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  • Guider, randonner pour favoriser l’engagement : réflexion autour du thème de Ludovia#13

    Guider, randonner pour favoriser l’engagement : réflexion autour du thème de Ludovia#13

    A la lecture de l’appel à communication scientifique de ludovia 12 : « Formes d’attention, formes de présence, engagement », j’ai pensé à une métaphore de la randonnée.

    NicolasLeLuherne_themeludovia_210116

    Chaque randonneur connaît la complexité que peut représenter un voyage hors des sentiers battus. Si l’aventure et l’inconnu sont toujours des facteurs de motivation importante, elles ne favorisent pas toujours un engagement sur le long terme.

    Chaque randonneur connaît les balises qui permettent de vivre un voyage au suspens contrôlé. C’est un peu comme le film Wild avec Rees Witherspoon où l’héroïne vit une véritable aventure intérieure le long d’un chemin borné. Il en est de même pour les apprentissages, c’est un parcours à étape intérieur individuel vécu et pratiqué en collectivité.

    Il est toujours plus facile de prendre le risque de s’engager quand on connaît l’objectif à atteindre.

    NicolasLeLuherne2_themeludovia_210116Les instruments et les outils d’apprentissages sont autant de route qu’il convient d’indiquer. Si on laisse la part au hasard alors souvent les possibles conduisent à se perdre et à arrêter.

    Tout comme un topo guide, l’enseignant construit dans sa scénarisation une architecture des choix en fonction du degré de difficulté et de complexité. Il indique la piste noire, mais conseille la piste verte au novice.

    Un engagement à long terme est souvent favorisé par un apprentissage guidé, autonome, progressif et différencié.

    NicolasLeLuherne3_themeludovia_210116

     

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  • Formation des enseignants : horizontale, collaborative et par essaimage

    Formation des enseignants : horizontale, collaborative et par essaimage

    Crédit photos : S.Hamon – Pole Communication de la DNE

    Ludovia_DNECBizot1
    Catherine Becchetti-Bizot, au micro de Ludomag sur la question du numérique dans la formation des enseignants ; une interview réalisée à la suite de la table ronde sur le sujet à laquelle Mme Becchetti-Bizot a participé lors de la 12ème édition de l’Université d’été de Ludovia.

     

     

     

     

     

    « Les industries éducatives, comme le dit Pierre Moeglin configurent nos manières de communiquer et de transmettre le savoir. Nous sommes donc obligés de repenser la formation dans un environnement, dans un écosystème numérique ».

    Avec le numérique, la formation des enseignants ne peut plus être la même.

    Une formation plus horizontale, collaborative et par essaimage.

    Dans un premier temps, la verticalité n’est plus de rigueur ; le modèle horizontal de co-construction va peu à peu s’imposer. Pour elle, les enseignants d’aujourd’hui n’attendent plus seulement qu’on leur délivre un savoir clefs en main et eux-mêmes doivent avoir à l’esprit qu’il est nécessaire d’intégrer les pratiques culturelles et sociales des élèves.

    Pour cela, il est indispensable que les enseignants échangent et partagent leurs pratiques et aillent vers un modèle collaboratif de formation.

    Cela n’exclut pas qu’il existe déjà des séquences toutes prêtes, comme par exemple des MOOC que les enseignants peuvent consulter et s’approprier.

    « Les parcours de formation dans M@gistère par exemple, sont déjà constitués mais il est possible de les enrichir en aval de la formation », explique-t-elle.

    A l’heure du numérique, « les formations doivent se faire par essaimage ».

    Essaimage au sens phénomène biologique signifie : former une nouvelle colonie-communauté…

    Aujourd’hui, les formations doivent se faire au plus près du lieu d’implantation des enseignants (dans leur établissement, sur le bassin d’éducation, sur le territoire). Néanmoins, ce qui est intéressant avec le numérique, c’est que cet « essaimage » peut se faire hors les murs d’un établissement.

    « Parfois, un enseignant est isolé dans son établissement scolaire mais communique avec tout un réseau à l’autre bout du monde, avec lequel ils ont constitué une communauté », explique-t-elle.

    La formation doit-elle s’intéresser à l’objet même du numérique ou aux outils ?

    En effet, pendant longtemps, la formation au numérique s’est résumée à savoir utiliser les machines et les différentes « nouvelles » technologies comme les TNI, par exemple.

    Dans la formation des enseignants, la priorité aux apprentissages fondamentaux n’est pas remise en cause (lire, écrire, compter, communiquer, etc.) ; mais Catherine Becchetti-Bizot pense qu’il y a de nouvelles compétences numériques à développer en amont de ces apprentissages, et elle insiste sur les nouvelles responsabilités qui incombent à l’école dans la transmission d’une culture numérique pour tous.

    « Nous devons apprendre aux élèves à réfléchir à ce qu’ils sont en train de faire lorsqu’ils utilisent le numérique, à ce qui se cache derrière les dispositifs d’information et de communications qu’ils utilisent quotidiennement ».

    Le numérique est une nouvelle écriture, un nouveau langage que les élèves doivent utiliser mais aussi comprendre dans son fonctionnement.

    Ainsi, les enseignants ont aussi besoin d’être formés à intégrer et à transmettre cette culture numérique.

