Étiquette : école primaire

  • Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Nous avons réfléchi à « une tablette avec tout son environnement, création de contenus et organisation de la classe pour l’enseignement sur une plateforme qui s’appelle Elule, disponible sur le Cloud », décrit Guillaume Largillier, un des deux fondateurs de la société.

    Stantum a participé à l’appel à projets e-éducation N°2 dans le cadre des investissements d’avenir. Il en est ressorti lauréat ce qui lui a permis de finaliser le développement de la tablette élémentaire Galago et faire ses preuves sur le terrain du concept d’environnement pédagogique pour l’enseignant.
    Aujourd’hui, ce soutien des investissements d’avenir a permis de monter un ambitieux déploiement pilote sur les villes de Bordeaux et Mérignac et concerne dix écoles.

    « Nous avons 16 classes de cycle 3 qui expérimentent en « one to one », c’est à dire une tablette, un élève, depuis 6 mois », explique Guillaume Largillier.


    Agnès Peyridieu, enseignante en cycle 3 à l’école Nuyens de Bordeaux témoigne :

    « Dans notre école, nous avons quatre classes de cycle 3 qui sont équipées en tablettes ; pour notre travail d’enseignant, nous avons été formées à la plateforme Elule sur laquelle nous avons appris à mutualiser nos documents puisque nous sommes tous sur le cycle 3 ».

    Cette notion de partage entre collègues plaît bien à Agnès. Elle précise que l’enseignant peut choisir s’il souhaite créer un document et en faire profiter uniquement ses collègues des autres classes ou l’ensemble des enseignants qui participent à l’expérimentation.

    « Tout le monde joue le jeu et c’est un véritable avantage d’avoir cette banque de ressources à disposition ; cela nous permet de gagner du temps », souligne t-elle.

    Au début, Agnès Peyridieu planifiait une à deux séances par jour puis petit à petit, « on se prend au jeu, les enfants sont en demande » ; la tablette Galago prend de plus en plus de place dans l’activité de classe d’Agnès, « sans pour autant remplacer les cahiers, l’écriture ou autres activités de manipulation », tient-elle à préciser.

    La démarche de Stantum a été souhaitée en co-construction avec les équipes enseignantes et la DSDEN de Gironde. « Nous sommes toujours à la recherche de retours d’usages pour une amélioration permanente de l’outil ; d’ailleurs, en six mois, l’outil a considérablement évolué », souligne Guillaume Largillier.

    Le développement devrait se poursuivre avec une extension d’expérimentation sur les collectivités déjà engagées, notamment sur la ville de Bordeaux où une quarantaine de classes devraient être impliquées d’ici la fin d’année civile.
    Le souhait aussi d’avoir deux écoles complètes équipées, à savoir du CP au CM2, va également se réaliser dans cette ville, afin de pouvoir tester la synergie du projet sur une école toute entière.

    Quant à l’environnement Elule, il est prévu qu’il s’étende à d’autres types de matériels, autres que la tablette Galago, afin d’être expérimenté par plusieurs dizaines d’enseignants partout en France.

    En guise de conclusion, nous retiendrons la phrase d’Agnès Peyridieu : « c’est tellement riche et ça apporte tellement au niveau des apprentissages qu’on aurait envie de l’utiliser toute la journée ».

    Un message à faire passer aux quelques (?) « réfractaires » au numérique… ?

    Plus d’infos :
    http://edu.stantum.com

  • ONE accélère l’entrée du numérique à l’école primaire

    ONE accélère l’entrée du numérique à l’école primaire

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    Résolument évolutif, ONE s’appuie sur des technologies à la pointe du web et peut aussi bien être utilisé à l’échelle d’une classe que d’une académie. Son ambition : accompagner l’entrée de l’école dans l’ère du numérique grâce à un service simple, intuitif et ouvert à toute la communauté éducative.

    Faciliter la communication et l’apprentissage

    ONE propose un panel d’applications pédagogiques, de communication et de production de contenus conçus pour répondre aux spécificités de l’enseignement primaire. Parmi ces services, on retrouve notamment le cahier multimédia, le blog, la messagerie, l’espace documentaire ou encore la résidence d’artistes.

    « ONE favorise une dynamique d’échanges et de projets au sein de la communauté éducative. Les familles sont davantage associées et suivent mieux la vie de la classe et de l’école. Cela est bénéfique à tous les niveaux et avant tout à celui de l’élève, dont l’épanouissement et la réussite scolaire restent les principaux objectifs » explique Olivier Vigneau, co-fondateur de WebServices pour l’Education.

