Étiquette : jeunesse

  • Un livre à personnaliser pour vos enfants

    Un livre à personnaliser pour vos enfants

    L’idée n’est pas nouvelle mais le concepteur a voulu créer une histoire touchante et impliquant à 100% l’enfant. En quelques mots, l’histoire propose à l’enfant de voyager pendant la nuit en compagnie d’un génie. Celui-ci dévoilera le « trésor » de chaque continent… et bien sûr l’enfant lui-même découvrira SON trésor…

    Sur près de 20 pages, l’enfant pourra découvrir son prénom, son âge, sa ville, son pays, son meilleur ami et même sa photo dans l’histoire… Plus qu’une simple personnalisation, l’auteur a voulu mettre en avant la motivation et l’intérêt de l’enfant à la lecture. Quoi de plus motivant de lire sa « propre » histoire?

    Le livre est réalisé simplement en remplissant un petit formulaire avec les informations concernant soit une fille soit un garçon. Le site www.ma-petite-histoire.com s’occupe du reste. De la mise en page à l’impression, en passant par la personnalisation, tout est mis en œuvre pour recevoir un livre personnalisé de qualité et en moins de 7 jours.

    Pour respecter notre petite planète, l’auteur a souhaité réaliser un partenariat avec un imprimeur soucieux de l’environnement. C’est pourquoi, l’ensemble des livrets sont conçus avec du papier recyclé et de l’encre végétale. Penser à nos enfants, c’est aussi penser à notre avenir !

    Plus d’infos :
    A découvrir dès à présent sur www.ma-petite-histoire.com

  • La table des enfants, un site imaginé par une nutritionniste pour une santé gourmande en famille

    La table des enfants, un site imaginé par une nutritionniste pour une santé gourmande en famille

    Coloré, pétillant et original

    La table des Enfants a pour vocation de faire découvrir aux enfants les aliments et une alimentation équilibrée, avec le soutien des parents et des grands-parents, leur montrer, d’une manière ludique, comment varier et équilibrer le contenu de leurs assiettes, en mettant en avant le côté plaisir et la convivialité.

    Créé et animé par la nutritionniste Agnès Mignonac, le site promeut une alimentation équilibrée et gourmande pour une bonne santé au quotidien.

    Agnès et son équipe donnent accès à des jeux, des quiz, des recettes créatives équilibrées et gourmandes pour les enfants et des rubriques dédiées aux parents et grands-parents.

    Mayo la mascotte de La table des Enfants

    logolatabledesenfants_020516Les enfants se font guider par Mayo, un petit chien malicieux, complice, « pédagogue », qui a plus d’un tour dans son sac !

    Mayo les emmène à la découverte des aliments grâce aux nombreux jeux, quiz, recettes qui allient plaisir et équilibre, mais aussi de bonnes pratiques à adopter comme l’activité physique, l’hygiène dentaire, le sommeil ou encore la lutte contre le gaspillage alimentaire. Chaque semaine, astuces, conseils sont au rendez-vous pour favoriser un apprentissage ludique de l’équilibre alimentaire par l’enfant et développer son savoir-faire.

    Parce que bien manger, cela s’apprend dès l’enfance

    Chacun d’entre nous est concerné, tout au long de sa vie, par son alimentation qui joue un rôle essentiel dans la santé. Le site La table des Enfants veut contribuer à l’éducation alimentaire dès l’enfance, période intense pour l’acquisition de bonnes habitudes d’hygiène de vie.
    Une alimentation équilibrée et diversifiée permet d’assurer chez l’enfant une croissance harmonieuse, notamment en matière de poids.

    Le blog des parents et des grands-parents

    Pour aider les parents et les grands-parents à se retrouver dans la cacophonie nutritionnelle actuelle, et guider leurs enfants et petits-enfants vers une alimentation équilibrée, Agnès et son équipe proposent chaque semaine 3 rubriques sur le site :
    – Une actualité nutrition
    – Les atouts spécifiques de l’aliment présenté à l’enfant
    – Une idée de sortie sur un thème alimentaire à partager en famille

    5 bonnes astuces pour sensibiliser les enfants à une alimentation équilibrée

    1. Faire participer l’enfant : créer un potager, aller au marché… Mettre la main à la pâte les rendra curieux pour sentir, découvrir, tester, toucher….
    2. Faire adopter le rythme de 3 repas par jour, avec un goûter, sans grignotage entre les repas.
    3. Donner le goût de l’eau, de la découverte, des repas partagés, à table sans la télévision.
    4. Faire goûter sans forcer et persister jusqu’à parfois 10 à 12 fois en jouant sur les formes et textures. Plus un aliment est connu, plus il est apprécié.
    5. Entretenir et développer le plaisir de la pratique d’une activité physique régulière.

