Étiquette : enseignants

  • La communauté Promethean Planet a fusionné avec Classflow

    La communauté Promethean Planet a fusionné avec Classflow

    Promethean est heureux de vous annoncer que Promethean Planet, la plus grande communauté d’enseignants utilisateurs de tableaux interactifs au monde, a fusionné avec la communauté ClassFlow. Désormais, tous les utilisateurs de Promethean Planet se rendront sur la plateforme ClassFlow pour accéder à leur compte.

    Grâce à cette fusion, toutes les ressources et contenus pédagogiques sont accessibles depuis un seul et même espace et peuvent être partagées au sein de la salle de classe connectée via les différents périphériques présents (tablettes, smartphones, ordinateurs…).

    Une seule et unique communauté pour encore plus de ressources pédagogiques disponibles.

    « Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de cette fusion pour les 2,5 millions de membres de Promethean Planet dans le monde », a déclaré Vincent Young, Directeur Marketing chez Promethean.

    « En réunissant les communautés d’enseignants Promethean Planet et ClassFlow, nous pouvons offrir aux éducateurs du monde entier l’opportunité d’accéder à des milliers de ressources pédagogiques interactives de haute qualité qui peuvent garantir l’engagement et la participation active de chaque élève en classe. »

    Tous les membres Planet peuvent retrouver facilement et gratuitement leurs Flipchart préférés, leurs packs de ressources.

    La communauté ClassFlow regroupe tous les contenus pédagogiques et autres supports existants sur Promethean Planet sur un seul et unique espace : ClassFlow.

    ClassFlow, plateforme web d’apprentissage collaboratif, pour un enseignement stimulant et dynamique.

    Intéresser les élèves, attiser leur curiosité, engager leur réflexion, proposer des espaces de travail différenciés… tant de conditions permettant d’améliorer la compréhension des élèves et de renforcer l’acquisition des savoirs. Avec ClassFlow, suivez avec efficacité les progrès et les acquis de vos élèves instantanément, encouragez la création et la circulation de contenus interactifs au sein d’un environnement d’apprentissage collaboratif et innovant…

    Selon Sarah Wright, Maître de conférences à l’Université de Edge Hill au Royaume-Uni, « ClassFlow peut changer la dynamique au sein de la salle de classe. Il donne aux apprenants la possibilité d’interagir, de participer et d’apprendre au sein d’un environnement d’apprentissage innovant. La fusion de Promethean Planet et ClassFlow est une très bonne chose : elle permet de créer son cours à partir de ressources existantes mises à disposition, de les faire évoluer et de les individualiser afin d’optimiser la qualité du cours délivré ainsi que l’expérience au sein de la salle de classe « .

    Plus d’infos :

    Rejoignez-nous sur la communauté ClassFlow en en vous inscrivant dès maintenant et gratuitement sur www.classflow.fr !

    Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à envoyer un mail à : marketing.fr@prometheanworld.com

     Et aussi !

    www.prometheanworld.com/fr

    ⇒ Vous pouvez aussi contacter directement Promethean SAS au 01.80.04.40.50 joignable tous les jours de 9h30 à 18h30.

     

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  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Présentation de ce portail par Malika Alouani au micro de Ludomag, interviewée par Christophe Batier, au cours de l’Université d’été de Ludovia#13.

    « Je pense qu’il est important que les enseignants ayant des pratiques novatrices puissent diffuser, communiquer ce qu’ils ont pu faire dans la classe« .

    Le portail sert en effet à valoriser et à mutualiser les pratiques pédagogiques utilisant le numérique dans le premier degré.

    Tout le monde peut accéder à Prim à Bord mais il est plus destiné aux enseignants du premier degré pour les aider à intégrer le numérique dans leur enseignement. C’est un portail tout jeune qui date de février 2015 et il évolue de jour en jour.
    Par exemple, la possibilité pour les académies de pouvoir publier leurs propres ressources.

    Le portail va vraiment devenir une co-construction au niveau national dans le but de valoriser les usages dans chaque académie.

    Tous les détails sur le portail et son évolution dans la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos : eduscol.education.fr/primabord

  • Viaéduc : les analytics pour mesurer les usages !

    Viaéduc : les analytics pour mesurer les usages !

