Catégorie : recherche

  • L’adoption d’innovations pédagogiques

    L’adoption d’innovations pédagogiques

    Jacques Viens, Directeur du Département de psychopédagogie et d’andragogie à l’Université de Montréal a assisté au C2E 2016 à Poitiers. Nous avons profité de sa présence pour l’interroger sur un sujet de ses travaux à savoir « l’adoption d’innovations pédagogiques ».

    Avec les nouvelles technologies, les chercheurs essaient de mettre en place de nouveaux usages. Et ce que souligne Jacques Viens est que les usages sont abordés différemment par les personnes : « bien souvent, il y a des détournements très riches mais aussi des usages de surface qui ne vont pas très loin« .

    Il part du principe, bien ancré maintenant que « au-delà de mettre les outils dans la classe, il faut penser à comment on va les utiliser et comment on va faire que les enseignants vont savoir les utiliser d’une façon qui va permettre à leurs apprenants d’en tirer un profit maximum« .

    L’adoption doit être par les étudiants et par les enseignants.

    Découvrez le développement de la réflexion de Jacques Viens sur ce sujet dans la vidéo ci-contre.

    Crédit photo : Ninon Louise Lepage

  • Le projet REMASCO ou réinventer le manuel scolaire

    Le projet REMASCO ou réinventer le manuel scolaire

    Le manuel scolaire conserve une place déterminante dans les apprentissages scolaires et constitue un segment parmi les plus importants de l’édition scolaire. Il est possible d’imaginer aujourd’hui, en fonction de l’évolution des pratiques pédagogiques et des technologies, de nouvelles formes pour les manuels scolaires qui, tout en en garantissant ses fonctions premières, constitueront à la fois une amélioration substantielle des moyens d’apprentissage et de nouvelles perspectives éditoriales.

    C’est la volonté du projet REMASCO (pour REinventer le MAnuel SCOlaire), lancé par le GIS INEFA, qui porte sur l’élaboration de nouveaux modèles de manuels scolaires fondée sur les usages.

    Explications par Luis Galindo du Laboratoire Techné de l’université de Poitiers, dans la vidéo ci-contre.

  • Les données ne disent pas tout ! Avec Eric Bruillard, laboratoire STEF, ENS Cachan

    Les données ne disent pas tout ! Avec Eric Bruillard, laboratoire STEF, ENS Cachan

    Eric Bruillard, Directeur du laboratoire STEF à l’ENS Cachan, a présenté une conférence lors du C2E 2016 à Poitiers sur le thème du big data. Pour lui, malgré une certaine continuité des technologies, notamment dans le domaine de l’éducation, il y a toujours quelques phénomènes nouveaux. Et c’est cette nouveauté qu’il est difficile d’analyser…

    « Il y a toujours ce balancement entre des choses qu’on connaît très bien parce qu’elles reviennent, sous d’autres formes, mais il y a quelques éléments qui sont tout à fait nouveaux et c’est cela que nous devons comprendre« , explique Eric Bruillard.

    L’analyse des données, c’est ce que fait tout enseignant dans son travail quotidien d’évaluation des apprentissages des élèves.

    Pour aller au-delà, c’est plus compliqué car l’enseignant n’a pas forcément le temps d’analyser toutes ces données. Et si il les a, il n’a pas non plus les moyens d’intervenir sur ce qu’il constate pour chaque élève. Le facteur limitant est qu’il n’y a pas suffisamment d’analyses didactiques complémentaires qui nous permettent de dire « en fonction de tel profil ou telle caractéristique repérée, voilà ce qu’il faut faire en tenant compte des complexités du domaine« .

    Retrouvez les éléments de réflexion d’Eric Bruillard dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • Le Blended-Learning Analytics

    Le Blended-Learning Analytics

    Laëtitia Pierrot, doctorante au laboratoire Techné de l’université de Poitiers, a participé à la table ronde sur le C2E 2016 autour du thème « Comment analyser les apprentissages avec les traces numériques de l’activité ». Elle présente son travail de recherche au micro de ludomag.