    ONE_ENTpremierdegré_070414La prise en main de ONE est facilitée par une ergonomie adaptée au premier degré et des principes de navigation évolués. Le portail éducatif propose ainsi une interface différenciée selon les profils, des écrans optimisés (profondeur de navigation limitée, pas de menu déroulant) et s’adapte nativement à tous les supports (ordinateurs, tablettes, tableaux interactifs ou smartphones).

    Tirer profit du numérique de manière simple et intuitive

    ONE est disponible dans un mode service « clé en main », hébergé, sécurisé, sans intégration ni développement. Grâce à une conception évolutive, ONE peut aussi bien être utilisé à l’échelle d’une classe que d’une académie.

    « Cette approche permet aux porteurs de projet d’expérimenter et de déployer la solution à leur rythme. La communauté éducative tire ainsi profit du numérique sans contrainte technique et peut se consacrer pleinement au développement d’usages innovants » souligne Arnaud Albou, co-fondateur de WebServices pour l’Education.

    ONE est accessible en ligne depuis le 1er avril sur www.one1d.fr. A l’occasion de son lancement, les enseignants peuvent inscrire leur classe en ligne gratuitement et en moins de 3 minutes.

    Des retours d’expérience enthousiastes
    « Outil intuitif, utile, simple d’utilisation,… les retours d’expérimentation sur ONE sont unanimes, qu’ils proviennent des professeurs, des élèves ou de leurs parents. La suite de notre collaboration avec WebServices pour l’Education se profile donc sous les meilleurs auspices. Sur le terrain, les équipes font preuve d’une grande réactivité et sont sans cesse à l’écoute de nos besoins correctifs et évolutifs », témoigne Martine Degorce-Dumas, Inspectrice de l’Education Nationale dans la circonscription de Palaiseau (Académie de Versailles) et Chargée de mission TICE 91.

    « La simplicité et la convivialité de ONE favorisent une prise en main rapide, les élèves deviennent très vite des utilisateurs convaincus et assidus. Le dispositif est aussi stimulant pour les enseignants et favorise la rénovation des pratiques. A l’heure de l’entrée de l’école dans le numérique, ONE offre des perspectives innovantes à l’ensemble des membres de la communauté éducative » souligne quant à elle Fabienne Mauger, Inspectrice de l’Education Nationale dans la circonscription d’Alençon (Académie de Caen).

    A propos de WebServices pour l’Education :
    WebServices pour l’Education est une société française spécialisée dans le conseil et les services numériques pour
    l’éducation. La société est dirigée par ses fondateurs, Arnaud Albou et Olivier Vigneau, et son capital est détenu à
    70% par ses salariés. Réunissant des compétences en ingénierie de projet, technologie, pédagogie et organisation,
    elle accompagne les collectivités locales, les établissements, les écoles et tous les acteurs du numérique éducatif à
    chacune des étapes de leurs projets, et propose des services en ligne innovants et adaptés à l’éducation.
    WebServices pour l’Education est labellisée jeune entreprise innovante et réalise des investissements importants
    en R&D autour de l’acceptabilité des technologies à l’école et des architectures modulaires en environnement
    open source.

    Pour en savoir plus, www.web-education.net.
    ONE est un projet soutenu depuis début 2013 par les investissements d’avenir et engagé en partenariat avec un
    ensemble d’acteurs publics et privés : les académies pilotes de Caen et de Versailles, les laboratoires de recherche
    GRePS et LIRIS et un ensemble de collectivités territoriales.

  • Numérique à l’école : l’UGAP retient l’offre ICONITO d’ENT 1er degré

    Numérique à l’école : l’UGAP retient l’offre ICONITO d’ENT 1er degré

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    Cette solution proposée par la centrale d’achat public doit permettre aux collectivités locales de déployer facilement et de manière sécurisée un outil d’échanges entre les acteurs de l’école.

    Très présente dans l’univers éducatif, l’UGAP a lancé en octobre dernier des solutions d’équipements numériques pour permettre aux collectivités locales d’équiper facilement leurs écoles primaires. Pour compléter le dispositif, l’UGAP avait pris l’engagement de proposer en début d’année 2014 une solution d’Espace Numérique de Travail (ENT) adapté au premier degré.

    « Nous avons recherché une solution d’ENT qui ne nécessite pas d’investissement matériel pour les utilisateurs, dès lors qu’ils ont accès à internet, simple d’accès par abonnement, homogène au niveau national et conforme aux spécifications du SDET*. Cette solution ENT devait présenter une ergonomie adaptée au premier degré pour une communication facile et intuitive et plus de pédagogie » explique Guy- Noël NOGUERA, directeur en charge du développement de l’informatique et des télécoms à l’UGAP.