    François Catala, directeur du dispositif Viaéduc au réseau Canopé, est venu présenter à nouveau le réseau social conçu pour les enseignants dans un contexte de data, ou comment les données recueillies sur ce réseau pourraient aider à comprendre les évolutions du métier d’enseignant.

    Le réseau Viaéduc existe depuis 18 mois maintenant. « Il a été lancé pour répondre à une problématique qui était d’accroître la dimension collaborative du travail entre enseignants« , rappelle François Catala.

    Aujourd’hui, ce sont près de 40 000 utilisateurs qui évoluent sur le réseau et une des spécificités de Viaéduc par rapport aux réseaux privés que tout le monde connaît « est que, au regard des données personnelles, nous avons une politique extrêmement stricte ; nous ne nous servons pas des data à des fins commerciales« , argument François Catala.

    En revanche, ces données anonymisées doivent servir à comprendre comment les enseignants travaillent entre eux : « Qui vient, pour quoi faire, de quelle académie viennent-ils, quel comportement ont-ils sur Viaéduc etc » ; et c’est uniquement dans ce sens que les data du réseau peuvent être mises à profit.

    Grâce à ces données, déjà des constats se dressent que François Catala détaille dans la vidéo ci-contre.

    « Compte tenu du fait que Viaéduc doit devenir un « hub », soit un centre de socialisation pour d’autres plateformes, en s’interconnectant avec Myriaé, M@gistère, ou encore Canoprof, Viéduc va être une plateforme qui permet de socialiser les autres services ».

    En terme d’analytics, cela devrait permettre d’avoir aussi une vision sur l’utilisation des autres plateformes.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

    Plus d’infos sur Viaéduc : www.viaeduc.fr

  • ENIGMA, l’escape game numérique

    ENIGMA, l’escape game numérique

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Julia Dumont et Patrice Nadam présentent «ENIGMA, l’escape game numérique»

    Problématique pédagogique :

    ENIGMA est un escape game numérique qui a été imaginé dans le cadre du plan exceptionnel de formation au numérique de l’académie de Créteil. Ce jeu a pour but de faire découvrir de façon ludique des usages pédagogiques impliquant des outils et des ressources numériques. Les participants se retrouvent plongés pendant une heure dans une expérience immersive durant laquelle ils doivent résoudre des énigmes numériques imbriquées les unes dans les autres, le plus rapidement possible. Cette situation de recherche favorise l’intelligence collective et tient compte de la diversité des participants en utilisant les compétences de chacun. ENIGMA mime une séance de classe décontextualisée de toute discipline et connaissances disciplinaires et montre comment le professeur peut laisser les élèves collaborer et avancer par eux-mêmes en n’apportant qu’une aide ponctuelle et différenciée.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    ENIGMA se joue avec deux tablettes, deux ordinateurs et un TNI. Les énigmes du jeu intègrent QR code, réalité augmentée, application de sondage, réseaux sociaux, fonctions avancées du traitement de texte…

    Relation avec le thème de l’édition :

    Même si ENIGMA est à destination de la formation des enseignants, le principe de l’escape game est transposable en classe. Ajoutant à la pédagogie active un aspect immersif et ludique, il favorise l’engagement en classe des élèves qui s’impliquent pleinement dans la résolution des énigmes.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Au regard de la petite centaine de sessions organisées au sein de l’académie et en dehors, ENIGMA semble être apprécié pour son concept, sa forme (jeu, travail collaboratif), la mise en activité immédiate qu’il provoque et la diversité des outils qu’il propose.

    ENIGMA a réussi son but premier : donner envie aux participants ! Envie d’utiliser certains outils (Aurasma, Plickers, le TNI), mais aussi envie de reprendre le jeu dans leur établissement ou de l’adapter pour les élèves. C’est ce qu’ont déjà fait plusieurs participants : séance de révisions, découverte de l’établissement pour les 6e, travail de recherche en Histoire des Arts dans le cadre d’un EPI…

    Les participants sont généralement très motivés et investis dans le jeu, ils veulent relever le défi de battre le meilleur temps. Quelques uns nous ont cependant dit avoir été déstabilisés – parfois dans le bon sens du terme (“Je me suis retrouvé dans la situation d’un élève perdu, ne sachant pas ce qu’il doit faire et j’ai aimé ça !”), parfois non. Rares sont ceux qui refusent de participer pour diverses raisons : jeu / travail collaboratif / plan de formation, mais l’un des succès d’ENIGMA a été de voir certains réfractaires se mettre, malgré eux, à participer activement, voire à jouer l’un des rôles principaux durant la session. L’envie et la curiosité ont été plus fortes.

