Catégorie : E-LEARNING

  • X-PERTeam présente Composica

    Pionnier et leader du e-learning depuis plus de 10 ans, X-PERTeam annonce ce jour le lancement de Composica, une solution 100% web, collaborative, facile à utiliser, destinée aux entreprises souhaitant mettre en place une politique ingénieuse de création de contenu e-learning.

    Composica est un système innovant de développement de contenus conçu pour la création de contenus multimédia interactifs de formation. Composica propose une approche unique et très productive du processus de développement des objets d’apprentissage (Learning Object). Il intègre la création de contenu en équipe, une interface intuitive, une intégration poussée des feuilles de style, une bibliothèque de modèles réutilisables et une prise en charge du workflow spécifique à la création de contenu.

    «Véritable solution de développement interne, Composica permet à chaque entreprise de se doter d’un outil intuitif de rapid learning qui simplifie la mise en œuvre de modules tout en offrant aux apprenants les avantages des technologies web 2.0», commente Arnaud de Corgnol, Directeur Marketing d’X-PERTeam.

    Un outil complet pour des contenus de qualité

    Dédié aux développeurs de contenus e-learning, Composica met à disposition tous les outils nécessaires à la création des cours en ligne interactifs et de grande qualité :

    – les avantages d’Internet (technologie web 2.0, intégration des réseaux sociaux…),
    – une interface web aussi intuitive qu’une application Windows (édition et aperçu instantané, effets visuels puissants et dynamiques, activités e-learning hautement personnalisables, options de navigation adaptables),
    – un environnement de travail collaboratif (chaque développeur va avoir une visibilité sur les autres utilisateurs et voir sur quel sujet ils travaillent, discuter entre eux en temps réel, gérer des tâches et consulter les rapports d’avancement dans le cadre d’un projet),
    – des possibilités de création sans aucune contrainte,
    – l’utilisation d’objets pré-programmés.

    L’apprentissage social devient simple à mettre en œuvre.

    Sans avoir recours à la programmation, les entreprises vont pouvoir renforcer leurs contenus et tirer parti des outils des médias sociaux pour créer une communauté d’apprentissage. Les apprenants peuvent ainsi partager leurs connaissances, apprendre les uns des autres, faire des commentaires, participer dans un blog, lire un fil RSS externe et tout ceci pendant un cours, sans jamais quitter l’environnement d’apprentissage.

    Avec les Mashup Widgets, l’auteur peut par exemple ajouter des films YouTube, des graphiques Google, un moteur de recherche et les personnaliser entièrement dans le moindre détail.

    Un outil leader sur le marché mondial enfin distribué en France
    Composica est le leader international des outils collaboratifs de développement de contenus, avec plus de 100 références à l’appui dont Intel, Sage, DHL, Panasonic, Legrand, Syngenta, Allianz, Securitas, Sodexho…

    X-PERTeam a été choisi pour distribuer Composica en France et dans tous les pays francophones de façon exclusive. Sa renommée et son expertise e-learning ont conduit les dirigeants de la société israélienne à faire confiance à X-PERTeam qui a dans un premier temps traduit et adapté la solution avant de la proposer officiellement sur le marché.

    Bergerat Monnoyeur, distributeur France de Caterpillar,1er constructeur mondial de matériel de construction, vient d’ailleurs de choisir Composica comme outil de création de modules.

    Rappelons que Composica est compatible SCORM 1.2, SCORM 2004 et AICC PENS et s’intègre naturellement dans tous les dispositifs de formation à distance normalisés.

    Enfin, Composica est disponible en mode licence ou location (ASP), à partir de 1 475 euros.

    Source : Xperteam par email

  • Beingthebigboss.com … La nouvelle génération de simulation économique et gestion d’entreprise virtuelle bien réel !

    Les joueurs de la première heure en témoignent avec enthousiasme : «la profondeur de la gestion est insondable ! Mais vous devez également surveiller la qualité des produits de vos fournisseurs, de l’équipement de votre siège social, de la motivation de votre personnel …» Un jeu complet qui appréhende l’ensemble des actions et responsabilités de l’entrepreneur. Ainsi, qu’il s’agisse de finance, de comptabilité, ou encore de marketing, etc., tout y est.

    Sa force réside également en sa capacité à reproduire fidèlement tous les mécanismes de marchés auxquels toute entreprise est naturellement soumise. Les joueurs sont ainsi les acteurs de la création d’une économie parallèle et virtuelle. Ils se parlent, négocient contrats et partenariats en direct, organisent leurs montages financiers … ils créent un monde qui leur appartient.

    Là encore, ce sont eux qui en parlent le mieux : « cette impression de liberté qui vous envahit au commencement du jeu ; vous êtes ici le seul maître à bord ! Tout est conçu de telle sorte que nous pouvons créer un environnement économique cohérent et complet.».

    Un défi technique relevé par une équipe passionnée …
    Pour satisfaire le cahier des charges ambitieux de ce projet, le choix technologique tout comme l’investissement voué au développement furent un véritable enjeu. C’est l’agence Nantaise UCAYA, spécialiste du développement de solutions web innovantes, qui a su relever ce défit. Fondée par trois passionnés de nouvelles technologies, c’est leur rencontre fortuite avec Florian Berta en Janvier 2007, qui fut le point de départ de cette fructueuse collaboration.

    C’est avant tout dans la conception de l’architecture du jeu que le talent d’UCAYA s’est exprimé. Une architecture complexe, pointue et fiable qui, associé à Silverlight 2 de Microsoft – pour le rendu graphique – atteint pleinement les objectifs fixés.

