Étiquette : éducation numérique

  • Le numérique dans les nouveaux programmes 2016 à l’école

    Le numérique dans les nouveaux programmes 2016 à l’école

    En ce début d’année 2016, il nous a semblé intéressant de partager ce travail de synthèse réalisé par Christophe où il met en évidence la présence du numérique du cycle 1 au cycle 3.

    Au cycle 1…

    L’enfant « sait utiliser les supports numériques qui, comme les autres supports, ont leur place à l’école maternelle à condition que les objectifs et leurs modalités d’usage soient mis au service d’une activité d’apprentissage ».

    A partir de la moyenne section et surtout en grande section, « l’enseignant explique la correspondance des trois écritures (cursive, script, capitales) » et l’enfant va donc s’exercer à ces trois écritures ; dans ce cadre de l’apprentissage de l’écriture, il peut utiliser aussi la saisie sur ordinateur.

    Pour « explorer le monde », l’enfant va découvrir l’espace, les espaces mais aussi fabriquer, utiliser ou manipuler des objets et/ou outils numériques. C’est dans ce cadre que l’enfant pourra se servir d’un appareil photo numérique, de tablettes ou encore d’ordinateurs.

    Au cycle 2…

    Se familiariser avec quelques logiciels (traitements de texte, dispositifs d’écriture collaborative), utiliser des supports multimédia pour les langues vivantes par exemple ou encore savoir faire des recherches sur internet, sont des compétences que l’élève de cycle 2 peut commencer à acquérir.

    Comme l’explique Christophe Gilger : « la fréquentation et l’utilisation régulières des outils numériques au cycle 2, dans tous les enseignements, permet de découvrir les règles de communication numérique et de commencer à en mesurer les limites et les risques. »

    En français, par exemple, la lecture pourra être possible sur support numérique ; en mathématiques, on pourra débuter avec quelques notions de programmation : « programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran ».
    en arts plastiques, la création numérique est à envisager…

    Au cycle 3…

    « Les élèves se familiarisent avec différentes sources documentaires, apprennent à chercher des informations et à interroger l’origine et la pertinence de ces informations dans l’univers du numérique. Le traitement et l’appropriation de ces informations font l’objet d’un apprentissage spécifique, en lien avec le développement des compétences de lecture et d’écriture ».

    Au-delà de la découverte de l’univers du numérique, les élèves vont devoir se questionner sur la pertinence des informations et ressources numériques qu’ils identifient.

    « Les élèves apprennent à connaitre l’organisation d’un environnement numérique et à utiliser différents périphériques ainsi que des logiciels de traitement de données numériques ».

    L’élève du cycle 3 va plus loin dans son approche du numérique ; il va devenir un membre vraiment actif comme par exemple, produire une activité d’enregistrement à l’oral pour s’écouter et apprendre à s’exprimer tout en ayant la possibilité d’effacer, de recommencer etc.

    L’usage de l’ordinateur, du clavier et de la souris ainsi que des logiciels de traitement de texte font « l’objet d’un encadrement plus méthodique ».

    Plus d’infos :

    Retrouvez l’intégralité de l’article de Christophe Gilger avec les détails par discipline ici : classetice.fr

     

  • Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’École

    Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’École

    « Originellement, la Mission Monteil consistait à créer un dispositif d’animation et d’impulsion autour du numérique à l’école et irriguer autour de l’école dans les territoires académiques ».

    La première démarche fut de mobiliser les cadres de l’Education Nationale pour aider à une prise de conscience, celle « que nous sommes entrain de changer de paradigme au sein de cette société numérique ».
    Une société numérique qui bouleverse le monde du travail, de la santé « et nécessairement le monde de l’Education ».

    L’objectif de la Mission Monteil est bien « d’entrer en action » et non de rédiger un « nième » rapport, comme le précise Jean-Marc Monteil tout en soulignant qu’il a lu la plupart de ces rapports et qu’il y en a eu d’excellents.

    Durant cette première phase, les équipes de la Mission Monteil sont allées sur le terrain pour réunir les cadres sous l’autorité des recteurs des académies ; cadres de l’enseignement mais aussi des collectivités territoriales et représentants économiques ainsi que des personnes du monde de la recherche et des universités.

    « Nous avons décidé de réaliser dans un premier temps un tour de France pour répondre à cet objectif de dynamisation ;»

    même si les gens sont déjà engagés, culturellement, il faut étendre les choses dans un processus de nature épidémiologique.