    Plus d’infos : www.tabledesenfants.com

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  • Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Anne Cordier est maître de conférences en Sciences de l’information et de la Communication à l’Université-ESPE de Rouen. Ses travaux de recherche portent sur les pratiques info-communicationnelles des acteurs et les imaginaires liés à l’information, aux outils et aux espaces informationnels, selon une perspective sociale et culturelle. Elle s’intéresse également aux modalités d’enseignement-apprentissage des objets et outils d’information-communication.
    Elle est l’auteure en 2015 d’un ouvrage paru chez C & F Editions intitulé « Grandir connectés : les adolescents et la recherche d’information ».

    Avec les Digital Natives, nous sommes sur un mythe, un idéal type construit socialement, d’un adolescent qui aurait les mêmes comportements, quelle que soit sa personne.

    Les Digital Natives, un fantasme qui met des barrières

    Pour Anne Cordier, c’est plutôt le fait de rentrer « par les individus » qui est important ; et « lorsqu’on va voir chacun, on se rend compte évidemment d’une grande hétérogénéité des pratiques ».

    « L’observation de terrain réduit donc à néant la construction sociale autour de ce fameux mythe des Digital Natives », souligne t-elle.

    En classe, ce « fantasme » va jouer sur deux types de personnes à savoir les enseignants et les élèves.

    « L’impact des Digital Natives en classe est une réalité ». Anne Cordier explique que, pédagogiquement, il est observé que des enseignants qui, lorsqu’ils mettent en place des projets numériques se disent : « à quoi je sers », « quel est mon rôle » ou encore « ils n’ont pas besoin de moi ».

    Côté élèves, ces derniers peuvent souffrir de l’absence de l’engagement d’un enseignant, notamment dans les productions numériques.
    Anne Cordier a déjà remarqué que les enseignants ont tendance à reléguer la phase de production avec le numérique à l’extérieur de la classe. « Il y a des contraintes de temps, c’est évident mais, pour beaucoup, il y a aussi des réflexions du type “mais ça, ils savent faire“ », témoigne Anne Cordier.

    Sans être des Digital Natives, les jeunes développent pourtant de nouvelles formes de capacités et d’apprentissages.


    Ces jeunes ont une vraie vision de la société numérique, de la société sur les réseaux.

    Anne Cordier observe qu’ils font preuve d’un réel engagement en « politique numérique » comme elle l’appelle. Ils baignent dans des outils et se forgent leur éducation citoyenne au travers des discours médiatiques qu’ils peuvent entendre via ces outils.

    Un autre aspect qu’Anne Cordier souhaite porter à notre réflexion est la négligence des connaissances dites informelles que les jeunes peuvent acquérir via leurs outils du quotidien.

    « Cet apprentissage informel n’est effectivement pas académiquement organisé et structuré mais se fait par l’expérience sur les réseaux, par les discussions avec les pairs ou encore par des recherches, via Google par exemple qui les mènent à l’exploration de voies qui les interrogent ».

    « Ils ont tous à disposition des outils d’interrogation du monde ».

    « Avec les innovations techniques, il y a toujours un apprentissage par essai-erreur qui se fait et qui se révèle le plus performant ».

    Anne Cordier souligne que la jeunesse s’est toujours emparée des innovations techniques ce qui fait que le fonctionnement par essai-erreur leur est naturel. Une habitude à « tâtonner » qu’ils ont déjà au travers de leurs pratiques des jeux vidéo, par exemple ; « une forme d’éducation informelle au choix qui s’opère pour eux au travers de la navigation sur les réseaux », ajoute t-elle.

