Étiquette : Primaire

  • SNAPPET, l’apprentissage connecté

    SNAPPET, l’apprentissage connecté

    Qu’est-ce que Snappet ?

    Snappet est un assistant pédagogique numérique qui accompagne chaque élève dans l’acquisition et la consolidation des compétences fondamentales. Cette solution numérique clés en main est adaptée aux besoins de l’école élémentaire.

    Développée avec la collaboration d´enseignants français, elle est évolutive et facilite une pédagogie différenciée, sans surcharge de travail pour le professeur.

    Qu’y a-t-il d’unique chez Snappet ?

    Educatice_Snappet2Snappet propose le matériel, les contenus pédagogiques, la vérification des réponses et un suivi individualisé pour chaque élève. Il est possible d’adapter automatiquement les exercices au niveau de l’élève tout au long de l’année. Puisque chaque élève travaille à son niveau et à sa vitesse, il est plus motivé et progresse plus rapidement. D’après des études récentes, il gagne environ 1½ mois dans une année scolaire.

    D’où vient cette recherche ?

    Deux études indépendantes, basées sur les résultats de 2 500 élèves dans 80 écoles élémentaires, montrent une amélioration de 43% en moyenne des nouveaux acquis des élèves ayant utilisé l’environnement Snappet.

    Ces études, réalisées par les Universités de Twente et de Radbound, étaient financées par Kennisnet, l’établissement public néerlandais dédié à l’utilisation des TICE (technologies de l’information et de la communication) dans l’enseignement primaire et secondaire.

    Quels sont les avantages pour l’enseignant ?

    L’enseignant sélectionne en un clic les exercices à proposer – pas de photocopie à tirer. Il voit, en temps réel, où en est chaque élève ainsi que l’évolution de sa classe entière. Le temps en classe est optimisé grâce à la vérification automatique des réponses, pas de correction à faire après la classe. L’enseignant peut intervenir auprès des élèves en difficulté et conclure sa leçon en fonction des observations données par son tableau de bord.

    Qu’y a-t-il dans l’offre Snappet ?

    Le concept Snappet comprend 4 composants :

    . Des outils interactifs : des logiciels adaptés aux besoins de l’école élémentaire, un tableau de bord clair et précis pour les enseignants, un ensemble d’outils numériques prêt à l’emploi

    . Des contenus de qualité : des exercices mis au point par des professionnels de l’Education Nationale expérimentés et compétents, qui couvrent les programmes de mathématiques et d’étude de la langue, du CE1 au CM2, une présentation claire et simple par domaine et compétence, l’analyse et l’archivage automatique des résultats.

    . Un démarrage en douceur : une équipe de soutien pour les élèves et les enseignants, un accompagnement lors de la première utilisation, des réponses immédiates en cas de difficulté

    . La tablette Snappet (si l’école n’est pas déjà équipée de tablettes numériques) : une tablette individuelle avec housse de protection et accessoires, un contenu sélectionné et pré-visualisé par le professeur, le contrôle total par l’enseignant de l’accès aux autres sites internet.

    Quel budget faut-il consacrer à Snappet ?

    Tout dépend des besoins de l’école. Veut-on travailler tous les jours par classe entière ou par moitié pour les classes à double niveaux ou simplement par petits groupes de soutien selon les besoins spécifiques des élèves ? Est-ce que l’école est déjà équipée en tablettes avec un réseau wifi ou pas ?

    La solution Snappet s’adapte à chaque cas. Dans le cas d’une école qui n’a ni tablettes ni wifi mais qui veut faire entrer le numérique adaptif dans les classes, le cout total pour une solution compète et clé en main se trouve entre 600€ par an (pour un usage de soutien avec 5 tablettes, 10 licences plus wifi) et 2 125€ par an (pour un usage quotidien avec 25 tablettes, 25 licences plus wifi).

    Comment essayer Snappet ?

    Nous organisons régulièrement des présentations et démonstrations partout en France. Pour les enseignants souhaitant découvrir cette solution avec leurs élèves dans leur école, nous proposons une période d’essai gratuite et sans engagement. Plus de 1 500 écoles et 100 000 élèves ont déjà adopté la méthode Snappet.

    Plus d’infos :

    Pour plus d’information vous pouvez envoyer un message à info@snappet.fr, nous contacter via notre site https://fr.snappet.org/contact-et-support ou simplement nous téléphoner au 01 75 00 40 29.

  • Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Philippe Guillem est enseignant en maternelle à l’école de Talence en Gironde ; il est aussi maître formateur. Nous l’avions rencontré il y a trois ans pour un reportage où il évoluait déjà avec ses élèves sur Twitter. Aujourd’hui, ses pratiques ont évolué et tendent notamment vers l’apprentissage de la citoyenneté.

    L’usage qu’il avait sur Twitter se fait désormais sur babytwit.fr, un réseau social libre qui ne conserve pas les données des utilisateurs et « qui se veut éthique et responsable ». Comme avec Twitter, Philippe Guillem l’utilise pour écrire des messages à destination des parents dans une bulle fermée.

    L’idée est toujours la même à savoir travailler sur l’identité numérique : « que peut-on publier sur les réseaux, qui peut le voir ? etc ».

    La citoyenneté est présente, depuis 2015, dans les référentiels de compétences. Philippe Guillem s’est donc intéressé à la manière dont il pouvait aborder cette notion avec ses élèves de maternelle. Profitant des fréquentes élections qui ont lieu en France, il s’est appuyé sur le concept du vote, en relation avec son travail sur babytwit.

    « Pour faire un message tous les jours à destination des parents, il faut choisir un sujet ; trois propositions sont faites par les enfants puis sont ensuite votées à bulletin secret ».

    Philippe Guillem a mis en place un dispositif avec des jetons de couleur et une urne alors qu’au début de l’année, le vote se faisait à main levée en apposant des croix au tableau qui étaient ensuite comptabilisées par toute la classe.
    Souhaitant se rapprocher de la réalité du mode de scrutin des élections françaises, il a donc fait évolué le dispositif « avec plusieurs modalités, de choix du bulletin, d’enveloppe, de dépouillement etc, comme en vrai », explique t-il.

    « Souvent, des enfants vont voter avec leurs parents ; en instaurant ce dispositif dans la classe, ça leur donne vraiment de la pratique et ça met du sens sur ces rites de la république parce qu’aller voter pour un député, par exemple, n’est pas quelque chose qui leur parle ».

    Par contre, le choix du sujet tous les matins dans la classe, cela a du sens pour eux.

    Plus d’infos sur cet enseignant et ses pratiques :
    retrouvez Philippe Guillem dans sa classe dans le reportage que nous avions réalisé en 2012 « La tablette tactile, le ”doudou numérique” de la classe »

     

     

  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

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    Prim à bord, c’est quoi ?

    Le portail « Prim à bord » est un espace consacré au numérique et à destination de tous les enseignants du premier degré.
    Il rassemble tous les sites et services numériques existants au national comme en académie.

    Prim à bord est organisé afin d’apporter une aide concrète et une plus grande visibilité de l’offre numérique. Il permet aux enseignants de s’informer autour de l’actualité numérique et de préparer la classe.
    Il propose également un accès direct à tous les services métiers.

    Prim à bord, comment ça marche ?

    Le portail est en accès libre ; il est possible de personnaliser son profil utilisateur en déterminant son académie et son cycle afin de présélectionner ses recherches.

    Organisation du portail :

    Prim à bord est architecturé par onglets. Trois entrées sont proposées : un onglet « au national », un onglet « mon académie » et un onglet « en académies »:

    • La rubrique « nationale » donne accès à une actualité, aux publications institutionnelles, à un que « sais-je ? » sur des questions d’infrastructure et à un ensemble de sites et services numériques proposé par le ministère.
    • La rubrique « en académie » valorise certains sites et services académiques sélectionnés par des experts pédagogiques.
    • La rubrique « mon académie » renvoie sur une page académique du portail. Elle permet d’accéder à un certain nombre de liens académiques et à tous les services métiers dédiés aux professionnels du premier degré.

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    La boîte à outils pour se former au portail Prim à bord

    Plus d’infos :
    Accéder au portail : eduscol.education.fr/primabord

    source : eduscol

  • Le numérique dans les nouveaux programmes 2016 à l’école

    Le numérique dans les nouveaux programmes 2016 à l’école

    En ce début d’année 2016, il nous a semblé intéressant de partager ce travail de synthèse réalisé par Christophe où il met en évidence la présence du numérique du cycle 1 au cycle 3.

    Au cycle 1…

    L’enfant « sait utiliser les supports numériques qui, comme les autres supports, ont leur place à l’école maternelle à condition que les objectifs et leurs modalités d’usage soient mis au service d’une activité d’apprentissage ».

