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  • Moins d’élèves par classe : un atout pour la réussite ?

    Moins d’élèves par classe : un atout pour la réussite ?

    Limiter le nombre d’élèves par classe figure parmi les mesures phares destinées à améliorer le niveau, surtout dans les établissements du réseau d’éducation prioritaire. Toutefois, elle est loin de faire l’unanimité.

    En se basant sur la situation vécue par d’autres pays, certains spécialistes avancent que la réussite n’est pas corrélée au nombre d’élèves. Elle est plutôt le résultat d’une démarche pédagogique orientée vers la participation et non sur une logique de transmission de connaissance.

    Limiter le nombre d’élèves améliore la réussite

    Durant la campagne électorale, plusieurs candidats ont avancé la nécessité de réduire le nombre d’élèves par classe, surtout au niveau des classes primaires. Les parents sont également convaincus que limiter le nombre d’élèves à 25 au maximum permettrait à leurs enfants de mieux étudier et de devenir plus performants. Le président Macron a ainsi concrétisé une de ses promesses : environ 2.500 classes de CP en REP+ ont été dédoublées pour cette rentrée. Afin que l’efficacité soit optimale, l’État continuerait à dédoubler les classes de CP et CE1 en REP et REP+ jusqu’en 2019.

    Plus on est nombreux, plus on a moins tendance à prêter attention à l’enseignant. Par conséquent, lorsqu’il y a moins d’élèves par classe, ces derniers feront moins de bruit et seront plus attentifs. Un nombre limité faciliterait aussi le travail de l’enseignant qui pourrait mieux suivre l’évolution de chaque individu et de renforcer l’accompagnement de ceux qui éprouvent des difficultés. Un nombre moins élevé optimiserait aussi les travaux de groupe puisque l’enseignant peut créer des groupes adaptés.

    Régulièrement saluée pour ses performances, la Finlande illustre l’intérêt de cette mesure. Les écoles primaires de ce pays comptent 19 élèves par classe en moyenne.

    Réduire le nombre d’élèves par classe, une réussite limitée

    Cette mesure n’est pas complètement nouvelle. Pendant deux ans, de 2002 à 2004, l’équipe de l’ancien ministre Luc Ferry a procédé à un test grandeur nature sur environ 100 classes de CP. Le nombre des élèves fut limité à 12 maximum. Les études d’évaluation ont souligné que oui, les élèves viennent à l’école avec le sourire et ils sont nettement plus motivés par rapport à une classe ‘normale’. Toutefois, si les performances se sont améliorées, le bénéfice n’est pas tangible sur le long terme. Ainsi, les élèves de ces classes présentent des performances similaires aux autres classes quand ils arrivent en CE1. Les auteurs de l’étude en ont donc conclu que réduire le nombre d’élèves par classe présente un intérêt limité.

    Au Japon, le nombre moyen d’élèves dans une classe atteint facilement la trentaine. Pourtant le classement PISA démontre que les élèves nippons sont plus performants que leurs homologues français. Comment atteignent-ils un tel résultat ? Là-bas, l’approche par pair est une véritable institution, les élèves les plus forts expliquent les leçons à ceux qui ont du mal à suivre et effectuent aussi des encadrements durant les travaux pratiques. En plus de rehausser le niveau global, cette approche améliore aussi la compétence pédagogique des élèves qui apprennent à bien transmettre leurs connaissances.

    Le Tableau blanc interactif, une solution efficace

    D’après certains experts en pédagogie, le cours magistral est inefficace. Pour améliorer la qualité de l’enseignement, il est temps d’explorer autre chose et ne plus se contenter du schéma où l’élève répond aux questions formulées par l’enseignant. Les enseignants doivent aussi réaliser des efforts pour concrétiser enfin la différenciation pédagogique, une obligation officielle depuis 1989. En gros, le concept consiste à adapter le contenu et les exercices en fonction du niveau des élèves.

    Pourtant, une étude comparative menée auprès de l’OCDE souligne que la France est à la traîne par rapport aux autres pays. Selon cette étude, moins d’un enseignant sur quatre pratiquait cette approche en 2013. L’objectif consiste donc à mieux impliquer les élèves durant les cours et sur ce point, le tableau blanc interactif (TBI) constitue une solution éprouvée.

    Le TBI à l’instar de l’ActivBoard de promethean le plus plébiscité par les enseignants, offre plusieurs possibilités et ressources. Dans une classe composée de plusieurs élèves, il facilite la compréhension des cours en permettant au professeur d’effectuer une démonstration concrète sur le tableau avec des supports multimédias variés intégrés dans ce dernier. Il permet également d’évaluer les élèves grâce à des boitiers de vote par exemple afin d’identifier ceux ayant des difficultés d’assimilation.
    Le professeur dispose d’une grande plateforme de ressources pédagogiques interactives riches et adaptées à tous les niveaux lui permettant de vulgariser au mieux les leçons même aux élèves en difficulté.

