Étiquette : jeunes

  • Isoloir : Du Serious Game vers un Dispositif participatif

    Isoloir : Du Serious Game vers un Dispositif participatif

    Ludovia_tralalereProblématique pédagogique

    L’Isoloir est un dispositif numérique participatif qui propose aux jeunes de faire l’expérience de l’action citoyenne et de réfléchir et se positionner sur les grands enjeux de société liés au numérique. Ce dispositif a pour objectif  premier d’interroger les idées des jeunes  sur les grands débats autour du numérique en  mettant l’emphase sur l’importance de réfléchir et de se documenter avant de se positionner.

    La problématique qui se présente est la suivante : réussirions-nous à faire parler les jeunes et à collecter la parole des jeunes et leurs opinions sur les grands enjeux de société ? Si oui, Comment se prononcent-ils sur la liberté d’expression sur Internet ?

    Présentation de la techno utilisée

    Un nouveau type de serious game qui ressemble plus à un dispositif participatif avec un mécanisme d’usage adapté aux jeunes. Le dispositif est  basé sur un mécanisme de vote évolutif permettant au « joueur-citoyen » de revoir ses positions au fil d’un parcours réflexif. Le joueur est ainsi invité à émettre, sur des propositions concernant de grands débats de société :

    un vote d’opinion basé sur son vécu, ses convictions mais aussi parfois ses aprioris. Un vote informé, qui repose sur la consultation de documents proposés au sein du jeu. Un vote motivé, qui prend en compte les arguments apportés par les autres joueurs qui s’intéressent à cette question.
    Et pour finir, débat avec les autres jeunes et proposition de solutions alternatives.

    Relation avec le thème de l’édition : « Numérique et éducation, entre consommation et création ? »

    A travers l’Isoloir, nous avons travaillé sur le fait de donner à penser les usages du numérique, pour mieux les comprendre et ne pas rester un simple consommateur. C’est une invitation à participer, se vivre comme un acteur de la société numérique, un créateur et un décideur.

    Synthèse et apport du retour d’usage

    Des adolescents en faveur d’une liberté régulée
    839  jeunes / groupes de jeunes se prononcés sur la question « Quelle liberté d’expression voulons-nous sur Internet » Doit-on pouvoir tout dire, partout, sans limite ni contrôle ? Faut-il poser des cadres, légiférer, et si oui comment ?

    Aux antipodes de la philosophie du premier amendement de la constitution américaine érigeant en principe premier la liberté totale d’expression des individus – qui pourtant est celle qui régit leurs sites préférés – 78% des joueurs se montrent en faveur d’une régulation d’un type ou d’un autre de la liberté d’expression, avec des positions diverses sur le style de réglementation qu’il conviendrait d’adopter. Nous détaillerons lors de l’atelier le retour des paroles de jeunes et de l’usage de cette ressource.

    Tralalere partage les premiers retours d’expérience avec l’émergence de la parole des jeunes autour des ateliers organisés et mène une réflexion sur les prochaines étapes.

    L’Isoloir Citoyenneté & numérique est une action financée par la région Île-de-France, avec le soutien du ministère de l’éducation nationale. Une coproduction Tralalere, Universcience, Inria, Les Atomes Crochus et Traces.
    Partenaires de diffusion : Internet Sans Crainte, programme soutenu par la commission européenne.

    Voir la bio de Léa Maalouf sur Ludovia#11

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

  • Des eaux et débats : le nouvel épisode de L@-KOLOK.com

    Des eaux et débats : le nouvel épisode de L@-KOLOK.com

    Lakolok_140314Voir l’épisode ici
    L@-KOLOK.com est une web-fiction interactive et pédagogique libre d’accès, destinée principalement aux jeunes de 14 à 20 ans, qui aborde de manière ludique et humoristique des thématiques responsables et citoyennes.

    Mettant en scène le quotidien de quatre jeunes en colocation, cette web-fiction « dont on est le héros » propose des arrêts sur image qui permettent à l’internaute de choisir la suite d’une scène.

    Chaque épisode est construit autour d’un sujet de société particulier ; l’alimentation, l’énergie, la consommation responsable. Le premier épisode « Popote Chef » a été lancé en novembre 2012.
    La mise en ligne du quatrième volet de L@-KOLOK.com, sur le thème de l’EAU, a lieu le 10 mars 2014.

