Étiquette : pédagogie

  • Montez à bord de l’Education Starship pour valoriser, encourager, et diffuser l’innovation pédagogique dans le secondaire

    Montez à bord de l’Education Starship pour valoriser, encourager, et diffuser l’innovation pédagogique dans le secondaire

    [callout]Leur constat : Les innovations pédagogiques sont nombreuses et pertinentes mais les professeurs manquent d’opportunités pour les mutualiser, les amplifier et les répliquer dans d’autres établissements.[/callout]

    Les professeurs sont souvent des passionnés. Ils s’impliquent sans compter pour communiquer leur passion à leurs élèves sans compter leur
    temps ni leur énergie. Nous avons le sentiment que ceux qui innovent sont trop peu soutenus et qu’ils manquent de soutien lorsqu’il s’agit
    d’entreprendre des innovations qui améliorent le rapport des élèves à l’école.

    Il faut leur donner les moyens logistiques et financiers d’agir. C’est autour de cette problématique que le groupe d’amis s’est mobilisé.

    Comment agir pour faciliter, encourager et multiplier l’innovation pédagogique dans les établissements du secondaire?

    Nous sommes tous conscients qu’il faut revoir l’éducation, que les méthodes d’apprentissage doivent évoluer et c’est là que le professeur, intrapreneur de l’éducation, a son rôle à jouer. Il reprend alors tout son sens, toute sa pertinence .

    Le changement est possible, il suffit de s’en donner les moyens, et l’équipe de l’Education Starship s’y engage !

    Un événement pour redonner au professeur son statut d’intrapreneur de l’éducation

    Education Starship rassemble les différents acteurs de l’éducation (professeurs, parents d’élèves, élèves et passionnés d’éducation) autour de 5 professeurs innovants. Ces 5 professeurs, en mettant en place dans leurs classes des méthodes qui proposent une nouvelle manière d’apprendre, ont réussi à maximiser l’implication de leurs élèves dans le processus d’apprentissage.

    Au cours de l’événement, les participants seront amenés à expérimenter ces méthodes innovantes et repartiront avec une boite à outil pour pouvoir les diffuser et les répliquer.

    Des membres de l’Éducation Nationale, des inspecteurs de l’académie seront présents lors de la phase finale de présentation des résultats
    des ateliers, faisant de l’événement un véritable levier de changement.

    Plus d’infos :
    => Rendez vous donc le jeudi 23 octobre, à l’ESCP de Paris, dans le cadre du festival de l’entrepreunariat, de 13h à 19h.
    Montez nombreux à bord de l’Education Starship, pour en savoir plus et pour s’inscrire : www.educationstarship.com

    starship_151014

  • FabCamp Ludovia#11 : pédagogie de projet et créativité par Audrey Bardon

    FabCamp Ludovia#11 : pédagogie de projet et créativité par Audrey Bardon

    Ludovia_fablab_020914Article par Lyonel Kaufmann

    Mais d’abord qu’est-ce qu’un FabLab?

    L’idée est d’aller un bout plus loin que les ExplorCamps. Ces derniers consistent en la présentation d’activités ou d’outils pédagogiques numériques. Dans un FabCamp, il s’agit pour les participants de mettre concrètement « la main à la pâte« .

    Dans ce premier atelier, animé donc par Audrey pour le compte de l’Association Science Animation, l’objectif pour les participants consistait à tester des méthodes de créativité autour du thème « La classe du futur», un thème souvent présent à Ludovia.

    Rien de très numérique, puisque les participants ont travaillé avec des post-it, mais en lien avec le numérique par le thème (la salle de classe du futur) et le thème du colloque de cette édition «Consommation, création et pédagogie».

    Avant l’atelier, Audrey Bardon a présenté son association Science Animation. Cette association anime des ateliers permettant aux élèves ou enseignants d’apprendre à travailler par projet et à l’aide de méthodes de créativité sur la base de projets fictifs. Il s’agit par exemple d’un projet Ludovia_scianimAudreyBardon_020914de sensibilisation à la gestion des déchets pour un collège ou un lycée.

    Pour les participants de Ludovia, il s’agissait d’élaborer la classe du futur dans un lycée. Dans un premier temps, les participants ont été répartis en deux groupes et disposaient de post-it pour travailler le thème. La méthode choisie était donc « le brainstorming« .

    A partir du moment où le groupe commençait à s’essouffler, Audrey a relancé les groupes au moyens de la méthode des experts virtuels. Chacun des participants endossait l’habit d’un expert (Picasso, Gustave Eiffel, Zidane, etc.) pour formuler de nouvelles propositions, validées ensuite par le groupe.

    Deux autres méthodes ont ensuite été évoquées : la méthode des 6 chapeaux (fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_des_six_chapeaux) et la méthode des 5 «comment».