    A partir de la moyenne section et surtout en grande section, « l’enseignant explique la correspondance des trois écritures (cursive, script, capitales) » et l’enfant va donc s’exercer à ces trois écritures ; dans ce cadre de l’apprentissage de l’écriture, il peut utiliser aussi la saisie sur ordinateur.

    Pour « explorer le monde », l’enfant va découvrir l’espace, les espaces mais aussi fabriquer, utiliser ou manipuler des objets et/ou outils numériques. C’est dans ce cadre que l’enfant pourra se servir d’un appareil photo numérique, de tablettes ou encore d’ordinateurs.

    Au cycle 2…

    Se familiariser avec quelques logiciels (traitements de texte, dispositifs d’écriture collaborative), utiliser des supports multimédia pour les langues vivantes par exemple ou encore savoir faire des recherches sur internet, sont des compétences que l’élève de cycle 2 peut commencer à acquérir.

    Comme l’explique Christophe Gilger : « la fréquentation et l’utilisation régulières des outils numériques au cycle 2, dans tous les enseignements, permet de découvrir les règles de communication numérique et de commencer à en mesurer les limites et les risques. »

    En français, par exemple, la lecture pourra être possible sur support numérique ; en mathématiques, on pourra débuter avec quelques notions de programmation : « programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran ».
    en arts plastiques, la création numérique est à envisager…

    Au cycle 3…

    « Les élèves se familiarisent avec différentes sources documentaires, apprennent à chercher des informations et à interroger l’origine et la pertinence de ces informations dans l’univers du numérique. Le traitement et l’appropriation de ces informations font l’objet d’un apprentissage spécifique, en lien avec le développement des compétences de lecture et d’écriture ».

    Au-delà de la découverte de l’univers du numérique, les élèves vont devoir se questionner sur la pertinence des informations et ressources numériques qu’ils identifient.

    « Les élèves apprennent à connaitre l’organisation d’un environnement numérique et à utiliser différents périphériques ainsi que des logiciels de traitement de données numériques ».

    L’élève du cycle 3 va plus loin dans son approche du numérique ; il va devenir un membre vraiment actif comme par exemple, produire une activité d’enregistrement à l’oral pour s’écouter et apprendre à s’exprimer tout en ayant la possibilité d’effacer, de recommencer etc.

    L’usage de l’ordinateur, du clavier et de la souris ainsi que des logiciels de traitement de texte font « l’objet d’un encadrement plus méthodique ».

    Plus d’infos :

    Retrouvez l’intégralité de l’article de Christophe Gilger avec les détails par discipline ici : classetice.fr

     

  • Parler pour partager, parler pour exister. Retours d’expériences en premier degré

    Parler pour partager, parler pour exister. Retours d’expériences en premier degré

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    Il y a environ 8 ans, j’ai créé une petite radio en différée avec mes petits de 1re année (6-7 ans). Et quand je regarde les photos, cette radio est restée presque la même : un vieux poste d’ordi, deux casques d’écoute avec micro, le logiciel libre Audacity* et notre site web de classe pour déposer nos capsules.
    L’avantage de ce logiciel réside essentiellement dans la possibilité de faire du montage : enlever les blancs, les erreurs, etc.

    Le but premier de cette radio : mettre en lumière chaque enfant, même les enfants allophones, les élèves moins à l’aise dans l’expressif, les plus timides aussi. Seul ou en petit groupe, les élèves réticents à parler devant la classe se sentent dans une zone de confiance grâce à la dynamique communicationnelle qui est différente. Le simple fait de leur tendre le micro et de leur dire « Tiens, tu as la parole. Tu as quelque chose d’intéressant à dire. Nous t’écoutons. », ça donne du pouvoir !
    Et pour certains, ça donne des ailes.

    CatherineLapointe2_161215J’ai retrouvé une photo de deux de mes élèves qui enregistrent une émission guidée par moi, pas à pas en 2008 **.

    Cette démarche, en plus d’être prenante, exige une gestion de classe qui peut créer des insatisfactions. Depuis l’an passé, j’utilise des élèves mentors ou experts qui viennent guider mes élèves pour la première émission de l’année.

    Ensuite, mes élèves peuvent s’entraider comme à la manière d’une chaine de dominos. Souvent, je n’interviens pas du tout lors de l’enregistrement.

