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  • Texas Instruments et les éditions Hatier s’associent pour faciliter l’entraînement au calcul mental et la résolution d’exercices mathématiques

    Texas Instruments et les éditions Hatier s’associent pour faciliter l’entraînement au calcul mental et la résolution d’exercices mathématiques

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    A l’occasion du Congrès de l’Association Nationale des Conseillers Pédagogiques, l’équipe éducation de Texas Instruments France lance la TI-Primaire Plus™, un « exerciseur mathématique » de type calculatrice scientifique, avec son logiciel « TI-Smartview™ pour la TI-Primaire Plus™ »  :

    émulateur gratuit utilisable avec un vidéoprojecteur ou un TNI/TBI.

    Il permet à l’enseignant de guider ses élèves dans l’utilisation de la calculatrice à travers des activités de pratique de calculs mathématiques.

    Le lancement de la TI-Primaire Plus™, est accompagné de deux ouvrages proposés par les éditions Hatier : des fiches photocopiables immédiatement exploitables par l’enseignant : Les activités et exercices pour la calculatrice (CM1-CM2, 64 p., 27 € ; 6e-5e, 80 p).

     

    Texas Instruments France a inventé avec l’aide d’une équipe d’enseignants français, un « exerciseur mathématique » unique en son genre pour l’approfondissement des connaissances des élèves des relations entre les nombres et le calcul. Un mode particulier permet la résolution d’exercices tout en s’entraînant au calcul mental.

    « La TI-Primaire Plus permet de combiner l’utilisation du calcul instrumenté, qui doit faire selon les textes officiels l’objet d’une utilisation raisonnée, à la pratique du calcul mental qui est une priorité. Le mode exercice permet à l’élève de se confronter à des questions du type recherche d’un complément dans une addition à trou, d’un facteur dans une multiplication à trou ou de décompositions additives, soustractives, multiplicatives, etc. Cet outil nomade assimilé à une calculatrice peut servir de support à l’entraînement et l’investigation, ainsi que d’outil de contrôle de réponses élaborées mentalement. Dans tous les cas, l’autonomie de l’élève est favorisée que ce soit en classe ou à la maison », indique Roland Charnay, expert en didactique des mathématiques.

    Pour Gilles Aldon, chercheur à l’IFÉ-ENS de Lyon : « A l’IFÉ, plusieurs projets ayant trait aux usages des technologies en mathematiques, pourront s’appuyer sur les fonctionnalités de la TI-Primaire Plus™,  pour construire des situations de classe avec des points de vue différents ; ils s’intéresseront particulièrement au rôle de la technologie dans les pratiques d’évaluation formative, à l’articulation entre artefacts matériel et digital et à l’utilisation des problèmes dans l’enseignement des mathématiques ».

    Afin de valider ces objectifs Texas Instruments France s’est rapproché de l’IFÉ et équipera jusqu’à 50 classes pilotes de CM1, CM2, 6e  et 5e  dès la rentrée 2014 de la TI-Primaire Plus, son logiciel compagnon, contenus et formations associés.

    TexasInstrument2_SmartviewPrimaire_270514Les éditions Hatier se sont associées à Texas Instruments France en proposant des activités clés en main dédiées à l’usage de cet outil numérique en cycle 3 et jusqu’à la classe de 5ème.

    Une équipe d’auteurs spécialisés a ainsi conçu deux ouvrages de fiches photocopiables pour la classe couplés à un CD-ROM pour l’enseignant : Les activités et exercices pour la calculatrice, CM1- CM2, 6e  – 5e, collection Mosaïque, R. Charnay, G. Combier, B. Anselmo, L. Treffort.

    Plus d’infos :
    La TI-Primaire Plus™ sera disponible en distribution à partir du mois de mai à http://www.education.ti.com/fr/france/acheter/etudiants_acheter_distributeurs
    Les deux ouvrages développés par Hatier seront disponibles à partir du mois de mai à http://www.editions-hatier.fr/livre/mosaique-fiches-dactivites-photocopiables-pour-la-calculatrice-texas-instruments-inclus-cd-rom.

     

     

     

     

     


    A propos de Texas Instruments
    La Division produits scolaires (ET) de Texas Instruments, propose des solutions matérielles et logicielles innovantes pour l’apprentissage des mathématiques et des sciences. Les produits scolaires et les services de TI sont conçus depuis 20 ans en collaboration avec des enseignants formateurs français du « réseau T3 » de façon à répondre parfaitement aux besoins spécifiques d’une utilisation en et hors classe. De plus amples informations sont disponibles sur
    http://education.ti.com/france

  • Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques qui s’inscrit dans la durée

    Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques qui s’inscrit dans la durée

    Un équipement de « base » assuré dans tous les collèges : l’équité dans un département hétérogène

    Le département a été pionnier pour l’utilisation de la baladodiffusion pour l’apprentissage des langues vivantes dont les usages sont désormais généralisés. Il assure maintenant un équipement de base pour chaque établissement du département qui ont tous accès à la fibre optique et donc au très haut débit.

