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  • BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

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    Le collège Bonhoeffer a lancé son initiative mobile en 2011 et a depuis étoffé sa flotte mobile avec plus de 200 iPads appartenant à l’école et utilisés par les enseignants, et 900 iPads appartenant aux élèves. Les élèves apportent leur propre terminal (BYOD) dès la première année du cursus.

    Selon Femke Gerritsen, enseignante et coordinatrice TIC au collège Bonhoeffer :

    « les iPads nous permettent d’introduire la technologie du 21e siècle dans notre programme scolaire. Nous pouvons créer un environnement d’apprentissage interactif et intéressant dans lequel les étudiants apprennent, créent et présentent leur travail grâce au multimédia. »

    L’école possède 98 Apple TV inscrits avec AirWatch et utilisés aussi bien par les enseignants pour présenter le cours que par les élèves pour présenter un exposé à la classe.

    Avec l’Ipad, les élèves et les professeurs peuvent consulter leurs emails, télécharger des applications et des e-books éducatifs dans l’App Store et accéder au système d’apprentissage électronique ‘It’s Learning’.

    Les enseignants utilisent cet environnement collaboratif (ENT) pour rendre disponible des ressources et corriger les devoirs. Les élèves l’utilisent pour partager de l’information et faire leurs devoirs. Les professeurs encouragent l’apprentissage participatif en confiant des tâches exigeantes réalisables avec l’iPad.

    Ce qui n’est pour déplaire aux élèves, comme le confirme un des élèves du collège interrogés :

    « Pour moi, le meilleur projet collaboratif a été la construction de châteaux dans Minecraft sur un mode multi-joueurs ».

    Le jeu est utilisé dans le but de développer chez l’élève des compétences en science et en technologie, tout en explorant des intérêts dans le domaine de l’ingénierie.

    Ian Evans, Directeur Général d’AirWatch pour la région EMEA, a commenté : «  AirWatch porte un grand intérêt au domaine éducatif, et possède une équipe de commerciaux dédiés qui comprennent le marché, ainsi qu’une équipe de recherche et développement dédiée à l’éducation. »

    L’équipe de direction de collège Bonhoeffer a cherché une solution d’EMM personnalisable pour limiter l’accès des élèves à certaines applications  et fonctionnalités au sein de l’école comme l’appareil photo ou FaceTime.

    AirWatch utilise le Wi-Fi pour activer les géo-barrières qui autorisent ou restreignent des fonctionnalités uniquement au sein du périmètre de l’école, ce qui est indispensable avec un programme BYOD.

    Femke Gerritsen poursuit :

    « AirWatch nous aide à utiliser du contenu et des applications éducatives et à délimiter l’environnement d’apprentissage des élèves pour qu’ils restent concentrés ».

    Louis Trousset, manager IT du collège Bonhoeffer, ajoute : « nous avons choisi AirWatch en nous basant sur la recommandation de notre revendeur Network2Day, et parce que les solutions, la fonctionnalité de géo-barrières et les prix sont développés sur-mesure pour le secteur éducatif » Les administrateurs IT du collège sont actuellement en train de définir les besoins des différentes parties prenantes des six sites qui composent le collège, pour un déploiement de la solution prévu début 2014.

    Pour la rentrée scolaire 2014, l’équipe IT prévoit d’inscrire environ 1 800 nouveaux iPads avec AirWatch. L’école souhaite utiliser le programme d’achats en volume d’Apple pour acheter un grand nombre d’applications. Le collège souhaite ensuite rendre disponible aux élèves ces applications et d’autres applications recommandées dans une boutique d’applications personnalisée aux couleurs de l’école.

    L’établissement étudie l’idée d’enrichir sa flotte mobile avec des terminaux Android et Windows 8, pour offrir aux élèves plus d’options quant au choix du terminal.

     Plus d’infos :www.air-watch.com/fr

  • L’iPad à l’école : usages, avantages et défis

    L’iPad à l’école : usages, avantages et défis

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    Que font ces quelque 15 000 élèves du Québec qui utilisent de façon quotidienne l’iPad en salle de classe? Quels sont les avantages de cet outil technologique à l’école? Quels sont les défis rencontrés, tant par les élèves que par les enseignants?

    C’est à la fois pour répondre à ces questions, mais aussi dans le but d’apporter un éclairage scientifique à cette nouvelle tendance en éducation que l’équipe de la Chaire de recherche a mis en place une des plus importantes recherches jamais réalisées sur l’usage des tablettes tactiles en éducation, avec la participation de plus de 6000 élèves et 300 enseignants.

