Étiquette : tablette

  • La réalité augmentée au service de la production d’écrit en CM1

    La réalité augmentée au service de la production d’écrit en CM1

    Ludovia_MartinezMarieNoelle_260615

    [callout]Comment motiver les élèves en production d’écrit, grâce à un projet mettant en valeur les contes rédigés par les élèves à l’aide de la réalité augmentée (application gratuite Aurasma) ?[/callout]

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Grâce à la tablette numérique, les élèves ont pu filmer leurs personnages dans le théâtre d’ombres et mettre en scène leur conte. Avec l’application Aurasma, ils ont associé chaque illustration à une vidéo et ont présenté leur travail aux élèves de CP.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia « Numérique & éducation, entre appropriations et détournements »

    Les enseignants d’aujourd’hui sont sans cesse en train de s’approprier les outils numériques et de les détourner de leur fonction première dans le but de trouver le moyen d’intéresser et de motiver leurs élèves. L’utilisation d’Aurasma en production d’écrit est un exemple parmi d’autres.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Ce projet a tout de suite été bien accueilli par les élèves et après avoir présenté leur travail à leurs camarades, ils étaient très fiers d’eux-mêmes et je pense qu’ils ne s’attendaient pas à produire un tel résultat. Ils n’ont pas eu l’impression de travailler et étaient tous très motivés à chaque fois que l’on reprenait le projet.

    Même si les progrès ne sont pas mesurables sur ce genre d’activité, il est certain que les élèves ont acquis des compétences présentes sur le B2I école, et que la motivation que produit l’utilisation du numérique favorise les acquisitions.

    La difficulté pour l’enseignant est de maintenir cette motivation en variant les supports, les outils et les scénarios des situations d’apprentissage pour ne pas que l’élève se lasse…

    A propos de l’auteur : Marie-Noëlle Martinez
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Nous avons réfléchi à « une tablette avec tout son environnement, création de contenus et organisation de la classe pour l’enseignement sur une plateforme qui s’appelle Elule, disponible sur le Cloud », décrit Guillaume Largillier, un des deux fondateurs de la société.

    Stantum a participé à l’appel à projets e-éducation N°2 dans le cadre des investissements d’avenir. Il en est ressorti lauréat ce qui lui a permis de finaliser le développement de la tablette élémentaire Galago et faire ses preuves sur le terrain du concept d’environnement pédagogique pour l’enseignant.
    Aujourd’hui, ce soutien des investissements d’avenir a permis de monter un ambitieux déploiement pilote sur les villes de Bordeaux et Mérignac et concerne dix écoles.

    « Nous avons 16 classes de cycle 3 qui expérimentent en « one to one », c’est à dire une tablette, un élève, depuis 6 mois », explique Guillaume Largillier.


    Agnès Peyridieu, enseignante en cycle 3 à l’école Nuyens de Bordeaux témoigne :

    « Dans notre école, nous avons quatre classes de cycle 3 qui sont équipées en tablettes ; pour notre travail d’enseignant, nous avons été formées à la plateforme Elule sur laquelle nous avons appris à mutualiser nos documents puisque nous sommes tous sur le cycle 3 ».

    Cette notion de partage entre collègues plaît bien à Agnès. Elle précise que l’enseignant peut choisir s’il souhaite créer un document et en faire profiter uniquement ses collègues des autres classes ou l’ensemble des enseignants qui participent à l’expérimentation.

    « Tout le monde joue le jeu et c’est un véritable avantage d’avoir cette banque de ressources à disposition ; cela nous permet de gagner du temps », souligne t-elle.

    Au début, Agnès Peyridieu planifiait une à deux séances par jour puis petit à petit, « on se prend au jeu, les enfants sont en demande » ; la tablette Galago prend de plus en plus de place dans l’activité de classe d’Agnès, « sans pour autant remplacer les cahiers, l’écriture ou autres activités de manipulation », tient-elle à préciser.

    La démarche de Stantum a été souhaitée en co-construction avec les équipes enseignantes et la DSDEN de Gironde. « Nous sommes toujours à la recherche de retours d’usages pour une amélioration permanente de l’outil ; d’ailleurs, en six mois, l’outil a considérablement évolué », souligne Guillaume Largillier.

    Le développement devrait se poursuivre avec une extension d’expérimentation sur les collectivités déjà engagées, notamment sur la ville de Bordeaux où une quarantaine de classes devraient être impliquées d’ici la fin d’année civile.
    Le souhait aussi d’avoir deux écoles complètes équipées, à savoir du CP au CM2, va également se réaliser dans cette ville, afin de pouvoir tester la synergie du projet sur une école toute entière.

