Étiquette : collèges

  • Dans le Bas-Rhin, on s’engage pour que le numérique fleurisse au collège

    Dans le Bas-Rhin, on s’engage pour que le numérique fleurisse au collège

    Equiper les collèges : un engagement en continu

    90 collèges sont connectés et équipés en numérique ; aujourd’hui 45 d’entre eux sont reliés à la fibre optique. A minima, chaque établissement dispose d’une salle informatique avec 35 ordinateurs à disposition des élèves.

    Pour aller plus loin, chaque collège bénéficie tous les ans d’une dotation complémentaire qui lui permet d’acquérir d’autres matériels.

    En 2011, une plateforme d’achat a été créée pour l’acquisition des matériels entre les collectivités de l’académie à savoir le département du Bas-Rhin, le département du Haut-Rhin et la région Alsace.

    « Ce groupement d’achat avec lequel nous avons passé un marché public et qui permet donc aux établissements d’avoir des tarifs plus compétitifs et à nous, d’uniformiser l’achat de matériel et donc faciliter la maintenance de ces équipements ».

    Concrètement, les collèges reçoivent un catalogue dans lequel ils peuvent « piocher » à hauteur de la dotation annuelle qui leur est allouée.

    Sabine Ischia précise que ses homologues du Haut-Rhin et de la région Alsace fonctionnent sur le même modèle.

    Faire naître des usages du numérique et inciter à de nouvelles pratiques.

    Au-delà de cette politique d’équipement, le Département a initié un appel à projets en 2013, de manière à inciter les usages du numérique au collège.

    « Nous souhaitions permettre aux établissements volontaires de pouvoir obtenir de nouveaux équipements ; certains ont déjà opté pour les tablettes pour des projets spécifiques », explique Sabine Ischia.

    Aujourd’hui, avec la nouvelle assemblée qui se profile, un nouvel appel à projets devrait être lancée pour pouvoir répondre à des besoins spécifiques, « notamment avec certains élèves, comme en classe ULIS par exemples, qui pourront avoir du matériel adapté pour travailler au plus près leurs difficultés et mieux s’intégrer ».

    Dans ce vaste chantier du numérique engagé par le Département, l’ENT a pris sa place depuis plus de dix ans. En septembre dernier, les trois collectivités ont changé de solution ENT pour basculer « ENTEA » sur ITOP éducation.

    Nous avons été un des premiers territoires à généraliser l’ENT en 2003 avec cette particularité que nous avons toujours travaillé de concert avec les autres collectivités de l’académie, souligne Pascale Hauger.

    Inciter et responsabiliser : c’est aussi vrai pour l’ENT

    Netjournees_CD67Une autre particularité dans cette académie est que ce ne sont pas les collectivités qui sont porteurs du marché de l’ENT, « ce sont les 216 établissements d’Alsace qui constituent un groupement de commandes ; cette décision a été prise dès le début pour des raisons d’implication des établissements et de responsabilisation de ces derniers », précise Pascale Hauger.

    Les collectivités sont néanmoins les financeurs de l’ENT ; elles restent donc en contact étroit avec l’académie et ont mis en place l’outil Xiti fourni par la Caisse des Dépôts et Consignations, notamment pour avoir un œil sur la fréquentation de l’ENT dans les collèges.

    Au départ simple ENT de vie scolaire, ENTEA s’est peu à peu ouvert à des usages pédagogiques, notamment avec la plateforme Moodle qui a été intégrée au « nouvel » ENT ITOP depuis la dernière rentrée.

    Voir les témoignages d’usages de l’ENT en classe inversée, avec Moodle et forums sur Moodle, en différenciation pédagogique, par exemples.

     

  • Witigo, le contrôle parental adapté à l’éducation

    Witigo, le contrôle parental adapté à l’éducation

    100% développée en interne, la technologie ICE (Intelligent Content Evaluation) de filtrage de contenus en temps réel, qui équipe les solutions Witigo, est capable d’une analyse très fine (adresse, mots-clés, liens, images et sémantique) et de catégoriser à la volée le contenu d’une page Web. Cela permet de filtrer efficacement l’intégralité des sites Internet, y compris les sites nouvellement créés ou modifiés.