    A chaque déplacement, la Mission Monteil parvenait à regrouper de 400 à 500 personnes, « ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons touché 3000 à 4000 personnes qui constituent l’encadrement de l’Education Nationale ».

    Pourquoi avoir choisi de « toucher » en premier les inspections ?

    « Les inspections sont des cadres mobiles », comme l’explique Jean-Marc Monteil, « ce qui permet d’irriguer plus facilement un territoire ».

    Comme il l’a précisé au sujet des rapports nombreux qui existent sur le numérique, l’idée de la Mission n’est pas non plus de rédiger des circulaires de cadrage.
    Le constat est fait que les usages sont de plus en plus nombreux avec de plus en plus de relais médiatiques.

    « On parle beaucoup de numérique sauf qu’il subsiste une question de fond qui est :

    est-ce que cette évolution technologique permanente se traduit par une efficacité des apprentissages, par une amélioration de la situation scolaire, par la réduction de l’échec, par l’accès au plus grand nombre à l’information etc.

    Des questions qui sont posées mais qui restent encore sans réponses car, pour Jean-Marc Monteil, nous ne disposons pas d’évaluation, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle internationale.

    « Donc une de nos ambitions, c’est de qualifier un certain nombre de pratiques, mais pas par une évaluation traditionnelle ».
    Jean-Marc Monteil tient particulièrement à s’appuyer sur une méthodologie scientifique, « pour s’installer dans des dispositifs de comparaison pour répondre à un certain nombre de questions et y répondre à partir d’un positionnement scientifique ».

    « La pratique du numérique modifie les comportements et cette modification des comportements ne peut pas être sans conséquences », conclut Jean-Marc Monteil dans cette première partie.

    Découvrez dans le prochain épisode les explications de Jean-Marc Monteil sur l’approche de la Mission, qui est celle de placer l’école au sein de la société numérique et non de faire entrer le numérique de manière radicale par la porte de la classe… A suivre…

  • 5 chantiers d’envergure pour la DNE pour répondre au Plan Numérique du gouvernement

    5 chantiers d’envergure pour la DNE pour répondre au Plan Numérique du gouvernement

    « Le développement des usages du numérique ne peut se faire que si il existe un socle et des infrastructures dont la création ne se justifient que parce qu’il y a des usages ; les deux vont donc de pair ».

    Mathieu Jeandron pointe le fait que la transformation numérique ne s’arrête pas à l’action pédagogique et « c’est tout le sens de la Direction du Numérique pour l’Education ».
    C’est aussi la difficulté d’allier des systèmes d’information « à l’ancienne » et le numérique imaginé pour demain dans les classes.

    Le Plan Numérique, c’est tout sauf un plan.

    « En réalité, nous sommes dans une démarche de construction progressive qui n’a pas de terme ».

    Mathieu Jeandron expose les cinq principaux chantiers qui constituent le socle des actions de la DNE en réponse au Plan Numérique du gouvernement.

    L’accompagnement de la transformation passe par la formation et au-delà.

    « En effet, la formation ne suffit pas et nous avons aussi un enjeu d’appropriation à faire passer ».
    Au travers notamment de la mission confiée à Jean-Marc Monteil, le ministère travaille à mettre en place des incubateurs et des lieux d’analyse scientifique avec les projets e-FRAN, Espaces de Formation, de Recherche et d’Animation Numériques.

    Les ressources numériques sont le deuxième chantier d’importance pour le Plan Numérique.

    Elles peuvent être de toute sorte : achats de ressources, appui à la création par des enseignants, soutien aux réseaux sociaux qui encourage les échanges comme Viaéduc.

    Un autre chantier, et pas des moindres, est le lancement des appels à projets pour la rentrée 2016, « qui doit marier un projet pédagogique, un matériel mobile et des infrastructures avec les collectivités locales ». Car, comme le rappelle Mathieu Jeandron, « nous avons l’objectif de couvrir 40% des élèves de classe de 5ème pour la rentrée 2016 ».

    Un autre point abordé est bien entendu le travail sur les nouveaux enseignements et l’éducation aux médias.

    Le fait que l’information soit omniprésente partout ne remplace pas le savoir profond.

    Il est absolument nécessaire d’apprendre aux élèves à se débrouiller dans la recherche d’information « avec les évolutions qu’il faudra amener au B2i », précise t-il.

