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  • Grande Ecole du Numérique : Le fablab ICI MONTREUIL à la tête de la seule formation « makers » labellisée

    Grande Ecole du Numérique : Le fablab ICI MONTREUIL à la tête de la seule formation « makers » labellisée

    Sa formation « Entrepreneur Maker » a pour objectif de former en 6 mois des makers entrepreneurs du Made in France par l’apprentissage des savoir-faire numériques et traditionnels et l’acquisition des compétences entrepreneuriales. C’est la seule formation « makers » labellisée par la Grande Ecole du Numérique.

    Le recrutement de la première promotion de septembre 2016 se fera, dès le mois de juin, sur le terrain : un Fablab bus itinérant sillonnera en effet les quartiers populaires de la ville de Montreuil pour partir à la rencontre de ces futurs diplômés du numérique.

    Former des publics en difficulté pour qu’ils trouvent leur voie par le « faire »

    Avec « Entrepreneur Maker », ICI Montreuil propose une formation qualifiante intensive de 6 mois (600h) pour apprendre les bases du prototypage et de l’entrepreneuriat des entreprises du FAIRE.

    FablabIciMontreuil_060416

    Elle permettra à des jeunes sans qualification ou à des personnes en reconversion professionnelle de 18 à 30 ans issus de quartiers populaires de la ville de Montreuil de se former aux métiers de la fabrication numérique. Ces publics auront à leur disposition des machines, des formateurs et des coachs issus d’ICI MONTREUIL, de startups et de grandes entreprises partenaires. A l’issue de cette formation, ils pourront créer leur entreprise ou devenir responsable du prototypage dans une startup d’objets connectés ou dans un fablab professionnel.

    La formation est placée sous la Direction Pédagogique de François Marois (Président de la Fondation Énergies Croisées), de Nicolas Bard (co-Fondateur d’ICI MONTREUIL) et de Clément Lefeuvre (Forgeur numérique et responsable formation d’ICI MONTREUIL).

    Un mode de recrutement responsable

    FablabIciMontreuil3_060416« Parce que nous sommes convaincus que nos publics ne sont pas dans le radar des financeurs qui privilégient les canaux classiques de recrutement (grandes écoles, incubateurs parisiens, grandes entreprises, etc.) et parce que nous souhaitons donner à tous le plus de chances possible, nous avons souhaité aller à la rencontre de nos futures recrues, au cœur-même des quartiers, grâce à notre Fablab bus itinérant », explique Nicolas Bard co-fondateur d’ICI Montreuil.

    Dès le mois de juin, celui-ci ira à la rencontre des Montreuillois et proposera des modules de 3h d’initiation aux outils de fabrication numérique, à l’issue duquel seront sélectionnés les 20 apprenants les plus motivés.

    Un programme pédagogique riche

    Le programme de la formation « Entrepreneur Maker » se déroule en 3 temps :

    PENDANT UN MOIS AU COEUR DES QUARTIERS POUR SE METTRE DANS LA PEAU D’UN MAKER
    40 décrocheurs sont sélectionnés pour suivre un programme de modules de 3 heures d’initiation aux outils de fabrication numérique dans le Fablab Bus

    2 MOIS D’IMMERSION INTENSIVE
    Les 20 apprenants sélectionnés à l’issue sont formés aux outils de fabrication numérique, aux techniques de base de la fabrication et aux méthodes de co-making dans les ateliers d’ICI MONTREUIL

    124 heures de formation aux outils de fabrication numérique (modélisation 3D, impression 3D, découpe laser, électronique, fraiseuse CNC, codage, etc.) et aux savoir-faire indispensables pour être autonome (soudage à l’arc, outils électroportatifs pour le bois, etc.) dans les ateliers d’ICI MONTREUIL par le staff technique d’ICI MONTREUIL et des makers professionnels résidents.

    et 176 heures d’immersion dans les méthodes de co-making, d’open innovation de travail collaboratif. Les élèves vont réaliser plusieurs projets de fabrication en groupe de 2, 5, 10 ou 20 pour mettre en pratique les compétences acquises sans plus attendre.