    Quant à l’environnement Elule, il est prévu qu’il s’étende à d’autres types de matériels, autres que la tablette Galago, afin d’être expérimenté par plusieurs dizaines d’enseignants partout en France.

    En guise de conclusion, nous retiendrons la phrase d’Agnès Peyridieu : « c’est tellement riche et ça apporte tellement au niveau des apprentissages qu’on aurait envie de l’utiliser toute la journée ».

    Un message à faire passer aux quelques (?) « réfractaires » au numérique… ?

    Plus d’infos :
    http://edu.stantum.com

  • Faites entrer l’école dans l’ère du numérique ! Venez découvrir SQOOL, la solution innovante d’e-éducation

    Faites entrer l’école dans l’ère du numérique ! Venez découvrir SQOOL, la solution innovante d’e-éducation

    Ludovia_TabletteSQOOLProblématique pédagogique 

    La plupart des solutions qui existent actuellement en matière d’e-éducation sont structurées autour de tablettes généralistes, initialement conçues pour un usage de loisir et destinées au grand public. Elles ne sont donc pas adaptées à une utilisation dans l‘univers scolaire et n’en intègrent pas les spécificités et contraintes.

    De plus, comme il s’agit le plus souvent d’offres proposées par des constructeurs internationaux, l’hébergement des données des élèves est localisé à l’étranger. Dans un domaine aussi stratégique que l’éducation, le risque de perdre sa souveraineté en matière de sécurisation et de maîtrise des données personnelles des élèves représentent un enjeu majeur pour l’éducation nationale.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée 

    SQOOL est une solution digitale dédiée à l’éducation issue d’un partenariat entre Unowhy et Worldline (une filiale d’Atos). En associant tablettes tactiles, interface dédiée, hébergement sécurisé localisé en France et accès à des ressources pédagogiques digitales, SQOOL constitue un écosystème complet et sur-mesure qui se distingue des autres offres de tablettes généralistes et peut répondre à toutes les problématiques de l’Éducation Nationale.

    Adaptée à tous les niveaux, du primaire au secondaire, SQOOL a été conçue avec les enseignants, pour les enseignants, afin de s’intégrer le plus facilement possible dans les environnements existants, quel que soit le type d’établissement, l’infrastructure ou les équipements déjà déployés.

    Relation avec le thème de l’édition 

    Simple, fiable et accessible, la solution SQOOL intègre réellement les besoins et attentes des enseignants. En proposant un environnement ouvert, sécurisé et dénué de toutes pratiques commerciales, SQOOL garantie que l’objectif pédagogique des tablettes n’est pas détourné par les élèves, mais qu’au contraire l’apprentissage et le développement des usages innovants soient favorisés.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Actuellement, la solution, dans son architecture et ses principes pédagogiques, se nourrit des enseignements et retours d’expérience du projet TED : une expérimentation dans 15 collèges de Saône-et-Loire menée par un consortium dont le chef de file est Unowhy. Il s’agit à date de l’expérimentation la plus large jamais réalisée en France.

    Le 12 juin dernier, une réunion intermédiaire de bilan a été organisée (voir notre article à ce sujet), réunissant tous les acteurs impliqués dans le projet. Cinq enseignants, parmi les 70 qui utilisent actuellement la solution TED dans leur classe, ont notamment partagé leurs retours d’expérience et l’impact de TED sur leurs pratiques pédagogiques. Ils ont ainsi témoigné de la variété et la richesse des usages rendues possibles par l’utilisation d’une solution comme TED.

  • La première application d’éducation aux médias pour tablette

    La première application d’éducation aux médias pour tablette

    • Clemi_applitablettes_240314
    • Des ressources pour les enseignants

    Des expositions :
    – « La liberté de la presse dans le monde » avec Reporters sans frontières ;

    – « Les chemins de l’école » avec SIPA ;

    – « Les Unes du Tour de France » avec l’Equipe ;

    – « L’Histoire de la presse » avec la BNF ;

    – « Les Unes des news magazines » avec Presstalis et le SEPM

    Un accès gratuit aux offres numériques de l’AFP, Arrêt sur images, PressEdu, Mediapart, Relay.com, MyCow, Philosophie magazine, Vocable.

    Le dossier pédagogique de la 25e Semaine de la presse et des médias dans l’école.

