Étiquette : Espaces Numériques de Travail

  • La plateforme auteur E&N : Les professeurs aident les élèves dans un environnement sous licence CC

    La plateforme auteur E&N : Les professeurs aident les élèves dans un environnement sous licence CC

    En un an, plus de 700 professeurs auteurs ont adopté la plateforme et créé des centaines contenus dans lesquels son, image et vidéo s’intègrent très simplement. En juin dernier élèves et professeurs ont consulté les activités de révision du Brevet et du Bac des centaines de milliers de fois, informés grâce aux réseaux sociaux et aux 12 000 inscrits à la newsletter qui ont relayé la publication des nouveautés dans le catalogue.

    L’atelier permettra de découvrir la plateforme auteur développée avec la complicité de plusieurs enseignants ayant travaillé étroitement avec les concepteurs de l’informatique à l’intégration de fonctionnalités en termes d’ergonomie et de fonctionnalités pour élaborer des contenus structurés et bien présentés.

    Ludovia_Educationetnumerique210714

    Exemple d’activité d’Anglais (niveau Bac) élaborée sur la plateforme, avec le sommaire à droite et une page pour s’évaluer.

    Une fois publiées, les activités sont partageables, exportables sur un blog, un site, ou encore l’ENT de l’établissement, pour travailler en classe avec vos élèves.

    L’association Education et Numérique propose aussi une « collection E&N », qui regroupe les activités publiées remarquées par l’équipe éditoriale et les professeurs Responsables matières et qui sont mises en avant dans la Newsletter hebdomadaire.

    A vous de nous les faire connaître, afin que tous les élèves bénéficient, pour approfondir certaines notions ou réviser leurs examens, de votre expérience et savoir-faire comme celui de nombreux collègues. Le meilleur dans toutes les matières, tous les niveaux et sections, au sein d’ensembles pédagogiques cohérents.

    Vous pouvez prendre connaissance d’une activité  à l’adresse suivante : un peu de mathématiques…
    http://www.education-et-numerique.fr/0.3/activity/embed.html?id=52ce477d3361eb112e6ecd82

    Et voici notre dernière newsletter  Le Top 5 des activités E&N

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  • L’ENT, un outil au service de nouvelles pratiques inspirées de la classe inversée

    L’ENT, un outil au service de nouvelles pratiques inspirées de la classe inversée

    visuel stephaneRaymond

    Problématique pédagogique :

    Enseignant depuis huit ans en établissement ECLAIR, j’ai des élèves aux profils hétérogènes : de bons élèves qui, quelle que soit l’activité proposée, accèdent très vite au sens et comprennent immédiatement les faits de langue étudiés, et d’autres élèves, plus justes, voire faibles ayant de réelles difficultés de compréhension et pour lesquels il me faut expliquer davantage ou autrement les contenus linguistiques.

    Lors de l’analyse de nouveaux faits de langue, de travaux de description iconographique ou de compréhension orale / écrite, j’avais parfois le sentiment frustrant de ne faire cours qu’avec quelques élèves. Lors d’explications répétées, j’avais aussi l’impression de faire perdre du temps aux élèves les plus à l’aise sans pour autant aider aux mieux les plus faibles.

    Cela a nourri mon insatisfaction et m’a poussé à me questionner : comment parvenir à aider les élèves les plus en difficulté sans négliger la progression des élèves les plus avancés ? Comment permettre à chacun de trouver son rythme pour atteindre des objectifs d’apprentissage communs et minimaux ? Comment me permettre de suivre et d’aider au mieux chacun de mes élèves ?

    Apport du numérique / Présentation de la technologie utilisée :

    J’avais installé sur mon site il y a quelques années une plateforme Claroline pour mettre à disposition des élèves un certains nombre de contenus. Avec le déploiement de l’ENT, je me suis interrogé sur les usages possibles que l’on pouvait y associer.

    Formidable outil de publication, il permet de diffuser à destination des élèves des contenus pédagogiques ou des supports d’étude : articles, images, fichiers audio, vidéo, animations flash, jeux et permet un travail hors la classe différent de celui que réalisaient jusqu’à présent les élèves.

    Tous ou presque disposent d’un accès internet et peuvent utiliser cet outil pour prendre connaissance de documents, découvrir de nouveaux faits de langue, visionner des explications, s’entraîner à leur rythme à la compréhension de l’oral ou de l’écrit, réaliser des activités auto-correctives, s’auto-évaluer, et tous peuvent finalement se retrouver avec quelque chose à dire ou à expérimenter en classe avec une organisation du travail adaptée.

    Des solutions alternatives peuvent être mises en place pour les élèves qui ne disposeraient pas d’un accès à Internet (clé USB, baladeurs, …).

