Étiquette : smartphones

  • Baromètre du numérique 2017

    Baromètre du numérique 2017

    Ce document présente les résultats des questions insérées par l’Arcep, le CGE et l’Agence du Numérique dans la vague de juin 2017 de l’enquête du CRÉDOC sur les « Conditions de vie et les Aspirations ».

    Il ressort notamment « la progression fulgurante des Smartphones« . En 2017, près de 3/4 des français possèdent un Smartphone alors qu’en 2011, ils étaient moins d’un quart.

     

    La connexion à internet se fait se fait aujourd’hui plus souvent via son mobile que par un ordinateur ; en tête le Smartphone !

    Les activités « ludiques » comme les réseaux sociaux, sont majoritairement réalisées à partir d’un Smartphone.

    On notera également l’essor des messageries instantanées depuis le mobile, qui ont séduit plus de 4 français sur 10 ! Poster des photos, avoir des conversations avec des groupes constitués ou simplement échanger via messages texte, sont les pratiques courantes ; pour autant, elles n’ont pas encore détrôné les SMS !

    Enfin, autre constatation qui reste à noter est l’essor des connexions à partir des réseaux mobiles quand on se trouve au domicile.

    Retrouvez l’intégralité des résultats d’enquête ici.

    Document réalisé pour

  • Bilan du projet CLASSELAB dans l’académie de Nice

    Bilan du projet CLASSELAB dans l’académie de Nice

    Question de mobilité, d’adaptabilité, de mobilier, de Smartphones… Toutes les questions que vous vous posez sur l’espace classe. David et Brice, enseignants d’arts plastiques dans l’académie de Nice, se les sont posées aussi. Au micro de ludomag sur les Rencontres de l’Orme, ils dressent un bilan de leur « CLASSELAB ».

    Deux années d’expérimentation avec, au démarrage, inviter les élèves à utiliser leur Smartphone « tout en l’utilisant nous-mêmes en supprimant les bureaux mobiliers de nos salles de classe« , explique Brice.

    Questionnement sur les postures des enseignants mais aussi des élèves…

    Les explications en images dans la vidéo ci-contre.

     

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.

     

  • Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Axelle Tessandier, Déléguée nationale du mouvement « En Marche », est venue présenter les éléments du programme d’Emmanuel Macron sur le sujet du numérique dans l’éducation. Au sortir de son intervention, nous l’avons interrogé notamment sur l’annonce récente qui a retenu toutes les attentions, à savoir : l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires jusqu’au collège.

    Alors que de plus en plus d’enseignants tendent à utiliser les appareils connectés des élèves pour leur pédagogie en classe selon le mouvement « BYOD » et que certains y parviennent très bien (voir notre dossier à ce sujet), Emmanuel Macron a jeté un pavé dans la marre avec son annonce d’interdire totalement les portables à l’école.

    Les enseignants, présents en nombre sur l’évènement EduSpot qui se tient au palais des congrès du 08 au 10 mars, ont saisi l’occasion pour interpeller Axelle Tessandier sur cette mesure qui leur semblent « hors du temps », alors que le mouvement progressiste prône la modernité, le positivisme et les « nouvelles chances et opportunités ».

    Dans l’interview ci-contre, Axelle Tessandier nous donne quelques éléments de réponse sur le sujet.

    « J’ai mesuré aujourd’hui sur EduSpot à quelle point cette proposition avait fait du bruit »

    « Nous sommes là pour libérer les énergies et j’ai vu aujourd’hui beaucoup d’actrices et d’acteurs qui ont envie de révolutionner l’éducation et de libérer les énergies, de faire que les élèves soient bien et soient dans les meilleures conditions pour apprendre, pour partager et collaborer et, dans notre mouvement, nous ne prônons que ça donc c’est évidemment quelque chose que nous ne devons pousser et encourager« .

     

    source image : pixabay.com

     

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Mila Sainte-Anne est enseignante en histoire-géographie en collège dans l’académie de Rouen. Dès l’apparition du numérique, elle est « tombée » dedans et l’a aussi amené tout naturellement dans sa classe. La pédagogie inversée a suivi…

    Mila Sainte-Anne a connu les salles informatiques et a même assuré la maintenance à l’époque où elle était responsable informatique ! Aujourd’hui, elle avoue préférer se concentrer sur les aspects pédagogiques, son vrai cœur de métier.

    Sa classe inversée à elle, « c’est un élément de sa palette pédagogique ; ce n’est pas quelque chose que je vais utiliser systématiquement », décrit-elle.

    « Je vais utiliser la classe inversée parce que j’ai l’idée pédagogique qui va avec ».