    Quand la classe comporte moins d’élève, le TBI améliore encore l’efficacité des travaux de groupe. Le professeur peut ainsi organiser les élèves en groupes de personnes pour faire des sessions de brainstorming sur le tableau interactif, les inciter à exprimer leurs idées et travailler ensemble pour les enrichir. Les interactions sont instructives et les élèves se sentent impliqués dans la construction de leurs leçons.

    Malheureusement, malgré le plan numérique du gouvernement, le taux d’équipement en tableau interactif en France reste très faible de l’ordre de 30% par rapport au Royaume-Uni et la Turquie qui sont équipés respectivement à 104% et 96%.

    Plus d’informations concernant le tbi Promethean sur prointeractive.fr

     

     

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  • Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe

    Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Séverine Haudebourg et Laëtitia Vautrin présenteront « Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    Les usages numériques sont un élément clé de la Loi de Refondation de l’école, présentés comme « puissant levier de modernisation, d’innovation pédagogique et de démocratisation du système scolaire ».
     
    Si l’objectif est de manipuler et d’expérimenter les possibilités des outils tels que les tablettes, les ordinateurs, les appareils photo numériques dès l’école maternelle, cela doit se faire en lien avec d’autres apprentissages menés en classe.
     
    En effet, le numérique ne peut être une fin en soi ; il doit toujours être au service d’une autre compétence visée, en ce sens leur utilisation est toujours raisonnée. Les outils numériques et mobiles sont des outils pédagogiques à proprement parler, qui apportent une plus-value pratique, technique, communicationnelle,… Les élèves, par leurs utilisations et expérimentations, comprennent alors qu’ils constituent des facilitateurs d’apprentissages dans leur quotidien de classe.
     
    C’est dans cet esprit que nous nous inscrivons en souhaitant présenter des ressources, jeux et projets menés dans nos classes de cycle 1 et début cycle 2. Notre présentation se focalisera donc sur des usages numériques par des enfants non lecteurs (ou apprentis-lecteurs), autrement dit sur des utilisations en Maternelle et CP.
     
    Nous souhaitons mettre en lumière trois différentes strates de ces usages numériques : ceux de l’élève, ceux du groupe dans le cadre d’un travail collaboratif, et enfin ceux de la classe en vue d’une communication vers d’autres classes.
     
    Comment les outils numériques et mobiles peuvent-ils faciliter les apprentissages individuels, le travail collaboratif mené en groupe au sein de la classe, et enfin le partage de ses expériences et de ses savoirs dans le cadre d’une communication à distance (réseaux sociaux) ?
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans cette présentation de jeux, ressources et contenus, nous présenterons quelques exemples détaillés de projets ayant fait appel à l’utilisation de diverses technologies : tablette, photographie numérique, qr-codes, jouets connectés, application permettant à l’enseignant de créer ses propres jeux, logiciels éducatifs sur ordinateur…
     
    L’objectif est de cibler quelques compétences des Programmes Nationaux dans divers domaines (tels que le langage oral et écrit, l’éducation physique et sportive, l’enseignement artistique, les mathématiques), et de présenter des projets menés en classe ayant nécessité l’utilisation d’outils numériques et mobiles par nos élèves non lecteurs pour atteindre ces compétences.
     
    Ainsi les participants à l’atelier seront amenés à comprendre l’intérêt et la pertinence de ces outils numériques dans chacun de ces projets, tout comme leur faisabilité par des enfants y compris très jeunes (allant de la Petite Section de Maternelle au CP).
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Notre présentation, du fait des différentes strates d’usages numériques présentées, entre parfaitement dans cette thématique des partages, échanges et contributions. Une large part de notre atelier sera dédiée à l’utilisation du numérique dans les travaux collaboratifs et dans la communication entre élèves au sein d’une même classe, tout comme entre élèves d’écoles éloignées.
     
    Le numérique, outil et objet d’apprentissage à la fois, est également intégré à nos pratiques d’évaluation quotidienne. En effet, nos élèves de la Petite Section de Maternelle au CP expérimentent le dispositif des ceintures de compétences (évaluation par paliers de compétences) permettant de créer des parcours personnalisés d’apprentissages. La continuité de ce dispositif est assurée dans nos deux classes, permettant ainsi de garantir l’autonomie de nos élèves et le respect de leur rythme d’apprentissage. Nous travaillons, tout comme nos élèves, en collaboration !
     
