Étiquette : Québec

  • Les nouvelles compétences liées au numérique

    Les nouvelles compétences liées au numérique

    Interview de Thierry Karsenti, professeur à l’université de Montréal à la faculté des sciences de l’éducation. Il vient parler au micro de ludomag de toute une série d’articles qu’il a publiés sur les « Nouvelles compétences liées au numérique ». En d’autres termes, « que souhaite t-on que les jeunes maîtrisent au niveau du numérique »?

    « Nous avons également beaucoup travaillé sur le concept de passivité des élèves avec le numérique car c’est un véritable fléau au Canada« .

    « L’idée est maintenant de mettre les élèves en action ».

    Quid du « T » de « Technologie » qui aurait tendance à éloigner les enseignants de l’envie de se plonger dans les usages du numérique…
    Bilan sur l’usage des tablettes par les lycéens à Montréal…

    Interview réalisée à Ludovia#14 par Michel Guillou et Christophe Batier.

     

     

  • Un souper pédagogique presque parfait, USPPP!

    Un souper pédagogique presque parfait, USPPP!

    Les fêtes de fin d’année vous ennuient, vous êtes seul ! Pourquoi ne pas inviter quelques collègues pour « Un souper pédagogique presque parfait ».

    ninonlouise_uspppDavid Chartrand, co-fondateur de ChallengeU a proposé, un beau jour de printemps, l’idée de rencontres informelles pour discuter pédagogie lors d’un souper entre confrères. Pierre Gagnon, qui était de cette première assemblée, a particulièrement « allumé ». Il décida alors de faire vivre l’idée. Il a imaginé ce nom, qui rappelle une très populaire émission de télévision et acheté le nom de domaine pour le site. Il a contacté des collègues pour l’aider. Corinne Gilbert a été particulièrement active au moment de la conception. Le premier évènement a eu lieu le 9 septembre 2014.

    Le concept est simple. On fixe un lieu, une date (un soir de semaine) et une heure, habituellement aux environs de 17h.

    Les participants sont de tous horizons, enseignants du préscolaire à l’universitaire, conseillers pédagogiques, directeurs d’établissements.

    Au USPPP tous sont égaux. Ce sont des pédagogues qui s’inspirent les uns des autres et cherchent à améliorer leur enseignement.

    À chaque rencontre, les échanges portent sur un thème avec parfois un invité « spécialiste » du sujet qui le présentera. Les participants prennent un verre, les discussions sont informelles mais les conversations sont toujours enrichissantes et parfois même enflammées. Cette formule permet aux collègues qui ne se connaissent que par Facebook ou Twitter de mettre un visage sur leur abonné et engendre ainsi de nouvelles amitiés.

    Les USPPP se tiennent maintenant dans les sympathiques locaux de Cadre21.

    Le premier sujet de septembre 2016 a été :

    • Mon objectif et intentions pédagogiques de l’année, dans ma zone immédiate, ma classe par exemple ;
    • Mon développement professionnel dans ma zone de milieu milieu rapproché, mon école, ma communauté ;
    • Ce qui poussera mes limites, quelle sera ma zone de rayonnement ?

    Les participants se regroupent à trois ou quatre par table et suite à quelques chaleureuses discussions, chacun écrit son point de vue, son idée sur un feuillet qu’on fixe au mur. La soirée se termine par une mise-en-commun des idées de tous.

    Celui du 13 décembre 2016 a pris l’allure d’une très informelle table ronde où François Bourdon, Anik Sirard, Mélanie Bronsard, Pierre Poulin et Marc-André Girard, ainsi que tous les participants, ont partagé leur point de vue sur L’avenir en éducation ! Les mots « décloisonné », « parcours personnalisé » « transversalité », « apprentissages informels» « changements du rôle des enseignants » . . . « nous sommes à la croisée des chemins ». . . des discours qu’il fait bon d’entendre.

    Voici ce que sont les USPPP, un moment pour s’abreuver aux réflexions de collègues, un moment pour se convaincre que nous ne sommes pas seuls à chercher à recréer l’éducation.

    C’est un concept très sympa et pas cher. On ne paie que ce que l’on consomme et nous nous en sortons tous enrichis.

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    Je me joins à Gisella San Miguel, Jacques Cool et Pierre Gagnon pour vous souhaiter de Joyeuses fêtes et d’agréables USPPP.

    Ninon Louise

     

     

     

     

  • La pédagogie active et le numérique à l’honneur

    La pédagogie active et le numérique à l’honneur

    Le 11 novembre dernier, la pédagogie active était à l’honneur à l’Académie Lafontaine de Saint Jérôme au Québec. Retour sur une série de démonstrations inspirantes.

    ninonlouise_academielafontaine2L’Académie Lafontaine a été l’hôte d’un Sommet Google pour l’éducation et iOS, en collaboration avec EdTechTeam. La veille, soit le 11 novembre 2016, l’établissement ouvrait ses portes pour une journée pré-sommet toute spéciale, sur le thème de la pédagogie active.