    Le dernier chantier est la « mise en place d’un environnement numérique favorable ».

    Faire évoluer les ENT mis en place depuis 2003 et qui se retrouvent en « concurrence » avec de grands éditeurs américains est une question d’actualité.

    « Comment marier les environnements protégés des ENT pour lesquels des investissements importants ont été engagés avec des usages qui se développent sur des plateformes américaines » ?

    La Direction du Numérique pour l’Education prend ce sujet très au sérieux et travaille à l’élaboration d’une charte « préalable à toute hypothèse de partenariat » et traitant de la protection des données, la localisation, de la restitution des données pour des besoins pédagogiques.

    Enfin, le Très Haut Débit n’est pas laissé pour compte et la DNE est en collaboration étroite avec le Ministère de l’économie numérique « pour achever le déploiement du Très Haut Débit qui est un élément essentiel ».

    Une transformation numérique qui implique l’ensemble de l’écosystème éducatif.

    Mathieu Jeandron met en avant le positionnement du chef d’établissement qui est très important dans un contexte de développement massif des usages, notamment avec la mise en œuvre du Plan Numérique.

    De même, il souligne l’importance de l’implication des informaticiens dans cette transformation, « car l’innovation se fait souvent en marge de l’informatique traditionnelle » Dans ce sens, Mathieu Jeandron ne souhaite pas que les 2300 informaticiens de l’Education Nationale soient mis à l’écart.

    Le chef d’établissement et les informaticiens ne sont que des exemples pour montrer que le développement des usages ne peut se faire sans l’implication à tous les étages de la communauté éducative.

    Nous ne pourrons pas faire cette transformation numérique de ce qui se passe dans la classe sans avoir l’appui de l’ensemble de l’écosystème éducatif.

  • Le Collège Numérique, une philosophie du changement ?

    Le Collège Numérique, une philosophie du changement ?

    C’est dans un contexte rural et de mixité sociale qu’évoluent les élèves au collège de Roujan. Un établissement tout neuf puisqu’il a ouvert partiellement en septembre 2014, de la 6ème à la 4ème avec 300 élèves. Fibre optique, câblage et autres outils numériques (salles multimédia, salles équipées en classe techno, classes mobiles en sciences etc) font partie des meubles.

    « Le Conseil Départemental et l’académie étaient vraiment en symbiose quand ils ont conçu ce collège ; ils ont voulu en faire un collège numérique », explique Olivier Bedu.

    Pour ce principal déjà convaincu par le numérique, il n’a pas été difficile de se lancer sur la voie du numérique en terrain « d’incubation ».

    Pour moi, le numérique n’est pas l’outil pour l’outil ; ce qui m’intéresse, c’est lorsqu’il facilite le travail en équipe, lorsqu’il capte l’intérêt des élèves différemment.

    La formation des enseignants n’a pas été oubliée « aussi bien pour le tiers des enseignants déjà “numériques“ que pour les autres » et l’implication s’est faite toutes disciplines confondues.

    « L’important était que tout le monde puisse s’y retrouver en ayant une philosophie de progression à petits pas ».

    La CoCon est donc un incubateur dans lequel on expérimente le numérique mais pas seulement ; pour Olivier Bedu,

    l’espace classe peut lui aussi être revisité.

    C’est d’ailleurs le cas au collège de Roujan en salle d’éducation musicale où les tables ont disparu ; et en sciences physiques, c’est une disposition en ilots qui va voir le jour à la rentrée, ce qui aura toute sa cohérence « en particulier avec l’arrivée des tablettes numériques ».

    Le collège de Roujan fait en effet partie des établissements préfigurateurs qui va voir arriver les tablettes pour les classes de 5ème dès la rentrée de septembre 2015 et pour Olivier Bedu, il faut penser la présence de ces nouveaux outils en amont.

    Le collège numérique : une philosophie du changement ?

     

    A priori, pour Olivier Bedu, c’est le cas, « même si on peut parfois heurter l’historique scolaire des parents », souligne t-il. Dans son établissement, il a également décidé de les associer à ces changements en leur expliquant ce qu’est un Collège Numérique « car derrière le mot numérique, on met tout et n’importe quoi ».