    Il en résulte notamment une interface attrayante et ludique. Notre PDG en herbe se voit en effet attribué un bureau offrant tout le confort et les attributs modernes, mis au service d’un business bien mené. Rien n’a été oublié et les joueurs apprécient : «Gros coup de cœur, graphismes colorés, décor explicite ; ça donne envie de trifouiller tout ça !»

    Plus qu’un jeu, un révélateur de potentiels …

    Au-delà d’un simple jeu, beingthebigboss.com se veut un véritable révélateur de potentiels. Pédagogique et concret, il montre tout naturellement la voie à une communauté d’apprentis entrepreneurs souhaitant s’initier à la gestion d’entreprise, ou simplement tester leurs talents de bâtisseur. Certain joueurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés : «Vos aptitudes à gérer fournisseurs, clients, implantation géographique et investissements, vous mèneront peut-être parmi les plus grands ! Je ne vous en dis pas plus, il faut le voir pour le croire !».

    A une époque où le mot chômage est au bord de toutes les lèvres et où la libre entreprise est plus que jamais encouragée, ce jeu pourrait bien s’imposer comme un tremplin à l’origine de nombreux succès d’entreprises …

    Pour mieux comprendre comment, rendez – vous sur www.beingthebigboss.com

  • Ilearning Forum Paris 2009 dévoile son programme de conférence !

    Le Salon
    Le salon va accueillir en 2009 tous les leaders du marché du eLearning en France, comme en attestent les adhésions de Demos en tant que Platinum Sponsor, de Dokeos et CrossKnowledge en tant que Gold Sponsor, de Questionmark et de Cornerstone OnDemand en tant que Silver Sponsors. L’accès au salon est gratuit, et les 5000 visiteurs attendus seront issus pour la plus part des fonctions Ressources Humaines, Formation et Commerciales, tout comme des Directions des entreprises.

    Près d’une quarantaine d’exposants en provenance de nombreux pays comme la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, le Royaume Uni, le Canada et l’Inde, ont déjà confirmé leur présence sur le salon. De l’éditeur de logiciels au centre de formation en passant par les plates formistes et les créateurs de contenus, tous les aspects du eLearning seront représentés dans les travées du salon afin de satisfaire et de répondre à toutes les demandes de professionnels.

    A noter que, le 20 janvier 2009, des Prix iLearning, qui récompensent les organisations et les initiatives utilisant les technologies au service de l’apprentissage intégré, seront décernés. L’objectif des Prix iLearning est de récompenser les réalisations des sociétés qui ont clairement et concrètement appréhendé l’apprentissage comme un processus intégré à chaque instant de l’activité et de la vie d’une organisation. Les sociétés souhaitant soumettre leur candidature peuvent se renseigner à l’adresse suivante :http://www.ilearnforum.eu/ilearn2009/prix

    Les Conférences
    Les sessions auront lieu en français et en anglais autour des 6 thèmes clés suivants:
    · Apprentissage intégré pour l’apprentissage organisationnel et l’innovation
    · Apprentissage intégré pour l’employabilité, l’inclusion sociale et une citoyenneté active
    · Innovation et futurs de l’apprentissage
    · Architectures et infrastructures pour l’apprentissage intégré
    · Intégrer l’apprentissage avec la gestion de la qualité
    · Exploiter le plein potentiel de l’identité numérique

    Cette année ont été annexées de nouvelles conférences relatives à la reconnaissance et l’accréditation des compétences : RAC 2009 (Reconnaissance et Accréditation des Compétences), faisant du ilearning forum le rendez vous incontournable des acteurs en ce domaine, dont voici les thèmes  :
    · Reconnaissance formelle et informelle de la réussite des apprentissages
    · Reconnaissance des réussites dans les apprentissages au travers des cultures et des pays
    · Reconnaissance des compétences et innovation
    · Contrôle qualité des processus de reconnaissance et de certification.

    Pour plus d’informations sur RAC 2009 : http://www.racforum.eu/

    Les Ateliers gratuits
    Cette année encore tous les visiteurs auront la possibilité d’assister à des ateliers gratuits au cœur même du hall d’exposition qui reprendront les thématiques développées lors des séances plénières, et qui permettront également à certains exposants de mettre en avant leurs nouveautés présentées à l’occasion du salon.

    Les 4 demi-journées seront consacrées aux sujets suivants :
    · Lundi 19 matin: stratégie eLearning et témoignages clients
    · Lundi 19 après-midi: – management des compétences, management des talents et Learning Management Systems (LMS)
    · Mardi 20 matin: Language learning (3 présentations de 30 minutes avec modérateur), Soft skills learning.
    · Mardi 20 après-midi: High Tech – le dernier cri en matière de technologies d’apprentissage

    «Pour la première fois depuis les 5 dernières années, l’espace d’exposition est à 75% réservé depuis octobre et nous avons plus que doublé l’espace d’exposition en passant de 1000 à 2500 m2 pour faire face à la demande du marché. Ce haut niveau de participation de la part des exposants est très encourageant et indique la bonne croissance actuelle et la santé encourageante de l’industrie eLearning, particulièrement en France. Malgré le ralentissement économique en Europe, les projets eLearning sont en hausse, car pour faire face à des réductions de coûts au sein des entreprises, l’utilisation des technologies de l’apprentissage a augmenté sensiblement tout en offrant des performances excellentes à un coût significativement inférieur (jusqu’à 75% d’économies)», souligne Sally-Ann Moore, Directrice du salon iLearning Forum.