    A cela s’ajoute l’équipement en matériel, ce qui se concrétise par l’installation d’un vidéoprojecteur dans toutes les salles de classe et dans une sur deux, d’un dispositif interactif (tableau numérique ou vidéoprojecteur interactif).

    Enfin, en vue d’assurer des conditions optimales d’utilisation, les Pyrénées-Atlantiques ont embauché des coordinateurs informatiques, au nombre de cinq sur tout le territoire, qui se partagent les 48 établissements et qui sont chargés d’assurer le bon fonctionnement des matériels en place.

    Dans les collèges, une maintenance à toutes épreuves

    Comme le souligne Philippe Prévot, Principal au collège Marracq de Bayonne,

    « le danger du numérique est d’arriver en classe et que le matériel ne fonctionne pas ».

    C’est dans son collège que Marcel Etudier, coordinateur informatique a élu son « QG » ; il peut intervenir à tout moment comme dans les 10 autres établissements dont il a la charge.

    Un sacré chantier que celui de s’occuper de tous ces fils, boîtiers, serveurs, « switchs » et autres réseaux ?

    Oui, en effet, mais nous sentons bien que Marcel est un passionné des technologies et il connaît bien son affaire !

    « Tout ce qui est fils rouges, c’est l’administratif et tout ce qui est fils verts, c’est la partie pédagogique », nous décrit-il devant une baie de brassage. « Toutes les salles de classes sont raccordées et dans certaines salles, nous avons jusqu’à trente liaisons directement », ajoute t-il fièrement ; les « dessous » d’une installation complexe mais fonctionnelle que Marcel connaît sur le bout des doigts afin d’assurer un service impeccable, tant aux équipes pédagogiques, qu’au personnel administratif.

    Au-delà de l’équipement de « base », la mise en place des Contrats Numériques

    Dans les Pyrénées-Atlantiques, on parle d’équipement de « base » lorsqu’il s’agit de très haut débit, de TNI ou de simples vidéoprojecteurs dans les classes.

    Nous connaissons bien des territoires qui aimeraient pouvoir afficher cette « base » d’équipement, mais qui, faute de moyens ou autres raisons, n’en sont pas à ce stade-là de développement.

    Le Conseil général 64 a fait ce choix depuis longtemps, ce qui, aujourd’hui, lui assure une « longueur d’avance »dans ce domaine ; La prochaine étape : faire entrer de nouveaux équipements (tablettes, ressources, etc) dans les collèges mais pas de n’importe quelle manière.

    Partant du constat que la majorité des équipements numériques pouvaient finir au placard, dès lors qu’ils étaient « imposés » aux équipes enseignantes, le département a décidé de prendre le problème à l’envers en créant les « Contrats Numériques ».

    « Nous proposons aux équipes enseignantes qui en expriment le besoin de nous écrire un projet, qui, s’il est retenu, pourra se concrétiser par de l’investissement en matériel », explique Christiane Mariette, Vice-présidente du Conseil général en charge de l’Education et de la Jeunesse. Et elle ajoute,

    « ils sont les mieux placés pour déterminer ce qui leur est utile et ce qui fonctionne avec les élèves et leur créativité est un atout dont nous ne pouvons pas nous passer. Surtout, ce sont les expériences des enseignants eux-mêmes qui peuvent entraîner l’adhésion de leurs collègues et fournir des modèles à décliner dans les collèges ».

    Une fois le projet accepté par une commission compétente, le département s’engage à assurer le financement, « qui peut aller jusqu’à 30 000 euros », souligne t-elle.

    Les Contrats Numériques sur le terrain : quand le rêve devient réalité

    Ce projet, qui s’attaque au « problème » à la source (à savoir les besoins des enseignants source) a démarré en 2012.

    Pour exemple, au collège Joseph Peyré de Garlin dans le Béarn, les enseignants ont présenté un projet de tablettes numériques ; aujourd’hui, ce sont 12 tablettes qui circulent entre l’enseignante d’anglais, les enseignants d’EPS et la professeur documentaliste qui est en cours de mise en place d’un « kiosque numérique » (sujet à découvrir dans le prochain « épisode » sur les usages en mobilité dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques).

    Au collège Marracq de Bayonne, le numérique ne peut être laissé de côté. C’est en tout cas la volonté de Philippe Prévot: « l’établissement datant de 1879, on pourrait penser que nous sommes un établissement d’histoire et du passé ; mais nous travaillons en fait à l’intérieur d’anciens murs mais dans une dynamique d’établissement du XXIème siècle, qui ne peut se faire sans intégrer le numérique ».

