Catégorie : E-LEARNING

  • Formation et nouvelles pratiques d’enseignement

    Formation et nouvelles pratiques d’enseignement

    Daniel Gillard est inspecteur et formateur d’adultes après avoir été professeur d’histoire-géographie en collège et lycée puis inspecteur dans le premier degré ; une expérience complète qui lui permet aujourd’hui d’avoir le recul suffisant pour nous répondre sur la question de la modification des rapports formateurs-formés, avec l’arrivée du numérique.

    Aujourd’hui, il s’occupe notamment de la formation M@gistère en Gironde qui ne représente pas moins de 7000 enseignants à former.
    « C’est une formation de “masse“ », décrit-il. « Ce qui est frappant, c’est à quel point l’irruption massive de la formation à distance bouscule les certitudes ».

    Formateur, nouvelle posture : nouveau métier ?

    « Nous sommes entrain de passer d’une formation qui était assez descendante, à quelque chose de tout à fait nouveau ». Avant, le formateur était présent en “pourvoyeur“ de savoirs. Au delà de l’outil, c’est la posture des formateurs qui est remise en cause.

    Aujourd’hui, le formateur se retrouve au centre et avec le numérique, il doit gérer deux nouveaux paramètres : les apports des apprenants et le flot d’informations généré par le numérique.

    A l’instar de la posture de l’enseignant qui change elle aussi, le formateur devient celui qui doit aider les apprenants à transformer les informations en savoirs utilisables concrètement dans les classes (sur ce sujet de l’éducation, voir aussi la réflexion de Jean-Louis Durpaire dans notre article « Enfants et adolescents : les citoyens d’une société de flux »).

    « Alors évidemment, cela bouscule les habitudes, pour les formateurs mais également pour les formés », souligne Daniel Gillard.

    En effet, l’apprenant prend une place bien plus forte mais il est aussi déstabilisé.

    Daniel Gillard rapporte que, d’après des enquêtes réalisées par leurs services, 30% des enseignants sont présents sur ces parcours de formation “en ligne“ ; présents mais aussi actifs et pro-actifs. 10 à 15% sont encore sur la réserve ; le regard des autres (mais pas forcément celui de la hiérarchie) est un point qui vient alimenter cette réserve (par exemple, vis à vis des forums).

    Préparation et animation des cours par le formateur : il faut savoir lâcher prise !

    Le formateur prépare son cours avec toutes les notions qu’il souhaite faire passer ou discuter mais il n’est pas à l’abri d’imprévus, notamment des propositions de formés pro-actifs. Certains formés peuvent aussi rester en retrait, « passifs » et observateurs, mais Daniel Gillard tient à préciser que le terme de “passif » ne doit pas être analysé comme négatif.

    « Comment dois-je gérer cette hétérogénéité des formés et comment vais-je parvenir à retirer la “substantifique moelle“ de chacun pour la renvoyer vers les autres et donc favoriser un travail de groupe et un travail collaboratif » ?
    C’est ainsi que doit s’interroger le formateur, d’après Daniel Gillard.

    Savoir être présent mais aussi s’effacer à un certain moment. Daniel Gillard a bien conscience de la difficulté de la tâche à trouver cette nouvelle posture, notamment chez les formateurs institutionnels comme les inspecteurs, dont il fait partie, tient-il humblement à souligner.

    Il donne deux exemples concrets d’usages de ces nouveaux principes, qu’il détaille dans la vidéo ci-contre.

    Savoir s’effacer tout en étant actif

    On peut retenir cette phrase de Daniel Gillard, courte mais très parlante, en guise de conclusion.

  • Reconnaître les apprentissages informels : l’initiative Open badges de Mozilla

    Reconnaître les apprentissages informels : l’initiative Open badges de Mozilla

    « Open badges est né de la nécessité de reconnaître les apprentissages informels ».

    Il dresse le constat qu’il existe un certain nombre de dispositifs assez disparates avec un problème « qui est celui de la reconnaissance formelle des apprentissages informels ».