    Une quinzaine de personnes ont participé à cette immersion dans une école résolument entrée dans le 21e siècle, où des murs verts permettent aux élèves d’exercer au passage leurs talents de cinéastes et où divers moyens pédagogiques sont mis de l’avant pour les aider à apprendre et développer quatre compétences qui leur seront utiles tout au long de leur vie : la créativité, la communication, la collaboration et la pensée critique.

    Pendant la journée, différents « ateliers » ont permis d’observer les enseignants et les élèves en pleine action.

    Le décloisonnement, la différenciation et l’utilisation de Showbie en 6ème année.

    Tout d’abord, on a pu faire la connaissance des « 2K », Kathleen Godard et Karine Richard, deux enseignants qui travaillent en collaboration (on pourrait même dire en symbiose). Leurs classes se font face au bout d’un couloir. Les élèves circulent librement (et sagement) d’un local à l’autre, selon l‘intention pédagogique du moment.
    Nous avons visité leurs classes et observé les élèves s’affairer à diverses tâches adaptées au développement de leurs connaissances.

    Tous utilisent l’application Showbie  sur leur iPad pour faire le suivi de leurs travaux. L’application permet à l’enseignant de distribuer rapidement des travaux à toute la classe.

    Elle soutient aussi la différenciation pédagogique, une approche qui préconise la variété des travaux réalisés par les élèves autour d’un même objectif d’apprentissage, en facilitant la gestion des différents formats.

    Enfin, les parents peuvent l’utiliser pour voir les travaux de leurs enfants.  Showbie est disponible en version gratuite et en version Pro.

    Je me suis attardée à discuter avec deux écoliers formant équipe pour un travail en français. Afin de développer leurs compétences reliées à la lecture d’un texte, ils regardent un dessin animé muet «Pigeons impossibles » et doivent s’entendre pour donner la même réponse aux questions, sauf à la dernière pour laquelle chacun doit rédiger une réponse personnelle. Leur truc est de lire les questions avant de regarder la vidéo.

    Après le visionnement, ils écrivent les réponses sous la question de leur tablette. Ils préfèrent de beaucoup écrire sur leur iPad car écrire à la main leur donne des ampoules aux doigts m’affirment-ils !

    Google Expédition en classe de science de 3ème secondaire (4ème du collège)

    ninonlouise_academielafontaine

    Plus tard, avec l’enseignante Laurie Ruel et Google Expedition, nous avons exploré virtuellement une illustration du poumon humain en trois dimensions.

    Mme Ruel utilise occasionnellement cette nouvelle application avec ses élèves pour rendre plus concret l’enseignement et l’apprentissage de la biologie humaine.

    Les élèves ont alors vraiment l’impression de naviguer à l’intérieur du corps et cela leur permet de mieux comprendre différents concepts. Une présentation de 50 minutes en anglais permet d’en apprendre davantage sur cette technologie prometteuse, mais encore difficile d’utilisation compte-tenu de ses exigences techniques.

    Apprentissage de la rédaction d’un texte argumentatif en 4ème secondaire (3ème du Collège)

    Comme autre démonstration de l’apprentissage actif à l’Académie Lafontaine, l’enseignant François Hallé a assigné un sujet de discussion différent à chaque groupe de six élèves. Dans chaque équipe, les élèves se regroupaient deux par deux et disposaient de trois minutes pour formuler une question se rapportant au sujet. Puis, c’’était l’heure du « VoxPop ». Les deux élèves sont allés poser leur question à d’autres personnes (élèves ou visiteurs pour l’occasion!), en filmant les répondants avec leur iPad.

    Ils devaient par la suite rédiger un texte argumentatif de 400 à 500 mots dans lequel ils exprimaient leur propre opinion sur la question. Ce texte sera appuyé d’extraits vidéo enregistrés au moment du VoxPop.

    L’activité se déroulait volontairement dans une grande salle. Les élèves disposaient alors d’un plus grand espace, d’une plus grande liberté de mouvement, pour interviewer les répondants au VoxPop. M. Hallé estime que le choix d’une telle salle joue certainement un rôle important dans le bon déroulement de l’activité, en comparaison avec l’espace restreint d’une classe. En effet, on a pu remarquer beaucoup de calme et de sérieux dans la tâche de la part des élèves.

    Atelier de rétroaction en art dramatique

    L’enseignant Sylvain Desautels a permis aux visiteurs d’assister à la première ébauche d’un spectacle de théâtre d’ombre. Ses élèves de 1ère secondaire préparent ce spectacle pour les élèves de 2e et 3e année du primaire, leur public cible.

    En groupe de trois, ils ont présenté tour à tour leur courte séance. Pendant ce temps, les autres élèves avaient pour tâche de regarder, puis d’inscrire leurs commentaires sur l’iPad. Les commentaires devaient se rapporter à certains aspects précis de la performance des comédiens et M. Desautels avait préalablement préparé un document Google Forms pour les guider.

    Comme il s’agit d’un travail de création collaboratif, on tiendra compte des commentaires de tout le groupe pour améliorer le spectacle. Lorsqu’ils seront prêts, les élèves pourront offrir aux spectateurs un éblouissant spectacle où l’héroïque chevalier saura vaincre tous les ennemis et libérer la belle princesse.