    La question du manque de temps de formation est-elle toujours d’actualité alors que le numérique vient s’ajouter aux besoins de formation initiaux ?

    95% des enseignants sont équipés et beaucoup d’entre eux ont déjà des pratiques numériques pour préparer leur cours. Utiliser le numérique en classe avec leurs élèves reste pourtant encore marginal. C’est une formation intégrée qu’il faut concevoir. Non pas tant apprendre le numérique, mais enseigner avec le numérique (voir à ce sujet sur eduscol : http://eduscol.education.fr/pid26435/enseigner-avec-le-numerique.html).

    Il y a une très forte attente des enseignants à ce niveau ; c’est en tout cas ce qui est ressorti de la concertation nationale où 93% d’entre eux reconnaissent avoir besoin d’un accompagnement régulier et sur le long terme pour développer leurs pratiques numériques en classe.

    La demande n’est pas d’avoir une formation théorique mais bien de savoir comment introduire le numérique dans leurs pratiques pédagogiques au quotidien.

    « Ce dont ils ont le plus besoin, c’est de savoir comment raccrocher l’usage du numérique aux objectifs de leur enseignement disciplinaire ».

    La DNE a mis en place pour 2015-2016 un plan exceptionnel de formation ; 1000 formateurs sont déjà opérationnels dans les académies qui ont reçu des crédits exceptionnels pour former des formateurs. Le nombre de formateurs doit doubler en 2015.
    Sans oublier M@gistère, la plateforme de formation en ligne qui a formé plus de 250 000 enseignants du premier degré sur l’année scolaire 2014-2015 et qui va être déployée en 2016 sur le second degré.

     

     

  • Le développement des usages dans les ENT & espaces d’apprentissage n’est-il qu’une histoire d’appropriation ?

    Le développement des usages dans les ENT & espaces d’apprentissage n’est-il qu’une histoire d’appropriation ?

    [info]Rappel de la Problématique
    Diffusé largement dans toutes les académies, l’usage des ENT et/ou plateformes d’apprentissage de type Moodle ou MOOCs impose une appropriation forte des techniques de collaboration, de travail à distance, de travail en mode projet… en même temps que le renouvellement de la pédagogie.
    L’enjeu de réussite de la plupart des modèles actuels dépend du niveau d’appropriation de ces différentes techniques. Au sein de ces ensembles structurés, il existe parfois des contournements et des détournements d’objets et services numériques non conventionnels qui permettent d’accroître les usages qui gravitent autour de ces plateformes. Et d’autre part, que fait-on des détournements d’usages autour des plateformes ?
    Faut-il les encourager, les mettre en avant ? Que fait-on des détournements d’usages autour des plateformes privées ? Comment faire collaborer ces plateformes? Comment mettre ces détournements au service des usagers? Comment étendre la collaboration entre les usagers de différentes communautés éducatives ?[/info]

    Adeline Bossu enseignante en gestion et systèmes d’information, Caroline Jouneau-Sion enseignante en Histoire – géographie et étudiante en master architecture de l’information, Bernard Baumberger docteur en psychologie – HEP Vaud et Christian Mertz chef de projet ENT Direction du numérique pour l’éducation ministère de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche, accompagné par Bertrand Moquet, Vice-Président de l’Université de Perpignan en charge du numérique, ont tenté de répondre à ces questions…

    Les ENT font partie de l’environnement des établissements scolaires. Les acteurs de l’éducation exercent leurs métiers dans le cadre physique de l’école mais aussi dans le cadre virtualisé des ENT. Ils oscillent entre l’un et l’autre. Si le cadre physique est assez bien maîtrisé, le cadre dématérialisé l’est beaucoup moins et suscite encore de nombreuses questions, notamment celle de l’appropriation.

    Les solutions numériques ont envahi l’espace des enseignants et des apprenants. Des espaces de savoirs se sont constitués petit à petit, toujours au service de l’apprentissage mais selon des logiques différentes. Fort de ce constat, la communauté enseignante se pose la question suivante : quelle est la compatibilité entre les ENT institutionnels et les environnements personnels d’apprentissage créés par les enseignants (EPA) ?

    Pour Caroline Jouneau-Sion, les ENT viennent raser les usages personnels des enseignants. Ils doivent accepter de voir nier leurs pratiques antérieures pour se réapproprier de nouveaux usages. L’ENT est organisé et permet de stocker les informations.

    Pour Bernard Baumberger, la vision de la conception de l’ENT est assez large, il est pour la cohabitation entre les ENT personnels et les ENT institutionnels ; « Je suis pour le multi ENT , dit-il.

    En Suisse, il existe un ENT educa.ch [1] qui permet de créer des connexions entre les acteurs de monde de l’éducation Suisse. S’il est favorable aux solutions hybrides, il reconnaît cependant qu’il faut que les ENT officiels soient suffisamment utilisés pour justifier les investissements officiels.

    Christian Mertz présente la politique de la DNE pour le développement des ENT en France.

    En 2003, le rapport Proxima[2] est publié et pose les bases du développement des ENT. Ce rapport ancien posait déjà les bases de ce qui constitue l’essence même des ENT.

    Le SDET a été créé pour piloter la mise en place des ENT. Il pose un cadre pour la conception des ENT. Il est le lieu des réunions des acteurs de la communauté scolaire, il réunit en son sein 18 profils différents.