    •  Six jeux interactifs pour jouer en classe ou à la maison

    – Associer une légende à une photo avec l’AFP (en français et en anglais) ;

    – S’initier à la notion d’angle et de genre avec un reportage de TV5Monde ou un sujet de France Info ;

    – Découvrir les familles de presse en reconstituant un kiosque virtuel ;

    – Comprendre comment est construite une dépêche de l’AFP

    Source : CLEMI

    Plus d’infos sur le site du CLEMI :
    Disponible sur App Store et  sur Google Play 

  • La tablette ExAO einstein a remporté le Bett Awards 2014 !

    La tablette ExAO einstein a remporté le Bett Awards 2014 !

    Tabletteeinstein_Bettawards_280114
    Nous vous avions parlé de la tablette tactile einstein, la première tablette à être équipée de capteurs scientifiques pour l’ExAO, lors du salon Educatice en novembre 2013 – voir notre article à ce sujet – .

    Le prix Bett technologies, qui récompense les innovations mondiales dans le domaine de l’éducation, a été décerné lors du Bett Show, le plus grand événement au monde dans le domaine des technologies appliquées à l’éducation, et qui se tient chaque année à Londres, à a tablette einstein.

    Les membres du jury du Bett ont commenté la victoire de la tablette en précisant :

    « La tablette einstein  est un très bon produit, idéal pour soutenir le nouveau programme national. Nous aimons la conception, l’image de marque, les fonctionnalités et pensons que le produit est durable et robuste. Nous aimons particulièrement la façon dont il encourage les élèves à interagir et collaborer ».

    La tablette einstein comprend huit capteurs intégrés qui sont couramment utilisés dans les programmes de sciences. Ils comprennent l’humidité, la fréquence cardiaque, la température, la luminosité, les UV, un accéléromètre, un microphone et un GPS. Enseignants et élèves peuvent également ajouter en plus huit capteurs externes supplémentaires pour effectuer des expériences plus complexes et créatives.

    En outre, la tablette einstein est également livrée avec le logiciel d’analyse de données Milab, qui permet aux élèves de recueillir facilement, interpréter et comprendre les données de leurs expériences. La tablette dispose également de deux caméras (avant et arrière), un port HDMI pour se connecter à un projecteur ou un moniteur, une connexion en Bluetooth, en USB et WiFi et l’accès à Google Drive et Google Play , en plus de toutes les fonctionnalités d’un appareil Android standard.

  • L’écriture avec des tablettes et des ordinateurs est nécessaire à l’école

    L’écriture avec des tablettes et des ordinateurs est nécessaire à l’école

    Yann_Leroux_ecriturenumerique_050114
    Dans notre culture, l’écriture est une étape importante pour le développement neuro-psycho-affectif de l’enfant.

    En apprenant à écrire, l’enfant complète son développement neurologique. Il doit mettre en place des capacités de coordination visuo-motrice très fine puisque les lettres doivent avoir une forme précise, être tracée dans un ordre déterminé, et veiller à ce que les lettres respectent un stricte alignement horizontal.

    Sur le plan psychologique, l’écriture soutient l’abstraction, la généralisation, et la spatialisation. L’écriture rompt avec le monde de l’oralité et introduit l’enfant au monde de la « raison graphique » (J. Goody)

    Sur le plan affectif, l’apprentissage de l’écriture est une lente appropriation d’un élément fortement investi par les adultes. Pour l’enfant, l’écriture est donc associée à son désir d’identification aux grandes personnes, et à l’estime de soi.

    Jusqu’il y a peu de temps, l’écriture était associée au dispositif papier- crayon (ou ardoise-craie).  Les tablettes et les ordinateurs sont aujourd’hui utilisés banalement pour écrire, et la question de leur introduction à l’école se pose de plus en plus.

    Souvent, cette introduction est pensée en termes antagonistes : l’écriture numérique est opposée à l’écriture papier-crayon. Les discussions sont souvent nimbée d’un halo de nostalgie qui idéalise l’écriture sur le papier. On oublie alors que l’abandon de la plume sergent-major a été vécue comme un drame et présentée dans des termes qui sont ceux du débat actuel sur les dispositifs numériques.

    Les enseignants savent l’importance de l’écriture en termes d’intégration de l’image du corps. Les bonnes performances en copie sont associés aux compétences visuomotrices (Weil & Cunningham Amundson, 1994). Par ailleurs, l’écriture a des effets d’entrainement sur ces capacités. Il y aurait donc une sorte de cercle vertueux de l’écriture qui tirerait les enfants vers le haut.

    Mais l’écriture peut également être un cercle vicieux, entrainant l’enfant toujours plus bas dans la mésestime de soi.

