Étiquette : AUF

  • Créathon 2017 : semaine d’accélération à l’occasion du Campus e-éducation

    Créathon 2017 : semaine d’accélération à l’occasion du Campus e-éducation

    Concours d’innovation numérique et pédagogique ; temps fort du C2E, le Créathon invite les participants à mettre leur imagination au service de la création de connaissances et de richesses. Pour y parvenir, ils doivent, débattre, partager, collaborer… Un vrai travail d’équipe !

    Les équipes gagnantes : https://www.c2e-poitiers.com/equipes-gagnantes-creathon-2017/

    Rendez-vous le 16 mai 2018 pour le lancement d’une nouvelle édition du Créathon : 500 équipes attendues sur toute la francophonie !

    Plus d’infos : www.c2e-poitiers.com/creathon-2017

  • Orange et l’AUF s’engagent pour développer le numérique éducatif en Afrique et au Moyen Orient

    Orange et l’AUF s’engagent pour développer le numérique éducatif en Afrique et au Moyen Orient

    L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et Orange ont signé récemment un accord-cadre de partenariat pour renforcer leurs actions communes de recherche et développement dans l’éducation et les technologies de l’information en Afrique et au Moyen-Orient.

    Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde présent dans près de 30 pays. Parmi ces zones d’intervention, Orange soutient particulièrement l’innovation locale et collaborative en zone Afrique et Moyen-Orient en favorisant une approche impliquant divers acteurs (ONG, gouvernements, start-up, partenaires techniques et financiers, filiales Orange locales, acteurs de la société civile, etc.), de la mise en place d’expérimentations ambitieuses à leurs passages à l’échelle.

    L’AUF positionne la francophonie universitaire comme une force collective au service du développement global des sociétés et souhaite travailler avec des opérateurs du développement économique et social, publics et privés.

    L’AUF et Orange ont déjà travaillé ensemble à Madagascar en 2012-2013 dans le cadre d’une expérimentation d’utilisation de la téléphonie mobile dans un dispositif de formation des enseignants. Depuis 2015, les deux institutions sont par ailleurs partenaires pour la mise en oeuvre de trois projets de formation continue des enseignants du primaire et du collège à Madagascar, au Mali et au Niger.

    Ce nouvel accord-cadre permettra aux deux institutions de développer des actions communes, notamment dans les domaines suivants :

    • l’expérimentation et l’industrialisation de projets mobilisant le numérique (éducation, enseignement supérieur, professionnel) en sollicitant des partenariats financiers ;
    • l’analyse socio-économique des TICs (enquête, Big Data) ;
    • le développement et l’expérimentation de solutions off line de type « box » pour l’accès à l’éducation et plus largement à la culture scientifique, notamment pour le programme IDNEUF, les MOOCs et l’accès aux ressources pédagogiques pour les enseignants du primaire ;
    • l’utilisation du mobile learning en éducation avec notamment l’usage de la plateforme M-Tew/Messaging pro développée et appartenant à Orange ;
    • le développement des MOOCs ;
    • l’appui au développement d’une filière d’enseignement pour le service après-vente des solutions solaires et des tablettes et smartphones à mener en partenariat avec des universités intéressées ;
    • l’énergie et les télécommunications (équipements en solution solaire et satellite pour des infrastructures isolées, notamment en milieu rural, avec extension de la couverture réseau) ;
    • le paiement mobile, la technologie liée au Bloc Chain (pour la certification et l’authentification des diplômes).

     

    Pour en savoir plus sur l’Agence universitaire de la Francophonie : www.auf.org

  • Ongola FabLab

    Ongola FabLab

    Ongola FabLab, le 1er atelier de fabrication numérique du Cameroun a été inauguré le jeudi 6 avril 2017 à Yaoundé au sein du Campus Numérique Francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) dans la capitale camerounaise.

    Cette initiative est une des premières illustrations du partenariat signé entre la Fondation Orange et l’AUF en faveur du numérique éducatif.

    Un FabLab pour améliorer l’employabilité

    Le projet « Ongola Fablab » est destiné à aider les jeunes camerounais défavorisés dans leurs projets professionnels, en leur permettant d’intégrer les pratiques numériques et d’accroître leur employabilité, en développant leur créativité et leurs compétences.