    En donnant un cadre d’orientation, il est bien évident que les pionniers ont été désorientés car ils ont vécu les directives comme l’imposition d’un cadre venu du haut (le bottom up). Les ENT sont conçus, certes, dans un cadre rigide qui éloigne des usages bricolés avec les solutions hétérogènes mais … le cadre mis en place protège les utilisateurs.

    Le cadre légal mis en place (les déclarations légales sont toutes faites) est un facteur de sécurité.

    À partir du moment où L’ENT est mis en place selon les recommandations, il permet une entrée unique qui donne accès à plusieurs fonctionnalités. C’est dans ce cadre que l’ENT doit devenir communicant.

    La mise en place d’un ENT est donc soumise à un cadre fixé par le SDET mais c’est la condition d’une bonne sécurisation et de la mise à disposition d’un environnement spécifique spécialisé pour les questions d’éducation. Il est peut être moins « souple », moins « ouvert » que l’EPA mais il est sécurisé et ouvert aux membres de la communauté éducative.

    Le PDG de la société itop[3] précise les termes du débat en disant que la conception passe par la consultation des acteurs mais à un moment donné, il faut nécessairement opérer des arbitrages.

    Le cadre réglementé ne signifie pas cadre verrouillé.

    Christian Mertz précise que les utilisateurs peuvent faire des remontées pour obtenir des évolutions de l’ENT. Cela est d’autant plus vrai que les enseignants demandent à être écoutés dans leurs pratiques. C’est une façon de répondre aux attentes des enseignants qui souhaitent avoir un lien entre l’ENT et leurs usages personnels.

    Le solutions mises à disposition de la communauté éducative doivent donc répondre à la contrainte de satisfaire les utilisateurs tout en s’inscrivant dans un cadre contraint qui satisfasse les impératifs légaux et budgétaires.

    La table ronde fait émerger plutôt des problèmes de communication entre la base et le sommet, plutôt que des réels problèmes de technologie.

    La question des temporalités semble être une dimension qu’il faut prendre en compte.

    Les enseignants veulent disposer de solutions fluides que l’on peut modifier rapidement, au gré des besoins exprimés, les collectivités locales, l’État doivent œuvrer pour un groupe large.

    Exemple tiré de la discussion, témoignage d’une enseignante utilisatrice : « Je crée des séquences et je me suis heurtée aux problèmes de configurations sur les terminaux. L’ENT est verrouillé et ne permet pas de choisir les formats. »

    La réponse : « Faire une demande d’évolution et la question sera répercutée à la collectivité via le rectorat »

    On constate bien ici les questions de temporalité, entre le besoin d’évolution rapide et la nécessaire remontée des informations au sein de la chaine administrative (forcément plus longue).

    On peut compléter ce constat par une autre intervention – Témoignage DANE Toulouse – ENT commun collège / lycée : « Nous recueillons les remontées des enseignants. Double contrainte : respecter les demandes des enseignants et respecter les enveloppes budgétaires. ». Là encore nous constatons ce besoin de recueil d’information auprès d’une communauté large.

    La question de l’interopérabilité – Rendre communicants

    La conception des ENT est à mettre en relation avec la construction de nos structures administratives. La France est structurée par un ensemble administratif fait de communes, de départements et de régions. À chacune de ces briques correspond (souvent) un ENT en raison des transferts de compétences. Il faut que les ENT puissent communiquer.

    Le public pose des questions sur ce besoin d’interopérabilité entre les ENT, et ce à plusieurs niveaux : « Il faudrait une passerelle entre les ENT ». Au sein des collectivités locales qui sont structurellement « étanches » entre elles, les enseignants sont mobiles. Ils peuvent demander leur mutation sur l’ensemble du territoire, ils peuvent avoir des services répartis sur plusieurs établissements et sur plusieurs niveaux (collèges, lycées).

    Les nouveaux modes de travail intègrent la coopération et la collaboration ce qui fait émerger de nouveaux besoins « Ne pas se replier sur l’établissement et favoriser la coopération inter-établissements ».

    L’interopérabilité est aussi celle des ENT avec les solutions privées comme «  Twitter, Facebook … » Comment peut-on opérer les connexions ?

    Caroline Jouneau-Sion estime que « nous sommes encore dans un système complexe qui ne favorise pas l’émergence de solutions « user friendly ; il y a une marge de progrès vers laquelle il faut aller ; Il faudrait aller vers l’autonomie du choix des outils. »

    L’identité numérique dans les ENT – Le détournement d’identité.

    Les ENT sont basés sur des annuaires. Les utilisateurs sont dotés d’une adresse mail officielle (ac-académie.fr) mais utilisent très souvent des adresses différentes notamment celles des FAI. Les élèves et étudiants détournent cette identité officielle au profit de solutions autres.

    Le débat est engagé sur ce point.

    Il en ressort que le mail institutionnel participe de la vie citoyenne des étudiants, il faut la conserver parce que apprendre à différencier l’adresse perso et l’adresse pro fait partie de l’éducation au numérique.

    L’identité, la perception détournée ( ?) des ENT.

    Les échanges de la table ronde ont fait émerger une vision (réelle, supposée, fantasmée ?) des ENT. Il serait fermé, clos, hermétique.