    Le pitch de l’épisode « Des eaux et débats »

    Panique chez les Koloks : le robinet de la cuisine fuit, l’évier est bouché et Sofian est en plein déménagement. Emma, elle, est déjà au Costa Rica. Restent Romain et Marilou pour résoudre le problème… mais l’une passe son temps sur Skype et l’autre n’est pas réputé pour son sens du bricolage !

    Heureusement, comme toujours chez les Koloks, les énergies finissent par se conjuguer : même les bras encombrés de cartons, Sofian déborde de théories, Emma l’écolo propulse ses conseils de l’autre bout de la planète et Romain, assisté de Marilou, improvise une improbable maquette sur le cycle de l’eau. Et c’est ainsi qu’au passage, on en apprend beaucoup sur le cycle de l’eau domestique.

    Sensibiliser sur la gestion et les ressources en EAU

    Ce nouvel épisode permet d’aborder quatre grands thèmes ; la production d’une eau de qualité, le cycle de l’eau domestique, la gestion de l’eau et enfin la consommation d’eau et le gaspillage.

    Comme pour les autres volets de la web-fiction, l’épisode est en lien avec des vidéos « Paroles d’expert » qui viennent approfondir et renforcer la découverte de la thématique.

    Elles ont été réalisées grâce au partenariat technique de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

     

    Episode réalisé avec le soutien de la Région Ile-de-France et Eau de Paris

    LA KOLOK : un dispositif transmédia :

    Concept pédagogique innovant, le « transmédia » est une nouvelle forme de narration permettant de raconter une même histoire sur plusieurs supports (vidéo interactive, réseaux sociaux, jeu de société, jeu en réalité alternée, podcasts, etc.). Grâce au potentiel des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, l’internaute est invité à agir directement sur le déroulement de l’histoire, en naviguant sur les différents supports et en dialoguant avec les personnages sur les réseaux sociaux.

  • Mixtaroute, saison 4 : un virage bien négocié !

    Mixtaroute, saison 4 : un virage bien négocié !

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    En s’adressant directement aux jeunes sur leur écran préféré, Mixtaroute a réussi son pari : faire de la prévention des risques routiers en utilisant les codes et habitudes des 15/24 ans.

    Sur smartphone, Mixtaroute a fait passer le message

    Avec 5 200 téléchargements de l’application, 30 000 battles, les jeunes ont relevé le défi. Du son, du jeu mais aussi de la prévention ! Cette saison, ce sont près de 130 millions d’informations de prévention qui ont été vues par les participants à Mixtaroute et leur réseau.

    Pour Patrick Jacquot, Président de GEMA Prévention,

    « ces chiffres prouvent que quelque soit le support, Mixtaroute a trouvé sa place auprès des jeunes».

    Des jeunes récompensés lors de la traditionnelle soirée de remise des prix de Mixtaroute, le 21 janvier, au Palace Elysée, à Paris. Scooters Yamaha avec casque, blouson et gants GEMA Prévention, formations ECF au permis de conduire, stage UCPA… les gagnants du concours ont reçu leur lot en présence des partenaires de l’opération : l’ECF, l’UCPA, Yamaha et d’Henri Prévost, Directeur Adjoint au Délégué

    Plus d’infos :
    Retrouvez l’intégralité du classement sur : www.mixtaroute.com et www.facebook.com/mixtaroute
    GEMA Prévention est une association créée par les assureurs mutualistes du GEMA. Syndicat professionnel, le GEMA représente 45 mutuelles d’assurance. GEMA Prévention a pour objectif de réduire la fréquence et la gravité de la sinistralité sur les routes et à la maison.

  • Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Article rédigé par Anthony Lozac’h, Stéphanie de Vanssay dans L’école de demain

    Le permis, un “programme pédagogique”…

    Voici la présentation faite par le dossier de presse :

    ecolededemain_permisinternet_191213Le Permis Internet pour les enfants est un programme pédagogique de responsabilisation des enfants et des parents pour un usage d’Internet plus vigilant, sûr et responsable. Son principe : faire passer aux élèves de CM2 leur Permis Internet. En CM2, les enfants s’apprêtent à entrer au collège, les usages et les risques augmentent, c’est le bon moment pour les préparer.

    La Gendarmerie nationale et l’association AXA Prévention unissent leurs forces et leurs expertises en matière de protection et de prévention contre les risques sur Internet en initiant, ensemble, ce programme pédagogique à destination des 9 – 11 ans. Le Permis Internet pour les enfants est mis en place dans les classes par les enseignants pendant le temps scolaire. Déployé dans le cadre des actions de prévention conduites par la Gendarmerie nationale, ce programme clé en main, dont la mise en oeuvre fédère enseignants, familles et maires, est intégralement financé par AXA Prévention.