    A propos d’EIfEL
    EIfEL (European Institute for E-Learning) est une association professionnelle européenne à but non lucratif, dont la mission est d’accompagner les régions, les organisations et les personnes dans le développement de politiques et de stratégies d’apprentissage tout au long de la vie pour le 21ième siècle.  EIfEL dirige Europortfolio (www.europortfolio.org), le Consortium Européen pour le ePortfolio, et est membre fondateur de la Fondation Européenne pour la Qualité du E-Learning (EFQUEL www.qualityfoundation.org ).
    EIfEL organise et co-organise aussi de nombreux événements et conférences en Europe et dans le monde pour promouvoir l’innovation dans l’apprentissage individuel et organisationnel grâce aux technologies.
    Pour en savoir plus : www.eife-l.org

    A propos d’iLearning Forum
    iLearning Forum est l’organisateur de plusieurs salons et conférences en Europe (Paris, Moscou) et dans le Monde (Hong Kong, Bahrain, Vienne, Amsterdam, Dubaï) consacrés aux technologies de l’apprentissage pour le monde de l’éducation et de l’entreprise. Reprenant la suite d’eLearn Expo créé en 2000 à Paris, iLearning forum a pour objectif de réunir dans un environnement favorable à la réflexion et au « réseautage », les acteurs des technologies de l’apprentissage et les professionnels de l’éducation, de la formation et du développement des ressources humaines.
    Pour en savoir plus : www.ilearningforum.eu

  • Babbel.com rachète Friendsabroad.com

    Lesson Nine, la société qui gère le portail d’apprentissage linguistique babbel.com rachète son plus important concurrent au Royaume-Uni, Friendsabroad.com. Il s’agit d’une grande première sur le marché très tendu de la formation linguistique sur l’internet.

    Trois mois après avoir reçu une levée de fonds de KIZOO et VC-Fonds Berlin, Lesson Nine, société basée à Berlin, fait l’acquisition de la communauté linguistique britannique Friendsabroad.com. Cette acquisition fait de Babbel.com l’un des plus importants acteurs sur le marché de l’apprentissage linguistique en ligne. Par ailleurs, juste avant le rachat, la communauté Babbel faisait la démonstration de son développement avec 100 000 utilisateurs de la plate-forme depuis son lancement en janvier 2008.

    «Le rachat de ce concurrent majeur contribue à élargir et diversifier la communauté en ligne Babbel. En plus de la formation interactive en ligne, la communauté internationale est un atout supplémentaire par rapport aux outils d’apprentissage présentiels. Nos utilisateurs peuvent ainsi trouver au travers de la communauté un partenaire d’apprentissage n’importe où dans le monde pour apprendre la langue qu’ils souhaitent» explique Markus Witte, Directeur Général de Babbel.

    Les points forts de l’offre de Babbel
    Babbel.com offre un grand nombre de possibilités d’apprentissage contrairement à la plate-forme britannique. FriendsAbroad est l’un des premiers portails en ligne à s’être orienté vers une communauté en ligne pour des contacts entre apprenants en langues partout dans le monde. L’objectif et la spécificité de Babbel est l’apprentissage interactif avec des outils multimédia de toutes sortes. La communication entre les membres de la communauté est une possibilité d’apprentissage supplémentaire.

    Simon Murdoch, fondateur de Friendsabroad.com  ajoute «nous sommes heureux d’intégrer Babbel, une plate-forme qui offre un contenu d’apprentissage linguistique de haute qualité allié aux fonctionnalités de la communauté que nos utilisateurs apprécient déjà».

    Les fonctionnalités de la nouvelle communauté
    Pour faciliter ce changement aux utilisateurs de FriendsAbroad, Babbel.com offre désormais des fonctionnalités additionnelles à la communauté. La nouvelle option « amis » permet aux co-appreneurs et partenaires tandem (binômes) de se connecter et de rester en contact. Une nouvelle fonctionnalité d’apprentissage est également annoncée aujourd’hui. Basée sur la communauté d’utilisateurs, elle permet aux apprenants d’écrire de petits textes et de les faire corriger par des utilisateurs de langue maternelle de la communauté Babbel. D’autres fonctionnalités dédiées à la communauté Babbel suivront prochainement.

    La fusion des plates-formes 
    L’intégration de la communauté de FriendsAbroad a commencé aujourd’hui  et s’effectuera progressivement, le rachat étant effectif pour avril 2009. Dans un premier temps, les membres de FriendsAbroad recevront une newsletter par email les invitant à rejoindre Babbel. L’enregistrement à Babbel est semi-automatique et nécessite la confirmation de chaque utilisateur. Le site web FriendsAbroad sera encore en ligne pour les six mois à venir et proposera un lien vers le site de Babbel. Après cette période, le site cessera son activité et FriendsAbroad sera totalement intégré à Babbel.

    A propos de Lesson Nine et Babbel.com
    Babbel.com est un site d’apprentissage de langues étrangères gratuit et ouvert à tous. Depuis Janvier 2008, presque 100 000 personnes se sont abonnées à travers le monde. Le site est géré par Lesson Nine GmbH, société berlinoise fondée en août 2007. Avec une interface inspirée d’une console de jeu, l’apprentissage de vocabulaire devient facile et amusant. Véritablement multimédia, l’application incorpore des images créées par l’utilisateur et des voix humaines dans l’enseignement de vocabulaire de la vie courante. L’utilisateur peut ainsi pratiquer pour faire ses courses, exprimer ses sentiments ou flirter par exemple. Un système de répétition efficace permet de consolider ses connaissances. Enfin, un système de rafraîchissement unique des pages suit les progrès de l’utilisateur à la trace et lui indique ce qu’il doit réviser.
    Pour en savoir plus, consultez : www.babbel.com et www.babbel.com/about/FRA/presset le blog de Babbel http://blog.babbel.com.