    Serge Pouts –Lajus est intervenu pour dire que : « Le ton est critique sur les ENT, une habitude à Ludovia. Des critiques recevables sur certains points mais … Une critique n’est pas recevable dire que l’ENT est fermé. Il est fermé par nature. »

    Il est peut être aussi possible que les utilisateurs soient dans une contradiction qui se situe entre une volonté de détournement et une attitude très ancrée de respect des objets de l’institution. C’est ce que fait remarquer le responsable d’Itop : « Peut être ne faut-il pas hésiter à détourner l’ENT ? Y a t-il une peur de détourner l’outil institutionnel ? »

     

    [1] Educa. Ch – www.educa.ch/fr

    [2] Rapport Proxima, Pour une appropriation de l’Internet à l’Ecole et dans les Familles – www.netgouvernance.org/NG2/Rapport

    [3] ITOP education – www.itopeducation.fr/

  • L’Université d’été LUDOVIA s’invite à Educatice !

    L’Université d’été LUDOVIA s’invite à Educatice !

    Les intervenants présents sur cette conférence viendront commenter les principaux sujets mis en avant lors des tables rondes et différentes sessions de l’Université d’été ; exercice de synthèse délicat puisqu’il s’agit de rapporter en une heure, une richesse de contenus et de discussions jusqu’à tard le soir, de trois jours d’évènement « hors normes« .

    Ludovia, un évènement « hors-normes »

    Rappelons que l’Université d’été se déroule dans un bourg de 1500 habitants aux confins des Pyrénées ariégeoises, Ax-les-thermes, loin du tumulte des grandes villes et de l’ambiance plus ou moins « feutrée » des rendez-vous habituels sur le sujet.

    Sous les chapiteaux dressés pour l’occasion dans le parc du Casino ou autour d’un verre au bistro du coin, généralement sous un soleil estival, Ludovia est un espace de travail où les échanges se font de manière formelle ou informelle. Comme le rappelait un des blogueurs de cette dernière édition :

    Ludovia, c’est un catalyseur de rencontres, un augmenteur de convivialité, un galvaniseur d’échanges pair à pair.

    C’est cette ambiance décontractée de pré-rentrée (car Ludovia est aussi le rendez-vous sur le sujet du numérique éducatif avant la rentrée) que nous tenterons de vous faire partager lors de cette conférence.

    Il s’agira aussi de vous faire part des principales conclusions qui sont ressorties des différentes tables rondes, toutes dirigées autour du thème de l’année : Numérique & éducation, entre consommation et création.

    Ressources numériques, MOOC, gouvernance territoriale et numérique, mobilité et ENT ou encore culture numérique…des sujets d’actualité qui ont animé les débats de Ludovia.

    Du côté des ressources numériques, il a été question d’enseignants bricoleurs, partageurs…Et la question s’est portée sur « Consommer pour mieux créer, est-ce bien la mission du prof ? Et les élèves dans tout ça ?« .

    Côté culture numérique, on a tenté de définir ce qu’était vraiment la « culture numérique » et de là, le débat était lancé…

    Les MOOCs et plateformes d’apprentissage ont posé les questions de la diffusion et des usages des contenus une fois produits par les profs. Changent-ils vraiment la posture de l’enseignant ?

    Enfin, sur la quatrième table ronde, les intervenants et le public ont soulevé la problématique d’adapter l’ENT aux besoins « mobiles » des utilisateurs.

    Le séminaire collectivités locales, pour sa 6ème édition a, quant à lui, tenté de diriger un travail à destination de tous les échelons des collectivités : communes, communauté de communes, départements et régions. Bien que chaque échelon soit confronté à des problématiques propres à son modèle, difficilement transposables ou imitables, les échanges dirigés sous format « d’ateliers » ont été fructueux.
    C’est ce que Marie-France Bodiguian, Directrice du cabinet AMOTICE et Jean-Loup BURTIN, Directeur général chez Formatice viendront nous relater lors de cette conférence, accompagnés de Sophie HIRAT, Directrice du marché Education chez Econocom qui était aussi partenaire VIP du Séminaire Collectivités de Ludovia.

    Nous avous attendons nombreux jeudi 27 novembre de 15h15 à 16h15, salle 1 pour vous faire une présentation animée de cette onzième édition.

    Intervenants lors de la conférence : Hervé BORREDON, Président de l’AFINEF et PDG d’ITOP et partenaire GOLD de l’Université d’été, Sophie HIRAT, Directrice du marché Education chez Econocom, Bruno DECHAUVELLE du Laboratoire TECHNE & Café pédagogique, Blandine RAOUL-REA, Chef du département du développement des usages et de la valorisation des pratiques, Direction du Numérique pour l’Éducation, ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Marie-France Bodiguian Directrice du cabinet AMOTICE et Jean-Loup BURTIN, Directeur général chez Formatice.

    Animateurs :
    Eric FOUCAUD, Chef de projet Ludovia #11
    Aurélie JULIEN, responsable programmation de l’Université d’été, Ludovia Magazine

    Plus d’infos : tout le programme des conférences du salon Educatec-Educatice est ici

    Retrouvez l’équipe de Ludovia sur le stand M40 durant toute la durée du salon.