    Accessible par un portail internet, en mode SaaS (logiciel en tant que service), la solution ICONITO propose une panoplie d’outils et de services à destination de la communauté éducative (élèves, enseignants, équipe administrative, parents) et peut s’adapter aux spécificités territoriales :

    – une palette d’outils numériques pour travailler en sécurité et permettre des actions pédagogiques en adéquation avec l’enseignement du premier degré : interface claire et intuitive, affichage en fonction du profil, interface avec les TNI (tableaux numériques interactifs), tablettes et classes mobiles, quiz, groupes de travail collaboratifs,
    – des services de gestion : cahier de texte, carnet de liaison, agenda, annuaire, stockage et partage de documents,
    – des services de communication et d’échange avec les familles : messagerie personnelle, forums de discussions, blogs, actualités de la classe et de l’école,
    – un espace d’échanges entre l’école et les services de la collectivité. Des « connecteurs » optionnels permettent l’interfaçage avec les environnements périscolaires (cantine, centres de loisirs, …).

    Avec cette solution, l’UGAP propose également des prestations complémentaires pour répondre aux besoins de développement spécifique des collectivités. Dans tous les cas, le client peut bénéficier d’un accompagnement et d’un conseil auprès du réseau territorial de l’UGAP.

    (*) SDET : Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail

  • Avec « Prof. Phifix », les révisions deviennent un jeu d’enfant

    Avec « Prof. Phifix », les révisions deviennent un jeu d’enfant

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    Cette nouvelle Appli ludo-éducative sur iPad a pour objectif d’améliorer l’apprentissage grâce aux nouvelles technologies, dans les écoles, mais aussi pour la maison, puisqu’elle est téléchargeable sur iPad, dans quelques jours sur iPhone, et bientôt sur Android.

    Réalisée en respectant les enseignements fondamentaux de CE2 à CM2, elle réunit plus de 10 000 questions, 200 exercices et 80 leçons en grammaire, orthographe, conjugaison et vocabulaire ; d’autres matières se rajouteront très rapidement. De plus, elle s’inscrit dans un univers où les nouvelles technologies sont devenues incontournables dans le processus pédagogique de l’enfant.

    Ce nouveau support est une façon d’intégrer les progrès en matière d’éducation et de pédagogie pour inspirer et motiver les enfants, et faciliter les apprentissages et l’acquisition des compétences requises à l’école élémentaire.

    Un fonctionnement simple, ludique et motivant

    L’efficacité de l’Appli repose sur l’alliance d’une interface simple et amusante, et d’un contenu éducatif sérieux. Le principe d’apprentissage diffère des formules, désormais classiques, de quizz ou des fiches de e-learning en ligne existantes depuis plusieurs années.

    Lunabee investit les codes et la philosophie du jeu vidéo, notamment celui des jeux de plate-forme, et a ainsi créé un univers graphique et sonore adoptant une configuration « jeu ».

    Dans l’Appli Prof. Phifix, l’interface ludique permet de réviser ses leçons, de faire des exercices, de relever des défis et de gagner des étoiles. La motivation est entretenue par le système du score à battre et des étoiles à gagner : l’enfant doit répondre à des séries de questions qui lui feront gagner des points et des étoiles pour atteindre l’étape suivante.

    Chaque fois qu’une étape est franchie, des drôles de petits oiseaux apparaissent de branche en branche jusqu’à rejoindre la cime de l’arbre pour défier le Maître de la leçon, et passer ensuite à une prochaine leçon et série d’exercices.

    Une attention toute particulière a été apportée aux illustrations et aux sons, grâce aux artistes de chez Lunabee, graphiste et musicien !

    Quant à l’utilisation de l’Appli, elle repose en partie sur les fondamentaux d’ergonomie et de convivialité introduits par l’iPad.

    Des fonctionnalités inédites et uniques qui plaisent aux parents et aux enseignants

    Si Prof. Phifix est séduisant pour les élèves, il est également apprécié de leurs parents et des enseignants, car l’Appli est complétée par un site web grâce auquel les adultes peuvent accompagner leurs enfants en consultant leurs progrès, activité, et bulletin de compétences.