    Nos classes s’inscrivent enfin dans une ouverture vers les familles et l’extérieur par la présence d’un blog scolaire et d’une twittclasse (sur Twitter).
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    L’utilisation des outils numériques et mobiles dans nos classes est quotidienne et variée : tablette pour prendre en photos une trace d’un travail, pour garder en mémoire un événement, pour travailler sur une application, … ; qr-codes pour faciliter la mémorisation de comptines et chansons, pour apporter du contenu pédagogiques sur un thème travaillé, pour expliquer une production plastique,… ; ordinateur pour réaliser du traitement de texte, pour effectuer des recherches sur Internet, pour s’entraîner sur des logiciels éducatifs, … ; jouets connectés pour développer la compréhension orale et la communication ; robots pour s’initier à la programmation ; twittclasse pour mener divers projets avec d’autres enfants éloignés (#twictée, #problemater, #twittconte, #defilire).
     
    L’ensemble de ces technologies constituent une plus-value dans les apprentissages scolaires, en plus d’une motivation évidente de la part des élèves. Les usages numériques permettent d’élargir les possibles au sein de la classe et de rendre plus vivants, plus faciles, les savoirs et savoir-faire à acquérir. Ces outils jouent également très positivement sur la confiance en eux des élèves et la valorisation de leur travail. De manière générale, les outils numériques complètent parfaitement notre démarche d’évaluation bienveillante et positive (ceintures/étoiles de compétences).
     

     
     
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017
     
     

  • FCL en France : ben non, ce n’est pas un club de foot !

    FCL en France : ben non, ce n’est pas un club de foot !

    FCL, c’est le sigle de Future Classroom Lab, un projet porté par European Schoolnet (EUN), une association d’une trentaine de ministères de l’éducation européens. Le premier Future Classroom Lab, basé à Bruxelles existe depuis janvier 2012. 

    Il s’agit d’un laboratoire pédagogique où des équipes se retrouvent pour  concevoir « la classe de demain »,  où les technologies numériques sont intégrés  à une diversité de situations d’apprentissages.  Cet espace comporte six zones de travail.

    Elles sont bien définies par leurs tapis de couleur différente et permettent aux visiteurs de vivre diverses expériences :
    . zone de création en vert, une sorte de médialab ;
    . on trouve dans la zone de recherche en violet divers capteurs, robots et autres appareils ;
    . la zone de collaboration en bleu avec son panneau de remue-méninges ;
    . la zone de développement au tapis rouge et au mobilier informel permet aux participants des réaliser des activités d’apprentissages autonomes ;
    . la zone de présentation en orange est l’endroit idéal pour présenter les résultats des travaux
    . la zone d’interaction en rose offre tout le matériel nécessaire aux apprentissages interactifs pour favoriser la création conjointe, nommée aussi co-création, de leçons par les participants.

    Pour intégrer le projet dans des contextes nationaux, les ministères de l’éducation de 12 pays européens, dont la France, se sont entendus pour créer des ambassadeurs dont le rôle consiste à construire et coordonner des réseaux nationaux.

    En France, la Direction du Numérique Éducatif, une des trois directions du ministère de l’Education Nationale français mène le projet et Xavier Garnier, Ambassadeur de la FCL se charge de la tâche de développement et de coordination.

    Deux cents mètres carrés et trois espaces rassemblent au Lycée Pilote Innovant International de Poitiers  (LP2I ) les six zones d’apprentissages aux couleurs du FCL de Bruxelles dans une organisation spatiale différente.

    Espace Visio-conférence, Salle collaborative, Espace projet, vous pouvez en lire le détail ici  http://blogpeda.ac-poitiers.fr/fclf/les-future-classroom-labs-en-france/lespace-fclp2i-le-laboratoire-pedagogique-du-lp2i/
    Des enseignants de plusieurs régions oeuvrent déjà à réaliser des activités pédagogiques innovantes dans ces laboratoires pédagogiques.
    FCL Normandie au Collège Denis Diderot, le rectorat de Rouen en Normandie,  FLC@ctif le Petit Quevilly, les experts au Collège Jean Giono du Beausset, les experts en CM1 – Riez en Provence

    Deux initiatives indépendantes, la salle ECLA à Lyon et le projet Fabulis (Sarreguemines), lauréats d’un prix de l’innovation  (2016 et 2917) ont rejoint le projet FCL comme partenaire.

    La Boîte à Outils

    Un produit particulièrement utile élaboré par FCL est la Boîte à Outils où on guide l’utilisateur pas à pas dans la production de scénarios pédagogiques qui utilisent le numérique et la démarche pour mettre ceux-ci en oeuvre.

    La Boîte à Outils propose des conseils qui s’adaptent au contexte local. On peut les utiliser pour apporter des changements soit pour une seule classe ou pour tout un établissement :

    Boîte à Outils 1 

    – Aide à repérer des acteurs et des tendances.  Comment trouver de bons partenaires? Qu’elles sont les tendances identifiables qui influenceront l’éducation? Comment rédiger un scénario pédagogique adapté aux besoins du futur ?

