Réseaux sociaux en classe, faut-il définir une « frontière » ?

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Le Comité de rédaction du journal « The Miami Student » tient à souligner qu’un certain nombre non négligeable d’enseignants les invite à les suivre sur Twitter ou Pinterest, à devenir ami sur Facebook ou encore à entrer en contact sur Linkedin.

« Nous voyons comment les réseaux sociaux apparaissent tout naturellement sur les profils des professeurs, ceux-là mêmes qui tentent d’utiliser de plus en plus des méthodes non conventionnelles pour leur enseignement ».

Il y a, en effet, de superbes outils pour enseigner dans certaines disciplines comme le journalisme, les sciences politiques ou la communication ; et cela ne fait aucun doute : avec l’utilisation des technologies, enseignants et élèves sont beaucoup plus impliqués.

A Miami, on constate que de plus en plus d’enseignants incluent dans leur cours, l’utilisation de sites tels que Pinterest et Instagram (qui semblent être les plus populaires). Par exemple, des professeurs de langue déposent des vidéos Youtube sur leur Pinterest et demandent ensuite à leurs élèves de s’y rendre pour faire leurs devoirs.

D’autres encore vont même à demander à leurs élèves de rendre des productions via Twitter ou Instagram !

Quelle que soit la méthode, il est indéniable que les technologies ont du bon dans l’enseignement ; Ne citons juste comme exemples, pour argumenter ce point, que le meilleur taux de participation en classe ou encore l’interaction qui se crée entre élèves et enseignants.

Sans parler du tissu relationnel que vous pouvez acquérir rien qu’en utilisant les réseaux sociaux….

Malgré toutes ces bonnes choses, The Miami Student émet un bémol : en tant qu’élève, où mettre la frontière entre le personnel et le professionnel ?

Quand nous sommes « suivis »sur les réseaux sociaux par nos professeurs, ils sont partout avec nous, à une fête, à la maison… Nous sommes en permanence connectés avec les profs et c’est peut-être un peu trop !

Ne serait-ce pas ces mêmes profs qui nous demandent d’être très attentifs à ce que nous exposons de notre personne au travers des réseaux sociaux (notamment pour une recherche d’emploi) ?

Les technologies apportent énormément à la classe mais en ce qui concerne les réseaux sociaux, c’est une autre histoire, souligne l’auteur. Franchement, vous ne voulez pas que vos profs sachent ce que vous avez fait l’été dernier…si ?

Un point de vue à méditer et à commenter en ligne à la suite de cet article,

c’est à vous, cher lecteur de Ludovia Magazine… (en bas d’article dans « commentaires »)

 

Plus d’infos : l’article en VO ici

Commentaires

4 réponses à “Réseaux sociaux en classe, faut-il définir une « frontière » ?”

  1. Avatar de DELABRUYERE Cyril

    Bonjour, l’évolution des outils nous permet de réduire assez simplement cette question de la distanciation/proximité. Pour ma part, j’ai opté pour une page Facebook. Les élèves peuvent s’y abonner/désabonner à volonté sans que je vois d’ailleurs qui y est abonné. Ils peuvent liker la page sans pour autant devenir mes amis, donc sans avoir accès à mon compte personnel et vice-versa. Ils peuvent m’envoyer un message/fichier.
    La page agit comme un mini-forum à cheval entre la sphère personnelle du jeune et la sphère scolaire de l’élève.

  2. Avatar de Aurélie Julien

    Merci à Cyril pour ce commentaire très constructif et intéressant.

  3. Avatar de Françoise Grave

    Bonjour,

    Est-ce que le comité de rédaction n’exagère pas?
    Pourquoi une obligation de suivi? Je ne vois pas pourquoii un enseignant devrait suivre un élève ou avoir accès à son profil. Les réseaux sociaux permettent de récupérer de l’information sur des comptes sans dévoiler son intimité.
    En France , ceci dit, dans nombre d’établissements, la résistance est forte: l’utilisation des réseaux sociaux dans l’enseignement est très mal perçue.Pour ne pas dire proscrite!

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