    Le numérique ouvre des perspectives aux élèves ; il facilite le travail en équipe, le travail décloisonné et transdisciplinaire… Ce sont sur ces quelques points qu’Olivier Bedu s’attarde en guise de conclusion et il oserait même ajouter que le numérique « casserait la routine »…

     

     

     

     

     

     

  • La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française

    La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française

    Ce rapport du CRÉDOC analyse la place des technologies de l’information et de la communication en France en 2014. Sont analysés les équipements et les différents modes et lieux de connexions, le profil des utilisateurs, les pratiques quotidiennes de l’ordinateur, de l’internet, de la téléphonie, de la télévision, les points de vue relatifs aux précautions par rapport à la santé et à la protection des données personnelles.

    La présente étude a été réalisée à la demande du Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGEIET) et de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). Les résultats présentés dans ce rapport sont issus de l’enquête de juin 2014, menée auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 12 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas : 2 220 personnes ont ainsi été interrogées « en face à face » à leur domicile. Deux types de questionnaires ont été proposés aux répondants : le premier à destination des individus âgés de 18 ans et plus, le second visant uniquement les 12-17 ans.

    Équipement et connexions

    En matière d’équipement la progression est nette concernant  les tablettes tactiles (29 % d’individus équipés, + 12 points) et les smartphones  (46 % d’équipement, + 7 points). Le taux d’équipement en micro-ordinateur (au moins un ordinateur 82 %), connexion à internet (82 %), téléphone fixe (90 %)  ou téléphone mobile (89 %) ne bouge pratiquement pas,  73 % des français cumulant les trois équipements (ligne de téléphone fixe, téléphone mobile, et internet à domicile).

    Aujourd’hui davantage de personnes possèdent un smartphone (46 %), qu’un téléphone mobile (43 %).

    En Europe, la France se place désormais au 5ème rang s’agissant de l’équipement des ménages en internet à domicile (78 %, ce pourcentage diffère des 82 % enregistrés dans la présente enquête,  car il repose sur les ménages et non les individus). La France gagne une place et a rattrapé la Finlande et dépassé le Luxembourg.

    En ce qui concerne la télévision, c’est le moyen privilégié pour regarder les programmes en direct (93 %) mais 42 % des personnes interrogées regardent des émissions de télévision en replay et  27 % regardent des vidéos par d’autres moyens (vidéo à la demande, téléchargement streaming) sur la télévision et 29 % sur ordinateur.

    L’usage de tablettes ou de téléphones mobiles pour regarder des vidéos restent faibles (7 à 10 %).

    La proportion d’internautes varie peu en 2014 (83 % , + 1 point). Les usages liés à l’internet sur téléphone mobile progressent  : navigation sur internet (43 %, + 6 points), consultation des courriels (36 %, + 6 points), téléchargement d’applications (36 %, + 7 points).  Les connexions sur ordinateur portable ou tablette tactile concernent 74 % des 18-24 ans.

    Par ailleurs, plus d’un Français sur quatre (28 %) utilise la géolocalisation sur son mobile pour trouver un restaurant, un bar, un musée ou un magasin

    Usages d’internet

    En moyenne, un internaute déclare passer 17 heures par semaine sur le net (contre 15 heures en 2013), Les 12-17 ans interrogés se situent exactement dans la moyenne : ils consacrent 17 heures par semaine à internet.  En revanche les cadres consacrent 21 heures hebdomadaires et les 18-24 ans 27 heures. 50 % des parents déclarent poser des limites quant à l’utilisation d’internet par leurs enfants; de la même manière, un parent sur deux instaure des règles quant au temps passé par ses enfants devant les écrans (jouer à des jeux vidéos – utiliser internet – regarder la télévision – téléphoner ou envoyer des SMS).

    En ce qui concerne les usages d’internet, 8 usages d’internet ont été passés en revue, certaines pratiques étant plus fortes (56 % écoute de musique, 54 % achat sur internet, 51 % recours à l’e-administration, 48 % usage des réseaux sociaux)  et d’autres pratiques plus sélectives (30 % téléphone par Skype ou MSN, 24 %  recherche d’offres d’emploi ou 22 % visionnage de la télévision). 77 % des personnes interrogées déclarent au moins un des usages étudiés.

    Dans ces usages, des écarts entre les adolescents et les adultes peuvent être  importants : 49 points d’écart pour la musique, 32 points sur les réseaux sociaux, 23 points sur les vidéos).