    Elle réalise en ce moment un travail de collecte de données dans un lycée de l’académie de Poitiers pour envisager des résultats sur la manière dont les lycéens acquièrent de nouvelles pratiques.

    Par exemple, Laëtitia cherche à avoir des informations sur les actions les plus fréquentes des lycéens. « Lors de la table ronde, nous avons présenté, par exemple, le top 10 des applications et des URL utilisés par des lycéens de seconde, classés par genre (masculin ou féminin)« .
    Ce sont des données qui sont collectées sur les équipements personnels des élèves ce qui correspond à une utilisation dans tous les cours, à la fois dans le lycée et hors du lycée.

    Quelques résultats sont évoqués par Laetitia Pierrot dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • Importance de la donnée dans les nouveaux métiers de la communication et de l’information

    Importance de la donnée dans les nouveaux métiers de la communication et de l’information

    David Pucheu, enseignant chercheur au laboratoire MICA de l’université Bordeaux Montaigne est intervenu, lors du C2E 2016 organisé par le GIS INEFA de Poitiers, sur une table ronde sur le sujet de « comment former aux données ».

    David Pucheu est formateur dans les métiers de la communication et de l’information et depuis une dizaine d’année, avec l’arrivée des nouveaux médias, il réalise à quel point l’évolution vers de nouveaux métiers a été importante.

    « Une évolution qui va vers une fuite en avant en permanence, ce qui est lié à l’évolution technologique et à l’accélération fulgurante que le numérique a induit« , souligne t’il.

    Surtout très vite,  nous avons vu l’importance des données dans ces métiers-là et le community management, par exemple, s’est transformé.

    L’importance de la capacité à mettre en relation les données issues des utilisateurs peut être une nouvelle compétence, par exemple.
    Il est donc désormais indispensable aujourd’hui de former les étudiants au traitement et à l’analyse des données et à avoir un recul critique sur ce traitement.

    Un enjeu crucial pour ces nouveaux métiers est de développer une intelligence de la mise en relation des données car fondamentalement, ce sont ça les nouveaux « Business Model » d’aujourd’hui.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview de David Pucheu dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

     

  • Learning analytics et éthique

    Learning analytics et éthique

    Vanda Luengo, Professeure des universités en informatique à l’Université Pierre et Marie Curie, chercheure au LIP6 (laboratoire informatique de Paris VI) dans l’équipe MOCAH, chercheure dans le domaine des EIAH (Environnement interactifs pour l’apprentissage humain), du diagnostic des connaissances, de la modélisation du feedback épistémique, et du learning analytics, a présenté au C2E 2016 les recherches actuelles et les défis dans le domaine du learning analytics.

    « Les analyses autant que les données doivent avoir un regard éthique« , souligne t-elle.

    Les différentes dimensions doivent être prises en compte à savoir comment on fait l’analyse et à quoi va servir l’analyse. En tant qu’informaticien, c’est aussi expliquer comment fonctionne un algorithme pour que, d’un point de vue éthique, l’utilisateur final puisse savoir ce qu’il y a derrière cet algorithme, comment les calculs sont faits et pourquoi il prend telle ou telle décision…

    « Dans nos projets, nous essayons de militer pour cette transparence« , explique Vanda Luengo.

    Elle donne ensuite quelques exemples, notamment aux Etats-Unis, sur des modèles prédictifs.. à suivre dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sur le thème du big data, sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • L’enjeu des Learning Analytics

    L’enjeu des Learning Analytics

    Serge Garlatti est professeur à Télécom Bretagne et responsable du département informatique, membre du laboratoire LabSTICC, du CSV du pôle Images et réseaux, président de l’ATIEF et membre de l’AFIA.Il est intervenu sur le C2E sur l’un des volets de la thématique annuelle du big data à savoir l’analyse des données d’apprentissage. Il a utilisé quelques cas d’études dans le cadre du projet Hubble.