    En effet, trop souvent l’école identifie l’écriture à l’élève. Un bon élève aura une bonne écriture, et une bonne écriture sera le fait d’un bon élève. Pour les élèves qui écrivent « mal » , ce rapport a des effets gravement inhibant. Puisque écrire bien est le signe d’une bonne pensée, cela signifie qu’ils pensent mal ou que leur pensées ne sont pas bonne a partager. La rature et la réécriture sont insuffisamment valorisées à l’école, et sont compris comme des échecs, alors que ce sont des traductions des aller-retour et des hésitations de notre pensée.

    Pour les élèves en mal d’écriture, l’encre numérique peut être salutaire.

    Les tablettes et les ordinateurs portables mettent enfin les plaisirs du travail de l’écriture à portée de main. Pour les forçats de l’écriture manuscrite, pour ceux qui doivent se concentrer sur la taille de la lettre, leur rattachement à la lettre suivante, l’espacement des mots, l’encre numérique est une bouée de sauvetage. Ils n’ont plus à se soucier de savoir si leur ligne d’écriture tombe mollement vers un coin de la feuille, ou si elle décolle irrépressiblement vers le haut. Il leur reste à gérer la seule question importante : les idées. Leurs idées.

    Pour les élèves qui ne sont pas en difficulté, le bénéfice est également important puisqu’ils bénéficient d’un support d’écriture supplémentaire. Il peuvent passer des plaisirs de la page blanche aux plaisirs de l’écran blanc.

    L’intérêt de l’écriture numérique est connu depuis Sketchpad. Les dispositifs numériques permettent d’écrire et de réécrire mille fois un texte. Elle libère de la culpabilité de la tâche et de la rature. Elle permet de se lancer dans les plaisirs de l’écriture. Sa fluidité la rend plus proche de la manière dont nous pensons. En ce sens, elle allège la pensée.

    Mais la capacité de sauvegarde rend également les choses moins futiles. Par sa fonction de mémoire, l’écriture numérique « aggrave » la pensée. En d’autres termes, l’écriture numérique est l’écriture tout court, et c’est pour cela qu’elle devrait être proposée à l’école.

    Que l’on s’entende bien. Les outils numériques ne sont pas une panacée. Ils posent des questions et des problèmes inédits. Par exemple, puisqu’il est facile d’écrire et d’effacer, il devient plus facile d’écrire n’importe quoi.

    En d’autres termes, si la culpabilité peut être stérilisante avec un papier et un crayon, son absence devient tout autant problématique avec un dispositif numérique puisque les pensées peuvent être insuffisamment filtrées.

    Le second problème correspond à ce que j’appelle la tyrannie de l’idéal. Les mondes numériques sont des mondes de la perfection. Les possibilités d’ajustement sont si nombreuses, si précises, que l’on peut perdre beaucoup de temps a tenter d’atteindre la perfection. Concrètement, cela signifie que l’élève procrastinera pour savoir s’il mettra Helevetica 12 bleu ou Georgia 11 noir. En d’autres termes, il perdra de vue le contenu en donnant trop d’importance au contenant.

    Un autre argument en faveur de l’écriture électronique à l’école est qu’elle est tout simplement inévitable.

    Les enfants qui arrivent à l’école ne sont pas vierge de toute écriture. Il existe une pratique enfantine de l’écriture qui ne dépend pas de l’école Les pédagogues apprennent cette écriture « inventé » ou « approchée » selon l’importance que l’on donne à l’écriture adulte comme modèle. Cette écriture s’appuie sur des désirs d’identification de l’enfant aux parents. Or, que voient les enfants aujourd’hui ? Sur quoi écrivent leurs parents ? Comment donnent-ils des nouvelles à leurs proches ? Ou écrivent-ils les listes des commissions ?

    Dans un monde où le mail a remplacé la carte postale et le smartphone le bout de papier, va-t-on demander encore longtemps aux enfants d’écrire à la main ? Va-t-on demander aux enfants d’être les conservateurs d’un musée que les adultes ont déserté ? Puisque la culture est devenu numérique, va-t-on encore longtemps éloigner les enfants du numérique ?

    N. B. Bien évidement, les tablettes et les ordinateurs coûtent cher. On peut donc penser que c’est une question d’équité que de ralentir leur introduction à l’école. J’aurais plutôt tendance à penser que c’est le meilleur moyen de maintenir d’inégalité.
    Les enfants de milieu favorisé auront de toute façon chez eux des ordinateurs et des tablettes. Les autres n’auront pas ce que l’école aurait pu leur apporter : une occasion de pallier un mauvais jet de dés de la société.