    En effet, le FabLab offre un espace et du matériel de prototypage pour faciliter la mise en œuvre d’idées et favoriser l’acquisition de compétences et de connaissances par la pratique à travers le numérique. Si le FabLab s’adresse en priorité aux cibles défavorisées et aux jeunes innovateurs, il pourra accueillir d’autres publics notamment les designers, les artistes, les étudiants, ou encore les jeunes en recherche d’emploi désireux d’expérimenter et de pratiquer les compétences acquises.

    Ongola FabLab : illustration d’un partenariat pour développer le numérique éducatif

    Le projet Ongola Fablab, présenté conjointement par l’AUF et la Fondation Orange, a été retenu fin 2016 dans le cadre d’un programme international d’éducation numérique, « FabLabs Solidaires International », soutenu par la Fondation Orange.

    L’AUF et la Fondation Orange sont des promoteurs du numérique éducatif. Ils œuvrent respectivement pour le développement de l’usage des nouvelles technologies dans l’enseignement afin de favoriser l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes et des diplômés.

    Cet objectif commun a conduit les deux institutions à signer un accord-cadre de partenariat le 31 mars dernier, en vue de favoriser le numérique éducatif. La création d’ Ongola FabLab est l’une des premières illustrations concrètes de ce partenariat.

  • Une Direction du Numérique pour l’AUF

    Une Direction du Numérique pour l’AUF

    L’Agence universitaire de la Francophonie déploie sa nouvelle stratégie orientée vers la construction d’un Nouvel Espace Universitaire Francophone (NEUF), avec pour objectif d’aider les établissements d’enseignement supérieur et de recherche universitaires francophones à relever les défis auxquels ils sont confrontés.

    Pour mettre en œuvre sa stratégie, l’AUF a mis en place trois nouvelles directions centrales dont une Direction du Numérique pleinement tournée vers le développement d’une nouvelle offre de services adaptée aux attentes des établissements membres de l’Agence.

    La Direction du Numérique rassemblera les nouveaux services numériques, le numérique éducatif et les systèmes d’information de l’AUF, de manière à renforcer les services internes lui permettant d’améliorer les services offerts à l’externe et à ses membres.

    Le développement de services en adéquation avec les besoins de ses membres est un élément majeur du plan d’actions de la Direction du Numérique de l’AUF, avec notamment des grands projets en lien avec les missions de l’Agence :

    Emergence d’un nouveau modèle de Campus Numérique Francophone

    Une transformation des campus numériques francophones en campus numérique du Nouvel Espace Universitaire Francophone va être opérée pour favoriser l’insertion des universités dans la sphère économique. L’objectif est de créer un nouveau modèle de tiers lieu académique et entrepreneurial, un espace hybride mixant formation, expertise, innovation et opportunités d’affaires.

    Etoffer l’offre de MOOC et de FOAD

    Une diversification et une intensification de l’offre de formation numérique (Cours en ligne Ouverts et Massifs, Formations Ouvertes à Distance, Learning Lab) sera développée notamment pour répondre à la massification de l’enseignement supérieur et ainsi améliorer la qualité de la formation.

    Création d’un observatoire numérique des métiers

    Pour favoriser l’employabilité des diplômés, un observatoire numérique des métiers sera mis en place afin de faciliter le rapprochement entre les entreprises et les diplômés en recherche d’emploi, et également de réaliser une analyse plus fine de la dynamique locale entre l’offre et la demande.

    Avec ce nouveau positionnement clé du numérique au sein de son organisation, l’AUF veut développer une nouvelle culture, celle de l’innovation, de l’industrialisation et de la création de valeur économique.

     

    Source : AUF

    Plus d’infos :
    www.auf.org

  • L’Agence universitaire de la Francophonie partenaire de la 29e édition du Prix ROBERVAL

    L’Agence universitaire de la Francophonie partenaire de la 29e édition du Prix ROBERVAL

    L’Agence universitaire de la Francophonie est partenaire du Prix ROBERVAL qui a récompensé samedi 10 décembre, comme chaque année, une sélection d’oeuvres littéraires, audiovisuelles ou multimédia, réalisées en langue française dont le sujet est consacré à l’explication de la technologie.