    En effet, Prof. Phifix permet de suivre les progrès des enfants sur Internet, grâce à des analyses réalisées en temps réel, qui permettent d’identifier les forces et les faiblesses, et de valider les compétences acquises par l’enfant. Bientôt arrivera la possibilité pour les adultes de définir des séries d’exercices et de révisions pour un soutien adapté en fonction du profil de l’enfant (« coaching »).

    Une belle rencontre entre un professeur des écoles et une start-up française

    « Cette Appli est née de ma rencontre avec Lunabee, une start-up de Chambéry, créée il y a trois ans et qui possède déjà une très belle notoriété internationale », explique Philippe Arnoux, alias Professeur Phifix, l’enseignant fournissant le contenu pédagogique de l’Appli.

    « Tout en restant fidèles au programme de l’éducation nationale, nous avons créé une Appli très ludique, motivante et innovante dans son concept et sa réalisation. C’est le fruit du mariage de nos compétences complémentaires : la pédagogie, les arts et la technologie ».

    Plus d’infos : www.prof-phifix.com

  • A vos crayons, à vos tablettes : la solution BIC Education débarque au Québec !

    A vos crayons, à vos tablettes : la solution BIC Education débarque au Québec !

    Après la France qui la commercialise déjà, les écoles québécoises peuvent, à leur tour, acquérir et découvrir cette solution entièrement francophone, flexible et simple, qui intègre des fonctionnalités d’apprentissage de l’écriture à la main, de gestion de contenu et de classe, voire même, de rétroaction sur le travail accompli. Développée en collaboration avec Intel, la solution BIC Education sera commercialisée, au Québec, par Cylabe interactif.

    « Les élèves d’aujourd’hui évoluent dans un environnement où la technologie prend une place prépondérante. L’écriture à la main demeure toutefois une démarche essentielle permettant de structurer l’analyse ainsi que la pensée critique; cela commande donc d’innover et d’adapter les façons de faire, sans jamais perdre de vue que cette technologie doit aussi être au service de la pédagogie et non la remplacer. Notre solution est une réponse aux besoins exprimés par les enseignants », d’indiquer Alice Fournier, directrice générale adjointe et porte-parole pour le Québec.

    Séduites par la simplicité et la pertinence de la solution BIC Education, quatre écoles réparties dans trois régions du Québec en commencent l’expérience, dans le cadre des premiers projets-pilotes.

    Rappelons que la solution BIC Education s’articule autour d’un logiciel pédagogique dédié qui permet très facilement, et quelle que soit la matière enseignée, de créer et de partager des activités pédagogiques avec les élèves, de suivre leur travail et d’intervenir en temps réel directement sur la tablette, de façon simple et dynamique, avec ou sans tableau blanc interactif. Le logiciel pédagogique permet également de conserver le travail fait par l’élève ainsi que de revoir et de suivre son cheminement.

    « Nous offrons aux écoles les nombreux avantages des nouvelles technologies, tout en permettant aux enseignants de les mettre au service de leurs objectifs et de leurs besoins pédagogiques. La solution est mobile et partageable par plusieurs classes d’une même école afin que 100 % des élèves puissent en bénéficier », de conclure la porte-parole.

     

     

  • La plateforme BIC Connect, une bibliothèque de ressources à intégrer à ses propres séances

    La plateforme BIC Connect, une bibliothèque de ressources à intégrer à ses propres séances

    Des interlocuteurs impliqués dans le projet en témoignent aujourd’hui

    Tentons de résumer en trois phrases  – car nous savons que l’enseignant est pressé et qu’il a peu de temps ! – ce qu’il peut faire avec la plateforme Ressources BIC Connect:

    –       Je peux récupérer facilement tous mes documents personnels qui représentent de nombreuses heures (plusieurs années ?) de travail ;

    –       Je peux partager facilement mon travail avec d’autres enseignants qui utilisent comme moi BIC Education et échanger avec eux sur leur manière d’aborder ce nouvel outil ;

    –       Je peux m’appuyer sur des ressources variées et choisies pour l’enseignement en premier degré, qui sont indexées sur des points du programme, facilement intégrables dans mon cours.

    Développons quelque peu ces trois notions essentielles à porter à la connaissance de l’enseignant, « nouvel utilisateur » de la solution…

    Récupérer son « capital pédagogique » très facilement

    « BIC Education, qui s’est construit sur la base du HTML5, donc d’un  format ouvert, peut accueillir nativement des contenus qui viennent du web, des PDF, des fichiers MP3 et, d’une manière générale, tous les documents “à plat“ (images, textes…) que les enseignants ont sur leur ordinateur », décrit Anne Lechêne, responsable des partenariats de BIC Education.