    Cette initiative conjointe de la gendarmerie nationale et d’Axa applique le principe de la prévention et de la formation face aux nouveaux dangers de l’Internet. Les parents d’élèves et les professeurs sont en effet souvent démunis et sont demandeurs de réponses et d’outils appropriés. L’idée d’un permis est sécurisante puisqu’elle vérifie la connaissance de règles de conduite pour autoriser la pratique, comme le permis de conduire.

    Le projet développe l’analogie avec la rue : “Il n’y a aucune raison de faire sur Internet, ce que l’on ne ferait pas dans la rue.”

    “Si avant de laisser circuler un enfant seul dans la rue, on lui apprend les règles de prudence indispensables (circulation routière, mauvaises rencontres, incivilités…), sur Internet, c’est la même chose. Avant de laisser un jeune utiliser Internet seul, il est indispensable de s’assurer qu’il a assimilé les règles élémentaires de vigilance, de civilité, et de responsabilité sur Internet.”

    Difficile de lutter contre cette idée en apparence bienveillante.

    …ou est-ce un programme publicitaire ?

    Pourtant, la fréquentation du site Internet officiel “Axa Prévention” ne laisse que peu de doutes sur l’autre nature de ces intentions bienveillantes. L’objectif n’est pas uniquement de faire de la prévention, mais bien de proposer in fine des produits commerciaux qui dépassent largement le seul cadre de la protection des enfants.

    Comment cela est-il possible dans l’Education nationale ? Le site nous fournit des explications sur le déploiement de cette opération :

    A partir de décembre 2013, les gendarmes des 38 Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) se déplacent dans les écoles pour lancer l’opération. Ces gendarmes, experts de la prévention en milieu scolaire, dispensent une sensibilisation en préambule de la formation. Ils remettent ensuite aux enseignants le kit pédagogique complet pour qu’ils prennent le relais de la formation.”

    – Primo : les BPDJ sont partenaires de l’éducation nationale dans le cadre d’un accord entre les ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale
    – Deuxio : Axa possède une association loi 1901, “Axa Prévention”, depuis 1984, qui lui permet de développer un partenariat avec la gendarmerie nationale.
    – Tertio : Axa propose à la gendarmerie une action qu’elle financera entièrement, mais déployée par la gendarmerie. Cependant, un représentant d’Axa sera systématiquement présent à la remise du permis, en présence des parents.

    Au final, une entreprise privée intervient indirectement dans les écoles, “sur des heures de cours” (payées par l’Etat), en profitant d’un partenariat liant deux ministères… Ministère de l’éducation nationale qui a lui-même sa propre politique, et ses propres outils, pour développer chez les élèves, de la maternelle au lycée, un internet responsable, et lutter contre le cyber-harcèlement.

    Un permis qui n’a rien de pédagogique

    Mais cette action intervient directement sur du contenu “pédagogique”. On dépasse ici largement le simple cadre de la prévention. Jusque là, la gendarmerie et la police intervenaient essentiellement sur des actions de sécurité routière, ou de rappels à la loi. Avec Internet, c’est un nouveau volet de prévention qui s’ouvre actuellement, qu’occupaient par ailleurs des associations jusque là (comme Calysto par exemple).

    Néanmoins, dans le cas présent, cette intervention prend place sur un champ précis du curriculum scolaire, qui est formalisé par le B2i. Celui-ci doit être validé à son palier 2, dans le socle commun, en CM2.

    Face à la nouveauté et parfois à la violence des problèmes liés à Internet s’est développée largement une pédagogie par “la peur” qu’illustre ce permis. S’il est nécessaire d’informer et de former les élèves à ces questions des dangers présents sur internet, il faut également leur montrer les côtés positifs de la mutualisation et du travail par le web. Par exemple via les échanges entre twittclasses, où les élèves ne se connaissent pas, on retrouve l’idée des échanges de lettres avec validation des enseignants. Cela montre la nécessité d’un accompagnement dans les usages.

    Par ailleurs, le site faillit dans la rigueur nécessaire au développement des connaissances et des compétences par les élèves. La définition des “réseaux sociaux” par la vidéo sur le site d’Axa dit que “ce sont des sites qui permettent de rassembler tous ces amis”.