    La méthode des 6 chapeaux

    1. Le chapeau blanc symbolise l’objectivité et la neutralité. Avec ce chapeau, des informations sont collectées, sans être évaluées. Les informations disponibles sont ciblées objectivement – sans faire intervenir une opinion personnelle.
    2. Le chapeau rouge symbolise l’émotion, contrairement au chapeau blanc. Avec ce chapeau, on peut laisser libre cours à ses émotions. Des informations teintées de sentiments, d’intuitions et de pressentiments peuvent être articulés, sans pour autant être justifiées.
    3. Quant au chapeau noir, il s’agit de faire des objections en soulignant les dangers et les risques qui attendent la concrétisation de l’idée. Lorsque le chapeau noir est porté, le groupe s’efforce de découvrir tous les aspects négatifs d’un sujet.
    4. Le chapeau jaune, c’est tout le contraire du chapeau noir. Ici, il s’agit de découvrir le côté positif, de ce qui est bon. Lorsque le chapeau jaune est porté, le groupe essaie de découvrir toutes les chances et tous les points positifs, mais aussi d’exprimer des espoirs réalistes et des objectifs attrayants.
    5. Le chapeau vert symbolise la créativité, le développement et les nouvelles idées. Avec le chapeau vert, on recherche des solutions de rechange, des alternatives. Avec ce chapeau, toutes les pensées – même les plus folles et les plus irréalistes – peuvent être exprimées, pour autant qu’elles apportent de nouvelles idées et un nouveau point de départ.

    Retrouvez aussi « l’interview d’Audrey Bardon » par Lyonel Kaufmann sur ludovia.org/2014

    Le compte Twitter d’Audrey : https://twitter.com/audrey_bardon et celui de Science Animation : https://twitter.com/ScienceAnim

    A voir aussi :

    Comptes-rendus du FabCamp, « souk numérique » de Ludovia#11 :
    Marie Soulié et sa création d’un journal scolaire sur iPad
    Tablettes…tablettes ! avec notamment Aurélie Boussac, Animatrice TICE de l’Ariège

  • Enseignants et élèves : des consommateurs de technologies pour créer de la pédagogie ?

    Enseignants et élèves : des consommateurs de technologies pour créer de la pédagogie ?

    Jean-François travaille depuis une trentaine d’années sur les questions relatives aux usages des technologies numériques dans le champ de l’éducation. Il s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’appropriation des technologies par les institutions et par leurs acteurs et usagers ; ses recherches étant réalisées dans le cadre du laboratoire TECHNE qu’il dirige depuis 2012 ( voir son profil ici).

    Dans ce deuxième épisode, Jean-François Cerisier reprend quelques grandes étapes historiques de l’arrivée de l’informatique puis du numérique dans les classes. D’après lui, certainement contraints par des logiques de marché, nous assistons à une logique qui veut que « nous utilisons la technique pour construire de la pédagogie ».

    Il conseillerait de réfléchir à l’inverse et de penser pédagogie avant de choisir quelles technologies pourraient correspondre.

    Nous vous laissons découvrir en images son argumentaire.

    Rappel : vous pourrez assister à la conférence débat sur le thème de l’année de Ludovia le 25 août prochain avec Jean-François Cerisier, Jean-Marc Merriaux, Dominique Cardon et Jérémy Lachal en en direct sous la forme d’une Webconférence sur www.ludovia.org/2014, animée par Bruno Devauchelle.

  • Retours « à chaud » du Sommet de l’iPad à Montréal : pédagogie générale

    Retours « à chaud » du Sommet de l’iPad à Montréal : pédagogie générale

    sommetIPad_art2_060514

    Deux éléments me viennent immédiatement à l’esprit, avant de consulter mes notes durant la douzaine de conférences auxquelles j’ai assisté :

    Une communauté très active

    Environ 60 000 iPads sont sur le territoire Canadien.

    La communauté des utilisateurs éducatifs, ainsi que les personnes ressources : informaticiens, conseillers TIC (Très nombreux et très efficaces) se connaissent. Chaque découverte, chaque essai est très vite partagé. Cette logique de partage est naturel, par conséquent, ils apprennent très vite et très efficacement. Les résultats sont publiés et donc partagés : ainsi, nos « hôtes », Thierry Karsenti et Aurélien Fievez, ont publié un livre et un rapport très pertinent. Ce dernier est sans parti pris. Les faits sont basés sur une étude récemment réalisée.

    « Nous avons également questionné les enseignants sur les défis que comportait lusage quotidien de la tablette tactile en classe. Tout comme les élèves, ils ont été très nombreux à souligner que la tablette constituait avant tout une source de distraction majeure pour les élèves. Les difficultés pour les élèves à produire des longs textes ont aussi été mentionnées par plusieurs enseignants, tout comme les défis inhérents à la gestion des travaux scolaires.