    Boîte à Outils 2
    – Propose une auto-évaluation qui permet aux établissement de vérifier l’efficacité dans leur usage du numérique soit pour apprendre, soit pour enseigner. Ce modèle permet d’analyser comment l’établissement et son personnel correspond à «la classe de demain» selon cinq dimensions :
    – rôle de l’apprenant ;
    – rôle de l’enseignant ;
    – objectifs d’apprentissage et leur évaluation ;
    – capacité de l’établissement à permettre et favoriser l’innovation en classe :
    – liste de moyens.

    Boîte à Outils 3
    – Permet de créer un scénario pédagogique ou adapter des scénarios existants en travaillant en ateliers collaboratifs de 3 ou 4 enseignants.

    La première étape de la rédaction d’un scénario consiste à réfléchir sur les compétences transversales qu’on vise faire acquérir par l’apprenant.
    La deuxième étape de réflexion est se demander comment ce scénario pédagogique permettra au contexte éducatif de l’établissement d’évoluer vers un usage plus complexe du numérique.
    En troisième étape les participants sont invités à réfléchir sur les particularités de leur établissement identifiées en 1 et comment ces caractéristiques influenceront leur choix de scénario pédagogique.

    Boîte à Outils 4
    – Création d’activités pédagogique innovantes.

    Les éducateurs sont guidés pas à pas à partir de la planification de l’activité, en passant par tous les aspects à considérer lors de l’atelier de création de cette activité et se termine par l’énoncé pédagogique qui indique comment plusieurs activités pourraient être utilisées ensembles selon une certaine séquence ou un certain contexte. Ce n’est qu’à cette étape que sera décidé quelles technologies seront utilisées pour réaliser les activités avec les élèves.

    Boîte à Outils 5
    –  Une série de conseils pour évaluer l’innovation en classe.

    Conclusion de la pédagogue

    Le numérique perturbe nos société. Le numérique entre dans nos classes.  On assiste à nombreux débats autour de l’idée de ces classes intelligentes, ces salles de classe interactives où les élèves disposent d’ordinateurs ou de tablettes et où ils sont initiés au travail collaboratif.

    Ces classes intelligentes exigent de nouvelles dynamiques, une diversité de stratégies éducatives et des espaces variés, adaptables, inspirants et au service, au même titre que les technologies, de la scénarisation pédagogique. Future Classroom Lab en France et ses ambassadeurs dévoués et créatifs jouent un rôle dynamique dans le développement d’une pédagogie adaptée à ce nouveau paradigme, l’ère du numérique.

    Plus d’infos :
    Vous pouvez contacter Xavier Garnier,  ambassadeur de la FCL en France et participer à votre façon à l’avancement de l’éducation.
    email : FCL.c@gmx.fr
    Twitter : @XG_lp2i

    En vidéo : Les experts, un scénario de travail collaboratif
    Future Classroom Lab en France blogpeda.ac-poitiers.fr/fclf
    L’éducation et la formation tout au long de la vie – Compétences clés

  • Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves. Ce reportage vidéo a été réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017.

    « L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ».

    En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe.

    « J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ».

    Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC.
    Comment questionner les élèves ? Comment les impliquer dans cette recherche-là.

    Dans la vidéo ci-contre, vous pouvez suivre les témoignages d’Antoine et de Mohamed sur la façon dont ils se sont engagés dans la réflexion aux côtés de leurs camarades.

    Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes.

    Comme il le décrit très bien, il y a, dans une classe, tous les profils : les élèves peu attentifs sont placés devant ; les élèves autonomes sont placés au fond de la classe et peuvent s’auto corriger en utilisant des outils numériques mis en place par leur enseignant (QR code etc).
    Les élèves qui se situent entre les deux, sont positionnés en îlots, par quatre, « qui peuvent s’entraider ».

    Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.

    Enfin, la communauté a également créé un sas que Bruno Vergnes appelle « le coin lecture ».
    Il permet d’isoler certains élèves énervés ou agressifs, d’aller se calmer dans ce sas pour un court moment.

    « Faire en sorte d’offrir à cet élève-là, un sas de décompression mais petit à petit, le ramener dans les apprentissages qui sont prévus dans la séance », explique t-il.

    « C’est aussi avoir une attitude un peu différente avec lui : aller lui parler calmement et se mettre à son niveau ».

    Le « mange-debout » fonctionne aussi assez bien car il permet aux élèves qui ont du mal à se tenir assis pendant une durée prolongée, de pouvoir bouger un peu.

    Ces élèves « un peu plus toniques que les autres », pourrait-on dire sont aujourd’hui de moins en moins nombreux car, comme le souligne Bruno Vergnes, « cette salle a vraiment permis de reconquérir de l’attention ».