    A lire aussi « Précautions par rapport à la santé » et « protections des données personnelles »
    Source : http://eduscol.education.fr/

    Le rapport complet à découvrir ici

  • Faites entrer l’école dans l’ère du numérique ! Venez découvrir SQOOL, la solution innovante d’e-éducation

    Faites entrer l’école dans l’ère du numérique ! Venez découvrir SQOOL, la solution innovante d’e-éducation

    Ludovia_TabletteSQOOLProblématique pédagogique 

    La plupart des solutions qui existent actuellement en matière d’e-éducation sont structurées autour de tablettes généralistes, initialement conçues pour un usage de loisir et destinées au grand public. Elles ne sont donc pas adaptées à une utilisation dans l‘univers scolaire et n’en intègrent pas les spécificités et contraintes.

    De plus, comme il s’agit le plus souvent d’offres proposées par des constructeurs internationaux, l’hébergement des données des élèves est localisé à l’étranger. Dans un domaine aussi stratégique que l’éducation, le risque de perdre sa souveraineté en matière de sécurisation et de maîtrise des données personnelles des élèves représentent un enjeu majeur pour l’éducation nationale.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée 

    SQOOL est une solution digitale dédiée à l’éducation issue d’un partenariat entre Unowhy et Worldline (une filiale d’Atos). En associant tablettes tactiles, interface dédiée, hébergement sécurisé localisé en France et accès à des ressources pédagogiques digitales, SQOOL constitue un écosystème complet et sur-mesure qui se distingue des autres offres de tablettes généralistes et peut répondre à toutes les problématiques de l’Éducation Nationale.

    Adaptée à tous les niveaux, du primaire au secondaire, SQOOL a été conçue avec les enseignants, pour les enseignants, afin de s’intégrer le plus facilement possible dans les environnements existants, quel que soit le type d’établissement, l’infrastructure ou les équipements déjà déployés.

    Relation avec le thème de l’édition 

    Simple, fiable et accessible, la solution SQOOL intègre réellement les besoins et attentes des enseignants. En proposant un environnement ouvert, sécurisé et dénué de toutes pratiques commerciales, SQOOL garantie que l’objectif pédagogique des tablettes n’est pas détourné par les élèves, mais qu’au contraire l’apprentissage et le développement des usages innovants soient favorisés.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Actuellement, la solution, dans son architecture et ses principes pédagogiques, se nourrit des enseignements et retours d’expérience du projet TED : une expérimentation dans 15 collèges de Saône-et-Loire menée par un consortium dont le chef de file est Unowhy. Il s’agit à date de l’expérimentation la plus large jamais réalisée en France.

    Le 12 juin dernier, une réunion intermédiaire de bilan a été organisée (voir notre article à ce sujet), réunissant tous les acteurs impliqués dans le projet. Cinq enseignants, parmi les 70 qui utilisent actuellement la solution TED dans leur classe, ont notamment partagé leurs retours d’expérience et l’impact de TED sur leurs pratiques pédagogiques. Ils ont ainsi témoigné de la variété et la richesse des usages rendues possibles par l’utilisation d’une solution comme TED.

  • L’apprentissage du code au collège : avec les ateliers Tangara ça marche !

    L’apprentissage du code au collège : avec les ateliers Tangara ça marche !

    Cet évènement public de clôture donnant la parole aux « premiers concernés » a permis d’alimenter de manière concrète la réflexion collective sur l’introduction du code à l’école. Retours sur cette journée pleine d’enseignements.

    Des présentations épatantes. En début d’après-midi, les collégiens du projet Tangara 2013/2014 se sont essayés à l’exercice difficile de la présentation en « 2 slides / 2 minutes » devant un public nombreux composé entre autres de professionnels, de parents et de journalistes.

    Faisant preuve d’assurance, d’esprit de synthèse et parfois d’humour, les apprentis programmeurs ont brillé dans l’explication de leurs projets de jeux vidéo, récoltant les applaudissements fournis de la salle. Retrouvez ces créations sur le site de Tangara.

    Les échos du débat

    À la suite de ces présentations, un débat très enrichissant entre les acteurs de Tangara et le public a permis de revenir sur le projet tout en élargissant la réflexion à la question de l’apprentissage du code à l’école. Durant ce moment d’échange, les professeurs ont insisté sur l’accessibilité du projet pour tous les élèves.

    Pour M. Tamen, «Tangara permet de montrer qu’il n’y pas que les bons élèves qui peuvent faire de l’informatique». Les collégiens, ont également exprimé leur plaisir à maitriser une technique qu’ils « pensaient plus compliquée à cause des films ».