    « Est-il possible de mettre sur un pied d’égalité la reconnaissance formelle et la reconnaissance informelle ».

    C’est ce qui a conduit à la création des Open badges de Mozilla.

    Serge Ravet poursuit ses explications et met en parallèle le badge et le portfolio. « Dans un portfolio, on a des narrations, des preuves de compétences, des témoignages etc ». Le badge en quelque sorte, serait un portfolio « réduit ».

    « Avec le badge, on a un objet très simple qui nous permet de faire du “bricolage“ ».

    Il prend comme analogie les Légos : au départ, les Légos étaient des blocs qui développaient l’imagination et amenaient à toute forme de construction, où tout était permis. Puis, petit à petit les Légos ont été mis dans des boîtes avec des maquettes à construire ; « on a donc perdu l’imagination avec un assemblage bien défini ».

    Pour Serge Ravet, le portfolio représente les Légos dans les boîtes avec une conception à réaliser et conçue par quelqu’un de l’extérieur ; le badge, c’est la brique élémentaire, le Légo « de base » « à partir duquel on va pouvoir faire rebondir notre imagination ».

    Comment avoir confiance dans le badge ?

    La question pour Serge Ravet est : « est-on dans une approche où l’on cherche à se protéger ou est-on dans une approche où l’on cherche à se valoriser » ?
    Si l’individu cherche trop à se protéger, il ne parviendra pas à se valoriser.

    Ce qui va donner de la confiance dans le badge, c’est la multiplication des badges.

    « Le badge est une relation ».

    Si quelqu’un présente un badge, même créé par la personne elle-même, le réseau social va tout de suite apparaître. « Et on va être capable de faire la différence entre un badge autour duquel il n’y a pas de réseau social et un badge pour lequel il y a un vrai réseau social ».

    Autant il paraît simple de construire un badge fictif, autant construire un réseau social fictif paraît bien difficile d’après Serge Ravet.

    « La sécurité du badge vient du fait que c’est un objet social et c’est donc son inclusion sociale qui va le protéger à contrario des systèmes de protection qu’on imagine avec des barrières et des murs épais », conclut Serge Ravet.

    Plus d’infoswww.openbadges.org

    crédit photo : Manolo Guizar

  • Le dispositif de formation m@dos

    Le dispositif de formation m@dos

    Le dispositif de master M@dos pour la formation continue des personnels d’encadrement de l’Education nationale a été lancé en 2009.

    C’est un parcours de formation continue en e-learning à destination des personnels d’encadrement de l’éducation (chefs d’établissement scolaire, inspecteurs…).

    Initié par l’Ecole Supérieure de l’Education Nationale qui en assure une partie du financement, il s’appuie sur un consortium de sept universités (universités de Paris-Est Marne-la-Vallée (IAE Gustave Eiffel), Angers, Charles-de-Gaulle – Lille 3, Lorraine (ISAM-IAE Nancy), Poitiers (IAE de Poitiers et depuis 2013 l’Espé de Versailles (université de Cergy-Pontoise) et l’université de Limoges)). Il conduit à la délivrance d’un titre de Master.

    Le programme du M2 Professionnel destiné aux cadres de l’éducation vise à la fois l’acquisition de certains outils indispensables au métier et une meilleure connaissance des enjeux sociaux, économiques, politiques et pédagogiques qui constituent le contexte dans lequel se développe leur activité.

    Le dispositif M@DOS propose une formation hybride, collaborative, qui s’appuie sur une démarche active d’apprentissage soutenue par des techniques innovantes de l’enseignement à distance (espaces numériques partagés, classes virtuelles…).

    c’est un dispositif hybride, trois quarts distanciel et un quart présentiel, sur la totalité des 300 heures, précise Jean Duchaine dans la vidéo

    Plus d’infosmados.unilim.fr

    crédit photo : Manolo Guizar

  • Le MOOCDOCTICE, une démarche d’artisan pour une formation active

    Le MOOCDOCTICE, une démarche d’artisan pour une formation active

    Problématique pédagogique :

    logo-moocdoctice2Le #MOOCDocTICE résulte d’une démarche expérimentale qui relève de « l’artisanat pédagogique » et qui s’appuie sur une mise en activité des apprenants dans l’esprit du « learning by doing ».