    Outre un bon moment à passer, ENIGMA est aussi le point de départ à une réflexion sur les pratiques pédagogiques ainsi qu’une mise en bouche possible à des formations plus ciblées sur le numérique et les outils utilisés dans le jeu.

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de Julia Dumont et Patrice Nadam

  • Inversons la classe fait partie des finalistes de “La France s’engage”

    Inversons la classe fait partie des finalistes de “La France s’engage”

    L’association Inversons La Classe! qui double de taille tous les six mois, fait partie des 30 projets innovants finalistes du dispositif “La France s’engage” : votez pour que chaque élève ait les même chances de réussir 

    Dans ce cadre, les internautes sont appelés à choisir 3 projets qui bénéficieront du label de cette initiative présidentielle. Aujourd’hui, Inversons la classe! fait partie des 10 premiers projets pour lesquels les internautes votent. Pourquoi votent-ils ? car CHAQUE élève doit posséder les même chances de réussir.

    Pour cela, l’association contribue à diffuser l’information sur la classe inversée, afin que cet outil fasse partie de la mallette pédagogique de chaque enseignant. Le vote, qui aura lieu du lundi 13 au vendredi 17 juin, est crucial pour donner les moyens à l’association de continuer son développement spectaculaire et de poursuivre sa promotion de la classe inversée.

    La classe inversée, pour passer d’une logique de face à face au côte à côte

    35ème place sur 37 : c’est la place de la France dans le rapport Unicef France paru en avril dernier. Notre pays fait partie des pays pour lesquels le fossé de la performance pour les élèves les plus faibles est le plus marqué. Depuis de nombreuses années, la France a été régulièrement distinguée négativement en termes d’inégalité scolaires.

    Inversons la classe a pour vocation de lutter contre les inégalités scolaires en sensibilisant, en moblilisant et en accompagnant sur la classe inversée. Inverser la classe, c’est inverser l’ordre de priorité des activités en classe. Cette pratique permet une véritable différenciation des apprentissages, au plus près des besoins de chaque élève.

    Ce qui permet alors, dans les classes, de passer d’une logique de face à face au côte à côte pour mieux accompagner chaque élève au plus près de ses besoins.

    Cette méthode fonctionne : 81% des professeurs en classe inversée constatent un impact positif sur les élèves en difficulté.

    Une association de terrain, en plein essor

    Aujourd’hui, Inversons la classe!, porte et accélère ce mouvement de terrain, c’est une association d’enseignants au service des élèves, dans un modèle de diffusion par les pairs, parce qu’on sait que les changements profonds de l’école, ceux qui fonctionnent, ce sont ceux qui viennent du terrain. La classe inversée est une révolution de l’éducation, au sens où ce sont les acteurs, dans les classes, qui s’en emparent et la partagent – sans que cela soit imposé par l’Education nationale. Par la rapidité de ce mouvement de terrain, c’est vraiment une révolution.

    L’association double de taille tous les 6 mois. Nous sommes actuellement 200 membres bénévoles dans l’association. L’essor de la classe inversée fait que nous avons besoin aujourd’hui de nouveaux moyens pour changer d’échelle et maintenir la dynamique enclenchée. Ce changement d’échelle appelle une professionnalisation de notre structure. Dans ce cadre, le label “La France s’engage” serait un facilitateur important

    En votant pour notre projet, vous contribuez à favoriser une école qui contribue à la réussite de CHAQUE élève. Chaque voix compte !

  • Ma sélection des twittos francophones inspirants

    Ma sélection des twittos francophones inspirants

    La métaphore est un peu facile en cette veille de championnat d’Europe des Nations de football mais je tente quand même la figure de style. Un peu en avance sur notre sélectionneur, j’ai décidé moi-même de rendre hommage et de remercier cette équipe qui m’a permis de progresser.