    A propos de FriendsAbroad.com
    FriendsAbroad.com était un des premiers portails en ligne à s’orienter sur l’acquisition des connaissances linguistiques. La communauté en ligne basée au Royaume-Uni est rapidement devenue un des principaux acteurs du marché. Son fondateur Dr. Simon Murdoch est un entrepreneur internet. Il débuta avec la première librairie en ligne en Europe plus tard revendue à Amazon.com, société dans laquelle il devint Vice-président Europe. Il a également été un investisseur majeur dans des projets tels que Belfair et Lovefilm.

    Source : par email Babell.com

  • eLearning Africa 2009 : Appel à contribution

    Berlin, Allemagne. Dakar, Sénégal. La quatrième édition de eLearning Africa, qui aura lieu du 27 au 29 mai 2009 à Dakar, capitale du Sénégal a ouvert son appel à candidatures.

    Vos suggestions pour les sessions, présentations, ateliers et discussions peuvent être soumises jusqu’au 5 décembre 2008 avec le formulaire en ligne .

    Le comité d’organisation invite tous ceux qui sont activement engagés dans l’éducation, la formation et le développement des pays africains à soumettre leurs idées.

    Les thèmes soulevés par eLearning Africa 2009 sont les suivants :

    – Formation, eLearning et pédagogie
    – Conception de systèmes eLearning
    – Stratégies sectorielles
    – Solutions aux problèmes d’infrastructure et d’accès
    – Développement de compétences
    – Développement et création de contenus
    – Recherche, suivi et évaluation
    – Atteindre les objectifs de l’éducation pour tous
    – Mobilisation de ressources et partenariats
    – Politique et planification

    De plus amples informations sur ces sujets et sur l’appel à candidature sont disponibles à l’adresse suivante : www.elearning-africa.com .

    L’événement, organisé par ICWE GmbH et Hoffmann & Reif, se focalise sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) appliquées au Développement, à l’Enseignement et à la Formation en Afrique. Servant de plate-forme pan-africaine, eLearning Africa met en relation un réseau de décideurs gouvernementaux et administratifs avec les universités, écoles, instituts de formations publics et privés, l’industrie et d’importants partenaires dans le domaine de la coopération pour le développement. Chaque année c’est un pays africain différent qui servira de lieu de rendez-vous.

    eLearning Africa, 4ème Conférence Internationale Consacrée aux TIC
    Appliquées au Développement, à l’Enseignement et à la Formation
    27 -29 mai 2009
    Dakar, Sénégal
    Organisateurs : ICWE GmbH, www.icwe.net, Hoffmann & Reif
    www.hoffmann-reif.com, Contact : ICWE GmbH, info@elearning-africa.com,
    Tél.: +49-30-310 18180
    www.eLearning-africa.com

  • Devenez expert du eLearning à l´international ! Rejoignez les réseaux d´Online Educa Berlin 2008 avec Ludovia.com !

    Cette année, ONLINE EDUCA BERLIN désire placer VOTRE PARTICIPATION au premier plan !

    – Préparez-vous pour la Génération Y.

    – Prenez part à des discussions et à des débats axés sur les besoins d’une génération ayant grandi avec l’Internet !

    – Jetez un regard  pertinent sur le potentiel et les enjeux liés aux ressources éducatives en libre. Rencontrez des esprits innovateurs et participez à de nombreuses présentations d’initiatives pleines de promesses !

    – Reconsidérez votre opinion en matière de créations de contenus. Apprenez davantage sur les mondes virtuels et les contenus éducatifs produits par les utilisateurs eux- mêmes.

    – Prenez part au débat sur le Web 2.0 et le réseautage social.

    – Testez les nouvelles possibilités offertes par des systèmes sophistiqués d’administration de l’apprentissage.

    – Mettez vous à l’heure du mobile Learning et informez-vous sur des outils et des logiciels d’applications révolutionnaires.

    – Explorez l’emploi de méthodes narratives et audiovisuelles innovatrices, dédiées à l’éducation et à la formation.

    – Découvrez d’audacieux concepts du eLearning ludique.

    – Discutez face à face développement et prospective avec de nombreux experts et gens du métier.

    – Optimaliser votre veille et vos réseaux, dans une unité de lieu et de temps,  avec plus de 2100 experts venus de quelques 90 pays différents !

    – Inscrivez vous dès maintenant à ONLINE EDUCA BERLIN 2008 en rejoignant Ludovia.com qui vous permet de bénéficier… du  tarif association à € 600 au lieu de €790 pour les frais d´inscription aux conférences, les vols easyjet Paris ou Bruxelles-Berlin sont des plus compétitifs, les hotels berlinois bon marché!

    Plus d’information sur : http://www.online-educa.com/fr

  • Ilearning Forum annonce son édition 2009

    Ilearning Forum annonce son édition 2009

    Le grand thème d’iLearning Forum 2009 sera : «Apprentissage intégré: convier les technologies au service de l’apprentissage individuel et organisationnel »

    ELEARNING0610200813Cette année, l’événement propose un espace de salon étendu de plus de 50% pour faire place au nombre croissant d’exposants et de visiteurs attendus avec l’intégration d’un nouvel événement dédié à la reconnaissance et l’accréditation des compétences, la conférence RAC 2009 (Reconnaissance et Accréditation des Compétences) qui va attirer un nouveau public de professionnels de la gestion des talents et des compétences. Fin Août, 30% des stands ont déjà été réservés.

    Pour cette nouvelle édition, les organisateurs anticipent donc une croissance qui devrait amener plus de 400 participants à la conférence et 5000 visiteurs au salon. Ainsi, pour faire face au succès des ateliers gratuits organisés lors de la précédente édition, l’aire qui leur sera dédiée cette année sera triplée. Cet espace ouvert à tous sera le lieu de toutes les démonstrations et les présentations des dernières nouveautés internationales en matière d’e-learning (simulations, vidéo interactive, jeux sérieux, applications de gestion des compétences et des talents, outils de développement de contenus, réseaux sociaux d’apprentissage…). Enfin, pour mémoire, l’accès au salon est gratuit, celui de la conférence payant.