    Mes élèves développent alors leur autonomie en plus de créer chez eux un fort sentiment de liberté et de confiance.

    CatherineLapointe3_161215De mon côté, je peux continuer d’accompagner mon groupe sans être contrainte à rester avec les deux élèves qui enregistrent. De façon concrète, je les laisse prendre l’initiative de choisir un sujet qui les anime, des co-animateurs aussi.

    La seule tâche que je me garde, c’est d’enregistrer la séquence en .mp3 et la déposer sur mon site de classe. Les émissions de l’an passé ont été enregistrées sans mon aide, seulement celle des pairs.

    Les impacts sont réels.

    Les élèves reçoivent une rétroaction directe en s’entendant dans le casque d’écoute. Ils ont aussi des réactions des pairs et de l’auditoire plus large comme les parents, les enseignants et les classes qui nous suivent sur Twitter. L’auditoire réel permet aux élèves de développer de véritables compétences d’écoute, de communication, de synthèse, de recherche et bien de la valorisation dans leur milieu scolaire et ailleurs ; parce que l’important, ne l’oublions pas, c’est de diffuser largement les petites radios pour avoir des auditeurs variés et motivés qui vont faire des rétroactions positives aux élèves.

    Voilà pourquoi la motivation et l’engagement des élèves est palpable. La radio a cet effet sur plusieurs enfants.

    J’ai même utilisé la radio pour permettre à deux élèves trop anxieux de parler devant la classe de communiquer autrement ce qu’ils voulaient.

    Cette flexibilité donne l’occasion tout de même de les entendre s’exprimer. Et pas à pas, ils prennent confiance, sortent de leur cocon et prennent leur envol vers une expression qui leur permet de partager et d’exister.

    Un oeil sur les capsules radio de la classe de Catherine Lapointe : recit.csdecou.qc.ca/classeweb

    CatherineLapointe1_161215Plus d’infos sur Catherine Lapointe, enseignante en 2e année :
    École Coeur-Vaillant-Campanile
    3645, Chemin Sainte-Foy
    Québec, Qc G1X 1T1
    http://recit.csdecou.qc.ca/classeweb/catherinelapointe/
    @catlap78 (compte professionnel)

    @elevesCVC2 (compte de classe)

    *Nous aurions pu utiliser Souncloud également si nous n’avions pas eu de plateforme web pour déposer nos émissions
    **Je partage avec vous la genèse du projet avec AQUOPS09. J’avais présenté ce projet à l’AQUOPS à l’époque.

  • English for schools lance un concours de classe

    English for schools lance un concours de classe

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    Thématique

    Chaque classe participante devra créer un web-reportage (travail autour de la vidéo) ou un diaporama sonorisé (travail autour de la photo) d’une durée de 1 à 3 minutes, en anglais. Le sujet pourra être la présentation de la classe (un projet spécifique, une organisation particulière, un élément insolite, etc.) ou des élèves (talents artistiques, sportifs, etc.).

    Trois lots viendront récompenser les meilleures réalisations mais aussi les plus originales, en juin 2016, avec notamment un séjour de deux jours au Parc du Futuroscope (premier prix).

    Objectifs pédagogiques

    Le concours est pensé comme un support de cours qui permet d’aborder différents points de grammaire et de communication du niveau A1 de langues vivantes. Il permet notamment aux enseignants de :

    • travailler avec leurs élèves les notions de présentation, de description (« se présenter », « parler de soi », « parler de son environnement quotidien », « décrire un lieu »),
    • mettre en place un projet de classe TICE (dans le cadre de la validation des compétences B2i par exemple),
    • allier arts créatifs, numérique et langues dans un même projet.

    Les ressources mises en ligne sur le site English for Schools permettent d’aborder toutes ces notions.

    Plus d’infos :

    English for Schools est un dispositif en ligne du CNED pour l’apprentissage de l’anglais conçu pour les élèves et les enseignants de primaire. Plus de 20 000 enseignants utilisent déjà ce dispositif depuis son lancement en octobre 2013.

    L’univers Kids offre une approche originale, ludique et interactive faisant appel à des ressources du web anglophones. L’univers Teachers est un espace virtuel de travail et d’échanges pour faciliter la préparation des cours d’anglais avec des critères pédagogiques sur les ressources, des suggestions d’utilisation en classe et des outils de mutualisation des pratiques.
    L’outil Ma Classe permet aux enseignants de choisir, parmi un fond de plus de 600 ressources, la ressource la plus appropriée pour chaque élève, à un moment de sa découverte ou de son apprentissage de l’anglais, et d’individualiser leur enseignement selon les besoins pédagogiques et les intérêts des élèves.