    Pour Mathis, élèves de 4e, le code « ça devrait être comme l’histoire ou la géographie, on ne veut pas tous devenir historien mais c’est important pour la culture générale,  avec le code ça devrait être pareil […] c’est important de savoir ce qui se passe quand on allume son ordinateur ».

    De la technique oui, mais pas seulement !

    En effet, selon Fabien élève de 4e « ce n’est pas qu’une question de connaissances, c’est une façon de réfléchir. Avec Tangara on est confronté à des problèmes et on doit les contourner ». Pour Tom, animateur, avec  Tangara « il n’y a pas que du scientifique, il faut un esprit littéraire pour écrire les histoires et un esprit artistique pour faire les graphismes ».

    Les professeurs ont mis en exergue l’importance « du travail collaboratif » qui n’est que très peu abordé au collège. Les animateurs ont également mis en avant leur satisfaction à transmettre leur passion aux élèves et à observer leurs progrès, en particulier sur la rigueur et la créativité. Enfin, la maman d’un élève a exprimé son plaisir à voir son enfant participer à ce projet.

    Pour elle « Tangara apporte un peu de fraicheur dans le quotidien des collégiens en laissant libre court à leur imagination » ce qui pour elle est « rare ».

    Tangara v2 : des perspectives de développement élargies

    La restitution des ateliers Tangara a également été l’occasion de parler de l’avenir avec le lancement à la rentrée 2014 de Tangara en ligne. Plus besoins d’installer le programme, il suffira de créer un compte en ligne pour pouvoir y accéder depuis n’importe quel outil numérique. Cette évolution permettra de faciliter le suivi des animateurs et aussi de renforcer l’interactivité entre les jeunes. Cette deuxième version sera également accessible sur tablette et smartphone pour mieux s’adapter aux usages des jeunes et pour explorer de nouvelles perspectives.

    Pour clôturer la journée, le jury composé de salariés de Vivendi a remis les différents prix récompensant le travail des apprentis programmeurs.

    C’est l’équipe des « Choupinettes » du Collège La Boétie (Moissy-Cramayel) qui remporte le prix du meilleur jeu.

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  • La place des TIC à l’école

    La place des TIC à l’école

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    Partenaire de l’école numérique depuis de longues années, les actions de Microsoft dans l’éducation reposent sur la mise en place de projets novateurs pour les écoles, d’initiatives pour favoriser l’adoption du numérique et d’actions de réflexion menées avec différentes organisations.

    Parents et élèves : très largement convaincus de l’utilité des TIC à l’école…

    La grande majorité des personnes interrogées – 94% des collégiens, 89% des lycéens et 85% des parents – est convaincue de la nécessité d’utiliser les TIC à l’école. Ils considèrent que leur utilisation a un impact positifen termes d’efficacité – gain de temps, motivation, amélioration de la qualité du travail rendu… Parmi les principales raisons invoquées, l’usage des nouvelles technologies :

    – prépare mieux à la vie professionnelle (80% des parents et des lycéens, 82% des collégiens). Or, si les trois quarts des parents (75%) et une grande majorité des élèves du secondaire (81% des collégiens / 79% des lycéens) se disent globalement satisfaits de l’école, ils ne sont qu’une faible majorité à lui faire confiance pour préparer les élèves à la vie professionnelle (55% des parents et 62% des lycéens) ;

    – permet de gagner du temps (pour près de 90% des collégiens/lycéens et 83% des parents) ou accroître la motivation (pour 86% des collégiens) ;

    – permet de mieux suivre le travail scolaire (80% des collégiens, 81% des lycéens, 79% des parents) ;

    – rend les cours plus vivants et facilite leur compréhension (sentiment principalement partagé par les collégiens –respectivement 85% et 83%- un peu moins par les parents –respectivement 74% et 65%).

    …et déplorant leur rareté dans l’univers scolaire

    Plus de 9 élèves sur 10 considèrent que les TIC devraient être utilisées plus régulièrement durant les cours. En la matière, les collégiens se montrent les plus exigeants : plus de deux tiers d’entre eux (68%) estiment leur utilisation insuffisante – contre 57% pour les lycéens, et près de la moitié souhaite en profiter dans tous les cours – 47% pour les lycéens.