    Sans l’équipe, on n’est personne. L’enseignement, ce n’est pas une culture de travail hors sol ou plutôt hors relation sociale.

    Enseigner c’est être avec les autres pour la seule victoire qui compte : la réussite de l’élève.

    Une liste est forcément incomplète, sinon, il aurait fallu citer l’ensemble de ma TL car chacun oeuvre dans l’essaim en harmonie et pour le bien de l’autre. Comme pour une écriture contrainte, je vais tenter de m’en tenir à 22 noms. Promis j’essaierais de ne pas tricher : pas de trucage, pas de simulation.

    Du point de vue tactique comme technique

    En football, on fait des mathématiques. C’est un véritable code restreint pour le profane : 3.5.2, 4.5.1… Comme, j’ai le droit à 22 noms et comme finalement pour les listes inspirantes il n’y a pas de règles (de toute manière, c’est ma chronique !). Je tente, donc, le 0.0.22 soit une liste pédagogique 100 % offensive engagée pour la réussite de l’élève.

    Quand on parle tactique, je ne peux m’empêcher d’évoquer le catenaccio. Cette approche, dite du verrou, est rassurante du point vue pédagogique car elle ferme toute possibilité à l’imprévu mais ne donne pas l’espace suffisant à la créativité du joueur et donc pour nous à l’élève comme à l’enseignant (Je file la métaphore mais j’oublie peut-être de constituer ma liste).

    Quand je me suis intéressé au numérique pédagogique, j’ai eu la chance de suivre deux comptes inspirants : @mdrechsler et @mlebrun2. Tous deux m’ont permis de voir tout de suite qu’au delà de l’outil numérique, c’est l’engagement pédagogique qui comptait le plus. il faut pour devenir un bon alchimiste avoir les bons grimoires : @thot , @lasphere, @FCpixel, @anaerevue, @cafepedagogique, @Classe_Inversee et bien sur : @ludomag (N’aie pas peur, je ne nous ai pas oubliés @aurelie_julien !). Alors si quelqu’un pense que je triche déjà sur mes 22 noms, il aurait raison.

    Une liste pas un classement

    Je crois qu’il est important d’en venir à l’équipe et d’en préciser la construction. Cette liste n’a aucune vocation de classement, elle n’est pas exhaustive. Je n’ai que des comptes que je trouve chouette de suivre pour le partage professionnel mais aussi pour l’humanité qu’il y transparaît. Il y a ce que l’on pourrait appeler des jeunes rookies et des pionniers du numériques.

    En tout cas, ils appartiennent tous à mon EAP : mon équipe d’apprentissage professionnel. Je suis en contact avec certains, parfois je les ai vus en réalité mais souvent je ne connais d’eux que le profil (et c’est dommage !). Chacun a une belle interprétation du “jeu” pédagogique et cela m’a permis d’avancer.

    Je me lance

    @outilstice et @Ticeman01 parce que même si on a des intentions pédagogiques, la technique cela aide aussi. Le numérique c’est un état d’esprit collaboratif, une forme d’altruisme et de générosité. Il ne faut, jamais, oublier que derrière cette masse d’information et de tutos, il y a des heures de travail. Je ne peux que saluer l’engagement et le travail accomplis au service des collègues. Pour être moins ampoulé : simplement merci !

    @nbenyounes, @batier, @frompennylane, @Nipedu, @Karabasse77, @profdesecoles, @nicoguitare, @jourde , @marie34, @lvighier et @yannhoury a force de les lire, de consulter les blogs et les partages, j’ai l’impression d’être tout petit face à un monde d’innovation immense. Des pionniers au sens noble du terme. Que ce soit pour l’usage des réseaux sociaux, de la twittclasse, du transmedia, de l’audioguide ou bien du podcast… on a en face de nous des aventuriers. Eux aussi Ils me font penser à ces explorateurs qui tracent des voies pour que l’on puisse prendre le sentier de l’école buissonnière. Avec eux et pour paraphraser les Nipédus : on parle Pédagogie, École, Numérique et surtout Élève. On se nourrit les uns les autres et j’aime beaucoup cela.

