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  • L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    Depuis plusieurs générations, les manuels scolaires font partie intégrante de notre univers éducatif et pédagogique. Ils sont le reflet des méthodes d’enseignements et d’apprentissages au service des enseignants et des élèves.

    Le manuel scolaire détient une fonction rassurante pour les enseignants leur servant de trame séquentielle et de guide dans les pratiques et les méthodes d’enseignements.

    En début de carrière, l’enseignant doit maîtriser sa classe (autorité à mettre en place, pédagogie avec les élèves, etc), ses contraintes personnelles telles que le stress, la fatigue, etc. Tous ces facteurs peuvent s’acquérir avec le temps et les années d’enseignements.

    Une des missions principales de l’enseignant est de s’approprier le référentiel tout en gardant une certaine liberté pédagogique.

    Les hypothèses

    Peut-on ainsi en déduire que les enseignants ayant peu d’années d’enseignements utiliseraient davantage le manuel scolaire papier dans leurs premières années d’enseignements ? Il leur permettrait en effet de se détacher de cette contrainte de planification enseignante au profit de la gestion de la classe.

    Plus un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire numérique.

    Moins un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire papier.

    Même si l’offre éditoriale ne répond pas toujours aux attentes et aux besoins, cette première hypothèse suggérerait alors que les enseignants ayant le plus d’années d’enseignements seraient alors plus enclin à utiliser le numérique dans leurs pratiques d’enseignement.

    Le mémoire de recherche

    L’enquête que je mène sur l’usage et l’appropriation des manuels scolaires papiers et numériques des enseignants de lycée tend à démontrer la corrélation entre le nombre d’années d’enseignement et l’usage des supports scolaires.

    Je vais évoquer la notion d’expérience dans ce mémoire de recherche, à ne surtout pas confondre avec « expérimenté ». Car en effet, nous pouvons être expérimenté sans avoir de l’expérience, et vice-versa.

    Je suis Morgane MADEC, étudiante en master 2 IME – Ingénierie des Médias pour l’Éducation – à l’Université de POITIERS et je vous sollicite aujourd’hui pour répondre à ce questionnaire en ligne (maximum 15mn):

    http://enquete.univ-poitiers.fr/index.php?sid=49289&lang=fr

  • AniChim 5  & AniChim 3 : Comprendre et apprendre la chimie au collège

    AniChim 5 & AniChim 3 : Comprendre et apprendre la chimie au collège

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    Applications ludiques et simples qui permettent de :

    • connaître l’essentiel du cours et l’appliquer,
    • tester ses connaissances,
    • réviser sa leçon,
    • préparer un contrôle.

    Pour chaque activité, une fiche de travail est à disposition de l’utilisateur, qui note ses observations sur cette fiche. Il pourra ainsi répondre très facilement aux questions au moment de l’évaluation.

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    Le contenu

    AniChim 5

    Classe de 5ème

      1. L’eau dans notre environnement
      2. Où trouve-t-on de l’eau ?
      3. Mesurer des masses et des volumes
      4. Dissoudre et mélanger
      5. Décanter et filtrer
      6. Obtenir de l’eau pure
      7. Changements d’états : Solidification et fusion
      8. Changements d’états : Ebullition et pression
      9. Des substances dans les boissons
      10. La Masse volumique

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    AniChim 3

    Classe de 3ème

    1. Quelques métaux usuels
    2. Conduction électrique dans les métaux
    3. Conduction électrique dans les solutions
    4. Les atomes et les ions
    5. Reconnaissance des ions
    6. Acidité et pH
    7. Les ions responsables du pH
    8. Le fer et l’acide chlorhydrique
    9. Energie libérée par une transformation chimique
    10. La pile électrochimique

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    Pour plus de renseignements : http://physicolleg.free.fr/
    Contact : micrault@gmail.com

     

  • Inversons la classe fait partie des finalistes de “La France s’engage”

    Inversons la classe fait partie des finalistes de “La France s’engage”

    L’association Inversons La Classe! qui double de taille tous les six mois, fait partie des 30 projets innovants finalistes du dispositif “La France s’engage” : votez pour que chaque élève ait les même chances de réussir 

    Dans ce cadre, les internautes sont appelés à choisir 3 projets qui bénéficieront du label de cette initiative présidentielle. Aujourd’hui, Inversons la classe! fait partie des 10 premiers projets pour lesquels les internautes votent. Pourquoi votent-ils ? car CHAQUE élève doit posséder les même chances de réussir.