    4 MOIS DE L’IDÉE AU PROJET POUR CONSTRUIRE SON PROJET ENTREPRENEURIAL
    Par binôme, les apprenants doivent élaborer le Business Plan, un plan de financement et fabriquer un prototype fonctionnel des objets connectés qu’ils vont commercialiser.

    Cette formation est proposée en partenariat avec la Fondation d’entreprise Énergies Croisées, l’EQIOM, l’Association Fab & Co et la Ville de Montreuil. La formation de la première promotion (septembre-février 2017) est financée par la subvention de la Grande Ecole du Numérique. Les formations des prochaines promotions seront financées par les crédits formations des élèves via Pôle Emploi, La Chambre des métiers d’Art, les régions, etc.

    Plus d’infos sur ICI MONTREUIL :
    ICI MONTREUIL est un ‘Maker Space’ de 1.750 m2 pour les artistes, les artisans, les entrepreneurs et les start-ups de la création. Nos 165 résidents totalisent 61 savoir faire artisanaux, artistiques & technologiques et disposent d’ateliers collectifs de travail, d’espaces de coworking, de machines mutualisées pour prototyper et construire, de services, des connexions et de l’inspiration pour faire grandir et exister leurs projets.

  • Le marché des salles de classes collaboratives s’accroît

    Le marché des salles de classes collaboratives s’accroît

    L’étude prend en compte la situation actuelle et les perspectives de croissances du marché mondial des systèmes de gestion de salles de classes collaboratives pour la période 2015-2019. Pour calculer la taille de ce marché, l’étude intègre les revenus générés par les segments de l’école primaire et de l’enseignement supérieur.

    Le marché mondial des systèmes de gestion de salles de classes collaboratives va bénéficier d’une importante accélération avec l’arrivée de logiciels basés sur le cloud.

    « Les économies que permet de réaliser l’utilisation du cloud vont jouer un rôle capital dans cette tendance. Les utilisateurs n’ayant plus besoin d’installer les logiciels sur leurs serveurs, cela va sensiblement réduire les coûts pour les organismes d’éducation, et ce sera une des principales tendances du marché” explique Jhansi Marry, l’un des experts en éducation et technologie les plus reconnus.

    “Il faut s’attendre à ce que ce soit vraiment utile pour les petites structures qui ont des contraintes budgétaires ou qui n’ont pas l’expertise ou le personnel suffisamment qualifié pour implémenter les logiciels. Les institutions vont également chercher à se débarrasser des mises à jours harassantes ou de la maintenance grâce à l’adoption de systèmes basés sur le cloud ».

    Cela s’adaptera en plus très bien aux initiatives “apportez votre propre appareil” dans les écoles ou les universités, qui est une tendance qui devrait également beaucoup croître dans la période considérée, ajoute Jhansi Marry.

    Selon l’étude, l’Amérique du Nord devrait représenter 51,75% du marché, l’Europe 27,39%, l’Asie 12,12% tandis que le reste du monde pèsera pour 8,74%.

    source : seriousgamesindustry.com

  • Le Département des Yvelines lance la concertation pour la construction d’un collège innovant

    Le Département des Yvelines lance la concertation pour la construction d’un collège innovant

    « Nous avons réalisé que, chargé depuis 1982 de la construction des collèges et, plus récemment, de leur équipement numérique, le département avait la possibilité d’apporter une contribution décisive aux innovations pédagogiques, en construisant un établissement d’une conception différente qui offrira la possibilité de développer des pratiques d’enseignement nouvelles, adaptées aux besoins des jeunes et aux technologies du XXIe siècle. » a déclaré Pierre Bédier, président du Conseil départemental des Yvelines.

    Cet établissement expérimental, dont l’entrée en service est prévue pour la rentrée scolaire 2019, sera situé dans le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, en zone d’éducation prioritaire (REP+).