    Elle n’utilise plus les salles informatiques car elle ne veut pas « faire du numérique » mais « utiliser le numérique en histoire-géographie ». Aujourd’hui, elle préfère que les élèves utilisent leur Smartphone, dans un but pédagogique, « et je préfère qu’ils l’aient à la main pour chercher sur Wikipédia plutôt qu’ils l’aient dans leur sac à essayer de faire des photos de leurs camarades sous la table » !

    Mila dépose tous ses cours sur un blog à destination des élèves ; ses vidéos sont hébergées sur le site du rectorat.
    Elle demande aux élèves de visionner la vidéo, de compléter un questionnaire de compréhension mais également de donner leur avis sur ce qu’ils ont vu « pour qu’ils apprennent à sortir du domaine scolaire », explique t-elle.

    Pratiquer la classe inversée, c’est une des manières d’enseigner autrement pour Mila Sainte-Anne.

    Et ce n’est pas le matériel qui pose problème mais bien le cloisonnement de la pensée des élèves qui sépare le monde de l’école du monde de la « vraie vie ».

    C’est sur ce point qu’il faut encore travailler…

    Plus d’infos :
    retrouvez Mila Sainte-Anne Sur Twitter

     

     

  • Mise en route d’un projet numérique dans votre discipline : les outils de base

    Mise en route d’un projet numérique dans votre discipline : les outils de base

    David Claude, enseignant en éducation musicale et chant choral, utilise de plus en plus le numérique dans son enseignement. Avec ses nouvelles pratiques, il a choisi de réfléchir à « irriguer » au-delà de sa discipline notamment au sein même de son collège en environnement rural à Airvault près de Partenay, dans l’académie de Poitiers.

    Ce qui est important, c’est de toujours raccrocher à des utilisations contextualisées.

    Dans l’établissement rural où il enseigne, il y a très peu d’équipements numériques. Il a donc commencé son expérience numérique  en utilisant les Smartphones des élèves mais s’est très vite rendu compte des problématiques que cela engendrait.

    Après avoir interrogé le CARDIE sur cette pratique, il a donc monté un projet et est parvenu à mettre en place un TraAM sur l’utilisation raisonné du numérique en classe et du BYOD.

    Dès la rentrée, tous les élèves de son établissement ont pu sortir leur Smartphone pour l’utiliser à des fins pédagogiques en classe en respectant une charte d’utilisation. Bref, un moyen astucieux et légal de déroger au code de l’éducation et de pallier au manque de matériel dans son établissement.

    Dans trois ans, David Claude et son chef d’établissement devront faire un bilan de cette expérience.

    Si vous souhaitez vous aussi commencer à utiliser le BYOD dans votre enseignement, n’hésitez pas à contacter David via Twitter : @davidlemusico79.

     

     

  • Give Me Five : une application gratuite dédiée à l’actualité et destinée aux jeunes lycéens

    Give Me Five : une application gratuite dédiée à l’actualité et destinée aux jeunes lycéens

    Le magazine Phosphore lance ce mois-ci Give Me Five by Phosphore, une application gratuite dédiée à l’actualité et destinée aux jeunes lycéens.

    Chaque soir, à la sortie des cours, l’application propose le décryptage de cinq actualités fortes de la journée. Politique, international, économie, société, mais aussi culture, loisirs, sport etc.

    La rédaction de Phosphore revient chaque jour sur cinq faits qui ont marqué la journée.

    En cinq minutes, le lecteur découvre les infos qu’il ne fallait pas rater, garanties 100% sans intox, sans rumeur, sans fake !

    Chaque jour, les informations sont vérifiées par la rédaction de Phosphore et sont présentées à travers des images repérés sur Instagram, des trailers et des vidéos à découvrir, tout cela avec un ton léger pour s’informer sans stresser!

    Les 14-18 ans : curieux, connectés et pressés !

    Ils sont plus de 82% à avoir un smartphone et surfent en moyenne 13h30 par semaine sur Internet*.

    Accro à l’information, ils le sont ; mais leurs habitudes de consommation ont bousculé la traditionnelle lecture du journal quotidien.

    Méfiants à l’égard des médias traditionnels et confrontés à la multiplication des flux d’information plus ou moins fiables, les jeunes sont parfois un peu déboussolés, et le vocabulaire, les références et le ton des médias classiques s’adaptent peu à leur soif de savoir.Curieux et pressés, ces «digital natives» veulent accéder de manière simple, rapide et gratuite à un premier décryptage, quitte à poursuivre leur investigation plus tard à tête reposée.