    L’équipe de la Chaire, composée notamment du Pr Thierry Karsenti (titulaire de la Chaire) et d’Aurélien Fiévez, coordonnateur de recherche, tous deux à l’Université de Montréal, voulait aussi, du même coup, aider tous les acteurs scolaires à faire un usage à la fois plus réfléchi et éducatif du iPad en contexte scolaire.

    Les résultats de cette vaste étude montrent que les avantages dépassent les défis rencontrés : ce sont en tout 15 avantages qui sont soulignés dans le rapport, pour 9 défis à relever.

    Le rapport de recherche montre que l’implantation de l’iPad à l’école constitue possiblement une prise de risque nécessaire pour les écoles puisqu’il s’agit d’un outil technologique doté d’un potentiel cognitif étonnant, mais aussi que son arrivée en classe ne se fait pas sans heurts. L

    es résultats montrent notamment que la clé du succès d’une intégration réussie de l’iPad en contexte scolaire serait avant tout lié à la fois à la formation adéquate des enseignants et à la responsabilisation des élèves aux usages éducatifs et scolaires réfléchis de l’iPad à l’école.

    Plus d’infos :
    Le rapport – publié à la fois en français et en anglais – est disponible en format PDF sur karsenti.ca/ipad/

    A voir aussi reportage au Canada sur l’usage quotidien de l’iPad en classe et interview de Thierry Karsenti : tvanouvelles.ca

  • To BYOD or not to BYOD

    To BYOD or not to BYOD

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    Noelen Callaghan, enseignante australienne et formatrice au numérique, at Rooty Hill High School, détaille dans The Australian Teacher Magazine l’arrivée progressive du BYOD en classe.

    Comment utiliser au mieux ses budgets éducation ? Ne plus acheter aux élèves les matériels type ordinateurs portables, tablettes etc, ne permettrait-il pas d’investir cet argent autrement ?

    Nil Sanyas, journaliste, a récemment évoqué le sujet de l’Australie dans son blog et il décrit particulièrement bien la situation.

    L’Australie est un pays développé avec des citoyens multi-équipés. Un programme de 2007 a été mis en place afin d’équiper tous les écoliers âgés entre 9 et 12 ans d’un ordinateur portable, habituant ces derniers mais aussi les écoles à leur utilisation. Ce sont près d’un million de PC portables qui ont été offerts à travers le pays pour un coût total de 2,1 milliars de dollars australiens. Avec les changements politiques récents, l’actuel gouvernement a décidé de stopper le programme et il n’y aura donc pas non plus de renouvellement des machines.

    Un constat qui pourrait être fait en France devant des opérations d’envergure telles que celles menées dans les Landes, les Bouches-du-Rhône, la Corrèze etc. Jusqu’à quand ces collectivités vont-elles pouvoir continuer d’équiper, de renouveler et de maintenir en état les parcs ?

    Ne faut-il pas comme l’Australie, prendre la vague du BYOD ?

    Certes, de nombreux éléments doivent être pris en compte car amener son ordinateur portable, sa tablette ou son smartphone pour l’utiliser à l’école, ce n’est pas si simple.

    Il y a les contraintes du réseau de l’école ou de l’établissement ; il y a les écarts de capacité et de qualité entre les matériels ; et enfin, il y a l’enseignant qui doit s’y retrouver et composer dans ce paysage techniquement nouveau et… peut-être un peu compliqué, il faut l’avouer !

    C’est une réelle nouvelle manière de penser l’éducation. Sommes-nous prêts ?

    Le monde moderne, lui, ne nous attendra pas et nos petits citoyens français auront du mal à se frayer un chemin sans être imprégnés dès le plus jeune âge de cette culture, avec la crainte de faire un peu « tâche » aux côtés d’interlocuteurs internationaux…

    Noelene Callaghan va même encore plus loin : pour elle, le monde dans lequel évoluent nos enfants doit déterminer les compétences qu’ils doivent acquérir à l’école et elle se demande même si toutes ces technologies mobiles qui représentent aujourd’hui leur univers ne vont-elles pas, à l’avenir, être remplacées par une autre « device » qui reste à inventer.

     A lire aussi à ce sujet, « le futur de l’éducation : BYOD en classe ? »

     

  • La solution Netmaths maintenant sur iPad

    La solution Netmaths maintenant sur iPad

    Netmaths_240913« Faire des exercices de mathématiques n’aura jamais été aussi apprécié des élèves! Netmaths présente une version Web actualisée, avec une centaine de nouveaux défis, activités et missions, et une application complètement adaptée disponible sur l’App Store », annonce Carl Malartre, président de Scolab, l’entreprise québécoise qui a développé Netmaths.