  • L’utilisation de Twitter pour développer l’envie et le plaisir d’écrire

    L’utilisation de Twitter pour développer l’envie et le plaisir d’écrire

    L’équipe de Ludomag a le plaisir de vous présenter, en vidéo et au travers d’un court résumé en quelques lignes, plusieurs intervenants du colloque écriTech’7 qui s’est déroulé à Nice les 18 et 19 mai 2016.

    Guillaume Bourgin est enseignant à l’école Paul Langevin à Vallauris près de Cannes et utilise Twitter dans sa classe depuis trois ans à différents niveaux. Il nous explique comment…

    « J’étais moi-même utilisateur du réseau social Twitter et je voyais passer beaucoup de Twitts concernant des Twittclasses ».

    Guillaume Bourgin a suivi cela avec attention pendant toute une année et beaucoup échangé avec des enseignants qui pratiquaient Twitter en classe.
    Il s’est ensuite lancé dans l’aventure Twitter en classe à l’occasion d’une classe de mer avec ses élèves, « pour pouvoir communiquer avec les parents ».

    Devant l’enthousiasme des parents, des enfants et le mien, nous avons décidé de poursuivre et de développer l’usage qu’on en avait au départ.

    Aujourd’hui, Twitter est devenu un outil du quotidien en classe, car comme le souligne Guillaume Bourgin, « c’est un outil qui est assez souple et qui s’adapte facilement au rythme de la classe ».

    J’ai retrouvé à chaque fois, une grande motivation des enfants à écrire et à transmettre leur message et à partager ce qu’ils avaient à dire.

    Découvrez tous les avantages que décrit Guillaume en termes pédagogiques en primaire dans la vidéo ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • Des tablettes en classe, pour quoi faire ?

    Des tablettes en classe, pour quoi faire ?

    Des documents numériques…

    Le simple fait de pouvoir zoomer sur le document est un véritable plus pour les élèves (sans parler des élèves à besoins spécifiques).
    Par exemple, je me suis rendu compte, lors de l’étude du tableau “le sacre de Napoléon”, que les élèves s’intéressaient aux conditions de sa création car ils pouvaient voir les détails de celui-ci. Ces questions ne m’avaient tout simplement jamais été posées lorsque je projetais le document uniquement au tableau.

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    Très rapidement vous utiliserez la tablette de cette manière là pour complexifier vos cours, en introduisant par exemple des possibilités de différenciation (“Tu peux étudier le documents que tu veux”, “groupe 1 / groupe 2, ou comme décrit dans cet article).

    … aux activités numériques !

    Mais bien sûr l’utilité des tablettes est qu’elles permettent de réaliser des exercices que les conditions techniques de la salle de classe nous interdisaient auparavant. Voici un exercice que je propose en formation, il aide à s’emparer des changements qui sont à notre portée.

    C’est un exercice qui est prévu en travail de groupe afin de susciter l’émulation et le foisonnement d’idées.

    Dans un premier temps, les collègues complètent si besoin un nuage de mots que j’ai élaboré où l’on retrouve les principales utilités de la tablette.

    Le second temps est consacré à l’intégration d’un de ces avantages à une séance d’un des professeurs (choix libre).
    Mais l’activité ne s’arrête pas là. Mon objectif est de montrer aux collègues que le moteur de la scénarisation de leur cours est leur imagination. Ils doivent donc ensuite imaginer une deuxième manière d’utiliser le même avantage.

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    Par exemple un groupe avait choisi la prise de photo pour réaliser des selfies en classe (arts plastiques, langues vivantes, HG et EMC, svt). Ils se sont ensuite servi de l’appareil photo pour prendre en photo le manuel (comme dans cet article), photographier les différentes étapes d’un projet (arts plastiques) ou de la croissance d’une plante (svt) etc.

    La restitution orale des travaux de groupes permet ainsi de balayer un large éventail d’utilisations possibles et d’ouvrir les horizons pédagogiques à l’aide des idées des collègues. La seule limite est votre imagination !

    Faites produire les documents aux élèves.

    Lors de chaque activité, je me pose la question suivante: “et si, au lieu de faire étudier le document aux élèves, je le leur faisais produire à l’aide d’autres documents et de questionnements ?”.

    La tablette est un outil de production qui peut aider les élèves à devenir acteurs de leurs apprentissages car ils vont pouvoir choisir la nature de ces productions (vidéo, infographie, nuages de mots, présentations etc) et donc se sentir plus à l’aise que lors d’un exercice plus classique (type rédaction d’un paragraphe).

    Si ces activités sont très chronophages, leur efficacité est maximale. On rejoint ici une idée que je vous avais déjà présentée dans cet article (parcours questions) lors de laquelle les élèves produisaient les questions du cours.