    On s’active aussi en troisième année

    Avec les enseignantes Maude Lamoureux, Kim Demers et Marieve Lapointe, ce sont des élèves de troisième année très occupés que nous sommes allés rencontrer.

    Les uns, dans le couloir, étaient affairés à programmer leur robot Sphero afin que celui-ci parcoure un tracé précis. Ici, les notions mathématiques de mesure d’angles formaient le sujet d’étude. Dans ce type de tâche, l’erreur est non seulement acceptée, mais joue un rôle prépondérant vers la réussite.

    D’autres élèves, à leur table, travaillaient seuls ou en équipe à rédiger et peaufiner l’histoire qu’ils ont créée suite à une séquence de littérature jeunesse sur le thème des monstres.

    Ils se sont montrés très habiles à utiliser les technologies, que ce soit Scratch (pour la programmation de leur robot), Book Creator ou PicCollage (pour la rédaction de leur histoire) et à critiquer leurs erreurs d’usage. On a remarqué qu’ils travaillent sérieusement dans une atmosphère où la collaboration et la communication sont essentielles.

    Conclusion de la pédagogue

    Voir des écoliers à l’oeuvre, entendre des enseignants échanger entre eux avec enthousiasme de leurs expériences et de leur quotidien dans l’usage du numérique me donne toujours beaucoup de bonheur. Comment chaque élève auprès desquels je me suis attardée avait un réel plaisir à m’expliquer le fonctionnement de l’application qu’il utilisait ainsi que la technique personnelle qu’il avait développée pour accomplir la tâche m’a particulièrement amusé.

    Au Québec, on donne le nom « Académie »à des établissement d’enseignement.

    Ce texte a été publié une première fois dans École branchée les 29 et 30 novembre.

  • Favoriser la réussite des élèves issus de l’immigration au Québec : sortie d’un webdocumentaire

    Favoriser la réussite des élèves issus de l’immigration au Québec : sortie d’un webdocumentaire

    Le 2 novembre avait lieu à l’UQAM (Université du Québec à Montréal) le lancement du Web-documentaire : Des racines et des ailes  fruit de deux ans de travail de Jacinthe Moffatt, la réalisatrice.

    Cet outil pédagogique accessible en ligne résulte d’une collaboration entre l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

    À l’origine de ce webdocumentaire, un proverbe hébreux qui dit : « On ne donne que deux choses à nos enfants, des racines et des ailes ».

    Des racines et des ailes présente les expériences et les démarches d’enseignants de classes d’accueil et de classes régulières de plusieurs écoles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).  Accompagnés par Sonia Fréchette, Conseillère pédagogique, Soutien à l’apprentissage du français au secondaire, Sonia Robitaille, Conseillère pédagogique, Soutien à l’apprentissage du français au préscolaire et au primaire et Réginald Fleury, Conseiller pédagogique, Éducation et relations interculturelles, Éthique et culture religieuse, ils ont cherché à répondre aux questions suivantes :

    • Comment favoriser l’apprentissage du français et les apprentissages en français?
    • Comment faciliter le passage de la classe d’accueil à la classe ordinaire?
    • Comment mieux collaborer avec les parents immigrants?

    Ce webdocumentaire, dans sa double dimension de prévention et d’aide aux élèves, s’adresse à tous ceux qui souhaitent accompagner leurs élèves vers la réussite scolaire.

    Le processus éducatif illustré ici contribue à la réduction des inégalités, à l’amélioration du climat scolaire et à la réussite de tous. Il concourt également à l’évolution des pratiques enseignantes. N’oublions pas que 51 % des élèves de la CSDM n’ont pas le français comme langue d’origine.

    On cherche aussi à développer au Québec francophone un domaine d’expertise sur l’acquisition du français par les élèves immigrants allophones.

    L’apprentissage du français, un long processus.

    La recherche démontre que l’apprentissage du nouvelle langue demande environ 7 ans. Mais au-delà d’une parfaite connaissance de la nouvelle langue, diverses étapes ont été identifiées pour faciliter les premiers pas de l’élève nouvel arrivant vers son intégration au système scolaire québécois.

    Le webdocumentaire couvre ce domaine car non seulement on peut y visionner quantité de témoignages et exemples de pratiques, mais aussi des références et ressources pédagogiques qui seront utiles aux enseignants qui travaillent auprès des élèves immigrants récents qui doivent apprendre le français et auprès des élèves plurilingues au quotidien.

    6 modules pour couvrir un vaste sujet

    Il est facile de s’orienter et retrouver les informations pourtant abondantes. Les six principaux blocs d’information, introduits au premier sous-menu, demeurent accessibles tout au long du visionnement, sous-forme d’un contenu immersif le long d’une ligne du temps.   Chaque bloc donne accès à diverses ressources pédagogiques qui se rapportent à cette étape.

    1 – L’arrivée au Québec

    Ricardo, jeune garçon de 11 ans originaire du Brésil, nous conduit vers cinq questions à répondre sous forme de VRAI ou FAUX visant à déconstruire quelques mythes sur les immigrants.