    Ce partenariat s’inscrit dans une démarche de promotion de la diversité culturelle et linguistique, en faveur de la francophonie et plus particulièrement de la recherche scientifique francophone.

    Le renforcement de l’espace de recherche francophone et la promotion de la science en français sont au coeur de la mission de l’AUF. A ce titre, l’Agence apporte son soutien aux projets et réseaux universitaires et scientifiques qui démultiplient la coopération francophone, et contribuent à son rayonnement international.

    Intimement liée à la mission de formation des universités, l’activité de production et de partage des savoirs est plus que jamais encouragée par l’Agence universitaire de la Francophonie, dans la perspective d’un appui au développement des sociétés. C’est pourquoi l’AUF apporte son soutien à l’organisation de concours et à l’attribution de plusieurs récompenses valorisant l’espace scientifique francophone et ses acteurs.

    L’AUF est l’initiatrice de deux prix scientifiques francophones : le « Prix El Fasi », qui couronne l’ensemble de l’œuvre d’une personnalité scientifique marquante des réseaux de la Francophonie, et le  « Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs » .

    L’AUF soutient également d’autres récompenses qui assurent le rayonnement de la communauté scientifique francophone à l’international, tels le concours « Ma thèse en 180 secondes », dédié à la vulgarisation de la recherche, et le Prix Louis d’Hainaut qui récompense la meilleure thèse de doctorat en technologie éducative.

    A propos de l’AUF
    L’Agence universitaire de la Francophonie est une association mondiale d’universités francophones créée il y a plus de 50 ans. Elle regroupe plus de 800 établissements universitaires sur les cinq continents dans plus de cent pays. Elle est également l’opérateur de la Francophonie pour l’enseignement supérieur et la recherche. Elle a pour mission de promouvoir une francophonie universitaire dynamique impliquée dans le développement économique et social des sociétés. Pour conduire ses actions, l’AUF développe des partenariats avec différentes organisations (UNESCO, UE, ONG, entreprises du secteur privé…).
    Pour plus d’informations : www.auf.org

     

    Source : AUF

  • 2007-2015 : une envergure nouvelle pour l’Agence universitaire de la Francophonie

    Au cours de ces huit années, accompagnant l’Agence dans son adaptation au contexte universitaire international, il a impulsé des transformations majeures, afin que l’Agence remplisse avec succès ses missions : permettre au plus grand nombre l’accès à un enseignement supérieur de qualité et stimuler la coopération internationale en langue française.

    Ces huit années ont été marquées par un essor de l’espace universitaire francophone ; le nombre d’institutions adhérentes (universités, écoles supérieures, centres de recherche…) a nettement augmenté :

    de 656 en 2007, elles sont passées à 812, implantées dans plus de cent pays, réparties sur cinq continents.

    De nouvelles universités et centres de recherche, hors des frontières de la francophonie institutionnelle, ont fait leur entrée dans le réseau en Afrique du Sud, au Brésil, en Chine.

    … De nouvelles implantations de l’AUF ont également vu le jour : un bureau Maghreb à Rabat, des antennes AUF à São Paulo, Sofia, Abidjan. En constante augmentation, on compte aujourd’hui 68 Campus Numériques Francophones implantés dans 44 pays.

    En 2007, le Recteur Bernard Cerquiglini s’était fixé cinq objectifs prioritaires : introduire une culture de l’évaluation, multiplier les partenariats, mettre en place une coopération interrégionale, faire du numérique un outil incontournable de la coopération universitaire, faire entendre la voix de la francophonie universitaire sur la scène internationale.

    Ces objectifs ont fait écho aux évolutions qui ont jalonné le paysage universitaire mondial : massification des effectifs étudiants, professionnalisation de la gouvernance académique, émergence de nouveaux acteurs de l’enseignement supérieur, internationalisation des universités, essor du numérique éducatif. Ils ont également reflété les nouvelles formes de l’aide au développement: la co-construction de projet, le partenariat, le recours à des experts, la nécessité de l’évaluation…

    Le renouvellement de la politique associative de l’Agence ainsi que le développement d’une véritable culture de l’évaluation ont permis de laisser la parole au terrain et de sélectionner des projets qui répondent davantage aux besoins de ses membres.