    Avec Witigo, la protection des enfants sur Internet est personnalisable (27 catégories) et paramétrable à distance depuis n’importe quel ordinateur et appareil connecté, grâce à une console d’administration hébergée dans le Cloud, commune à tous les appareils protégés par Witigo. La solution de filtrage Witigo Parental Filter pour Windows, en plus du filtrage Web, permet aussi de définir les activités de l’enfant sur l’ordinateur (plages horaires et forfaits temps pour Internet, le PC ou même pour des logiciels/jeux, etc.).

    Parfaitement adaptées à une utilisation familiale, les solutions Witigo sont également disponibles pour les établissements scolaires, notamment dans le cadre de programmes de mise à disposition de PC ou de tablettes aux élèves ainsi qu’en OEM  pour les fabricants de PC / tablettes ou smartphones souhaitant proposer des offres destinées aux enfants.

    educatice_witigo2La technologie de filtrage ICE est également proposée sous forme de SDK permettant par exemple à des éditeurs de sécurité ou des fabricants de routeurs, d’ajouter ce module à leurs produits.

    Witigo a de nouveau confirmé son statut de meilleur logiciel de contrôle parental du marché en se classant N°1 du test Filtra 2014 (Action Innocence) pour la 7ème fois depuis 2007 et a reçu récemment la certification « Approved Vendor » du KidSAFE Seal Program, pour l’ensemble de sa gamme de solutions de contrôle parental.

    Pour plus d’informations : www.witigo.eu

  • Intégrer les outils des enseignants dans un même espace numérique

    Intégrer les outils des enseignants dans un même espace numérique

    Au cours du salon Educatec/Educatice, EDULOG a mis en avant l’intégration des outils des enseignants dans un même espace numérique. En effet, de nombreux outils numériques sont en train d’émerger et sont proposés aux enseignants : ressources, manuels numériques, classes virtuelles et/ou inversées, blogs…

    Pour optimiser leur accessibilité, EDULOG propose un espace qui centralise tous ces outils avec un seul code pour les utiliser.

    Ces valeurs et cette expertise sont mises en œuvre au sein d’un nouveau partenariat qui associe des acteurs innovants de l’e-éducation :

    • EDULOG, dont les solutions facilitent et accélèrent les échanges numériques dans la communauté éducative.
    • BeeChannels, éditeur de Beebac.com, le réseau social éducatif francophone et de myBeeBac, un LMS social (Learning Management System) pour les établissements d’enseignement secondaire et supérieur. BeeChannels est membre fondateur de Viaeduc, le réseau social des enseignants.
    • Education&Numérique, la plateforme auteur libre pour créer cours et exercices interactifs dans toutes les matières à tous les niveaux. E&N propose aujourd’hui un catalogue de près de 1 000 ressources interactives

    A tous les enseignants, EDUSCOUADE propose de créer leurs propres ressources pédagogiques, de les mutualiser avec celles de leurs collègues, de puiser dans le catalogue d’activités interactives, de les soumettre aux élèves, de récupérer leurs notes… EDUSCOUADE instaure un lieu de création et de partage convivial et efficace entre les enseignants et les élèves autour du numérique pédagogique.

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    Plus d’infos :

     

  • Lancement des Espaces Numériques de Travail dans les collèges de l’Ain

    Lancement des Espaces Numériques de Travail dans les collèges de l’Ain

    [callout]Rentrée 2014 : 15 collèges connectés ![/callout]

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    La 1ère phase de déploiement des ENT concerne 15 collèges publics. Ces 15 collèges pilotes deviendront collèges référents les années suivantes, lorsque les ENT seront généralisés à l’ensemble des collèges de l’Ain.

    Quelques exemples de services proposés par l’ENT :

