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  • 10 raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe

    10 raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe

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    Autoriser ou non l’utilisation du téléphone cellulaire en classe : voilà un sujet délicat ! Un rapide sondage dans tout établissement secondaire permet de constater qu’une bonne partie des jeunes possède un téléphone cellulaire, et qu’il est souvent sur eux. On peut, par ailleurs, s’attendre à ce que la baisse des prix et les forfaits familiaux poussent de plus en plus de parents à fournir un téléphone intelligent avec Internet à leurs enfants.

    Il y a peu de temps, à l’occasion d’une conférence, Martin Lessard, chroniqueur à l’émission La Sphère de Radio-Canada, expliquait que les cellulaires actuels sont aussi puissants que le module lunaire des missions Apollo, à la seule différence que cette puissance est maintenant dans nos poches.

    Cette puissance informatique augmente à un rythme extrêmement rapide : un potentiel énorme que l’on met de côté en empêchant son utilisation en classe.

    Le 27 janvier dernier, le site Teachthought publiait sur le sujet un article de Terry Heick intitulé 50 Reasons It’s Time For Smartphones In Every Classroom.
    Fait important, les propos de cet article ne sont pas ceux d’un adepte « aveuglé » par son désir de technologie en classe ! Ils soulèvent au contraire l’importance de tous les problèmes que cette intégration peut causer : gestion de classe, vie privée, vols, harcèlement, etc. Une intégration trop superficielle et sans éducation peut causer beaucoup de problèmes et de distractions chez les élèves.

    Même son de cloche du côté de Jennie Magiera, technopédagogue de Chicago que j’ai eu le privilège de rencontrer deux fois. Selon elle, bien que la technologie amplifie tout ce qui fonctionne dans une classe, elle fait de même avec ce qui ne fonctionne pas. Le positif comme le négatif !

    C’est pourquoi il est si important de bien réfléchir la stratégie d’intégration technologique en classe. Voici, pour cela, 10 raisons d’utiliser le téléphone cellulaire à l’école, parmi les 50 identifiées dans l’article cité plus haut.

    1) Donner aux élèves la possibilité de chercher sur Google si nécessaire, comme l’enseignant le fait lui-même ;

    2) permettre aux élèves d’être mobiles tout en utilisant la technologie ;

    3) utiliser des applications qui envoient des notifications directement aux élèves ;

    4) utiliser des codes QR en classe que les élèves peuvent lire ;

    5) faire de la vidéo en l’envoyer directement dans un compte YouTube de classe ;

    6) permettre aux élèves de construire un portfolio numérique en temps réel ;

    7) permettre aux élèves d’utiliser des applications de lecture comme iBook, Kindle, etc ;

    8) permettre aux élèves d’écouter de la musique en travaillant, comme le font plusieurs enseignants ;

    9) s’organiser grâce à un agenda numérique avec système de rappel ;

    10) tirer profit d’un appareil qui est, de toute façon, déjà dans la poche de plus en plus d’élèves.

    En conclusion, ces 10 raisons ne sont pas présentées comme étant des vérités ni des recettes miracles, mais tout simplement des constats que les avantages existent.

    Avez-vous tenté l’expérience ? Si oui, quels ont été vos succès, et vos points à améliorer ?

    Vous pouvez réagir en contactant notre rédaction (onglet « contacter la rédaction ») ou directement Sébastien Wart, @sebastienwart

    À propos de l’auteur Sébastien est conseiller pédagogique TIC au Collège de Montréal et ancien enseignant de sciences. Il livre de nombreuses autres idées sur son site www.Edulogia.com

    Article publié le 31 janvier 2014 sur Infobourg.com et rédigé par Sébastien Wart, auteur du site edulogia.com

  • Et si le numérique entrait réellement à l’Ecole ?

    Et si le numérique entrait réellement à l’Ecole ?

    JFCerisier_EIDOS64_200114Après un quart de siècle et plus d’une douzaine de plans d’équipement des établissements scolaires, la place des technologies numériques à l’Ecole reste sujette à bien des controverses. Dans le même temps, ces technologies ont profondément et durablement transformé le comportement de tous.

    Elèves et enseignants ont modifié leur rapport à l’information, à l’espace, au temps et à autrui au point de remettre en cause la forme scolaire traditionnelle. Si la question des acteurs de l’Ecole portait il y a quelques années encore sur l’intérêt d’intégrer le numérique à l’Ecole, tous s’accordent aujourd’hui sur la nécessité d’imaginer et de construire l’Ecole de l’ère du numérique.

    Le numérique à l’Ecole, entre utopies et idéologies

    La sociologie des usages montre comment les usages s’inventent et s’organisent en fonction de représentations sociales et individuelles. Patrice Flichy a ainsi montré comment l’imaginaire technique des concepteurs d’internet s’est articulé avec celui des premiers utilisateurs pour élaborer un cadre d’usage grand public fondé sur des perspectives collaboratives et communautaires.
    Le point de vue des inventeurs d’internet était que leur réseau allait permettre une désintermédiation, c’est-à-dire la disparition de tout ou partie des intermédiaires humains.

    C’était l’utopie d’une technologie de réseau au service d’une nouvelle forme de démocratie établie sur un mode participatif.

    Le temps a passé et l’on sait que la désintermédiation annoncée s’est bien produite, d’autant plus que les 16 millions d’internautes de 1996 se sont transformés en 2,75 milliards au premier semestre 2013 (UIT) soit 38,8% de la population mondiale.

    Des intermédiaires humains ont disparu, beaucoup dans certains secteurs (librairies, magasins de musique, commerces de proximité … ), d’autres se sont transformés et beaucoup de médiation humaine a été transformée en une médiation instrumentale. Finalement, l’utopie ne s’est pas pleinement réalisée et internet a été mis au service d’idéologies diverses. Dans certains cas la démocratie en a bénéficié, dans d’autres c’est le contraire qui s’est produit.

    Ce qui est vrai de façon générale l’est aussi dans le champ de l’éducation. Les processus de désintermédiation et de médiatisation des activités sont à l’œuvre tant dans la gestion politique et administrative du système éducatif que dans les pratiques pédagogiques. On observe depuis longtemps la crainte, parfois excessive mais sans aucun doute légitime, que la désintermédiation dans l’éducation ne se traduise par le remplacement des enseignants par des technologies.