    Entre 2007 et 2015, le recteur Bernard Cerquiglini a suscité des changements notables :

    Une gestion axée sur les résultats

    L’Agence a été dotée d’une stratégie d’actions tournées vers les résultats ; les 21 indicateurs stratégiques de la programmation 2014-2017 (par exemple, le nombre de formations diplômantes soutenues, le nombre d’étudiants inscrits dans ces formations…) permettent ainsi de suivre les progrès des actions entreprises, et de « corriger le tir » si besoin.

    Une ouverture aux partenariats, indispensable pour mener des projets d’envergure.

    A la demande du gouvernement ivoirien, l’AUF participe à la rénovation du système d’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire.
    – L’AUF coordonne avec l’Organisation Internationale de la Francophonie l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) qui a formé, depuis 2007, 13 500 instituteurs de dix (et bientôt de quinze) pays d’Afrique et de la Caraïbe.
    – Les partenariats se sont multipliés avec l’Agence Française de Développement, le Partenariat Mondial pour l’Éducation, l’UNESCO, l’UEMOA …

    L’expertise

    « Au-delà de ses établissements membres, c’est maintenant au tour des Etats et organismes internationaux de solliciter l’Agence pour son expertise » explique Bernard Cerquiglini.

    En matière de gouvernance : auto évaluation des universités (l’AUF accompagne notamment les universités africaines dans leur processus d’autoévaluation, à la demande du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur -CAMES- ), aide au passage au système « Licence-Maîtrise-Doctorat », réforme des curriculums… ; l’action de l’AUF dans le domaine de la gouvernance est mise en œuvre dans le cadre de l’Institut de la Francophonie pour la gouvernance universitaire (IFGU), créé en 2013 et situé à Yaoundé.

    En matière de soutien à la formation et à la recherche, l’AUF a renforcé la formation doctorale par le déploiement de « Collèges doctoraux » (création de dix collèges doctoraux), soutenu des consortiums d’universités pour développer d’importants projets de recherche et de formation à l’échelle internationale, apporté une aide constante aux mobilités…

    La co-construction plutôt que la substitution pour dépasser le modèle de coopération Nord-Sud

    Une déconcentration accrue favorisant la coopération interrégionale a donné à l’AUF un rôle de pivot de coopération plutôt que d’assistance directe. Concrètement, l’initiative des actions sur le terrain a été confiée aux bureaux régionaux de l’AUF, leur structuration a découlé de l’écoute des besoins des établissements membres, formalisée par les « conférences régionales de recteurs ».

    Le recteur a par ailleurs poursuivi les actions entreprises par ses prédécesseurs en leur donnant une dimension nouvelle :

    Le numérique éducatif

    « Ce qui me paraît le mieux caractériser l’action de l’Agence en matière de numérique éducatif, c’est la constance dynamique, l’inscription de nos actions dans la durée. » souligne Bernard Cerquiglini.

    Pionnière dans le numérique éducatif (l’AUF a ouvert son premier campus numérique francophone à Dakar en 1991), l’Agence s’est dotée d’une stratégie numérique et a créé en 2012 l’Institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC) basé à Tunis. Cet engagement se traduit par :

    – La réussite des FOAD (Formations ouvertes et à distance) : passant de 20 FOAD en 2003-2004, elles sont aujourd’hui 85. 40 d’entre elles sont désormais issues du continent Africain.
    – L’affirmation d’un modèle francophone de CLOM (cours en ligne ouvert et massif) MOOC en anglais.

    « Parce que l’innovation pédagogique ne peut être réservée aux institutions les plus riches, l’AUF forme les enseignants des pays émergents à la maîtrise de cet outil pédagogique pour leur donner les moyens de  produire des CLOM » poursuit le Recteur.

    – Le développement des Campus Numériques Francophones : ils assurent la gestion des formations, l’organisation des examens et offrent aux étudiants des infrastructures techniques et de réseau, des conseils et des aides indispensables.