    C’est donc avec un grand enthousiasme que ce collège et son équipe enseignante a accueilli les Contrats Numériques.

    CG64_politique2_140314Ils se matérialisent, entre autres, par un projet pédagogique de musique assistée par ordinateur, le Collège accueillant une classe horaires aménagés musique (CHAM) avec le Conservatoire de Bayonne.

    Mais, pour ne pas focaliser sur un projet réservé à une élite, Philippe Prévot tient à préciser que cette salle de musique est utilisée par les 800 élèves de l’établissement et pas uniquement par ceux suivant le cursus CHAM.

     

     

    Du côté du collège Irandatz d’Hendaye, les quatre projets pédagogiques présentés en 2012 dans le cadre des Contrats Numériques, ont été acceptés. Sur le terrain, cela se concrétise par des lecteurs mp3 et mp4, indispensables pour l’enseignement des langues, comme le précise Maryse Dubois, la Principale.

    « L’établissement a vocation à enseigner les langues vivantes puisque nous avons une section internationale, une section bilingue et des élèves non-francophones qui apprennent le français. Dans notre collège, 16 nationalités différentes se côtoient au quotidien, car nous sommes géographiquement situés sur une plaque tournante de l’Europe ».

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    Un projet de classe mobile en mathématiques a également vu le jour ou encore la dotation en tablettes aux enseignants d’EPS, qui peuvent s’en servir en cours pour filmer les élèves, entre autres

    (ces deux sujets seront à découvrir dans le prochain épisode sur les usages en mobilité dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques).

     

    Des matériels divers et variés, des chefs d’établissements motivés et qui motivent et des équipes d’enseignants qui utilisent au quotidien les technologies : une belle promesse de réussite d’intégration du numérique en classe dans le département qui est aussi rendue possible par la coopération existante entre la collectivité et l’Education Nationale. Comme le précise Christiane Mariette, en guise de conclusion.

    « Dans la mesure où nous touchons le domaine des collèges, nous sommes forcément partenaires avec l’Education Nationale, ça n’a rien d’extraordinaire et nous n’y sommes pas obligés mais nous nous réjouissons tous les jours de travailler ensemble ».

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  • Avec les «Les Cantines Etoilées»,  GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    Avec les «Les Cantines Etoilées», GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    « Quand j’ai spontanément accepté cette belle initiative, je me sentais dans ma mission », déclare Georges Blanc, parrain de l’opération « Les Cantines Etoilées ».

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Georges Blanc a été très sensible à l’invitation qui lui a été faite de s’associer à ce concours. Pour lui, « c’est tout à fait dans l’air du temps d’essayer de cuisiner avec les produits locaux de préférence, tout en apprenant les bons gestes pour ne pas gaspiller l’énergie ». Il parle d’une « culture » qui doit commencer à l’école.

    Des partenaires incontournables associés à l’opération

    « Une culture de l’aliment » : un argument de choix qui est repris par Francis Morlet, Directeur académique de l’Ain, qui se félicite de cette opération qui permet « de mobiliser les élèves sur des projets concrets, de la « vraie vie » » et qui, plus largement, va les sensibiliser aux problématiques de l’énergie.

    Associés à Georges Blanc comme parrain et à l’Education Nationale, le Prix « Les Cantines Etoilées » compte deux autres partenaires : le Conseil Général de l’Ain et le groupe presse « le Progrès ».

    « La restauration scolaire est une de nos préoccupations essentielles pour laquelle nous essayons de mettre en place des circuits courts par exemple et surtout privilégier de la qualité », déclare Rachel Mazuir, Président du Conseil général de l’Ain, à l’issue de la signature de la convention.
    Pour lui, il est primordial que les jeunes puissent avoir accès, au collège, à des repas équilibrés, car ce n’est pas toujours le cas dans leurs familles, « qui connaissent de plus en plus de difficultés ». Il associe donc, à cette éducation au goût, au « bien-manger » et au « bien-cuisiner », une valeur sociale qui lui est chère.

    Christine Gonnu, Vice-Présidente en charge de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Action éducative au Conseil général de l’Ain, confirme cette prise de position en soulignant la mise en place de dispositifs pour privilégier les circuits courts et le bio dans les assiettes des collégiens.

    En cela « le trophée des Cantines étoilées nous semble tout à fait pertinent et complémentaire à notre action ».

    Enfin, Pierre Fanneau, Directeur Général du groupe Progrès a souhaité s’associer à cette action « pour aider à former nos enfants au goût ». Déjà organisateurs du trophée de la gastronomie de l’Ain pour promouvoir aussi bien les producteurs que les restaurateurs et les savoir-faire du territoire, ils ont imaginé, avec GDF SUEZ, comment ils pourraient agir auprès des collégiens.