    Pour cela, l’association contribue à diffuser l’information sur la classe inversée, afin que cet outil fasse partie de la mallette pédagogique de chaque enseignant. Le vote, qui aura lieu du lundi 13 au vendredi 17 juin, est crucial pour donner les moyens à l’association de continuer son développement spectaculaire et de poursuivre sa promotion de la classe inversée.

    La classe inversée, pour passer d’une logique de face à face au côte à côte

    35ème place sur 37 : c’est la place de la France dans le rapport Unicef France paru en avril dernier. Notre pays fait partie des pays pour lesquels le fossé de la performance pour les élèves les plus faibles est le plus marqué. Depuis de nombreuses années, la France a été régulièrement distinguée négativement en termes d’inégalité scolaires.

    Inversons la classe a pour vocation de lutter contre les inégalités scolaires en sensibilisant, en moblilisant et en accompagnant sur la classe inversée. Inverser la classe, c’est inverser l’ordre de priorité des activités en classe. Cette pratique permet une véritable différenciation des apprentissages, au plus près des besoins de chaque élève.

    Ce qui permet alors, dans les classes, de passer d’une logique de face à face au côte à côte pour mieux accompagner chaque élève au plus près de ses besoins.

    Cette méthode fonctionne : 81% des professeurs en classe inversée constatent un impact positif sur les élèves en difficulté.

    Une association de terrain, en plein essor

    Aujourd’hui, Inversons la classe!, porte et accélère ce mouvement de terrain, c’est une association d’enseignants au service des élèves, dans un modèle de diffusion par les pairs, parce qu’on sait que les changements profonds de l’école, ceux qui fonctionnent, ce sont ceux qui viennent du terrain. La classe inversée est une révolution de l’éducation, au sens où ce sont les acteurs, dans les classes, qui s’en emparent et la partagent – sans que cela soit imposé par l’Education nationale. Par la rapidité de ce mouvement de terrain, c’est vraiment une révolution.

    L’association double de taille tous les 6 mois. Nous sommes actuellement 200 membres bénévoles dans l’association. L’essor de la classe inversée fait que nous avons besoin aujourd’hui de nouveaux moyens pour changer d’échelle et maintenir la dynamique enclenchée. Ce changement d’échelle appelle une professionnalisation de notre structure. Dans ce cadre, le label “La France s’engage” serait un facilitateur important

    En votant pour notre projet, vous contribuez à favoriser une école qui contribue à la réussite de CHAQUE élève. Chaque voix compte !

  • La classe inversée, effet de mode ou changement de l’enseignement en profondeur ? venez vous faire votre propre opinion au CLIC!

    La classe inversée, effet de mode ou changement de l’enseignement en profondeur ? venez vous faire votre propre opinion au CLIC!

    C’est quoi ça ? c’est quoi ça ? La pratique pédagogique de la classe inversée, qu’est-ce que c’est ? et comment la mettre en oeuvre de manière efficace ? : venez en discuter et échanger avec des praticiens de la classe inversée au congrès francophone classe inversée, qui se tient du 1er au 3 juillet à l’université Paris-Diderot : deux journées d’échanges pédagogiques, et une journée liée à la formation aux outils TICE.

    L’objectif du congrès, qui se place cette année sous le haut patronage de la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, et de la recherche : réunir tous ceux qui utilisent cette pratique pédagogique dans leur enseignement, du primaire au supérieur, ainsi que ceux qui s’y intéressent (enseignants, cadres de l’Education Nationale, chercheurs, parents..) ; et ce afin de permettre une mutualisation des connaissances et un échange de pratiques sur le sujet.

    Après le succès du premier congrès national (CLIC 2015) qui a accueilli 200 personnes (à guichets fermés) à l’été 2015, cette année le congrès change d’échelle et s’étend au monde francophone. 800 participants sont attendus.

    Si tout change, rien ne change ?