    C’est ainsi qu’au moment où l’on célèbre aujourd’hui en France les MOOC comme une révolution pédagogique, ils font l’objet de vives revendications aux Etats-Unis quand ils sont utilisés en remplacement de professeurs dans un contexte de coupes budgétaires.

    Certains stéréotypes, qui ont par définition la vie très dure, nous éclairent sur cet imaginaire collectif qui encadrent les usages éducatifs des technologies numériques dans le champ de l’éducation. L’expérience personnelle mais aussi des travaux de recherche comme ceux de Jacques Béziat et François Villemonteix, par exemple, nous renseignent sur ces stéréotypes à la fois très puissants dans leur pouvoir de conditionnement de l’action et parfois très contradictoires. Ils sont souvent aussi assez faux au sens où ils ne reposent ni sur une base empirique solide ni sur une base scientifique sérieuse, même s’ils traduisent fréquemment une part de vérité.

    En voici 5 :

    1) les technologies sont neutres (elles ne le sont pas et transforment autant les activités que leurs acteurs) ;

    2) les technologies changent tout et leur introduction induit l’innovation pédagogique (il ne faut pas confondre les innovations technologiques avec les innovations pédagogiques) ;

    3) l’innovation, c’est le changement et le changement est synonyme de progrès, notamment en termes d’efficacité pour les apprentissages ;

    5) les élèves sont très compétents dans l’usage des technologies numériques car ils sont des natifs numériques. Ce n’est pas le cas des enseignants sauf peut-être des plus jeunes d’entre eux ;

    6) les compétences des élèves sont extrêmement limitées et l’usage des technologies numériques conduit à une dégradation de leurs performances, en particulier en ce qui concerne la maîtrise de la langue française.

    Stéréotypes pédagogiques et numériques

    Il y a aussi les stéréotypes directement pédagogiques, c’est-à-dire des représentations sociales de la bonne façon d’enseigner. Des sortes de « prêts à penser » la pédagogie, notamment pour les enseignants. L’évolution de ces stéréotypes dans le temps est édifiante. On peut observer quatre grandes vagues dans le quart de siècle qui vient de s’écouler.
    Dans les années 80, c’est le paradigme béhavioriste qui était en vogue. Il fallait individualiser, aller du simple vers le complexe, multiplier les exercices.
    Dans les années 90, le paradigme constructiviste s’est imposé. Une approche qui subordonne l’apprentissage à sa confrontation de l’apprenant avec l’objet de son apprentissage, avec des activités de résolution de problèmes.
    2000, c’est l’apogée du stéréotype socioconstructiviste avec les activités de groupes, qu’elles soient collaboratives ou coopératives.
    La décennie 2010 s’ouvre sous le signe des neurosciences qui incitent à une meilleure prise en compte des processus cognitifs pour l’organisation des activités d’apprentissage comme le débat actuel sur les méthodes de lecture l’illustre.

    On observe deux corrélations troublantes avec ces stéréotypes pédagogiques, d’une part  avec les technologies numériques disponibles et d’autre part avec des déterminants politico-économiques.

    Le béhaviorisme des années 80 correspond à la fois à la disponibilité des premiers ordinateurs individuels et à une politique économique nationale en faveur d’une industrie française de l’ordinateur individuel et du logiciel éducatif. C’est le plan IPT de Laurent Fabius en 1985. C’est aussi la réécriture de tous les programmes scolaires et le discours institutionnel sur la valorisation de l’innovation pédagogique.

    Le constructivisme correspond, dans la décennie suivante, à l’accroissement des performances des ordinateurs, à l’arrivée de logiciels de productivité assez efficaces et bon marché et à la disponibilité de sources d’informations inédites avec les CD-ROM. C’est aussi en France, en 1997, le PAGSI et le soutien à l’industrie des CDROM éducatifs et culturels.

    2000 marque peu ou prou le début de l’accès pour tous à internet et ses promesses de communication. C’est aussi le point de départ de la constitution de véritables empires industriels avec l’essor de l’activité des grands opérateurs de télécommunication.

    Que dire des années 2010 ? Qu’elles sont celles des technologies nomades, personnelles et connectées, notamment avec les tablettes et les smartphones et que, sur le terrain, parmi une grande diversité de pratiques pédagogiques, on observe ici ou là un retour à des activités d’inspiration behavioriste, ce qui montre bien que ce n’est pas la technologie qui fait la pédagogique même si chaque type de  technologie représente un cadre fait à la fois de possibilités et de contraintes.

    Médiation instrumentale

    Revenons au rôle spécifique des technologies et à ces deux stéréotypes : elles ne changent rien versus elles changent tout. On sait depuis les travaux de l’anthropologue Leroi-Gourhan que l’instrumentation transforme l’action. On sait mieux, aujourd’hui notamment avec les travaux de Rabardel sur l’instrumentation et de Peraya sur la médiation instrumentale comment les technologies opèrent pour transformer nos actions et ce qu’elles transforment.

    Tracer un sillon à la houe, avec une charrue à traction animale ou un tracteur moderne produit bien un sillon mais pas le même. L’acte de labourer est transformé et cela a un impact aussi bien sur le labour que sur le laboureur. Il en va de même avec le numérique à l’Ecole. Utiliser internet en classe pour des recherches d’informations, un cahier de textes numérique pour mieux articuler les activités d’apprentissage entre le temps scolaire et le temps personnel, un logiciel de construction géométrique … entraîne des modifications sur les tâches proposées, sur leur réalisation sur les élèves, leurs apprentissages et leur comportement. C’est la médiation instrumentale.

    On peut observer ce sur quoi portent les transformations opérées par la médiation instrumentale. De façon générique, on identifie 5 types de changements :

    – notre rapport à l’information et aux connaissances (interactions conceptuelles)

    – notre rapport à l’espace et au temps (interactions spatiotemporelles)

    – notre rapport à autrui (interactions relationnelles) ;

    – notre rapport aux normes sociales (interactions sociales);

    – notre rapport à la création (interactions poïétiques).