    En partenariat avec EifEL, iLearning Forum n’est donc plus seulement un salon, c’est également la conférence de référence sur les technologies de l’apprentissage et l’apprentissage intégré. Cette année, les délégués auront, de surcroît, l’opportunité de participer à 2 conférences durant le même évènement: iLearning Forum et RAC 2009 (Reconnaissance et Accréditation des Compétences). Les sessions seront en français et en anglais.

    L’appel à contributions continue d’explorer l’apport des technologies les plus avancées aux méthodes d’apprentissage adaptées au 21ème siècle. Les 6 thèmes clés seront :
    –          Apprentissage intégré pour l’apprentissage organisationnel et l’innovation
    –          Apprentissage intégré pour l’employabilité, l’inclusion sociale et une citoyenneté active
    –          Innovation et futurs de l’apprentissage
    –          Architectures et infrastructures pour l’apprentissage intégré
    –          Intégrer l’apprentissage avec la gestion de la qualité
    –          Exploiter le plein potentiel de l’identité numérique

    « Avec un marché français de plus en mur mature, des exposants et visiteurs de plus en plus internationaux et encore et toujours des nouveautés et des innovantions, cette nouvelle édition d’iLearning Forum va refléter les attentes des responsables RH qui souhaitent, aujourd’hui, intégrer le e-learning et la gestion du talent, au cœur même de leur politique de formation, tout en proposant des solutions de plus en plus sophistiquées et motivantes pour l’apprenant », se réjouit Sally-Ann Moore, Directrice d’ILearning Forum.

    A propos d’EIfEL
    EIfEL (European Institute for E-Learning) est une association professionnelle européenne à but non lucratif, dont la mission est d’accompagner les régions, les organisations et les personnes dans le développement de politiques et de stratégies d’apprentissage tout au long de la vie pour le 21ième siècle.  EIfEL dirige Europortfolio (www.europortfolio.org), le Consortium Européen pour le ePortfolio, et est membre fondateur de la Fondation Européenne pour la Qualité du E-Learning (EFQUEL www.qualityfoundation.org).
    EIfEL organise et co-organise aussi de nombreux événements et conférences en Europe et dans le monde pour promouvoir l’innovation dans l’apprentissage individuel et organisationnel grâce aux technologies.
    Pour en savoir plus : www.eife-l.org

    A propos d’iLearning Forum
    iLearning Forum est l’organisateur de plusieurs salons et conférences en Europe (Paris, Moscou) et dans le Monde (Hong Kong, Bahrain, Vienne, Amsterdam, Dubaï) consacrés aux technologies de l’apprentissage pour le monde de l’éducation et de l’entreprise. Reprenant la suite d’eLearn Expo créé en 2000 à Paris, iLearning forum a pour objectif de réunir dans un environnement favorable à la réflexion et au « réseautage », les acteurs des technologies de l’apprentissage et les professionnels de l’éducation, de la formation et du développement des ressources humaines.
    Pour en savoir plus : www.ilearningforum.eu

  • Approche critique du « do it yourself » : pour un e-learning qui ne sacrifie pas la présence pédagogique

    Approche critique du « do it yourself » : pour un e-learning qui ne sacrifie pas la présence pédagogique

    do it yourself
    Comme cela est légitimement répété, le support numérique de l’apprentissage a été conçu par un didacticien et l’élève peut s’inscrire dans une communauté numérique d’apprentissage. Ce ne sont pas les seules limites de l’apparente solitude de l’apprenant. Il faut à l’élève une communauté physique, un échange oral, une présence pédagogique humaine à ses côtés pour qu’il puisse apprendre. C’est là un fondement nécessaire de l’apprentissage, qu’il convient, nous semble-t-il, de ne jamais oublier, quand nous concevons des instruments pédagogiques numériques.  Le slogan nous semble devoir être critiqué dans cette perspective. Nous ne prétendons pas ici réfuter le « do it yourself » ou le « e-learning », au contraire. La thèse que nous défendons est plutôt celle-ci : la prise en compte du fondement communautaire et présentiel de l’apprentissage est nécessaire à la construction d’outils pédagogiques numériques adaptés.

     “Do it yourself”: de l’Education nouvelle à l’e-learning
    Il y a un siècle, les différents acteurs du mouvement de l’Education nouvelle condamnaient ce qu’ils appelaient la « pédagogie traditionnelle ». Dans la description qu’ils en font, celle-ci se caractérise, en particulier, par l’attitude passive dans laquelle elle fige l’élève. Les partisans d’une éducation nouvelle proposent alors des alternatives à ce modèle.  Ils mettent en évidence différentes pratiques d’apprentissage actif, appuyées sur l’utilisation de matériels innovants (chez Maria Montessori, par exemple), ou sur le recours à des formes de travail apparues hors les murs de l’école. Durant l’entre-deux-guerres, Célestin Freinet (1994) met ainsi en place l’imprimerie à l’école.  Alors, comme aujourd’hui, on peut voir un enfant apprendre apparemment seul, en manipulant le matériel de motricité fine de Montessori, les caractères d’imprimerie, chez Freinet, ou différents outils informatiques aujourd’hui.