     

     

     

     

     

     

  • L’AFINEF, représentant de la filière industrielle du numérique éducatif, à Ludovia#11

    L’AFINEF, représentant de la filière industrielle du numérique éducatif, à Ludovia#11

    Quel est le travail quotidien de structuration et de création d’une véritable filière industrielle du numérique éducatif ?

    « Nous travaillons notamment en concertation avec tous les acteurs, aujourd’hui sur le plan e-éducation annoncé en juillet dernier (voir article LudoMag à ce sujet) »

    Face à l’ambiguïté toujours présente entre l’industriel et l’Ecole qui est parfois frileuse à laisser « entrer » le domaine privée dans ses murs, l’AFINEF a t-elle son rôle à jouer ?

    « Nous tentons de faire des propositions lors des Assises de l’AFFINEF en octobre pour faire jouer cette coopération Education Nationale et industriels du secteur« .

    Enfin, la question de la formation professionnelle et continue est abordée et la place occupée par le numérique au sein de celles-ci ; une branche également développée et mise en avant par l’AFINEF.

     

    Ludovia_AFINEF_020914

  • Colloque scientifique LUDOVIA 2014 : l’appel est lancé

    Colloque scientifique LUDOVIA 2014 : l’appel est lancé

    Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du « faire soi-même » (2008), « espace(s) et mémoire(s) » (2009), « interactivité et interactions » (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), de l’imaginaire (2013) nous proposons pour l’édition 2014 le thème :

    Les objets numériques : création et consommation

    Ludovia 2014 souhaite mobiliser les chercheurs dans une perspective pluridisciplinaire pour interroger les objets et applications numériques dans leur confrontation aux questions de la création et de la consommation.

    Création et consommation peuvent être considérées comme deux pôles antagonistes entre lesquels se situent les outils du multimédia :
    – Sont-ils des outils pour créer de nouveaux artefacts artistiques, de nouveaux supports éducatifs, de nouveaux moyens d’expression, de nouvelles modalités d’écriture ?
    – Sont-ils des outils pour consommer plus via le commerce électronique, ou pour se conformer aux logiques des standards dominant le marché ?

    Si cette logique manichéenne peut faciliter positionnement des applications ou des acteurs, force est de constater que les technologies numériques bousculent les anciens clivages. De nouvelles postures mobilisent simultanément les deux registres. Le consommateur peut passer du statut de consommateur à celui de créateur et inversement ou les associer. En outre, non seulement les manières de consommer peuvent être considérées comme des actes de création, mais pour créer avec un objet numérique, il faut le consommer(1).

    Ces interrogations ne sont pas nouvelles dans l’univers des technologies numériques. Elles ont été posées dès les années 1990 par Pierre Lévy(2) ou Jean-Louis Weissberg(3). Il nous paraît aujourd’hui utile de les réactiver au regard de l’émergence des nouveaux outils techniques tels que les périphériques mobiles, l’internet des objets, l’informatique ubiquitaire et aussi de nouvelles applications avec les réseaux sociaux, le développement des Tice, du e-learning, ou encore l’expansion du domaine des jeux vidéo avec les serious game et la gamification.

    Les propositions pourront aborder notamment les thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :

    Les interfaces numériques qu’elles soient matérielles ou logicielles : favorisent-elles le créateur ou le consommateur, ou encouragent-elles de nouvelles postures ? Vers quelle direction nous conduisent les possibilités de modification qu’elles autorisent dans leur structure ou dans leur présentation ? Peut-on devenir co-créateur de nos interfaces ?

    Le monde éducatif : quelle appropriation permettent les outils Tice ? Dans quelle approche est situé    l’apprenant ?    Quelle    priorité    dans    les    apprentissages :    apprendre    à    être    un consommateur éclairé d’Internet et des technologies ou apprendre à programmer ? On s’interrogera notamment sur les logiciels éducatifs et sur les plateformes et environnements numériques proposés par les établissements.

    Les jeux vidéo : les médias stigmatisent souvent le consommateur excessif de jeux vidéo, ceux-ci étant considérés comme des addictions. Y a-t-il une part créative dans la pratique des jeux vidéo? On pourra s’intéresser aux pratiques créatives à partir des jeux vidéo (détournements, machinimas…). On pourra s’interroger sur l’extension des logiques vidéoludiques avec les serious et la gamification : pour un consommateur plus éclairé, plus instruit, plus créatif ?

    L’art numérique : l’art contemporain a largement remis en question la traditionnelle position spectatoriale avec des injonctions à participer. Avec l’art numérique qui met en avant l’interactivité, que devient la frontière artistes / spectateurs? Peut-on constater l’avènement d’un nouveau spect-acteur ? Qu’advient-il alors du « statut » de l’artiste ? À la suite d’Edmond Couchot4 peut-on dire qu’il existe une dualité auctoriale entre un « auteur- amont » et un « auteur-aval » ?

    Internet et les réseaux sociaux : le développement des réseaux sociaux modifie les relations sociales des jeunes générations, relations médiées par des applications qu’il convient d’interroger. Ces pratiquants sont-ils des consommateurs formatés par le réseau ? Sont-ils au contraire en train d’inventer de nouveaux rapports sociaux plus riches et plus denses ?
    Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.