    Ces interactions sont par ailleurs celles qui définissent le rapport de tout individu à son milieu c’est-à-dire la culture. C’est pourquoi l’usage des technologies fait évoluer notre culture et que plutôt que de parler de culture numérique, ce qui est commode bien sûr mais trompeur, on devrait parler de culture ou bien tout simplement où de culture à l’ère du numérique.

    Technologies numériques et formes scolaires

    Ces interactions ont aussi beaucoup à voir avec la forme scolaire. Celle d’hier qui reste encore presque inchangée aujourd’hui se caractérise par des connaissances et informations sélectionnées (les programmes) dont l’accès est organisé par l’enseignant, un temps contraint (le temps scolaire), des espaces dédiés (l’établissement, la classe), des normes sociales spécifiques (le contrat didactique) un rapport à la création particulier (produire des apprentissages scolaires).

    Rien d’étonnant à ce que l’usage massif et continu des technologies par les élèves, les enseignants et tous les acteurs de la communauté scolaire bouscule sérieusement cette forme scolaire : l’accès à l’information échappe en grande partie à l’organisation scolaire (manuels, parole de l’enseignant … ) ; les activités scolaires et personnelles se mêlent à l’Ecole et hors l’Ecole, durant les temps scolaires et personnels ; le rapport des élèves aux enseignants ou des parents aux enseignants est modifié … On observe combien la forme scolaire est remise en question par le numérique et, dans le même temps combien il est rassurant de chercher à la pérenniser grâce au numérique.

    Des dispositifs comme les ENT, par exemple, sont des tentatives de faire entrer le numérique à l’Ecole sans modifier la forme scolaire. L’ENT est une sorte de projection de la forme scolaire dans l’espace numérique.

    On sent bien que cette sorte d’assimilation du numérique au sein d’une Ecole héritée du 19ème siècle touche à ses limites et c’est bien une refondation de l’Ecole à l’ère du numérique qui est nécessaire, celle que beaucoup appellent de leurs vœux depuis longtemps, celle aussi qui est annoncée par le gouvernement actuel et dont on peut espérer que les réalités rejoindront les promesses.

    Qu’en disent les élèves

    Il n’y a pas que les technologies qui ont changé, les utilisateurs également même si l’on observe de grandes différences selon les âges, les milieux sociaux avec une grande variabilité individuelle. Au-delà des évolutions déjà signalées (rapports à l’information, au temps, à l’espace … ), l’analyse des représentations et pratiques des enfants mais surtout des adolescents permet de comprendre leur engouement pour les technologies numériques. Ils les mettent fortement à contribution pour toutes sortes d’activités identitaires.

    Ils trouvent avec le numérique des espace-temps de liberté que le monde des adultes leur refuse de plus en plus.

    Plus de temps pour eux tellement leurs activités sont planifiées, plus d’espaces pour eux tellement l’emprise de l’automobile et l’insécurité réduisent les lieux qu’ils peuvent investir. C’est pourquoi la tentation est grande de vivre à la fois dans le monde physique et le monde virtuel en parallèle. C’est aussi pourquoi les smartphones sont si souvent utilisés y compris en classe. Les smartphones et les tablettes qui sont des artefacts mobiles, connectés, puissants et personnels. Là où l’ordinateur du passé pouvait être à usage individuel, les smartphone et les tablettes sont à usage personnel.

    Pourtant, les élèves jettent un regard critique sur le numérique scolarisé. Ils distinguent à leur façon et souvent de façon très judicieuse quand le numérique est mobilisé pour instrumenter des activités qui ne nécessitent pas le numérique et quand le numérique a des apports spécifiques.

    Dans le premier cas, il est inutile de compter sur le rôle motivationnel des technologies numériques. C’est d’ailleurs systématique car ce qui est motivant, sauf lors de brèves étapes d’enthousiasme de la nouveauté, ce sont les activités elles-mêmes.

    Quid de l’utilité ?

    Difficile de penser la place des technologies à l’Ecole avec ses lourds investissements tant financiers qu’humains sans se poser la question de leur utilité. Si l’on mesure l’utilité en termes d’apprentissages au regard des attentes classiques du système scolaire, on peut être déçu. Différentes études dont une très récente, celle de Thierry Karsenti de l’Université de Montréal, montrent que les performances scolaires n’augmentent pas de manière significative et que l’on observe même des régressions. En fait et de façon schématique, on observe trois situations :

    – des activités où les technologies numériques n’apportent rien de neuf mais où elles consomment une partie de l’attention et des facultés cognitives des élèves ce qui entraîne une dégradation de leurs performances ;

    – des activités qui tirent parti du numérique au profit d’une augmentation des performances scolaires ;

    – des activités qui tirent aussi parti du numérique et qui permettent  des apprentissages qui ne sont ni attendus, ni mesurés ni valorisés par l’institution scolaire.

    Finalement quelles sont les responsabilités des enseignants et des équipes éducatives ?

    Les technologies numériques ont trois statuts différents et complémentaires.

    1) Les technologies numériques, leurs usages et leur impact culturel sont autant d’éléments anthropologiques à prendre en compte et ce, quels que soient nos avis individuels. On peut bien sûr imaginer une Ecole sans numérique mais cela ne changera rien au fait que le numérique existe dans la vie de nos élèves au point d’en transformer les comportements, les valeurs et les compétences.

    2) Les TN représentent en elles-mêmes un objet d’apprentissage. Leurs logiques d’usage ne sont pas toujours accessibles par l’expérience. Des apprentissages formels sont indispensables, surtout si l’on veut éviter de creuser les inégalités sociales. Le B2I a été une initiative utile à certains égards mais il a creusé la fracture numérique. L’Ecole porte une lourde responsabilité d’éducation aux médias et de formation aux sciences du numérique. Personne ne discute la nécessité d’apprendre à lire et à écrire. Il est très difficile d’apprendre seul. Il en va de même pour le numérique.

    3) Les technologies sont porteuses de véritables promesses pédagogiques. Elles permettent et facilitent certains apprentissages, si l’on veille à bien articuler leur potentiel avec une réflexion pédagogique et didactique sérieuse. Elle nécessite aussi que les élèves disposent de compétences solides dans l’usage du numérique. On peut apprendre avec le numérique mais à condition d’en avoir une maîtrise suffisante.