    L’effet « zapping » entre outils ne signifie pas abandon des outils numériques désuets mais plutôt réagencement de l’utilisation de ces outils.

    Une migration d’un outil à l’autre peut s’opérer parce qu’un nouvel outil présente un nouvel intérêt ou par effet de mode, « ce qui n’empêche pas de revenir à l’ancien si on trouve que le nouveau n’est pas si innovant que cela ».

    « Il y a surtout un réagencement de l’utilisation des outils qui va s’opérer par communauté ».

    Anne Cordier décrit par exemple un phénomène où, quand les adultes sont sur tel réseau, les jeunes vont être poussés à utiliser un autre réseau, « ce qui ne signifie pas qu’ils vont complètement abandonner l’outil ».

    On est sur un modèle de gâteau type “Paris-Brest“ c’est à dire que les jeunes vont superposer un certain nombre d’outils avec des usages bien différenciés et les convoquer en fonction des situations, ce qui révèle, d’ailleurs, une vraie intelligence.

    La relation élève-enseignant ne ressort pas amoindrie de ces constats comportementaux.
    « Parmi tous les adolescents que j’ai rencontrés, à aucun moment je n’ai rencontré un adolescent qui me disait “les enseignants, c’est terminé, vive le numérique“ ».

    « Au contraire, j’ai été très touchée par ces adolescents qui me disent “on a besoin de vous“ », et elle cite, pour conclure, Morgan, un élève qu’elle a rencontré au cours de ses recherches.

     

     

  • Les écrans, les jeunes et leur sommeil : un projet d’éducation aux usages numériques, par les pairs

    Les écrans, les jeunes et leur sommeil : un projet d’éducation aux usages numériques, par les pairs

    « Les 8-13 ans, les écrans et le sommeil », une enquête réalisée en décembre 2015 par la classe de 1ère STMG de Jeanne d’Arc à Colombes, auprès de 626 élèves du CE2 à la 4ème. Les 1ères étaient encadrés par Alexandra Audibert, professeur de management et Eric Andrade, expert en éducation numérique, en partenariat avec le Réseau Morphée (réseau de santé spécialiste du sommeil) et e-Enfance (sensibilisation des jeunes aux bons usages d’Internet).

    Les objectifs : prévention, éducation aux écrans, éducation par les pairs, usages numériques pédagogiques, initiation à la gestion de projet.

    Ce projet d’enquête et de sensibilisation à l’impact des écrans sur le sommeil , portés par deux chefs d’établissements, Mme Sylvie Chassang et M.Michel Boissin, s’inscrit dans la démarche globale de prévention et d’éducation de l’établissement. Il répond aux objectifs suivants :
    . prévention et éducation aux usages numériques responsables :

    2 faits avaient attiré notre attention sur les impacts des écrans sur le sommeil des élèves :

    . Au primaire, l’augmentation rapide du nombre d’élèves équipés d’un téléphone portable (l’enquête révèle que 28% des CM1, CM2 ont un portable, dont 60% un smartphone)

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    . Au secondaire, l’enquête réalisée en 2015 auprès des 4ème – Tle révélait que 72% consultaient les réseaux sociaux avant de dormir, et 13% la nuit > avec le rajeunissement rapide des usages numériques, nous voulions savoir ce qu’il en était des élèves du CE2 à la 4è

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    Enquetejeunesetsmartphones4_180416L’enquête permet d’impliquer des élèves de 1ère STMG dans la prévention, en valorisant leur connaissance de la réalité des usages numériques et en utilisant l’impact de la parole des lycéens auprès des primaires et des collégiens, dans un objectif d’éducation par les pairs.

    Les résultats permettent d’initier le débat à partir d’une réalité concrète avec toute la communauté éducative, élèves, parents, enseignants et éducateurs.