    Relation avec le thème « Numérique & éducation : entre consommation et création »

    Numérique et éducation sont de nos jours indissociables. Consommateurs de vidéos, de jeux en ligne, de réseaux sociaux, … nos élèves ont l’habitude de surfer sur la toile.

    Pourquoi ne pas les pousser plutôt à « consommer » des contenus pédagogiques créés par le professeur et proposés en ligne hors la classe, afin de pouvoir créer dans la classe des parcours différenciés d’apprentissage.

    De la consommation doivent naître des besoins personnels qui permettent au professeur de développer de nouvelles pratiques pour que chacun puisse atteindre des niveaux seuils communs.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    J’ai testé, avec différents niveaux, la mise à disposition de ressources hors la classe via l’ENT. Dans le cadre d’un travail de description iconographique, certains ont ainsi pu commencer à décrire et analyser (avec ou sans aides) des documents qui allaient être étudiés en classe.

    D’autres élèves ont pu, via l’ENT, prendre, à leur rythme, connaissance de documents audio / vidéo et pu formuler un certain nombre d’hypothèses sur le contenu de ces documents.

    Au retour en classe, les élèves ont, chaque fois par groupe, réalisé des synthèses de leur travail. Cela les a rendus plus actifs et le travail de classe n’en a été que plus riche. Pour d’autres élèves, j’ai « délocalisé » sous forme de vidéos placées sur l’ENT, certaines explications que j’aurais faites en classe, et qui, associées à l’utilisation de formulaires, m’ont permis de différencier certains parcours d’apprentissage.

    Cela m’a amené à abandonner la disposition de classe en U pour privilégier des îlots qui me permettent aujourd’hui d’être au plus proche de mes élèves et de leurs besoins. Pour finir, l’ENT m’a également permis de proposer hors la classe des activités de prolongement du travail réalisé en classe (jeux en ligne, évaluations formatives, …).

    Voir la bio de Stéphane Raymond sur Ludovia 2014

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  • ENT & ressources à l’Orme 2.14 : le nouveau duo de choc des usages pédagogiques !

    ENT & ressources à l’Orme 2.14 : le nouveau duo de choc des usages pédagogiques !

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

    Alors comment, dans ce contexte aux pourtours encore flous, réussir la transformation d’un ENT, outil de gestion des notes, des absences, en un ENT véritable support de contenus pédagogiques ? Comment définir les usages et les articuler ? Comment éviter l’effet des briques superposées façon « millefeuille » ?

    Pour essayer d’éclairer ce sujet éminemment riche, Gérard Puimatto directeur adjoint de Canopé de l’académie d’Aix Marseille s’est entouré pour cet atelier des Rencontres de l’Orme 2.14. des industriels Eric Julien, Directeur Technique du Kiosque Numérique de l’Education, d’Eric Borgnet, de la société SETEC, ainsi que de collectivités avec Thierry Cagnon, Directeur de l’Education au Conseil Régional d’Aquitaine et pilote du projet de déploiement d’un Environnement Numérique de Travail , Pierre Marin, région Ile-de-France, Eric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Conseil régional PACA, Michel Pérez, Inspecteur Général de l’Education Nationale, et, Frédéric Meilac pour le département des bouches-du Rhône.

    Comme ont pu le souligner l’ensemble des intervenants de cet atelier, les collectivités devraient être amenées à porter un regard intéressé sur les possibilités conjuguées qu’offrent les ENT & les ressources. Et comme le précise Gérard Puimatto, ce vif intérêt est déjà visible sur le terrain : augmentation du nombre de déploiements, montée des initiatives, et l’inclusion des ressources dans de plus en plus d’appels d’offres.

    De l’ENT aux Ressources

    Les Environnements numériques de travail, utilisés dans un premier temps comme de simples outils permettant de faciliter la gestion des établissements : gestion des notes, gestion des absences….ont évolué ces dernières années de façon conséquente. Aujourd’hui, forts d’une décennie de recul sur leurs usages, et au vu du développement rapide du numérique, il est devenu quasiment impossible de parler ENT sans parler ressources. Alors comment construire un ENT ?

    Car la complexité de la mise en œuvre d’un ENT est réelle : si elle fait appel à de nombreux acteurs aux domaines d’intervention très différents : éditeurs, Education Nationale, collectivités locales, elle nécessite également une mobilisation de moyens à la fois humains, juridiques et techniques. Dans ce domaine par exemple, alors même que les offres des éditeurs se multiplient, la question de l’interopérabilité reste prégnante. Face à ces enjeux, et pour garantir une homogénéité de projet, de plus en plus de synergies se créent, permettant de mieux collaborer aux enjeux et limiter les écueils entre ENT & Ressources.