    Le “coeur du congrès”, ce sont :

    . La co-construction et la collaboration : ce sont les inverseurs qui font la richesse du programme, car c’est grâce à leurs contributions que le programme a été bâti, et quel programme ! + 70 intervenants, + 50 ateliers.. : diversité des niveaux (primaire, secondaire, supérieur..), diversité des matières (de l’éducation musicale à l’entreprenariat, en passant par les lettres modernes et les SVT), diversité des pratiques…

    atelier. L’apprentissage par les pairs : de nombreux temps d’échanges au sein des ateliers et en-dehors des ateliers seront laissés donc autant de manières de satisfaire sa propre curiosité pédagogique tout en apportant aux autres participants ses idées !
    Les simples curieux disposeront d’une information claire sur la classe inversée, les débutants y trouveront un kit de bonnes pratiques pour se lancer, les vétérans y découvriront d’autres idées

    Ah ouai, et je m’inscris où alors ?

    Viens nous rejoindre ! Toutes les informations sont ici : clic2016.com

     

    Le CLIC 2016 est organisé par Inversons la Classe !, association loi 1901 à but non lucratif, en partenariat avec l’Université Paris-Diderot, Le Cercle FSER, It’s Learning, Nipédu, Ludomag, Vous Nous Ils, Les Cahiers Pédagogiques, Education et Numérique, le Café Pédagogique, Apolearn, le Réseau Canopé, Microsoft, SQOOL, BrainPOP, et la CPU. D’autres partenaires ont vocation à nous rejoindre.

    Crédit photo : S. Levy / Inversons la classe !
    2ème Photo : Marie-Astrid Deweerdt et Guillaume Veyret qui animaient l’atelier retour d’expérience de classe inversée en histoire-géographie au collège lors du #CLIC2015

     

     

  • Comment réaliser une composition musicale à partir d’éléments sonores enregistrés dans l’environnement scolaire?

    Comment réaliser une composition musicale à partir d’éléments sonores enregistrés dans l’environnement scolaire?

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Benoît Kiry présente « Comment réaliser une composition musicale à partir d’éléments sonores enregistrés dans l’environnement scolaire ? »

    Problématique pédagogique :

    Sensibiliser les élèves à l’environnement sonore scolaire dans lequel ils sont plongés quotidiennement, en réalisant une création musicale originale. Travailler la finesse d’écoute des jeunes pour qu’ils deviennent des “chasseurs de sons”.

    A partir des différents enregistrements, les élèves vont dans un premier temps classer ces sons en fonction de différents paramètres (le timbre, la durée, l’enveloppe et la hauteur). Dans un second temps, ils feront une sélection des meilleurs échantillons qui seront utilisés pour l’œuvre finale. Chaque “bruit” va alors devenir un instrument virtuel unique que les élèves pourront utiliser et jouer dans leur composition musicale.

    L’organisation de ces sons qui sont au départ des bruits, va devenir de la musique.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    La captation du son est réalisée avec un micro qui peut être celui d’un smartphone, d’une tablette ou encore d’un enregistreur numérique. L’enregistrement audio a été facilité depuis quelques années. Il est facile pour un élève avec son propre téléphone, de capter aisément des sons du monde qui l’entoure.

    Une fois les sons collectés et triés, vient la phase d’échantillonnage. Il faut traiter le son, le découper pour le faire devenir un instrument virtuel. Cet instrument peut être alors joué directement sur la tablette ou bien sur une interface midi, tel un clavier.

    A partir de ces bruits échantillonnés, certains vont devenir une basse, d’autres une percussion, ou encore un instrument mélodique. Les élèves composeront à l’aide d’un séquenceur audio ( GarageBand sur iPad) et joueront les différents instruments piste après piste. Une fois la création terminée, elle retournera dans les smartphones des élèves au format d’un fichier MP3.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Présence : Sensibiliser les élèves à l’univers sonore du collège pour réaliser une composition musicale.

    Attention : Apprendre à écouter autrement, tendre l’oreille, découvrir les bruits qui les entourent.

    Engagement en classe avec le numérique : Fabriquer des instruments de musique virtuels uniques avec l’iPad à partir des bruits enregistrés.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Les élèves ont appris à écouter les bruits de la vie du collège, à les enregistrer puis à les traiter pour enfin les trier par catégories. Ces sons à l’état brut, ont été utilisés dans un jeu de piste sonore, lors d’une journée d’intégration pour les CM2.