    Liens utiles :

  • Robots et apprentissage à tout âge avec Inirobot et Poppy Éducation

    Robots et apprentissage à tout âge avec Inirobot et Poppy Éducation

    [callout]Didier Roy est titulaire d’un master 2 Recherche en didactique des mathématiques et des sciences et termine un doctorat en informatique en septembre 2015. Après avoir été professeur de mathématiques dans le secondaire pendant trente ans, il est aujourd’hui chercheur dans l’équipe Flowers d’Inria Bordeaux Sud-Ouest. C’est une équipe de recherche en robotique développementale, qui étudie les mécanismes du développement chez les humains et chez les robots.[/callout]

    Les travaux de Didier Roy portent sur l’optimisation et la personnalisation des apprentissages à l’aide des technologies numériques. Il est en particulier membre du projet de recherche Kidlearn, qui expérimente de nouveaux algorithmes pour les parcours d’apprentissage. Il intervient également dans l’enseignement et la diffusion des sciences du numérique, notamment de la robotique et de la programmation.

    A la découverte d’IniRobot

    Il est, avec Pierre-Yves Oudeyer (directeur de l’équipe Flowers), à l’origine du projet IniRobot d’initiation des enfants de maternelle et du primaire ( à partir de 4 ans et jusqu’au début du collège) à la robotique avec un robot Thymio II, sur le temps scolaire et sur le temps d’accueil périscolaire.

    « Ce sont en en fait une série d’activités clés en main pour les enseignants ou les animateurs qui veulent aborder la robotique avec les enfants. »
    Une communauté s’est créée autour d’IniRobot qui est distribuée dans 35 villes en France et pas moins de 4000 enfants.

    Tout est basé sur une démarche scientifique ; les enfants sont répartis par groupe de 2 ou 3 de manière à ce qu’ils réalisent des missions avec le robot.

    Pour exemple, la première mission est de confier le robot à un groupe d’enfants et, sans l’allumer, leur demander à quoi il peut servir.

    Après plusieurs enchaînements, la mission ultime de programmer le robot pour qu’il puisse parcourir des zones avec obstacles, arrive.

    Il est également un des porteurs du nouveau projet Poppy Éducation qui utilise la plateforme robotique open source et imprimé en 3D Poppy pour l’enseignement des sciences du numérique dans le secondaire (du milieu du collège) et dans le supérieur.

    Poppy Éducation, c’est quoi ?

    Inria_poppy_170915« C’est un dispositif bio-inspiré » (un robot avec une colonne vertébrale etc).

    Les langages de programmation sont Python et ScratchSnap.

    Pour ce dispositif, la région Aquitaine et les fonds européens FEDER financent pour la construction d’activités pédagogiques à destination des lycées et des collèges.

    L’intérêt est de pouvoir utiliser les briques matérielles et logicielles pour faire un objet qui correspond à un besoin particulier.

    « La robotique propose un micro-monde d’apprentissage tangible et motivant. Liant le monde numérique et le monde physique, en plus d’être une initiation à une technologie d’aujourd’hui, c’est aussi un champ privilégié d’application de l’algorithmique et de la programmation. ».

    Ce projet va s’échelonner sur deux ans en collaboration étroite avec l’éducation nationale.

    Plus d’infos :
    Le site général : dessinemoiunrobot.fr

    www.inirobot.fr
    poppy-project.org

     

     

  • Rôle de l’explication de l’enseignant sur la compréhension des fonctionnements de base du robot «Thymio II» chez l’enfant de 7-9 ans

    Rôle de l’explication de l’enseignant sur la compréhension des fonctionnements de base du robot «Thymio II» chez l’enfant de 7-9 ans

    Faire de la robotique en classe a pour fonction d’intégrer l’usage de robots à des fins pédagogiques, quelles que soient les matières enseignées. Au début des années 70, la première version sous forme de robot physique de la Tortue de Papert voit le jour. Dès les années 80, d’autres robots font leur apparition et les études se multiplient (pour une revue complète de la littérature, voir Mubin, Stevens, Shahid, Mahmud, & Dong, 2013).