    « Cela fait maintenant environ 15 ans que je travaille à l’intersection des domaines de l’Intelligence Artificielle et des EIAH. Mes activités de recherche portent sur les domaines de la e-Education, de la E-Formation (apprentissage tout au long de la vie) et de la médiation culturelle pour des apprentissages formels et informels.
    Je m’intéresse à des problématiques de conception d’environnements d’apprentissages et de médiation culturelle fondés sur des démarches par investigation ou le connectivisme, en utilisant des média sociaux dans des environnements ouverts de type MOOC.

    D’un point de vue informatique, il s’agit de problématiques d’acquisition et de représentation de connaissances, de traces et d’analyses de ces dernières, de web sémantique et de Linked Data, de sensibilité au contexte et d’adaptation, de learning analytics, et de génération dynamique de tableaux de bord pour accompagner toutes les parties prenantes ».

    L’enjeu des Learning Analytics aujourd’hui est d’être capable d’analyser le comportement des apprenants sur des plateformes numériques, de plus en plus utilisées.

    « Le but est bien d’adapter, grâce à ce travail d’analyse, les outils à chaque apprenant ou à chaque groupe d’apprenant et il y aura de biens meilleurs résultats au niveau des apprentissages« , explique t-il.

    Retrouvez toute sa réflexion sur le sujet dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

     

     

  • BarCamp innovation & recherche : de beaux échanges à Ludovia#13 !

    BarCamp innovation & recherche : de beaux échanges à Ludovia#13 !

    Le Barcamp Innovation & Recherche se proposait de répondre à la question produite lors de l’intervention de Jean-Marc Monteil le matin même sur sa conférence et les questions réponses qui ont suivi. Pourquoi la recherche en éducation numérique, ou comment cette recherche, doit-elle irriguer ou pouvoir se développer au sein des établissements ?

    Les freins, les opportunités pour un développement de cette recherche, la mise en oeuvre.. Quelle place à la recherche fondamentale aux cotés de la recherche appliquée ? Quelle place pour les enseignants ? Quels manques ? De la méthodologie, une initiation à la recherche. Pouvons nous faire l’analogie avec le secteur de la santé ou ses chercheurs en biologie qui font évoluer et progresser la médecine ?

    Ce sont toutes ces questions qui ont été posées.. Certaines réponses ont été envisagées avec notamment la présence des Savanturiers et du CRI qui oeuvrent dans cette dynamique et cette relation « enseignants-chercheurs » . Une vingtaine de personnes et 2 heures d’échanges ont pu dégager cette carte mentale où l’on peut voir que les enseignants et chercheurs présents sur ce Barcamp voient les choses de manière duale voire multiple : la recherche au bénéfice de la classe et des enseignants ..mais aussi l’enseignant comme sujet d’observation pour la recherche en même temps que « acteur » de cette recherche.

    Il est certain que le « système » actuel ne favorise pas les initiatives car se « frotter » à la recherche n’est pas valorisé pour un enseignant et, de la même manière,  il est relativement compliqué pour un chercheur d’observer les enseignants dans leur pratique au quotidien. Ce qui est certain, c’est que chacun a besoin de l’autre pour faire avancer les choses : le programme e-Fran et les nombreux projets de recherche qui vont se développer pour les 4 prochaines années mettront-ils une pierre supplémentaire à cet édifice ?

    Ludovia_synthese_barcamprechercge_010916

     

    Un BarCamp réalisé le mercredi 24 août à Ax-les-Thermes en partenariat avec Ludovia_Promethean_010916

  • Présence par écran, entre action et perception

    Présence par écran, entre action et perception

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Samira Ibnelkaïd vous présente « Présence par écran, entre action et perception« .