    2 – L’entrée dans le système scolaire québécois

    On y traite du protocole d’accueil de l’école pour que l’élève ne se sente pas perdu à son arrivée dans ce nouveau milieu où il lui est impossible de communiquer. On y parle aussi de mentorat/tutorat, de la collaboration école-famille-communauté, de la place des langues d’origine.

    3 – L’élève en classe d’accueil

    On y dresse notamment un portrait de la classe d’accueil. On y parle aussi des activités de décloisonnement, qui sont particulièrement favorables pour faciliter le passage du nouvel arrivant vers les classes régulières.

    4 – Le passage de la classe d’accueil à la classe ordinaire

    5 – Les élèves plurilingues en classe ordinaire

    6 – Réussite éducative
    Les élèves issus de l’immigration réussissent moins bien que les autres ? VRAI ou FAUX, un mythe à déconstruire.

    Un index permet de naviguer directement vers :

    • les sous-menus ;
    • les questions qui traitent des mythes relatifs à l’immigration entendus au sein de nos sociétés ;
    • l’ensemble des ressources ;
    • les multiples vidéos ;
    • les documents de référence ;
    • les résultats de recherches.

    Plus d’infos :

    Pour en savoir plus vous pouvez vous prendre contact avec les principaux responsables du projet.

    Voir le webdocumentaire en allant ici : gite.labunix.uqam.ca/webdocumentaireaccueil

     

    Source : Ninon Louise Lepage – Cet article est une reprise. Il a été publié à École branchée le 7 novembre 2016.

  • Ce n’est pas de la tarte . . . aux framboises. Alors qu’est-ce que le Raspberry Pi?

    Ce n’est pas de la tarte . . . aux framboises. Alors qu’est-ce que le Raspberry Pi?

    Voici le Raspberry Pi ! Il coûte 35 euros et a été créé par une Fondation dont la mission est de promouvoir la programmation informatique dans les écoles par une meilleure accessibilité du matériel.

    Lors du dernier colloque du CIRTA (Communauté pour l’Innovation et la Recherche sur les Technologies dans l’enseignement/Apprentissage), qui s’est tenu à l’Université Laval de Québec les 11 et 12 octobre, Christophe Reverd de la Vitrine Technologique Éducation (VTÉ) a présenté un atelier sur le Raspberry Pi :

    Qu’est-ce qu’un Raspberry Pi ?

    Raspberry Pi est un très, très petit ordinateur, un nano-ordinateur.

    De la taille d’une carte de crédit, il a été conçu par David Braben, un créateur de jeux vidéos anglais et la Fondation Raspberry Pi. Cette association caritative, fondée en 2009 et soutenue par le laboratoire d’informatique de l’université Cambridge, a pour mission la promotion de la programmation informatique dans les écoles par une meilleure accessibilité du matériel. C’est ce qui a mené à la conception, la création, la fabrication et la diffusion du Raspberry Pi.

    Cet ordinateur ne coûte pas cher mais il est vendu «tout nu», uniquement avec la carte mère. Pour le faire fonctionner, il faut rassembler les accessoires suivants :

    1 – une carte mémoire SD de 8 Go et de classe 10 est recommandée par la Fondation ;

    2-   une alimentation micro USB externe d’une tension de 5 volts (V) et d’une intensité  d’au moins 2A pour un Raspberry Pi et de 2.5A pour un Raspberry Pi 3. C’est moins pour un Raspberry Pi Zero mais la Fondation ne propose qu’un modèle de toutes façons. Qui peut le plus peut le moins en termes d’ampérage ;

    3 – un écran, un clavier et une souris selon l’usage que l’on désire faire de l’ordinateur ;

    4 – un cable HDMI ;

    5- un boîtier pour le protéger.

    On peut utiliser un plan de travail sans soudure (solderless breadboard).

    La Fondation Raspberry Pi vend plusieurs périphériques compatibles. Vous pourrez aussi facilement vous procurer certains de ces accessoires dans des centres de récupération de matériel électronique. C’est la popularisation de l’informatique à son meilleur.

    C’est pour qui ?

    Ce tout petit ordinateur, par sa fragilité et celle de ses composantes, ne semble pas recommandé pour les jeunes élèves car il s’agit de manipuler des composants électroniques délicats. Il est donc principalement utilisé par les étudiants du lycée ou des universités.

    En Grande-Bretagne, il s’agit d’un véritable phénomène. Le Raspberry Pi est utilisé dans un grand nombre d’écoles primaires et secondaires. À ce niveau scolaire, il peut servir à découvrir la musique avec Sonic Pi, s’initier à la logique informatique avec Scratch ou encore explorer et programmer dans l’univers Minecraft.

    Au Québec, de plus en plus de jeunes de 4e et 5e secondaire expriment à leurs enseignants leur désir d’ajouter un volet électronique à leur projet intégrateur. Le réseau collégial le découvre également grâce aux fab labs, makerspaces et autres clubs de robotique.

    Qu’est-ce qu’il permet de faire ?

    Tout ce que vous voulez. Votre créativité et votre habileté en sont les limites. Dix millions de Raspberry Pi ont été vendus dans le monde.

