Catégorie : Interviews & Plateaux TV

  • Le numérique est-il dépassé ?

    Le numérique est-il dépassé ?

    France Henri, enseignante à la TÉLUQ, http://www.teluq.ca, est venue présenter lors des JEL, un thème sur « le numérique est-il dépassé« .

    Elle propose de reformuler la problématique par :  « sommes-nous dépassés par le numérique ».

    Nous ne savons pas tirer du numérique ce que nous devons en tirer.

    « Le numérique propose de nous immerger dans un univers de communication, de construction de connaissances et de partage ; réduire les potentialités du numérique pour les ramener au modèle de l’école, c’est passer à côté des choses« .

    Pour France Henri, nous ne parvenons pas à utiliser les potentialités du numérique car nous « externalisons trop nos fonctions cognitives« .

    Les MOOC authentiques dits « C-Moocs » permettent de répliquer « la vraie vie » qui permettent à chacun, de définir son propre projet.

    Les MOOC très transmissifs qui fleurissent actuellement sont des copies conformes du modèle de l’école.

     

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  • Le plan FUN après 9 mois de MOOC à la française

    Le plan FUN après 9 mois de MOOC à la française

    Un bilan et prospectives du plan FUN et des MOOC à la française a été l’occasion d’une table ronde sur les JEL à Lyon. Nous avons interviewé Thierry Koscielniak, Directeur TICE à l’université Paris Descartes qui nous en a parlé.

    Côté enseignants, les retours sont excellents depuis la création des MOOC ; des ingénieurs pédagogiques et des ingénieurs multimédia pour créer des grains de contenus en vidéo ont été mis à leur disposition.

    Unanimement ils nous disent revoir leur enseignement différemment, même le présentiel.

    Côté utilisateurs, les retours sont tout aussi bons.

    Nous recevons beaucoup de remerciements des participants, qui sont ravis de pouvoir avoir accès à des contenus d’un expert du domaine.

    Quelques conseils de Thierry Koscielniak en fin d’interview sur les personnes qui voudraient se lancer dans la création d’un MOOC, à écouter absolument !

    Voir aussi le témoignage de Catherine Mongeret de France Université Numérique qui reprend un bref historique des MOOC sur FUN puis bilan et perspectives ici.

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  • Aptitude au numérique, innée ou acquise ?

    Aptitude au numérique, innée ou acquise ?

    Nathalie Tingry, enseignante-chercheuse à l’Université Paris Est Marne-la-Vallée est venu présenter cette problématique sur les aptitudes des jeunes à utiliser et comprendre le numérique.

    Il faut aller au-delà des représentations que les jeunes connaissent tout sur le numérique car ces réprésentations font du « mal » puisque les jeunes eux-mêmes sont persuadés d’avoir des compétences incroyables voire innées face au numérique.

    Elle amène l’idée qu’un apprentissage du numérique est absolument indispensable, comme pour apprendre à marcher ou à écrire, même pour la génération dite « Y« .

    Manipuler reste à leur portée de « digital natives » mais l’usage réel de ressources et le choix reste plus compliqué pour eux.

    ils sont souvent débordés par cette information massive et n’ont pas de recul critique face à cette information.

    Elle évoque également un nouveau type de « fracture numérique » par rapport à ce positionnement à avoir face au numérique.

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  • Le numérique comme levier pour le continuum Lycée-Université

    Le numérique comme levier pour le continuum Lycée-Université

    Jean-Pierre Batailler, DAN de l’académie de Lyon, est intervenu aux côtés de Mme la rectrice pour donner son point de vue sur cette question : la numérique comme levier pour le continuum Lycée-Université ?

    L’idée est de permettre aux adolescents de construire progressivement leurs compétences et d’éviter d’avoir une rupture quand ils vont changer de système.

    Le numérique va jouer un rôle dans ce continuum par la mise à disposition facilitée de ressources, le développement d’espaces collaboratifs via des plateformes et surtout nous permettre d’utiliser des méthodes dans lesquelles baignent les adolescents.

    Les outils numériques vont aussi permettre de rapprocher les enseignants du secondaire et du supérieur ; tout autant que la formation continue doit se faire en continuité de la formation initiale des enseignants.