    @VPatigniez, @karen_prevost, @infoprofdoc et @Tricardstef Mon équipe EMI quand tu nous tiens, au delà de la compétence, c’est le partage qui compte et les conseils. Il facilite la plus simple et la plus dure des questions “et toi comment tu ferais ?” J’y ai découvert trois professeurs documentalistes survitaminés à la pédagogie et au numérique. Il y en avait plein d’autres et je m’excuse de ne pas les avoir cités comme @roselyneberthon (je triche là non ?) Avec eux, j’ai parlé de différenciation, d’auto-socio-construction et de politique documentaire.

    Ils m’ont montré à quel point, il était important de ne pas rester enfermer dans son silo disciplinogeographique.

    @Fabmarrou, @ProfChrismath (qui doit rire quand il calcule ma sélection de 22 comptes), @YannPoirson @MurielMeillier et @AnneCeGabarrou c’est ma team #fabnum. On vient d’horizons différents, on n’est pas toujours d’accord mais c’est comme cela que l’on progresse ensemble. Comme des passionnés de Vespa, on se penche autour du moteur pour le plaisir de poser des questions, de travailler ensemble et de résoudre des énigmes.

    @PMarques_HG @igruet. Je ne peux m’empêcher de faire un détour par ma Bretagne natale (d’abord parce que c’est le coin le plus beau du monde !). Au delà de l’instinct grégaire, j’ai envie de dire quelle curation ! Une de mes principales sources d’information et de formation personnelle.

    Il serait étrange d’annoncer une équipe francophone uniquement composée de personnes habitant la France. Ce serait injuste car la pédagogie n’a pas de frontière et l’inspiration non plus. J’ai plein de noms en tête… mais comme je triche déjà un peu sur le nombre. Je vous partage deux profils : @BrigitteProf et @anneandrist car franchement je ne peux que leur dire merci pour tout ce qu’elles nous montrent et apportent. C’est important de regarder sur l’autre berge !

    J’entends déjà mon collègue et ami @lenyrobin18 avec son sourire malicieux me dire tu ne peux pas te contenter d’être d’accord avec les autres. Il faut plus d’ambition et se confronter à la parole de l’autre. Pas d’empathie sans altérité ! C’est là que mon non moins ami et collègue @cpoupet me dirait il te faut des profils “rantanplans”. Je n’aime pas trop l’expression un tantinet dévalorisante. Il est certain que si l’on rêve encore d’un internet espace ouvert, il est indispensable de s’ouvrir aux autres si l’on veut faire progresser le savoir échanger et finalement le vivre ensemble.

    En tout cas, j’espère que comme moi, vous arriverez à trouver votre équipe !

     

  • Les défis vous plaisent, peut-être aimerez-vous ChallengeU . . . une petite merveille québécoise

    Les défis vous plaisent, peut-être aimerez-vous ChallengeU . . . une petite merveille québécoise

    L’aventure : de Didacti à ChallengeU

    Le concepteur de ChallengeU, David Chartrand, a commencé sa carrière à Alloprof, un organisme qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs et aux leçons.  Ce service est accessible par téléphone, texto ou en ligne à tous les élèves et parents du Québec.

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    Alloprof présente une bibliothèque virtuelle, des capsules vidéos, en plus d’un service de consultation.  Dans le cadre de ce travail, David prend conscience du phénomène suivant : une quarantaine d’enseignants participent à Alloprof mais malheureusement toutes les explications et les informations que ces derniers fournissent aux écoliers sont perdues et chacun semble quotidiennement réinventer la roue.

    Cette expérience a marqué David qui admet lui devoir sa pensée créatrice en éducation.

    Une nouvelle étape dans sa carrière le mène à enseigner les mathématiques au Collège Saint-Anne de Lachine, l’année où tous les élèves furent dotés d’ordinateurs portables.  L’idée lui vint alors d’utiliser les technologies numériques pour offrir à ses collègues enseignants, une plate forme simple et conviviale qui leur permettrait de  partager les leçons et les tests qu’ils élaborent pour leurs élèves.

    C’est ainsi qu’est né Didacti, l’outil pour apprendre à apprendre, disait-on!  Puis en 2014, Didacti est devenu ChallengeU.

    ChallengeU est un réseau social pédagogique multiplateforme.