    Comme les élèves, plusieurs enseignants ont souligné les problèmes de certains manuels scolaires, notamment ceux où les élèves devaient tous, en même temps, être connectés à Internet pour y avoir accès. Enfin, quelques-un ont même indiqué que cela pouvait avoir chez certains élèves un impact négatif sur leur réussite scolaire ».

    Ces mots ne sont pas ceux que j’attendais de l’auteur d’un tel sommet, mais les faits qui suivent ces constats, sont sans appel :

    « Nos résultats montrent que les avantages dépassent les défis rencontrés ». Ainsi, le ton est donné dès l’ouverture de ce sommet par la présentation de cet ouvrage.

    Des réactions rapides

    Sur les deux jours de sommets des centaines de tweets se sont échangés. Ici, les personnes ne s’échangent aucune carte de visite, on se tweete !

    Dans les prochains jours, je vous proposerai une sélection de ces tweets pour ceux qui n’ont pas accès à ces derniers qui mettent en avant quelques partages très pertinents. Ainsi, des dizaines d’iPads ou d’ordinateurs dans la salle sont sur twitter à chaque instant. Chacun réagit de manière constructive pour compléter le discours entendu, vérifier, affiner les chiffres avancer ou illustrer le contenu. La communauté se révèle ainsi.

    De nombreuses personnes absentes suivent le congrès de cette façon également. Certains ici se rencontrent pour la première fois physiquement, entre deux conférences, pour mettre un visage sur un pseudo twitter déjà connu.

    La culture est réellement différente. Ce don naturel du partage explique, selon moi, une grande partie de leur avance pédagogique.

    La pédagogie, cœur du congrès

    On peut penser à la lecture du titre brut du sommet, que c’est une population de geek chevronnée qui va se rencontrer et se conforter dans leurs choix matériels. Il n’en est rien !… 80 % des conférences sont pédagogiques.

    Tous ici sont enseignants ou responsables de déploiement de tablettes et tous ont une idée en tête : quel est l’apport de cette technologie sur ma pédagogie ?

    Par contre, 100% des conférenciers ont apporté la preuve que l’outil sert leur pédagogie et qu’ils ne sont pas au service de l’outil.

    Le plus grand défi noté durant le discours d’ouverture de M. Karsenti est : « le défi de gestion de classe ».

    Il ne faut pas oublier l’adage qui a été le nôtre durant 2 jours : « une activité ennuyante reste ennuyante, même sur l’iPad ».

    En effet, il est normal de passer par la voie de la substitution avant d’aller s’aventurer, éventuellement sur la voie de l’innovation. Le modèle SAMR (de Ruben Puentedura) est très souvent cité ici, comme exemple de mise en place de l’iPad dans une classe :

    Une première phase dite “d’amélioration” se découpe en 2 parties :

    . La substitution :

    on ne fait que réutiliser ce que l’on a déjà, il n’y a pas de modification réelle

    Exemple : lipad ne sert qu’à visionner un support : lire un livre, consulter internet

    . L’augmentation :

    on change un outil par un autre, avec une amélioration qui devient fonctionnelle

    Exemple : lipad est utilisé avec pour sa fonction de géolocalisation sur Plan ou sur google-earth

    La seconde phase dite  de “transformation”  se découpe à son tour en 2 parties :

    . La modification :

    la technologie permet de repenser de façon significative l’action engagée.

    Exemple : liPad est utilisé pour faire de la géométrie dans lespace avec Google Sketch-up ou plus ludiquement avec MineCraft

    . La redéfinition :

    la technologie permet à présent de créer de nouvelles tâches qui avant étaient inconcevables.

    Réaliser un reportage vidéo ou un livre interactif à partager en quelques minutes. (iMovie, bookCreator)

    En Vidéo : http://linkis.com/ow.ly/r778o

    Nous sommes d’accord ici, pour dessiner la roue pédagogique de Type SAMR en y proposant quelques applications pour l’illustrer http://apple.ididactic.com/wp-content/uploads/2013/09/photo.png

     

    Le point de discorde que nous nous autorisons dans les ateliers est la liste des applications que l’iPad doit posséder pour réaliser les différentes phases de cette dernière.

    Cependant, même si cela n’est que du détail, il ne faut pas oublier que le centre d’intérêt de tout cela reste l’élève.

    Evitons que ces derniers ne se perdent dans une foule d’applications. Il est donc inconcevable qu’un iPad d’élève puisse posséder cette liste d’applications. A nous, enseignants, à faire une veille active et efficace pour proposer à nos élèves peu d’applications, mais pertinentes et qui peuvent se compléter. (Ce que l’on nomme, depuis le sommet de Boston, le « App smash », les applications se complètent les unes les autres, en s’enchainant afin de créer une production originale : dans mon article précédemment paru, ma proposition pédagogique illustre ce principe.