    La rédaction

    L’application Give Me Five est réalisée chaque jour par l’équipe rédactionnelle du magazine Phosphore : David Groison, son rédacteur en chef, et l’équipe de journalistes spécialisés dans la presse jeunesse, Marion Joseph, Fleur de la Haye, Aziliz Claquin, Anne-Sophie Chilard et Apolline Guichet.

     

    Plus d’infos :

    Disponible depuis le 3 novembre
    Langue: français
    Configuration: tablettes et smartphone (iOs, Android) et sur desktop: giveme5.phosphore.com
    Disponible sur l’App Store et Google Play dans la catégorie actualités
    Application gratuite
    L’application Give Me Five By Phosphore a été développée au Québec par le studio Tobo.

     

  • Mirage Make : une solution de création de contenus en réalité augmentée

    Mirage Make : une solution de création de contenus en réalité augmentée

    Et si une simple feuille de papier pouvait avoir une troisième dimension … virtuelle ? Le projet d’application Mirage Make, c’est tout simplement permettre à tous de créer sa propre réalité augmentée.

    Mirage Make s’adresse en premier lieu au monde de l’éducation, enseignants ou élèves, qui pourront créer des productions valorisées par la réalité augmentée. L’idée est de créer une dynamique de motivation auprès des élèves qui pourront produire facilement des documents captivants.

    miragemake2_071116

    Pour soutenir le projet  : fr.ulule.com/projet-mirage

  • Usages massifs et raisonnés des Smartphones en classe

    Usages massifs et raisonnés des Smartphones en classe

    David Cohen, enseignant d’arts plastiques dans l’académie est venu présenter cette expérience dans sa classe d’arts plastiques mais qui peut intéresser tout enseignant quand on sait la prédominance de ces matériels élèves qui animent leur quotidien. Il était au micro de ludomag, interviewé par François Jourde lors de l’université d’été de Ludovia#13.

    Des tablettes sont prêtées pour les quelques élèves qui n’ont pas de Smartphones et « nous (mon collègue Brice et moi), essayons d’intégrer les Smartphones avec un protocole de manière la plus légale et la plus sécurisée possible« , précise David Cohen.

    Tous les types d’appareils sont pris en compte afin de préserver l’équité entre les élèves ; il faut donc trouver des applications gratuites, pour les mêmes usages, pour tous les téléphones. « C’est une des complexités du processus« , souligne David.

    Les usages ciblés par David et son collègue professeur en collège, sont transversaux et peuvent être dupliqués à n’importe quelle discipline.

    Il décrit les étapes de la mise en oeuvre dans la vidéo ci-contre et les réactions des élèves.

    « Je pense qu’il y a un vrai contrat de confiance avec les élèves ».

    Des questions se posent, comme par exemple :  « Jusqu’où peut-on aller dans le scolaire avec un outil qui n’appartient pas à l’usage scolaire » « Cela va t-il changer les pratiques des adolescents » etc.

     

     

  • Quelle place pour les Equipements Individuels Mobiles (EIM) sur le plan pédagogique ?

    Quelle place pour les Equipements Individuels Mobiles (EIM) sur le plan pédagogique ?

    Voici telle que nous pourrions reformuler en un titre la problématique de cette table ronde sur la session mobilités & pratiques pédagogiques animée par Héloïse Dufour de l’association Inversons la Classe.

    Rappel de la problématique

    La classe a longtemps été le lieu de la transmission des savoirs, un espace protégé, à l’écart du monde. Cette unité de temps et de lieu est fortement bousculée par l’arrivée du numérique et des supports mobiles dans l’écosystème scolaire et par le développement d’usages « en mobilité » qui échappent en partie aux enseignants. Ils les obligent à repenser l’articulation entre différents temps et différents espaces d’apprentissage pour leurs élèves et à prendre en compte un certain nombre de pratiques et de savoirs qu’ils ont développés en dehors de l’école. L’enjeu est bien de reconstruire un continuum pédagogique et éducatif qui permette, comme disait Philippe Meirieu, de réduire le grand écart qui s’est creusé entre l’école et la vie.