    La fabrication des instruments virtuels a été une étape clé du projet. Il a fallu tout d’abord les construire, car le choix de départ était de ne pas utiliser d’instruments existants. Chaque groupe d’élèves a créé son propre instrument en échantillonnant sur l’iPad un ou plusieurs sons appropriés. C’était ensuite la phase de jeu et de composition musicale sur ces nouveaux instruments (une basse, une percussion, une mélodie, un accompagnement).

    Les élèves ont enfin organisé les différents éléments musicaux pour finaliser leur composition. Un projet qui a été motivant pour les élèves, fiers de faire écouter leur production musicale.

    Voir la bio de l’intervenant Benoît Kiry

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13

  • Ma sélection des twittos francophones inspirants

    Ma sélection des twittos francophones inspirants

    La métaphore est un peu facile en cette veille de championnat d’Europe des Nations de football mais je tente quand même la figure de style. Un peu en avance sur notre sélectionneur, j’ai décidé moi-même de rendre hommage et de remercier cette équipe qui m’a permis de progresser.

    Sans l’équipe, on n’est personne. L’enseignement, ce n’est pas une culture de travail hors sol ou plutôt hors relation sociale.

    Enseigner c’est être avec les autres pour la seule victoire qui compte : la réussite de l’élève.

    Une liste est forcément incomplète, sinon, il aurait fallu citer l’ensemble de ma TL car chacun oeuvre dans l’essaim en harmonie et pour le bien de l’autre. Comme pour une écriture contrainte, je vais tenter de m’en tenir à 22 noms. Promis j’essaierais de ne pas tricher : pas de trucage, pas de simulation.

    Du point de vue tactique comme technique

    En football, on fait des mathématiques. C’est un véritable code restreint pour le profane : 3.5.2, 4.5.1… Comme, j’ai le droit à 22 noms et comme finalement pour les listes inspirantes il n’y a pas de règles (de toute manière, c’est ma chronique !). Je tente, donc, le 0.0.22 soit une liste pédagogique 100 % offensive engagée pour la réussite de l’élève.

    Quand on parle tactique, je ne peux m’empêcher d’évoquer le catenaccio. Cette approche, dite du verrou, est rassurante du point vue pédagogique car elle ferme toute possibilité à l’imprévu mais ne donne pas l’espace suffisant à la créativité du joueur et donc pour nous à l’élève comme à l’enseignant (Je file la métaphore mais j’oublie peut-être de constituer ma liste).

    Quand je me suis intéressé au numérique pédagogique, j’ai eu la chance de suivre deux comptes inspirants : @mdrechsler et @mlebrun2. Tous deux m’ont permis de voir tout de suite qu’au delà de l’outil numérique, c’est l’engagement pédagogique qui comptait le plus. il faut pour devenir un bon alchimiste avoir les bons grimoires : @thot , @lasphere, @FCpixel, @anaerevue, @cafepedagogique, @Classe_Inversee et bien sur : @ludomag (N’aie pas peur, je ne nous ai pas oubliés @aurelie_julien !). Alors si quelqu’un pense que je triche déjà sur mes 22 noms, il aurait raison.

    Une liste pas un classement

    Je crois qu’il est important d’en venir à l’équipe et d’en préciser la construction. Cette liste n’a aucune vocation de classement, elle n’est pas exhaustive. Je n’ai que des comptes que je trouve chouette de suivre pour le partage professionnel mais aussi pour l’humanité qu’il y transparaît. Il y a ce que l’on pourrait appeler des jeunes rookies et des pionniers du numériques.

    En tout cas, ils appartiennent tous à mon EAP : mon équipe d’apprentissage professionnel. Je suis en contact avec certains, parfois je les ai vus en réalité mais souvent je ne connais d’eux que le profil (et c’est dommage !). Chacun a une belle interprétation du “jeu” pédagogique et cela m’a permis d’avancer.