    La langue française

    Depuis huit ans, l’Agence poursuit ses efforts en créant des filières bilingues (26 nouvelles filières depuis 2011), des masters francophones  ainsi qu’en soutenant les départements d’études françaises.
    « Ils offrent aux étudiants qui font le choix du français l’occasion de faire un parcours complet dans cette langue », explique Bernard Cerquiglini.

    Université d’été en Asie, Forum des arts au Maghreb, Festival des étudiants francophones en Europe centrale et orientale, sont autant d’événements culturels qui rendent plus attractives les études en français.

    • La diplomatie universitaire

    « Depuis quelques années, nous avons repoussé les frontières de la Francophonie traditionnelle, en dépassant les rancoeurs du passé, les clivages politiques, voire les conflits. Une francophonie nouvelle émerge, porteuse d’une parole et de prises de positions sur les évolutions de nos sociétés » explique Bernard Cerquiglini.

    La science peut parfois permettre de dépasser les clivages politiques : les conférences régionales de recteurs, par exemple, sont souvent parvenues à mettre en œuvre ce que les dirigeants politiques ne peuvent pas : le dialogue. L’AUF a su s’imposer comme relais des prises de position du monde universitaire auprès des Etats et de la société civile :

    – L’égalité hommes-femmes dans l’enseignement supérieur est une des priorités du Recteur. Elle s’est traduite par la création d’un réseau francophone pour l’accès des femmes aux postes à responsabilité dans l’enseignement supérieur.

    – Enfin, l’AUF s’est positionnée à partir de 2013, à travers des colloques, ouvrages, conduites d’études, sur des problématiques-clé de l’enseignement supérieur ; santé publique, énergies renouvelables, eau et gestion des ressources naturelles, gestion des crises et des conflits.

    « Ce bilan, s’il est une fin, est aussi un début. Trois priorités me semblent incontournables pour assurer l’avenir et la vitalité de la coopération internationale de langue française : l’AUF devra confirmer sa dimension internationale d’organisme d’expertise, elle devra s’assurer du soutien constant des Etats et continuer à anticiper et structurer la Francophonie universitaire de demain en la développant dans des pays où elle émerge, Le Brésil, la Chine, le Nigéria, notamment. » conclut Bernard Cerquiglini.

  • Université Numérique de Côte d’Ivoire : première mission d’évaluation de l’Agence universitaire de la Francophonie

    Université Numérique de Côte d’Ivoire : première mission d’évaluation de l’Agence universitaire de la Francophonie

    Ouverte et attractive,  cette Université Numérique de Côte d’Ivoire (UNCI) a trois objectifs :
    . améliorer  la qualité de l’’enseignement dispensé par la production de contenus novateurs,
    . moderniser le système en adoptant de nouvelles méthodes d’’enseignement par le déploiement des Technologies de l’’Information et de la Communication pour l’’Education (TICE),
    . multiplier l’’offre de formations pour faire face au nombre exponentiel d’’étudiants grâce à la formation ouverte et à distance (FOAD).

    Première pierre à l’’édifice de cette université numérique, créée en décembre 2014, une mission d’évaluation visant à faire un audit de l’’existant en matière numérique sur l’’ensemble du pays.

    Elle a été conduite entre le 19 et le 22 janvier 2015 par  le professeur Jemaiël Ben Brahim, directeur du bureau  Afrique de l’’Ouest  de l’AUF.
    Au programme de cette mission :
    – une présentation par l’’AUF de plus de 4000 ressources pédagogiques (cours, travaux dirigés, travaux pratiques…), correspondant à 3000 heures de cours.
    – des visites dans les universités du pays notamment des Infrastructures du Réseau Ivoirien de Télécommunication pour l’’Enseignement et la Recherche (RITER), Datacenter, salles multimédia de téléenseignement….
    – l’identification, au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny, de locaux pour l’’enregistrement vidéo des cours et la numérisation des supports pédagogiques.

    Sur l’’ensemble du projet, l’’AUF a pour objet :

    •. d’’établir un inventaire des cours gratuits en ligne, des formations à distance diplômantes et payantes, d’en sélectionner une partie pouvant répondre aux besoins ivoiriens puis d’’apprendre aux enseignants à créer des parcours de formation ciblés à partir de ces cours sélectionnés.