    Tout enseignant peut l’utiliser pour présenter des activités d’apprentissage interactives à ses élèves, y proposer un éventail de tests dont les réponses peuvent aller du choix multiple auto correcteur, aux textes rédigés ou aux vidéos produits par les élèves.  De plus, tout enseignant peut partager ses créations avec les collègues, s’il le désire.

    ChallengeU forme en effet une communauté d’enseignants :  7000 enseignants et 150 000 élèves qui utilisent à chaque mois plus de 300 000 activités d’apprentissage diverses.
    À l’ouverture, le site de ChallengeU offre le choix entre une courte vidéo descriptive et la possibilité de vous inscrire gratuitement.
    Mais pourquoi ne pas satisfaire votre curiosité ? L’onglet EXPLOREZ en haut à droite de la page 2 donne accès à une série de catégories : Mathématiques, Français, Science et technologie, etc. Cliquez sur l’une ou l’autre pour accéder aux publications de ce domaine d’étude mises à la disposition de tous par vos collègues enseignants. À la gauche de l’écran, une liste de mots clés permet de réduire le choix d’activités proposées.  Amusez-vous à explorer ce matériel éducatif.

    Puis si vous voulez en savoir plus, regardez cette vidéo qui décrit  des exemples d’usage par différents enseignants.

    Vous êtes prêts à aller plus avant.  Vous vous inscrivez. Comment ça marche vous guide pas à pas dans l’utilisation de ce logiciel. Explorez l’immense potentiel de ce programme qui vous permettra de donner à vos cours la forme numérique conçue par votre esprit imaginatif et enfin réaliser les classes inversées de vos rêves.

    Ce ne sont que votre culture, votre intelligence et votre créativité qui limiteront vos publications sur ChallengeU. Qui sait, peut-être deviendrez-vous une vedette au sein de votre communauté !  Mais vous pouvez aussi limiter l’usage de vos créations à vos élèves.  Le partage n’est pas essentiel.

    NinonLouiseChallengeU3Si le coeur vous en dit explorez les activités « Clé en main » des partenaires de ChallengeU. Certaines d’entre elles vous séduiront peut-être.

    N’oublions pas les cartes de progression des apprentissages que la version Premium permet de fabriquer. Plusieurs jeux vidéos sur tablettes et téléphones intelligents utilisent ce type de cartes et vos écoliers connaissent très bien le modèle.  Elles permettent la ludification des apprentissages,  la création d’aventures pédagogiques. C’est une approche contemporaine d’enseignement, un usage intelligent du potentiel du numérique. Ajoutez de l’aventure à vos leçons !

    Conclusion de la pédagogue

    Je connais ChallengeU depuis quelques années déjà et ai suivi avec intérêt l’évolution du concept. C’est un outil de travail intéressant pour l’enseignant et ses élèves. C’est aussi un lieu où plusieurs sortent de leur isolement et partagent avec les collègues leur enthousiasme pour l’intégration du numérique à leurs pratiques au quotidien.

    Acceptez-vous le défi d’un enseignement créatif ?

  • « 1, 2, 3… codez ! » Un guide pédagogique pour enseigner la science informatique

    « 1, 2, 3… codez ! » Un guide pédagogique pour enseigner la science informatique

    La Fondation La main à la pâte lance son nouveau projet pédagogique « 1, 2, 3… codez ! ». Cet ambitieux projet vise à initier élèves et enseignants à la science informatique, de la maternelle à la classe de 6e.

    Développé avec l’aide de la communauté scientifique, en particulier Inria, il constitue la première progression pédagogique « clés en mains » disponible pour préparer les professeurs des écoles à l’entrée de la science informatique dans les programmes scolaires en septembre 2016.

    « 1, 2, 3… codez ! » s’appuie sur un guide pédagogique publié aux éditions Le Pommier, qui sera diffusé gratuitement à 10 000 enseignants.

    COUV_123CodezComment préparer les enfants au monde numérique qui les entoure ? Comment les aider à ne plus être simples consommateurs d’outils utilisés comme des « boîtes noires » dont ils ignorent tout du fonctionnement ? Pour devenir acteur du numérique, il est nécessaire de s’approprier les concepts d’algorithme, de langage informatique, ou encore de traitement d’information. Ces notions sont propres à l’informatique en tant que science qui, loin de se résumer à la programmation, a son histoire, ses méthodes et ses savoirs.