    Quel modèle d’ENT choisir ?

    Avant tout, évaluer quels seront les besoins de l’ensemble des usagers reste l’étape incontournable pour définir l’architecture du futur ENT. Car le risque principal est de se retrouver avec un ENT millefeuille, où la superposition des couches rend finalement les ressources invisibles.

    Alors que bien au contraire, destiné à être le porte voix des projets pédagogiques des enseignants, l’édifice à mettre en place doit permettre une articulation souple de toutes ses briques, de leurs contenus, pour l’ensemble des utilisateurs.

    Passer par des phases d’expérimentation peut s’avérer un bon modus operandi. Ce choix offre des temps d’essais et de réflexion qui participeront à faire mûrir l’ENT. Pour exemple, le catalogue de ressources en ligne Courdécole13 sera ainsi intégré à l’ENT et déployé dans tous les collèges des Bouches-du-Rhône dès la rentrée prochaine, comme le précise Frédéric Meilac.

    Autre modèle de construction en expérimentation, EGO-PAC de la Société CP-TIC : cet Environnement Global et Ouvert dédié aux enseignants, a été testé entre autre par l’Académie d’Aix Marseille. Son but est de pouvoir réutiliser des granules existants dans des ressources, afin de permettre aux enseignants de produire des activités pour leurs élèves. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour l’ENT : il devient peu à peu un outil de soutien pédagogique.

    Le poids de la technique

    Quel que soit le parcours de construction choisi, la mise en œuvre d’un ENT impose des prérequis : un raccordement et une connectivité irréprochables des infrastructures. La région PACA l’a bien compris et s’est attachée en 2013 à acheminer du haut débit dans tous ses établissements. Parallèlement à ses prérequis, une autre évolution attendue et nécessaire commence à émerger: une instauration de standards entre les différentes ressources proposées pour plus de fluidité et d’homogénéité dans leur utilisation, comme le fait remarquer Eric Julien du Kiosque Numérique de l’Education.

    Pour cela, on ne peut déroger à la mise en place d’un SSO (Single Sign On) qui dans la simple langue de Molière repose sur une authentification unique des usagers à l’ENT, et à toutes les ressources intégrées.

    L’importance de l’accompagnement

    Qu’il soit financier, pédagogique, humain, l’accompagnement est la pierre angulaire à la réussite du projet. Plusieurs exemples l’illustrent :

    « L’espace Numérique des Savoirs » créé en 2003, où l’état, après avoir impulsé le projet s’en est désengagé quelques années après. Les collectivités très impliquées dans ce projet se sont alors tournées vers les collectivités, qui ont refusé de payer », rappelle Pierre Marin.

    Le plan ENR, qui a fait souffler un vent numérique nouveau dans les zones rurales.

    Mais ce qu’illustrent également ces exemples, c’est un besoin de pérenniser l’accompagnement. Sans cela, beaucoup de projets sont mis en place par des équipes dédiées, sans passage de relais, et de ce fait se voient abandonnés au départ desdites équipes.

    « Résultat : des projets laissés en l’état, à l’abandon » poursuit Pierre Marin.

    Pourtant, Michel Pérez rappelle que, si la loi du 8 juillet, par ses art.38 et 53, sans oublier le très célèbre art.21 précise les rôles des départements et régions en matière d’équipements, de ressources, de formation,…, l’élément central de tout dispositif demeure l’élève ! Elève avec lequel la pédagogie d’enseignement a été bouleversée par le numérique ! Preuve de ce succès, l’intégration de la baladodiffusion aux épreuves du bac cette année !

    Les initiatives en soutien des ENT ne manquent pas !

    Retour d’expérience, études, expérimentations ont mis en avant des dispositifs qui viennent soutenir les volontés de mise en œuvre d’ENT. Le catalogue chèques ressources issu du Plan DUNE, a permis  aux établissements d’être aidés dans l’acquisition de ressources. Cette initiative a débouché sur la préconisation d’un portail national de référencement de la ressource pédagogique actuellement à l’étude souligne Michel Pérez, de l’Inspection Générale de l’Education Nationale.

    « Ce portail pourrait référencer tout ce qui existe sur un même sujet. Dans le même temps, en résonnance, notons les expérimentations en cours avec l’aide de l’INA, le Site TV, et Universalis, quant à la création de mini moteur de recherche, intégrés aux ENT, pour assurer une fluidité et faciliter des recherches ».

    Et le primaire dans tout ça ?