    Nous cherchons à expliquer cette évidence, à en rendre raison, en balayant les explications possibles. Le chercheur en sciences de l’éducation suit alors le modèle de la problématisation scientifique, tel qu’il a été défini par le didacticien Christian Orange (2002). Une des hypothèses que nous voudrions faire valoir, dans cette perspective, est déjà présente chez les penseurs de l’Education nouvelle. Pour expliquer l’efficacité de leur pédagogie, Freinet et Montessori font appel au concept d’élan vital. C’est lui qui fonde la soif d’apprentissage de l’enfant et sa soif d’autonomie. Proposons-lui des apprentissages actifs, par lesquels cette soif sera libérée des lenteurs de la forme scolaire lassalienne , et par lesquels cette aspiration à l’autonomie pourra être satisfaite. Si l’enfant n’a plus à se soumettre aux rituels étouffants de l’école lassalienne, à cette rigidité qui, pour reprendre la rhétorique de Freinet, transforme l’école en prison, l’élan vital, la capacité naturelle au tâtonnement expérimental se trouve affranchie. Freinet définit cet élan en le comparant au mouvement du torrent. Il écrit ceci, par exemple :

    «Qu’arrive-t-il, en effet, si devant l’enfant se dresse un obstacle qui est pour lui  insurmontable ?
    Exactement ce qui se passe pour l’eau du torrent qui heurte un rocher qu’elle ne parvient pas à dépasser. Il y a choc, arrêt plus ou moins bruyant et déchiquetant de l’élan ; puis, après un moment d’inquiétude et d’indécision, le flot refoulé reflue sur lui-même dans un remous tourbillonnant.
    Il se produit alors, en même temps que le retour sur soi, une sorte de vide, de creux, que le courant met plus ou moins longtemps à combler selon la hauteur de l’obstacle.»

    (FREINET, 1994, vol.2, p.383)

    Ce paradigme hydraulique est la matrice de la théorisation, chez Freinet, de l’élan naturel et du tâtonnement expérimental. Si, avec le pédagogue, nous filons cette métaphore, il apparaît qu’il convient avant tout de libérer une aspiration à un apprentissage actif, un désir de se dépasser et de s’adapter, qui trouve, dans le dynamisme du sujet, les moyens suffisants à sa satisfaction. L’outil informatique est en mesure d’opérer un tel affranchissement. C’est une expérience que nous avons tous faite. L’ordinateur est un artifice qui rejoint étonnamment la nature. Face à lui, l’enfant est bien souvent comme le cours d’eau de Freinet, tâtonnant audacieusement, voire témérairement, et apprenant beaucoup par ce tâtonnement, bien mieux souvent que tous ceux qui n’ont pas actualisé cette disposition naturelle, qui l’ont bridée sous l’effet d’un surmoi d’origine scolaire. Il y a là un espace pédagogique moderne retrouvant certains aspects essentiels des  procédures imaginées par Freinet et l’Education nouvelle.

    Le support numérique ouvre à la pédagogie active de nouveaux territoires. Le slogan « do it yourself » ne nous semble pas pour autant pleinement légitimé.

     « Do it yourself » et pédagogie : de la solitude à la communauté d’apprentissage

    Du « do it yourself » à la communauté numérique

    L’élan naturel ne peut se passer d’un apport culturel. C’est la valeur instrumentale du langage qui fonde l’apprentissage de la langue. L’enfant apprend le vocabulaire, les structures grammaticales… dont il sent qu’elles vont pouvoir lui fournir des moyens de communication ou des instruments pour répondre aux problèmes qu’il rencontre. De manière générale, le savoir prend sens au sein d’une culture, d’une communauté (BRUNER, 1996). Celle-ci favorise la reconnaissance de chacun, l’apparition de conflits socio-cognitifs, l’imitation. Ces critiques, fondées sur les conceptions de  Vygotsky (VERGNAUD, 2000) et de Bruner (1996) permettent de justifier le passage d’un strict « do it yourself » à la construction de communautés éducatives numériques. Alain Bentolila, dans un récit exemplaire qui semble inspiré par l’exemple de la tradition des yeshivas, écrit ceci :

    «Une table, quelques chaises. Trois fronts penchés sur un même livre, qu’il soit profane ou bien sacré. De temps à autre, une tête se redresse, s’ouvre une bouche qui dit son intime conviction, son intime interprétation. Discutée, pesée, confrontée au texte présent, mais aussi éclairée par tous les autres textes, cette proposition prend place dans la construction collective du sens qui, d’âge en âge, de texte en texte, nous prolonge et nous unit. Nul n’en est exclu qui accepte la règle de la transmission : ni servilité ni trahison.»
    (BENTOLILA, 2000, pp. 207-208)

    Nous retrouvons, dans cette description, l’image ancestrale de la problématisation du texte, des controverses qu’elle entraîne au sein de communautés interprétatives. Le sens y est construit collectivement à partir de l’héritage patrimonial d’une tradition.

    Ce dialogue est, en outre, l’espace pédagogique favorable au développement d’une aptitude individuelle au dialogue intérieur. Celui-ci, comme l’a souligné Alain (1934), constitue la pensée elle-même : contrôle de soi par soi. Le géomètre, balayant les possibles, les hypothèses d’explications des évidences, dialogue avec lui-même, comme il peut dialoguer avec d’autres. Bachelard voyait dans le maître un surveillant de l’élève qui le prépare à se surveiller lui-même, à se diviser en deux instances : le maître intérieur et le disciple intérieur. Nous voyons dans la communauté d’apprentissage une initation à l’apprentissage autonome. Nous ne prétendons donc pas réfuter le « do it yourself », mais nous voulons rappeler que celui-ci se fonde nécessairement sur un apprentissage qui dépasse le champ individuel.
    Le travail individuel peut aussi apparaître comme un complément à l’apprentissage communautaire.