    La loi Pareto, nous met tous d’accord sur ce sujet : 80% du temps sur l’outil est consacré à 20% de ses applications.

    Enfin, les questions techniques sont très rares ici, voir quasi inexistantes.

    Par contre, le constat est le suivant : actuellement, durant la première minute de mise en activité des élèves, une question technique survient toujours. Elle dure en moyenne moins d’une minute. Ce qui est plus étonnant, c’est que les élèves interrogés par nos collègues, dans les différentes enquêtes qui sont présentées ici, ne semblent pas comprendre la question !!!

    Les élèves ne voient pas de problèmes techniques majeurs, cependant, ils notent que certaines applications sont « plates« , comme on dit ici (pas grand intérêt).

    Dans les paroles de Nancy Brousseau qui brosse l’école de ses rêves, elle part des deux constats suivants :

    –   les élèves souhaitent des « Vrais problèmes », par là, il faut entendre des problèmes de la vie courante, de la vie réelle et non « à quelle heure vont se croiser deux trains qui roulent à des vitesses différentes en partant à des heures, elles aussi différentes ! »

    –   les élèves souhaitent apprendre des choses « vraiment importantes », comme ils disent.

    Fort de ces deux jours de conférence, je pense que travailler avec les outils de leur quotidien est un déjà aller vers eux, dans leurs « vraies » réalités. Cela ne suffit évidement pas.

    «La folie, c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.»
    [ Albert Einstein ]

    Dans la suite de mes prises de notes, que je tenterai de partager, je m’attarderai sur les faits sur lesquels il faut se pencher pour faire évoluer nos pratiques afin de s’attendre à un résultat différent.

    La conclusion de cette première journée, que j’ai entièrement consacrée à la pédagogie générale, sera pour moi que cet outil possède un immense potentiel mais que c’est ce que l’enseignant amène à faire à ces élèves qui fait la différence.

    Cependant, cet outil exacerbe les différences de pratique entre les enseignants : ces derniers qui ont quelques difficultés à se questionner sur leurs pratiques ont encore plus de problèmes à s’emparer efficacement de l’iPad. La phase de transformation de la pratique est alors peu souvent atteinte. Soyons attentifs à chacun, afin de réfléchir ensemble et de ne laisser personne de bonne volonté sur le chemin.

     

  • Canopé, une nouvelle ère numérique pour le réseau, par JM Merriaux

    Canopé, une nouvelle ère numérique pour le réseau, par JM Merriaux

    Cette nouvelle marque permet aussi de repositionner le réseau dans le cadre de la Refondation de l’Ecole au tour de deux axes que sont la question de la ressource pédagogique et comment accompagner les enseignants dans leurs pratiques.

    Il explique que l’enjeu est vraiment de se positionner en tant qu’éditeur et de répondre aux attentes des enseignants autour de l’évolution de la pratique pédagogique.
    Avec près de 52 collections dans le réseau, qui offrait une vraie diversité mais aussi une hétérogénéité, le réseau Canopé va ouvrir aujourd’hui trois grands univers.

    Sans oublier notre métier « d’opérateur de proximité »… comme avec les ateliers Canopé qui seront de vrais laboratoires de l’innovation (…)

     

  • Technologie : Robotique… sans robot

    Technologie : Robotique… sans robot

    Retour vers le futur… Il y a fort-fort longtemps (enfin pas trop tout de même), dans les années 80 ; nous étions élèves. Ce sont les débuts de l’informatique et l’école à l’ère du numérique existe déjà !!!
    Si, si, avec les TO7 et le Nano-réseau. En ce temps moyenâgeux de l’informa-geek, règne en maître dans les écoles le premier tamagotchi de tous les temps, l’animal de compagnie rêvé, qui obéit au doigt et à l’œil, qui ne demande jamais à sortir en pleine nuit pour faire ses besoins, et pour qui il n’est pas nécessaire de pleurer auprès des parents d’élèves pour le faire garder durant les vacances scolaires. Cet animal qui est au maître et la classe ce que Caroline est à Boule et Bill…

    Et oui, il s’agit bien de notre fameuse tortue, alimentée au Logo.

    Comme le disaient en ce temps là ses concepteurs, elle était destinée à proposer « un système éducatif dans lequel la technologie ne serait pas utilisée sous forme de machines destinées à traiter l’enfant, mais comme une chose que l’enfant apprendrait à manipuler, à développer, à appliquer à ses projets… ». Précepte, en définitive qu’il convient de ne pas perdre de vue.

    Elle a surtout servie à initier nombre d’enfants aux principes de  la programmation à l’aide d’un langage en Français, le Logo, avec comme principal intérêt d’avoir un objet effectuant exactement les mêmes taches que la tortue présente à l’écran.