    La rareté des équipements est également soulignée. Ainsi, 86% des collégiens et 84% des lycéens regrettent le manque de matériel dans les salles de classe, et 56% des collégiens et 60% des lycéens le fait que ce matériel ne soit pas en accès libre dans l’établissement.. La vétusté du matériel est, elle, moins citée(38%/34%). Les élèves ayant fait part de leur satisfaction à l’égard de l’équipement TIC insistent d’ailleurs de leur côté sur son bon fonctionnement et sur le fait que les équipements sont récents.

    La maîtrise des TIC, plus que jamais jugée aujourd’hui indispensable pour l’avenir

    95% des parents et des lycéens considèrent que ne pas maîtriser les TIC constituent aujourd’hui un handicap, dont près des deux tiers (63% des lycéens et 60% des parents) qui en sont tout à fait convaincus.
    Dans un monde où les nouvelles technologies sont omniprésentes, l’enjeu est majeur : une proportion significative de collégiens (46%) et de lycéens (44%) a appris à se servir des TIC à l’école. C’est le principal lieu d’apprentissage en dehors du domicile familial, notamment pour les élèves vivant en zone rurale.

    Les parents, ont, de ce point de vue, pris la pleine mesure de l’enjeu et sont prêts à participer au financement du numérique à l’école.
    A noter, parmi les 78% de parents motivés prêts à contribuer, 72% le seraient au financement partiel, avec contribution tierce du collège ou du lycée, et 6% seuls.

    Microsoft, partenaire de l’école numérique

    «Depuis près de trente ans, nous contribuons activement aux côtés de nos partenaires à nourrir la réflexion sur le numérique à l’école. La première question qui se pose n’est pas celle des technologies mais bien celle de la transmission et de l’apprentissage qu’elles permettent. Notre ambition est en effet de mettre le numérique au service de nouveaux usages pour inventer ensemble l’école de demain : plus participative, plus immersive avec un enseignement plus personnalisé pour un apprentissage qui doit redevenir un plaisir. En outre, dans un monde de surabondance de l’information, l’utilisation du numérique en classe contribue à développer un socle de connaissances et de compétences précieux pour les élèves : esprit critique, tri des informations, sens de la collaboration…..», souligne Christophe Desriac, Directeur Education, Microsoft France

    «Parents et élèves voient dans le numérique un moyen de mieux préparer l’avenir professionnel. Les partenariats noués par Microsoft avec des établissements d’enseignement supérieur comprennent d’ailleurs un axe destiné à renforcer l’employabilité des jeunes grâce au numérique», ajoute-t-il.

    Plus d’infos :
    Infographie complète avec les chiffres-clés sur les parents et les TICE téléchargeable ici
    Les résultats de l’étude Ipsos sont disponibles sur demande auprès du service de presse de Microsoft France, Laure Montcel – lauremo@microsoft.com

  • Re-faire l’école avec les technologies en quatre petites histoires

    Re-faire l’école avec les technologies en quatre petites histoires

    En préambule, et en guise de première histoire, on peut annoncer qu’à ce jour, aucune étude ne montre clairement qu’il y a un résultat probant sur les résultats et  la performance d’apprentissage des élèves quand ils utilisent  les  technologies à l’école. C’est en tout cas le constat qu’a fait Matt Richtel (http://www.internetactu.net/2011/09/21/dans-la-salle-de-classe-du-futur-les-resultats-ne-progressent-pas/)

    Son exemple doit-il remettre en question «l’un des plus importants mouvements contemporains éducatifs” qui vise à équiper classes et élèves en informatique, à permettre aux étudiants d’apprendre à leur propre rythme… mais aussi à réduire le nombre de professeurs», souligne consciencieusement Matt Richtel. «Les écoles dépensent des millions de dollars pour acquérir des technologies, tout en réduisant les budgets et en licenciant les enseignants sans apporter la preuve que cette approche permet d’améliorer l’apprentissage de base».

    Nous espérons que sur des expériences où les usages sont généralisés comme en Uruguay où tous les élèves ont été dotés de mini-ordinateurs portables depuis deux ans, on aura en juin 2012 des retours sur les effets de l’usage des technologies, mais rien n’est certain. Un sentiment partagé serait que les résultats obtenus par les élèves ne sont pas liés aux ordinateurs, mais plutôt aux usages sociaux et aux ressources auxquelles ils accèdent, aux processus éducatifs qui sont mis en oeuvre par les enseignants.