    La nécessité d’un apprentissage par les notions est importante, y compris dans le cadre d’une éducation aux risques. Un réseau social, ce n’est pas un site, c’est un ensemble de relations. Dans la vie quotidienne, les élèves appartiennent à plusieurs réseaux : la classe, le club de foot, la chorale…. Twitter et facebook sont des outils de réseautage social, ce ne sont que des plateformes numériques qui permettent de se créer un réseau numérique. La définition donnée par Axa est donc impropre et sous-entend déjà des usages déterminés.

    Il est nécessaire de travailler sur cette question centrale des usages, des traces et de l’identité numérique qui ne doit pas être seulement une collection de traces subies mais une réelle présence assumée et construite. Ne pas faire ce travail de réflexion autour des notions et des usages “positifs et assumés”, c’est risquer de faire passer nos élèves et l’école à côté du numérique. En bref, éduquer à l’internet et au numérique s’inscrit dans un temps pédagogique long, attaché à une vraie éducation à la culture informationnelle dès le primaire.

    Selon le site de la gendarmerie nationale, “Un permis Internet sera enfin remis à chaque élève afin de marquer son engagement solennel à être un internaute responsable. Le tout devant le Maire, les enseignants, les gendarmes et les parents.” Ce n’est pas éduquer, ni vérifier des compétences c’est “faire promettre”.

    Or, nous sommes là pour éduquer les élèves, les accompagner et soutenir leurs parents par pour leur apprendre des réponses attendues non-intégrées. On peut parfaitement connaître les consignes de sécurité sans avoir du tout compris l’importance qu’elles ont et donc sans avoir aucune intention de les respecter.

    C’est cela qui rend nécessaire cet “engagement” inapproprié qui rassurera parents et enseignants et en cas de problème, renverra l’enfant à sa propre responsabilité alors qu’il n’aura pas été efficacement accompagné par les adultes qui doivent le faire. Un moyen de dédouanement général à peu de frais sur le dos de nos élèves ?

    Ici le rôle des enseignants se limite à passer des dvd, tout est “clé en main”… Le dossier de presse présente ainsi le rôle de simple exécutant joué par le professeur :

    L’apprentissage avec l’enseignant : L’enseignant dispense la formation en 3 à 4 séances de 45 minutes environ chacune grâce au DVD fourni dans le kit et au code remis à chaque élève.”

    Enfin, ce permis n’est est pas un, sauf à considérer que les termes ou les certifications n’ont  pas de sens :

    . l’analogie avec l’apprentissage de la route ou de la rue n’est pas viable. Le permis autorise là où il sera en permanence nécessaire d’accompagner tout en apprenant à faire confiance.
    . Le permis ne certifie rien, contrairement à l’ASSR ou au vrai permis de conduire. c’est une sensibilisation aux risques d’Internet dans lesquels les parents sont associés.
    . Si on pousse l’analogie avec le permis de conduire, cela revient juste à apprendre le code (un code biaisé), et certainement pas à conduire. Pourtant, l’opération revendique l’idée de la conduite accompagnée : on ne voit pourtant cet accompagnement nulle part, sauf renvoyé par la charte à la responsabilité des familles.
    . Il s’interfère complètement avec le B2i et avec les actions déjà mises en place par l’Education nationale.
    Internet, ça s’apprend !

    Nous voudrions pour terminer adresser quelques recommandations pour former les élèves à un usage responsable d’Internet, qui répondraient directement d’une part aux objectifs du permis Internet, d’autre part aux dérives de ce type de dispositif :

    . Intégrer dans les projets d’école et projets d’établissements des actions de sensibilisation aux usages du numérique, par des réunions d’échanges et d’information, y compris sur les dangers liés à Internet. Ces actions réuniraient parents et personnels d’éducation, et prendront appui sur des projets pédagogiques.
    . Renouveler le B2i, dans le cadre de la refonte du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ses items déconnectés et son mode de validation négligent les objectifs de formation globale. L’usage du numérique doit être pleinement associé aux séquences pédagogiques dès le primaire. Il s’agira de développer des réelles compétences info-documentaires chez les élèves.
    . Dans le cadre de la liaison école-collège, qui a été renforcée par la loi d’orientation (cycle commun, conseil école-collège), développer une validation progressive des compétences des élèves, via notamment l’action de formation des professeurs documentalistes des collèges. Les conseils école-collège peuvent prioriser les actions de formation sur ces questions, qui concernent également compétences civiques et sociales, de même que l’autonomie (compétences 6 et 7 du socle commun).