    Bien que disparue depuis des lustres, notre tortue n’en reste pas là pour autant et continue toujours et encore son bonhomme de chemin, soit pas des nouveaux robots reprenant ce principe, soit par des versions adaptées du logiciel d’origine pour nos ordinateurs actuels.

    algoid-miniElle revient maintenant au sein d’une application destinée aux appareils android : Algoid.

    Cette application 3 en 1 intègre dans un même ensemble un environnement de développement, une plateforme de documentation, véritable « cours » illustré et un langage de programmation simple, bien qu’en Anglais.

    algoid-1

    Deuxième saut temporel, beaucoup plus proche celui-ci, 1993, et la première coupe de France de robotique, qui en ce temps là s’appelle encore la Coupe E=M6 de Robotique… et son concours de Sumo ; mais ici encore, tout comme indiqué au début de cet article, tout le monde ne peut pas avoir le budget nécessaire à la réalisation d’un tel robot et de sa piste d’évolution. D’autant plus que ce type de robot, nécessite énormément de compétences en programmation, ce qui nous éloigne du public école-collège, voir même lycée.

    robocom-miniIci encore, une application va nous permettre de simuler un robot dessinateur en évolution sur une piste parsemée d’obstacles.

    La programmation de Robocom Basic, en Anglais également, va se faire à l’aide de briques (instructions) que l’on dispose sur une grille.

    Les illustrations sont assez simples pour pouvoir contourner le problème de la langue. On va donc ici aussi pouvoir aborder les notions de sauts, tests, boucles… avec un rendu visuel immédiat des opérations de programmation réalisées. (à noter que cette dernière existe également pour ipad, micro-ordinateur windows, mac et linux).

    robocom-piste

    Ces deux applications, gratuites, légères vont donc permettre d’aborder des notions de programmation simplement sur tout type de matériel android, y compris les téléphones des élèves ; elles pourront donc éventuellement suppléer  ou compléter le matériel du laboratoire de Technologie dans le cadre du projet de Troisième ou être utilisées dans le cadre de clubs et autres activités.

    Elles seront toutes les deux détaillées dans deux articles distincts afin de fournir modes d’emplois et tutoriels.

    Source : Hugues Laffez, android-education.net, Android pour des enseignants et par des enseignants.

  • Eduthèque, le nouveau service public de ressources numériques

    Eduthèque, le nouveau service public de ressources numériques

    Le portail Eduthèque est un service de mise à disposition des ressources des grands établissements publics à caractère scientifique et culturel qui permet à l’enseignant une fois authentifié, d’accéder à un éventail de ressources choisies pour préparer ses cours, les utiliser en classe ou faire travailler ses élèves à la maison, « le tout dans un cadre pédagogique, dans la classe “augmentée“ », souligne Alain Thillay.

    Cette opération est aujourd’hui en route grâce à une mise en commun de compétences de plusieurs partenaires et se fait l’écho de l’idée de collaboration et de co-construction que souhaite instaurer le Ministère en répondant parfaitement à l’un des objectifs de la stratégie du numérique éducatif mise en place par Vincent Peillon.

    Comment ça marche ?

    C’est très simple : les enseignants vont pouvoir créer un compte à partir de leur adresse électronique professionnelle sur laquelle ils recevront un mail de manière à garantir aux établissements partenaires que les inscrits sont bien enseignants.

    Que puis-je trouver à l’intérieur ?

    Tout l’intérêt de ce service est bien d’accéder à une offre pédagogique riche et variée à partir d’un menu à plusieurs entrées, par thèmes comme « arts et lettres », « sciences et techniques » ou encore « sciences humaines et sociales » ; ou bien par les partenaires en direct « BNF, CNES, INA, IGN Edugeo etc » qui proposent des contenus granulaires que l’enseignant pourra, grâce à une authentification unique, utiliser, télécharger pour tout ou partie de son cours.

    Alain Thillay tient d’ailleurs au sujet du téléchargement « que c’est un grand effort qu’ont entrepris nos partenaires pour permettre la constitution de documents pédagogiques avec les élèves » et il ajoute « que toutes les ressources restent hébergées chez nos différents partenaires ».

    Que puis-je faire ou ne pas faire ?

    Comme nous l’avons dit précédemment, l’enseignant peut se servir de toutes les ressources du portail, en ligne ou en téléchargement pour créer ses propres scénarios pédagogiques. Il peut tout à fait envisager de les déposer sur un ENT  ou bien son scénario pédagogique  sur les pages disciplinaires dédiées des académies ou du ministère ; en revanche, la diffusion de ces ressources via des blogs personnels ou supports de même genre, est à proscrire.

    Démonstration courte mais très instructive sur le type de ressources trouvées sur Eduthèque et les champs possibles d’usages à envisager, à suivre en regardant la vidéo ci-contre.