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    L’enquête et son analyse ont été réalisées en partenariat avec 2 associations : Le réseau Morphée, professionnels de santé spécialiste du  et l’association e-Enfance (Justine Atlan, Directrice Générale)

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    Pédagogie de projet et acquisition de compétences professionnelles numériques (learning by doing)

    Cette enquête a été l’occasion pour les élèves de 1ère STMG de réaliser un projet de A à Z, en mode collaboratif et en utilisant la plus-value des outils numériques :

    • Brainstorming pour la conception du questionnaire avec Freemind (cartes heuristiques)
    • Rédaction des questions par petits groupes, avec Word
    • Programmation du questionnaire sur un outil professionnel d’enquête en ligne: Kwiksurveys
    • Analyse et synthèse des résultats (626 répondants) avec Excel et Power Point

    Plus d’infos :
    Téléchargez les résultats complets : http://bit.ly/8-13ans-ecran-sommeil

  • Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

    Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

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    45 ans après la sortie du premier album Barbapapa (recommandé par l’Éducation Nationale depuis 2013), Thomas Taylor créé le studio AppsGo avec une idée précise de ce que doit être un livre interactif.

    « Ma principale préoccupation était de ne pas altérer l’œuvre originale et de conserver une expérience de lecture intacte entre le parent et son enfant« , explique Thomas Taylor.

    En plus d’avoir gagné ces deux paris, ces applications sont les seules à proposer une exploration libre au doigt, douze langues au choix et surtout une réelle profusion d’interactions.

    Il était pour moi très important que l’enfant voit le résultat de son action sur l’univers de la page et ce, quel que soit l’endroit où il appuie, ajoute Thomas Taylor.

    Barbapapa_AppsGo2_040316Pour atteindre ce niveau de qualité, le studio AppsGo a intégré toute la chaîne de création en développant son propre moteur de livres interactifs et en montant une équipe rassemblant des développeurs, des animateurs traditionnels et un compositeur de talent pour les musiques.

    La qualité ludo-éducative des livres sélectionnés est complétée par l’ajout de jeux bonus illustrant le thème des livres, et par l’accès direct à des jeux supplémentaires en ligne sur www.appsgo.com.

    « Barbapapa et les Instruments de Musique » est gratuite sur iOS et Android. Les autres applications sont payantes.

  • Projet Manuskills : Le serious gaming pour réconcilier le monde de l’industrie et la jeunesse européenne

    Projet Manuskills : Le serious gaming pour réconcilier le monde de l’industrie et la jeunesse européenne

    [callout]Comment inciter les jeunes à s’orienter vers les métiers du secteur manufacturier et de l’ingénierie qui peinent à recruter ? C’est tout l’objet du projet Manuskills qui a été déployé pendant 2 ans et demi en Europe auprès de 1.137 élèves, au travers de la proposition de jeux ludiques et pratiques. Les résultats, plus qu’encourageants, feront partie d’un rapport envoyé aux différents gouvernements européens, offrant ainsi des alternatives concrètes et faciles à mettre en place pour réconcilier le monde manufacturier et la jeunesse européenne.[/callout]

    Aujourd’hui, l’Europe souffre toujours d’une inadéquation entre l’offre et la demande dans les secteurs de l’ingénierie et de la fabrication. Une étude d’IDC[1] confirme en effet la forte pénurie de main-d’œuvre qualifiée sur le Vieux-continent ainsi qu’en Amérique du Nord.

    Alors que ces segments sont censés assurer plus de 200 millions d’emplois dans le monde, ils manquent cruellement de profils adéquats – 13% reste vacant – en raison notamment d’une perte d’intérêt des étudiants âgés de 10 à 18 ans pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.

    Le capital humain disponible pour les usines européennes du futur sera pourtant décisif pour assurer la compétitivité dans des secteurs manufacturiers à forte valeur ajoutée, ce qui met l’enseignement et la formation au premier plan pour aider les étudiants à se doter des compétences ad hoc.

    « Il est difficile aujourd’hui de trouver du travail, qui plus est motivant. Ces outils qui éprouvent les connaissances des étudiants apportent un réel vent de nouveauté au système éducatif dans son ensemble », affirme Marco Taisch, Responsable de Manuskills.
    « Les industries de l’ingénierie et de la production manufacturière sont deux piliers de toute économie, si bien qu’il est vraiment réjouissant de pouvoir mettre en œuvre de telles méthodes au pouvoir aussi catalysant. Nous sommes enchantés des premiers résultats que nous avons obtenus ».

    Comment s’y prendre pour faire naître des vocations ?

    L’Union européenne s’est attelée à la tâche, par l’entremise du projet Manuskills qu’elle cofinance sur 30 mois, dans le cadre du septième programme-cadre dédié à la R&D technologique.