    La volonté affichée était de réunir des professeurs-documentalistes de l’académie de Besançon en particulier, puis finalement des professeur-documentalistes d’autres académies.

    L’ambition de l’équipe du #MOOCdocTICE était de développer une pédagogie collaborative, transdisciplinaire et innovante.

    Les apprenants avaient pour défi de concevoir, en collaboration, des projets pédagogiques innovants intégrant le numérique.

    Cette formation devait permettre aux professeurs-documentalistes, dont la mission commune est de développer chez les élèves une culture informationnelle, d’échanger, de collaborer malgré le fait d’être le plus souvent seul au sein des établissements scolaires.

     Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : 

    L’espace de formation a été supporté par les outils proposés par Google et Twitter. Aucune plate-forme d’Elearning n’a été utilisée afin de rester au plus proche des pratiques déjà existantes des enseignants et des élèves. Le carrefour du MOOCDocTICE est donc la communauté Google+ créée à l’occasion de cette formation. Google hangout a également été très investi durant les 6 semaines qu’a duré le dispositif pour des webinaires en direct, permettant de jalonner les semaines et de proposer des interventions sur des thématiques spécifiques. Twitter a également été le lieu d’échanges entre participants pendant toute la durée du MOOC grâce au hashtag #moocdoctice.

     Relation avec le thème de l’édition :

    L’objectif fondamental du MOOCDocTICE est de permettre aux participants de réinvestir les compétences acquises lors de cette formation par les pairs, avec les élèves et de les conduire à leur tour vers un apprentissage par le “learning by doing”.

    Par le signalement et l’utilisation de ressources numériques en situation pédagogique, chacun des participants au MOOC s’est donné les moyens et a permis à d’autres d’atteindre cet objectif.

     Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    A ce jour, une vingtaine de scenarii pédagogiques a été remontée sur Edubase Documentation. Dans un premier temps, les participants et d’autres professeurs-documentalistes, qui auront pris connaissance des travaux via les différentes publications, vont appliquer les scenarii dans leurs établissements. Dans un second temps, il est à prévoir que certains participants vont appliquer la logique constructiviste qu’ils ont pratiquée lors de la formation, au sein de leurs établissements et avec leurs classes.

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

  • Le plan FUN après 9 mois de MOOC à la française

    Le plan FUN après 9 mois de MOOC à la française

    Un bilan et prospectives du plan FUN et des MOOC à la française a été l’occasion d’une table ronde sur les JEL à Lyon. Nous avons interviewé Thierry Koscielniak, Directeur TICE à l’université Paris Descartes qui nous en a parlé.

    Côté enseignants, les retours sont excellents depuis la création des MOOC ; des ingénieurs pédagogiques et des ingénieurs multimédia pour créer des grains de contenus en vidéo ont été mis à leur disposition.

    Unanimement ils nous disent revoir leur enseignement différemment, même le présentiel.

    Côté utilisateurs, les retours sont tout aussi bons.

    Nous recevons beaucoup de remerciements des participants, qui sont ravis de pouvoir avoir accès à des contenus d’un expert du domaine.

    Quelques conseils de Thierry Koscielniak en fin d’interview sur les personnes qui voudraient se lancer dans la création d’un MOOC, à écouter absolument !

    Voir aussi le témoignage de Catherine Mongeret de France Université Numérique qui reprend un bref historique des MOOC sur FUN puis bilan et perspectives ici.

    Toutes les vidéos des Journées du ELearning à retrouver ici

  • Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    La conférence introductive a dressé l’état des lieux de ce que les universités francophones peuvent tirer des CLOMs. Deux tables rondes ont abordé la stratégie des institutions et les conditions de la réussite d’un CLOM pour les enseignants. La conclusion participative a formulé quelques constats et précisé le rôle et les défis que l’AUF devra relever.