    Car si l’ENT est bien en route pour les établissements, qu’en est-il des écoles ? Quelles sont les initiatives prévues car les écoles restent dans une situation particulière à plusieurs égards. Tous les intervenants soulignent en effet  :

    – un manque de connectivité : trop peu d’écoles ayant accès à internet en haut débit

    – la disparité des communes rendant difficile de contenter tout le monde. De fait, Michel Pérez a pu constater sur le terrain une grande diversité dans les solutions mises en place : ENT communaux, intercommunaux, voire de circonscription, ou encore départemental, comme dans les Landes

    –  des enseignants pluridisciplinaires aux besoins spécifiques, auquel le Canopé de l’Académie d’Aix Marseille propose une solution à travers son portail de ressources Coréprim, intégré depuis l’an dernier à un ENT dédié au primaire (Iconito).

    « Alors certes, la tache sera plus ardue, concède Michel Pérez, mais les écoles aussi auront leurs ENT ! » Et Corinne Martignoni, de la Direction du Numérique Educatif de rajouter que malgré les difficultés, impossible d’arrêter un enseignant qui a commencé. Le métier se transforme et c’est très stimulant d’y participer !

    Et vous ? De quel ENT rêvez-vous ?

    N’hésitez pas à réagir sur notre blog http://www.amotice.com/blog ou sur nos réseaux sociaux   

     

     

     

     

     

  • L’ENT, outil d’une pédagogie collaborative

    L’ENT, outil d’une pédagogie collaborative

    Problématique pédagogique :

    les outils numériques offrent aujourd’hui des perspectives intéressantes qui modifient parfois nos conceptions pédagogiques. Ainsi, l’ENT peut-il permettre d’envisager une pédagogie collaborative, au sens où l’entend François Taddéi.

    Il ne s’agit plus de proposer aux élèves des problématiques quelque peu artificielles dont l’enseignant connaît les réponses mais bien de soumettre à ces derniers de véritables problématiques scientifiques pour lesquelles l’élève répondrait par des hypothèses construites et alimentées par les autres élèves, d’autres classes, d’autres établissements.

    En ce sens, les ENT sont un vecteur pour permettre la mise en place de cette pédagogie originale faisant des élèves des créateurs de savoir.

    Présentation de la technologie utilisée :

    L’ENT (environnement numérique de travail), dans l’académie de Toulouse, est désormais totalement déployé. Financé par les collectivités territoriales, il a eu du mal à épouser les pratiques des enseignants qui, dans un premier temps, l’ont ignoré, ne comprenant pas toujours quel intérêt ils avaient à l’utiliser.

    Pourtant, cet outil n’est pas seulement un outil administratif, il est également un outil pédagogique si tant est qu’on soit informé de son potentiel.

    Relations avec le thème de l’année :

    L’association de cette pédagogie et de l’ENT permet d’envisager l’élève non seulement comme un consommateur de connais- sances mais comme un « créateur de savoirs » pour reprendre l’expression de François Taddéi. Dans l’ENT, l’enseignant pourra proposer des ressources numériques consultables, mais l’élève pourra également partager ses recherches et ses découvertes avec la communauté.

    Retour d’usage :

    Le retour d’expérience montre d’abord la difficulté de renverser les pratiques : l’élève est habitué à être relativement passif en classe dans laquelle s’opère une « transmission ». Il en est de même pour les pratiques numériques des élèves.

    Ceux-ci se sont formés eux-mêmes aux outils numériques, et il faut bien du travail pour mettre les élèves à distance de leurs propres pratiques pour que celles-ci leur permettent de construire des savoirs. C’est à ces difficultés qu’il faut répondre. Mais une fois des pratiques différentes enclenchées, les élèves se montrent d’une grande vivacité et leur appétence pour la connaissance est souvent bien supérieure.

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    Voir la bio de Emmanuel Dubus sur Ludovia 2014

  • Tablettes Tactiles et E.N.T. en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’utilisation des données en ligne

    Tablettes Tactiles et E.N.T. en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’utilisation des données en ligne

    Problématique pédagogique

    MartialP_310314Quelle plus-value à l’utilisation de supports numériques dans la pratique physique ? Comment exploiter les données prélevées sur le terrain dans le but d’accroître la motivation, voir remotiver les élèves à la pratique physique, parfaire la connaissance de soi et mettre en œuvre une stratégie de projet ?

    Présentation de la technologie utilisée

    L’utilisation du numérique, dans le cadre pédagogique de la pratique physique, c’est la mobilité.

    Les tablettes tactiles intègrent les leçons de manière ponctuelle, mais suivie, comme rapporteur de la pratique et de ses résultats et accentuent leur impact au travers d’espaces numériques personnels des briques disciplinaires d’ENT : PRO-EPS.

    Les élèves y bénéficient de comptes personnels leur permettant de consulter leurs propres données et de les utiliser dans différentes autres conditions. A titre d’exemple, les statistiques personnelles peuvent être utilisées dans des devoirs de mathématiques.