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  • Bernard Stiegler aux JEL, vers l’université numérique…

    Bernard Stiegler aux JEL, vers l’université numérique…

    L’introduction du numérique dans le système académique, comme l’appelle Bernard Stiegler, doit se faire par le haut.

    il est évident que les technologies numériques doivent aujourd’hui être mises en oeuvre massivement dans le champ académique mais que le champ académique doit s’en saisir, ce qui ne signifie pas acheter la dernière version de technologie de tel ou tel constructeur.

    Dans cette déclaration, Bernard Stiegler ne tient pas du tout à dévaloriser ces solutions mais il tient juste à donner son point de vue par rapport aux  géants tels que Microsoft, Google ou autres qu’ils nomment « les cavaliers de l’apocalypse » pour dire que ce ne sont pas eux qui doivent prescrire.

    Il conseille même aux grands éditeurs scolaires de travailler avec les jeunes start-up et surtout en collaboration avec les universitaires…

    car il ne faut pas laisser le marché piloter mais bien la science ; ce qui suppose de créer une nouvelle « Taskforce ».

    Discours à suivre dans la vidéo ci-contre.

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  • Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    « Face au constat des mauvais résultats des écoles primaires de la Somme et après différents diagnostics, le numérique s’est avéré comme pouvant être un levier pour une meilleure réussite scolaire« , explique Jérôme Déprés.

    Yves Landos nous dresse un rapide historique de l’arrivée de l’ENT premier degré dans certaines écoles de la Somme, sur le volontariat de quelques enseignants sans accompagnement au départ.

    L’entité Somme Numérique regroupe le Conseil Général de la Somme mais également la quasi-totalité des intercommunalités et donc des 792 communes du département.

    « Notre rôle est vraiment de mutualiser nos actions notamment pour passer des marchés sur lesquels nous pouvons obtenir de meilleurs tarifs de par la force que nous représentons ; une mutualisation qui va de la maternelle au collège et qui nous permet de réduire les charges« , ajoute Jérôme Déprés.

    Pour les services de l’éducation nationale, cette organisation simplifie vraiment la tâche puisqu’il n’y a qu’un seul interlocuteur à savoir Somme Numérique.

    « Une fois que les aspects pédagogiques sont entendus avec l’école et l’inspecteur, nous n’avons qu’à faire passer le bon de commande à Somme Numérique qui prend le relais pour la mise en place« , souligne simplement Yves Landos.

    Un modèle d’organisation simplifiée qui permet de gagner du temps pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir les bons usages autour de l’arrivée de nouveaux outils numériques.

    Et sur la réforme territoriale et la « disparition » des départements, nous leur demandons si leur modèle ne leur donnera pas une longueur d’avance… Réponse à découvrir en fin de vidéo.

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  • Investissement et dynamique numériques présentés par le Président du Conseil général du Val d’Oise

    Investissement et dynamique numériques présentés par le Président du Conseil général du Val d’Oise


    Cela fait plusieurs années que le Val d’Oise a lancé le Plan Numérique des Collèges avec notamment l’ENT pour les 109 collèges (dont deux sont en cours d’installation de la solution) et des TNI dans quasi toutes les classes, programme qui avait été lancé il y a environ quatre années.

    « Cette année, ce sont près de 9 millions d’euros qui vont être investis dans le numérique éducatif pour les collèges du Val d’Oise », rappelle Arnaud Bazin.

    « Aujourd’hui, il est impensable que les enfants qui baignent au quotidien dans le numérique aillent à l’école avec un papier, une gomme et un crayon ».

    Arnaud Bazin voit dans le numérique comme un vecteur d’attractivité pour les jeunes et c’est en cela qu’il argumente sur les investissements réalisés par le département dans ce domaine.
    Côté enseignants et il s’en réjouit, nombre d’entre eux qui étaient frileux au départ, se mettent au numérique beaucoup plus facilement et s’avèrent très créatifs.

    L’individualisation du travail, rendue possible grâce au numérique, tient particulièrement à cœur ce Président convaincu, notamment pour faciliter la scolarisation des élèves à besoins spécifiques ou en échec scolaire, par exemple ; arguments qui sont développés dans l’interview que M. Arnaud Bazin a bien voulu nous accorder.