    L’enseignant peut très facilement, à l’aide d’une clé USB, importer la totalité de son « patrimoine » pédagogique de plusieurs mois ou de plusieurs années et donc réutiliser des séances, des images, des fichiers sonores sur la solution BIC.

    Des ressources variées pour étoffer ses séances de cours

    Sur la plateforme BIC Connect, l’enseignant peut choisir entre : des applications multimédia riches en interactivité, des ensembles qui vont davantage ressembler à des livres numériques avec un accès à un « sommaire », mais aussi des ressources plus granulaires qui pourront être intégrées facilement à une séance.

    Certains éditeurs retenus pour intervenir sur la plateforme ont transposé leurs ressources existantes dans une version numérique ; d’autres ont créé des ressources spécifiques pour l’environnement HTML.

    On retrouve une variété de « taille » de ressources ce qui permet à l’enseignant de faire « son marché ».

    Comme le précise Anne Lechêne, « BIC Education n’a pas vocation à être un censeur en matière de ressources pédagogiques ; nous travaillons avec des éditeurs connus et reconnus, mais nous sommes aussi ouverts à rencontrer de nouveaux éditeurs, notamment dans le domaine des applications interactives».

    Comme exemples de ressources, on peut citer, entre autres, le module « Halte aux déchets » 100% multimédia proposé par Terra Project (présent également dans la base du CCR), les éditions Sed qui proposent des activités de différenciation pour l’étude de la langue ; ou encore les éditions Accès et leurs activités interactives de logique et de situation problèmes sur la base de Sudoku animaux, qui permettent de travailler sur des compétences d’organisation et de gestion des données.

    Les enseignants vont-ils pouvoir modifier ces supports éditoriaux ?

    A ce propos, Anne Lechêne apporte quelques précisions : « il n’y a pas d’altération de la ressource de l’éditeur puisque c’est lui qui aura défini le niveau de “granularité“ auquel il propose son contenu éditorial » et elle ajoute que « c’est en revanche une vraie ouverture à la liberté pédagogique : l’enseignant se saisit de ce contenu et l’intègre à ses propres créations de séances ».

    Des ressources rapportées aux points du programme officiel de l’éducation nationale

    Toutes les ressources sont indexées en fonction des points du programme de l’éducation nationale.

    « L’enseignant peut très facilement les rapprocher de ses objectifs pédagogiques et insérer tel ou tel élément fin dans ses propres séances », souligne Anne Lechêne.

    Pour certaines ressources, plus complexes, les éditeurs fournissent même un guide pédagogique qui propose à l’enseignant des pistes possibles d’exploitation des contenus,  en fonction des programmes.

    Une tarification conçue pour l’école

    Contrairement à un produit grand public, la solution BIC exclusivement conçue pour l’éducation, a adopté naturellement un modèle de tarification pour l’ensemble d’une école. Ainsi, il a été permis aux éditeurs de pouvoir calculer leurs tarifs sur la base de 6, 15, 30 ardoises ou pour l’ensemble des stations présentes dans l’école.

    « La pratique courante dans le secteur marchand grand public, de vendre des licences individuelles, n’a pas lieu d’être dans l’éducation et s’avère même très handicapante », souligne Anne Lechêne pour justifier ce choix.

    Anne Marleix, Présidente de Strass Productions, éditeur de Terra Project et qui propose l’application « Halte aux déchets » sur la plateforme Ressources BIC Connect rejoint ce propos.

    Pour elle, les « stores » sont des passages incontournables, commercialement parlant, mais ne sont pas du tout adaptés au monde de l’éducation.

    « Avec la difficulté que les enseignants ont pour trier dans cette multitude d’informations, les « stores » ne sont pas une solution pour l’éducation. La démarche originale de BIC en cela est intéressante parce qu’elle est ciblée pour le secteur éducatif et que les ressources sont sélectionnées et qualifiées ».

    Sur la question des mises à jour, Anne Lechêne précise que ce facteur a été pris en compte dès le début, de manière à ce que celles-ci soient faites de manière centralisée et « qu’on ne passe pas des nuits à synchroniser des contenus », ajoute t-elle.

    BIC Connect, un agrégateur de contenus

    Les enseignants qui le désirent peuvent publier leurs contenus sur la plateforme BIC Connect, afin de les partager avec des collègues, sous la forme qu’ils le souhaitent et même partager des séances « clé en main » accompagnées d’un descriptif.

    En ce sens, l’ambition de BIC est bien de se positionner comme un « agrégateur de contenus », « en toute modestie », comme le précise Anne Lechêne.