    Relation avec le thème de l’édition

    Dans la logique du thème de l’édition, la réalisation d’une brique ENT en relation avec la mobilité en EPS implique une forte implication dans la création d’outils en accord avec les contraintes spatio-temporelles de la pratique de l’éducation physique et sportive. Une activité très souvent déconnectée et une somme d’information conséquente à transmettre.

    Au travers de ces informations se pose la question de leur exploitation. D’un apport initialement informatif, l’utilisation des briques ENT s’oriente vers une prospection de l’évolution des apprentissages, exploitation individuelle permettant de structurer des choix et développer des stratégies de progression.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Différents exemples :

    1. Vitesse, 40m haies en classe de 5ème
    2. Acrosport 3ème, construction de figures et exploitation dans le temps
    3. Liaison interdisciplinaire ATPNetwork/Mathématiques : statistiques en classe de 4ème
    4. aPTB/iPTB exploitation des données en sport collectif
    5. « Savoir Nager » : suivre l’évolution de ses apprentissages au travers d’évaluations critériées

    De manière globale, une relation se porte entre le quantitatif et le qualitatif qui vont se transmettre petit à petit dans l’espace numérique personnalisé.

    Cette consommation de valeurs doit permettre l’élaboration de processus de création de séquences visant à aider l’élève à identifier ses points forts et construire les conditions optimales de réalisation.

    L’accès à ces données au travers de la brique ENT PRO-EPS s’apparente à un cartable EPS qui se transporte partout au long de la scolarité, des lieux de pratique à la maison pour prendre le temps et comprendre, voir anticiper sur les évènements et séances à venir.

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

    Voir la bio de  Martial Pinkowski sur Ludovia 2014

  • Prémices d’usages encourageants pour l’ENT ALIENOR dans une école rurale de Gironde

    Prémices d’usages encourageants pour l’ENT ALIENOR dans une école rurale de Gironde


    Sur l’académie de Bordeaux, plusieurs solutions d’ENT ont commencé à se déployer, portées par des collectivités locales : dans les Landes, l’ALPI a généralisé une solution d’ENT pour l’ensemble des écoles du département ; le Lot-et-Garonne via son centre de gestion à rejoint l’initiative landaise afin de proposer une solution départementale. Bordeaux et 8 communes alentours se sont associés autour de l’ENT TicEduc et les villes de Bayonne et de Périgueux ont aussi mis en place leur projet.

    Au vu de ces initiatives et afin de ne pas provoquer de fracture numérique au sein du territoire académique, « il a été décidé par le rectorat de porter une solution d’ENT pour le premier degré », décrit Stéphane Carasco, Chef de projet à la DSI du Rectorat de l’académie de Bordeaux.

    A ce jour, la solution académique ALIENOR concerne le département de la Gironde, de la Dordogne et des Pyrénées-Atlantiques, exceptées les communes déjà engagées par ailleurs comme citées précédemment.

    « Actuellement, nous avons donc la totalité de l’académie qui peut, potentiellement, être couverte par un ENT premier degré », poursuit Stéphane Carasco.

    Matériellement, le Rectorat héberge l’ENT ; un hébergement qui, au fil du temps, sera pris en charge par les différentes collectivités ; le Rectorat a d’ailleurs sollicité toutes les communes concernées via les associations de maires, les centres de gestion etc.

    Car, comme le souligne Stéphane Carasco : « utiliser un ENT n’a de sens que si l’école bénéficie d’équipements, informatiques et internet, d’où l’intérêt d’associer les municipalités via ces entités fédératrices ».

    En cette fin d’année scolaire, environ 200 écoles ont accès à l’ENT ALIENOR. « A la rentrée prochaine, nous avons prévu de passer à 1000 écoles desservies », conclut Stéphane Carasco.

    Ce projet d’envergure, inscrit dans un dossier FEDER (fonds européen de développement régional) , en est aux prémices mais est plutôt bien accueilli comme nous avons pu le constater à l’école de Ste Gemme ; en effet, les enseignantes, bien conscientes de l’investissement en temps que ce nouvel outil va exiger, savent aussi apprécier et pointer les avantages qu’il peut leur apporter.

    L’ENT, un prétexte pour faire travailler les productions écrites aux élèves.

    Tous les enfants de l’école maîtrisent globalement assez bien l’outil informatique ; du côté de la lecture et de la production d’écrits, les enseignantes ne dressent pas le même constat.

    De ce fait, elles ont décidé de se servir de l’arrivée d’ALIENOR pour rendre ces deux activités plus attrayantes.