    C’est de cette réflexion qu’est née l’idée du Prix « Les Cantines Etoilées ».

    Concrètement, le Progrès va user de son pouvoir médiatique pour mobiliser un maximum de collèges du département ; il a également en charge la gestion du blog « Les Cantines Etoilées » sur lequel tous les candidates pourront voter, « afin que le choix du vainqueur ne soit pas uniquement celui de spécialistes mais bien un choix du public qui sont les utilisateurs de ces cantines », souligne Pierre Fanneau.

    Objectifs et règles du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire : voici, en résumé, les objectifs du concours.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce Prix GDF SUEZ « Les Cantines Etoilées » est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos sur « J’apprends l’énergie » :

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site ; le site internet compte plus de 51 000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « Ma ville en 2020 » cette année.

    Très prochainement, retrouvez en ligne sur LudoMag la classe de l’IME Georges Loiseau à Villereversure qui est arrivée à la 3ème place du concours « J’apprends l’énergie, ma Ville en 2020 » en 2013 et qui tente à nouveau sa chance en 2014 ;  un beau retour d’usages en classe du dispositif « J’apprends l’énergie » à suivre sur ludomag.com.

    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr 

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  • Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Point de vue sur les précautions à prendre

    Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Point de vue sur les précautions à prendre

    WIFI_pointdevueDominiqueLebourseLe Canada répond Oui.

    Au préalable, j’attire votre attention sur le fait que la vidéo associée à l’article « Le-wifi-est-il-sans-risque-pour-notre-sante-le-canada-repond-oui« , date de 2010.

    Or, si l’on fait un parallèle avec les téléphones portables, on peut considérer que le point de vue des scientifiques et des constructeurs a sensiblement évolué depuis 2010.

    Pourquoi pas concernant le Wifi ? Par ailleurs, il est dit que les fréquences mises en œuvre se situent : « sur une échelle inférieure à d’autres ondes qui sont présentes dans notre quotidien (ex le micro-onde) ».
    Je me permets de préciser que les ondes du wifi sont pulsées à 2,4 GHz et qu’il s’agit bien de micro-ondes ou d’hyperfréquences. Je ne rentrerai pas plus dans les détails techniques en concluant que – tout comme avec les micro-ondes, il faut prendre des précautions.
    Par exemple, on ne reste pas à proximité du micro-onde avec son bébé dans les bras pendant que l’on réchauffe son biberon.

    Qu’en est-il du Wifi dans les écoles ?

    Mon point de vue est technique et non pas scientifique, sachant que je travaille dans une entreprise qui équipe des écoles avec des infrastructures réseau. Nous installons notamment des points d’accès Wifi qui sont effectivement indispensables à l’utilisation des tablettes et autres équipements sans fils.

    Nous avons aussi un rôle de conseil auprès des municipalités qui sollicitent nos services : nous leur confirmons qu’il ne faut pas proscrire le Wifi mais effectivement prendre des précautions.

    Quelles précautions prendre avec le Wifi et que préconisons-nous ?

    . Il faut éviter de déployer des infrastructures 100% Wifi dont on ne maîtriserait pas le niveau d’émission. Là aussi, je ne rentre pas dans la technique, mais il faut comprendre que – soit automatiquement, soit lors de l’installation -, le niveau d’émission des points d’accès Wifi peut être augmenté pour éviter les zones d’ombres et bénéficier d’une bonne couverture de l’ensemble des salles de classe.

    En outre, une entreprise peut être tentée de limiter le nombre de bornes wifi pour augmenter ses chances d’être retenue dans le cadre d’un appel d’offre avec une solution moins-disante financièrement.

    . Il faut limiter l’utilisation d’un point d’accès wifi dans la durée et dans l’espace ; pour ce faire :
    – la borne Wifi doit être installée à l’intérieur de la classe mobile ou de la valise qui embarque les PC portables où les tablettes ;
    – il faut utiliser un modèle de point d’accès sans fil professionnel dont on diminuera au maximum le niveau d’émission ;
    – il faut éteindre le Wifi dès que l’on a terminé la séquence pédagogique collaborative. Petite parenthèse : la majorité des constructeurs propose un bouton pour couper le wifi au même titre que l’on éteint la lumière quand on sort de la salle de classe. Pédagogiquement, il est bon de sensibiliser les élèves au fait que le wifi, tout comme le téléphone portable doivent être utilisés avec précaution.
    – la Classe Mobile – qui contient la (ou les bornes wifi) doit être placée dans la classe à plus d’un mètre des élèves ou de l’enseignant. Un point d’accès au réseau dans chaque salle de classe : un préalable essentiel à l’école numérique.

    Pour bénéficier pleinement d’une Classe Mobile, elle doit être raccordée au réseau informatique de l’école et à Internet. Cela suppose qu’un accès au réseau soit disponible dans la salle de classe et non pas via une infrastructure Wifi globale (cf le point 1).