    Nous avons pensé que la portée de cette expérimentation, et en particulier l’évaluation de ses bénéfices pour les élèves, serait d’autant plus grande qu’elle interviendrait dans une zone socialement difficile, a poursuivi M. Bédier.

    Un groupe de projet, constitué entre le Département des Yvelines, la mairie de Mantes-la-Jolie, l’Education nationale et des personnalités qualifiées, a engagé le 16 mars 2016 un processus de concertation avec les futures équipes pédagogiques de l’établissement ainsi qu’avec les parents d’élèves concernés afin d’intégrer les préoccupations de l’ensemble des parties prenantes.

    « Au nom de la communauté éducative toute entière je me réjouis de cette initiative. Le collège innovant offrira, grâce à une organisation spatiale originale et à des équipements numériques puissants, un cadre propice au développement d’une pédagogie fondée sur le désir d’apprendre et centrée sur l’acquisition, à un rythme adapté à chaque élève, des savoirs essentiels. » a ajouté M. Serge Clément, Inspecteur d’académie des Yvelines.

    Le collège innovant de Mantes-la-Jolie offrira une capacité d’accueil de 600 places et permettra la fermeture de deux établissements plus anciens situés à proximité. Il représente pour le département des Yvelines un investissement de 24 M€ et s’inscrit dans la politique du département visant à renforcer l’effort d’investissement de la collectivité départementale en faveur des jeunes et des établissements scolaires.

    _________________________
    Jérôme Saltet, fondateur et président du groupe de concepts éducatifs et de presse pour les jeunes publics Play Bac, et André Giordan, ancien directeur du laboratoire de didactique et d’épistémologie de l’université de Genève, sont notamment les coauteurs de « Apprendre à Apprendre » (Librio 2007) et de « Changer le Collège c’est possible » (Oh! Editions 2010)

     

    Source texte et photos : Direction de la communication, département des Yvelines

  • « Dans le monde numérique, il n’y a plus de hiérarchie ». Point de vue et dernier épisode par François Taddéi

    « Dans le monde numérique, il n’y a plus de hiérarchie ». Point de vue et dernier épisode par François Taddéi

    La Recherche française a un problème structurel lié au cloisonnement des disciplines.

    Le numérique, qui fait émerger des nouveaux sujets, confronte le monde de la Recherche à la difficulté d’appréhender de nouveaux questionnements.

    « Aux Etats-Unis, si des jeunes chercheurs veulent s’emparer des nouvelles questions qui émergent dans la société, le monde de la Recherche leur donne la possibilité de le faire ».

    Pour François Taddéi, il manque un degré de liberté à donner aux chercheurs qui pourraient puiser dans plusieurs disciplines, à la fois vers les sciences dites molles que vers les sciences dures ou les sciences biologiques etc, pour construire leur projet.

    Il avoue qu’il y a une logique d’appel d’offres car l’Etat, les investissements d’avenir, identifient un certain nombre de grandes priorités de recherche, « mais, d’une part, si il n’y a pas de postes derrière et d’autre part, des formations pour que les chercheurs qui veulent aller vers ces questions puissent y aller, le financement par appel d’offres ne peut pas fonctionner ».

    « Aujourd’hui, il est très difficile pour un chercheur de prendre l’ensemble des cours, issu de disciplines différentes, dont il aurait pourtant besoin pour son projet de recherche ».

    D’après François Taddéi, ces jeunes chercheurs fuient à l’étranger où ils ont la possibilité de concrétiser leur projet et « c’est dommage car on perd une bonne partie de notre potentiel créatif ».

    Le système français, hérité de la révolution française, avec la création de grands ministères et d’une structure hiérarchique qui puissent s’implémenter dans la moindre institution, fonctionnait bien au 19ème siècle.

    Aujourd’hui, avoir dix niveaux hiérarchique entre le ministre de l’Education Nationale et l’enseignant pour ne pas parler de l’enfant, ça ne peut pas fonctionner.