    L’apprentissage des mathématiques peut devenir un casse-tête pour les élèves, comme pour les parents. À preuve, Allô prof, dont la mission est de fournir gratuitement de l’aide aux devoirs, reçoit un nombre important d’appels chaque année, spécifiquement pour les mathématiques.

    « Plus de 65 % de nos demandes dans les services en ligne ou au téléphone concernent directement des problématiques rencontrées lors des devoirs en mathématiques, que ce soit par les parents ou les élèves. Il faut saluer l’apport d’une application ou d’un site Web bénéfique à l’apprentissage de cette matière, donc de la réussite des élèves », indique Mme Sandrine Faust, directrice générale d’Allô prof.

    Primé par le Ministère de l’Education
    Basé sur le programme de mathématiques du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Netmaths propose plus de 10 000 exercices pour les élèves du 3e cycle du primaire au 4e niveau du secondaire, dans toutes les sphères des mathématiques : fractions, opérations arithmétiques et algébriques, fonctions, nombres décimaux, réels et radicaux, statistiques, etc. En 2009, le MELS lui a d’ailleurs attribué la note parfaite de cinq sur cinq*.

    « L’industrie des technologies éducatives est en pleine mutation. Nous ne sommes plus à l’ère des labos informatiques. On voit apparaître des tablettes numériques et des ordinateurs portables dans la plupart des commissions scolaires, sans compter la hausse de l’intérêt des enfants et des parents pour les nouvelles technologies. Il est désormais essentiel d’avoir les outils pédagogiques adaptés à cette réalité et en constante évolution, au même rythme que les programmes d’études », souligne M. Malartre.

    Un outil moderne et efficace
    Plus près de la réalité de la nouvelle génération, Netmaths sur iPad ou sur le Web permet à l’élève de consulter ses résultats en direct. S’il rencontre des difficultés, il peut voir la démarche de solution en un seul clic, comprendre ses erreurs et recommencer un nouvel exercice avec de nouvelles données.

    « L’élève qui voudrait pousser plus loin sa réflexion y trouvera aussi son compte avec des exemples, des solutions détaillées et plus d’activités, précise M. Malartre. Netmaths permet de faire de la récupération ou de l’enrichissement à la maison avec un contenu basé sur les notions enseignées à l’école ».

    Un suivi personnalisé
    La nouvelle version de Netmaths permet aux enseignants et aux parents de suivre de plus près la progression des jeunes utilisateurs. Des statistiques sur la précision des réponses, sur la durée du travail dans chaque section et sur les difficultés particulières rencontrées pendant un exercice : rien n’a été laissé au hasard pour assurer la réussite de l’élève. Par ailleurs, parents et enseignants peuvent exporter un rapport complet afin de suivre l’évolution de l’étudiant et lui apporter le meilleur soutien pédagogique qui soit.

    « Netmaths offre aussi la possibilité d’illustrer en classe les habiletés et concepts par des démonstrations, à l’aide d’un tableau numérique interactif, ce qui rend la matière plus intéressante et améliore la collaboration en classe », ajoute M. Luc Goudreault, responsable du développement des affaires.

    Pour M. Claude Laverdure, enseignant à la retraite et cofondateur de Netmaths, le logiciel permet à l’élève de s’impliquer dans sa démarche d’apprentissage.

    « On s’est aperçu dès le départ que cette forme d’apprentissage amenait les élèves à comprendre le raisonnement mathématique. Et pour les garçons, travailler sur l’ordinateur plutôt que dans le traditionnel cahier d’exercices, c’est un plus inestimable pour leur réussite scolaire », témoigne M. Laverdure.

    Plus d’infos :
    Disponible gratuitement
    Netmaths est disponible dès maintenant sur l’App Store via l’adresse ici dans une version d’essai gratuite pour les élèves. L’inscription, simple et rapide, permet ensuite d’utiliser autant la version iPad que Web.

    A propos de Scolab
    Fondée en 2004, Scolab est constituée d’une équipe de programmeurs, de designers et d’éducateurs, des gens d’ici qui travaillent en collaboration pour offrir aux enseignants et aux élèves d’ici des activités d’apprentissage des mathématiques riches, dynamiques et amusantes.