    L’idée est de définir l’encadrement pédagogique le plus propice à un apprentissage personnalisé en fonction des besoins individuels, tout en prenant en compte les exigences de l’industrie.
    Pour ce faire, des jeux de rôle à visée professionnelle ont été proposés dans plusieurs écoles européennes, plus ou moins intensifs selon la classe d’âge, afin de les sensibiliser et de susciter leur intérêt. Les premiers résultats de ce projet Manuskills, très prometteurs, sont dévoilés aujourd’hui. Revue de détail.

    Groupes cibles :
    Pour chaque groupe d’âge, une approche différente a été adoptée en fonction des objectifs d’apprentissage recherchés à leur niveau (sensibilisation, connaissances et capacités de mise en application). Les contenus et la méthode employés furent les mêmes pour l’ensemble des groupes, mais avec des attentes différentes en termes de résultats d’apprentissage :

    –          Pré-adolescents (10-12 ans) : sensibilisation aux problématiques liées à la fabrication ;
    –          Adolescents (13-18 ans) : l’objectif avec ce groupe d’âge, cible prioritaire, était d’aller plus loin en termes de sensibilisation en leur apportant des informations approfondies et pratiques sur le secteur ;
    –          Jeunes adultes (étudiants âgés de plus de 18 ans) : travail sur des cas concrets en relation avec l’ingénierie et la production.

    Méthodologie et échantillonnage :
    1.137 élèves et étudiants de France, Danemark, Suisse, Italie et Grèce inscrits dans 21 établissements, dont 12 du secondaire.

    Jeux

    Au total, 6 jeux ont été développés pour le projet, comportant chacun des prérequis et des objectifs spécifiques en fonction du groupe ciblé :

    Manuskills1_240216Ecofactory – l’élève est le directeur d’une usine. Il doit prendre trois décisions pour assurer sa viabilité économique et sa pérennité : conception d’un produit, achat des machines de production et embauche de la main-d’œuvre qualifiée nécessaire. Une fois ces choix effectués, la simulation fait un bond de 5 ans dans le futur, et l’application livre un rapport détaillé sur le degré de viabilité de l’activité. Le jeu a été conçu pour des pré-adolescents et des adolescents.

    Comment fabriquer un skate-board ? – l’élève est chargé de concevoir un skate-board à l’aide de logiciels professionnels tels que ceux de Dassault Systèmes. Le jeu a été conçu pour des adolescents.

    BrickPlanner – l’étudiant dispose d’un budget d’1 million d’euros pour bâtir une usine en assurant sa prospérité. Il doit surmonter dix défis, comme par exemple démarrer l’activité avec une seule machine de formage et un premier ordre de fabrication. Il bâtit progressivement un site de production et gère les questions complexes inhérentes notamment au traitement de plusieurs commandes urgentes. Le jeu a été conçu pour des adolescents et des jeunes adultes.

    Manuskills2_240216Assemblage de produits interactif – ici, l’objectif est d’assembler, en suivant des étapes prédéfinies, une voiture télécommandée au sein d’un environnement virtuel. Le jeu a été conçu pour des adolescents et des jeunes adultes.

    Analyse du cycle de vie d’un produit – l’étudiant coiffe la casquette de Responsable du développement durable de son entreprise, chargé par le Directeur général de réaliser une évaluation du cycle de vie de la machine à café. Il s’agit pour ce faire de collecter des données émanant de sources multiples, en faisant bien la part des choses entre les données objectives et les données partiales. Le jeu a été conçu pour des jeunes adultes.

    L’usine Ecole – ce jeu apprend à un groupe d’étudiants à communiquer efficacement avec un site de production. Ce dialogue confronte les étudiants aux problématiques réelles d’une usine. Pour venir à bout des défis de façon pragmatique, ils disposent de moyens et peuvent notamment s’appuyer sur des études. Dans le cadre de leur projet, les étudiants travaillent sur un problème spécifique. Le jeu a été conçu pour des jeunes adultes.