    Sur le terrain, la pression sur les enseignants est forte tant de la part des parents que de l’institution. On voit se stratifier ce stéréotype selon lequel on ne pourrait pas être un bon enseignant sans recourir aux TN en classe. Dans le même temps, ces injonctions sont générales (utiliser le numérique) et les enseignants restent en général très démunis quant à ce qui est attendu d’eux et quant à ce qu’ils peuvent faire.

    L’usage du numérique pour apprendre à l’Ecole est utile et même indispensable mais il est difficile. Mieux vaut quelques usages bien choisis et bien maîtrisés qu’une course en avant dans des pratiques incertaines.

     

    Jean-François Cerisier
    Professeur des universités
    Université de Poitiers
    cerisier@univ-poitiers.fr

  • C’est parti pour le TwittMOOC !

    C’est parti pour le TwittMOOC !

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    L’idée de ce projet a vu le jour grâce au MOOC eLearn² “se former en ligne pour former en ligne”.  Je pensais au départ rester confortablement dans une posture d’observatrice sans vraiment mettre les mains dans le cambouis, puisque pour le moment je n’ai pas d’élèves au quotidien (c’est une bonne excuse, hein ?).

    Et puis voilà, une chose en entraînant une autre, plus la croyance forte qu’on apprend vraiment en faisant (et l’incitation bienveillante de Christophe Batier) j’ai décidé de me lancer dans un projet “pour de vrai”. Mais sans élèves et avec un emploi du temps plutôt très rempli, pas simple de trouver quelque chose qui soit à la fois réalisable et suffisamment motivant.

    J’ai donc cherché quels sont mes domaines d’expertises et les besoins d’apprenants pouvant s’y rattacher.

    Une évidence :  Twitter !

    Je suis une utilisatrice massive de Twitter : pour m’amuser, passer le temps dans les transports en commun, m’informer, échanger en réseau, travailler, me motiver, partager mes passions, mon optimisme et mes indignations aussi parfois…

    Twitter a changé ma vie : il l’a rendue plus intense, plus passionnante aussi !

    Quand j’en parle à des non-twittpratiquants je vois bien que je leur donne envie, certains m’y rejoignent et accrochent mais beaucoup ne se lancent pas, ou viennent jeter un oeil et repartent déçus convaincus que ce n’est pas pour eux…

    Mon projet va donc s’adresser à ceux qui ont envie de se lancer sur Twitter mais s’y sentent perdus, ne savent pas quoi y faire, n’osent pas trop interagir.

    Bref, voilà les réflexions qui m’ont amenée à envisager le la création d’un TwittMOOC.

    En voici les grandes lignes :

    • une “formation”, ou plutôt une expérience immersive à base de défis à relever, entièrement à distance, avec comme supports d’apprentissages un blog dédié et Twitter
    • elle sera individuelle, chacun pouvant s’inscrire et démarrer aussitôt
    • mais aussi fortement interactive entre apprenants et avec des personnes extérieures, je compte m’appuyer sur mon réseau

    • elle sera tutorée essentiellement en tutorat réactif, le tutorat sera assuré par moi, des volontaires sur Twitter et les apprenants plus avancés via une balise Twitter dédiée
    • à la fois synchrone et asynchrone, pas de rendez-vous fixés a priori mais beaucoup d’échanges sur Twitter

    • le mode sera essentiellement actif avec quelques apports essentiels : l’apprenant va construire lui-même son parcours en choisissant les défis qu’il souhaite relever, dans quel ordre et à quel rythme
    • elle sera contributive : les apprenants, et toute personne intéressée, pourront proposer des défis, des aides et astuces, des apports théoriques, des éléments de réflexion

    • la charge de “travail” pour les apprenants et la durée de la “formation” seront à doser selon les contraintes de chacun en fonction de ses plages de temps disponibles : un défi par jour ou un par semaine, tout sera possible.

    TwittMOOC se veut immersif et ludique tout en faisant découvrir ce que Twitter peut apporter.

    Il devrait permettre aux apprenants de se constituer un réseau, d’interagir, de découvrir les codes de communication et d’apprendre à utiliser Twitter pour s’informer et s’amuser.

    Quelques exemples de défis auxquels je pense :

    • La conversation qui « part en vrille » – niveau 1 : j’en repère une et j’y participe – niveau 2 : je repère deux thématiques dans ma Time Line, je les mélange dans un tweet délirant et j’entraîne d’autres twitteurs dans la conversation
    • Le live-tweet – niveau 1 : en suivre un – niveau 2 : m’essayer au live-tweet d’une émission de télé ou d’une manifestation sportive – niveau 3 : faire le live-tweet d’une conférence, d’un colloque, d’une communication scientifique
    • Les balises (ou hashtags) – niveau 1 : en repérer une populaire et l’utiliser – niveau 2 : en créer une pour lancer un jeu (jeu de mot, titre détourné…)

    Le tout avec à chaque fois des conseils, des exemples, des témoignages, la demande d’un retour d’expérience de l’apprenant qui pourra à son tour enrichir les conseils, exemples et expériences.

    Voilà, ça prend forme dans ma tête, ça me motive énormément !

    Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Crédit photo : mkhmarketing via photopin cc

  • Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    La tablette fait la « une » et occupe toutes les conversations. Michèle Monteil, qui fut en charge du suivi des expérimentations tablettes à la DGESCO, argumente sur la question « la tablette peut-elle vraiment détrôner l’ordinateur en classe ? » et nous apporte quelques pistes de réflexion.

     

    Faciliter l’appropriation de l’outil par l’enseignant

    « Donner un outil comme celui-ci à un enseignant impacte sa vie professionnelle; cela va modifier sa manière d’enseigner. Il est donc absolument nécessaire qu’il se sente à l’aise avec l’outil qu’on lui propose ».

    « Se sentir à l’aise » avec l’outil : c’est la clé de la réussite de l’intégration du numérique en classe, d’après Michèle Monteil. En effet, un outil accepté par l’enseignant, va lui permettre d’être rapidement opérationnel, d’être efficace, créatif et donc de motiver aussi ses élèves.

    Ce qui est récurrent, c’est d’entendre des enseignants qui font le constat de la motivation des élèves au contact d’un nouvel outil numérique en classe.

    Pour Michèle Monteil c’est un « non-argument ».