    Pour exemple, Emeline Bury, qui est arrivée dans l’école à la rentrée 2013, se sert du blog de l’ENT pour déposer tous les « souvenirs » (photos, documents etc) des travaux de classe. Elle ajoute désormais un texte à chaque « souvenir » que les élèves doivent écrire eux-mêmes.

    « Je m’en sers de prétexte pour que les élèves produisent quelque chose qui va être lu, publié et vu par les parents ; pour eux, c’est réel et c’est en cela un élément de motivation et donc de réussite », explique t-elle.

    Pour Agnès Bezanilla, « l’outil informatique leur parle alors que le livre, non ». Elle essaie donc au travers du blog mais aussi du mini-site qu’elle a créé sur l’ENT, de produire des travaux de classe qui obligent les élèves à lire puis à écrire.

    Aujourd’hui, ils doivent effectuer sur un atelier (car Agnès fonctionne beaucoup par groupes d’élèves pour sa classe multi-niveaux), une lecture en commun sur un livre papier, également disponible sur l’ENT en version PDF ; puis répondre à une série de questions, visibles sur l’ENT.

    Un travail qu’Agnès juge « traditionnel » mais où l’ENT apporte une vraie plus-value comme elle nous l’explique :

    « La différence, c’est que, comme les questions sont sur l’ENT ainsi que le livre en format PDF, les élèves pourront, s’ils le souhaitent, refaire l’exercice chez eux ».

    L’ENT, un moyen de réviser ses travaux de classe, de s’entraîner à la maison.

    Pour les élèves, il ne s’agit pas d’amener davantage de travail à la maison car, comme le précise Agnès, elle ne donne pas de devoirs mais uniquement des leçons à revoir.

    « Par contre, ils peuvent prendre plaisir à refaire un travail et pour beaucoup, ils le font ».

    Verdict des enseignantes ?

    « C’est plutôt positif comme expérience ». Pour Emeline qui vient d’arriver dans l’école et qui n’est pas très au fait des pratiques numériques puisque, comme elle le souligne « j’habite dans les 0,1% du territoire français qui n’a pas du tout d’ADSL », l’outil ENT peut apporter une valeur ajoutée dans la classe.

    Elle tâtonne pour le moment sur quelques usages simples mais malgré tout, elle a déjà identifié des pratiques qui pourraient l’aider dans sa pédagogie, comme l’exemple de la production d’écrits.

    Bien qu’ayant conscience que les débuts promettent d’être chronophages, elle est partante pour s’engager dans l’aventure.

    Et pour Agnès, la Directrice, même constat sur l’investissement en temps ; mais pour cette enseignante convaincue par l’absolue nécessité de l’utilisation du numérique en classe, l’ENT va lui apporter beaucoup, à elle mais aussi aux enfants et aux parents.

    Et elle met dans la balance un argument de poids, l’apprentissage pour l’entrée en classe de 6ème :

    « c’est très bien pour mes élèves de CM2 qui vont partir au collège, de se familiariser avec l’ENT car au collège, ils l’utilisent déjà ! Ils auront tant de nouvelles choses à découvrir et à connaître que le fait d’avoir déjà un « pied » dans l’ENT, leur fait gagner du temps et de la pratique ».

    Autour de cet exemple, parmi les 200 écoles actuellement engagées dans l’aventure ALIENOR de l’académie de Bordeaux, nous restons sur une note positive et plutôt encourageante par rapport à de nouvelles pratiques. Affaire à suivre donc…

  • Les ENT vont-ils devenir des espaces numériques de création ?

    Les ENT vont-ils devenir des espaces numériques de création ?

    Jean-François travaille depuis une trentaine d’années sur les questions relatives aux usages des technologies numériques dans le champ de l’éducation. Il s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’appropriation des technologies par les institutions et par leurs acteurs et usagers ; ses recherches étant réalisées dans le cadre du laboratoire TECHNE qu’il dirige depuis 2012 ( voir son profil ici http://ludovia.org/2014/2014/04/18/jean-francois-cerisier-directeur-laboratoire-techne/)

    Les Espaces Numériques de Travail ont été conçus en reproduisant les structures de l’Ecole et restent une idée française. Dans des colloques internationaux, il est nécessaire d’expliquer aux participants étrangers en quoi consistent ces Espaces…

    Les ENT ont aussi été conçus dans un autre temps ; il y a dix ans, notre espace culturel et sociétal n’était pas celui d’aujourd’hui…

    Et à cette époque, en 2003, « la conceptualisation des ENT a consisté à projeter dans ces espaces la forme scolaire traditionnelle (suivi des retards, des absences, emplois du temps, partage de fichiers etc) » ; comme une façon de ne rien changer lorsque les promesses et les réalités des usages du numérique sont bien différentes …

    Aujourd’hui ces espaces sont critiqués et posent question. Loin de souhaiter leur « mort », il faut juste repenser le cahier des charges pour leur donner un second souffle ; et imaginer des environnements où les élèves pourront être à la fois encadrés dans des activités mais être aussi complétement autonomes dans d’autres et donc être créateurs d’activités.