    Car dans le monde numérique, il n’y a plus de hiérarchie ; la question qui se pose est donc celle de l’autorité : « sur quoi base t-on la nouvelle autorité » ? Et François Taddéi reprend une phrase de Michel Serres : « La vraie autorité, c’est celle qui fait grandir ».

    Il ajoute également qu’en plus de passer d’un système vertical à un système horizontal, il faudrait passer d’un système de contrôle à un système de confiance et donne l’exemple de la Finlande en matière d’éducation.

    C’est pourquoi François Taddéi rappelle qu’il n’utilise pas le terme de révolution car en France notamment, il est plutôt associer à « couper des têtes », mais plus d’évolution avec le numérique.

    « Nous ne sommes pas là pour couper des têtes ; le but est de permettre des évolutions et de permettre de co-construire ensemble quelque chose de différent ».

    Voir les deux précédents épisodes avec François Taddéi et Jacques-François Marchandise.

    A propos de la Chaire de recherche du collège des Bernardins

    Elle est consacrée pour la période 2015-2017 à une réflexion partagée associant des chercheurs des praticiens du Numérique d’une part et des philosophes, anthropologues, théologiens, sociologues, économistes, d’autre part.
    Cette recherche cartographie les principaux éléments de la culture numérique et surtout les principaux impacts sur l’Homme et la société et élabore un cadre de pensée qui permet de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’Homme et non comme un risque de négation de son humanité, un cadre permettant de faire naître un humanisme numérique.

    Plus d’infos sur la Chaire numérique :

    http://www.collegedesbernardins.fr/fr/recherche/chaire-des-bernardins/2015-2017-humain-au-defi-du-numerique.html

    Plus d’infos sur la journée d’étude du 18 février 2016 :

    http://www.collegedesbernardins.fr/fr/evenements-culture/conferences-et-debats/ou-en-est-l-humain-face-au-numerique.html

     

  • Création d’un magazine scolaire en ligne : un superbe outil d’apprentissage et d’intégration pour les élèves allophones

    Création d’un magazine scolaire en ligne : un superbe outil d’apprentissage et d’intégration pour les élèves allophones

    Les élèves étrangers ont besoin de beaucoup produire pour maîtriser la langue française.

    Matthieu Sanchez explique qu’il avait beaucoup de mal à trouver des sujets de production écrite dans lesquels ces élèves s’impliquent pleinement « parce que trop artificiels ou trop éloignés de leurs réalités ; ils ne s’y retrouvaient pas ».

    Il a donc réfléchi à des solutions pour les motiver et a décidé dans un premier temps de mettre en place un blog.

    « Notre blog était intéressant mais n’était pas suffisamment regardé par les élèves ». De plus, Matthieu était toujours à l’initiative des sujets et il devait fréquemment relancer ses élèves.

    « A partir du moment où c’est moi qui relance, je trouve que le numérique n’a plus grand intérêt », souligne t-il.

    Puis il a découvert la création de magazines scolaires en ligne avec Madmagz.

    Eidos_videoMadmagz

    Eidos_videoMadmagz2Aujourd’hui, le journal du collège est en première page du site web et Matthieu Sanchez y voit beaucoup d’avantages comme :

    . le journal qui peut être montré facilement aux parents
    . et qui est accessible à tous les autres élèves
    De plus, notre enseignant a joué « l’ouverture » puisque tous les autres enseignants du collège peuvent faire travailler leurs élèves sur le journal scolaire en y intégrant des pages, « ce qui fait que le magazine n’est plus celui du dispositif UPE2A mais bien le journal scolaire du collège ».

    Les élèves UPE2A en sont les rédacteurs en chef, au centre du projet et ne sont plus en périphérie, explique t-il.

    Pour cet apprentissage particulier du français, Matthieu tente de varier ses approches : travail sonore, production de textes faisant appel à l’imagination puis à l’écriture et enfin à la parole.

    « L’avantage de Madmagz, c’est que je peux utiliser tous ces supports ».