  • L’application HistoQuizz pour iPad fait son entrée dans les salles de classe

    L’application HistoQuizz pour iPad fait son entrée dans les salles de classe

    Histoquizzenclasse_110913 Au collège Bourget de Rigaud (Montérégie), l’application HistoQuizz pour ipad a été choisie dans le cadre des cours d’histoire. Une application qui marie jeu et apprentissage et permet aux élèves de tout niveau de découvrir l’histoire dans sa diversité et sa complexité.

    « Nous voulons utiliser l’application au début de l’étude de chaque période pour éveiller la curiosité des élèves et avoir un aperçu de leurs connaissances.  Nous la réutiliserons après l’étude d’une période« , précise Audrey Tardif, enseignante en histoire-géographie.

    Concrètement, HistoQuizz se présente comme un grand questionnaire thématique et animé sur les dates clés, les inventions qui ont fait avancer l’humanité, les grandes batailles qui ont secoué le monde, les artistes dont les œuvres ont traversé les siècles, les héros qui ont marqué leur époque, et bien d’autres choses encore…

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    Le jeu est décliné en quatre périodes : antiquité, Moyen Age, époque moderne et époque contemporaine. « Les questions ne sont pas toutes reliées au programme.  Elles incitent toutefois les élèves qui le désirent à enrichir leurs connaissances« , note Audrey Tardif.

    Si la rigueur du contenu reste un point fort d’HistoQuizz (une explication pédagogique approfondit systématiquement les questions abordées), l’application n’en est pas moins ludique et permet aux élèves de passer un bon moment en relevant des challenges à la difficulté progressive.

    « Le fait que l’application soit ludique intéresse les élèves » conclut  l’enseignante, « plusieurs n’ont pas attendu et ont déjà commencé à jouer avec l’application et à se lancer des défis.

    Plus d’infos :
    HistoQuizz en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=xnwUBPcjIVg
    lien HistoQuizz pour iPad : https://itunes.apple.com/fr/app/HistoQuizz/id573842820
    lien Histoquizz pour iPhone https://itunes.apple.com/fr/app/HistoQuizz/id568544449

     

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  • Boss ‘T’ Maths, les maths sur iPad !

    Boss ‘T’ Maths, les maths sur iPad !

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    Ainsi développer, factoriser, simplifier des racines carrées, reconnaître une fonction linéaire ou encore appliquer le théorème de Pythagore deviennent avec Boss ‘T’ Maths autant d’activités ludiques et captivantes !

    La collection Boss ‘T’ Maths compte à ce jour une dizaine d’applications. Ci-dessous quelques liens vers les dernières sorties.

    Théorème de Pythagore
    https://itunes.apple.com/fr/app/theoreme-de-pythagore/id556317588?mt=8

    Racines Carrées
    https://itunes.apple.com/fr/app/racines-carrees/id566823789?mt=8

    Puissances d’un nombre
    https://itunes.apple.com/fr/app/puissances-dun-nombre/id622339289?mt=8

    Développer/Factoriser
    https://itunes.apple.com/fr/app/developper-et-factoriser/id590385801?mt=8

    Fonctions Linéaires & Affines
    https://itunes.apple.com/fr/app/fonctions-lineaires/id539633234?mt=8
    https://itunes.apple.com/fr/app/fonctions-affines/id546684222?mt=8

  • Une nouvelle Appli pour voir si votre cours d’eau est en bonne santé

    Une nouvelle Appli pour voir si votre cours d’eau est en bonne santé

    coursdeaubranches_260413Utilisant les nouvelles technologies pour sensibiliser les gens, cette application permet d’évaluer, en quelques minutes, son état de santé. La réalisation de cette application a été rendue possible grâce à l’appui financier du Comité d’investissement communautaire de TELUS à Québec, d’Environnement Canada, de la Fondation de la faune du Québec et du Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec.

    Sources d’eau potable, lieux de détente, refuges pour la faune, les cours d’eau sont précieux pour nos collectivités. Cours d’eau branchés vous permet de découvrir les cours d’eau, leur biodiversité ainsi que les menaces qui pèsent sur eux.

    Faire participer la population à la surveillance de nos cours d’eau!

    « Grâce à l’application Cours d’eau branchés, peu importe où vous serez, vous en apprendrez davantage sur les cours d’eau et contribuerez à un vaste réseau d’observateurs. En quelques minutes, le formulaire interactif vous permet d’évaluer rapidement l’état de santé du cours d’eau qui vous intéresse »,

    explique madame Nathalie Piedboeuf, directrice générale du G3E.