    Par ailleurs, la question de l’inéquité n’est qu’une question de temps. Il ne fait pas de doute que des tablettes et des ordinateurs a 100 euros seront bientôt courants. Que cherchera-t-on alors comme excuse ?

    Article de Yann Leroux à lire ici : psychologik.blogspot.fr

  • Un exemple d’activité avec tablette: rédiger avec le « parcours questions »

    Un exemple d’activité avec tablette: rédiger avec le « parcours questions »

    Parti du constat que les élèves de mon collège ont du mal à rédiger un paragraphe en 4ème, je me suis mis en tête de les faire progresser.

    NicBerthos_usagetablette2_050114Les années précédentes, j’ai d’abord fait rédiger les paragraphes des élèves sur un transparent pour les rétro-projeter. Cela n’a pas fonctionné. J’ai ensuite pris en photo leurs productions sur leurs cahiers pour les transférer sur mon ordinateur et les vidéo-projeter. Même si le résultats était meilleur, cela n’a pas trop fonctionné (photo sombre, fautes d’orthographe trop nombreuses, écriture illisible, impossibilité de rajouter ou d’enlever du texte).

    D’une manière plus générale, les points négatifs de leurs rédactions (analyse en fin d’exercice ou dans un contrôle) :
    •    Faire des phrases trop longues et déstructurées, des phrases fourre-tout.
    •    Oublier les exemples vus en classe ou ne pas les détailler.
    •    Ne pas connaître assez bien leur leçon pour en faire un paragraphe.
    •    Ne pas mettre en rapport ce qu’ils écrivent avec la question demandée.
    •    Ne pas utiliser les mots-clés du cours.

    A cela j’ajoute des éléments qui me semblent bloquants pour un adolescent qui essaie de rédiger :
    •    La peur de la feuille blanche.
    •    Les difficultés d’organisation des idées.
    Et des savoirs et méthodes disciplinaires:
    •    Le statut de la question et de la problématique en HG.
    •    L’utilisation de méthodes d’analyses apprises en cours.

    Bien souvent, pour aider mes élèves à « entrer » dans leur paragraphe, je leur proposais la première phrase (exemple : On peut dire que Léonard de Vinci est un artiste de la Renaissance car… »). J’y vois plusieurs soucis:

    – Les élèves ont du mal à rédiger au delà de la première phrase. Je ne les fais donc pas progresser, je propose un palliatif qu’ils n’arrivent pas à appliquer par eux-mêmes.
    – Ceci est dû au fait que je leur demande une démonstration qui commence par la conclusion pour eux (qui s’apparente à la démarche déductive alors que l’étude de cas en HG est inductive). C’est donc ma phrase d’introduction qui est en décalage avec la structuration de leur discours. Pourtant, la méthode inductive est difficile à mettre en place car elle demande aux élèves un effort de conceptualisation (effort valable même pour une simple formalisation des réponses à l’exercice précédent).

    Avec les tablettes, j’ai mis en place le « parcours questions » et cela fonctionne bien mieux.

    Avantages de la tablette

    •   Mobilité et maniabilité (avantage par rapport à l’ordinateur).
    •    Ecriture formatée et lisible pour tous les élèves.
    •    Possibilité de modification du texte par quelqu’un d’autre que l’auteur principal.
    •    Partage de fichiers simple et rapide : entre les élèves et le professeur mais aussi entre les élèves eux-mêmes (ici aussi, avantage par rapport à l’ordinateur, pas de clé usb, simplement un QR code à scanner).

    Plus-value pédagogique

    •    Amener les élèves à réfléchir au statut de la question, primordial en Histoire Géographie.
    •    Amener les élèves à partager les productions et à discuter des conditions d’élaboration de celles-ci.
    •    Aboutir à de meilleurs paragraphes pour synthétiser des connaissances.
    •    Favoriser l’autonomie des élèves et la prise d’initiative.
    •    Pour les élèves n’ayant pas appris leur leçon, une méthode permettant de « tirer les fils » de leurs connaissances et ainsi retrouver petit à petit la situation où ils étaient acteurs, le moment où ils ont posé les questions (et si ils peuvent aussi se souvenir des questions posées par leurs voisins ^^).

    NicBerthos_usagetablette_050114Déroulement de l’activité

    L’apprentissage se déroule progressivement. Lors des 5 premières séances :
    Premièrement, après avoir dégagé ensemble 5 questions principales réutilisables pour presque tous les documents (qui/quand/où/pourquoi/comment), les élèves sont amenés à décrypter un document à l’aide de questions qu’ils posent eux-mêmes en les rédigeant sur la tablette (au début : 10 minutes pour 5 questions).
    La consigne étant : « posez 1 seule question par grand type » (dans les exemples suivants, cette règle n’est pas respectée car cette consigne est complexe pour des élèves de 4ème).