    Sur “école de demain”, nous avons depuis longtemps plaidé pour un développement responsable et déterminé des usages d’Internet. Notre dossier éduquer au web 2.0. illustre les nombreuses actions et initiatives des professeurs, de l’école aux lycées.

    Pour conclure, ce permis est à notre sens en parfaite contradiction avec la volonté de faire entrer l’école dans l’ère du numérique.

    Les écoles vont-elles se contenter de ce permis pour éduquer au numérique ? C’est une mauvaise solution de facilité, qui aura des effets pervers. Les élèves n’y développent pas de compétences car l’action de formation se focalise sur la prévention des dangers. Ce genre de dispositif prend place sur les failles même de l’éducation nationale, dont une partie des missions est prise en charge par des prestataires extérieurs dont certains ont des intérêts privés.
    C’est un “programme pédagogique” qui a pour objectif d’être dispensé à tous les élèves de CM2, décidé en dehors de l’éducation nationale : le partenariat lie uniquement Axa et le ministère de l’Intérieur. C’est une atteinte sérieuse à l’autonomie et aux compétences de l’éducation nationale.

    Pour en savoir plus :
    http://pear.ly/cANMb
    Le site internet officiel : http://www.permisinternet.fr/

  • Mixtaroute défie les jeunes avec une application mobile inédite !

    Mixtaroute défie les jeunes avec une application mobile inédite !

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    Mixtaroute continue de bousculer les codes des opérations traditionnelles de prévention. Pour toucher les 15/24 ans, les plus réfractaires aux messages « classiques », GEMA (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance) Prévention a décidé de s’adresser à eux directement sur leur « écran » préféré : le smartphone (2 ados sur 3 en possèdent).

    Cette quatrième édition propose un jeu original sous forme d’application pour les sensibiliser aux risques routiers.

    Un thème qui les concerne particulièrement puisqu’ils sont les principales victimes des accidents de la circulation (cf ci-dessous l’infographie « Les jeunes et la sécurité routière »).

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    Pour relever le défi de la prévention, Mixtaroute -saison 4- redistribue les cartes et joue…

    La carte du son

    Le principe est simple : le joueur choisit trois sons parmi une bibliothèque sonore évoquant la route et ses dangers. Au joueur ensuite de reproduire le son, avec le bon tempo, à l’aide d’un mouvement tactile sur son écran.

    La carte du smartphone, avec Mixtaroute, GEMA Prévention fait passer le message

    À chaque son choisi, un message de prévention est associé, il est visible par le joueur et diffusé sous la forme d’un « le sais-tu ? » sur son profil Twitter et / ou Facebook. Il est alors visible par tous ses contacts. Mixtaroute propose ainsi aux jeunes, conseils et chiffres chocs sur la sécurité routière.

    La carte cadeaux

    Chaque joueur peut défier ses amis ou d’autres participants pour tenter de remporter un maximum de victoires. Les plus habiles pourront gagner l’un des nombreux lots de ce concours : scooters Yamaha avec leurs équipements de sécurité, formations ECF au permis de conduire, stage UCPA,… Ce concours se clôturera le 14 janvier 2014.

    La carte réseaux

    Pour mobiliser son public, Mixtaroute joue la carte des réseaux sociaux et s’entoure une nouvelle fois de jeunes talents.

    Ainsi, l’humoriste imitateur Willaxxx, les champions du monde 2013 de danse Electro Alliance Crew, le roi de la danse des doigts Taylor Castle et le beatboxer Paulo Goude ont participé à une série de trois vidéos virales pour relayer l’opération.

    Retrouvez le premier épisode, le chifumi, sur http://bit.ly/1b7mEdV

    Plus d’infos : 
    Retrouvez Mixtaroute : https://www.facebook.com/mixtaroute et
    https://twitter.com/mixtaroute
    Sur votre smartphone, tapez « Mixtaroute » sur l’App Store ou Android Market

     

     

     

  • Un jeu sérieux pour découvrir et mieux comprendre les ITSS, tout en s’amusant!

    Un jeu sérieux pour découvrir et mieux comprendre les ITSS, tout en s’amusant!

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    ‘’Piste et dépiste les ITSS’’ : s’informer en étant proactif.