    « C’est vrai que la motivation peut durer plusieurs mois parfois même 1 an mais on s’aperçoit à chaque fois qu’il y a une habitude et que la motivation n’est pas ce qui va vraiment changer les choses dans la classe. Ce qui va changer les choses, c’est la façon dont l’enseignant va susciter l’intérêt de ses élèves ».

    Après avoir visité beaucoup de classes dans lesquelles il y avait un usage pertinent de tablettes, elle constate que ce n’était pas la tablette qui était extraordinaire mais que c’était l’enseignant.

    On comprend dans la remarque de Michèle Monteil que l’outil n’est « pas pour grand chose » dans la réussite de l’introduction du numérique en classe ; tous les outils que l’on dit aujourd’hui dépassés ont été vecteurs de séquences parfois très innovantes et même modélisantes ; par contre, si la prise en main est plus ou moins facilitée, le contenu et la conception de cet outil peuvent conditionner son appropriation par l’ensemble des enseignants. Ce n’est pas l’objet technologique mais l’enseignant qui va vraiment faire la différence.

    On peut juger de l’adaptation de l’outil à sa transparence c’est-à-dire quand l’enseignant enseigne sa discipline plutôt qu’il ne « fait de l’ordinateur ou du TNI ou de la tablette ».

    Aujourd’hui, y a t-il sur le marché des produits qui répondent à ces exigences ?

    Les tablettes qui s’installent peu à peu dans le paysage des classes doivent être prises en main par les enseignants mais pas seulement : il faut aussi qu’elles favorisent les apprentissages dans leur discipline respective, pour que leur présence suscite un intérêt.

    En quoi la tablette favorise les apprentissages dans une discipline ?

    Tout au long de sa carrière, Michèle Monteil a tenté de convaincre les enseignants d’utiliser le numérique dans leur classe et son argument a toujours été :  « vous allez trouver un avantage considérable dans les apprentissages de votre discipline ».

    Elle donne l’exemple de sa propre expérience en tant que professeur de mathématiques où, quand elle a vu arriver les imagiciels et les logiciels de géométrie dynamique: « j’ai pu montrer à des élèves des choses qu’ils ne voyaient pas au tableau ; j’ai pu faire de la géométrie dans l’espace et accrocher toute une catégorie d’élèves pour qui il était vraiment difficile de se faire une représentation mentale de cette partie du programme ».

    Par contre, elle remarque qu’en ce qui concerne les tablettes, cet argument n’est pas aussi « vendeur » et elle avoue :

    « je n’arrive pas à dire à un collègue d’utiliser la tablette en expliquant que ça va être un plus dans les apprentissages disciplinaires ».

    Son constat est que toute activité qui est possible sur tablette peut être réalisée avec un ordinateur, du moins au collège et au lycée avec parfois beaucoup plus d’efficacité.

    Mais Il faut reconnaître qu’il y a des disciplines où les apprentissages se voient facilités par l’usage de la tablette comme par exemple en langues, la tablette pouvant s’assimiler à un système de baladodiffusion. En EPS, le fait de pouvoir déplacer la tablette du gymnase sur le terrain ; ou encore pour une sortie scolaire, la tablette s’avère beaucoup plus appropriée que l’ordinateur. Il est donc judicieux de l’utiliser quand elle est plus performante que les autres outils.

    Par contre, lorsqu’on regarde les retours d’expérimentation, on constate que ces exemples sont très limités.

    De plus,  la tablette n’est souvent pas très mobile et reste dans la classe ; peu de déplacement à l’intérieur même de l’établissement et encore moins à l’extérieur car comme le souligne Michèle Monteil, « c’est un objet qui reste coûteux et fragile et les chefs d’établissement sont prudents ».

    Alors pourquoi l’argument du « plus » qui va améliorer les apprentissages n’est-il pas utilisé par Michèle Monteil pour valoriser la tablette tactile ?

    Dans les explications qu’elle va nous apporter, c’est en partie parce que la fonctionnalité tactile d’une tablette grand public limite les usages possibles en classe et dans plusieurs disciplines.

    Limites de la tablette tactile : l’hybride, la solution mixte « multifonctions » ?

    A titre personnel et professionnel, Michèle Monteil utilise quotidiennement la tablette ; mais jusqu’à présent, elle sentait encore le besoin d’utiliser aussi son ordinateur pour « travailler », réservant sa tablette aux usages de consultation, de lecture et de visionnage vidéo.

    Elle avoue qu’avec l’arrivée de la tablette hybride sous Windows 8, elle a pu récupérer, sur celle-ci, son environnement professionnel et délaisse plus facilement son ordinateur.  Et elle peut désormais, avec ce nouvel outil, démontrer à ses collègues enseignants, que l’hybride peut être une solution pour qu’ils ne se sentent pas « perdus » ; Tous les logiciels spécialisés utilisés par les enseignants de toutes disciplines sont compatibles et peuvent être exécuter en mode tactile ou clavier selon le besoin.

    Rien qu’en prenant comme exemple l’écran d’accueil de sa tablette sous Windows 8, Michèle nous montre qu’on peut retrouver facilement le panneau de configuration comme sur un ordinateur : « ils vont s’apercevoir qu’ils ont accès à toutes les informations et à tous les menus auxquels ils accédaient avant ».

    A utiliser cet outil on se surprend à utiliser le tactile et le clavier simultanément en choisissant l’un ou l’autre en fonction de l’efficacité et de la rapidité, d’une façon assez naturelle.

    Côté élèves, elle constate que l’engouement pour la tablette est vraiment notable chez les petits ; celui-ci peut persister éventuellement jusqu’au collège mais à partir de la 5ème, les élèves sont plus adeptes du Smartphone dans leur poche que d’une tablette dans leur cartable.

    Elle donne l’exemple d’un retour d’expérimentation à Grenoble pour des élèves de Terminale. Le travail consistait à faire des interviews dans des entreprises, prendre des photos, enregistrer et faire un compte-rendu de leur expérience. En ce qui concerne les photos et les enregistrements, Michèle Monteil rapporte que les étudiants ont avoué qu’ils auraient tout aussi bien pu le faire (et peut-être même mieux !) avec un Smartphone ; quant au compte-rendu, ils ont préféré le faire sur leur ordinateur.