     

    Source image : commons.wikimedia.org

  • Le marché des salles de classes collaboratives s’accroît

    Le marché des salles de classes collaboratives s’accroît

    L’étude prend en compte la situation actuelle et les perspectives de croissances du marché mondial des systèmes de gestion de salles de classes collaboratives pour la période 2015-2019. Pour calculer la taille de ce marché, l’étude intègre les revenus générés par les segments de l’école primaire et de l’enseignement supérieur.

    Le marché mondial des systèmes de gestion de salles de classes collaboratives va bénéficier d’une importante accélération avec l’arrivée de logiciels basés sur le cloud.

    « Les économies que permet de réaliser l’utilisation du cloud vont jouer un rôle capital dans cette tendance. Les utilisateurs n’ayant plus besoin d’installer les logiciels sur leurs serveurs, cela va sensiblement réduire les coûts pour les organismes d’éducation, et ce sera une des principales tendances du marché” explique Jhansi Marry, l’un des experts en éducation et technologie les plus reconnus.

    “Il faut s’attendre à ce que ce soit vraiment utile pour les petites structures qui ont des contraintes budgétaires ou qui n’ont pas l’expertise ou le personnel suffisamment qualifié pour implémenter les logiciels. Les institutions vont également chercher à se débarrasser des mises à jours harassantes ou de la maintenance grâce à l’adoption de systèmes basés sur le cloud ».

    Cela s’adaptera en plus très bien aux initiatives “apportez votre propre appareil” dans les écoles ou les universités, qui est une tendance qui devrait également beaucoup croître dans la période considérée, ajoute Jhansi Marry.

    Selon l’étude, l’Amérique du Nord devrait représenter 51,75% du marché, l’Europe 27,39%, l’Asie 12,12% tandis que le reste du monde pèsera pour 8,74%.

    source : seriousgamesindustry.com

  • iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    [callout]C’est par Twitter . . . réseau chéri de plusieurs éducateurs . . . qu’Édith Beaupré et Saira Alvarez ont découvert iClasse : voici leurs témoignages.[/callout]

    iclasseep3_imge4_150216Edith Beaupré, enseignante certifiée iClasse, enseigne en deuxième année à l’école La Petite-Patrie, à Montréal. Je qualifierais Édith de bohème dynamique qui après avoir vécu quatre ans au Brésil, reviens à Montréal pour y travailler avec des élèves handicapés.

    Puis c’est un emploi dans une école régulière où elle est surprise par l’hétérogénéité de ses élèves aux diverses origines culturelles.  Elle lit, s’informe, puis contacte par Twitter d’autres enseignants.  François Bourdon lui conseille d’inscrire sa classe au projet : « Écoutez lire le monde » qui met en contact des classes d’un peu partout au monde autour d’un projet commun de lecture.

    Puis elle découvre iClasse, une épiphanie, une réponse à sa recherche qui avait pour but de répondre le mieux possible aux besoins de ses élèves. Le conseil local de perfectionnement de son école couvre presque entièrement ses frais de formation.  Elle s’engage.

    Elle s’attendait à un manuel, un maître qui explique magistralement les A-B-C de cette proposition pédagogique innovante, à la manière des autres formations auxquelles elle avait participé précédemment. C’est presque une thérapie. Chaque participant parle de ses problèmes, de ses espoirs. Le formateur explique les grandes étapes qui mènent à la certification, un changement à la fois, un pas à la fois.

    Elle a commencé par remplacer les bureaux par de grandes tables.  Ses élèves n’ont plus de cahiers d’exercices en français, elle crée des activités avec une collègue à partir de livres de littérature jeunesse. Ses élèves travaillent en atelier, des sous-groupes qui permettent un travail diversifié.  Elle circule d’un atelier à l’autre et trouve plus facile d’aider les élèves qui ont des difficultés.

    Son quartier n’est pas riche.  Elle n’a que quatre iPads dans sa classe qui sont utilisés principalement pour les activités créatrices d’écriture, de publication, etc. Les parents ont accès au blog et au compte Twitter de la classe. Ils sont très réceptifs à l’usage de cette technologie et plusieurs y sont très actifs.

    Édith est aussi une formatrice iClasse Alpha.  Elle considère ce nouveau rôle comme un défi et Pierre et François l’a beaucoup encadrée dans sa démarche.  Elle voit son travail de formatrice comme un miroir, une anamorphose qui reflète les conversations réelles ou virtuelles des participants et par laquelle ils découvrent alors les principes pédagogiques iClasse.  Et les réseaux sociaux sont très importants, ils sont au coeur des échanges de la communauté.

    Pour Édith, iClasse l’aide à répondre aux besoins de ses élèves et à graduellement intégrer les technologies à son enseignement.

    Je ne me sens plus seule et ça me donne des ailes, dit-elle.