    Une fois ces 10 minutes écoulées, ils donnent la tablette à leur voisin, qui répond aux questions directement sur la tablette. Je passe ensuite récupérer des productions, j’en diffuse quelques-unes au tableau. A l’oral, nous nous interrogeons sur la pertinence des questions, la formulation, les réponses etc.

    Le niveau des premières questions est assez faible mais la répétition de l’exercice ainsi que le fait de réfléchir aux autres questions posées (ils voient celles de leurs voisins ainsi que les 4 ou 5 autres que je diffuse au tableau) les fait rapidement progresser.

    Les 5 séances suivantes

    Les élèves posent maintenant autant de questions qu’ils le veulent en 5 minutes (généralement ils arrivent à en poser 5 ou 6, j’ai réduit le temps afin de les recentrer sur l’objet d’étude mais ce choix est peut-être discutable) et toujours au moins une par grand type. Ils passent la tablette au voisin, qui doit répondre sous la forme d’un paragraphe en répondant aux questions et en « collant » les réponses (exercice sur le cahier pour l’instant).

    J’ai pu constater l’efficacité de ce dispositif en passant dans les rangs : si les questions sont mal posées, les élèves discutent pour résoudre ce problème. Si les questions sont correctes, le paragraphe, bien que souvent incomplet (ils ont eu moins de temps pour rédiger les questions), est écrit de manière simple, claire et lisible. Lorsque les élèves ne sont pas satisfaits, ils prennent les questions sur la tablette d’un autre voisin afin de compléter leur paragraphe. Les paragraphes sont ainsi plus précis, regorgent de détails et d’exemples. Les élèves ne sont ni bloqués par la « feuille blanche » ni par le mot « paragraphe« .

    Ensuite…

    Je n’ai pas encore testé ce dispositif mais voici ce que je projette de faire : ne plus poser de question à propos d’un document mais plutôt à propos d’une leçon apprise ou d’un concept découvert en classe afin de se rapprocher des attentes du brevet des collèges. Je souhaite aussi multiplier les questions dans un laps de temps relativement court (10 min max ?).

    Enfin, les élèves rédigeraient leur paragraphe sur la tablette afin de le partager et de le modifier facilement. Une fois épuisées les questions d’un camarade, la consigne sera de changer encore de tablette afin de compléter et d’enrichir la rédaction.

    A terme, chaque élève gardera sa tablette mais récupèrera les questions de ses camarades grâce au transfert de fichiers (avec l’application Superbeam le fichier est transmis via un QR code à scanner, avec le wifi direct ou le bluetooth le fichier est transmis directement sur l’autre tablette).

    NicBerthos_usagetablette3_050114Constatations

    •    Bien entendu, les questions pourquoi et comment sont les plus difficiles à formuler parmi les 5 grands types (qui quand où pourquoi comment). Il est très courant que les élèves formulent 3 questions (qui quand où) et par facilité essaient d’en poser d’autres avec les mêmes questions. J’insiste toujours: 1 question de chaque type avant de passer à deux questions « qui » (le but n’est pas de rédiger des paragraphes superficiels même si l’apprentissage est progressif). Il est intéressant de noter que nous avons pu aborder en classe des questions concernant la formulation d’une problématique, des différences de nature entre les différents mots interrogatifs etc.

    •    Poser des questions à un document iconoraphique est au final assez simple pour les élèves mais se révèle efficace en vue d’une description.
    •    La question comment est particulièrement intéressante avec ce type de document car les élèves posent souvent la question de la technique de production (« comment l’auteur a-t-il représenté les montagnes à l’arrière plan de la Joconde? »).
    •    Dans ce travail les élèves apprennent en étant acteurs (ils posent les questions au document) mais aussi en partageant (lecture des questions des autres élèves et réponses à des questions qui ne sont pas les leurs).
    •    La phase d’échange de tablettes est très fructueuse sur le plan des apprentissages. Ici je n’ai ni photo ni vidéo à vous montrer, mais il faudrait voir comment les élèves manipulent la tablette (ils la tournent vers leurs camarades, la prennent à témoin… Je n’ai jamais vu une telle utilisation avec un simple ordinateur).