    Comment faire quand l’établissement n’est pas câblé ?

    Si l’on dispose du budget et que l’on peut supporter ou attendre les travaux nécessaires, il faut câbler le bâtiment et faire l’acquisition des matériels réseaux actifs. Pour limiter le coût du câblage, on pourra profiter d’une éventuelle réhabilitation électrique où la main d’œuvre sera mutualisée sur la pose consécutive de tous les câbles courants fort et faible.

    Si l’on préfère consacrer une part plus importante du budget pour les équipements informatiques et interactifs, des solutions alternatives – performantes et sécurisées – existent qui mettent en œuvre une technologie Courant Porteur professionnelle qui s’adapte aux installations électriques triphasées les plus vétustes.

    A noter que des mesures réalisées par un centre de recherche indépendant ont montrées que le CPL utilise de fréquences comprises entre 1 et 68 MHz (Mega et non Giga Hertz) qui ne sont plus mesurables au-delà de quelques centimètres. En conclusion En termes de risques sanitaires, il y a sans doute plus de risques de jambes cassées à multiplier les câbles RJ45 dans les salles de classe que de risques avérés à utiliser une technologie sans fil comme le Wifi, à condition néanmoins d’observer des précautions nécessaires et suffisantes.

    On ne proscrit donc pas le WiFi mais on prend des précautions et on consulte des entreprises spécialisées qui proposent une infrastructure réseau filaire ou des technologies alternatives plus économiques qui mixent une infrastructure réseau CPL et des points d’accès Wifi.

    Auteur : Dominique LE BOURSE, société Handi-Informatique

  • Kosmos sur Éducatice : un acteur global du numérique éducatif

    Kosmos sur Éducatice : un acteur global du numérique éducatif

    Parmi eux :
    L’Université Paris-Ouest Nanterre la Défense pour leur dispositif web multi-sites.
    L’UPEC pour leur utilisation du Porte-Feuille d’Expériences et de Compétences, e-portfolio d’insertion professionnelle pour les étudiants.
    L’Onisep pour le nouveau portail de ressources numériques « Biblionisep » et le Webclasseur Orientation.
    Des échanges riches entre clients et référents du secteur ainsi que des démonstrations personnalisées ont vu le jour dans ce contexte.

    Une première pour Kosmos dans le monde des ENT : la solution K-d’école en version mobileKosmosvisuel_educatice13

    Kosmos a présenté sur le salon sa nouvelle solution mobile pour ENT.
    A la rentrée 2013, cette application a d’ailleurs été proposée à tous les lycéens de la Région Pays de la Loire.
    e-lyco est devenu ainsi un des rares Environnement Numérique de Travail mobile multi-supports à être déployé en France, permettant à terme à plus d’un million d’utilisateurs de la Région d’accéder à leur ENT depuis leur appareil mobile.

    Lancement du projet ENT des collèges et lycées du Nord-Pas-de-Calais

    Le lancement de l’ENT « Savoirs Numériques 59 62 » s’est fait en septembre 2013.
    Pour cette rentrée,en quelques mois, 200 lycées et une cinquantaine de collèges ont été déjà équipés. A terme, c’est plus de 560 établissements qui seront déployés.
    Un projet qui démarre sur les chapeaux de roue !

    Éducatice : un espace privilégié pour réunir les porteurs de projets et les utilisateurs

    Aujourd’hui, le dispositif de statistiques de la Caisse des dépôts et Consignation identifie environ 3800 établissements français équipés d’ENT. Tous les projets déployés avec K-d’école représentent à terme plus de 1800 établissements : c’est à dire environ 45% de la totalité en France.

    Ces projets réunissent donc de nombreux acteurs, fortement intéressés par le partage de meilleures pratiques et des innovations que Kosmos propose. Le salon Educatice a été ainsi l’occasion de les réunir dans un club utilisateurs axé sur les retours d’expériences.

    A PROPOS DE KOSMOS
    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

  • Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

    Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

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    Aborder le thème de convergence complexe qu’est l’énergie, s’intégrer aux programmes des matières concernées (STI, SVT, Physique-Chimie, Géographie) tout en proposant une activité transdisciplinaire, et donner une dimension ludique et ouvrir le débat : autant de défis relevés par « Les Enjeux de l’Energie ».

    Par ailleurs, le serious game devait s’intégrer aux pratiques des établissements scolaires et des enseignants : permettre à ces derniers de créer des activités et de suivre les parties des élèves, dans le respect des usages (données personnelles, bonnes pratiques).

    Enfin, proposer un jeu suffisamment fun pour plaire aux élèves, et adapté aux ordinateurs et navigateurs web.