    Pour notre experte, la tablette classique tactile permet une fonction de recherche et de consultation mais si le travail doit donner lieu à une production, le clavier virtuel  qui prend les trois quarts de l’écran, comme c’est le cas pour la plupart des tablettes, n’est pas plébiscité.

    « Les élèves prétendent, d’après les retours d’expérimentations, qu’ils préfèrent écrire avec un clavier ». Comme elle le souligne, la frappe sur une tablette tactile n’est pas du tout la même que sur un Smartphone, à laquelle ces mêmes jeunes sont habitués.

    Les tablettes hybrides sont des solutions nouvelles qui intègrent le meilleur de la tablette et du PC, pour ne pas avoir à choisir entre les deux, car les usages de l’un ou de l’autre sont très complémentaires. Les nouvelles tablettes hybrides apportent le meilleur de la tablette : le tactile, elle démarrent instantanément, ont une batterie longue durée et tous les bénéfices de travail sur l’ordinateur pour produire du contenu, faire tourner des applications gourmandes etc.

    « Avec l’hybride, on a toutes les fonctionnalités d’une tablette classique mais aussi la possibilité de “travailler“ comme sur un ordinateur, produire du texte ou utiliser le tableur par exemple, au moyen du clavier », conclut Michèle Monteil.

    Et « c’est encore mieux quand le clavier se détache », ajoute t-elle.

     

    Une tablette hybride sous Windows 8 sur laquelle d’une part, l’enseignant pourrait facilement retrouver son environnement d’ordinateur, les logiciels spécialisés qu’il à l’habitude d’utiliser  pour qu’il ne perde pas de temps à s’approprier l’outil ou à rechercher des applis soit disant éducatives et d’autre part, l’élève pourrait à la fois utiliser le tactile mais aussi produire : la solution pour les classes ?

    D’après notre experte, c’est en tous cas une voie très intéressante à explorer.

    Et pour parfaire l’usage de l’outil en classe, elle ajouterait un élément complémentaire, qui lui semble indispensable pour faciliter le travail des enseignants  et qui leur permettraient de gérer au même instant tout le parc tablettes de la classe – car, on le sait, gérer 30 élèves avec 30 tablettes en même temps, c’est encore une nouveauté pour notre enseignant et ce n’est pas facile ! – C’est l’outil de gestion de classe.

    L’outil de gestion de classe : indispensable pour l’enseignant qui utilise des tablettes

    « On entend souvent dire : les enfants se débrouillent mieux que les adultes lorsqu’ils utilisent une tablette ». Pour Michèle Monteil, cet argument utilisé à tout-va est complétement faux.

    Oui, l’enfant va être attiré par le tactile et cliquer facilement partout mais il peut se perdre rapidement aussi si il n’est pas « coaché ».

    « Quand j’assiste à des démonstrations dans les classes, je vois des enfants qui cliquent et qui se demandent ce qui se passe parce qu’ils n’ont pas cliqué au bon endroit, ils ne savent pas revenir en arrière. Cela pose un vrai problème de l’utilisation de la tablette grand public en classe ».

    Pour les plus grands qui maîtrisent très bien l’outil il est particulièrement difficile d’empêcher ceux qui le souhaitent de s’évader sur internet.

    D’ailleurs, elle dresse le constat que, dans une classe, on voit souvent 6, 12 tablettes et rarement autant de tablettes que d’élèves. Parce qu’une classe avec 30 tablettes ce n’est pas facile d’en garder la maîtrise. Que se passera-t-il quand tous les élèves auront une tablette ?

    « C’est plus facile de contrôler sa séance quand on a un outil qui le permet »

    Pour Michèle Monteil, cet outil de gestion de classe est indispensable pour la réussite d’une intégration de tablettes dans une classe ; encore une fois, c’est un moyen pour l’enseignant de se sentir à l’aise et de maîtriser la présence de ces nouveaux objets « numériques ».

    Et comme nous l’avons vu en tout début d’argumentaire, c’est bien l’enseignant qui va, sur le long terme, instaurer la dynamique et développer une motivation dans sa classe, avec ou sans le numérique.

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  • Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Cette offre propose un pack clé en main à moins de 15000 Euros HT incluant tous les éléments nécessaires pour une utilisation immédiate :

    * Matériels : quinze tablettes de format 10 », une malle de rangement de rechargement incluant un routeur wifi, un projecteur associé à un dispositif d’interactivité, un ordinateur portable, un boitier de projection sur écran.

    * Logiciels : des ressources spécifiques pour un usage en écoles primaires et pré-installées sur les tablettes, un logiciel d’échange de fichiers entre ordinateur portable enseignant et tablettes élèves.

    * Prestations : mise en configuration, livraison, formation de prise en main, support et hot-line.

    * Connectivité mobile assurée par des mini routeurs 3G/4G, utilisable à la fois dans l’école et en dehors de l’école, qui permettront des accès à internet même en l’absence de raccordement de type ADLS ou Fibre, de réseau local, ou de wifi dans l’école.

     

    Cette offre, appelée « Tactice », permettra aux municipalités d’équiper leurs écoles de façon simple, rapide, et à cout contrôlé puisqu’aucune fourniture supplémentaire ne sera nécessaire. Elle sera dans un premier temps proposée en Ile de France Ouest par les commerciaux de chez Orange.

     

    Plus d’infos :

    Reconnue nationalement, (Maskott siège au Conseil National de l’innovation et de la Réussite Educative), Maskott est une société fondée par des enseignants spécialisée dans le multimédia éducatif depuis 2004. Elle conçoit, réalise et vends des solutions pédagogiques et multimédias à destination des établissements scolaires et structures de formation.
    Maskott est notamment lauréat de l’appel à projet E-Education lancé par le ministère de l’Education Nationale dans le cadre des Investissements d’Avenir avec le projet « Tactileo  » qui propose une nouvelle approche de la salle de classe réunissant les interfaces tactiles d’une classe (tables interactives, tablettes, tableau et sol interactifs …) au sein d’un véritable écosystème pédagogique, synchronisé de manière transparente, permettant la conception et la diffusion de contenus pluri-médias interactifs.