    – Utilisation d’outils collaboratifs en ligne (blog, forum, partage de documents) paramétrés de façon automatique à partir des données de classe du collège. Exemple d’utilisation : création d’un blog à l’occasion d’un voyage pour informer les parents des visites de la journée. Seuls les parents concernés sont informés.
    – Ouverture de sessions de « chat » (discussions) par un enseignant pour communiquer à distance avec des élèves.
    Exemple d’utilisation : soutien scolaire.
    – Accès à des ressources culturelles produites par les services du Département au travers d’une offre mise en ligne sur le portail.
    – Utilisation d’une messagerie avec un compte nominatif pour chaque élève, parent, enseignant…
    – Mutualisation de ressources pédagogiques parmi les professeurs du Département au travers d’un espace collaboratif inter-établissements.
    – Collaboration avec des classes d’autres établissements (y compris des établissements à l’étranger).
    – Collaboration entre les classes de 6e et les classes de CM2 (expérimentation en cours dans les collèges de Saint-André-de-Corcy, Bellegarde-sur-Valserine, Prévessin- Moëns, Nantua et Pont-d’Ain).
    – Les parents et les enfants gardent leurs comptes et leurs documents sur toute la scolarité, même en cas de changement de collège au sein du département.
    – Gestion collaborative du temps de travail pour faire les devoirs : un enseignant, lorsqu’il donne un devoir dans le cahier de texte, connaît le nombre de devoirs demandés pour le même jour par d’autres enseignants (et si la fonction est activée, le temps nécessaire estimé).
    – Mise en ligne de questionnaires à choix multiples pour un sondage ou un exercice.
    – Utilisation de flux RSS pour la veille sur un sujet.

    CG01_ENT_081014ENT : un déploiement sur 4 ans

    Cette année, 15 collèges bénéficient des ENT. A la rentrée scolaire 2015-2016, le dispositif sera étendu à l’ensemble des collèges publics. Pour ces deux premières années, l’accent sera mis sur la prise en mains de ce nouvel outil.

    Ensuite, pour les années scolaires 2016-2017 et 2017/2018, il est prévu :
    • un accompagnement des collèges centré sur le développement des usages et sur le pilotage du numérique éducatif en établissement scolaire;
    • la mise à disposition dans chaque salle de classe d’un ordinateur (pour 2018) ;
    • l’apport de nouveaux services (mise en œuvre de l’application ENT pour smartphones, amélioration du module d’exercices en ligne…).

    Source : service communication Conseil Général de l’Ain

  • L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Cela commence comme un cours normal : « asseyez-vous, s’il vous plaît », demande calmement le professeur de mathématiques. Mais la suite est moins conventionnelle : « et sortez vos tablettes ».[/callout]

    Ici, à l’Institut Notre-Dame de France, à Malakoff, en banlieue parisienne, les élèves de la « 6ème Numérique » ont depuis longtemps pris le pli de sortir leur tablette tactile Windows 8 en lieu et place de leurs livres et cahiers.

    Quand on est face à un monde de jeunes, on doit prendre en compte les outils dans lesquels ils baignent de façon quotidienne, explique celui qui est à l’origine de ce projet : Alain Bossard, le chef de l’établissement.

    «Mais l’histoire, c’est aussi d’amener les enfants vers une forme d’intelligence, qu’ils s’approprient les outils, les méthodes de communication… Qu’ils s’approprient aussi une manière de s’ancrer dans la société ».

    Au-delà de l’objectif éducatif, le choix de l’outil s’est assez rapidement imposé. Plus légère, plus pratique, la tablette Windows 8 permet de consulter les contenus pédagogiques (livres de cours, exercices…) plus rapidement, plus facilement et, surtout, de façon plus ludique pour les élèves. « La tablette a mis une pléthore d’outils à ma disposition, s’enthousiasme le professeur de SVT Julien Mattard. On peut photographier un microscope, importer la photo, la traiter, la légender… On n’a plus besoin de passer par le dessin scientifique, qui pouvait être long et fastidieux ». « On peut surligner des passages d’un livre à l’écran, ajoute le jeune Mickaël. Dans un vrai livre, on ne peut pas, sinon, ça le dégrade ».

    La tablette hybride combine l’usage du tactile, que les enfants utilisent au quotidien dans leur environnement familial, et l’usage du clavier, qui leur sera indispensable dans leur vie professionnelle future.

    Alain Bossard, Chef d’établissement et Directeur du collège

    « Nous voulions un système d’exploitation connu de tout le monde, ajoute aussi Samy Laribi, professeur de mathématiques et professeur principal de la 6ème Numérique. Les enfants connaissent Microsoft, ils connaissent Windows… Les enseignants aussi ».

    Résultat ? « Les parents constatent que les notes sont meilleures, que la relation de l’enfant à l’ordinateur est tout autre… En somme, que l’ordinateur apporte plus de valeur que de défaut », sourit Alain Bossard. Ce que confirme Céline, la maman d’Amaury, élève de 6ème Numérique : « ça a donné un sens à l’apprentissage… C’est vraiment incroyable l’évolution que l’on a connue avec notre fils ».