    Relation avec le thème de l’édition :

    « Imaginaire & promesses du numérique »

    Les « Enjeux de l’Energie » est une tentative réussie de création d’un véritable Serious Game, c’est-à-dire un « non so » Serious Game : profiter de la force du jeu afin de motiver l’apprenant, décloisonner, dédramatiser, faire travailler l’imaginaire et ouvrir le débat.

    L’imaginaire reste dans l’effectivité du passage d’une pédagogie traditionnelle, transmissive, à des pédagogies actives, inversées, collaborative, transdisdisciplinaires, dans le milieu de l’Education Nationale. La vraie révolution (ou l’utopie ?) est là, encore à faire, et l’utilisation du jeu est surtout intéressante parce qu’elle permet aux enseignants de mettre en œuvre ces pédagogies nouvelles, et d’optimiser le temps de classe. La balle est dans le camp des enseignants, c’est eux (et non le jeu ou plus généralement le numérique à lui seul) qui sont en mesure de réaliser les promesses du numérique.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    Le serious game n’est en ligne que depuis mars 2013, en version Beta. Une nouvelle version est prévue pour la rentrée.

    Nous manquons de recul pour l’instant, mais constatons la création d’au moins une activité par jour, et déjà 2.000 enseignants inscrits.

    Le jeu a été présenté aux IG, CTICE et enseignants-formateurs de l’académie de Lille qui ont tous confirmé la pertinence de l’outil, et nous accompagnerons dans son analyse l’année prochaine.

    Cependant, de par le succès du jeu et de son site, nous pouvons déjà affirmer que le besoin des enseignants en matière de ressources numériques, notamment sur le sujet, est bien là.

     

    Plus d’infos : voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Comment aborder le projet « Ma ville en 2020 » dans sa classe ?

    Différentes manières d’aborder ce projet pédagogique ont été envisagées par les enseignants. Pour Aline Loisy, du collège les Arcades à Dijon (le deuxième prix !), l’approche par le Serious Game a motivé les élèves, « On a commencé par leur présenter le jeu, Les Enjeux de l’énergie» (les-enjeux-de-lenergie-un-serious-game-adapte-au-college) ; ça a été très ludique et ils ont tout de suite adhéré à la thématique et l’idée de la récompense des Trophées en fin de projet les a extrêmement motivé ».

    Elle ajoute que ce projet n’est pas arrivé « comme un cheveu sur la soupe » au milieu de l’année scolaire ; il a fait partie d’une continuité de projets qu’ils avaient engagés sur le thème du développement durable.

    C’est également le cas pour Stéphane Delaye et David Egleme,  enseignants à l’IME Georges Loiseau de Villereversure dans l’Ain . « Ma Ville en 2020 » est arrivé à point nommé car ils travaillaient déjà sur la thématique du développement durable,

    « nous avons donc essayé, avec plusieurs collègues, de mettre en place des actions qui répondent au cahier des charges du projet, le but étant de fédérer les élèves autour de ce projet mais aussi de le relier aux différents contenus du programme », souligne David et Stéphane ajoute « la pédagogie de projet correspond tout à fait à notre manière de travailler car cela permet de donner du sens aux apprentissages ».

    Dans leur cas, le Serious Game n’a pas été « l’appât » qui a permis de motiver les élèves au départ, comme pour le collège les Arcades. A l’IME Georges Loiseau, ils sont tout simplement partis d’une situation très concrète comme l’explique Stéphane : « Nous sommes dans un établissement assez vieux avec des soucis d’isolation donc, partis de ce constat, nous avons tenté de trouver des solutions pour améliorer notre quotidien ; et pour les jeunes qui sont à l’internat, ils ont concrètement des soucis d’eau chaude et d’eau froide, ce qui les a aussi motivé » !

    Pour le collège Blanche de Castille dans les Yvelines, c’est l’enseignante de physique-chimie qui a investi les élèves de cette mission ; des élèves déjà sensibilisés à la thématique développement durable puisque, parallèlement  « notre prof de physique-chimie nous avait déjà proposé de réduire la consommation d’énergie chez nous », souligne  Roman, élève de 3ème.

    Un projet multidisciplinaire et une approche transversale

    Comme le détaille Stéphane Delay, un projet comme celui-ci est intéressant car il favorise le travail de groupe entre élèves mais aussi entre enseignants. En effet, il touche plusieurs disciplines ; les élèves de l’IME Georges Loiseau ont travaillé à la fois le français et l’expression orale, les mathématiques, les sciences mais aussi des thèmes comme la connaissance du milieu proche qui les entoure.

    Benjamin, un de ses élèves, décrit par exemple l’objectif « remplacement des fenêtres » du simple vitrage en double vitrage, qui a fait travailler quelques notions mathématiques : « j’ai pris les mesures hauteur et épaisseur de la fenêtre pour pouvoir la changer et éviter que le vent entre dans la classe et supprimer le radiateur électrique qui avait été ajouté en plus du chauffage central pour avoir chaud l’hiver ».