    Trois aspects essentiels au développement des CLOMs dans les pays émergents se sont dégagés : les modèles pédagogiques, les modèles économiques et les publics cibles.

    En matière de pédagogie, la variété des approches repose sur une idée commune : la nécessité d’avoir des contenus d’excellence. S’il n’existe pas de spécificité pédagogique francophone dans ce domaine, il convient néanmoins d’apporter un soutien à la recherche en matière de pédagogie numérique, de faciliter l’existence d’expérimentations et de relayer les pratiques. Il faut aussi favoriser une pédagogie de l’innovation, notamment à l’égard du corps enseignant du Sud.

    En ce qui concerne le modèle économique francophone pour les CLOMs, la situation est plus complexe. Le modèle de la gratuité d’inscription ne peut être remis en cause, surtout dans des sociétés aux économies fragiles. Cependant, la multiplication des CLOMs posera la question de leur mode de financement. Il faudra soutenir financièrement les projets du Sud en ingénierie de formation et logistique afin de faciliter leur démarrage, mais aussi veiller à ce que ces initiatives ne reposent pas sur des modèles fragiles. Partenariats, mutualisation interuniversités, services de tutorat individualisé payant, demande de frais raisonnables pour le passage de certifications authentifiées et pour la délivrance de crédits universitaires ont été évoqués et doivent permettre aux institutions et aux équipes pédagogiques d’assurer la pérennité de leurs innovations pédagogiques.

    Le public des CLOMs dans les pays du Sud semble, quant à lui, aussi hétérogène que celui des pays développés. Cependant, les universités du Sud devraient cibler prioritairement les étudiants inscrits à une université proposant un CLOM ainsi que le public de formation continue en recherche d’une certification. Ces deux catégories d’apprenants sont à privilégier afin d’appuyer l’accès à l’enseignement supérieur et de répondre à la problématique de la massification et du déficit d’enseignants.

    « Avec les CLOMs (ou MOOCs), nous sommes aujourd’hui, sur le plan de l’enseignement, devant une rupture pédagogique. La méthode linéaire a fait son temps, en particulier dans les pays du Sud où la massification est importante. Il est par conséquent essentiel, ainsi que l’a montré ce séminaire, d’avoir une vraie réflexion qui permette à nos partenaires du Sud de s’insérer dans la dynamique mondiale sans trop de retard », explique Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    L’AUF accompagne les pays francophones en développement dans cette nouvelle voie pédagogique. Elle appuiera la création d’un CLOM certifiant sur les compétences TICE des enseignants du scolaire et du supérieur, avec l’aide d’un consortium d’établissements pour délivrer des crédits universitaires. Elle continuera aussi de favoriser la production de CLOMs au Sud à travers des appels à projets, à l’instar des 5 projets de CLOMs sélectionnés au terme de son appel d’offres 2013-2014.

    Liste des participants
    Conférence introductive : Thierry Karsenti (Université de Montréal, Québec)

    Table ronde 1 : Rachid Bendaoud (Université Caddi Ayyad, Maroc), François Germinet (Conférence des présidents d’université, France), Catherine Mongenet (Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, France), Dimitrio Noukakis (École polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse), Jacques Raynauld (HEC Montréal, Québec), Emmanuel Tonyé (Université de Yaoundé 1, Cameroun).

    Table ronde 2 :  Remi Bachelet (École centrale de Lille, France), Rachid Boutti (Université Ibnou Zohr d’Agadir, Maroc), Mathieu Cisel (École normale supérieure de Cachan, France), Geneviève Kabré (Université de Ouagadougou 2, Burkina Faso), Samiha Khalifa (Université de Jendouba, Tunisie), Christine Vaufrey (Thot cursus, Québec), interventions en visioconférence via les Campus numériques de l’AUF à Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar (Sénégal) de trois apprenants ayant suivi un MOOC.