    Ce changement qui touche la « forme scolaire » a des conséquences dans tous les domaines (organisation, démarches pédagogiques, modalités d’apprentissage, compétences des élèves, compétences professionnelles…) et pour tous les acteurs de la communauté éducative (enseignants, parents, cadres de l’éducation, partenaires). Mais surtout, il doit être accompagné à tous les niveaux de l’institution scolaire, par la formation et par la recherche, afin que soient mises en place les meilleures conditions de son déploiement : nouvelles compétences, nouvelles pédagogies, nouvelles organisations, nouveaux modes de pilotage, nouvelles ressources (contenus et services), nouveaux projets d’équipements…

    Pour discuter autour de ce sujet étaient présents  Catherine Becchetti-Bizot – Inspectrice Générale de l’éducation nationale en lettres, Christophe Piombo – DAN de l’AC Toulouse, Pascale Montrol-Amouroux – DNE cheffe du département de la valorisation des usages et de la diffusion des pratiques DNE, MENESR, Stéphanie Woessner – enseignante en langues anglais et français à Stuttgart, Allemagne et Membre du bureau Cyberlangues et David Cohen – enseignant d’arts plastiques AC Nice.

    La synthèse de cette table ronde a été réalisée par Jean-Marie Gilliot et Jennifer Elbaz de Brainpop.

    Catherine Becchetti-Bizot cadre le propos et définit précisément le contexte. Quand on parle EIM, le périmètre est très large : on touche à la question du numérique et des apports pédagogiques et aussi, fait important, ce qu’ils impliquent en terme d’organisation générale de l’enseignement, de la classe, de la formation des enseignants, la manière dont les espaces et les temps scolaires se réorganisent.

    Est-ce que tout cela vient des outils ou bien d’un enchaînement plus systémique et plus large des démarches pédagogiques suscitées par le numérique ?

    Précisément :

    • Equipement” : nouveaux supports qui ne sont ni des ordinateurs fixes ni des tableaux blancs interactif. Un ensemble d’appareils qui définissent un environnement de machines. C’est quelque chose de global. Un ensemble d’appareils et un environnement. La question est comment ces équipements conditionnent, facilitent ou entravent la pédagogie ?
    • Individuel” : il s’agit de tablettes, de smartphones ou de liseuses. Beaucoup de candidats au plan numérique ont fait le choix de classes mobile ce qui veut dire que quand on choisit un équipement on fait le choix selon une conception, une vision, une stratégie. Il semblerait que dans un 1er temps c’est l’aspect collaboratif dans la classe induit par la tablette qui ressort, plutôt que l’aspect individuel. Il y a de plus la dimension de plaisir pour l’élève d’avoir son matériel. C’est aussi un support de communication, de connexion, donc d’échange avec l’autre.
    • Mobilité” : de quelle mobilité parle-t-on ? Mobilité des personnes ou bien de l’outil lui-même ? Objet multimodal : par exemple en sorties scolaires, l’objet permet de s’extraire de l’unité de temps et de lieu de la classe. On l’emmène avec soi pour capter des moments en vidéos, photographier, enregistrer, partager, consulter des documents.Ce processus nous renvoie à des pratiques culturelles et sociales : on peut méditer en marchant, l’utilisation se fait aujourd’hui dans un contexte corporel différent, comme par exemple l’utilisation de l’application PokemonGo debout en déplacement. L’équipement pose aussi la question de la distance. On peut échanger, consulter au-delà de l’unité de lieu et de temps scolaire.

    Se pose aussi la question de la dimension tactile, intime et sensorielle à l’objet. Le personnaliser contribue à se l’approprier. La tablette tenant dans la main, elle nous accompagne dans notre vie au quotidien.

    Ces EIM ne sont pas intégrés dans le cadre scolaire, ils le reconfigurent. Ils revisitent le scénario pédagogique : qu’est ce qui va être fait en classe ? Qu’est-ce que je vais pouvoir faire en dehors de la classe ?

    Il fait à la fois exploser le temps et l’espace et permet de reconstituer l’unité et la continuité de l’enseignement, la cohérence pédagogique en regroupant dans le même équipement toutes les actions de l’élève.

    Quelles règles ? Quels comportements ? Quels modes de citoyenneté ?

    Le professeur est le vecteur de confiance qui invite à utiliser les EIM, le chef d’établissement et l’institution garantissent la dimension de responsabilité.

    Se posent bien entendu les questions juridiques, techniques liées aux données et aux identités.

    L’effort d’investissement ne pourra pas se poursuivre. Il posera la question demain d’intégrer les équipements personnels des élèves.

    Question la plus importante soulevée de fait par les EIM : revoir complètement la forme scolaire : comment on repense à la fois la progression de son cours, la cohérence des différents temps d’apprentissages de l’élève, la question de l’aménagement de la classe et de l’établissement (CDI). L’enseignant doit adopter la posture de recherche et innovation. Il doit remettre ses gestes et ses postures professionnelles en question : posture intellectuelle, position par rapport à l’élève.

    Et finalement se pose la question de la formation pour les professeurs : quelles modalités d’accompagnement et de partage ?