    Freinet faisait des exercices autocorrectifs un complément indispensable aux projets collectifs. Un passage par le systématique, un pas de côté métacognitif est indispensable à la finalisation des projets communautaires eux-mêmes. Mais ces pratiques individuelles prennent alors place dans la continuité de l’élan individuel et culturel initié au sein du groupe coopératif. L’apprentissage systématique des tableaux de conjugaisons n’est pas un préalable massif à la situation de communication. Il devient un complément essentiel au développement d’une écriture de la dédicace, un instrument de la communication, de l’expression, de l’élan poétique… Dès lors, il change de forme. A l’ensemble massif du tableau général des conjugaisons succèdent des exercices ponctuels correspondant à des besoins différents. Le numérique est particulièrement pertinent dans cette perspective. Les possibilités très variées de classifications différentes et simultanées des ressources permettent d’éviter l’apprentissage systématique assommant en lui substituant la possibilité d’accéder rapidement à une ressource précise. Je peux alors satisfaire un besoin particulier sans avoir nécessairement à me confronter à la masse de tout ce que je ne maîtrise pas.

    Du « do it yourself » à la présence pédagogique

    Cette communauté numérique, complétée par des techniques individuelles, ne peut cependant suffire à satisfaire le pédagogue.  Il y manque la présence du maître et des autres membres de la communauté.  Si la pédagogie est la théorie-pratique qui se fonde sur une « éthique de la relation » (FABRE, 2003), deux possibilités s’offrent au slogan « do it yourself ». Soit il s’agit d’assumer une dangereuse élimination du pédagogique au profit du seul didactique, soit le « do it yourself » est une formule interprétée comme une parole du maître ou du camarade de classe, une parole pédagogique, sécurisant, mettant au défit, reconnaissant une valeur, fondée sur un possible transfert. Ce « do it yourself » contiendrait donc en lui-même sa propre critique. Il renouerait avec le fameux slogan de la pédagogie Montessori : « apprendre à faire soi-même ».  Dans les deux cas, l’autonomie se fonde sur l’hétéronomie, sur une parole vibrante, réelle, humaine, chargée d’affects, jusque dans ses silences, sur les postures instinctives du corps et les expressions du visage.  Alors, le « do it yourself » rejoint l’éthique pédagogique de la relation. Il se fonde sur le moment pédagogique et l’indignation fondatrice du pédagogue qu’a identifiés Meirieu (2007). Le pédagogue est celui qui commence, généalogiquement, par s’indigner de la réalité de l’école-prison, du traitement indigne accordé à l’élève… Il est celui qui s’appuie sur ce repoussoir pour proposer une relation à l’enfant respectueuse de son absolue altérité, de son irréductible liberté, de sa singularité tenace.

    « Do it yourself » et didactique du français

    Le slogan « do it yourself » se heurte enfin à un dernier obstacle, dans le domaine spécifique de la didactique du français.  Après Jack Goody (1977) et Jacques Derrida (1967), il n’est plus nécessaire de revenir sur l’existence d’un bond entre l’oral et l’écrit. L’écrit autorise, en particulier, une distance critique et un soutien à la mémoire, que l’oral ne permet pas.  Le seul déchiffrage ne permet pas d’accéder à ces richesses propres à l’écrit. Il importe donc que l’élève accède au statut de lecteur et non à la seule compétence de déchiffrage.  Cependant, cela ne doit pas nous conduire à rejoindre ceux qui, dans les années 1970  et 1980, ont cru pouvoir imaginer un enseignement de l’écrit coupé de tout déchiffrage, comme s’il y avait deux langues autonomes : la langue écrite et la langue orale. C’est là une illusion qui conduit à des impasses pédagogiques. Trois limites apparaissent bientôt clairement.

    L’indispensable maîtrise de la parole

    Un enfant qui ne maîtrise pas l’oral n’est pas en mesure d’accéder à l’écrit – idée qui nous est aujourd’hui familière. Il importe de dépasser le scriptocentrisme de la forme scolaire. S’appuyant sur l’héritage de Célestin Freinet, Louis Legrand écrit ceci :

    «L’absence de communication vraie condamne les élèves issus des classes ouvrières à une exclusion mentale de fait d’un univers langagier qui leur est totalement étranger. De là les échecs scolaires et les abandons, de là surtout le fonctionnement antidémocratique de l’école. Ici encore, Freinet a été précurseur dans la mesure où sa pédagogie populaire de la langue était une pédagogie de la communication vraie, c’est-à-dire de l’expression personnelle et de l’écoute.»

    (LEGRAND, 1993)

    Seule une pédagogie de l’oral peut contribuer à éviter des situations d’échec scolaire dues à des inégalités sociales dans la maîtrise de langue orale. 

    La lecture comme lien social 

    Contrairement à ce que laissent entendre certains discours naïfs, il ne suffit pas de donner de beaux livres à un enfant pour qu’il les lisent. Le désir de lire se développe au sein d’une communauté culturelle, communauté d’apprentissage, pour l’enfant comme pour l’adulte. Les livres que je lis sont ceux dont je vais pouvoir parler, ceux dont on m’a parlé, etc.

    Quand l’écrit mime l’oralité 
    Beaucoup des grands écrits patrimoniaux français, comme l’ont montré les travaux de Fumaroli (1994), relèvent d’une esthétique classique du naturel. L’écrit y apparaît comme marqué par une forte oralité. Le style des contes de Perrault mime une langue orale simple. Les lettres de Mme de Sévigné retrouvent une fluidité aux allures d’oralité, etc. Comment comprendre ces textes, si l’on est pris dans une perspective bilinguiste, une représentation de l’écrit comme coupé de l’oral.