    Conclusion participative : Alain Jaillet (Université de Cergy Pontoise, France) et Jacques Wallet (Université de Rouen, France)

    Plus d’infos :
    Vous trouverez ici l’ensemble des interventions en vidéo du matin et ici l’après-midi

  • Vers de nouvelles perspectives pour les plateformes e-learning, intégration de Claroline

    Vers de nouvelles perspectives pour les plateformes e-learning, intégration de Claroline


    Ce travail s’inscrit au sein d’un projet de l’Université Mohammed Premier qui est membre du Consortium Claroline.

    Notre but est d’ajouter à la plateforme Claroline des canaux pour intégrer des logiciels facilitant la gestion ainsi que la consultation des emplois du temps tout en restant dans le même cadre de la plateforme e-learning.

    On compte également ajouter un canal pour intégrer le logiciel de gestion de scolarité pour informatiser la demande des attestations de scolarité, des relevés de notes, etc… Cette démarche va informatiser toute procédure visant à demander une pièce administrative ou consulter un emploi du temps à travers la même plateforme e-learning.

    L’intérêt de l’intégration de la plateforme Claroline avec ces nouveaux services est de dépasser les limites de l’utiliser comme une simple plateforme e-learning dédiée seulement à l’apprentissage en ligne, et la rendre un espace numérique de travail en la transformant en une plateforme qui offre de nouveaux services facilitant la communication entre l’étudiant, le professeur et l’administration.

    Cet objectif va permettre aux étudiants de se familiariser avec cette plateforme et leur facilitera plusieurs tâches quotidiennes ainsi que l’accès aux cours.

    Retrouvez toutes les vidéos et communications en ligne sur notre page « plateau TV » ici

  • Transimooc : le premier MOOC créé par et pour les jeunes

    Transimooc : le premier MOOC créé par et pour les jeunes

    Transimooc_160514
    A partir du 19 mai, tous les collégiens de 3e en France vont pour la première fois pouvoir utiliser pour leurs révisions du brevet un outil inédit : TransiMOOC est un cours en ligne gratuit et ouvert à tous pour réviser l’histoire-géographie-éducation civique au brevet des collèges. Mais c’est aussi un projet novateur qui souhaite rendre les jeunes acteurs de leurs apprentissages.

    Transimooc : des jeunes lycéens créent un cours pour aider les collégiens à passer leur brevet

    Transimooc est le projet phare de Transapi en 2013-2014. Il s’agit du premier Mooc intégralement créé par des jeunes eux-mêmes, avec pour objectif de prévenir et lutter contre le décrochage scolaire en rendant les jeunes non seulement acteurs de leur propre apprentissage, mais aussi potentiellement de celui de plusieurs milliers de leur pairs.
    Ce Mooc vise à aider les collégiens à obtenir leur brevet en révisant le programme d’histoire, géographie et éducation civique. Il débutera le 19 mai, pour une durée de 6 semaines, sur Beebac, le réseau social dédié à l’éducation.

    Les jeunes créateurs du Mooc sont issus de différents établissements partenaires de Transapi (les lycées Martin Nadaud à Paris 20 et Clément Ader à Tournan en Brie en sont les principaux), et sont ainsi gestionnaires de projet, rédacteurs de script, réalisateurs de vidéo, concepteurs de quizz, monteurs de bande son, dessinateurs, animateurs de réseaux sociaux.

    L’apport original du projet TransiMOOC réside dans sa combinaison inédite de plusieurs éléments :
    ■    une pédagogie active : les jeunes sont producteurs de contenus et porteurs d’une utilité sociale pour les utilisateurs des contenus en question
    ■    l’utilisation de l’outil numérique : production de briques de MOOC (vidéo ou autres moyens impliquant le numérique)
    ■    une action de lutte contre le décrochage scolaire, en s’adressant à tous les jeunes et en créant de la mixité sociale.
    De plus, l’intervention des équipes TransiMOOC lors des productions de contenus des cours en ligne contribue à redonner du souffle aux équipes enseignantes des établissement visités. Les résultats produits par des élèves de classes réputées très difficiles permettent en outre de faire changer le regard sur ces élèves :

    “En voyant ce que les élèves ont été capables de donner, cela nous a donné envie de reprendre un ancien projet que nous avions abandonné, en le transformant un petit peu. Nous avons été surprises de constater que ça avait changé deschoses dans l’ambiance de la classe », témoignent des enseignantes du lycée Nadaud.