    Stéphanie Woessner rentre dans le coeur du sujet en nous présentant son expérience en Allemagne. Dans un collège de 600 élèves, sans TBI et seulement 2 salles informatique, un réseau faible. Partant du principe qu’un élève parle au mieux 1 minute par cours ce qui est peu dans le cadre de l’apprentissage des langues, l’achat de 5 tablettes (en répondant à un appel à projet régional pour 1000€) a permis de mettre des élèves en ilôts, a favorisé la coopération et l’apprentissage par les pairs, l’échange oral entre élève et à l’enseignant de passer plus de temps avec les élèves en plus grande difficulté.

    Pour pallier au souci du droit à l’image des élèves, les applications permettant de fabriquer des avatars et de les faire parler entre eux ont été privilégiées. De plus, l’invention de situations réalistes leur permet de développer des narrations. Certaines productions sont publiées, après correction par l’enseignante, ce qui permet aux autres classes d’y avoir accès.

    Pascale Montrol-Amouroux précise que sur les nouveaux appels à projets la possibilité d’intégrer les équipements individuels personnels des élèves est donnée. Les enjeux sont alors d’accompagner les achats par les familles et de gérer les aspects juridiques. Le choix est laissé aux établissements et aux équipes pédagogiques suivant leurs expérimentations et doit se faire au travers d’une réflexion collective à mener en équipe pédagogique et avec les parents.

    Christophe Piombo nous dit que dans son académie, 40 collèges et une cinquantaine d’écoles seront équipés à la rentrée. Les solutions privilégiées sont : EIM, tablettes et classes mobiles. Il faut s’assurer du développement des usages. Il faut être en association avec les collectivités pour pouvoir rassurer les collègues en étant sûrs que l’environnement soit favorable (accès au réseau etc.).
    Pour les autres établissements, il y a une part du budget de la DAN dédié à l’acquisition de matériel prêté sur appel à projets pour les collègues du premier et second degré. Par ailleurs, les cadres de l’Académie sont équipés.  Catherine Becchetti-Bizot souligne la présence de Canopé pour l’accompagnement des enseignants.

    David Cohen nous raconte comment il passe maintenant à l’intégration des équipements personnels des étudiants.

    Il avait besoin d’un outil multimédia qui permet la captation photo et vidéo, enregistrement et diffusion, en respectant le geste artistique. Il a réussi à faire accepter l’utilisation des smartphones des élèves après avoir inventorié l’ensemble du parc (900 élèves) disponible et démontré ainsi que 90% des élèves étaient équipés (pour les 10% restant, le chef d’établissement a accepté l’achat de tablettes dans le cadre du budget disciplinaire). Une charte a été acceptée par les parents d’élèves, membres du CA, et les autres. D’autre part la problématique de connecter tous les smartphones et tablettes au réseau sécurisé de l’établissement a été résolue par la DAN.

    Le travail pédagogique pendant tout un été a été d’identifier des applications gratuites pour chaque OS visant à monter, transformer les captations photos, vidéos et prises de notes.

    Résultat : le travail sur l’année d’expérimentation fait apparaître que l’espace classe doit être modifié ! Dans une semaine les élèves seront dans des classlabs dans lesquels tables et chaises auront été enlevées au profit de tables basses, poufs, planches et tréteaux car pratiquer les arts plastiques, c’est faire des choix et décider de se mettre avec un tel et ici ou là pour travailler de telle manière, et donc toucher du doigt ce que sont les arts plastiques.

    La table ronde s’oriente ensuite sur la formation des enseignants : Comment est-ce qu’on réfléchit la question de l’accompagnement ? et comment diffuset-on les erreurs qu’on a pu faire ?

    Les enseignants présents se sont autoformés, en allant participer à une association comme cyberlangues, en participant à des webinaires gratuits en ligne et des MOOC. L’institution reconnaît qu’il y a plusieurs modalités de formation qui sont complémentaires et qui doivent être actives pour être en cohérence avec les objectifs de culture numérique.

    Concernant le droit d’utiliser les équipements personnels dans les établissements, les expérimentations restent des cadres dérogatoires et il n’y a pas de réponse claire, nette, précise et opposable à ce jour par l’institution sur le sujet,

    En commentaires proposés par les auteurs de la synthèse :
    nous notons par rapport aux tables rondes des années précédentes sur le sujet, comme nouveautés : la clarification du rôle de l’enseignant qui doit inciter aux usages en proposant un cadre de confiance aux élèves, d’une part, et la reconnaissance des modalités multiples et complémentaires pour la formation des enseignants.