    Rappel : vous pourrez assister à la conférence débat sur le thème de l’année de Ludovia le 25 août prochain avec Jean-François Cerisier, Jean-Marc Merriaux, Dominique Cardon et Jérémy Lachal en direct sous la forme d’une Webconférence sur www.ludovia.org/2014, animée par Bruno Devauchelle.

     

  • Le CoCon, c’est quoi ?  Coup de projecteur sur le Collège Connecté de Yutz en Moselle

    Le CoCon, c’est quoi ? Coup de projecteur sur le Collège Connecté de Yutz en Moselle

    La fibre optique : une des conditions indispensables pour devenir CoCon.

    Parmi cinq établissements proposés par l’académie de Nancy-Metz au titre de cette expérimentation nationale, c’est celui de Yutz qui a été choisi par le Ministère de l’Education Nationale pour devenir CoCon.

    A l’instar de l’ensemble des 90 collèges mosellans, cet établissement bénéficie, depuis plusieurs années maintenant, d’une liaison à internet en fibre optique lui assurant un débit de 200 Mégabits symétrique.

    Comme le rappelle Patrick Weiten, Président du Conseil Général de la Moselle :

    « le département de la Moselle présente en effet la particularité de s’être préoccupé très tôt de la mise en place d’un réseau très haut débit sur son territoire et a inscrit, dans les objectifs de cette réalisation, d’y raccorder l’ensemble des établissements d’enseignement placés sous sa responsabilité ».

    Bien que la liaison à la fibre optique soit un des principaux critères de choix,  notamment pour  permettre un accès rapide aux ressources mais aussi faciliter les différents usages de l’ENT, Pascal Faure, Délégué Académique au Numérique, insiste sur la notion de culture du numérique.

    « Nous avons aussi choisi les collèges de l’académie où la culture du numérique était déjà développée et où nous savions que nous pouvions encore progresser sur un certain nombre de domaines ».

    Avoir une culture du numérique dans les établissements, c’est aussi fondamental pour être Collège Connecté.

    « Un Collège Connecté, c’est un collège où, au quotidien, on utilise le numérique dans les salles de classe », définit Nathalie Cedat-Vergne, chef d’établissement du collège Jean Mermoz à Yutz.

    CoconYutz3_160514« J’utilise toujours le numérique dans mes cours de technologie car nous travaillons comme en entreprise, de manière mutualisée et où le numérique est présent tout le temps », témoigne Olivier La Neve, enseignant en technologie.

    Pour Dulce Araujo, enseignante en anglais, le numérique a complétement modifié sa manière d’enseigner et elle témoigne, non seulement de son intérêt pour faire cours, mais aussi de ses effets bénéfiques sur les résultats des élèves : « lorsque j’utilise par exemple les baladeurs MP3 pour des évaluations, je me rends compte du bénéfice qu’a apporté l’utilisation de ces outils sur les compétences de mes élèves ».

    CoconYutz2_160514Mais au-delà des cours, Mme le Principal tient à souligner la dimension, au sens large, du Collège Connecté.
    L’ENT, autre élément fondamental du CoCon, avec ses pratiques courantes (d’ordre administratif ou scolaire) mais aussi variés : dépôt de documents par les enseignants sur des groupes de travail dans l’ENT, correspondance par mails entre tous les membres (enseignants, personnels de l’administration, parents d’élèves et élèves), permet une vraie ouverture de l’établissement « sur le monde extérieur ».

    Il ne s’agit plus uniquement que de pédagogie ; un point également défendu par Pascal Faure.

    « Le Collège Connecté, c’est aussi un moyen d’aller plus loin ; parce que tout le monde utilise le numérique, comment peut-on faire pour mieux l’utiliser, comment peut-on évaluer, comment peut-on améliorer les relations avec les familles etc ? Bref, on entre dans la périphérie des pratiques pédagogiques ».

    Une culture du numérique qui va très loin à Jean Mermoz où Nathalie Cedat-Vergne prône la politique du « zéro papier » ; politique qui est aussi valable pour les élèves qui n’ont aucun manuel papier à transporter dans leur cartable. Tous les manuels scolaires de l’établissement sont numériques, dans toutes les disciplines et à tous les niveaux.

    Pour cette chef d’établissement convaincue, c’est aussi cela être Collège Connecté.

    Côté parents, plus qu’adhérer à cette politique du tout numérique, on y participe !