    Enfin, pour conclure sur une note positive tournée vers l’avenir pour un projet déjà ambitieux et prometteur, Alain Thillay annonce l’arrivée de prochains établissements publics sur la plateforme et donc de prochaines ressources : « Nous sommes partis dans une dynamique qui fait que l’offre des partenaires que nous avons aujourd’hui doit déjà s’enrichir et être renouvelée et l’offre de nouveaux partenaires doit arriver au fil du temps ».

    « Nous sommes bien dans du service public du numérique éducatif ; c’est maintenant aux enseignants de s’inscrire sur le portail, aux enseignants d’utiliser ces ressources pour créer des scénarii pédagogiques que nous espérons retrouver sur les sites académiques, dans les édubases etc ».

    Avis aux enseignants : rendez-vous  sur edutheque.fr

    Liens à visiter : http://eduscol.education.fr/cid72338/edutheque.html

    Et http://www.education.gouv.fr/cid72353/edutheque-des-ressources-scientifiques-et-culturelles-publiques-pour-enseigner.html

  • Les étudiants ne sont pas des mutants !

    Les étudiants ne sont pas des mutants !

    cyborg
    Cela vaut aussi pour les étudiants qui ne sont pas les mutants numériques que l’on se laisse aller à imaginer parfois, lorsqu’on les assimile à des « agents » d’une révolution sociétale à l’œuvre.

    Cela semble évident… Et pourtant, nous sommes imprégnés depuis une dizaine d’années maintenant des discours sur la faillite du système scolaire qui échouerait à intégrer les technologies numériques et sur l’écart grandissant entre la société et l’école, qui contribuerait à expliquer le décrochage dans le secondaire et l’échec en premier cycle… !

    Au fondement de ces discours, on retrouve toutes les analyses sur cette génération d’abord dite Y (parce qu’elle succédait à la génération X, qui elle même suivait la génération W), maintenant couramment nommée C parce qu’elle Crée, Communique et Collabore.

    Les premiers travaux sont américains et remontent à la fin des années 1990. Certains ont connu – et connaissent encore – une fortune réelle, bien au-delà des frontières imposées par l’Atlantique ; ceux de Mark Prensky en particulier avec son incontournable formule opposant digital natives (les natifs du numérique) et digital immigrants (les migrants du numérique).

    Tous ces travaux s’appuient sur une argumentation binaire distinguant les pratiques (naturelles) de ceux nés dans les années 1980 et après, des pratiques adoptées (ou non) par ceux plus âgés qui n’ont pas été exposés aux technologies numériques dès leur naissance.

    Peu questionnée de prime abord, cette argumentation générationnelle est aujourd’hui soumise à l’examen de nombreuses études empiriques, dont nous allons tenter de rendre compte ici brièvement.

    Les étudiants sont-ils techno-compétents parce qu’ils utilisent beaucoup les TIC ?

    La réponse est facile, c’est non.
    Plusieurs éléments d’explication sont avancés. D’abord, les usages développés par les jeunes sont essentiellement de nature récréative : ils utilisent les TIC pour communiquer avec leurs proches (familles et pairs) et plus occasionnellement pour approfondir leurs centres d’intérêt ; les garçons jouent en ligne, les filles investissent davantage les réseaux sociaux.

    D’autres facteurs que le genre battent en brèche ces représentations d’une génération homogène : l’âge bien évidemment, car les lycéens, les néo-étudiants et les étudiants de 3e cycle ont des pratiques de loisirs différenciées, et aussi l’environnement culturel, car les jeunes Québécois sont de faibles consommateurs de SMS comparés aux Américains, tandis que les Français sont plus amateurs de blog que leurs homologues européens.

    Ces usages récréatifs sont quantitativement plus importants que les usages académiques et augmentent plus vite, grâce notamment à l’essor des équipements mobiles et à la convergence entre téléphonie et réseaux sociaux.

    Mais ces usages sont ceux du temps libre et nombre de lycéens et d’étudiants ne souscrivent pas à l’idée que l’institution doit les solliciter dans ces espaces « extimes » qui sont les leurs.

    Quoi qu’il en soit, la quantité ne fait pas non plus la qualité. L’observation met au jour des pratiques souvent peu spectaculaires. Une minorité d’étudiants développe des usages avancés et se montre pro-active dans l’adoption de nouvelles technologies ; elle joue finalement un rôle de prescripteur en œuvrant à la régénération des normes sociales. Mais la majorité reste silencieuse : il y a plus de followers que de leaders

    La plupart des typologies montre qu’un étudiant sur deux a des usages vraiment basiques, qui relèvent essentiellement de la réception : dans sa boîte à outils, on trouve Google, Facebook, YouTube et Wikipedia, point final ! Les usages impliquant une production, même mineure, sont rares ; les routines sont parfois profondément ancrées et s’apparentent plus à un appauvrissement du social qu’à une augmentation des possibilités humaines ; Jean-Michel Besnier parle d’« homme simplifié ».