    Nos sociétés contemporaines font face à une Révolution Numérique (Vial, 2012) au cours de laquelle l’émergence des nouveaux réseaux et interfaces de communication bouleversent l’organisation rituelle des interactions sociales. Le vaste spectre de formats d’interactions rendus possibles par les écrans (forum, tchat, microblogging, visio, etc.) et leur complexité plurisémiotique (Develotte & al., 2011) ont entraîné « l’éclatement de ce qui qualifiait le lieu, en particulier le face-à-face » (Prado, 2010 : 123). Se pose alors la question de la présence ; comment des sujets occupant des espaces différents parviennent-ils à se rendre présents l’un à l’autre ?

    Il apparaît tout d’abord nécessaire de réfuter le discours cartographique et géolocalisé de l’espace et de l’appréhender d’avantage comme un point de vue, un regard vécu (Chabert, 2012 : 204). Cette approche se fonde sur une conception phénoménologique de l’espace à partir de la perception (Merleau-Ponty, 1945). Dans la mesure où tout objet ou sujet se rapporte directement ou indirectement au monde perçu et que ce dernier n’est saisi que par l’orientation, il est impossible de dissocier l’être de l’être orienté et il n’y a pas lieu de « fonder » l’espace ; l’espace est à l’horizon de toutes nos perceptions (Merleau-Ponty, 1945 : 293). Dès lors, le corps se révèle l’ancrage du sujet au monde. Il en résulte que le corps n’est ni dans l’espace ni dans le temps ; il habite l’espace et le temps. » (Ibid. : 162).

    De surcroît, la communication entre les sujets se réalise autant « par le langage que par des expressions du corps, des sentiments devinés, une observation du comportement de l’autre » (Husserl, 1929). Les interactions sociales sont en effet considérées comme étant par nature des interactions de corps à corps (Cosnier, 2004). Les gestes du corps remplissent des fonctions énoncives, énonciatives et de copilotage de l’échange (Ibid.). De même le visage du sujet, son épiphanie, est déjà discours, il s’exprime (Levinas, 1936). Tout comme le regard des interactants qui marque l’engagement dans l’interaction. D’où la crainte de la disparition du corps en ligne. Or les adaptations possibles de l’image de soi projetée à l’écran (photo, avatar, émoticône, séquence animée, vidéo, etc.) participent d’une « présence corporelle assistée par ordinateur » (Casilli, 2012). Si bien que l’interaction par écran met en œuvre trois substances : le technique, l’intellectuel et le sensitif ; l’artefact, le conceptuel, le corporel (Frias, 2004). Un nouveau régime de métaphores corporelles se met en place et la corporéité d’aujourd’hui se vit dans l’aller-retour entre technologie et chair (Casilli, 2009). Pour que les acteurs se manifestent l’un à l’autre, une médiation technico-corporelle est nécessaire, quelle qu’en soit la forme. Cette manifestation de soi, apparition, est désignée sous se le terme d’ontophanie (à partir du grec ὄντος, « étant » et φαίνω, « se manifester »). Vial (2013) précise que l’ontophanie est « la manière dont l’être nous apparaît en tant qu’elle définit une manière de se-sentir-au-monde ». Il reprend cette notion d’ontophanie qu’il qualifie de numérique et l’applique aux nouvelles formes d’interactions qui se révèlent « numériquement centrées et fondamentalement hybrides à la fois en ligne et hors ligne sur écran et hors écran et qui forment un seul et même monde ». (Vial, 2013).