    En résumé

    Problématique

    Concevoir un cartable numérique pour alléger le cartable de l’enfant et créer de nouveaux usages pédagogiques.

    Bénéfices

    • Une adoption immédiate des élèves et des enseignants
    • Plus de motivation de la part des élèves
    • La satisfaction des parents

    Plus d’infos : Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

    +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

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    Devons-nous nous réjouir de ce résultat ?
    Toute évaluation allant dans un sens positif de la pratique du numérique à l’Ecole est bonne à prendre. Détaillons en quelques points ce qui a vraiment changé entre 2012 et 2014.

    Equipement personnel de l’enseignant : de plus en plus équipés et de plus en plus en outils mobiles

    Alors que la plupart des enseignants se tournent vers des appareils personnels mobiles (ordinateurs portables, tablettes, liseuses ou Smartphones) pour leur usage à la maison et en établissement, seuls 1% des enseignants déclarent n’avoir aucun outil informatique à domicile.

    La dotation par l’établissement ou la collectivité stagne ou décroit, souligne le rapport.

    En classe, les enseignants utilisent plus le numérique

    L’usage d’un ordinateur « enseignant » et d’un matériel de vidéo projection semble être passé dans les us et coutumes de la majorité des enseignants interrogés et ils admettent que l’accès à ces outils est facilité.

    Seuls 31% d’entre eux déclarent utiliser un matériel interactif (TNI ou vidéoprojecteur) ; pour les autres, une partie d’entre eux affirme que l’accès à ces matériels serait trop compliqué ou l’autre partie avoue n’avoir jamais utilisé ce type d’équipement.

    La ressource numérique : un des points noirs des usages du numérique en classe.

    Alors que certains déclarent ne pas avoir connaissance des ressources numériques disponibles, d’autres affirment que les enseignants en sciences humaines, sociales, de sciences et de production disposent de plus de ressources que les « littéraires » ; d’autre part, les lycées semblent un peu mieux dotés que les collèges.

    « Les exploitations plus novatrices du numérique, autres que la préparation des cours (56%), le renseignement du cahier de textes numérique (62%), la saisie des notes et/ou des absences (61%), le montage de séquences en classe sans manipulation des TIC par les élèves (35%), restent très faibles ou anecdotiques, voire inexistantes pour une très large majorité lorsqu’il s’agit par exemple de faire communiquer les élèves entre eux en dehors ou dans la classe ».

    Pourtant, collaboration, partage, coopération et échanges ne sont-ils pas les maîtres mots des débats, colloques et séminaires en tout genre lorsqu’il est question de numérique dans l’éducation ? Ces valeurs, que tous plébiscitent et annoncent comme « facilitées » par le numérique, ne sont, à priori, pas encore entrées dans l’enseignement « classique » ; est-ce faute de matériel suffisant ?

    Le volet « communication avec le numérique« , pourtant n°1 dans notre société à tous les niveaux, n’a pas « matché » non plus avec l’Ecole puisqu’il ressort que « des doutes persistent sur les apports dans la communication avec les parents » ; sous-entendu : il ne ressort pas clairement que le numérique ait joué un rôle déterminant, à ce jour, pour instaurer une meilleure communication en dehors des murs de l’établissement.

    Le numérique, profitable aux enseignants mais des freins à une pratique plus régulière subsistent

    Pour terminer sur une note positive, l’enquête dit aussi :

    plus de 90% des enseignants jugent le numérique profitable à leur enseignement.

    La volonté est donc bien là ; oui mais voilà, il y a encore les fameux « freins » que tout le monde connaît, qui ralentit leur course, à savoir : l’accès à internet et ses débits encore insuffisants (pour 42% des enseignants, c’est le facteur bloquant à l’usage du numérique) ; l’anticipation comme par exemple la réservation de matériel ou de salles fait aussi partie des freins pour 38% d’entre eux.

    « Arrêt sur image » sur la salle informatique, qui fait encore « la une » dans nos établissements.