  • 10 façons dont Acer Classroom Manager peut aider les enseignants

    10 façons dont Acer Classroom Manager peut aider les enseignants

    Acer vise à promouvoir une nouvelle forme d’interaction entre les enseignants et les étudiants par l’introduction et l’utilisation de la technologie pour aider les étudiants à acquérir toutes les compétences dont ils auront besoin pour rivaliser sur un marché mondial toujours plus numérique.

    Et ceci commence dans la salle de classe avec l’Acer Classroom Manager qui combine une surveillance et une gestion perfectionnées des PC de la salle de classe avec un enseignement et un apprentissage multimédias.

    Avec son interface intuitive, spécifiquement conçue pour vous permettre de vous concentrer sur l’enseignement plutôt que de vous préoccuper de la manière d’utiliser le logiciel, Acer Classroom Manager permet de créer du contenu de cours plus passionnant tout en vous aidant à gérer facilement les PC de votre salle de classe pour garder les étudiants au travail.

    Allumer et connecter les ordinateurs
    Depuis l’ordinateur de l’enseignant, un simple clic permet d’allumer l’ensemble des ordinateurs dans la salle de classe et de les connecter afin de gagner un temps précieux en début de cours. À la fin de la journée, il en va de même pour déconnecter et éteindre l’ensemble des ordinateurs dans la salle de classe.

    Maintenir les étudiants au travail et éviter les distractions
    Éviter que les étudiants soient distraits pendant le cours et les garder au travail en limitant l’accès à certains sites Web et applications. Si nécessaire, il permet d’empêcher totalement les étudiants d’utiliser leurs ordinateurs à l’aide de la fonctionnalité de Verrouillage de souris et de clavier.

    Lancer des applications et des sites Web pour les étudiants
    Gagner du temps en lançant les applications ou sites Web sur tous les ordinateurs des élèves simultanément. Ce logiciel permet également à l’aide de la Barre d’information étudiant de fournir des raccourcis aux étudiants vers l’ensemble des documents, dossiers, applications et contenus Web dont ils ont besoin pendant le cours.

    Surveiller en temps réel l’activité de l’ensemble des étudiants de manière visuelle et audible
    Regarder et écouter ce que font les étudiants en utilisant des affichages intuitifs par onglets de l’ordinateur de chacun des étudiants. Le logiciel permet également de réaliser une capture d’écran du bureau d’un étudiant pour enregistrer ses progrès ou mettre en évidence une chose qu’il ne devrait pas faire.

    Montrer le bureau de l’enseignant, une vidéo ou une application aux étudiants
    Expliquer aux étudiants en montrant l’écran de l’enseignant, du contenu multimédia ou en mettant en avant le travail d’un autre étudiant en montrant son écran au reste de la classe.

    Partager facilement du contenu avec les étudiants
    Partager des fichiers ou des dossiers avec les étudiants par un simple glisser-déposer vers leur bureau ou leur bibliothèque de documents. Le logiciel permet également de distribuer et ramasser des travaux tout en organisation le travail terminé de chaque étudiant dans son propre dossier individuel.

    Diminuer les frais en gérant et contrôlant l’accès à l’imprimante
    Économiser de l’argent et libérer l’imprimante en contrôlant et surveillant l’utilisation de celle-ci, définir des quotas et empêcher les étudiants d’imprimer deux fois la même chose.

    Communiquer efficacement avec les étudiants
    Envoyer un message aux étudiants, chatter individuellement en toute discrétion ou collaborer en groupe. Les étudiants peuvent également demander de l’aide à l’enseignant sans que le reste de la classe ne soit informé.

    Programmer les cours et fournir un compte rendu de fin de cours efficace
    Programmer les activités des cours et fournir aux étudiants un Journal d’étudiant personnalisé
    résumant le sujet pour qu’ils puissent le consulter ultérieurement.

    Questionner et évaluer les étudiants
    Tester la compréhension et les connaissances des étudiants en utilisant un éventail de questions audio, visuelles et écrites. Les tests sont notés automatiquement et les résultats peuvent être montrés aux étudiants. Le logiciel permet également d’utiliser des questionnaires d’étudiants afin de pouvoir donner des commentaires instantanés.

    Plus d’infos :
    Acer Classroom Manager est GRATUIT pour tous les clients Acer dans le domaine éducatif

     

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  • 5 étapes pour intégrer le jeu en classe

    5 étapes pour intégrer le jeu en classe

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    L’approche par le jeu s’efforce de tirer parti des désirs naturels des gens pour la compétition, la réalisation de soi, le statut social, l’expression de soi et l’altruisme.

    Une des stratégies de base de ce mouvement est de récompenser les joueurs qui accomplissent des tâches désirées. Au début des années 2010, les premières initiatives ont été mises en place par certaines compagnies. Ces expériences avaient pour but de fidéliser la clientèle ou d’augmenter celle-ci. Par exemple, Starbucks a mis en place un système avec Foursquare. À chaque fois qu’un client visitait un café, il recevait une insigne qui confirmait sa visite. Après un certain nombre d’insignes, le client recevait un coupon-rabais pour le récompenser. L’intégration du jeu dans le marketing fonctionne très bien!

    Le milieu de l’éducation fait aussi partie de ce mouvement. Par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates a aidé à mettre sur pied l’école Quest to learn, à New York. Cette école est dirigée par une conceptrice de jeux vidéo et les enseignants travaillent avec des concepteurs qui aident les enfants à développer des projets.

    La Fondation Gates supporte aussi le projet Khan Academy (voir aussi article Ludovia à ce sujet), un site qui propose du contenu éducatif en vidéo. Les élèves ont accès à des exercices qui permettent de débloquer des insignes et d’augmenter de niveau.

    Un autre exemple est celui de cette enseignante de Stockholm, en Suède, qui utilise le jeu Minecraft pour initier ses élèves à la planification urbaine, aux enjeux environnementaux et au développement durable.

    Plus près de chez nous, le produit québécois Netmaths permet aux élèves d’accumuler des étoiles d’or qui leur donnent accès à des missions spéciales. Certaines écoles comme le Collège Sainte-Anne de Lachine et le Collège Français de Longueuil commencent même à mettre en place des programmes de création de jeux vidéos.

    Tout ceci est bien intéressant, mais comment, concrètement, intégrer le jeu en classe?