    Pour Valérie Darques du lycée agricole Sainte-Marie à Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais,  c’est une façon courante de travailler que de prendre un projet concret

    « et à travers cela, nous faisons passer des notions en français, maths, histoire-géographie… ».


    « Ma Ville en 2020», un projet motivant pour donner une nouvelle dynamique de classe

    IME, lycée agricole ou enseignement général… quelque soit l’établissement concerné, tous les enseignants nous ont rapporté que ce projet avait permis une vraie émulation en classe et un moyen de redonner confiance à des élèves qui ont souvent décroché.

    Pour les élèves de l’IME par exemple, le fait d’aller interroger des personnes qu’ils n’ont pas l’occasion de rencontrer habituellement, comme le directeur d’établissement par exemple, les a vraiment valorisé, « ils se sont senti missionnés », souligne Stéphane Delay.

    Même constat au collège agricole Sainte-Marie de Aire-sur-la-Lys, où les enseignants prônent ce type de projet dans le but de remotiver des jeunes souvent en échec scolaire. Ce sont d’ailleurs ces jeunes-là qui sortent grand vainqueur du concours !

    Anne Archambault,  membre de l’équipe « J’apprends l’énergie », nous explique d’ailleurs, à propos de cette classe du collège agricole qu’ils  avaient été très surpris d’être sélectionnés parmi les cinq meilleurs sur 35 et n’auraient jamais pensé avoir le premier prix :

    « le résultat les a vraiment galvanisés et, d’après les enseignants, va leur permettre de reprendre confiance en eux ».

    Un projet citoyen au-delà des frontières scolaires

    Ce projet a permis de travailler sur plusieurs disciplines, en corrélation avec le programme de l’éducation nationale ; au-delà, le constat est dressé qu’il a permis de dépasser le cadre purement scolaire pour aborder des notions que nous pourrions qualifier de « bon sens », comme « ne pas laisser les lumières allumées », « ne pas laisser le robinet couler quand on se lave les dents »… Des notions qui peuvent paraître banales mais qui font souvent défaut chez les jeunes aujourd’hui.

    Julie Roman, enseignante en physique-chimie au collège Blanche de Castille s’est d’ailleurs servi du projet pour entraîner ses élèves à avoir un comportement responsable chez eux, « afin d’éduquer non pas seulement ma classe mais également les parents et frères et sœurs à la maison », précise t-elle.

    Ce dispositif pédagogique semble donc répondre également à un autre enjeu, largement repris dans le projet de Refondation de l’Ecole mis en place par le Ministère de l’éducation nationale, celui « de former des citoyens ».

    Rappel des projets plébiscités par le jury et classement

    • 1er : la classe de 4ème B du collège Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys, Pas-de-Calais) : étude du cas de leurs deux bâtiments scolaires et propositions d’amélioration concrètes à la Direction pour plus d’efficacité énergétique.
    • 2ème : la classe de 3ème PR01 du collège Les Arcades (Dijon, Côte-d’Or) : réalisation d’un blog anti-gaspi et création d’un appartement témoin pédagogique et efficace d’un point de vue énergétique.
    • 3ème : la classe de l’Institut Médico-Educatif Georges Loiseau (Villereversure, Ain) : réalisation d’un diagnostic énergétique et d’un film sur leurs expériences dans le domaine de la biomasse, de l’efficacité énergétique et de l’enfouissement des déchets.
    • 4ème : la classe de 3ème B du collège Blanche de Castille (Le Chesnay, Yvelines) : réalisation d’un film illustrant les comportements irresponsables au niveau de l’emploi de l’énergie, de l’eau et des déchets, et propositions de solutions.
    • 5ème : la classe de 3ème E du collège Rosa Parks (Villabé, Essone) : démonstration mathématique sur un projet alliant l’utilisation d’une peinture solaire et la surface de l’autoroute pour alimenter en énergie le centre commercial et la zone industrielle de Villabé.

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    Plus d’infos :

    « J’apprends l’énergie » a été lancé le 31 janvier 2013 et, aujourd’hui, ce sont déjà 1300 enseignants inscrits sur le site, www.japprends-lenergie.fr ; ce sont aussi plus de 20 000 visiteurs uniques et 180 000 pages vues. 2200 parties jouées aux « Enjeux de l’énergie », premier serious game de l’énergie développé pour les collèges.

    En septembre 2013, l’opération sera reconduite pour une deuxième édition  : à vous de jouer ! Organisateurs !

     

  • Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Le Conseil Général, en partenariat avec l’Education Nationale et la Région Ile de France, joue, depuis une dizaine d’années, la carte du numérique et pas seulement dans ses collèges ; investir dans les écoles pour permettre une continuité numérique est aussi un des challenges que s’est lancé le département, au-delà de son champ de compétences.