    Comme en témoignent deux représentants, Caty Cardoso, Présidente de l’Association des Parents d’Elèves (APE) et Marc Tabouret, Président de la FCPE Moselle :

    « Les parents avaient déjà investi le numérique du fait de la mise en place de l’ENT PLACE il y a quelques années et le fait d’entrer aujourd’hui dans le tout numérique s’est fait naturellement ; nous pouvons même dire qu’ils s’investissent dans les techniques informatiques pour pouvoir suivre ce modèle ».

    D’autre part, l’allègement du poids des cartables, qui a constitué le combat des parents d’élèves sur ces vingt dernières années, a enfin trouvé écho par la suppression des manuels papier comme l’indique Marc Tabouret de la FCPE :

    « Avec le collège tout numérique, le problème des manuels papier et des cartables trop lourds ne se pose plus ».

    Ainsi, au fil des années, la culture du numérique s’est développée au collège Jean Mermoz grâce aux efforts de tous les acteurs ; sans oublier – et Pascal Faure tient à apporter un bref historique – l’implication depuis plusieurs années,  du Conseil Général et les liens étroits qui se sont tissés avec le Rectorat.

    Il décrit un moment « clé » qui a aidé à faire entrer les établissements dans le numérique.

    « En 2003 l’appel à projet ENT a lancé l’académie dans « l’aventure ENT », « avec laquelle nous vivons cela en lien étroit avec la région Lorraine et les quatre Conseils Généraux, dont le Département de la Moselle qui est partenaire de l’expérimentation Cocon », décrit Pascal Faure.

    Un investissement fort de la part des collectivités locales concernées : un autre élément important dans la politique d’un établissement qui affiche l’étiquette « Collège Connecté ».

    En 2012, le collège de Yutz a bénéficié d’investissements importants de la part du Conseil Général de la Moselle dans le cadre de la déclinaison de son opération « Cartable numérique ».

    L’extension du câblage informatique de l’établissement, le déploiement d’une quinzaine de vidéoprojecteurs interactifs et l’allocation d’une subvention départementale de l’ordre de 3 000 € par an pour l’acquisition de ressources et manuels numériques ont contribué à créer un environnement matériel encore plus propice à la mobilisation du numérique.

    Enfin, outre les matériels déjà en place avant septembre 2013, date à laquelle le collège Jean Mermoz de Yutz est devenu CoCon, la nécessité de réfléchir à de nouvelles pratiques et de tester des outils nouveaux, fait aussi partie des challenges.

    Nathalie Cedat-Vergne donne l’exemple de l’achat récent d’une imprimante 3D et de l’acquisition de tablettes, dont elle précise « être aidée par le Rectorat et le Conseil Général de la Moselle ».

    Une dynamique d’évolution et de recherche de nouveautés qui anime également les enseignants que nous avons rencontrés comme Yannick Geangoult, enseignante en SVT qui se réjouit de pouvoir utiliser prochainement les tablettes dans ses cours, en complément du TNI et des ressources de l’ENT PLACE comme NIPIB , par exemple.

    « Un Collège Connecté, c’est aussi de pouvoir mettre en place des outils nouveaux qui apparaissent sur le marché et dont on peut penser qu’ils pourraient être généralisés dans les années qui viennent », conclut Pascal Faure.

  • Nouveautés de services pour l’ENT des collèges des Hauts-de-Seine

    Nouveautés de services pour l’ENT des collèges des Hauts-de-Seine

    L’ENT ITOP éducation concerne 93 collèges et une communauté éducative déjà active puisqu’en mars 2014, « nous avons atteint le million de visites », explique Florence Sylvestre.

    Le déploiment a démarré en 2010 ; depuis quatre ans, les usages tournent autour de trois axes principaux : la communication, la pédagogie et la vie scolaire.

    « Progressivement, le département qui a investi, comme d’autres collectivités, souhaite pouvoir s’appuyer sur ce portail, désormais investi par tous les membres de la communauté et notamment les familles pour leur proposer de nouveaux services dématérialisés« , poursuit Florence Sylvestre.
    L’inscription à la cantine scolaire par exemple, avec possibilité de paiement en ligne fera partie de ces nouveaux services dès la rentrée de septembre.

    « Mutualiser les outils, moderniser sa relation au citoyen pour apporter une entrée unique pour tout ce qui concerne la scolarité des enfants et simplifier la relation à la collectivité », voici l’idée phare retenue par le Conseil Général des Hauts-de-Seine.

    De nouvelles réflexions sont en cours pour optimiser les usages et les possibilités offertes par l’ENT, comme Florence Sylvestre le précise dans la vidéo.

    Toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sont à voir sur notre page plateau TV ici