    Comment se fait-il qu’on évoque encore cette question de la réservation de « salle informatique » ? Pourtant, nous sommes actuellement dans une logique de mobilité (sous-entendu un appareil mobile par élève) en classe et hors la classe, pour tenter de casser le modèle « tragique » de l’enseignement actuel comme le décrit Daniel Peraya, professeur en technologies de l’éducation à l’Université de Genève (TECFA), en référence aux règles de la tragédie classique à savoir une unité de lieu, une unité de temps, une unité d’action.

    Effectivement, la salle informatique a encore sa place car elle en dit long sur plusieurs années d’investissement des collectivités à qui il est recommandé, pour ne pas dire demandé, aujourd’hui de changer de modèle. Patience, le numérique est bien entrain « d’entrer » dans l’Ecole, du moins au collège et au lycée, et les enseignants sont de plus en plus convaincus, en référence à cette dernière enquête.

    Auteur : Aurélie Julien

    Source des passages cités : article issu de eduscol.education.fr avec accès à l’enquête.

     

     

  • Chauffer gratuitement des écoles grâce aux calculs informatiques

    Chauffer gratuitement des écoles grâce aux calculs informatiques

    Loin de n’être qu’une solution de chauffage économique et écologique, les radiateurs numériques de Qarnot permettent également une meilleure gestion des établissements avec des écoles plus connectées et intelligentes et une valorisation de l’installation de la fibre optique.

    Les radiateurs numériques constituent également un support pédagogique pour l’éducation numérique. La puissance de calcul a des applications très pédagogiques, comme l’initiation à la 3D, via le logiciel libre Blender, ou la programmation avec le language Python.

    Responsabilité environnementale & sociale

    En dissipant toute l’énergie consommée par les processeurs de calcul sous forme de chaleur, les Q.rads permettent de chauffer gratuitement et écologiquement tout type de local (habitations, locaux professionnels, collectivités) en fonction des besoins des occupants.

    En répartissant la puissance et la chaleur aux bons endroits, la technologie Q.rad fournit la première vraie solution de calcul écologique.

    Qarnot computing participe également à la démocratisation du calcul distribué en offrant gratuitement de la puissance de calcul à la recherche scientifique publique et universitaire.

    Plus d’infos :
    sur l’activité de Qarnot computing et sur l’usage de Blender et Python en milieu scolaire, n’hésitez pas à contacter : helene.legay@qarnot-computing.com

     

  • Rencontres de l’Orme 2.14 : Comment assurer la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ?

    Rencontres de l’Orme 2.14 : Comment assurer la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ?

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

    Amotice_orme3_170614
    Pour en débattre, l’atelier proposé à cet effet lors des Rencontres de l’Orme les 27 et 28 mai dernier à Marseille, animé par Gérard Puimato, Directeur adjoint du Canopé de l’Académie d’Aix Marseille, a accueilli Sandrine Dangreville Chef du Pôle Équipements d’Infrastructures, Conseil régional Ile de France, Pascale Luciani-Boyer Membre du Conseil National du Numérique, Éric Mazo Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Conseil régional PACA, Christian Mertz Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges (ENC) des Hauts-de-Seine, Michel Pérez Inspecteur général de l’Éducation nationale et Laurent Tixier Chef du service d’informatisation CG des Bouches du Rhônes.

    Amotice_orme1_170614Tous ont livré leur témoignage sur les différentes modalités et moyens mis en œuvre, bien avant la loi. Forts de leurs expériences, les intervenants restent dans une recherche permanente pour améliorer les dispositifs. Leurs propos constituent ainsi un véritable carrefour d’échanges et apportent de réelles pistes de réflexion pour les collectivités.

    Comment développer des compétences de proximité dans une logique standardisée ?

    Qu’est ce que la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ? Assurer la continuité de service des usages du numérique recouvre à présent des compétences qui se complexifient au fil du développement des technologies. Les besoins et les attentes des établissements de la région Ile de France ainsi que les contraintes des services du Conseil Régional ont pour exemple fait l’objet d’une longue étude, comme le précise Sandrine Dangreville, Chef du Pôle Équipements d’Infrastructures, au Conseil régional Ile de France.

    « L’objectif était de définir les dispositifs à mettre en place et surtout de concilier les différents enjeux liés à la technique certes, mais aussi à la sécurité, aux ressources humaines et bien sûr aux coûts ».

    Alors comment faire converger ces différents paramètres pour une efficience des usages ?