    Continuité et partenariat sont les deux maîtres mots qui pilotent l’arrivée du numérique dans les collèges et les écoles du Val d’Oise.
     
    Cela se matérialise par la mise en place d’équipements numériques tels que les TNI, dans les classes de CM2 des écoles rattachées aux collèges concernés par le Plan Numérique des Collèges.De plus, l’accès aux ressources d’ANPER95 (une plateforme numérique proposant des contenus éducatifs) a été étendu aux élèves, enseignants et parents du primaire. Marie-Christine Cavecchi, Vice-Présidente du Conseil général en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur et premier adjoint à la mairie de Franconville tient à souligner l’ambition du département de mettre en place cette continuité éducative.

    « Le département a équipé en tableaux numériques des classes de CM2 des écoles de Franconville qui envoyaient les enfants dans des collèges qui étaient déjà équipés en numérique afin qu’il y ait une liaison pour les enfants et que les enseignants puissent aussi travailler ensemble ».

    Elle ajoute que ce continuum a été rendu possible par les liens étroits que le département entretient avec les services de l’éducation nationale.

    L’ENT arrive, après un déploiement massif de différents équipements, comme un point d’honneur, « comme une cerise sur le gâteau », pourrait-on dire.

    70 collèges sont déjà équipés et parmi eux, le collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, où le dynamisme de sa chef d’établissement, Mme Kerioui, et de son équipe, a rendu possible un développement permanent des usages.

    « L’environnement numérique de travail, ça change la vie », déclare t-elle « et cela nous permet de créer une véritable continuité éducative ».

    Continuité, il en est aussi question pour faire le lien entre l’école et la maison et c’est un des objectifs de l’ENT, comme le souligne Pascal Cotentin, Conseiller TICE auprès du Recteur de l’académie de Versailles, « l’ENT permet de faire sortir l’école de la classe et de l’établissement ».

    Remotiver les élèves par le numérique, c’est aussi un des enjeux de ce vaste plan car « face à la jeunesse la plus déprimée du monde, il faut bien redonner le goût à l’école », poursuit-il.

    Au collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, les élèves que nous avons rencontré ont pris conscience des avantages du numérique dans leur classe notamment de l’ENT ; ils se comparent à certains collèges voisins  qui ne l’ont pas encore, comme le souligne Vincent, élève de 6ème, « au collège Ariane par exemple, ils n’ont pas d’ENT et lorsqu’un prof est absent, ils ne sont pas au courant à l’avance alors que nous, ça nous évite une heure de permanence ; en allant sur l’ENT, on sait quel prof ne sera pas là le lendemain ».

    On observe une dynamique de pratique, souvent insufflée par le chef d’établissement ; c’est le cas au collège Lucie Aubrac où Mme Kerioui a totalement adopté l’outil et ajoute même avoir dépassé le stade de l’utilisation de l’ENT comme outil de vie scolaire et « entrer maintenant dans une phase qu’elle décrit comme le cœur des ENT ».

    Il s’agit maintenant pour elle de travailler avec cet outil de manière pédagogique (enseigner à distance, utiliser des ressources…), pour entrer dans un temps de collaboration ; une collaboration à l’intérieur de son établissement, avec les parents mais aussi avec les équipes du primaire qui peuvent avoir accès à l’ENT et participer à des commissions, par exemple.

    A l’école Jules Ferry de Franconville, l’ENT arrive comme un  « jeune premier ». Installé depuis février 2013, les enseignants, déjà de gros consommateurs de numérique notamment par l’utilisation quotidienne du TNI, l’ont accueilli à bras ouverts.

    « Avec l’arrivée du TNI, nous avons constaté une réelle dynamique chez les enseignants », souligne Mickaël Prigent, le directeur de l’école. Il pointe du doigt le fait que les travaux des enseignants peuvent être partageables entre tous car le TNI laisse une trace ; une habitude qui pourra être d’autant plus facilitée avec l’ENT.

    Le numérique permet une discussion entre enseignants. « Il est vrai que le TNI, nous l’avons totalement approprié ; l’ENT, pas encore et il va faire l’objet de nombreuses conversations entre enseignants, élèves et parents ».

    Pour Mickaël Prigent, le contact que l’ENT va créer avec les parents lui semble un des atouts principaux.
    « Nous avons déjà des relations très étroites et apaisés avec les parents et nous pensons que l’ENT peut encore favoriser ces relations ».

    Des débuts prometteurs puisque dès les premiers jours, le directeur enregistrait un nombre de connexions important, « autour de 500 connexions sur les 3 premiers jours ».

    Reportage réalisé au cours d’un voyage de presse pendant les NetJournées d’ITOP éducation.

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».