    Je me lance

    @outilstice et @Ticeman01 parce que même si on a des intentions pédagogiques, la technique cela aide aussi. Le numérique c’est un état d’esprit collaboratif, une forme d’altruisme et de générosité. Il ne faut, jamais, oublier que derrière cette masse d’information et de tutos, il y a des heures de travail. Je ne peux que saluer l’engagement et le travail accomplis au service des collègues. Pour être moins ampoulé : simplement merci !

    @nbenyounes, @batier, @frompennylane, @Nipedu, @Karabasse77, @profdesecoles, @nicoguitare, @jourde , @marie34, @lvighier et @yannhoury a force de les lire, de consulter les blogs et les partages, j’ai l’impression d’être tout petit face à un monde d’innovation immense. Des pionniers au sens noble du terme. Que ce soit pour l’usage des réseaux sociaux, de la twittclasse, du transmedia, de l’audioguide ou bien du podcast… on a en face de nous des aventuriers. Eux aussi Ils me font penser à ces explorateurs qui tracent des voies pour que l’on puisse prendre le sentier de l’école buissonnière. Avec eux et pour paraphraser les Nipédus : on parle Pédagogie, École, Numérique et surtout Élève. On se nourrit les uns les autres et j’aime beaucoup cela.

    @VPatigniez, @karen_prevost, @infoprofdoc et @Tricardstef Mon équipe EMI quand tu nous tiens, au delà de la compétence, c’est le partage qui compte et les conseils. Il facilite la plus simple et la plus dure des questions “et toi comment tu ferais ?” J’y ai découvert trois professeurs documentalistes survitaminés à la pédagogie et au numérique. Il y en avait plein d’autres et je m’excuse de ne pas les avoir cités comme @roselyneberthon (je triche là non ?) Avec eux, j’ai parlé de différenciation, d’auto-socio-construction et de politique documentaire.

    Ils m’ont montré à quel point, il était important de ne pas rester enfermer dans son silo disciplinogeographique.

    @Fabmarrou, @ProfChrismath (qui doit rire quand il calcule ma sélection de 22 comptes), @YannPoirson @MurielMeillier et @AnneCeGabarrou c’est ma team #fabnum. On vient d’horizons différents, on n’est pas toujours d’accord mais c’est comme cela que l’on progresse ensemble. Comme des passionnés de Vespa, on se penche autour du moteur pour le plaisir de poser des questions, de travailler ensemble et de résoudre des énigmes.

    @PMarques_HG @igruet. Je ne peux m’empêcher de faire un détour par ma Bretagne natale (d’abord parce que c’est le coin le plus beau du monde !). Au delà de l’instinct grégaire, j’ai envie de dire quelle curation ! Une de mes principales sources d’information et de formation personnelle.

    Il serait étrange d’annoncer une équipe francophone uniquement composée de personnes habitant la France. Ce serait injuste car la pédagogie n’a pas de frontière et l’inspiration non plus. J’ai plein de noms en tête… mais comme je triche déjà un peu sur le nombre. Je vous partage deux profils : @BrigitteProf et @anneandrist car franchement je ne peux que leur dire merci pour tout ce qu’elles nous montrent et apportent. C’est important de regarder sur l’autre berge !

    J’entends déjà mon collègue et ami @lenyrobin18 avec son sourire malicieux me dire tu ne peux pas te contenter d’être d’accord avec les autres. Il faut plus d’ambition et se confronter à la parole de l’autre. Pas d’empathie sans altérité ! C’est là que mon non moins ami et collègue @cpoupet me dirait il te faut des profils “rantanplans”. Je n’aime pas trop l’expression un tantinet dévalorisante. Il est certain que si l’on rêve encore d’un internet espace ouvert, il est indispensable de s’ouvrir aux autres si l’on veut faire progresser le savoir échanger et finalement le vivre ensemble.

    En tout cas, j’espère que comme moi, vous arriverez à trouver votre équipe !

     

  • Duo classrooms cycle 3 :  une nouvelle application éducative et collaborative pour le cycle3

    Duo classrooms cycle 3 : une nouvelle application éducative et collaborative pour le cycle3

    COMMENT ELLE FONCTIONNE

    L’utilisateur choisit le mode « individuel » (entrainement seul) ou le mode défi (Duo) en invitant un partenaire connecté.
    Dans ce dernier cas(duo) deux élèves se lancent un défi sur un exercice. Chacun des deux élèves visualise en temps réel sur l’écran les actions de l’autre. Le premier des deux à trouver la bonne réponse est déclaré vainqueur.