    Malgré la variété des dispositifs présentés lors de l’atelier, tous s’orientent aujourd’hui vers une approche phasée et industrielle de la maintenance. Tous sont passés d’une logique d’innovation, d’un processus « artisanal » à une logique de performance.

    Mais une maintenance réussie répond avant toute chose à un besoin de relation de proximité avec l’usager, dans des délais et conditions satisfaisants.

    Afin de concilier ces deux notions, parfois contradictoires, les intervenants présents à l’atelier ont mis en place des dispositifs dont de nombreuses collectivités pourront s’inspirer : il s’agit avant tout de déployer des ressources humaines adaptées en mutualisant les moyens, tout en augmentant les effectifs grâce à l’embauche d’emplois d’avenir.

    C’est le choix qu’ont fait les régions :

    . PACA, qui compte plus de 180 lycées publics, près de 58 000 ordinateurs et 1162 serveurs. La mutualisation des moyens s’est faite par la mobilisation d’une centaine d’agents STIL (Support Informatique des Lycées) ou ATIE. Des ressources qui ont ainsi été complétées par l’embauche d’une trentaine d’emplois d’avenir.

    . Ile de France qui comprend 471 lycées, 200 000 ordinateurs et regroupe 3 académies. Le dispositif OPTIC (Opérateur de proximité pour les technologies de l’Information et de la Communication) mis en place a permis la création d’une centaine d’emplois d’avenir. Chaque agent consacre chaque semaine 1 journée par établissement et 2 journées à suivre sa formation, au terme de laquelle il sera diplômé.

    . Autre solution choisie par le département des Hauts de Seine : l’externalisation totale ou partielle des compétences auprès d’experts Christian Mertz, Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges (ENC) des Hauts-de-Seine nous expose le projet ENC mis en œuvre en partenariat avec l’Académie de Versailles : « Cet écosystème totalement infogéré est axé sur la qualité de service, dont la maîtrise est rendue possible par l’expertise et le savoir-faire même des prestataires ».

    Côté maintenance, il est ainsi possible de connaître à distance l’état du parc des 125 postes en temps réel et d’en prendre la main. Côté utilisateur, la mise en place d’un catalogue des services permet de connaître les  champs  délais d’intervention.

    La gouvernance,  clé de voûte de la maintenance

    Pour articuler les différents ressorts de la maintenance, nos intervenants soulignent l’importance d’une gouvernance harmonisée et fluidifiée qui répond à des problématiques multi compétences : RH, externalisation, arbitrage politique, contraintes budgétaires,… sans oublier l’articulation avec l’Education Nationale ! Pour exemple, la Convention signée entre les Hauts de Seine et l’Académie de Versailles trouve un équilibre tripartite entre   :
    . Le collège , le centre de gravité du programme
    . Le département, qui assure la maîtrise d’ouvrage d’ensemble en mettant à disposition les infrastructures, matériels et services
    . L’Académie de Versailles, qui prend en charge la formation, l’accompagnement et la conduite du changement.

    Une gouvernance réussie doit par exemple également trouver un équilibre dans la demande exponentielle de logiciels de la part des enseignants.

    Encouragés à rechercher, expérimenter, innover sur les usages, la mise en place d’un encadrement n’est pas encore définie, même si les avis vont majoritairement vers une liste à choix unique, calquée sur le modèle actuel d’un choix d’ouvrage unique par l’enseignant pour l’année entière. Point de vue partagé par Laurent Tixier, qui rappelle que « dans une logique industrielle et standardisée qui se veut performante, il est impossible d’installer tous les logiciels que l’on souhaite sans un minimum d’encadrement des processus ».

    Développer la maintenance, oui, mais à quel coût et pour quelle satisfaction d’usager ?

    Les différentes expériences exposées lors de l’atelier ont permis de nous éclairer sur les différentes  solutions à mettre en œuvre par les collectivités. Mais à quel coût et pour quelle satisfaction d’usager ? « Car celle-ci, comme le souligne Pascale Luciani Boyer, du Conseil National du Numérique n’est pas forcément liée au budget dépensé ».

    D’autant comme le rappelle Eric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives au Conseil régional de PACA que « le nombre encore confidentiel d’études menées sur le numérique à l’école ne permet aux élus de justifier leurs investissements à de résultats quantifiés ».