    Nous sommes dans SCIENCE EN JEU, un portail de contenus scientifiques gratuit prenant la forme d’un monde virtuel.

    La clinique ITSS de l’île Vitalis est pleine : 10 patients attendent leur tour pour avoir des réponses sur le dépistage et les ITSS. Dans la peau du Docteur Jean Guéri, les élèves du 1er cycle du secondaire doivent gagner la confiance de leurs patients. Ils ont pour mission de mener à terme la consultation en posant les bonnes questions afin d’obtenir des récompenses virtuelles et avancer dans le jeu. Mais attention, si leur intervention n’est pas adaptée, ils risquent de se faire claquer la porte au nez!

    Une nouvelle façon de parler d’ITSS avec les jeunes.

    “ Au Québec, on observe depuis plus de 15 ans une augmentation constante des Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) chez les 15 à 24 ans. Il est donc essentiel de faire un travail de prévention dès le début de l’adolescence ”, explique Valérie Marchand, sexologue au MSSS.

    De plus, on remarque que chez Tel-jeunes, 14% des appels, 22% des courriels et 23% des conversations par Ch@t, portent sur des questions relatives à la sexualité. Les jeunes cherchent une information fiable, une réponse rapide à leurs questionnements.

    En plus d’être un outil d’éducation et de prévention, ce jeu stimule les compétences des jeunes en résolution de problèmes, les sensibilise aux conséquences des ITSS et les encourage à adopter des comportements sexuels responsables afin de se protéger contre les ITSS. Il met également l’accent sur les bienfaits de la consultation d’un médecin et sur l’importance de la communication avec son partenaire.

    Un outil fiable, adapté aux réelles attentes des jeunes.

    Le jeu est le fruit d’une approche innovante chez CREO : une co-création avec la classe d’élèves de secondaire 2 de l’école Dalbé Viau. En devenant de véritables recherchistes d’une équipe de production de jeux sérieux, ces élèves ont participé activement à la création des personnages et du décor de la clinique, nourrissant ainsi la scénarisation et la conception graphique. Les dialogues sont également inspirés d’une mini-pièce de théâtre réalisée en classe.

    Afin de créer un jeu le plus proche possible des véritables questionnements des jeunes, CREO s’est entouré de partenaires actifs dans les diverses étapes de la conception.

    Mélissa Marcotte, sexologue et intervenante professionnelle chez Tel-jeunes, et Valérie Marchand, sexologue au Ministère de la Santé et Services sociaux ont accompagné le processus de consultation et ont pu transmettre leur expérience afin de produire un contenu de qualité, conforme aux réalités des jeunes.

    Des guides pédagogiques pour soutenir l’utilisation en classe

    Piste et dépiste les ITSS est un véritable outil pour les enseignants du secondaire de 1er cycle 1 et 2 en Science et technologie. Afin de les accompagner dans leur démarche, un guide pédagogique gratuit est mis à leur disposition sur le site de SCIENCE EN JEU.

    Il guide l’enseignant pour animer le jeu en classe et contient des conseils utiles pour aborder ce sujet délicat. Sur le portail du jeu, les parents trouveront aussi des conseils et des liens utiles pour aborder le sujet avec leurs jeunes.

    Voilà un outil qui permettra de faciliter les discussions entre les parents, les enseignants, et les jeunes, afin que les ITSS ne soient plus un tabou!

    Plus d’infos :
    Clinique ITSS : www.scienceenjeu.com/vitalis/itss
    SCIENCE EN JEU : www.scienceenjeu.com

  • 4 compétences majeures en éducation aux médias et au numérique

    4 compétences majeures en éducation aux médias et au numérique

     

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    4 compétences majeures explicitées

    Etabli avec un groupe de travail qualifié (enseignants, universitaires, cadres d’associations éducatives, inspecteurs pédagogiques et experts de la formation), ce cadre de référence est présenté sous la forme d’un référentiel de base visant « à embrasser toute l’étendue de l’éducation aux médias de manière à en dégager la spécificité et à prévenir les malentendus encore courants qui ramènent cette éducation à l’usage des médias comme outils de formation, à l’apprentissage de l’utilisation des TIC, à la critique de type historique…) ».