    Autrement dit, les potentiels d’usage accentuent les inégalités : ce n’est pas tant l’existence de telle ou telle technologie qui impacte les valeurs et les attitudes que ces dernières qui influencent son usage.

    La différence se fait moins sur le fait d’être équipé ou pas : les étudiants sont de plus en plus nombreux à posséder un ordinateur portable par exemple. La fracture numérique s’est donc déplacée, elle n’a pas disparu.
    Les inégalités résident désormais davantage dans la nature et la qualité des équipements et dans l’amplitude et l’intensité des usages. On ne naît donc pas agile avec les technologies, on peut le devenir… ou pas.

    Les étudiants sont-ils critiques vis-à-vis des enseignants qui utilisent peu les TIC dans leurs cours ?

    La question paraît d’emblée moins évidente, mais là encore, il convient de répondre par la négative. Toutes les recherches empiriques montrent une préférence constante des étudiants pour un usage modéré des technologies numériques. Ils sont généralement satisfaits des fonctionnalités de communication et d’accès aux ressources fournies par les plateformes pédagogiques, et plébiscitent sans ambiguïté le côté « pratique ».

    Mais une technologie n’est pas identifiée comme un besoin pour les études et il n’y a pas de demande naturelle des étudiants pour plus de web 2.0, plus de blog, plus de wiki, plus de mondes virtuels, etc. En fait, ils imaginent difficilement des configurations différentes de celles qu’ils ont toujours connues, surtout au début de leurs études supérieures.

    Ainsi, ils ne souhaitent pas que les cours à distance, perçus comme adaptés aux apprentissages solitaires, remplacent les cours en présence, ni que les cours magistraux soient supprimés. Ils sont en revanche demandeurs de ressources à utiliser en autonomie et de méthodes pour être plus efficaces dans leur travail. Ils sont critiques, non pas quand les enseignants n’utilisent pas les TIC, mais quand ils les utilisent mal… et trouvent que ces derniers ont souvent une vision trop partielle des dispositifs numériques.

    En définitive, la technologie ne garantit pas la qualité d’un cours à leurs yeux, son adoption doit être évidente ou ne pas être… La qualité est donc ailleurs : dans la cohérence du cours (et des cours) et dans l’expérience vécue en cours, en particulier dans la communication avec les enseignants et entre pairs.

    Bien qu’ils tendent (et que nous tendions aussi) à surestimer leurs compétences, cette « présomption de compétences » évoquée par Michel Serres doit être relativisée. Les difficultés se cristallisent souvent autour de deux points : on observe des lacunes importantes pour tout ce qui concerne l’évaluation de l’information (effet « vu dans Google ») et une appréhension superficielle des questions de plagiat, de droit d’auteur et d’identité numérique.

    Mais les pratiques d’études n’ont pas évolué radicalement ces dernières années : le temps consacré aux études en dehors des cours reste faible, même si les technologies induisent un investissement plus chronophage.

    Les étudiants prennent par ailleurs assez peu d’initiatives : ils étudient comme on leur dit qu’il convient d’étudier : la dépendance à la consigne est démontrée dans plusieurs travaux et il est désormais tout-à-fait prouvé qu’ils ne savent pas spontanément tirer profit des opportunités en termes de flexibilité (temps) et de mobilité (espace).

    Autrement dit, les pratiques d’études sont largement conditionnées par les exigences académiques. La question du poids de la discipline mériterait sans doute d’être creusée.

    Parallèlement, aucune recherche ne met de façon probante en évidence l’apparition de nouveaux styles d’apprentissage. Les processus cognitifs ne semblent pas encore profondément impactés, même si les stimulations extérieures modifient effectivement l’activité des zones du cerveau.

    Les travaux sur la mémoire montrent que les étudiants se souviennent désormais plus aisément du « où et quand » ils ont accédé à telle information, plutôt que de l’information elle-même. Mais leur mémoire de travail reste limitée : le multitâche est opérant quand les tâches ne sont pas réellement en concurrence, c’est-à-dire dans une configuration où des tâches mineures sont juxtaposées à une tâche majeure.

    On observe également un affaiblissement de l’intelligence verbale au profit de formes d’intelligence plus visuo-spatiale. Mais les cerveaux de nos étudiants n’ont pas muté dans les dix dernières années… Il suffit, pour s’en convaincre, d’analyser les pratiques numériques de lecture et d’écriture. La prise de notes reste une difficulté majeure en première année et peu d’étudiants utilisent leur ordinateur portable.

    De même, la lecture sur écran, plus exigeante car elle oblige à être sélectif, à choisir son chemin via les hypertextes, à exercer son esprit critique, n’est pas innée. La littératie numérique n’est pas un prérequis : c’est un objectif à atteindre.

    Quels enseignements tirer de ces travaux ?