    Toute la difficulté de cette équation réside donc dans un dosage savant entre technicité et accompagnement des usages. Michel Pérez,  Inspecteur général de l’Éducation nationalepose à cet effet le constat « des grandes disparités dans la mise en œuvre des dispositifs de maintenance  : des systèmes les plus aboutis aux systèmes les plus bricolés ».

    Et demain, quelle maintenance dans les nouveaux paysages numériques et territoriaux ?

    Amotice_orme2_170614C’est donc certain, des solutions existent pour répondre aux problématiques d’aujourd’hui. Mais quid de demain? « Car face à la révolution permanente des équipements et technologies du numérique, il est essentiel de pouvoir adapter la vitesse de déploiement de l’Ecole Numérique, voire de l’anticiper » comme le précise P. Luciani-Boyer.

    Face aux nouveaux usages nomades  du numérique, voire aux BYOD (Bring Your Own Device) comme y réfléchit actuellement le département des Bouches-du-Rhône, quels dispositifs envisager pour une utilisation efficiente, sécurisée et synchronisée des terminaux?

    Et qu’adviendra-t-il des dispositifs actuels de maintenance, dans le nouveau paysage territorial qui se dessine : comment devra-t-on organiser notamment le déploiement de moyens humains de proximité, lorsque les structures départementales n’existeront plus ?

    Et vous quel dispositif de maintenance avez-vous mis en place dans vos établissements ? Et à quelles problématiques êtes vous confrontées ?

    N’hésitez pas à réagir sur notre blog http://www.amotice.com/blog.

     

     

  • Après l’équipement, place aux usages dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques

    Après l’équipement, place aux usages dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques

    Comme nous l’avions expliqué dans le précédent épisode « Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques qui s’inscrit dans la durée », le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques est un des pionniers en France en matière de numérique à l’Ecole. Le très haut débit dans les établissements et l’installation de TNI ou de vidéoprojecteurs dans les classes, est déjà de l’histoire ancienne.

    Avec les Contrats Numériques, qui permettent à chaque établissement de déposer un projet d’équipement, un cap a été franchi. Les enseignants qui ont exprimé leurs besoins au travers de projets, se sont donc vus attribuer des matériels répondant à leurs pratiques pédagogiques. En menant cette opération, le Conseil général s’assure de l’utilisation et du « retour sur investissement ».

    « Les enseignants sont les mieux placés pour déterminer ce qui leur est utile et ce qui fonctionne avec les élèves et leur créativité est un atout dont nous ne pouvons pas nous passer. Surtout, ce sont les expériences des enseignants eux-mêmes qui peuvent entraîner l’adhésion de leurs collègues et fournir des modèles à décliner dans les collèges », déclarait Christiane Mariette, Vice-présidente du Conseil général en charge de l’Education et de la Jeunesse en janvier dernier, lors de la journée EIDOS 64.

    Aujourd’hui, place aux usages !

    Des enseignants ravis de leur outil de travail pour des pratiques désormais quotidiennes

    CG64_usages2_100614D’après Pierre Zinniger, enseignant en sciences au collège Irandatz d’Hendaye, ce sont quasiment tous les enseignants qui utilisent le numérique dans son établissement et plus de la moitié se servent d’un TNI.

    Pour lui, ce qui fait la différence avec le TNI, c’est vraiment le côté interactif qu’il peut donner à son cours, « ce qui me permet d’enchaîner plus facilement et donc de gagner du temps ». Il donne l’exemple d’un exercice de Travaux Pratiques qui pouvait durer jusqu’à une heure et demi et qui, grâce au numérique, peut aujourd’hui se réaliser en une heure maximum.

    Cette interactivité est aussi rendue possible par l’amélioration des réseaux et surtout du débit dans l’établissement ; à ce sujet, il reconnaît qu’un gros travail a été fait par le Département pour rendre les conditions de travail avec le numérique tout à fait optimales.

    « Il peut nous arriver de devoir faire une recherche sur google « sur le vif » par rapport à une question d’un élève ».

    « Il y a quelques années, c’est vrai que réaliser une recherche sur le net prenait plusieurs minutes et maintenant, c’est quasiment instantané, ce qui favorise vraiment l’interactivité du cours et les échanges. C’est vraiment très agréable de pouvoir travailler dans ces conditions », souligne t-il.