    La plateforme a bien vocation de « dépasser » le stade du catalogue où l’enseignant trouvera, ou pas, ce qu’il recherche ; l’idée est d’enrichir l’espace Ressources par du contenu réalisé par des pairs. Les enseignants vont pouvoir « faire leur marché » et s’approvisionner dans une bibliothèque de ressources d’une part, puiser dans leurs stratégies pédagogiques d’autre part.

    « C’est en réalité ce que font déjà les enseignants et ce qui est très important c’est que les enseignants aient la possibilité de puiser, selon leur objectif pédagogique dans telle ou telle ressource, chez tel ou tel éditeur ou en s’inspirant de productions de collègues, pour créer leur propre contenu », conclut Anne Lechêne.

    Cette fonctionnalité a séduit Fabienne Pétiard, IEN de la circonscription de Clichy qui déclare :

    « Il y a des enseignants qui ont besoin de séquences “clés en main“ ; d’autres sont plus ouverts à construire quelque chose. La solution BIC éducation répond à ces deux niveaux d’attente. De plus, l’option de partage et de modification de séquences me paraît tout à fait intéressant car il faut l’avouer, le problème de l’édition papier est que le contenu est fermé et non modifiable ».

    Pour ce qui est des droits d’utilisation des contenus produits par les enseignants, ces ressources sont toutes en Creative Commons, identifiées avec une origine, modifiables et partageables pour une utilisation non-commerciale.

    En ayant intégré cette fonctionnalité d’agrégation, BIC éducation espère coller au mieux aux attentes des enseignants, pour qu’ils évoluent sur un terrain qui leur est familier.

    C’est en tout cas un bon moyen de les rassurer : un atout quand on sait que l’appréhension est un des principaux facteurs rebutants des usages du numérique à l’école…

  • Colloque international éTIC

    Colloque international éTIC

    colloque_eTIC_260913Organisé par Jacques Béziat (Laboratoire FRED, Université de Limoges) et François Villemonteix (Laboratoire EMA, Université de Cergy-Pontoise), ce colloque accueillera pendant 2 jours de nombreux chercheurs francophones autour des questions que posent la présence des TICE dans le contexte si particulier de l’école primaire ou fondamentale.

    En effet, l’intégration des TICE à ce niveau a déjà une histoire de plus de trente ans et de manière empirique, on peut constater que leurs usages en classe ne répondent pas aux espérances : mésusages, absence d’usages ou marginaux, parfois délégués. En réalité, les TICE sont un ensemble d’instruments complexes à intégrer dans des pratiques professionnelles complexes.

    L’école primaire est un cadre de scolarisation des TICE à la fois facilitateur par certains côtés et fortement contraint par d’autres. L’enjeu ne se situe pas seulement du côté de l’instrumentation de domaines disciplinaires, mais également dans le fait que l’enseignant, qui conduit sa classe de manière transversale et polyvalente, fait face à une extrême diversité des potentialités d’utilisations pédagogiques.

    Or, on sait que les pratiques pédagogiques sont profondément ancrées dans le quotidien de la classe et ces technologies ne simplifient ni la gestion des publics, ni les contextes, ni les questions d’apprentissage.

    Une reformulation des cadres et des objectifs relatifs à l’utilisation des TICE est nécessaire pour l’école primaire.

    Elle concerne le développement d’une culture technique et informatique devenue indispensable, la maîtrise instrumentale des environnements informatisés, les formes de leurs applications disciplinaires et les questions d’ingénierie pédagogique. La réflexion croisée sur les contraintes, postures, considérations didactiques, démarches et moyens pédagogiques à mettre en œuvre constitue un préalable pour soutenir cette perspective ; c’est l’enjeu de ce colloque.

    Ouvert par le Recteur de l’académie de Limoges et le Doyen de la faculté de lettres et sciences humaines, le colloque alternera conférences plénières, ateliers thématiques et tables rondes favorisant les échanges entre acteurs de la recherche et des institutions.

    Ce colloque est ouvert aux chercheurs, étudiants, enseignants et acteurs institutionnels, de l’éducation nationale ou des collectivités. Il a vocation à s’installer durablement dans le paysage de la recherche en éducation puisque la prochaine édition est d’ores et déjà prévue pour l’année prochaine à l’Université de Cergy-Pontoise.