    Une deuxième histoire est relatée par les retours de recherche de Dana Boyd
    (http://www.internetactu.net/2011/11/04/les-limites-dage-naident-pas-parents-et-enfants-a-comprendre-les-reseaux-sociaux/)
    Qui a réalisé une étude sur l’accès des enfants aux réseaux sociaux. Une loi aux états-unis (la Coppa), interdit l’accès avant 13 ans aux réseaux sociaux, mais les parents comme les enfants en dessous de cet âge ne respectent pas parfois cette loi et se connectent à ce type de réseaux sociaux.

    Face à ce détournement massif, la question est de savoir si la Coppa aide à responsabiliser les parents et les enfants. Pour le savoir, danah boyd et ses collègues sont allés à la rencontre des parents, pour connaître les pratiques des ménages à l’égard des médias sociaux et des restrictions d’âge. Alors que l’âge minimum est de 13 ans, les enfants rejoignent Facebook en moyenne à 12 ans, rapportent les chercheurs. La moitié des parents d’enfants de 12 ans savent que leurs enfants y ont un compte. 76 % des parents ont même aidé leurs enfants de 12 ans à ouvrir un compte. Pire, 78 % des parents pensent qu’il est acceptable pour leurs enfants de violer les conditions de restriction d’âge des services en ligne.

    Une situation qui montre que les sites sociaux ne devraient peut-être pas restreindre l’accès aux enfants sur leurs sites, mais pour cela il leur faudrait obtenir une autorisation parentale, qui s’avère trop complexe à mettre en place, tant et si bien qu’ils préfèrent se conformer bien facilement à la loi. En fait, rappelle danah boyd, la Coppa est antérieure à la montée des médias sociaux. “Ceux qui ont imaginé la loi n’ont pas imaginé une société où l’échange de donnée serait un élément central de la participation” à la société. La Coppa préserve les enfants de la collecte de données “alors qu’il faudrait plutôt les préserver de la manière dont elles sont utilisées”. Mieux, prévient la chercheuse : “Si les enfants sont une population particulièrement vulnérable, ils ne sont pas la seule. La plupart des adultes font hélas peu de cas de la façon dont leurs données sont stockées, partagées ou vendues.”

    Une troisième histoire est celle vécue par Howard Rheingold
    (http://www.internetactu.net/2009/05/26/sommes-nous-multitaches-12-comment-apprendre-a-maitriser-notre-attention/) qui s’est remis à l’enseignement et qui en revenant dans une salle de cours s’aperçois que tous les élèves avaient des Netbook, des smartphones ou autres outil numérique qui font baisser l’attention en cours.

    Après avoir porté un regard réflexif sur la pratique de ses élèves (qu’il a même filmé), Howard Rheingold s’intéresse à la maîtrise de l’attention (le sujet avec lequel il ouvre ses cours, comme il l’explique en vidéo). Et d’expliquer que la maîtrise de l’attention en classe, pour lui, est un exercice collectif et toujours mouvant, auquel il doit fortement associer ses élèves. Parfois, pour ramener l’attention, il demande à ses étudiants de fermer leurs ordinateurs et à d’autres moments, il leur demande de tchatter sur ce qu’il dit, pendant qu’il demande à un autre groupe de faire une recherche sur le sujet qu’il a lancé et à d’autres de prendre des notes de ce qu’il raconte pour les partager avec le reste de la classe. Howard Rheingold a ainsi testé in vivo l’application de multiples règles, lui permettant de comprendre que celles-ci sont des outils essentiels pour ceux qui voudraient maîtriser l’art de l’attention à l’ère de la connexion permanente.

    Donc plutôt qu’interdire en classe les technologies, une des solutions serait plutôt apporter des astuces pour utiliser ces technologies en cours, pour qu’ils soient utiles plutôt qu’une source de baisse d’attention.

    La quatrième et dernière histoire présentée par Hubert Guillaud est celle de Shalman Khan
    qui donnait des cours par messagerie instantanées avec sa famille, puis a produit des vidéos sur Youtube pour expliquer les mathématiques, il a ainsi produit une quantité importante de ressources sur les mathématiques et son succès a dépassé le cadre de sa famille puisque ces vidéos ont été vues et partagées par des milliers d’internautes pour apprendre les mathématiques.

    En synthèse de ces quatre histoires, on pourrait dire que dans le numérique et l’Internet à l’école, ce n’est pas la technologie qui prime, mais les règles sociales qui se développent et qui sont utiles dans les apprentissages qui restent essentielles.