    Ambassadeur iClasse

    Saira Alvarez enseigne au secondaire (l’équivalent du collège) à la Escuela Secundaria General No. 1 « Moisés Sáenz »  Coatzacoalcos, Veracruz. México.  C’est par Skype, et en anglais car mon espagnol datant du lycée est plus que rouillé, que je lui ai parlé de son expérience iClasse.

    iclasseep3_imge3_150216Elle enseigne l’anglais à 12 groupes de 40 élèves chacun.

    C’est à la suite de plusieurs conversations en ligne avec Pierre Poulin que ce dernier l’a invitée à devenir « Ambassadrice et consultante iClasse ».  Elle a fait toute sa certification en ligne en mode APEL.  Elle a traduit vers l’espagnol et adapté au contexte scolaire mexicain la documentation de la formation pédagogique iClasse.

    Les écoles publiques de sa région ne sont pas riches. La plupart n’ont accès ni à Internet, ni aux ordinateurs, quoique le cellulaire est parfois utilisé. Les technologies numériques s’implantent graduellement ici et là mais trop souvent les enseignants ne savent pas comment les utiliser, comment  les intégrer à leur enseignement car l’école, très traditionnelle, est centrée sur un enseignement de type magistral.

    D’autre part, le gouvernement mexicain exige une modernisation des pratiques éducatives et évalue les enseignants. Les activités proposées par iClasse aident les éducateurs à moderniser leur enseignement et mieux se préparer aux évaluations gouvernementales.

    Saira a déjà formé plusieurs enseignants de différents niveaux scolaires. Tous sont enthousiasmés par la philosophie éducative proposée par iClasse, l’interaction et l’échange d’expériences entre collègues, la formation continue et le soutien de camarades en cas de besoin.

    Le concept iClasse guide non seulement l’éducateur dans l’usage pédagogique des technologies numériques, on y travaille également avec de nouvelles méthodes, de nouvelles idées, différentes façons d’interagir avec les élèves, à changer le point de vue de l’enseignant lui-même ainsi que son environnement et ce dès la première étape de la certification.  Et chacun mène sa transformation pédagogique à son rythme, à sa façon, un pas à la fois.

    Deux exemples de l’éducation selon iClasse

    iclasseep3_imge2_150216Que diriez-vous si vos élèves mettaient occasionnellement la main à la pâte pour animer des ateliers où ils deviennent enseignant et apprennent à vos collèges enseignants à utiliser certains logiciels et leur proposent des exemples d’activités éducatives avec le numérique . . . . une autre forme de classe inversée . . .

    Une redéfinition partielle, une vision différente du travail scolaire des élèves.

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    Les baby boomers ont maintenant franchi le cap de 70 ans.  Il y aura de plus en plus de personnes âgées dans nos sociétés. Le projet interGENiC qui a pignon sur rue dans Facebook propose un échange de bons services entre les écoliers et les papis et mamies.  Ces derniers racontent aux jeunes un temps où la vie était différente et les écoliers initient leurs aînés à Internet, aux réseaux sociaux, etc.  Que penser de cette forme d’éducation humaniste ?

    Conclusion de la pédagogue

    L’éducation n’est pas une chaîne de montage où, quand chaque enseignant fait bien son travail tel que prescrit par les programmes, du primaire, du collège, du lycée sortent des citoyens robotisés, prêts pour le travail d’une ère industrielle maintenant désuète.

    « L’enseignement, un métier qui bouge » comme l’a titré Cahiers pédagogiques en juin 2014.

    iClasse n’est pas une méthode fixée, fermée, c’est un co-développement professionnel  en évolution, flexible et adapté au monde d’aujourd’hui.
    Comme le disent les fondateurs depuis 2009 : « Nous ne parlons pas de l’école du futur, nous la créons avec vous ». Cette communauté d’éducateurs aux préoccupations centrées sur les élèves répond à un besoin. C’est une grande aventure pédagogique nourrie à même les expériences didactiques de ses membres.

    Sur la grande mer de la vie, l’éducation est un gigantesque cargo mais chaque classe est un léger voilier que l’enseignant peut mener vers le changement.

    Pour en savoir plus
    iClasse : http://iclasse.com/

    Édith Beaupré
    https://www.facebook.com/edith.beaupre
    https://mobile.twitter.com/edithbeaupre?lang=fr
    http://edithprof.jimdo.com/

    Écouter lire le monde
    http://ecouterlirelemonde.net/le-projet/

  • La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

    La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

    Détendez-vous, vous n’êtes plus seul(e) : La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

     

    Il semble maintenant que le magister c’est l’internet, wikipédia, et autres colporteurs d’information.

    iclasseep2_imge2_150216« À quoi je sers maintenant se demande l’enseignant ? Suis-je désuet ?  « Peut-on tout apprendre en ligne ?» demandait le Rmn-Grand Palais en partenariat avec les Presses universitaires de France lors de débats sur cette question le 18 janvier dernier.
    « Quoi faire de façon intelligente avec mon iPad ? »  « Comment cerner l’intention pédagogique de l’activité en numérique que je réalise avec mes élèves ? »

    « Les changements vont trop vite. .