    Le collège possède également une webradio dont les séquences peuvent être aussi intégrées au journal scolaire.

    « Le fait de voir le magazine publié sur le site du collège motive vraiment mes élèves d’UPE2A, d’autant que nous avons des échéances rapprochées puisque nous produisons un magazine entre chaque période de vacances, ce qui les incite à être vraiment productifs », conclut Matthieu Sanchez.

     

  • « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Dès mai 2013, nous avons réuni une cinquantaine d’acteurs, appelé le « collectif EDUCNUM », issus du monde de l’éducation, de la recherche, des fédérations professionnelles, des fondations d’entreprises et des institutions publiques pour engager des actions autour de la notion du citoyen responsable autour du numérique », explique Carina Chatain, responsable Education Numérique à la CNIL, qui a présenté le projet à l’occasion d’Educatice sur le stand du Ministère.

    Parmi ces actions, on retrouve les trophées EDUCNUM. Le but de ce concours était de faire concourir des jeunes de 18 à 25 ans qui doivent proposer des projets sur n’importe quel type de support, numérique ou non d’ailleurs, qui visent à sensibiliser les plus jeunes aux bons usages du web.

    En 2015, le grand prix du jury a été attribué à des étudiants de l’université Pantéon-Sorbonne représenté par Pacôme Henri, pour un web documentaire destiné aux enfants de 6 à 10 ans qui raconte les aventures d’une pomme de terre sur internet ;

    une manière d’aborder les sujets liés à la protection de la vie privée sur le web de manière ludique et pédagogique pour intéresser ces jeunes publics.

    La fondation AXA Prévention octroie une somme de 10 000 euros au(x) lauréat(s) ; une somme qui servira à donner vie au(x) projet(s) qui, au départ, est (sont) un(des) prototype(s).

    « Nous avons eu la chance d’être récompensés par ce prix et on s’est dit l’aventure peut continuer et on peut vraiment faire cette série », souligne Pacôme Henri lors de sa présentation à Educatice.

    De plus, les trophées et la réalisation d’un web documentaire en technique « Stop Motion » par Pacôme et son équipe ont donné des idées au ministère et à la DNE, comme l’explique Patrick Arceluz, IEN et responsable du développement des usages pour le premier degré à la DNE.

    Dans le cadre d’un partenariat établi avec la CNIL, nous avons réfléchi ensemble à la continuité que nous pouvions donner à ces trophées EDUCNUM.

    La DNE et le service de Patrick Arceluz ont donc mis en place, dès janvier 2016, un concours à destination des écoles élémentaires, cycle 2 et cycle 3.
    L’idée de ce concours est de cibler les usages responsables d’internet autour de trois axes :
    . les traces laissées sur internet,
    . la protection des données personnelles
    . le respect des droits d’autrui.

    Le concours est une réussite puisque 50 écoles et toutes les académies ont répondu présentes et doivent réaliser d’ici la mi-avril, une vidéo de trois minutes en utilisant les techniques « Stop Motion ».

    « Par ce concours, nous nous inscrivons dans la continuité des trophées EDUCNUM mais en mettant encore plus l’accent sur l’aspect pédagogique qui vient s’articuler autour de ce concours et qui est important à nos yeux », conclut Patrick Arceluz.

    Plus d’infos :
    http://eduscol.education.fr/cid97188/concours-pour-un-usage-responsable-d-internet.html
    http://men.tice.crdp-creteil.fr/concours/

  • « Réaliser des vidéos pro avec son smartphone » : le Mooc de GOBELINS fait son retour !

    « Réaliser des vidéos pro avec son smartphone » : le Mooc de GOBELINS fait son retour !

    Les inscriptions sont ouvertes sur la plateforme FUN.

    Gobelins2_moocAprès une 1ère édition couronnée de succès qui a généré plus de 10 000 inscriptions avec près de 800 devoirs déposés dès la première semaine, GOBELINS propose de renouveler son cours en ligne gratuit qui permet de découvrir l’art du tournage, du montage et la réalisation de courts métrages – fiction ou reportage – avec un smartphone en seulement cinq semaines.