    Il existe une communauté internationale d’usagers du Raspberry PI qui est à la fois, créative, dynamique, très généreuse de son temps et du partage de ses connaissances. Il peut être programmé avec les langages Scratch ou Python, on peut y ajouter des capteurs visuels, auditifs, de température, etc On peut même l’utiliser pour créer des robots plus ou moins impressionnants selon vos talents. C’est un ordinateur, il fera de prodigieux calculs.

    Une communauté d’usagers

    The MagPi Magazine, le magazine officiel du Raspberry Pi est disponible gratuitement en ligne et est publié en anglais à chaque mois. On y trouve toute une collection de projets qui sont expliqués pas à pas.

    Raspbian France offre quantité de tutoriels.

    Le site français de la fondation est probablement le meilleur endroit pour trouver réponse à vos questions.

    Le forum de la communauté francophone de Raspberry Pi écrit dès le départ : «Ne soyez pas timides, venez vous présenter, nous faire partager vos projets

    Pour s’amuser ou s’inspirer, on lit Les projets les plus fous sur Raspberry Pi par Loic Duval sur tom’s HARDWARE

     

    Grâce à la Fondation Raspberry Pi, on trouve un ordinateur « beau. bon, pas cher » qui permet d’utiliser des ressources éducatives libres. Les coûts généralement liés à l’apprentissage de l’informatique, la programmation ou la robotique peuvent être grandement diminués. Une bonne excuse pour installer un atelier de fabrication numérique dans votre établissement.

    Merci à Christophe Reverd, de la Vitrine Technologique Éducation, pour ses conseils lors de la rédaction de cet article.

  • Comme elle est jolie mon école !

    Comme elle est jolie mon école !

    Au Québec, on donne le nom «Académie» à un établissement d’enseignement. L’Académie Sainte-Anne de Dorval, qui a ouvert ses portes en septembre 2015, est une école élémentaire bilingue français/anglais qui accueille des élèves francophones, anglophones et allophones.

    C’est une école logée dans un édifice ancien mais dont le design intérieur est contemporain. Cette école fait de l’innovation en éducation son leitmotive, non seulement par la mise-en-place d’un agréable décor mais principalement par une pédagogie avant-gardiste.

    Regardez la vidéo suivante qui décrit le projet pédagogique de l’Académie Sainte-Anne. On y raconte les réflexions qui ont mené au concept pédagogique de l’Académie. Il illustre non seulement la pédagogie préconisée mais on y insiste sur l’importance de l’aménagement d’espaces multiples d’apprentissage : « l’espace est un autre professeur, c’est comme un prof adjoint, un troisième prof qui va favoriser un meilleur apprentissage », dit Pierre Thibault en conclusion.

    Un comité pluridisciplinaire, sous la responsabilité de madame Isabelle Senécal, a travaillé dès 2013 à la conception de la vision pédagogique de cette école différente. 

    On y a redéfini :

    1 – les rôles de l’enseignant. Il sera :

    • non seulement un guide disciplinaire par ses connaissances des contenus d’apprentissages ;
    • un planificateur, en anticipant les obstacles à l’apprentissage ;
    • un communicateur, en favorisant les échanges avec les écoliers ;
    • un entraîneur, en motivant ses élèves ;
    • un modèle, dans ses comportements ;
    • mais aussi un collaborateur, en partageant avec ses collègues, un innovateur, un évaluateur et un ambassadeur représentatif de l’établissement.

    2 – les conditions de développement des compétences des élèves :

    • des stratégies et méthodes d’enseignement, variées, inclusives et adaptées à l’élève ;
    • du matériel didactique pertinent et adaptable ;
    • des outils numériques collaboratifs et interactifs;
    • un modèle de classe polyvalent ;
    • et des stratégies d’évaluation intégrées et signifiantes.

    3 – À la fin de son parcours scolaire, dont le primaire n’est qu’une étape, les élèves :

    – auront développé une pensée analytique et créative utile à la résolution de       problèmes ;

    • sauront écouter et s’exprimer avec clarté ;
    • sauront travailler en équipe ;
    • comprendront les environnements numériques ;
    • auront une compréhension de certains enjeux contemporains et apprendront à agir dans ce domaine ;
    • chercheront à se dépasser .

    Les fondements pédagogiques de l’enseignement préconisé par l’établissement sont présentées dans Stratégies et méthodes d’enseignement, mis en ligne à l’été 2016. Placer l’élève au centre de son apprentissage en lui faisant résoudre des problèmes, relever des défis, favoriser la collaboration, lier le contenu de l’enseignement à la réalité et créer une culture essai-erreur sont autant de principes mis quotidiennement en place à l’Académie Saint-Anne.

    Le projet éducatif de l’Académie est axé sur le bilinguisme, la science, la créativité et les mathématiques. Le raisonnement complexe, la ténacité, ainsi que l’intégration des technologies numériques forment les assises des apprentissages.

    Pourtant, selon Innovation Sainte-Anne, innover à l’école, ce n’est pas sorcier.

    Plus d’infos :
    vous pouvez suivre l’Académie Saint-Anne sur son site Facebook

    Conclusion de la pédagogue :
    L’éducation et nos écoles changent. C’est une évolution dynamique, un processus à suivre.