    Innovant et disruptif, Transimooc a déjà reçu le prix du MOOC le plus innovant décerné par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche.

    Transapi : lutter contre le décrochage scolaire au travers de méthodes d’apprentissage innovantes.

    Transimooc est l’initiative phare de Transapi, un projet d’apprentissage innovant à destination des plus de 16 ans qui utilise les dernières recherches éducatives. Ce dispositif expérimental veut offrir aux jeunes adultes un lieu pour apprendre autrement et permet notamment de lutter contre le décrochage scolaire.

    L’objectif de Transapi est de proposer des bonnes pratiques de raccrochage scolaire. En éducation comme en santé, la prévention est la première clé : Transapi accueille les jeunes en cours de décrochage sans attendre qu’il ne soit trop tard.

    Transapi est un lieu d’apprentissage ouvert à tous, toute l’année, où l’on peut arriver en mars afin de ne pas passer 6 mois sans aucun contact avec l’apprentissage.
    !Il s’agit d’un espace de transition où l’on peut apprendre par des méthodes qui privilégient le travail en groupe, les ateliers, et l’association de disciplines classiques (maths, histoire) avec des disciplines qui ne leurs sont pas associées dans le système éducatif traditionnel (apprentissage des maths par la danse, ateliers cinéma par exemple).

    Combattre contre le fléau du décrochage scolaire

    ■    Environ 140 000 décrocheurs (jeunes de 16 à 25 ans sans diplômes) par an en France, un coût estimé à 30 milliards d’euros par cohorte d’après Agnès Audier.
    ■    Un coût social et humain très important : les jeunes qui ne vont plus en cours se vivent souvent comme des jeunes “sans avenir”, ils ont l’impression de gâcher leur vie.
    ■    Le temps moyen de décrochage scolaire est de 30 mois : entre le moment où un jeune commence à être absentéiste et le moment où il trouve un établissement, on compte, en moyenne, 30 mois.

    Les grandes dates de Transapi

    19 mai 2014 : Lancement de Transimooc, le premier Mooc créé par et pour des jeunes
    17 mars 2014 : Transapi fait partie des 15 projets finalistes de l’Échappée Volée, l’accélérateur de projet de la communauté TEDxParis
    11 janvier 2014 : Lors du Moocamp organisé par France Université Numérique, Transimooc se voit décerner par le jury le prix du Mooc le plus innovant
    Septembre 2013 : Transapi essaime à Toulouse, sous la responsabilité de Damien Jayat
    12 juin 2013 : Transapi organise deux séances de révision Transapi BAC. Tous les élèves obtiendront leur baccalauréat à l’oral
    24 Mars 2013 : Création de Transapi

  • Ouverture d’OCÉAN, portail international pour les MOOCs francophones

    Ouverture d’OCÉAN, portail international pour les MOOCs francophones

    MOOCocean_240314Il est ouvert à tout FLOT issu d’une institution d’enseignement supérieur quelle que soit la plateforme où ils sont déposés.

    Le mois de février 2014 a marqué l’ouverture d’un appel à soumission de FLOTs. Le comité éditorial d’OCÉAN se réunira ensuite pour choisir les FLOTs qui seront mis en ligne sur le portail et accessibles à tous.

    Les critères de sélection sont publics : qualité scientifique, pédagogique et formelle ainsi que pertinence dans l’offre globale d’OCÉAN.

    OCÉAN, à la manière d’un journal scientifique, est ouvert à tout FLOT académique porté par un enseignant d’un établissement d’enseignement supérieur.

    Tout dossier doit comporter a minima un teaser du FLOT, les vidéos correspondant à une semaine de cours ainsi qu’un plan de la totalité du cours. Il doit être validé par le responsable de l’institution qui a produit le FLOT et doit être soumis à OCÉAN à l’adresse www.ocean-flots.org/soumission.html, le 10 mai 2014 au plus tard.