    POURQUOI CETTE APPLICATION

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    Pour permettre un réinvestissement des acquis dans les matières fondamentales, de manière ludique et suivie.

    Pour organiser des exercices d’application après une nouvelle leçon (séance d’acquisition)

    Pour permettre une progression thématique individualisée (chaque utilisateur travaille à son rythme).

     

    Les bénéfices de l’utilisation de cette application :
    Un apprentissage facilité et conforté
    Une forte motivation : les élèves sont attirés par les nouvelles technologies, qui, à l’image des jeux éducatifs, permettent un vrai apprentissage sous un aspect ludique.
    Une concentration accrue.
    Une plus grande autonomie : travail individualisé, liberté d’action, progression personnalisée ;

    UTILISATION

    L’application peut être utilisée  lors d’un tutorat numérique ce qui modifie favorablement la place de l’enseignant et de l’élève. Entre deux élèves, entre un élève et son enseignant, en classe, à la maison, en vacances pour ne pas tout oublier…
    Situation de duel à distance entre deux établissements.
    Duel entre deux élèves  à distance.
    Duel entre deux élèves  à distance

    AU MENU

    MartinJombe_duoclassroom2_150616Contenu varié conforme au programmes officiels du cycle 3 –  CM1/CM2/6° :
    – les nombres ( opérations sur les entiers , le décimaux et les fractions …)
    – la conjugaison ( verbes du 1er , 2ème et 3ème groupes)
    – l’orthographe
    – la grammaire
    – …

    DISPONIBILITÉ : 

    Initialement sur tablette Android et windows, 10 mais maintenant pour des raisons de diffusion maximale  sur internet à www.duoclassrooms.com.

    Plus d’infos :
    www.duoclassrooms.com

    Source des images- illustration : ecolecarlepont.fr
    Contact : contact@duoclassrooms.com

    Une des utilisations de l’application duo classrooms permettant à deux établissements distants de travailler ensemble au même moment à voir ici.

  • Les défis vous plaisent, peut-être aimerez-vous ChallengeU . . . une petite merveille québécoise

    Les défis vous plaisent, peut-être aimerez-vous ChallengeU . . . une petite merveille québécoise

    L’aventure : de Didacti à ChallengeU

    Le concepteur de ChallengeU, David Chartrand, a commencé sa carrière à Alloprof, un organisme qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs et aux leçons.  Ce service est accessible par téléphone, texto ou en ligne à tous les élèves et parents du Québec.

    NinonLouiseChallengeU1
    Alloprof présente une bibliothèque virtuelle, des capsules vidéos, en plus d’un service de consultation.  Dans le cadre de ce travail, David prend conscience du phénomène suivant : une quarantaine d’enseignants participent à Alloprof mais malheureusement toutes les explications et les informations que ces derniers fournissent aux écoliers sont perdues et chacun semble quotidiennement réinventer la roue.

    Cette expérience a marqué David qui admet lui devoir sa pensée créatrice en éducation.

    Une nouvelle étape dans sa carrière le mène à enseigner les mathématiques au Collège Saint-Anne de Lachine, l’année où tous les élèves furent dotés d’ordinateurs portables.  L’idée lui vint alors d’utiliser les technologies numériques pour offrir à ses collègues enseignants, une plate forme simple et conviviale qui leur permettrait de  partager les leçons et les tests qu’ils élaborent pour leurs élèves.

    C’est ainsi qu’est né Didacti, l’outil pour apprendre à apprendre, disait-on!  Puis en 2014, Didacti est devenu ChallengeU.

    ChallengeU est un réseau social pédagogique multiplateforme.

    Tout enseignant peut l’utiliser pour présenter des activités d’apprentissage interactives à ses élèves, y proposer un éventail de tests dont les réponses peuvent aller du choix multiple auto correcteur, aux textes rédigés ou aux vidéos produits par les élèves.  De plus, tout enseignant peut partager ses créations avec les collègues, s’il le désire.