  • Outil d’aide à la scénarisation pédagogique

    Outil d’aide à la scénarisation pédagogique

    Présentation de la plateforme québecoise OAS, Outil d’Aide à la Scénarisation pédagogique, qui vise à accompagner les utilisateurs dans l’élaboration de scénarios, en s’appuyant sur des pédagogies actives et l’usage des technologies numériques, sur le site eduscol.

    Les objectifs pédagogiques

    La plateforme poursuit un triple objectif : aider les enseignants, professionnels et étudiants dans le domaine de l’éducation à élaborer des scénarios d’enseignement-apprentissage, assister ce même public cible en leur offrant un cadre théorique en matière de design pédagogique puis favoriser le partage, la réutilisation et l’amélioration de scénarios dans diverses disciplines, ainsi que le matériel pédagogique et les REA (ressources d’enseignement et d’apprentissage) associés aux dits scénarios.
    L’aide en ligne proposée permet aux utilisateurs inscrits de prendre plus facilement en main l’interface grâce au tutoriel vidéo « Premiers pas » (réalisée par l’Université de Montréal EDUlib) :

    La suite sur eduscol.education.fr/

    Source : Eduscol

  • Avez-vous votre badge ?

    Avez-vous votre badge ?

    [callout]Le CADRE, Centre d’animation, de développement et de recherche en éducation, un CADRE pour le 21e siècle, d’où le nom de CADRE 21 s’est tout récemment établi dans les bureaux de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP) du Québec, dans le quartier Ahuntsic à Montréal.[/callout]

    J’ai profité des portes ouvertes en vue de présenter leurs magnifiques locaux à la communauté, pour y rencontrer Normand Brodeur et Jacques Cool.

    L’origine de CADRE21

    CADRE21NLLepage3_220316Pour une seconde fois en dix ans la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP) du Québec avait questionné environ 40 000 élèves de son réseau relativement à leur perception de l’école.  À son grand désarroi, ces élèves choyés, la plupart issus de familles bourgeoises, apprécient beaucoup moins l’école, ont moins confiance en leur capacité de réussir leurs études et pire encore, y mettent de moins en moins d’effort.

    En réponse à ce constat, un chantier baptisé « L’école de demain » vit le jour, avec onze comités de travail formés, regroupant plus d’une centaine d’enseignants, directeurs d’écoles et conseillers pédagogiques.  Quatre ans de délibération ont mené à la création de CADRE 21.

    Les objectifs de CADRE21

    CADRE21 s’articule autour de trois objectifs :
    . Offrir des opportunités de développement professionnel associées à l’intégration du numérique (exploitation des TIC, gestion de classe, stratégies pédagogiques, etc.)

    . Reconnaitre les initiatives personnelles des enseignants via un système de badges (le badge étant une image associée à un ensemble de données montrant, preuves à l’appui, l’atteinte d’objectifs, d’après un solide design pédagogique)

    . Effectuer de la veille et partager des pratiques gagnantes dans le réseau, en fédération avec divers partenaires déjà établis. (source : CADRE21)

    La clientèle visée

    Selon Nancy Brousseau,  Directrice générale de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP),

    le défi de CADRE21 est de placer tous les citoyens du monde l’éducation au centre de leur apprentissage.

    « CADRE21 s’adresse à tous les secteurs et à tous les enseignants de tous les niveaux de partout dans la francophonie. Il se veut la suite logique des travaux des dernières années effectués au sein de la FÉEP pour mieux appréhender « L’École de demain »».
    La formation
    Un système de badges professionnels est au cœur de CADRE 21.  De partout en francophonie, les enseignants de tout niveau pourront collectionner ces badges numériques.

    Le badge est une reconnaissance concrète des compétences du 21ème siècle et est offert à un enseignant suite à son engagement dans des activités de formation continue concernant trois domaines liés à ses activités professionnelles quotidiennes.

    CADRE21NLLepage4_220316– Badge reconnaissant l’intégration des TIC dans la pédagogie en utilisant une variété d’outils pertinents ;
    – Badge reconnaissant l’emploi de diverses stratégies et approches pédagogiques dans le but d’approfondir l’apprentissage chez l’élève ;
    – Badge reconnaissant l’emploi de diverses stratégies de gestion de classe adaptées à différentes situations impliquant l’encadrement des élèves dans le feu de l’action.

    Jacques Cool coordonne le développement des activités de formation en ligne, les 25 sujets d’étude qui seront répartis entre les trois domaines d’activités pédagogiques.  Il s’assure de choisir judicieusement les sujets ainsi que les experts de contenu, qui sont principalement des gens reconnus pour leur expertise en éducation.

    CADRE21NLLepage2_220316

    Au niveau explorateur, l’enseignant aura en première étape, accès à un présentoir de contenu non-linaire qu’il pourra explorer à son rythme avec cependant une intention d’écoute.

    La deuxième étape consiste en une activité introspective : il est invité à réfléchir sur l’influence que la pratique éducative étudiée aura sur son enseignement.
    En troisième étape, il devra s’interroger sur l’impact que cette nouvelle pratique aura sur ses élèves.
    La quatrième étape consiste en un quizz d’auto-évaluation, une activité purement formative qui lui permettra de préciser sa pensée par rapport au sujet d’étude.

