Au-delà de mesures prévisibles et assez consensuelles (efforts sur le primaire, révision du système d’orientation), il n’y a pas de propositions concrètes et pas d’objectifs précis à ce quinquennat de l’éducation !
Le Sénateur de la Haute-Savoie déplore surtout que ce gouvernement ne prenne aucun engagement concernant la réussite des élèves et repousse à plus tard les décisions relatives à la valorisation du métier d’enseignant.
Le Vice-président du Sénat insiste sur le fait que la réussite des élèves dépend grandement de l’effet-enseignant.
Il regrette en conséquence que rien ne soit proposé concernant l’accompagnement des professeurs durant leurs parcours professionnel.
Rien n’est proposé, également, concernant l’évaluation des enseignants. A quoi servent les inspections stériles qui ont lieu tous les 5 à 7 ans pendant 30 minutes pour évaluer les enseignants.
Aucune revalorisation salariale n’est envisagée.
Une grande réforme de l’éducation doit replacer les professeurs au cœur de l’évolution des politiques publiques éducatives dans un but unique : la réussite des élèves.
La refondation, c’est passer du centralisme de la rue de Grenelle, de la culture de la circulaire à celle du contrat avec les acteurs de la communauté éducative.
Concernant les rythmes scolaires, le Sénateur de Haute-Savoie rappelle que le rythme idéal relève du vœu pieux. Le meilleur rythme est celui qui prend en compte les rythmes biologiques des enfants et des enseignants, les rythmes économiques et les rythmes climatiques. Là encore nous restons dans l’expectative !
La performance des systèmes éducatifs va bien au-delà des questions de moyens, qui une fois encore apparaissent comme l’alpha et l’oméga.
Finalement, Tout ça pour ça. La montagne accouche d’une souris ! Fallait-il une telle mobilisation ?