    Résultats

    L’initiative a rencontré un certain succès et permis d’atteindre les principaux objectifs fixés : forte hausse de l’intérêt manifesté pour les activités d’ingénierie et de fabrication (+22%), et réel enthousiasme concernant un plan de carrière dans le secteur manufacturier (+12%).

    Les graphiques montrent clairement l’impact positif des jeux d’adresse à visée professionnelle sur les jeunes (comparaison de l’intérêt avant le programme de test, et après celui-ci).

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    Tous ces résultats concluants vont figurer dans un livre blanc dédié assorti de préconisations, qui sera envoyé aux gouvernements. La classe politique internationale disposera ainsi de recommandations détaillées et autres exemples d’actions à mener pour former la main-d’œuvre du futur et donner aux jeunes les moyens de se doter des compétences nécessaires pour contribuer à la croissance de l’économie de leur pays.

  • Et si le jeu vidéo était tout simplement bon pour notre santé mentale ?

    Et si le jeu vidéo était tout simplement bon pour notre santé mentale ?

    [callout]Dans ce dernier épisode, elle nous offre son point de vue sur la place du jeu et particulièrement celle du jeu vidéo chez les jeunes et finalement, pas seulement chez ce type de public.[/callout]

    Que ce soit chez les tout-petits ou les moins jeunes, les jeux vidéo offrent de formidables opportunités tout au long de la vie. Vanessa Lalo part de ce postulat et met en lumière les nombreux atouts du jeu et, en particulier du jeu vidéo.

    Concentration, attention et mémorisation : des compétences entretenues par la pratique du jeu vidéo.

    « Tout au long de la vie, on va pouvoir s’entraîner aux jeux vidéo pour ne pas perdre d’attention, de concentration, de spatialisation et de mémorisation ».

    Sans s’en rendre compte, le jeu vidéo nous mène sur le chemin de la réflexion : comprendre la consigne, réadapter sa stratégie au fil de la progression du jeu, s’orienter dans l’espace, etc.

    L’enfant se structure à travers le jeu : « c’est grâce au jeu que l’enfant va rêver, penser, se projeter dans le futur(…) et intégrer les contraintes de réalité ».

    Avec le jeu, l’enfant se raconte aussi des histoires et dans le jeu vidéo, « il entre dans cette narration qui va le porter tout en se mettant dans la peau de personnages ».
    Les personnages ou « avatars » vont être à l’image des humeurs, idéaux et des difficultés rencontrées par le joueur dans sa vie quotidienne et « finalement l’aider à se construire et à avancer dans la vie ».

    Dans les situations d’apprentissages et dans l’enseignement, si l’on utilise les codes des jeunes au travers des jeux vidéo, on va pouvoir être dans l’expérimentation pragmatique des connaissances.

    Persévérance et compétences cachées révélées grâce à la pratique du jeu vidéo

    Le jeune va pouvoir être en situation, s’appuyer sur l’essai erreur et ne sera ainsi jamais en échec puisqu’il pourra toujours recommencer ; il va tenter de développer de nouvelles stratégies d’apprentissages pour « pouvoir passer les niveaux et les chapitres ».

    La persévérance est donc une autre capacité qui peut être développée en jouant.

    La posture de l’enseignant est alors d’accompagner cette activité ludique en aidant ses élèves à trouver le meilleur chemin pour réussir, à enrichir leurs méthodes de résolutions, à s’ajuster au contexte, à saisir les chaînons manquants…

    Pour les jeunes en situation d’échec scolaire et qui jouent aux jeux vidéo, Vanessa Lalo y voit une formidable opportunité d’exploiter leurs compétences « cachées » pour « comprendre dans quelle logique d’apprentissages ils se situent, ce qu’ils aiment faire et pourquoi ils arrivent à maîtriser si bien le jeu vidéo alors que dans des situations formelles, ces jeunes-là sont en difficultés ».

    Le jeu vidéo peut aussi être un moyen de socialisation ; ainsi, les jeunes peuvent se retrouver pour échanger sur leurs pratiques d’un même jeu et, pourquoi pas, construire ensemble d’autres supports comme une vidéo, par exemple.

    Vanessa Lalo croit beaucoup aux nouvelles appétences que le jeu vidéo peut développer chez les jeunes ; c’est juste, encore une fois et comme elle l’avait expliqué dans l’épisode 2, la question de l’accompagnement qui est centrale pour permettre de valoriser ces nouvelles valeurs, connaissances et compétences, essentielles pour leurs métiers de demain.