    Ils interrogent leurs camarades (et non plus le professeur) sur la formulation des questions, leur signification, débattent afin de savoir si la réponse se trouve réellement dans le document ou non. C’est la phase la plus intéressante selon moi. Je souris intérieurement lorsqu’un élève, déçu, s’exclame « mais elle veut rien dire ta question », « je comprends pas ce que tu veux dire » ou « mais je ne peux pas répondre à la question, la réponse est pas dans le document ».

    Allez-y mes petits, réfléchissez…

    Eléments de conclusion

    Si dans un premier temps la difficulté et le caractère peu conventionnel de l’exercice ont « fait sortir » quelques élèves de la matière étudiée, la plus-value est maintenant très claire pour moi. Peu d’élèves posent encore des questions sans intérêt ou auxquelles le document de répond pas (5 sur 90?) et le travail de groupe est très constructif.

    Au final, si cette activité est nouvelle et me semble intéressante, c’est bien la technologie qui a permis de l’imaginer et de la mettre en place.

    Le transfert instantané de fichier, l’affichage de plusieurs productions d’élèves au tableau, le fait de pouvoir modifier une question si elle est mal rédigée, d’y répondre directement sur la tablette en personnalisant sa réponse, l’intégration « naturelle » en tant qu’outil de travail mobile (au contraire de l’ordinateur) sont des qualités indéniables. J’y reviendrai dans un billet futur.

    Auteur : Nicolas Bertos, theraphproject.blogspot.fr
    Retrouvez le récit des « débuts » de Nicolas avec ses tablettes ici

  • Memup choisi par le Conseil général de l’Oise pour équiper 11 000 collégiens de tablettes numériques

    Memup choisi par le Conseil général de l’Oise pour équiper 11 000 collégiens de tablettes numériques

    Conseil général de l’Oise : l’éducation, un enjeu d’avenir

    Le Conseil général de l’Oise (CG60) affiche pour objectif la réussite de tous ses collégiens : la collectivité souhaite leur offrir les meilleures conditions d’apprentissage et d’épanouissement. Impliqué sur l’ensemble du parcours scolaire des jeunes isariens, le CG60 a déjà mis au point le collège numérique connecté au très haut débit, ainsi que le dispositif Ordi60, qui s’inscrit dans un environnement éducatif complet. Ce dernier est en effet composé de l’Espace Numérique de Travail, de tableaux numériques interactifs, d’une plate-forme de soutien scolaire en ligne ou encore du portail éducatif peo60.fr.

    Prêt à franchir un nouveau saut technologique pour les jeunes Isariens, le département a lancé en mai 2013 un appel d’offres pour la fourniture d’une tablette tactile à l’ensemble des élèves de 6ème dès décembre 2013.

    Memup & CFI au service de la réussite des collégiens isariens

    En août 2013, cet appel d’offres a été remporté conjointement par Memup, le spécialiste français des loisirs numériques, et CFI, société de services et de distribution informatique spécialisée dans l’intégration de solutions d’infrastructure et de gestion.
    De son coté, la société française Memup s’est démarquée grâce à une tablette 8 pouces entièrement personnalisée face aux besoins exprimés par le CG60 et proposée à un rapport prix- performances optimal.

    Memup_311213Processeur DualCore, environnement Android 4.2, connexion WiFi b/g/n mais aussi double caméra et Bluetooth intégrés. Des logiciels dédiés y ont également été intégrés : puissant contrôle parental par défaut, logiciel antivirus ou encore raccourcis Internet vers les sites pédagogiques destinés aux élèves et vers le site institutionnel du Conseil général de l’Oise.

    « Memup est une société à taille humaine, faisant montre d’une grande flexibilité, adaptabilité et capacité à accompagner ses clients (entreprises, administrations écoles…) sur des projets verticaux de ce type », poursuit Franck Kalifa, président fondateur de Memup.

    « Le savoir-faire de notre équipe d’engineering a été déterminant pour l’intégration de contenus dédiés pour les collégiens isariens, le tout réalisé en l’espace de deux mois seulement. »

    De son coté, CFI s’appuie sur une expérience de plus de 30 ans, pour accompagner ses clients dans l’élaboration des cahiers des charges et dans la recherche de nouvelles technologies. C’est sa parfaite compréhension des besoins clients qui a su faire la différence.

    « Forts de notre expertise, nous faisons preuve de la plus grande flexibilité et nous adaptons nos niveaux de services aux besoins clients », déclare Gershon Cohen, directeur des opérations de CFI. « Nous mettons ainsi à leur disposition un dispositif humain et technique avec pour objectifs la satisfaction des utilisateurs, le respect du budget et du planning. »

    Memup2_311213La tablette Memup est livrée dans un écrin aux couleurs du département et a été remise aux collégiens dès le mois de décembre 2013.