    . de créer une « fabrique à CLOM (Cours en Ligne Ouverts et Massifs) », pour la production de cours filmés, puis de former les enseignants à en réaliser.

    . de concevoir une formation en informatique et internet pour les étudiants.

    La formation ouverte et à distance n’’est pas conçue comme une alternative au présentiel ; elle vient plutôt compléter le dispositif existant.

    Les étapes futures consisteront à former enseignants et étudiants à ce nouveau mode d’’enseignement : un appel international à candidatures pour la production des contenus d’’un « Clom/Mooc certice » (certification des compétences en « TICE », Technologies de l’’Information et de la Communication pour l’’Education) sera lancé dans les mois qui viennent.

    Il sera suivi, entre mai et septembre 2015, par le développement de la plateforme pour l’’intégration des contenus. Le lancement proprement dit de la « formation Certice » est prévu en septembre 2015.

    « Ce partenariat avec l’’AUF s’inscrit dans la suite logique du soutien apporté par l’’Agence aux universités ivoiriennes lors de la reconstruction du pays. Ce projet est déterminant pour le développement du système ivoirien d’enseignement supérieur. Il est l’’aboutissement de l’’investissement déjà ancien, tant de la Côte d’ivoire, que de l’’AUF, dans le numérique : dès 1995, la législation ivoirienne, dans sa loi n° 95-696, avait prévu le développement de cette forme d’’enseignement. Quant à l’’AUF, avec la création de ses campus numériques francophones dès 1990, elle s’’est toujours montrée précurseur dans ce domaine. », indique Bernard Cerquiglini, Recteur de l’’Agence universitaire de la Francophonie.

  • L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de « l’Université Numérique de Côte d’Ivoire »

    L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de « l’Université Numérique de Côte d’Ivoire »

    Ce projet vise à moderniser le système d’’enseignement supérieur et de recherche du pays par le déploiement des technologies de l’’information et de la communication pour l’éducation (TICE) et de la formation ouverte et à distance (FOAD).

    Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Gnamien Konan a sollicité l’expertise de l’AUF pour le démarrage de la phase de création de l’UNCI. La convention de partenariat signée le 12 décembre 2014 confie notamment à l’AUF les missions d’assistance suivantes :

    . l’’établissement d’un inventaire des cours en ligne de niveau universitaire, accessibles gratuitement, et des formations ouvertes et à distance diplômantes et payantes ;
    . la sélection d’une partie de ces cours en adéquation avec les besoins ivoiriens et la formation d’enseignants pour créer des parcours de formation ciblés utilisant les cours en ligne sélectionnés, ou des cours créés par eux, qui seront utilisés par l’UNCI ;
    . la création d’une « fabrique à CLOM / MOOC » pour la production de cours filmés, accompagnée de la formation des enseignants à la conception de ce type de dispositif de formation à distance ;
    . la mise en œoeuvred’’un dispositif de formation en partie à distance en informatique et Internet pour les étudiants de 1er cycle.

    Le projet d’université numérique de Côte d’’Ivoire permettra de faire face au nombre accru d’étudiants entrant dans les cycles d’enseignement supérieur en recourant massivement à la formation à distance au sein des universités et grandes écoles du pays.

    « Le déploiement des TICE est déterminant pour le développement et l’avenir du système ivoiriend’’enseignement supérieur et de recherche qui doit faire face, comme la plupart des pays en émergence, à une massification croissante de ses étudiants. L’Agence œoeuvre depuis de nombreuses années à la promotion de ces outils dans les systèmes éducatifs. Nous sommes donc fiers que les autorités ivoiriennes aient sollicité notre savoir-faire humain et technique pour ce projet ambitieux », indique Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    Pour plus d’’informations : www.auf.org

  • Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    La conférence introductive a dressé l’état des lieux de ce que les universités francophones peuvent tirer des CLOMs. Deux tables rondes ont abordé la stratégie des institutions et les conditions de la réussite d’un CLOM pour les enseignants. La conclusion participative a formulé quelques constats et précisé le rôle et les défis que l’AUF devra relever.