    L’objectif de ce document est donc de proposer un modèle qui clarifie la notion d’éducation aux médias avec l’approche « que le foyer thématique de cette éducation se situe dans l’usage que tout un chacun fait des médias dans la vie courante, des bénéfices qu’il en tire, des contraintes qu’il en subit, des risques qu’ils peuvent lui faire courir. »

    Cadre théorique utile

    Ce travail dresse donc un cadre théorique utile pour les professionnels qui souhaitent le décliner « en pratiques pédagogiques concrètes en fonction de la variété des publics de l’éducation aux médias. »

    Le résultat en est donc un dossier exhaustif qui couvre les compétences de façon formelle : celles qui fondent une lecture critique et réfléchie des médias ; une vision qui comprend et intègre le numérique sans oublier les médias classiques (radios, TV, Presse écrite…).

    Sommaire du dossier : les compétences en éducation aux médias : un enjeu éducatif majeur

    Partie 1 : Introduction au cadre général de compétences
    Dont…
    Qu’est-ce que la littératie médiatique ?
    Qu’est-ce qu’un média ?
    Quelles sont les dimensions des objets médiatiques ?
    4 catégories d’activités médiatiques

    Partie 2 : Panorama des compétences en éducation aux médias
    – Les compétences en lecture médiatique
    – Les compétences en écriture médiatique
    – Les compétences en navigation médiatique
    – Les compétences en organisation médiatique

    Plus d’infos : article original ici

    Le Conseil Supérieur de l’éducation aux medias

    Accéder au document de référence ici

  • Libérons l’instinct «techno» de nos enfants dans les écoles

    Libérons l’instinct «techno» de nos enfants dans les écoles

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    Au-delà des programmes divers d’équipement dans les classes, pour lui, l’école n’adopte pas la bonne stratégie face à l’arrivée des nouvelles technologies. « Dans leur quête pour savoir comment les élèves doivent utiliser au mieux ces nouvelles technologies, ils en oublient un aspect fondamental qui est amené par la technologie elle-même : la responsabilisation de l’élève », souligne Robert Schwartz. Pour lui, il faut donner la technologie aux enfants et les laisser faire. « En fait,  tout le monde a peur car ils se rendent bien compte qu’en donnant une technologie aux enfants, ils en savent déjà plus que tout ce que peut leur apprendre l’enseignant », ajoute-t-il.

    Il croit aux « digital natives » et donne l’exemple de sa fille de six ans et de ce qu’elle est capable de faire avec une tablette, ou encore l’histoire de ces enfants en Ethiopie à qui on a fourni des tablettes et qui, sans aucune connaissance informatique, ont appris l’anglais seuls en même pas 5 mois !

    Il prône le changement : changer la manière dont les enseignants font leur cours. Et ce changement doit se faire dès le départ. Il rappelle que nous parlons ici de modifier 200 ans d’institution et d’habitudes, ce n’est donc pas si simple !
    La plupart des décideurs du monde éducatif se focalisent sur « comment les élèves vont utiliser les technologies en classe ». D’après Robert Schwartz, moins les adultes bloqueront avec ça et plus les élèves réussiront à apprendre au moyen des TIC.

    Plus d’infos :
    Retrouvez l’article en intégralité et en version originale ici

  • DigiSchool, portail d’applications éducatives Smartphone, Tablette, Facebook

    DigiSchool, portail d’applications éducatives Smartphone, Tablette, Facebook

    Inventer les nouveaux usages éducatifs sur mobile, tablette et Facebook

    Fort de 8 ans d’expériences dans le développement d’applications et de 7 ans dans la mise à disposition de contenus éducatifs, Kreactive et Media Etudiant mettent en commun leur savoir pour créer des applications éducatives à destination des jeunes sur Google Play, App Store et Facebook.

    8 nouvelles applications pour le bac 2012
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    DigiSchool lance ses premières applications pour les bacheliers 2012 avec deux types d’applications :

    1. Révisions du bac
    Pour le Bac ES, le Bac S et le Bac L, les terminales peuvent consulter sur leur iPhone ou leur smartphone Android + de 100 fiches leçons, s’entraîner avec + de 1 000 quiz, passer un bac blanc, consulter les annales, pronostiquer leur note au bac et suivre leur progression de révision avec des stats et des trophées.

    2. Résultats du bac
    Au moment des résultats du bac, les lycéens pourront consulter leurs résultats en temps réel sur leur mobile.

    1 nouvelle application par mois & 1 million de téléchargement visés dans 1 an

    2 nouvelles applications sont en cours de développement, l’une à destination des primaires, l’autre des étudiants. L’objectif de DigiSchool est de lancer 1 application par mois et d’atteindre à 1 an 1 million de téléchargements.