    Suite à cette démarche introspective, l’enseignant/étudiant soumettra une demande pour obtenir son badge numérique.  Il fournira à CADRE21, les administrateurs de la plateforme virtuelle, diverses pièces justificatives, écrites et/ou visuelles.  Suite à l’évaluation du dossier du participant, un badge crypté, individualisé et non transférable  lui sera attribué.  Ce badge est en fait un URL par lequel tous pourront accéder aux productions qui ont mené l’enseignant à l’obtention du badge.
    Le même type de démarche analytique mènera à l’obtention des badges : Architecte, Virtuose et Innovateur.
    Trois sujets d’étude sont présentement disponibles, à faible coût :
    la Gestion de classe ; l’Écriture collaborative ; la Classe inversée.

    CADRE 21 se veut un incubateur de transformation pédagogique dans la francophonie, un projet inclusif et décloisonné.

    CADRE21NLLepage1_220316Jacques Cool, coordonateur principal, voit CADRE21 comme un lieu, un état d’esprit, un catalyseur de changement positif, actualisé et durable, un laboratoire d’innovation pédagogique.

    Un lieu en constante veille des principales tendances éducatives, didactiques, pédagogiques et technologiques où tous les éducateurs de la communauté francophone sont invités à partager leurs expériences et expertises et dont les activités se déroulent en français.

    Quant au numérique qui permet à CADRE21 d’offrir un développement professionnel du 21ème siècle, il n’est tout de même qu’un apport au processus éducatif.  Normand Brodeur, coordonnateur des Services à l’enseignement à la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP) nous rappelle que :  « la technologie est un amplificateur, ce que l’enseignant fait bien, il le fait mieux en utilisant le numérique, malheureusement, ce qu’il fait mal, il le fait en pire.  Le fondement d’un enseignement efficace et dynamique demeure l’intention pédagogique ».

    CADRE21, un espace réel dont les locaux tout neufs sont en projet de devenir un lieu d’animation virtuelle avec l’ambition de devenir une incontournable référence au sein de la francophonie.
    Bonne croissance au nouveau né !

    Photo : Ninon Louise Lepage
    Iconographies : Jacques Cool

    Pour en savoir plus

    Cadre21
    https://www.cadre21.org/
    http://zecool.com/2016/01/18/le-cadre21-un-etat-desprit-avant-toute-chose-partie-1-de-2/
    http://zecool.com/2016/01/21/le-cadre21-un-etat-desprit-avant-toute-chose-2e-partie/

    La presse en parle :
    carrefour-education.qc.ca
    et www.ecolebranchee.com/

    Jacques Cool
    @zecool sur Twitter
    http://zecool.com

    Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP)
    http://www.feep.qc.ca/index.cfm

  • iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    [callout]C’est par Twitter . . . réseau chéri de plusieurs éducateurs . . . qu’Édith Beaupré et Saira Alvarez ont découvert iClasse : voici leurs témoignages.[/callout]

    iclasseep3_imge4_150216Edith Beaupré, enseignante certifiée iClasse, enseigne en deuxième année à l’école La Petite-Patrie, à Montréal. Je qualifierais Édith de bohème dynamique qui après avoir vécu quatre ans au Brésil, reviens à Montréal pour y travailler avec des élèves handicapés.

    Puis c’est un emploi dans une école régulière où elle est surprise par l’hétérogénéité de ses élèves aux diverses origines culturelles.  Elle lit, s’informe, puis contacte par Twitter d’autres enseignants.  François Bourdon lui conseille d’inscrire sa classe au projet : « Écoutez lire le monde » qui met en contact des classes d’un peu partout au monde autour d’un projet commun de lecture.

    Puis elle découvre iClasse, une épiphanie, une réponse à sa recherche qui avait pour but de répondre le mieux possible aux besoins de ses élèves. Le conseil local de perfectionnement de son école couvre presque entièrement ses frais de formation.  Elle s’engage.

    Elle s’attendait à un manuel, un maître qui explique magistralement les A-B-C de cette proposition pédagogique innovante, à la manière des autres formations auxquelles elle avait participé précédemment. C’est presque une thérapie. Chaque participant parle de ses problèmes, de ses espoirs. Le formateur explique les grandes étapes qui mènent à la certification, un changement à la fois, un pas à la fois.

    Elle a commencé par remplacer les bureaux par de grandes tables.  Ses élèves n’ont plus de cahiers d’exercices en français, elle crée des activités avec une collègue à partir de livres de littérature jeunesse. Ses élèves travaillent en atelier, des sous-groupes qui permettent un travail diversifié.  Elle circule d’un atelier à l’autre et trouve plus facile d’aider les élèves qui ont des difficultés.

    Son quartier n’est pas riche.  Elle n’a que quatre iPads dans sa classe qui sont utilisés principalement pour les activités créatrices d’écriture, de publication, etc. Les parents ont accès au blog et au compte Twitter de la classe. Ils sont très réceptifs à l’usage de cette technologie et plusieurs y sont très actifs.