  • Faut-il éloigner les enfants des tablettes ?

    Faut-il éloigner les enfants des tablettes ?

    Par Laure Deschamps, Fondatrice de ScreenKids – La Souris Grise

    La technologie nous entoure, nous rassure, nous met en lien, cristallise nos relations et nos émotions. Les enfants, avant même leurs premiers pas, font usage des écrans avec leur entourage : ils regardent des photos de famille avec leurs parents, ils observent et participent aux jeux numériques de leurs frères et sœurs et ils imitent les pratiques digitales de leurs Papi, Mamie, cousins, oncles et tantes.

    Peut-on interdire les enfants d’écrans et de tablettes ? Si l’on observe la réalité quotidienne de la famille, c’est un souhait farfelu.

    De l’organisation de la vie quotidienne à la gestion des vacances, des devoirs scolaires au suivi des activités culturelles ou sportives, des échanges avec les parents éloignés aux SMS complices de tous les jours, les relations passent par les multiples écrans qui peuplent le foyer. Dont la tablette, reine des écrans des plus jeunes avant l’équipement en premier téléphone portable.

    C’est un fait, une réalité, un constat … et une superbe opportunité culturelle. Car utiliser les écrans en famille avec intelligence et parcimonie est à la portée de tous. Derrière les critiques et inquiétudes exprimées autour des écrans se cache la vraie question, celle des usages et des contenus.

    Et même un très jeune enfant, de moins de 6 ans, peut apprendre et jouer sereinement avec une tablette, de temps à autre, en complément de ses autres activités.

    Il faut simplement qu’il ait accès à des contenus pertinents, réellement adaptés à son âge, doux en rythme, beaux en graphisme.

    Des activités numériques qui respectent le rythme de l’enfance et qui laissent libre cours à l’imagination. Des jeux de société digitaux à partager en famille. Des applications intelligentes pour accompagner la scolarité sans transformer la maison en seconde école.

    Ces contenus, ces pratiques, cette profusion de créativité, restent inconnus des familles. Les parents d’aujourd’hui ont besoin d’aide pour gérer les multiples écrans, pour moduler les usages en fonction des âges et pour choisir des contenus adaptés. Ils sont en quête d’accompagnement, de conseils, d’idées dans un monde que nous avons voulu interconnecté, en mouvement perpétuel et en quête de performance technologique.

    Ne transformons pas la tablette en une télé aplatie et inactive.

    Plutôt que d’éloigner les enfants des tablettes, aidons les parents à les utiliser comme des vecteurs de culture, de voyages imaginaires et d’apprentissages.

    A propos de La Souris Grise :

    La Souris Grise est éditée par ScreenKids, l’expert des contenus numériques pour enfants. Cette jeune société parisienne, bien connue des professionnels culture jeunesse, organise formations et événementiels dans toute la France. Sa fondatrice, Laure Deschamps, l’auteure du livre, se passionne pour l’espace d’invention infini ouvert par le numérique et la diffusion de cette culture créative et innovante.

  • Le Noël de Startups For Kids

    Le Noël de Startups For Kids

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    Il existe de nombreuses startups innovantes en France qui font de magnifiques produits éducatifs pour enfants mais c’est parfois compliqué pour les parents de le savoir !

    Nous nous sommes donc réunis avec plusieurs autres startups françaises spécialisées dans les produits pour enfants pour proposer un jeu concours pour Noël !

    C’est l’occasion pour nous de faire connaître nos produits et pour les parents d’avoir la chance de gagner de nombreux lots.

    L’opération s’appelle le Noël de Startups For Kids et est liée à Startup For Kids, un évènement qui propose de découvrir les meilleures startups éducatives françaises (prochaine édition : 13 Février 2016 !).

    Plus d’infos :
    Le site web : startupforkids.fr/noel/
    Les modalités : Pour participer au concours, il vous suffit juste de s’inscrire sur la page de l’opération. Le tirage au sort aura lieu le 24 décembre à 12h. N’hésitez pas plus longtemps, c’est gratuit !