    Modalités de soumission

    Les propositions doivent être transmises par courrier électronique jusqu’au 16 mars 2014 à : ludovia2014@free.fr

    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail
    La proposition livrée en fichier attaché (titré au nom de l’auteur et Ludovia 2014) aux formats rtf, doc ou odt, sera composée de 3 parties :
    – Un résumé de la communication de 4 000 signes maximum, espaces non compris,
    – Une courte biographie du (des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes, une page maximum, – Une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode appliquée, le terrain d’expérimentation (s’il y a lieu) et les références.

    Organisation de la sélection

    La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche correspondant à l’article, l’autre extérieur.
    Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de l’article et en donnera les critères. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en fonction des remarques des lecteurs.

    Modalités techniques

    L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées dans une feuille de style type.
    La taille de l’article sera comprise entre 25 000 et 30 000 signes espaces compris.
    Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format. doc, .rtf ou .odt, contenant le titre, le résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2, etc).

    Participation au colloque

    Les auteurs seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax les Thermes dans le cadre d’une communication orale de 20 minutes.
    Ludovia ne prend pas en charge les frais de transport et d’hébergement des communicants, ainsi que les frais d’inscription à l’évènement. La publication dans les actes est conditionnée à la participation au colloque.

    Publication

    . Les résumés des articles acceptés, notes biographiques et de positionnement scientifique seront publiés avant le Colloque sur le site de l’université d’été Ludovia : www.ludovia.org/2014
    . Les articles seront publiés par voie électronique après le Colloque dans l’espace de publication du site Web de Culture numérique : http://culture.numerique.free.fr/index.php/espace-de-publication
    . Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du Colloque dans une revue scientifique sera envisagée.

    Calendrier (dates importantes)

    Date limite de soumission : 16 mars 2014.
    Notification d’acceptation des propositions : 30 avril 2014.
    Remise des textes complets (30 000 signes maximum, espaces compris) : 7 juillet 2014.
    Colloque : du lundi 25 au jeudi 28 août 2014.

    En savoir plus :
    Pour de plus amples renseignements sur l’appel à communications, vous pouvez nous contacter par l’adresse de réception des communications : ludovia2014@free.fr
    Coordinateur de l’organisation scientifique : Michel Lavigne (Mcf Universités Toulouse 2 & 3).
    Présidents du Colloque Scientifique Ludovia 2014 : Jean-Pierre Jessel (Pr Université Toulouse 3) & Patrick Mpondo-Dicka (Mcf Toulouse 2).
    Les informations ultérieures concernant le Colloque, seront diffusées :
    –    pour les aspects scientifiques sur le site : http://culture.numerique.free.fr/
    –    et pour les aspects matériels (inscriptions, hébergement…) sur le site : www.ludovia.org/2014 (en ligne courant janvier 2014)

    (1) Gobert Thierry (2008), Consommer pour créer, créer en consommant : la consocréation, Actes Ludovia 2008.
    (2) Lévy Pierre (1997), Cyberculture, Odile Jacob.
    (3) Weissberg Jean-Louis (2000), Présences à distance, L’Harmattan. 4 Couchot Edmond, Hillaire Norbert (2009), L’art numérique, Flammarion.

  • Université d’été de LUDOVIA 2013 : les inscriptions sont ouvertes !

    Université d’été de LUDOVIA 2013 : les inscriptions sont ouvertes !

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    Lieu de travail, de détente et de convivialité, LUDOVIA vous propose pour sa dixième édition un cocktail d’intervenants passionnants autour d’un public varié de chercheurs, enseignants, éditeurs, constructeurs et collectivités locales, qui vous promet de riches moments d’échanges pendant quatre jours.

    La Wallonie francophone et germanophone seront les invités d’honneur ;

    ils témoigneront de leurs expériences, d’autant qu’ils viennent d’entrer dans une « nouvelle ère » de développement du numérique avec un plan d’1 million d’euros dédié à l’école numérique (voir article sur ce sujet).

    Au programme

    Pour cette édition 2013, comme en 2012, le programme général est organisé en sessions ou demi-journées thématiques. Chaque session démarre avec une table ronde où sont représentés la recherche, les collectivités locales, l’enseignement premier degré, l’enseignement second degré, l’enseignement supérieur et une entreprise (éditeur ou constructeur) ; chaque table ronde est modérée par une personnalité parmi les partenaires.

    La table ronde est ensuite suivie sur le même thème, de séances d’ateliers soit de découverte (ExplorCamp), soit de création (FabCamp) : 8 sujets ou démonstrations sont organisés en simultané.

    Dans l’ordre d’apparition dès le mardi matin, voici les thèmes des discussions qui s’offriront à vous : éducation aux médias et culture partagée – ressources, jeux et logiciels – ENT, LMS et média d’apprentissage – mobilité et nomadisme et enfin – synthèses et prospectives.

    Un colloque scientifique de renommée internationale

    Le colloque scientifique traitera, au travers de 38 communications, des « imaginaires du numérique » et ouvrira le lundi 26 août à 09h00.

    Un séminaire consacré aux collectivités locales

    Pour le 4ème séminaire collectivités locales « établissement du XXIème siècle », les partenaires de LUDOVIA que sont l’ADF, l’ARF, l’AMF, l’ANDEV et la mission ECOTER aborderont leur réflexion sur « Construire et imaginer l’établissement de demain », « Renforcer l’attractivité de son territoire grâce au numérique des établissements » ou encore « S’adapter au changement et aux nouvelles compétences ».