    Un Mooc… Pour qui ?

    Tous les possesseurs de smartphone peuvent s’inscrire : les curieux, les passionnés, toutes les personnes ayant envie de créer, de partager et de raconter des histoires en images, à des fins personnelles et/ou professionnelles.

    Les participants seront accompagnés durant ces cinq semaines par deux experts : Patrick Thierry, chef opérateur prise de vue, enseignant/coordinateur pédagogique vidéo à GOBELINS et Laurent Clause, journaliste, JRI, réalisateur et formateur à GOBELINS. De nombreux invités-surprises, spécialistes de la vidéo, interviendront également : chefs opérateur prise de vue, réalisateurs, ingénieurs du son, monteurs, journalistes…

    Au programme de ce Mooc…

    Les participants alterneront apports théoriques et mises en application pratiques. Ils vont notamment apprendre : les bases du cadrage, de la lumière et de la prise de son ; la scénarisation d’une histoire ; la maîtrise du smartphone et le choix des accessoires indispensables ; le montage rapide des images avec un outil en ligne ou des applications dédiées aux smartphones et le s bonnes pratiques grâce à des mises en situations ludiques…

    Ce Mooc, comme le précédent, favorisera les interactions entre participants avec des discussions en classe virtuelle, sur les réseaux sociaux et des forums de discussion.

    Grand prix du jury : un stage de formation continue GOBELINS à la clef !

    Les participants ayant complété les QCM et rendu les trois projets vidéos pourront obtenir une attestation de suivi du Mooc « Réaliser des vidéos pro avec un smartphone« .

    Un Grand Prix du Jury pour l’ensemble des trois projets sera aussi attribué et permettra au lauréat de suivre gratuitement un stage de formation continue de 3 jours à GOBELINS.

    Nouveau ! Les participants pourront obtenir un certificat GOBELINS en répondant à un test final (frais de 60 €).

    Plus d’infos sur GOBELINS, l’école de l’imagewww.gobelins.fr

  • Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Arrivée des tablettes en classe de 5ème : contexte et mise en place

    Dans le cadre du Plan Numérique, trois collèges préfigurateurs ont été retenus dans le Haut-Rhin, comme nous l’explique Etienne Monot, chef de projet informatique au Département.

    Les 135 tablettes ont été financées et distribuées par le Conseil Départemental à tous les élèves de 5ème ,contre signature par les parents, d’une charte d’utilisation. Il est précisé que les élèves peuvent bénéficier de cette tablette dans le cadre de leur scolarité dans l’établissement.
    « Si l’élève déménage, il devra restituer la tablette », précise Etienne Monot. « Mais c’est une mise à disposition pour une durée de trois ans, de la 5ème à la classe de 3ème », ajoute t-il.

    Enfin, d’un point de vue responsabilité, le groupe de projet « tablettes » a décidé de faire porter l’assurance par les familles, « afin de les responsabiliser », tout en suggérant une compagnie d’assurance mais en laissant à chaque famille le libre choix.

    La dynamique numérique de l’établissement avait déjà percée à la fin de l’année 2014, alors même que le Plan Numérique lancé par le Président de la République n’avait pas encore vu le jour, comme le rappelle Vincent Kula, principal du collège.

    « Le Conseil Départemental du Haut-Rhin nous avait demandé à cette époque, de réfléchir à des projets pédagogiques autour de l’utilisation du numérique ; et comme nous avons des équipes très dynamiques, ce sont 9 projets qui sont sortis de cette concertation et qui ont été retenus par le Département ».

    Vincent Kula, qui se voit comme un « facilitateur de projets », tient à expliquer les raisons qui ont fait que son collège ait été choisi comme un des préfigurateurs ; en cela, il rappelle aussi le contexte de l’arrivée des tablettes pour les élèves de 5ème, qui viennent comme un « relais » à tout ce qui a déjà été mis en place dans l’établissement autour d’une équipe enseignante toujours en quête d’innovation pédagogique.