    « Je veux faire des changements, mais je crains de me faire critiquer par mes collègues, d’être isolé dans ma démarche. Mon école est l’une de de celles où il n’est pas bon de penser, d’agir autrement ».

    « J’ai peur de laisser les élèves explorer les applications, j’ai peur de perdre le contrôle de ma classe ».

    Un modèle éducatif pour le 21ème siècle, repensé par des enseignants pour des enseignants, par des gens qui ont les deux pieds dans les écoles, « une cellule externe à la grande machine qu’est l’éducation », disait Ron Canuel,  voilà ce qu’est iClasse, i pour innovation, inspiration, interaction . . .

    Pour iClasse, l’innovation n’est toutefois pas un but ; c’est un ensemble de moyens, pour améliorer, adapter l’éducation.  On cherche à casser l’homogénéité pédagogique. C’est une odyssée, une classe où les élèves en sont les héros et qui offre à l’enseignant participant la liberté d’appliquer des façons de faire, d’adapter une diversité de formules pour répondre aux besoins de ses élèves. C’est une personnalisation de l’enseignement.

    iClasse suggère un ensemble de modifications du quotidien pédagogique pour répondre aux besoins éducatifs des élèves de l’ère numérique tout en favorisant l’épanouissement professionnel des enseignants.  iClasse soutient l’enseignant dans son usage du numérique, mais ne propose pas un usage irraisonné de la technologie.  iClasse est dynamique et cherche à demeurer un laboratoire scolaire permanent, car nous vivons une époque charnière où même les futurologues les plus visionnaires y perdent leur latin.

    Le pont entre la classe réelle et la classe rêvée n’est pas technologique, il est humain, iClasse

    Les 4 blocs d’accompagnement

    La firme de développement professionnel en éducation offre une formation multidisciplinaire en 4 blocs qui représentent entre 40 et 60 heures d’accompagnement sur deux ans et qui mènent à une certification officielle et reconnue par la communauté pédagogique.
    Après chaque bloc, les participants reçoivent un badge numérique qu’ils peuvent afficher dans leur milieu ainsi que sur leurs différents profils sur internet : Twitter, Linkedin, site web, etc. Depuis 2012, ces badges, appuyés et basés sur la recherche, confirment l’acquisition de connaissances, d’aptitudes et de compétences pédagogiques assurant l’engagement des élèves.

    iclasseep2_imge3_150216Tous peuvent s’inscrire au Bloc 1.  La première partie de cette introduction à la pédagogie iClasse est une rencontre de quelques heures.  J’ai assisté au début d’une formation du Bloc 1, une introduction à la pensée iClasse.  Le premier pas vers le changement est l’environnement physique de la classe.  Fini les tables bien alignées et le bureau du maître en face du groupe.Finie la classe homogène où tous les élèves  travaillent en même temps aux mêmes exercices de façon individuelle.

    La suite de la formation iClasse se fait en ligne.  Ce n’est pas un MOOC, c’est un APEL (Accompagnement personnalisé en ligne), un SPOC (Small Private Online Course), une formation à distance spécialisée et personnalisée.  Suite à cette formation, l’enseignant est invité à réaliser les premiers changements dans sa classe.

    L’éducateur n’aura accès aux blocs 2, 3 et 4 que sur invitation suite à divers échanges virtuels avec les formateurs et les collègues.

    iclasseep2_imge1_150216Le bloc 2 s’attaque aux changements pédagogiques : l’ambiance à préconiser dans la classe, certaines innovations et conditions qui favorisent l’usage intelligent du numérique.

    Au bloc 3, on s’attarde à divers types d’activités qui renouvellent la pédagogie et facilitent l’atteinte des objectifs des programmes d’études.  On y présente des situations d’évaluation remodelées et actuelles.

    Puis enfin le bloc 4 qui mène à la certification.  On informe l’enseignant sur un ensemble de neuromythes véhiculés mais non prouvés scientifiquement.  À ce niveau l’enseignant/étudiant démontre sa capacité d’adopter la pédagogie iClasse en partageant ses expériences avec les autres membres de la communauté.

    L’épisode 3 présentera les témoignages de deux enseignantes certifiées iClasse, Édith Beaupré, du Québec et Saira Alvarez, du Mexique.

    Pour en savoir plus

    iClasse : http://iclasse.com/

    sur les neuromyrhes
    http://quiztim.com/blog/neuromythes
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/06/02062015Article635688253395187294.aspx