    Papert (1981) défend l’idée qu’une personne apprend plus facilement lorsqu’elle est consciemment occupée à conceptualiser et construire des artefacts qui font sens pour elle, ce à quoi répond la robotique pédagogique. De plus, la robotique touche à l’aspect affectif de l’apprentissage; le robot pouvant être considéré comme un «objet de transition» [Papert, 1981 : 23].

    Enfin, le recours à la robotique à l’école permet d’offrir aux élèves un côté ludique, ce qui a pour effet d’accroître leur motivation (Petre & Price, 2004; Rogers & Portsmore, 2004). Outre le renfort à l’apprentissage des disciplines traditionnelles, l’usage de la robotique en classe permet l’acquisition d’une plus grande autonomie de l’élève puisqu’elle le conduit à devoir identifier et formuler un problème, conceptualiser une solution, créer et tester la solution retenue et l’optimiser (Rogers & Portsmore, 2004). Cette approche permet le développement chez l’enfant des compétences « expérimentales » préconisées par le plan d’étude romand (PER, 2015a, 2015b).

    L’un des objectifs de cette recherche est de comprendre comment l’objet «robot» en soi, sans explication, est approprié par l’utilisateur.

    Est-ce que l’ergonomie et en particulier l’utilisabilité (Tricot et al., 2003) du robot permet par les informations disponibles d’extraire des affordances (James J. Gibson, 1977; James J. Gibson, 1979). Est-ce que les « affordances » que l’enfant doit « percevoir » pour allumer le robot sont moins «efficaces» que les explications données par l’enseignant sur le fonctionnement de l’objet « robot »? En d’autres termes, nous nous demandons si l’explication que donne l’enseignant pour l’allumage et la mise en action du robot induit chez l’enfant des actions plus adaptées que celles qu’il ferait sans avoir reçu d’explication.

    Pour ce faire, nous avons créée deux groupes : le premier qui a reçu des explications sur l’allumage, le changement de programme, la validation d’un programme et l’extinction, le second qui n’a pas reçu d’explication. Nous avons mené une expérimentation auprès de deux classes d’enfants de 7 à 9 ans du même établissement scolaire. Ceux-ci étaient répartis par binômes soit 7 et 8 binômes par classe.

    Thymio II est un petit robot mobile destiné à être utilisé par les enseignants des écoles primaires aux écoles supérieures. Il a été conçu en 2010 par des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse [EPFL] (Kradolfer, Dubois, Riedo, Mondada, & Fassa, 2014)

    Nos résultats montrent que tous les binômes sur toutes les tables ont réussi à allumer le robot après 15 à 20 secondes et qu’il n’y a pas de différence entre les groupes. Cela veut donc dire que le fait d’avoir reçu des explications et expérimenter l’allumage avant la phase de test n’a pas induit de meilleure performance que d’avoir « essayé » seul et sans explication. Ensuite pour activer un programme, tous les binômes ont réussi à le faire et à en activer au moins un. Comme pour l’allumage, on n’observe pas de différence entre les groupes qu’ils aient ou non reçu des explications préalables.

    Pour tous, il n’y a pas de programme qui a été plus fréquemment sélectionné ni de différence entre le début, le milieu et la fin de la session [après 5,10 et 15 min]. De même, la durée nécessaire [environ une minute] pour rendre opérationnelle Thymio la première fois, n’est pas différente entre le deux groupes. Enfin, la seule différence observée concerne l’extinction où l’on constate que le groupe qui a reçu des explications et testé avant, a eu nettement moins d’essais infructueux [52% versus 20%].

    Les analyses détaillées des vidéos de 15 binômes d’enfants qui expérimentent le fonctionnement du robot Thymio montrent qu’il n’y a pas de différence de temps, de performance ou de compréhension entre les élèves qui ont reçu des explications et ceux qui n’en ont pas eues. Nous pouvons en déduire que les affordances des actions possibles avec le Thymio sont suffisantes pour ne pas avoir besoin d’explications complémentaires. De plus, les explications données par l’enseignante, si elles sont utiles pour rassurer les élèves et leur donner une piste pour commencer l’exploration, ne permettent pas aux élèves concernés d’être plus performants. En est-il de même pour des tâches plus complexes comme la compréhension des différents comportements programmés du Thymio ?

    Positionnement Scientifique

     

    Notre contribution étudie comment des enfants s’approprient le fonctionnement d’un objet numérique particulier, le robot Thymio II.