    Il n’y a pas de recette magique, mais la lecture de l’article How To Gamify Your Classroom du site Edudemic donne des pistes intéressantes. Lisez l’article pour en savoir plus.

    La suite de l’article ici

  • L’enseignement avec tablettes : SMD Systems et Crealogic conjuguent leurs compétences

    L’enseignement avec tablettes : SMD Systems et Crealogic conjuguent leurs compétences

    Depuis 1989, SMD Systems développe et installe des solutions multimédias didactiques en milieu éducatif.

    Le haut niveau de qualification de notre équipe, composée de pédagogues, d’ingénieurs et techniciens informaticiens et électroniciens, nous permet d’offrir un panel complet de services opérationnels, du conseil au service après-vente, en passant par la vente, le déploiement, la formation et l’assistance, et de disposer d’un bureau d’études performant ayant déjà donné naissance à plusieurs produits innovants et précurseurs.

    Depuis de nombreuses années, SMD Systems bénéficie de la confiance de partenaires institutionnels (Conseils Généraux, Conseils Régionaux, Municipalités, Communautés de Communes…) sur l’ensemble du territoire français, mais aussi à l’étranger.

    SMD Systems a conçu et développé une solution originale et ergonomique : baLibom tablet.

    baLibom  est une solution mobile d’apprentissage des langues et de baladodiffusion. Avec baLibom, toute salle de classe devient un laboratoire de langues.

     

    La vocation première de Crealogic est le développement d’applications mobiles pour l’enseignement.

    Des spécialistes de la didactique et de jeunes développeurs de talent ont permis la réalisation de solutions performantes résolument orientées vers la pratique pédagogique et l’intégration des NTIC et du multimédia en classe ou en formation.

    TClass+ M est le successeur des laboratoires multimédia traditionnels.

    TClass+ M tire le meilleur parti des capacités des tablettes tactiles en termes de facilité de prise en main et de mobilité. Sa richesse fonctionnelle en fait un outil de premier plan pour l’animation pédagogique  en permettant les échanges, la diffusion, le partage de contenus et la communication entre les acteurs de la Classe ou de la formation tout au long de a session de travail.

    et  réunis dans une solution intégrée ?

    Pourquoi faire ?

    Crealogic_111013Les 2 solutions sont parfaitement complémentaires :
    baLibom, outre l’aspect stockage sécurisé, mobilité, mise en réseau Wifi dédiée et rechargement des batteries, facilite le transfert de fichiers et permet de distribuer en même temps (en une seule opération) des contenus différents sur chaque tablette A ceci s’ajoutent les fonctionnalités de type ‘baladodiffusion’ .

    Tclass+M offre les fonctionnalités de communication et d’orchestration de séance et prolonge ainsi  l’action de baLibom en permettant l’utilisation en classe ou en formation des fichiers et données traitées par baLibom .

    L’intégration des 2 produits dans une seule et même solution permet de proposer une chaine complète dédiée à l’enseignement avec les tablettes tactiles. C’est une véritable réponse aux besoins exprimés par les professionnels aussi bien par rapport au traitement de fichiers qu’à leur intégration dans la pratique didactique basée sur l’emploi des contenus multimédia et l’utilisation des NTIC.

     

    Pour en savoir plus : www.crealogic-tn.fr

     

     

     

     

     

     

     

  • Le Petit Jeu Sérieux explique l’intelligence économique

    Le Petit Jeu Sérieux explique l’intelligence économique

    A ce jour, Le Petit Jeu Sérieux a été présenté aux inspecteurs académiques du Rectorat de Poitiers qui ont apprécié tant sa forme innovante autour du « game » que le fond « sérieux » proposant, au delà du jeu, quelques méthodes et outils.

    Ces premiers retours encourageants ont permis de valider l’objectif visé de vulgarisation du message Intelligence Economique vers les étudiants (les entrepreneurs de demain).  Pour information, la discipline devrait entrer au programme des étudiants de niveau licence à la rentrée 2014, si on s’en tient à l’objectif fixé par le gouvernement sur proposition de la D2IE et repris par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

    Sur la forme, Le Petit Jeu Sérieux  est construit autour de scènes illustrées « décalées » et néanmoins très concrètes (la salle de réunion, la machine à café, le club de gym, le salon professionnel, etc…). Sur le fond, Le Petit Jeu Sérieux  se différencie des autres outils par son intention de « faire » de l’intelligence économique, via des missions à remplir (exemple : trouver les fautes de protection dans 3 scènes de la vie d’entreprise).

    En cela « Le Petit Jeu Sérieux » se veut innovant…

    . sur la forme : il existe beaucoup d’ouvrages écrits de qualité (livres, guides, questionnaires, sites web, …) mais peu ou pas d’outils ludiques numériques « modernes » et d’accès facile.

    . sur le fond : les approches de l’intelligence économique sont souvent partielles et « pointues » (atelier sur la sécurité, conférence sur la veille,…). « Le Petit Jeu Sérieux » propose une approche globale, simple et concrète avec pour intention de faire comprendre de quoi on parle avant de se lancer dans le détail !

    C’est QUOI ?
    Un outil de sensibilisation à l’intelligence économique : Aapprentissage ludique et vulgariser le message

    POURQUOI on l’a fait ?
    Parce que le message intelligence économique est mal compris
    Outil « simple », facile et abordable
    Rendre attrayante une discipline « sérieuse » Inverser la tendance : on fait pour apprendre
    Donner envie !

    COMMENT ça marche ?
    Comme un logiciel de jeu sur le concept du Serious Game
    Mises en situation concrètes, s’amuser avec des scènes « décalées », remplir des missions, découvrir les explications, profiter des bonus

    Rendez-vous sur le plateau de jeu
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    Entrez en scène !
    Lepetitjeuserieu2

    Zoom sur la salle de réunionlepetitjeuserieu3

    Votre mission : trouver les erreurs !

    Après le jeu? On explique!

    • des définitions pour comprendre
    • des cartes pour décoder

     

     

     

     

    lepetitjeuserieu4Rendez-vous à la bibliothèque pour des petites histoires, des outils, des jeux à découper

    Plus d’infos sur Le Petit Jeu Serieux :
    Contact : Michelle GUERINEAU
    mguerineau@tribu.fr