    Plusieurs réseaux de la communauté éducative présents à LUDOVIA

    Comme chaque année, tous les réseaux importants du monde de l’éducation seront présents à LUDOVIA : le Scéren CNDP, le Ministère de l’éducation nationale et les représentants de la DGESCO, les IEN TICE et les CTICE d’académies, les pôles d’appui et référents numériques des établissements de l’Académie de Toulouse, les professeurs stagiaires des départements de l’Ariège et de Haute-Garonne…

    Nous vous attendons nombreux pour vivre avec nous ces moments de partage et de collaboration.

    Inscrivez-vous, c’est ici !

     

     

  • Colloque scientifique Ludovia, appel à communications ouvert !

    Colloque scientifique Ludovia, appel à communications ouvert !

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    Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du «faire soi-même» (2008), «espace(s) et mémoire(s)» (2009), «interactivité / interactions» (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), nous proposons pour l’édition 2013 le thème :
    Imaginaire(s) du numérique

    L’apparition de l’ordinateur, puis le développement des technologies numériques se sont accompagnés de production de discours, d’images, de représentations et de visions contradictoires du futur. Cette production d’imaginaires, loin d’être un phénomène secondaire, apparaît aujourd’hui comme un aspect essentiel pour comprendre l’évolution technologique, tant dans les choix de conception que dans les modalités d’utilisation, ainsi que le note Patrice Flichy : «Dans la mesure où l’action technique, comme toute action humaine, ne peut pas exister sans prendre une forme symbolique, on ne peut ni concevoir, ni utiliser une technique sans se la représenter».(1)

    A la racine du changement technique se trouvent des utopies qui peuvent évoluer, après une phase d’expérimentation, en fantasmagories coupées du réel ou devenir des idéologies légitimantes ou mobilisatrices.

    Les affrontements d’imaginaires qui président aux processus techniques sont particulièrement marqués avec les technologies numériques car elles engagent tous les domaines de la vie sociale et finissent par toucher toutes les couches de la population.

    Ils s’expriment souvent avec une certaine radicalité marquée par une fracture entre pessimistes et optimistes. Parmi les premiers se situent nombre d’auteurs de science-fiction tel William Gibson qui, dans Neuromancian (1984), fonde la notion de cyberespace ou des penseurs comme Paul Virillo qui voit avec le numérique s’instaurer une dictature de la vitesse qui nous submerge. A l’inverse Pierre Lévy annonce une nouvelle ère faite d’intelligence collective ou encore Howard Rheingold voit dans les communautés virtuelles l’émergence d’un nouvel esprit coopératif.

    Au-delà de l’affrontement des projections utopiques se construisent des imaginaires collectifs partagés par des groupes qui peuvent devenir de plus en plus étendus comme c’est le cas pour des communautés fonctionnant sur Internet ou pour des usagers de dispositifs dominants. Quel regard peut-on porter sur ces imaginaires, leurs modalités de construction, de diffusion, de discussion ?

    Par ailleurs, la notion d’humanités numériques tend à faire état de nouvelles formes d’organisation de la connaissance, à donner à la réflexion sur le numérique une dimension sociétale et philosophique, généralement bienveillante. Mais les différents penseurs de la technique n’ont pas toujours tenu un discours aussi positif. Sur le plan théorique, peut-on articuler des réflexions sur le rôle sociétal, structurant, idéologique de la technique (Jacques Ellul) à des propositions théoriques plus récentes et plus positives (Milad Douheri, Michel Serres)? En somme, quelles sont les orientations théoriques de la réflexion sur le numérique, et quels imaginaires dessinent-elles ?

    Ludovia 2013 souhaite mobiliser les chercheurs dans une perspective pluridisciplinaire pour s’interroger sur cette production de discours et de représentations, en analyser les modalités de construction, évaluer leur force mobilisatrice, leur productivité symbolique (idéologie, mythologie, etc.), et jeter un regard critique sur leur prégnance dans l’approche des objets numériques.

    Les propositions pourront aborder notamment les thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :

    Les interfaces numériques en général : elles sont marquées par un discours sur la convivialité qui met en avant une proximité de plus en plus grande avec l’usager, avec son corps et son intimité, notamment avec les nouveaux terminaux mobiles et les nouvelles interfaces de jeux. Quelle est la réalité de cette convivialité ? Quelles en sont les conséquences, positives ou négatives ? Ne masque-t-elle pas des intrusions sous-jacentes ?

    Le monde éducatif : il voit s’affronter tenants du tout numérique et réfractaires. Pour les uns l’informatisation est la solution aux problèmes de l’école, permettant une meilleure autonomie de l’apprenant et des espaces nouveaux d’apprentissage. Pour les autres elle grignote le temps pédagogique en de vaines procédures, habitue les apprenants au zapping et diminue leur capacité de travail et de concentration. Qu’en est-il ? Quel bilan peut-on tirer des divers discours sur le numérique dans l’éducation : avancées ou utopies ? Y a-t-il aujourd’hui les propositions pédagogiques crédibles au sein desquelles le numérique prend une place importante ? Parmi les propositions du numérique quelles sont celles qui sont susceptibles d’enrichir le monde de l’enseignement ? Faut-il une éducation au numérique et quelle doit en être la forme ?