    ChallengeU forme en effet une communauté d’enseignants :  7000 enseignants et 150 000 élèves qui utilisent à chaque mois plus de 300 000 activités d’apprentissage diverses.
    À l’ouverture, le site de ChallengeU offre le choix entre une courte vidéo descriptive et la possibilité de vous inscrire gratuitement.
    Mais pourquoi ne pas satisfaire votre curiosité ? L’onglet EXPLOREZ en haut à droite de la page 2 donne accès à une série de catégories : Mathématiques, Français, Science et technologie, etc. Cliquez sur l’une ou l’autre pour accéder aux publications de ce domaine d’étude mises à la disposition de tous par vos collègues enseignants. À la gauche de l’écran, une liste de mots clés permet de réduire le choix d’activités proposées.  Amusez-vous à explorer ce matériel éducatif.

    Puis si vous voulez en savoir plus, regardez cette vidéo qui décrit  des exemples d’usage par différents enseignants.

    Vous êtes prêts à aller plus avant.  Vous vous inscrivez. Comment ça marche vous guide pas à pas dans l’utilisation de ce logiciel. Explorez l’immense potentiel de ce programme qui vous permettra de donner à vos cours la forme numérique conçue par votre esprit imaginatif et enfin réaliser les classes inversées de vos rêves.

    Ce ne sont que votre culture, votre intelligence et votre créativité qui limiteront vos publications sur ChallengeU. Qui sait, peut-être deviendrez-vous une vedette au sein de votre communauté !  Mais vous pouvez aussi limiter l’usage de vos créations à vos élèves.  Le partage n’est pas essentiel.

    NinonLouiseChallengeU3Si le coeur vous en dit explorez les activités « Clé en main » des partenaires de ChallengeU. Certaines d’entre elles vous séduiront peut-être.

    N’oublions pas les cartes de progression des apprentissages que la version Premium permet de fabriquer. Plusieurs jeux vidéos sur tablettes et téléphones intelligents utilisent ce type de cartes et vos écoliers connaissent très bien le modèle.  Elles permettent la ludification des apprentissages,  la création d’aventures pédagogiques. C’est une approche contemporaine d’enseignement, un usage intelligent du potentiel du numérique. Ajoutez de l’aventure à vos leçons !

    Conclusion de la pédagogue

    Je connais ChallengeU depuis quelques années déjà et ai suivi avec intérêt l’évolution du concept. C’est un outil de travail intéressant pour l’enseignant et ses élèves. C’est aussi un lieu où plusieurs sortent de leur isolement et partagent avec les collègues leur enthousiasme pour l’intégration du numérique à leurs pratiques au quotidien.

    Acceptez-vous le défi d’un enseignement créatif ?

  • La démocratisation culturelle et la transmission du patrimoine dans l’espace virtuel

    La démocratisation culturelle et la transmission du patrimoine dans l’espace virtuel

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Amel Laieb vous présente « La démocratisation culturelle et la transmission du patrimoine dans l’espace virtuel – Le cas de l’institut culturel de Google ».

    La révolution douce qui marque notre ère a été caractérisée par l’avènement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ces TIC ont révolutionné notre rapport au savoir en transformant cette ressource autrefois réservée à une catégorie d’élite à une ressource accessible à tous, tout le temps et n’importe où.

    Or, cette nouvelle manière de transmettre n’est pas sans risques. Les spécialistes craignent notamment une perte d’identité, en vue de cette masse d’information uniforme qui circule. Un fait qui pourrait sérieusement nuire à la richesse culturelle dont jouit l’humanité. En générant une population de “followers intelligents”[1] certes plus informés, mais de moins en moins intellectuels car perturbés par « un système cognitif hyperactif »[2].

    C’est pourquoi, la préservation, la valorisation et la transmission de la culture et du patrimoine culturel sont des enjeux cruciaux dans la pérennité de l’être humain pas seulement en tant qu’être vivant mais aussi entant qu’être culturel.

    Fruit de toutes les contributions, de la tradition à la création, la culture a de tout temps été l’amphore de l’humanité.

    Mais entre production et consommation de cette culture, il existe un faussé de taille !

    Claude Patriat (Patriat, 1998) parlait de « la contradiction entre deux libertés, celle du créateur dans son travail de création et celle de chaque citoyen dans le choix de ses pratiques culturelles »[3].