    Pour aider les professeurs dans cet enseignement qui entre dans les programmes à la prochaine rentrée, la Fondation La main à la pâte a conçu ce guide pédagogique « clés en mains », c’est-à-dire suffisamment détaillé pour être abordable par tout enseignant, qu’il soit familier ou non avec l’informatique.

    Le guide propose à la fois des activités branchées (nécessitant un ordinateur, une tablette ou un robot) introduisant les bases de la programmation, et des activités débranchées (informatique sans ordinateur) permettant d’aborder des concepts de base de la science informatique (algorithme, langage, information…). Les progressions proposées pour chaque niveau scolaire sont facilement modulables selon que la classe possède du matériel informatique ou non.

     

    Comme tous les projets pédagogique de la Fondation La main à la pâte, « 1, 2, 3… codez ! » met en avant l’activité des élèves par le questionnement, l’expérimentation, l’observation, le tâtonnement, le débat. Testé dans une trentaine de classes, ce projet pluridisciplinaire a été conçu avec l’appui de la communauté scientifique, en particulier Inria.

    Le projet bénéficie également du partenariat de France-IOI, de Class’Code, des Investissements d’avenir, de Google, de Microsoft, de l’EPFL et de Mobsya. Grâce à leur soutien, la Fondation propose un ensemble d’outils pédagogiques, et en particulier le guide du professeur « 1, 2, 3… codez ! » diffusé gratuitement aux 10 000 premiers enseignants qui en feront la demande sur www.123codez.fr .

    Ce site permet d’accéder à l’intégralité de la progression pédagogique et à des exercices d’application en ligne ainsi qu’à un espace d’échange entre professeurs.

    S’adressant aux classes de la maternelle à la 6e (du cycle 1 à cycle 3), le projet pédagogique « 1, 2, 3… codez ! » sera décliné spécifiquement pour le collège en 2017, de la 5e à la 3e (cycle 4).

  • Comment les usages du numérique favorisent-ils la mise en activité, l’autonomie et la responsabilisation des élèves ?

    Comment les usages du numérique favorisent-ils la mise en activité, l’autonomie et la responsabilisation des élèves ?

    Effectivement, la mise en activité est probablement une des pistes pour dépasser le paradoxe scolaire qui est le suivant : on dit aux élèves “soyez autonomes“ et on ne fait rien dans l’organisation scolaire pour qu’ils y soient.

    Mettre en place des activités où les élèves sont producteurs et ont une marge d’initiative et pour lequel l’enseignant a une marge d’incertitude, « c’est le moyen d’aborder des questions, non pas d’autonomisation car il ne faut pas rêver, mais au moins de responsabilisation ».

    Bruno Devauchelle donne l’exemple de donner un projet à des élèves, leur demander d’en rendre compte, de s’auto-évaluer qui sont des moyens de donner de l’autonomie aux élèves.

    En quoi le numérique peut-il aider à cela ?

    Bruno Devauchelle explique que « lorsque tu veux permettre aux élèves d’être maitres de leurs activités, ils ont aujourd’hui pléthore d’outils qui sont principalement des outils en ligne, qui vont du Smartphone à la tablette mais surtout des applications et des logiciels qui sont mis à disposition ».

    Sans oublier la base d’information représenté par le web « qui leur permet d’alimenter leur réflexion et d’être en face de ce que l’Ecole leur cache toujours, c’est à dire la véritable information, la source, avec sa médiocrité ou sa force selon les cas ».

    Tout le secret, c’est l’accompagnement des élèves ; ce que j’appelle la guidance.

    Il va falloir alors définir la part que l’enseignant prend dans la guidance et ce qu’il laisse à la machine. Cela peut prendre la forme d’un accompagnement des élèves au sens « cheminer avec les élèves » ; cette situation peut d’ailleurs amener l’enseignant à découvrir des choses en même temps que les élèves.

    Il y a une technique qu’utilisent certains enseignants en disant « ce n’est pas au programme, nous le verrons plus tard » et puis il y en a une autre où les enseignants proposent de chercher avec les élèves.

    Quand les enseignants disent aux élèves « on va chercher ensemble », il y a des portes qui s’ouvrent, conclut Bruno Devauchelle sur le résumé de son intervention.