    Les jeux vidéo : défendus avec passion par leurs pratiquants ils sont aussi l’objet de discours critiques souvent virulents mettant en cause les contenus violents ou les risques d’addiction pour les jeunes générations. Quelle place ont pris les jeux vidéo dans l’imaginaire collectif, dans ses représentations médiatiques ? Au-delà des jeux vidéo, avec l’arrivée des serious games se développe aujourd’hui un discours sur la gamification. Les concepteurs d’applications et les marketeurs présentent aujourd’hui des formes de scénarisation basées sur la logique des jeux vidéo qui seraient une nouvelle façon de mobiliser les apprenants ou les consommateurs. Quelle est la validité de ces nouveaux imaginaires ?

    L’art numérique : il est le lieu privilégié de l’expression de tous les imaginaires technologiques contemporains, soit par des propositions anticipatrices, soit en dénonçant nos usages courants. Il aborde en particulier des thèmes sur notre devenir numérique comme le post- humain, la vie artificielle ou encore les nouvelles formes de présence. Comment les artistes mettent-ils en scène l’imaginaire du numérique ? Quelles sont les œuvres marquantes susceptibles d’éclairer notre présent et notre devenir numérique et quels en sont les enjeux ? Quelle est leur influence dans la construction des imaginaires ?

    Internet et les réseaux sociaux : l’idéal communautaire et participatif développé par Rheingold correspond-t-il à la réalité des pratiques ? Y a-t-il une égalité de tous sur Internet ? Internet favorise-t-il les processus démocratiques ?

    Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.

    Les modalités de soumission

    Les propositions doivent être transmises par courrier électronique avant le jeudi 7 mars 2013 à : ludovia2013@free.fr
    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail
    La proposition livrée en fichier attaché (titré au nom de l’auteur et Ludovia2013) au format rtf, doc ou odt, sera composée de 3 parties :
    – un résumé de la communication de 4000 signes maximum, espaces non compris,
    – une courte biographie du(des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes, une page maximum,
    – une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode appliquée, le terrain d’expérimentation et les références.

    Organisation de la sélection

    La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche correspondant à l’article, l’autre extérieur.
    Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de l’article et en donnera les critères. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en fonction des remarques des lecteurs.

    Modalités techniques

    L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées dans une feuille de style type.
    La taille de l’article sera comprise entre 25000 et 30000 signes espaces compris.
    Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format .doc, .rtf ou .odt, contenant le titre, le résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2, etc).

    Publication
    •  Les résumés des articles acceptés, notes biographique et de positionnement scientifique seront édités dans un document papier distribué aux auteurs lors du Colloque. Les auteurs seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax les Thermes dans le cadre d’une communication orale de 20 minutes.
    •  Les articles seront publiés par voie électronique après le Colloque dans l’espace de publication du site web de Culture numérique, espace destiné à devenir une base de connaissance de référence dans le domaine de la création et des usages des dispositifs numériques.
    •  Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du Colloque dans une revue scientifique sera envisagée.
    Calendrier (dates importantes)
    •  Date limite de soumission : jeudi 7 mars 2013.
    •  Notification d’acceptation des propositions : lundi 29 avril 2013.
    •  Remise des textes complets (30 000 signes maximum, espaces compris) : lundi 1er juillet 2013.
    •  Colloque : du lundi 26 au jeudi 29 août 2013.

    (1) Flichy Patrice, La place de l’imaginaire dans l’action technique – Le cas de l’internet, La Découverte, Réseaux, 2001/5 – n° 109, page 61.

    Plus d’infos :
    Pour de plus amples renseignements sur l’appel à communications, vous pouvez nous contacter par l’adresse de réception des communications : ludovia2013@free.fr
    Coordinateur de l’organisation scientifique : Michel Lavigne (Mcf Universités Toulouse 2 & 3).
    Présidents du Colloque Scientifique Ludovia 2013 : Jean-Pierre Jessel (Pr Université Toulouse 3) & Patrick Mpondo-Dicka (Mcf Toulouse 2).

    Les informations ultérieures concernant le Colloque, seront diffusées :
    – pour les aspects scientifiques sur le site : http://culture.numerique.free.fr/
    – et pour les aspects matériels (inscriptions, hébergement…) sur le site : www.ludovia.org/2013

    Le Colloque scientifique Ludovia est organisé par Culture numérique, association de chercheurs, dans le cadre de Ludovia, Université d’été du multimédia ludo-éducatif & pédagogique.

  • Les enjeux de l’établissement scolaire numérique au XXieme siècle

    Ludovia cette année a décidé de réfléchir lors des 3 jours de ludovia sur la conception et le concept d’établissement au XXIeme siècle dans le cadre du développement des usages du numérique. A cette fin, plusieurs formats d’interaction ont été proposés lors des tables rondes, des barcamps et des conférences pour traiter quatre grands thèmes de réflexion élaborés en commun par l’Assemblée des Département de France, l’Assemblée des Départements de France, le Ministère de l’éducation nationale (DEGESCO) et le comité de programmation de Ludovia 2010, présentation en vidéo des principaux enjeux et du contexte.