    Nous proposons d’analyser les modalités de cette ontophanie numérique au cours d’interactions numériques à distance dans le cadre d’une rencontre entre étudiants français et américains à un cours de didactique des langues. Chaque participant de Lyon (France) rencontre un participant de Berkeley (USA) par trois modes interactionnels numériques : une première séance par forum, une deuxième par tchat, puis six séances par visio (Skype). Nous avons capturé ces interactions au moyen d’un dispositif technique consistant en une capture dynamique des écrans des participants en ligne et un enregistrement vidéo du contexte spatial présentiel (caméra externe). L’assemblage des vues ainsi que l’incrustation des transcriptions verbales permettent d’analyser simultanément les comportements communicatifs des participants sur et hors écran. À partir d’une approche interdisciplinaire – analyse multimodale des interactions (Kerbrat-Orecchioni, 2010 ; Mondada, 2008 ; Traverso, 2012) et analyse phénoménologique (Husserl, 1929 ; Merleau-Ponty, 1945) – il nous a été possible de dresser une topographie des espaces impliqués dans l’interaction par écran (du lieu objectif au lieu transsubjectif) et révéler l’existence de plusieurs actes de présence de soi à autrui (protophanie, ontophanie, transphanie). Par là est mise en exergue la collaboration technico-corporelle indispensable entre ces locuteurs géographiquement distants qui œuvrent à se rendre présents l’un à l’autre par attestations de leur engagement dans ces interactions hybrides.

    Positionnement scientifique

    Bien que notre section scientifique de rattachement soit la section 07 Sciences du Langage, nos travaux s’inscrivent dans une démarche interdisciplinaire entre analyse multimodale des interactions et phénoménologie.

    Notre corpus d’étude consiste en des interactions numériques à distance dans le cadre d’une rencontre entre étudiants français et américains à un cours de didactique des langues. Chaque participant de Lyon (France) rencontre un participant de Berkeley (USA) par trois modes interactionnels numériques : une première séance par forum, une deuxième par tchat, puis six séances par visio (Skype). Nous avons capturé ces interactions au moyen d’un dispositif technique consistant en une capture dynamique des écrans des participants en ligne et un enregistrement vidéo du contexte spatial présentiel (caméra externe). L’assemblage des vues ainsi que l’incrustation des transcriptions verbales permettent d’analyser simultanément les comportements communicatifs des participants sur et hors écran.

    Références

    CASILLI A. 2009. « Culture numérique : l’adieu au corps n’a jamais eu lieu », in Esprit, n° 353, p. 151-153.

    CHABERT G. 2012. « Les espaces de l’écran » in Écrans et Médias, n° 34, p. 203-215.

    COSNIER J. 2007. « Le corps et l’interaction », in Chabrol, C. & Orly-Louis I. (éd) Interactions communicatives, Presses Sorbonne Nouvelle, p. 81-95.

    DEVELOTTE C., KERN R. et LAMY M.-N. 2011. Décrire la conversation en ligne, le face à face distanciel, Lyon, ENS Éditions.

    FRIAS A. 2004. « Esthétique ordinaire et chats : ordinateur, corporéité et expression codifiée des affects » in Techniques & Culture, n° 42, p. 1-22.

    HUSSERL, E. 1929. Méditations cartésiennes. Paris : Vrin.

    Kerbrat-Orecchioni C. 2010. « Pour une analyse multimodale des interactions orales. L’expression des émotions dans les débats politiques télévisuels » In Cadernos de Letras da UFF, n° 40, p. 17-45.

    LEVINAS, E. 1961. Totalité et infini : essai sur l’extériorité. La Haye : Martinus Nijhoff Publishers.

    MERLEAU-PONTY, M. 1945. Phénoménologie de la perception. Paris : Gallimard.

    MONDADA L. 2008. « Using video for a sequential and multimodal analysis of social interaction: Videotaping institutional telephone calls », in Forum: Qualitative Social Research, 9(3), p. 1-35.

    PRADO P. 2010. « Lieux et “délieux” » in Communications, n°87, p. 121-127.

    TRAVERSO V. 2012. Analyses de l’interaction et linguistique : état actuel des recherches en français, Langue française, n°175, p. 53-73.

    VIAL S. 2013. L’être et l’écran, Paris, Presses Universitaires de France.

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

    A propos de l’auteur