    Remettre en cause l’existence de cette génération internet, c’est réintroduire de la complexité là où on se contentait jusqu’alors de réifier les pratiques numériques et d’opposer celles des étudiants à celles des enseignants. Mais ces décalages de représentations ne sont pas irréversibles, ils sont d’ailleurs beaucoup moins marqués dans les pays d’Europe du Nord et en Allemagne, que dans les pays du Sud de l’Europe.

    Et les étudiants ne sont pas fermés au changement, comme l’a montré une enquête récente de la CRÉPUQ : ils réagissent positivement quand le cours offre des défis intellectuels intéressants, quand les exposés magistraux sont utilisés à bon escient, quand les ressources proposées sont pertinentes, quand l’évaluation fait sens par rapport aux savoirs et aux compétences sollicités pendant le cours, etc.

    Pour faire évoluer sa pratique pédagogique, il ne s’agit pas de s’interroger sur comment utiliser telle ou telle technologie, il s’agit bien de faire bouger ses représentations : cesser de raisonner en termes de déficit et s’affranchir des discours communs sur la génération internet qui, s’ils peuvent permettre de penser l’avenir (en fait on n’en sait rien), sont inopérants pour nous aider à comprendre et à agir dans le présent.

    Non, les étudiants ne sont pas naturellement agiles avec les technologies numériques !

    Oui, les enseignants peuvent (re)prendre le contrôle en misant sur la pédagogie.

    Il n’y a pas d’urgence à changer radicalement de pédagogie ; mais l’institution se doit de fournir aux enseignants un cadre structurant propice pour qu’ils renforcent leurs capacités (empowerment) individuellement et collectivement. Et les enseignants se doivent, non pas de transmettre un savoir, car d’un certaine façon, avec l’internet, il est déjà transmis, comme le dit si bien Michel Serres ; il leur revient en revanche de créer les conditions favorables à l’apprentissage et d’orchestrer ces opportunités.

    Source : Par Laure Endrizzi, Chargée d’étude et de recherche au service Veille et Analyses, Institut français de l’Éducation (ENS de Lyon)

    Lien article : www.unisciel.fr/les-etudiants-ne-sont-pas-des-mutants/

     

  • NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    Un portail de ressources granulaires évolutif et ouvert

    NetEduc propose des ressources granulaires, ce qui signifie qu’il met à disposition de toutes petites unités d’apprentissage indexées sur les instructions officielles du Ministère de l’éducation.
    Evolutif, car il sera en permanence agrémenté par de nouveaux contenus.
    Et enfin, c’est un portail ouvert car il permet aux enseignants d’y déposer leurs activités.

    « Dans NetEduc, on référence des granules c’est à dire des choses très fines sur une unité d’apprentissage précise », souligne Brigitte Redon, responsable production ressources chez ITOP éducation.

    Un portail d’outils pédagogiques pour enseignants et élèves

    NetEduc est un outil qui permet de créer très rapidement des contenus, en s’appuyant sur des modèles pédagogiques dont ITOP a hérité de son expérience d’éditeur.
    « Le but du jeu est qu’en 3 clics, je peux créer ma propre activité », ajoute Brigitte Redon.

    Créer des parcours personnalisés avec NetEduc
    En intégrant NetEduc à un ENT, l’enseignant peut créer des parcours personnalisés.

    « C’est une chose de disposer de granules mais encore faut-il que les enseignants puissent prendre ce dont ils ont besoin à un moment donné ; avec NetEduc, ils vont pouvoir piocher dans tout ce qu’on leur propose », décrit Brigitte Redon.

    Dans une logique d’intégration « forte » d’un ENT ITOP, l’enseignant pourra avoir, en plus de la création des parcours pour un élève ou un groupe d’élèves, toutes les fonctionnalités de suivi. Mais Brigitte Redon précise que dans le cas d’un ENT d’un autre fournisseur, l’utilisation de NetEduc n’est pas dénué de sens.

    L’enseignant pourra  récupérer un identifiant personnel non nominatif pour chaque élève, ce qui va permettre pour le professeur, de gérer ses propres favoris et « il est possible aussi de récupérer des informations non nominatives de type classe ou groupe, ce qui permet quand même d’envisager la création de parcours qui ne sont plus personnalisés mais qui peuvent être mis à disposition d’une classe ou d’un groupe ».
    L’élève de cette classe ou du groupe pourra donc accéder uniquement aux travaux qui lui sont destinés.

    Le plus de l’intégration dans un ENT ITOP se situe dans la possibilité d’avoir une fonctionnalité de suivi de parcours nominatif.

    NetEduc est composé de ressources essentiellement produites par ITOP éducation mais l’offre pourrait s’élargir à termes vers d’autres éditeurs, « les intégrer dans NetEduc pourrait être pertinent », conclut Brigitte Redon.

    Plus d’infos : www.itopstore.com