    Dès lors, il nous faut rechercher une méthode qui permette d’accéder à la lecture sans ignorer le passage par l’oral. Le philosophe Alain a proposé une piste. Il écrit ceci :

    «Au temps des concours de récitation, celui qui n’était pas sûr de sa mémoire trichait un peu, non pas pour conquérir une bonne place, mais pour éviter la punition ; le voisin complice approchait un peu son livre, ouvert au bon endroit ; un seul regard alors, soutenu par la mémoire déjà préparée, recueillait une masse de ces précieux signes, qui n’étaient pourtant pas à distance de vue ; mais chacun sait qu’on lit de fort loin, quand on sait à peu près de quoi il s’agit. Exercice excellent. Je ne vois pas pourquoi l’enfant ne lirait pas quelquefois des textes qu’il sait à peu près par cœur. Et peut-être pourrait-on lui montrer le texte par éclipses, comme se montrent ou se déroulent les enseignes lumineuses.»
    (ALAIN, 1934, pp.100-101)

    Il s’agit, pour Alain, de proposer un passage du déchiffrage des syllabes à la lecture visuelle, qui permet de tenir à distance le texte, d’en avoir une approche critique. C’est l’oralité qui est proposé comme un moyen de dépasser le déchiffrage. Il s’agit de retrouver une pratique ancestrale : celle de l’éclipse. Parce qu’il ne peut pas voir le texte en continu, l’élève est conduit à accorder moins d’importance à chaque syllabe et plus d’importance au regard global. Alors, il ne marmonnera plus, comme les curés dont se moque le philosophe.  Il lira véritablement. Les richesses de l’oralité n’auront cependant pas été oubliées. La saveur orale du texte poétique musical aura été l’objet d’une expérience scolaire. Le texte écrit demeurera, aux yeux du lecteur, hanté par l’oralité première, même si celle-ci a été dépassée.

    Les ateliers « voix haute »

    Les ateliers « voix haute » que nous proposons  renouent avec la tradition ancestrale de la lecture collective et des exercices de mémoire. Mais ils la renouvellent aussi, en privilégiant l’utilisation du vidéoprojecteur. Parmi les activités que nous proposons, il n’en est aucune qui ne puisse être réalisée aussi bien sur support papier. Nous préconisons néanmoins la lecture collective sur grand écran parce qu’elle permet de contrôler de façon précise les « éclipses » du texte.  Le grand écran offre, en outre, un moyen inédit d’échapper à la posture angoissante et scriptocentriste classique de l’étude, où l’élève est assis seul devant son texte. Ce point nous paraît d’une importance capitale. Aussi souvent que possible, dans notre conduite des ateliers, nous faisons en sorte que les élèves se tiennent debout devant le texte. Nous partons de l’idée qu’ils ne sont pas encore des érudits, que le moment est encore loin où ils seront capables de nouer un rapport intime avec le texte. Que, pour l’heure, ils ont à éprouver le fait qu’une œuvre littéraire s’adresse à une multiplicité d’individus.

    Qu’ensemble ils peuvent s’y mesurer. Le maître est là pour stimuler une confrontation physique qui consiste à déclamer ce qui s’affiche plus grand que soi, à toucher l’écran pour y désigner des mots ou, au contraire, les masquer. Là où le texte montre des vides, là où le mot ou la phrase sont éclipsés, chacun est en droit de risquer des hypothèses que les autres autour de lui auront à discuter, en s’appuyant sur des explications grammaticales, prosodiques, lexicales…

    Cet exercice est une proposition, pensée comme non exclusive, visant à prendre en compte le caractère porteur du  slogan « do it yourself » en même temps que ses limites.  Un apprentissage actif est proposé grâce à l’outil informatique. Celui-ci permet de privilégier ce que Jean Houssaye (1988) a appelé la relation apprendre, la relation directe entre l’élève et le savoir, plutôt que celle entre l’élève et le maître ou celle du maître et du savoir. Dans cette perspective, l’élève est placé dans une posture active. Cependant, ni le maître ni la communauté éducative ne disparaissent. Leur présence argumentative et sensible ne cesse de se manifester et de contribuer à l’intérêt de l’élève.

    Conclusion
    La recherche en sciences de l’éducation peut contribuer à isoler les problématiques dans lesquelles le maître est pris, souvent malgré lui. Il s’agit de répondre aux différents aspects de l’inconscient pédagogique par une psychanalyse de la connaissance propre à éclairer la pratique. C’est dans cette perspective que nous avons cherché ici à isoler différentes problématiques qui ne sont pas exclusives. Philippe Meirieu, dans sa thèse, a distingué trois types de groupes d’élèves : le groupe festif, qui permet de souder le groupe-classe, le groupe d’apprentissage, dans lequel chacun travaille à ce qu’il ne maîtrise pas encore, le groupe productif, dans lequel on confie au meilleur dessinateur les dessins et au meilleur angliciste les traductions en anglais pour obtenir un produit finalisé aussi parfait que possible. Il n’y a aucune raison d’abolir une de ces trois problématiques. Mais il est nécessaire de prendre en compte leurs différences pour ne pas les confondre et chercher à en faire un usage pédagogique adapté. De même, nous ne prétendons pas qu’un « do it yourself » strict doit être banni. Il a vocation à coexister et à se fonder sur d’autres problématiques pédagogiques, qui le justifient, lui donnent sens, le nuancent. Non seulement les problématiques ne s’excluent pas, mais elles entrent en complémentarité. C’est à cette lecture critique sans être polémique du « do it yourself » dans l’e-learning que nous espérons avoir contribué.

    Communication scientifique LUDOVIA 2008 par Baptiste JACOMINO
    CREN (Université de Nantes)
    Association Voix Haute
    Sciences de l’éducation