    C’est un collège où les enseignants restent en moyenne sept années, « ce qui permet de monter des projets, d’avoir des équipes qui s’impliquent, qui connaissent l’établissement et les besoins des élèves », souligne Catherine Degout, principale adjointe.

    Une relation basée sur la confiance et les échanges qui font que « quand on se connaît, ça marche toujours mieux », ajoute Catherine Degout.

    Dans cette équipe enseignante, Lara Meisel, a pris ses marques avec les tablettes et nous parle de sa séquence du moment : « le Story Board « Looking for Arthur » », où les élèves partent en quête du roi Arthur…

    En classe d’anglais avec les tablettes.

    En collaboration avec l’enseignant en français, Lara Meisel a demandé aux élèves de faire des recherches sur le roi Arthur.

    « Cela nous a permis de discuter car après avoir fait ses recherches ils avaient plein d’idées ».

    Ces idées vont leur être utiles pour créer leur présentation « Story Board » qu’ils vont réaliser sur les tablettes à l’aide du logiciel Keynote.
    Chaque diapositive devra comporter une image, une phrase en anglais et une phrase en français que les élèves choisiront eux-mêmes pour un travail de créativité allant jusqu’à 10 diapositives.

    Ce travail permet aussi aux enseignants « d’attirer l’attention sur les droits d’auteur », soit, au passage, un peu d’éducation aux médias !

    En effet, autour de ce projet, l’utilisation de la tablette permet d’aborder plusieurs notions : faire des recherches sur internet, être créatifs mais aussi être autonomes, « car on leur donne tous les outils mais c’est à eux de trouver leur chemin », souligne Lara Meisel.

    Pour les élèves qui étaient un peu en retrait et qui pensaient ne pas y arriver, « ils se rendent compte que si, ils peuvent quand même »!

    Lara Meisel utilise beaucoup la différenciation avec les tablettes : « Quand je donne quatre quizz à faire, il y a des élèves qui réussissent à faire les quatre dans les 15 minutes, d’autres qui en ont fait qu’un ; mais c’est pas grave, ils peuvent tous dire qu’ils l’ont fait », conclut-elle.

    Reportage réalisé au cours du voyage de presse organisé par les NetJournées le mercredi 16 mars 2016.

     

  • Apprendre les mathématiques et leur histoire en s’amusant avec SCOLA

    Apprendre les mathématiques et leur histoire en s’amusant avec SCOLA

    Scola_040416

    [callout]Le consortium SCOLA (Système de Communication Ouvert et Ludique pour les Apprentissages) fait partie des lauréats de l’Appel à Projet n°2 de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire du Ministère de l’Education Nationale (MEN-Dgesco) « Investissements d’avenir – développement de l’économie numérique – services numériques pour l’e-éducation ».[/callout]

    Le Groupe Aries, chef de file du consortium et coordinateur du projet, a développé une plateforme e-learning intégrant la création de ce serious game, afin de proposer un environnement éducatif proche de l’univers des jeux vidéo des collégiens qui sont aguerris à la pratique du numérique.

    Scola2_040416L’Académie d’Aix-Marseille, AGIIR Network, les laboratoires universitaires ADEF (Aix-Marseille Université), ELLIADD-OUN (Université de Franche Comté) et IRIT (Université Paul Sabatier de Toulouse) sont également partenaires de ce projet innovant.

    « Grâce à son expertise dans la formation aux métiers de la Création Numérique et du Jeu Vidéo, Aries s’est positionné comme un chef de consortium légitime qui a su faire aboutir une collaboration ambitieuse et originale entre 7 partenaires publics et privés. Aujourd’hui, après  trois ans de Recherche et  Développement, Aries lance la plateforme pédagogique SCOLA où le Serious Game apporte un soutien ludique aux enseignants et aux collégiens »,  explique Florence de Gardebosc, Présidente de l’ARIES.