    Le problème de l’accès à la culture fait l’objet de nombreuses préoccupations politiques, économiques et sociétales.

    L’une des manières de venir à bout de ce problème est la démocratisation de la culture pour réduire les inégalités sociales en matière de pratique et de consommation culturelles. Voilà où interviennent les TIC en introduisant la gratuité notamment avec la démocratisation culturelle dans l’espace virtuel ouvrant ainsi une infinité de perspectives de consommation culturelle et artistique.

    Enfin, la globalisation entretenue par les TIC et, contrairement à ce qui peut paraître, ne constitue pas un élément de destruction de la diversité culturelle. Bien au contraire, car elle offre un atout déterminant pour la renforcer. Entre autres, en raccourcissant les distances et en permettant la formation de cyber-communautés culturelles tout en facilitant l’échange. Une pratique déjà largement présente et notamment avec la technologie Hangout développée par Google et qu’il n’hésite pas à intégrer dans l’un de ses projets les plus ambitieux ; celui de l’Institut culturel de google.

    Un projet ambitieux qui a pu transformer ce qui était jusque-là une potentialité utopique à une véritable opportunité qu’il n’a pas manqué de saisir.

    En effet, le géant d’Internet a su converger le monde de la culture, réputé fermé et élitiste, et celui des nouvelles technologies où l’information ne connaît aucune frontière.

    Et c’est ainsi, que le projet de l’Institut culturel du groupe américain a vu le jour en mettant en avant l’argument que « l’offre culturelle peut et doit être mise en valeur en ligne, et que Google a un rôle à y jouer en raison de son expertise technologique. »[4]

    De ce fait, Google a mis en œuvre une multitude d’outils techniques dotés des dernières technologies de pointe pour la réalisation de ce projet, dont la technologie Street View, développée précédemment par ses soins ; une technologie capable de capter des visuels dans les monuments, les musées, avec la possibilité d’entrer dans les coulisses de certains lieux[5] .

    Un projet qui a priori n’a d’autres buts que celui de la démocratisation de la culture et la diffusion des connaissances et ne disposant d’aucun business-model apparent. Même ci celui-ci semble tout de même s’inscrire dans ce qu’on appelle l’innovation de rupture[6].

    Ce qui anime notre réflexion, c’est justement ce nouvel argument altruiste qui contredit fortement la raison même d’exister de ce géant de la technologie, certes, mais géant commercial surtout.

    Nous nous pencherons d’abord sur les apports et les limites d’un tel projet grâce à une analyse de contenu d’avis d’usagers en identifiant les avantages et les inconvénients. Nous nous baserons ensuite sur les résultats de cette analyse d’usage pour évaluer le réel impact de cette initiative sur la diffusion des connaissances et la démocratisation de la culture et enfin nous aborderons les véritables enjeux de ce projet.

    Des problématiques qui nous semblent essentielles à la compréhension de ces nouvelles représentations culturelles mais aussi et surtout sociales engendrées par les TIC pour une appréhension optimale du consommateur avec le nouvel éventail d’offre culturel qui s’offre à lui.

    [1] Transmettre, apprendre [Ouvrage] / aut. Marcel Gauchet Marie-Claude Blais,DominiqueOttavi. – 12 fév2014

    [2] Transmettre, apprendre [Ouvrage] / aut. Marcel Gauchet Marie-Claude Blais,DominiqueOttavi. – 12 fév2014

    [3] http://chmcc.hypotheses.org/1008

    [4] http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/12/l-institut-culturel-de-google-fete-la-premiere-annee-de-sa-residence-pour-artistes_4539394_3234.html

    [5] http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/12/l-institut-culturel-de-google-fete-la-premiere-annee-de-sa-residence-pour-artistes_4539394_3234.html

    [6] L’innovation de rupture est une innovation qui aboutit à la création d’un nouveau marché, radicalement différent des marchés existants. Elle consiste en un changement de concept pour les clients. En général elle apporte aux clients des bénéfices radicalement supérieurs à un coût radicalement inférieur. Contrairement aux apparences, elle se base très souvent sur des technologies existantes et éprouvées.

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

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