    Le mariage des nouvelles technologies et de l’environnement

    « Cette application marie de façon ingénieuse le plein air, l’environnement et les nouvelles technologies vers l’atteinte d’un même objectif : la protection de nos cours d’eau »,

    mentionne Monsieur Jean-François St-Germain, vice-président, Région de Québec et Marchés Publics et Comité d’investissement communautaire de TELUS.

    « La technologie est partie intégrante du quotidien de TELUS. Nous cherchons toujours à mettre l’innovation au service de l’environnement et des jeunes, ici au Québec, et nous encourageons les projets d’organismes qui vont en ce sens. D’ailleurs, G3E a reçu un prix Innovation TELUS en plus de notre appui financier de 20 000 $ ».

    Des résultats accessibles à tous

    Une carte géolocalisée présente toutes les stations évaluées par les utilisateurs de l’application tandis qu’un onglet «À propos» permet de partager les découvertes sur Facebook. Ainsi, par le biais de cette carte, tous pourront éventuellement en découvrir davantage sur leur cours d’eau et qui sait, profiter d’une randonnée pour réaliser eux-mêmes l’application.

    Le Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E)

    Depuis 1989, le G3E développe des programmes qui permettent aux citoyens de tous âges d’accroître leur compréhension des milieux aquatiques et les sensibilise face aux changements qui y surviennent. L’équipe du G3E prend plaisir à partager ses connaissances et à accompagner citoyens et étudiants dans des projets qui leur permettent de garder un oeil sur la précieuse ressource : l’eau.

    Application téléchargeable gratuitement sur itunes. Toute personne peut l’utiliser et publier des stations sur la carte, carte qui est disponible directement dans l’appli ou sur le site

    Plus d’infos : www.g3e-ewag.ca

  • 1er Sommet francophone sur les usages de l’iPad en éducation au Québec

    1er Sommet francophone sur les usages de l’iPad en éducation au Québec

    SommetiPad
    Ce Sommet sur l’iPad réunira différents intervenants d’établissements scolaires du Québec (des chercheurs, des conseillers pédagogiques, des enseignants, des directions et des professionnels) qui partageront leurs recherches et leurs pratiques d’utilisation de l’iPad à l’école. Ce Sommet sera aussi l’occasion de présenter en grande primeur les résultats d’une des plus importantes enquêtes jamais réalisées sur l’usage de l’iPad à l’école où quelque 6000 élèves et 300 enseignants ont été interrogés.

    Depuis son apparition en 2010, l’iPad semble avoir suscité un engouement sans précédent dans les écoles primaires et secondaires.
    Au Québec, ils sont actuellement 5000 élèves à utiliser de façon quotidienne l’iPad en classe et ils seront 15 000 l’an prochain. De telles expériences sont aussi en place dans des milliers d’écoles à travers le monde, comme en Corrèze (France) où près de 10 000 élèves utilisent l’iPad.

    Pourquoi ce Sommet sur les usages de l’iPad en éducation? Pourquoi ne cibler que l’iPad et non les autres tablettes tactiles?

    Pour nous, il est d’abord important de rappeler que ce ne sont ni les technologies ni l’iPad qui favoriseront la motivation ou la réussite des jeunes : ce sont les usages qui en seront faits, tant par les enseignants que par les élèves.

    En fait, il ne faut pas oublier que l’iPad n’a sa place à l’école que s’il participe à l’atteinte de la mission de l’école : instruire, socialiser, qualifier. L’iPad peut-il devenir un agent de changement à l’école? Cet outil technologique peut-il venir à la rescousse d’un système d’éducation québécois à bout de souffle qui affiche des taux de décrochage record tant au niveau canadien qu’au niveau des pays de l’OCDE?

    Lors de ce Sommet, nous tenterons de montrer à la fois que l’iPad à l’école est une prise de risque nécessaire, mais que son arrivée ne se fait pas sans heurts. Ce Sommet n’a aucunement la prétention de répondre à l’ensemble de questions que se posent les acteurs scolaires au sujet de l’iPad à l’école.

    Néanmoins, il vise à apporter un éclairage, tant scientifique que pratique, pour que tous les acteurs de l’éducation (enseignants, élèves, parents, directeurs d’école, conseillers pédagogiques et autres) en fassent un usage éclairé et réfléchi en lien avec la mission de l’école.

    Plus d’infos :
    consultez le site sommetipad.ca

    A suivre, un compte-rendu d’évènement et des discussions, prochainement sur ludovia.com

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».