  • Tablette tactile einstein, la première tablette à être équipée de capteurs scientifiques pour l’ExAO

    Tablette tactile einstein, la première tablette à être équipée de capteurs scientifiques pour l’ExAO

    La tablette einstein TM est disponible en deux versions :
    • La tablette einstein TM avec 3 capteurs intégrés (microphone, accéléromètre et GPS)
    • La tablette einstein  +, qui dispose de 8 capteurs intégrés (microphone, accéléromètre, GPS, humidité, fréquence cardiaque, température, luxmètre, UV). L’une comme l’autre sont équipées de 4 ports supplémentaires permettant de brancher jusqu’à 8 cap- teurs externes.
    Einstein, c’est l’alliance technologique d’une tablette tactile et d’une interface ExAO.

    Généralités

    La tablette einstein est la première tablette tactile avec système d’exploitation Android, qui a été développée spécifiquement pour les besoins de l’enseignement des sciences. La tablette tactile a été choisie en raison de sa rapidité, sa flexibilité, son autonomie, pour pouvoir couvrir tous les besoins des enseignants et des étudiants. Le nom de la tablette n’est pas une coïncidence, car derrière les tablettes einstein se cache beaucoup plus que de simples tablettes PC.

    Pour tous… Pour toutes les applications pédagogiques… Pour toutes les matières quel que soit le niveau d’études ou l’âge, mais en plus, son design épuré et étudié pour l’enseignement, en fait un compagnon idéal pour une utilisation quotidienne.

    Mobilité et connectivité

    Compacte, légère et disposant d’une longue autonomie, la tablette einstein peut être emportée n’importe où et rangée dans le cartable. De la maison à l’école, élèves et professeurs, disposent dans leur cartable, d’un concentré de savoir. Vous pouvez effectuer des recherches sur Internet avec la tablette via le Wifi, créer des présentations et élaborer vos projets pédagogiques !

    La vie scolaire peut être bien organisée avec la tablette einstein. De nombreuses applications dédiées à l’enseignement sont disponibles dans le Google Play Store, permettent à la tablette einstein l’accès à tous les sujets des programmes scolaires et contribuer à structurer la journée scolaire de l’étudiant et de l’ensei-gnant.

    Profitez des nombreuses possibilités de partage de données avec d’autres appareils compatibles. Par exemple envoyer des données au sein du réseau scolaire à d’autres PC, imprimantes et autres périphériques comme les TBI. Envoyez vos emails et partagez des informations importantes avec vos élèves en temps réel.

    Caractéristiques techniques

    tabletteeinstein_2511113La tablette einstein est équipée d’un processeur dualcore cadencé à 1,2 GHz (Rockchip 3066), avec 1 Go de RAM, ce qui en fait une tablette très puissante pour pouvoir couvrir tous les besoins. Très fiable, vous pourrez utiliser toutes les applications sans perte de performance. La puissante batterie Li -Pol avec 5000mAh assure une autonomie de 8 heures. Bien entendu la tablette est équipée de 2 caméras (une frontale et une à l’arrière), ce qui lui permet, non seulement de prendre des photos mais également de réaliser des vidéos de haute qualité.

    Capteurs et acquisition de données

    La tablette einstein est une tablette Androïde avec un enregistreur de données intégré et 8 capteurs internes. Cela facilite le travail scientifique et le rend beaucoup plus ludique, que ce soit en classe ou à l’extérieur. Avec une interface intuitive et conviviale les données peuvent facilement être enregistrées, interprétées et comprises.

    Pour l’évaluation des données recueillies, l’application d’analyses de données Milab est préinstallée sur la tablette. La tablette einstein est capable de recevoir 100.000 données par seconde. Il est possible de connecter jusqu’à 16 capteurs simultanément. En effet, en plus des 8 capteurs intégrés sur la tablette einstein + (3 capteurs pour la tablette de base einstein) 8 capteurs externes supplémentaires peuvent être choisis parmi un catalogue de plus de 65 capteurs.

    Les capteurs externes

    Les capteurs externes peuvent être connectés via un mini câble USB à l’un des quatre ports prévus. Un câble répartiteur peut alors se connecter et rendre possible la connexion de 8 capteurs simultanément.

    Plus d’infos :
    Plus de 65 capteurs sont disponibles dans notre catalogue sur www.einsteinworld.net.
    Pour en savoir plus sur la plateforme d’apprentissage des sciences einsteinTM : www.einsteinworld.net