    Édith est aussi une formatrice iClasse Alpha.  Elle considère ce nouveau rôle comme un défi et Pierre et François l’a beaucoup encadrée dans sa démarche.  Elle voit son travail de formatrice comme un miroir, une anamorphose qui reflète les conversations réelles ou virtuelles des participants et par laquelle ils découvrent alors les principes pédagogiques iClasse.  Et les réseaux sociaux sont très importants, ils sont au coeur des échanges de la communauté.

    Pour Édith, iClasse l’aide à répondre aux besoins de ses élèves et à graduellement intégrer les technologies à son enseignement.

    Je ne me sens plus seule et ça me donne des ailes, dit-elle.

    Ambassadeur iClasse

    Saira Alvarez enseigne au secondaire (l’équivalent du collège) à la Escuela Secundaria General No. 1 « Moisés Sáenz »  Coatzacoalcos, Veracruz. México.  C’est par Skype, et en anglais car mon espagnol datant du lycée est plus que rouillé, que je lui ai parlé de son expérience iClasse.

    iclasseep3_imge3_150216Elle enseigne l’anglais à 12 groupes de 40 élèves chacun.

    C’est à la suite de plusieurs conversations en ligne avec Pierre Poulin que ce dernier l’a invitée à devenir « Ambassadrice et consultante iClasse ».  Elle a fait toute sa certification en ligne en mode APEL.  Elle a traduit vers l’espagnol et adapté au contexte scolaire mexicain la documentation de la formation pédagogique iClasse.

    Les écoles publiques de sa région ne sont pas riches. La plupart n’ont accès ni à Internet, ni aux ordinateurs, quoique le cellulaire est parfois utilisé. Les technologies numériques s’implantent graduellement ici et là mais trop souvent les enseignants ne savent pas comment les utiliser, comment  les intégrer à leur enseignement car l’école, très traditionnelle, est centrée sur un enseignement de type magistral.

    D’autre part, le gouvernement mexicain exige une modernisation des pratiques éducatives et évalue les enseignants. Les activités proposées par iClasse aident les éducateurs à moderniser leur enseignement et mieux se préparer aux évaluations gouvernementales.

    Saira a déjà formé plusieurs enseignants de différents niveaux scolaires. Tous sont enthousiasmés par la philosophie éducative proposée par iClasse, l’interaction et l’échange d’expériences entre collègues, la formation continue et le soutien de camarades en cas de besoin.

    Le concept iClasse guide non seulement l’éducateur dans l’usage pédagogique des technologies numériques, on y travaille également avec de nouvelles méthodes, de nouvelles idées, différentes façons d’interagir avec les élèves, à changer le point de vue de l’enseignant lui-même ainsi que son environnement et ce dès la première étape de la certification.  Et chacun mène sa transformation pédagogique à son rythme, à sa façon, un pas à la fois.

    Deux exemples de l’éducation selon iClasse

    iclasseep3_imge2_150216Que diriez-vous si vos élèves mettaient occasionnellement la main à la pâte pour animer des ateliers où ils deviennent enseignant et apprennent à vos collèges enseignants à utiliser certains logiciels et leur proposent des exemples d’activités éducatives avec le numérique . . . . une autre forme de classe inversée . . .

    Une redéfinition partielle, une vision différente du travail scolaire des élèves.

    iclasseep3_imge1_150216

     

     

     

    Les baby boomers ont maintenant franchi le cap de 70 ans.  Il y aura de plus en plus de personnes âgées dans nos sociétés. Le projet interGENiC qui a pignon sur rue dans Facebook propose un échange de bons services entre les écoliers et les papis et mamies.  Ces derniers racontent aux jeunes un temps où la vie était différente et les écoliers initient leurs aînés à Internet, aux réseaux sociaux, etc.  Que penser de cette forme d’éducation humaniste ?

    Conclusion de la pédagogue

    L’éducation n’est pas une chaîne de montage où, quand chaque enseignant fait bien son travail tel que prescrit par les programmes, du primaire, du collège, du lycée sortent des citoyens robotisés, prêts pour le travail d’une ère industrielle maintenant désuète.

    « L’enseignement, un métier qui bouge » comme l’a titré Cahiers pédagogiques en juin 2014.

    iClasse n’est pas une méthode fixée, fermée, c’est un co-développement professionnel  en évolution, flexible et adapté au monde d’aujourd’hui.
    Comme le disent les fondateurs depuis 2009 : « Nous ne parlons pas de l’école du futur, nous la créons avec vous ». Cette communauté d’éducateurs aux préoccupations centrées sur les élèves répond à un besoin. C’est une grande aventure pédagogique nourrie à même les expériences didactiques de ses membres.

    Sur la grande mer de la vie, l’éducation est un gigantesque cargo mais chaque classe est un léger voilier que l’enseignant peut mener vers le changement.

    Pour en savoir plus
    iClasse : http://iclasse.com/

    Édith Beaupré
    https://www.facebook.com/edith.beaupre
    https://mobile.twitter.com/edithbeaupre?lang=fr
    http://edithprof.jimdo.com/

    Écouter lire le monde
    http://ecouterlirelemonde.net/le-projet/