    Retrouvez en images plusieurs retours d’usages dans les collèges du Val d’Oise, des reportages LudoMag, continuité du numérique à l’école, une priorité du Val d’Oise, Le numérique, levier d’intégration sociale et de communication vers les familles, Le numérique à l’Ecole, et si ce n’était qu’un support ?, Qui se cache derrière le bon fonctionnement du numérique dans les établissements ?

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  • Les NetJournées et le « nouveau » ITOP

    Les NetJournées et le « nouveau » ITOP


    Les NetJournées se transforment aujourd’hui en Forum National du numérique éducatif  « puisqu’on se rend compte que les ENT ne constituent pas un simple outil mais s’entendent au sens large au sein du numérique éducatif », explique Hervé Borredon, PDG d’ITOP.

    Après avoir fêté ses 10 ans l’an dernier, ITOP a franchi un pallier, notamment en ayant remporté plusieurs appels d’offre d’importance sur ces derniers mois : la Région Auvergne et ses quatre départements, la Région Alsace et ses départements ce qui monte à quatre, le nombre de régions ayant choisi ITOP comme solution d’ENT pour les lycées, une vingtaine de départements pour les solutions ENT en collège soit une dizaine d’académies.

    En 10 ans, c’est une nouvelle organisation structurelle de la société qui s’est mise en place avec aujourd’hui 70 salariés à son bord et un nouveau comité de direction, de nouveaux locaux, l’extension de l’agence Lorraine et la création d’une agence en Rhône-Alpes.

    « Enfin, plus symboliquement, un nouveau logo accompagne cette nouvelle ère », conclut Hervé Borredon

    Retrouvez les principaux intervenants institutionnels et témoignages d’usages sur notre chaine web : http://www.ludovia.com/plateaux-TV/

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  • Utilisation de l’ENT en contexte de mobilité en EPS

    Utilisation de l’ENT en contexte de mobilité en EPS


    « Au moment de la création et de l’arrivée des ENT, nous nous sommes posés la question sur « quelle peut être la structure des ENT dans notre discipline : l’EPS », explique Martial Pinkowski. « Et pourquoi pas envisager comme un livret de l’élève, une mémoire physique des activités qu’ils auraient accomplies« .

    Une des particularités de l’Education Physique est d’être sur le terrain sans avoir la possibilité d’être connecté à internet.

    Après avoir réfléchi aux activités et aux applications qu’ils pourraient associer à l’ENT – au départ l’équipe de Martial est parti de l’existant à savoir les chronométrages, les mesures, les relevés statistiques simples dans les sports collectifs -, l’équipe de Martial a envisagé un principe de fonctionnement.

    « Nous nous alimentons à partir de la base élèves d’un établissement, base hébergée sur un serveur qui va la conditionner sous un format particulier permettant d’être rapatriée sur des applications ; une fois que la base est à l’intérieur des applis, celles-ci n’ont plus besoin de connexion pour fonctionner« .

    Pour utiliser ces applications sur le terrain, Martial est équipé notamment de tablettes, ce qui lui permet de démultiplier les ateliers et les exercices sur une même séance.

    Une fois la séance terminée où tout s’est déroulé en mode non connecté, Martial rassemble les données recueillies dans un espace commun dans lequel il peut lister les élèves d’une classe et analyser le travail de chacun et « pour chaque élève un espace spécifique avec ses données personnelles », précise t-il.

    Le serveur donne accès aujourd’hui uniquement à une page web consultable à partir d’un PC ou une tablette. L’idée d’une application qui peut permette à l’élève d’abonder son espace serveur en dehors du cours d’EPS est un projet actuellement en réflexion.

    « Avec le numérique, il y a un avant, un pendant et un après la séance et c’est une vraie nouveauté pour l’EPS ».

    Côté parents d’élèves, le fait de pouvoir consulter sur une tablette le travail réalisé dans cette discipline est également une nouveauté. « On ramène ses réalisations à la maison sur un support nouveau tel que la tablette, comme on ramènerait un devoir de maths », poursuit Martial.

    Avec le numérique et l’ENT, on peut ramener des « devoirs » d’EPS à la maison mais du travail que Martial suggère à ses élèves pour améliorer leur progression et il  est parfois surpris de constater que, sans rien imposer, les élèves se prêtent au jeu de s’entraîner, en allant courir ensemble le week-end par exemple, et en entrant leurs performances sur l’application dédiée sur la tablette ; une vraie révolution et des comportements nouveaux pour cet enseignement.

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