    Du côté du collège Joseph Peyré à Garlin, Hélène Bacquet, enseignante en mathématiques, ne se voit plus faire cours sans TNI. Elle a complétement intégré l’outil dans ses pratiques pédagogiques.

    Interactivité, réactivité et traçabilité : trois mots pour résumer les atouts du numérique

    Notre enseignante en maths utilise le livre numérique comme base de travail pour réaliser son cours sur TNI ; c’est « sa première sélection ». Ensuite, elle va l’agrémenter de ressources qu’elle trouve ci et là sur des sites officiels ou dans ses documents personnels pour rendre son cours le plus interactif possible.

    « Je prends d’abord appui sur mon livre numérique et ensuite je vais aller compléter mon cours et mes exercices en fonction des besoins des élèves », explique t-elle.

    Grâce au TNI, elle peut aussi enregistrer tout ce qu’elle produit pendant ses cours, y apporter des améliorations et surtout permettre aux élèves de retourner les consulter, notamment sur l’ENT.

    « Pour un élève absent par exemple, c’est très pratique ; il peut retrouver tout le cours et les corrections réalisées sur le TNI ; c’est vraiment intéressant de pouvoir avoir cette trace informatique », décrit Hélène Bacquet.

    Pierre Zinniger voit aussi dans l’enregistrement des données, tout l’intérêt de l’outil TNI, comme il le décrit sur un exemple de classe : « grâce à cet outil, on va pouvoir photographier et garder en mémoire sur le cours un document et la fois d’après, continuer sur la séance tout en ayant pour comparaison, ce qui avait été fait les semaines précédentes ».

    « L’an dernier, pendant l’épidémie de grippe, j’avais déposé tous les cours sur l’ENT puisqu’un quart de la classe était absent, c’est aussi le côté pratique », ajoute t-il.

    Le numérique est aussi un atout pour les élèves en difficultés ; pour les travaux de géométrie avec des sections de solide dans l’espace par exemple, Hélène Bacquet note clairement que le TNI les aide à mieux visualiser. « Globalement, c’est quand même assez efficace ».

    Une réactivité que note particulièrement Pierre Zinniger dans ses classes de 6ème :

    « Depuis qu’il y a le Tableau Numérique, avec les 6èmes, les résultats sont très concrets : c’est fantastique au niveau de la participation ».

    Enfin, le numérique signifie aussi l’absence de photocopies et cela ne pose aucun souci à Hélène Bacquet, bien au contraire et « si les élèves n’ont plus de livre papier, cela ne m’empêche pas de faire cours ; il y a plusieurs élèves qui n’amènent jamais leur livre et qui suivent très bien en cours », ajoute t-elle.

    Et enfin, créativité et ouverture, deux compétences développées grâce au numérique

    Le numérique intégré en classe apporterait une ouverture d’esprit et une créativité, auparavant plutôt sous-estimée.

    Pour exemple, Pierre Zinniger rapporte une anecdote toute simple qui s’est produite en classe : « tout à l’heure on parlait des grues cendrées et les élèves ne savaient pas à quoi ressemblait une grue ; on est donc allé directement sur internet pour projeter au TNI une photo d’une grue cendrée ». D’après lui, sans ces outils, les élèves n’auraient même pas pensé poser la question.

    Nul doute sur le développement de ces deux compétences par les élèves, de l’avis de Frédéric Wojtiniak, enseignant en musique au collège Marracq de Bayonne. Avec le matériel de musique par ordinateur récemment déployé dans sa salle grâce aux Contrats Numériques, il note de vrais progrès chez ses élèves. Pour lui, à notre époque, il n’est tout simplement pas envisageable d’enseigner sans numérique car il est primordial d’initier les jeunes à ces nouvelles pratiques.

    « Pour des adolescents en 2014, il est important de connaître la pratique de la musique par informatique, d’une part pour leur permettre de créer sans prérequis musical, de solfège au autre et d’autre part, de développer leur esprit créatif et leur esprit critique par rapport aux musiques techno ou électro qu’ils entendent tous les jours ».

    Des enseignants presque devenus « accrocs » aux pratiques numériques, vous me direz, c’est un peu exagéré comme constat !

    A écouter Pierre Zinniger, par exemple, qui explique tout simplement que « cela fait six ans que j’utilise le TNI et pour être honnête, je n’arrive plus à faire sans », il semblerait que nous ne soyons pas si loin de la réalité…