    D’un point de vue théorique, cette recherche s’inscrit à l’intersection de trois domaines ; la pédagogie en étudiant l’impact d’une consigne, de l’affordance d’objet numérique dans le domaine de la psychologie des perceptions et enfin de l’ergonomie de l’objet « robot ».

    Pour ce faire nous avons mis en oeuvre une recherche expérimentale qui a pour but de comparer l’appropriation par des binômes d’enfant (de 7 et 9 ans) du robot, un groupe ayant reçu des explications sur le fonctionnement du Thymio, l’autre pas. Un groupe est composé de l’ensemble des élèves d’une classe qui passe simultanément les différentes phases de la prise de donnée. Ils sont répartis en binôme sur des tables munies d’une caméra.

    Pour mesurer les différences de comportement, nous avons filmé durant 20’ les interactions de chaque binôme avec le robot. Une analyse détaillée du déroulement de la séquence a permis de connaître à chaque instant les interactions entre les enfants et l’objet numérique.

    Remerciements

    Les données de cette recherche sont issues d’un subside “NCCR Robotics” obtenu grâce à une collaboration avec le Prof. Francesco Mondada du laboratoire de Systèmes Robotisés (LSRO) de l’école polytechnique de Lausanne (EPFL). Nous tenons également à remercier vivement Mmes Gaëlle Serquet et Sandrine Roche Duchesne pour leurs participations actives à cette recherche.

    Bibliographie

    • Gibson, J. J. (1977). The Theory of Affordances. In R. Shaw & J. Bransford (Eds.), Perceiving, Acting, and Knowing. Towards an Ecological Psychology (pp. 127–143). Hoboken, NJ: John Wiley & Sons Inc.
    • Gibson, J. J. (1979). The ecological approach to visual perception. Boston: Houghton Mifflin Company.
    • Kradolfer, S., Dubois, S., Riedo, F., Mondada, F., & Fassa, F. (2014). A Sociological Contribution to Understanding the Use of Robots in Schools: The Thymio Robot. Paper presented at the International Conference on Social Robotics 27th – 29th October 2014, , Sydney, Australia.
    • Mubin, O., Stevens, C. J., Shahid, S., Mahmud, A. A., & Dong, J.-J. (2013). A Review of the Applicability of Robots in Education. Technology for Education and Learning, 1(1). doi: 10.2316/Journal.209.2013.1.209-0015
    • Papert, S. (1981). Jaillissement de l’esprit, ordinateurs et apprentissage. Paris: Flammarion.
    • PER. (2015a). MSN 25 — Représenter des phénomènes naturels, techniques, sociaux ou des situations mathématiques….Retrieved 5 mars, 2015, from http://www.plandetudes.ch/web/guest/MSN_25/
    • PER. (2015b). MSN 26 — Explorer des phénomènes naturels et des technologies à l’aide de démarches caractéristiques des sciences expérimentales….   Retrieved 5 mars, 2015, from http://www.plandetudes.ch/web/guest/MSN_26/
    • Petre, M., & Price, B. (2004). Using Robotics to Motivate ‘Back Door’ Learning. Education and Information Technologies, 9(2), 147-158.
    • Rogers, C., & Portsmore, M. (2004). Bringing Engineering to Elementary School. Journal of STEM Education, 5(3 and 4), 17-28.
    • Tricot, A., Plégat-Soutjis, F., Camps, J.-F., Amiel, A., Gladys, L., & Morcillo, A. (2003). Utilité, utilisabilité, acceptabilité: interpréter les relations entre trois dimensions de l’évaluation des EIAH Environnement Informatique pour l’Apprentissage Humain. Strasbourg.

    Plus d’infos sur la programme du colloque scientifique sur www.ludovia.org/2015/colloque-scientifique

    A propos des auteurs : Morgane Chevalier et Bernard Baumberger

  • « Les incollables » enfin déclinés en application mobile !

    « Les incollables » enfin déclinés en application mobile !

    NomadEducation_incollables_270415

     

    A destination des élèves de primaire, cette application propose plus de 200 quizz par classe, du CP au CM2.
    Maths, français, culture, histoire, géographie… Les notions essentielles du programme sont abordées.

    A faire seul ou en famille… Pour occuper intelligemment les enfants pendant les vacances, dans les transports… L’application « Les incollables » accompagne par le jeu les 7-10 ans dans leur apprentissage.