    Plus d’infos : programme du colloque ici
    Contacts : jacques.beziat@unilim.fr ; francois.villemonteix@u-cergy.fr

  • Des ardoises numériques pour un travail de différenciation au service des apprentissages fondamentaux en cycle 3

    Des ardoises numériques pour un travail de différenciation au service des apprentissages fondamentaux en cycle 3

    Dans le cadre de l’expérimentation nationale menée avec la société BIC® Education, une solution mobile de 30 ardoises numériques a été mise à la disposition des enseignants de l’école Paquier d’Aupré à Saint Apollinaire, d’avril 2012 à juillet 2013.

    La première année, la solution a été expérimentée par 3 enseignants de CP, CM1 et CM2 et la seconde année par des enseignants de CE1, CE2 et CM2.  Monsieur Dejean a accompagné durant tous ces mois l’équipe pédagogique, il a formé les enseignantes ce qui leur a permis d’avoir une approche différente de leurs pratiques pédagogiques.

    Présentation de la technologie et des différents modules

    Les apports d’un outil numérique ouvert, au service des apprentissages fondamentaux, et à la personnalisation des parcours de l’élève dans les différentes compétences du socle commun permet à ce dernier de progresser à son rythme en renforçant son implication, sa motivation et en modifiant son rapport à l’erreur. Cette  solution dédiée à l’éducation est compatible avec les TNI.

    Développement d’une séance pédagogique autour de la maîtrise de la langue en Cycle 3

    Comment utiliser plusieurs modules pour travailler  un même objectif pédagogique en réalisant une pédagogie différenciée.

    Manipulation de l’outil, création de supports et utilisations des ardoises dans des domaines, comme : Le vocabulaire, l’orthographe, la conjugaison… Où les exercices de manipulations consistent souvent à associer, faire correspondre, compléter… Les modules « Ecriture », « Etiquettes », « Texte à trous », « Importation de doc », « QCM », sont pertinents et faciles à mettre en œuvre. En ce qui concerne la différenciation et les groupes de besoin : il est possible de jouer sur les curseurs « difficulté » et « quantité ». L’un ou l’autre, mais aussi les deux cumulés. On peut également transposer l’exercice dans un autre module qui permet plus ou moins d’étayage.

    Modification des pratiques pédagogiques :

    Monsieur Dejean nous explique que ces nouveaux outils, dont le TNI fait partie, génèrent forcément une approche différente de la pratique pédagogique. Par les possibilités supplémentaires qu’ils impliquent, on peut aller plus loin dans tout ce qui nécessite des manipulations, des essais et leur validation, des entraînements, des échanges et confrontation de point de vue. Ce qui replace d’autant l’élève comme acteur de ses apprentissages.

    La différenciation facilitée permet aussi la personnalisation des parcours d’apprentissages qui répond ainsi aux besoins de tous les élèves.

    Synthèse du retour d’expérience :

    Les aspects différenciation, gestion des groupes d’élèves, visualisation/intervention sur une ardoise depuis le TNI sont très positifs. L’aspect aisé de la gestion des ardoises et des groupes d’élèves est séduisant. Le module Internet qui permet la navigation contrôlée peut permettre des activités qui répondent au domaine n°4 du B2i. Enfin, l’arrivée des clés USB depuis quelques semaines, permet de préparer chez eux des activités pédagogiques.

     

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

     

     

     

  • Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    A la question « comment utilisez-vous les ardoises BIC en classe ? », Catherine Le Quellenec répond très simplement, « c’est pas compliqué, les élèves arrivent dans la classe, récupèrent chacun une ardoise dans le chariot ; ensuite, je connecte mon ordinateur au TNI  et j’envoie, sur les ardoises, les travaux que j’ai préparés en amont à différents groupes d’élèves ; puis ils travaillent en autonomie, chacun à leur rythme ».

    Apparemment, rien d’extraordinaire que d’utiliser ces nouveaux matériels en classe, si ce n’est un déroulé normal avec une préparation de séance en amont et une distribution des travaux en classe.

    Néanmoins, en analysant la déclaration de Catherine, plusieurs éléments ressortent et mettent en évidence les « plus » pédagogiques qu’apporte la solution.

    Avec la BIC Tab, pas de perte de temps

    Les élèves entrent dans la classe et récupèrent une ardoise sur le chariot. Une fois allumée, ils attendent que les informations arrivent à l’écran.

    « Ce n’est pas long mais il faut patienter quelques instants ; ça aussi, c’est une bonne chose, ça leur apprend la patience », souligne Catherine.

    La veille, l’enseignante à préparer le travail pour chacun qu’elle va dispatcher en fonction des groupes qu’elle a définis. C’est aussi ça l’intérêt de l’outil, la possibilité d’une pédagogie différenciée.