    Un serious game pour démystifier les mathématiques

    Le premier jeu développé sur la plateforme SCOLA est axé sur les mathématiques et leur histoire. L’objectif étant de lever les freins sur l’apprentissage des maths, matière incontournable qui occupe une place importante dans notre société et qui « paralyse » souvent les élèves au collège.

    Scola4_040416SCOLA  leur permet d’appréhender la pratique des mathématiques à travers l’histoire et au sein de différentes cultures. Les élèves peuvent évoluer au sein du jeu en situation réelle en résolvant des problèmes, élément important de l’enseignement de cette matière. En se connectant à la plateforme, ils commencent par personnaliser leur avatar, avec lequel ils vont évoluer en remportant des épreuves qui se situent sur deux périodes historiques : l’Antiquité et la Renaissance.

    L’évolution dans le jeu se fait grâce aux réponses qu’ils apportent à différentes énigmes et qui leur permettent de comprendre, de façon ludique, comment l’interaction entre la réflexion et la confrontation avec le réel fait naître des outils mathématiques. Leur réussite aux épreuves se matérialise grâce au système de récompense et en accédant à la suite du jeu.

    La plateforme SCOLA offre également la possibilité aux enseignants de suivre l’évolution des élèves et de mesurer leurs progrès d’apprentissage.

    E-learning & serious game : SCOLA, une approche de l’éducation alliant apprentissage, technologie et divertissement

    La plateforme de jeux sérieux SCOLA présente plusieurs intérêts à la fois pour les enseignants, les élèves mais aussi pour les établissements scolaires. En effet, pour les enseignants les contenus pédagogiques disponibles ont été créés par des professeurs experts en la matière, ici les mathématiques, et validés par les Inspecteurs Académiques de l’Académie d’Aix-Marseille.
    Cet outil se présente comme une ressource numérique innovante, souple et flexible, adaptée aux nouvelles pédagogies en matière d’éducation.

    Scola3_040416Pour les élèves, le jeu sérieux s’inscrit dans un apprentissage ludique, alliant à la fois ressources numériques, suivi et conseils adaptés à leurs niveaux par les enseignants.

    Enfin pour les établissements scolaires, cette plateforme de jeux sérieux propose une réelle ressource numérique, adaptée aux contraintes techniques des écoles et aux normes de l’éducation nationale, avec des contenus créés par des enseignants.
    L’outil est également adaptable sur tout support informatique : PC, tablettes, … avec une connexion 100% sécurisée en classe ou à distance, ce qui permet aux élèves, comme aux enseignants, de pouvoir l’utiliser même en dehors du cadre scolaire (domicile, en vacances …).

    Approche pédagogique et technologique de SCOLA

    Outre le serious game, la plateforme de jeu SCOLA est composée :

    – d’un système d’information, qui offre la possibilité aux élèves de rechercher à tout moment durant le jeu des renseignements, des démonstrations ou encore des définitions en tapant des mots clés. Les joueurs peuvent apprendre et utiliser les informations fournies pour évoluer dans le jeu et passer les épreuves avec succès. Tous les contenus pédagogiques disponibles au sein du système d’informations ont été validés par des enseignants.
    – d’un chat room, qui en temps réel permet aux utilisateurs, pendant les épreuves du jeu, de discuter avec d’autres élèves ou avec des enseignants afin de susciter entraide et dialogue.
    – d’un système d’évaluation, qui permet aux enseignants de suivre l’évolution de chaque élève durant le jeu et d’éditer un rapport permettant d’analyser les points forts et les axes d’amélioration.

    A ce jour, la plateforme SCOLA a été testée par près de 5 000 utilisateurs (élèves de collèges) et peut supporter plusieurs centaines de milliers de connexions en simultané.

    Elle a pour vocation d’héberger d’autres jeux sérieux abordant d’autres disciplines ou matières toujours dans l’optique de pouvoir « apprendre en s’amusant ».