    Trois aspects essentiels au développement des CLOMs dans les pays émergents se sont dégagés : les modèles pédagogiques, les modèles économiques et les publics cibles.

    En matière de pédagogie, la variété des approches repose sur une idée commune : la nécessité d’avoir des contenus d’excellence. S’il n’existe pas de spécificité pédagogique francophone dans ce domaine, il convient néanmoins d’apporter un soutien à la recherche en matière de pédagogie numérique, de faciliter l’existence d’expérimentations et de relayer les pratiques. Il faut aussi favoriser une pédagogie de l’innovation, notamment à l’égard du corps enseignant du Sud.

    En ce qui concerne le modèle économique francophone pour les CLOMs, la situation est plus complexe. Le modèle de la gratuité d’inscription ne peut être remis en cause, surtout dans des sociétés aux économies fragiles. Cependant, la multiplication des CLOMs posera la question de leur mode de financement. Il faudra soutenir financièrement les projets du Sud en ingénierie de formation et logistique afin de faciliter leur démarrage, mais aussi veiller à ce que ces initiatives ne reposent pas sur des modèles fragiles. Partenariats, mutualisation interuniversités, services de tutorat individualisé payant, demande de frais raisonnables pour le passage de certifications authentifiées et pour la délivrance de crédits universitaires ont été évoqués et doivent permettre aux institutions et aux équipes pédagogiques d’assurer la pérennité de leurs innovations pédagogiques.

    Le public des CLOMs dans les pays du Sud semble, quant à lui, aussi hétérogène que celui des pays développés. Cependant, les universités du Sud devraient cibler prioritairement les étudiants inscrits à une université proposant un CLOM ainsi que le public de formation continue en recherche d’une certification. Ces deux catégories d’apprenants sont à privilégier afin d’appuyer l’accès à l’enseignement supérieur et de répondre à la problématique de la massification et du déficit d’enseignants.

    « Avec les CLOMs (ou MOOCs), nous sommes aujourd’hui, sur le plan de l’enseignement, devant une rupture pédagogique. La méthode linéaire a fait son temps, en particulier dans les pays du Sud où la massification est importante. Il est par conséquent essentiel, ainsi que l’a montré ce séminaire, d’avoir une vraie réflexion qui permette à nos partenaires du Sud de s’insérer dans la dynamique mondiale sans trop de retard », explique Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    L’AUF accompagne les pays francophones en développement dans cette nouvelle voie pédagogique. Elle appuiera la création d’un CLOM certifiant sur les compétences TICE des enseignants du scolaire et du supérieur, avec l’aide d’un consortium d’établissements pour délivrer des crédits universitaires. Elle continuera aussi de favoriser la production de CLOMs au Sud à travers des appels à projets, à l’instar des 5 projets de CLOMs sélectionnés au terme de son appel d’offres 2013-2014.

    Liste des participants
    Conférence introductive : Thierry Karsenti (Université de Montréal, Québec)

    Table ronde 1 : Rachid Bendaoud (Université Caddi Ayyad, Maroc), François Germinet (Conférence des présidents d’université, France), Catherine Mongenet (Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, France), Dimitrio Noukakis (École polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse), Jacques Raynauld (HEC Montréal, Québec), Emmanuel Tonyé (Université de Yaoundé 1, Cameroun).

    Table ronde 2 :  Remi Bachelet (École centrale de Lille, France), Rachid Boutti (Université Ibnou Zohr d’Agadir, Maroc), Mathieu Cisel (École normale supérieure de Cachan, France), Geneviève Kabré (Université de Ouagadougou 2, Burkina Faso), Samiha Khalifa (Université de Jendouba, Tunisie), Christine Vaufrey (Thot cursus, Québec), interventions en visioconférence via les Campus numériques de l’AUF à Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar (Sénégal) de trois apprenants ayant suivi un MOOC.

    Conclusion participative : Alain Jaillet (Université de Cergy Pontoise, France) et Jacques Wallet (Université de Rouen, France)

    Plus d’infos :
    Vous trouverez ici l’ensemble des interventions en vidéo du matin et ici l’après-midi