    La possibilité d’un travail personnalisé par pédagogie différenciée

    Cette fonctionnalité intéresse particulièrement Catherine ; c’est également un atout indéniable pour les financeurs que sont les communes, comme nous l’avons vu dans notre précédent article « L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs » où M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, déclarait

    «  les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu mon attention sur la BIC Tab ».

    Cela répond également aux exigences du Ministre Vincent Peillon qui déclarait « l’école primaire est notre première priorité. Les débuts de la scolarité sont essentiels pour la réussite de tous les élèves. Les difficultés doivent être repérées dès les premières années d’apprentissage ».

    Avec la BIC Tab, l’enseignant peut adapter la présentation des activités aux besoins spécifiques d’un ou plusieurs élèves. Le caractère interactif multimédia de certaines activités ouvre sur des modes de perception qui peuvent aider à contourner le handicap.

    « Je prépare ma séance par groupe d’élèves ; ensuite, chaque élève clique sur son prénom sur sa tablette pour récupérer le travail  (…) Ils travaillent ensuite par groupe ou en autonomie et la correction se fait tous ensemble sur le TNI (…) L’interactivité avec le TNI est quelque chose de très important ».

    Une interactivité évidente entre les ardoises et le TNI

     Catherine est bien consciente de la chance qu’elle a d’avoir dans sa classe à la fois un TNI et maintenant des tablettes numériques ; et elle utilise la complémentarité entre ces 2 outils à 100% !

    « Avant d’envoyer le travail sur les ardoises, je veux faire lire l’énoncé du problème à toute la classe, j’envoie donc mon document de mon ordinateur sur le TNI ».

    Catherine explique qu’elle peut passer du travail individuel sur tablette à un travail collectif sur TNI, si elle se rend compte que certains élèves sont en difficultés, par exemple.

    Elle peut alors stopper les ardoises depuis son ordinateur ou depuis son ardoise, de manière à ce que les élèves se concentrent sur les explications qu’elle peut donner oralement, sur le TNI ou sur le tableau noir !

    « Je peux à tout moment faire un aparté et travailler au tableau noir sur la technique opératoire de résolution du problème (…) et on est pas dans le tout numérique », ajoute t-elle.

    « C’est un plus pédagogique de pouvoir agir directement sur les tablettes ou sur le TNI ».

    Côté pédagogique justement, Catherine se réjouit également de pouvoir accéder aux procédures des élèves. En effet, la solution prévoit du déroulé du travail de chacun.

    L’analyse des procédures d’apprentissage des élèves

    « Je peux voir, presque en temps réel, toutes les procédures que les enfants utilisent quand ils font une recherche, ce qui permet, quand j’analyse le soir les procédures, de voir quels enfants ont atteint une certaine procédure, experte ou de débutant et d’être capable de former mes groupes en fonction de cela ».

    Auparavant, avec le cahier, Catherine pouvait juste voir ce que l’élève avait écrit mais n’avait pas autant d’informations sur le cheminement de sa réflexion.

    A chaque moment clé du travail des élèves, une copie d’écran est prise automatiquement par l’ardoise BIC Tab. C’est l’ensemble des captures que pourra ensuite consulter l’enseignant et être réinvesti pour devenir le point de départ d’un prochain support pédagogique.

    « Visionner 28 procédures d’élèves pour comprendre leur démarche, c’est, pour moi, ce qu’il y a de plus intéressant dans la solution », ajoute Catherine.

    Elle avoue que le travail de préparation en amont lui prend beaucoup de temps et demande une gestion de classe évidente et l’instauration d’une certaine discipline.

    « Mais une fois que tout cela est bien ficelé, ce qu’on perd d’un côté on le gagne facilement de l’autre ».

    A la rentrée prochaine, il est prévu une mutualisation des supports et des préparations de séances qui sera possible sur la plateforme de la communauté, ce qui permettra, peut-être, un gain de temps.

    Pour cette enseignante « convertie », aucun retour en arrière n’est possible.

    Pour elle, les « anciens » devraient même éduquer les nouveaux profs à ces pratiques : « A nous, anciens, d’expliquer aux jeunes qui entrent dans notre profession, que c’est tout à fait possible et qu’il ne faut pas avoir peur de ce genre d’outils », pour conclure sur «  je pense que l’on ne peut pas faire l’économie du numérique maintenant dans les classes, ça ne peut être que du bénéfice, on ne risque pas grand chose ».

     Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici