Étiquette : pédagogie

  • Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Yoni Dayan est membre de l’association Inversons la classe ! Il n’est pas enseignant mais entrepreneur dans l’edtech, teaching assistant pour Stanford et surtout, il expérimente sur des nouvelles manières d’apprendre adaptées au 21ème siècle.

    Il témoignait sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience et de son engouement pour la classe inversée au micro de ludomag.

    « Pour moi, la classe inversée, c’est la base, le fer de lance, le support qui permet d’accompagner plein de transformations pédagogiques ».

    Yoni a fondé trois startups ; il est spécialisé depuis 5 ans dans les nouvelles manières d’apprendre car il est convaincu que le « Learning » est au cœur de notre civilisation et reste la clé pour répondre aux challenges économiques et sociaux du 21ème siècle.

    Il a rejoint l’association car il adhère complètement à sa philosophie qui est de tester de nouvelles manières d’apprendre et s’engage depuis plus d’un an en tant que membre du Conseil d’Administration, à faciliter l’émergence de cette pédagogie.

    Il fut d’ailleurs impressionné par le nombre d’enseignants dans l’association qu’il décrit comme des « teacherpreneurs« , des entrepreneurs de l’éducation, qui prennent des initiatives, testent des choses dans leur classe.

    « Alors que les enseignants n’ont pas forcément toujours le temps matériel et cérébral de se lancer dans le processus, à adopter une nouvelle solution technique… Car c’est vrai que la classe inversée, on peut s’y mettre pas à pas, mais il faut quand même des outils ».

    Depuis un an, Yoni et les membres de l’association ont analysé qu’il y avait un réel besoin d’une solution intégrale pour les enseignants qui veulent se mettre à la classe inversée et « afin d’éviter de se disperser dans des solutions de méga corporations où on ne sait pas vraiment ce qu’ils font des données ».

    A ce titre, Yoni est membre de l’équipe CLIP, Classe Inversée La Plateforme, qui est un outil d’accompagnement et de partage pour les enseignants souhaitant se mettre à la flipped classroom. Il développe cette plateforme avec l’Ecole 42.

    Suivre Yoni Dayan sur Twitter : @yonidayan_

    Plus d’infos :
    sur l’association Inversons la classe ! : www.laclasseinversee.com

    La suivre sur Twitter : @Classe_Inversee

     

  • La pédagogie active et le numérique à l’honneur

    La pédagogie active et le numérique à l’honneur

    Le 11 novembre dernier, la pédagogie active était à l’honneur à l’Académie Lafontaine de Saint Jérôme au Québec. Retour sur une série de démonstrations inspirantes.

    ninonlouise_academielafontaine2L’Académie Lafontaine a été l’hôte d’un Sommet Google pour l’éducation et iOS, en collaboration avec EdTechTeam. La veille, soit le 11 novembre 2016, l’établissement ouvrait ses portes pour une journée pré-sommet toute spéciale, sur le thème de la pédagogie active.

    Une quinzaine de personnes ont participé à cette immersion dans une école résolument entrée dans le 21e siècle, où des murs verts permettent aux élèves d’exercer au passage leurs talents de cinéastes et où divers moyens pédagogiques sont mis de l’avant pour les aider à apprendre et développer quatre compétences qui leur seront utiles tout au long de leur vie : la créativité, la communication, la collaboration et la pensée critique.

    Pendant la journée, différents « ateliers » ont permis d’observer les enseignants et les élèves en pleine action.

    Le décloisonnement, la différenciation et l’utilisation de Showbie en 6ème année.

    Tout d’abord, on a pu faire la connaissance des « 2K », Kathleen Godard et Karine Richard, deux enseignants qui travaillent en collaboration (on pourrait même dire en symbiose). Leurs classes se font face au bout d’un couloir. Les élèves circulent librement (et sagement) d’un local à l’autre, selon l‘intention pédagogique du moment.
    Nous avons visité leurs classes et observé les élèves s’affairer à diverses tâches adaptées au développement de leurs connaissances.

    Tous utilisent l’application Showbie  sur leur iPad pour faire le suivi de leurs travaux. L’application permet à l’enseignant de distribuer rapidement des travaux à toute la classe.

    Elle soutient aussi la différenciation pédagogique, une approche qui préconise la variété des travaux réalisés par les élèves autour d’un même objectif d’apprentissage, en facilitant la gestion des différents formats.

    Enfin, les parents peuvent l’utiliser pour voir les travaux de leurs enfants.  Showbie est disponible en version gratuite et en version Pro.

    Je me suis attardée à discuter avec deux écoliers formant équipe pour un travail en français. Afin de développer leurs compétences reliées à la lecture d’un texte, ils regardent un dessin animé muet «Pigeons impossibles » et doivent s’entendre pour donner la même réponse aux questions, sauf à la dernière pour laquelle chacun doit rédiger une réponse personnelle. Leur truc est de lire les questions avant de regarder la vidéo.

    Après le visionnement, ils écrivent les réponses sous la question de leur tablette. Ils préfèrent de beaucoup écrire sur leur iPad car écrire à la main leur donne des ampoules aux doigts m’affirment-ils !

    Google Expédition en classe de science de 3ème secondaire (4ème du collège)

    ninonlouise_academielafontaine

    Plus tard, avec l’enseignante Laurie Ruel et Google Expedition, nous avons exploré virtuellement une illustration du poumon humain en trois dimensions.

    Mme Ruel utilise occasionnellement cette nouvelle application avec ses élèves pour rendre plus concret l’enseignement et l’apprentissage de la biologie humaine.

    Les élèves ont alors vraiment l’impression de naviguer à l’intérieur du corps et cela leur permet de mieux comprendre différents concepts. Une présentation de 50 minutes en anglais permet d’en apprendre davantage sur cette technologie prometteuse, mais encore difficile d’utilisation compte-tenu de ses exigences techniques.

    Apprentissage de la rédaction d’un texte argumentatif en 4ème secondaire (3ème du Collège)

    Comme autre démonstration de l’apprentissage actif à l’Académie Lafontaine, l’enseignant François Hallé a assigné un sujet de discussion différent à chaque groupe de six élèves. Dans chaque équipe, les élèves se regroupaient deux par deux et disposaient de trois minutes pour formuler une question se rapportant au sujet. Puis, c’’était l’heure du « VoxPop ». Les deux élèves sont allés poser leur question à d’autres personnes (élèves ou visiteurs pour l’occasion!), en filmant les répondants avec leur iPad.

    Ils devaient par la suite rédiger un texte argumentatif de 400 à 500 mots dans lequel ils exprimaient leur propre opinion sur la question. Ce texte sera appuyé d’extraits vidéo enregistrés au moment du VoxPop.

    L’activité se déroulait volontairement dans une grande salle. Les élèves disposaient alors d’un plus grand espace, d’une plus grande liberté de mouvement, pour interviewer les répondants au VoxPop. M. Hallé estime que le choix d’une telle salle joue certainement un rôle important dans le bon déroulement de l’activité, en comparaison avec l’espace restreint d’une classe. En effet, on a pu remarquer beaucoup de calme et de sérieux dans la tâche de la part des élèves.

    Atelier de rétroaction en art dramatique

    L’enseignant Sylvain Desautels a permis aux visiteurs d’assister à la première ébauche d’un spectacle de théâtre d’ombre. Ses élèves de 1ère secondaire préparent ce spectacle pour les élèves de 2e et 3e année du primaire, leur public cible.

    En groupe de trois, ils ont présenté tour à tour leur courte séance. Pendant ce temps, les autres élèves avaient pour tâche de regarder, puis d’inscrire leurs commentaires sur l’iPad. Les commentaires devaient se rapporter à certains aspects précis de la performance des comédiens et M. Desautels avait préalablement préparé un document Google Forms pour les guider.

    Comme il s’agit d’un travail de création collaboratif, on tiendra compte des commentaires de tout le groupe pour améliorer le spectacle. Lorsqu’ils seront prêts, les élèves pourront offrir aux spectateurs un éblouissant spectacle où l’héroïque chevalier saura vaincre tous les ennemis et libérer la belle princesse.

    On s’active aussi en troisième année

    Avec les enseignantes Maude Lamoureux, Kim Demers et Marieve Lapointe, ce sont des élèves de troisième année très occupés que nous sommes allés rencontrer.

    Les uns, dans le couloir, étaient affairés à programmer leur robot Sphero afin que celui-ci parcoure un tracé précis. Ici, les notions mathématiques de mesure d’angles formaient le sujet d’étude. Dans ce type de tâche, l’erreur est non seulement acceptée, mais joue un rôle prépondérant vers la réussite.

    D’autres élèves, à leur table, travaillaient seuls ou en équipe à rédiger et peaufiner l’histoire qu’ils ont créée suite à une séquence de littérature jeunesse sur le thème des monstres.

    Ils se sont montrés très habiles à utiliser les technologies, que ce soit Scratch (pour la programmation de leur robot), Book Creator ou PicCollage (pour la rédaction de leur histoire) et à critiquer leurs erreurs d’usage. On a remarqué qu’ils travaillent sérieusement dans une atmosphère où la collaboration et la communication sont essentielles.

    Conclusion de la pédagogue

    Voir des écoliers à l’oeuvre, entendre des enseignants échanger entre eux avec enthousiasme de leurs expériences et de leur quotidien dans l’usage du numérique me donne toujours beaucoup de bonheur. Comment chaque élève auprès desquels je me suis attardée avait un réel plaisir à m’expliquer le fonctionnement de l’application qu’il utilisait ainsi que la technique personnelle qu’il avait développée pour accomplir la tâche m’a particulièrement amusé.

    Au Québec, on donne le nom « Académie »à des établissement d’enseignement.

    Ce texte a été publié une première fois dans École branchée les 29 et 30 novembre.

  • Ressources numériques : avec Myriaé, facilitez-vous la vie !

    Ressources numériques : avec Myriaé, facilitez-vous la vie !

    Le portail Myriaé, Ressources numériques pour l’Ecole, a été présenté sur le salon Educatec-Educatice vendredi 18 novembre 2016 par la Direction du Numérique pour l’Education et le réseau Canopé. Sa mise en ligne effective est prévu début décembre. A suivre prochainement sur ludomag.com !

    Ce projet est né avec la mise en place du plan numérique pour l’Ecole lancé par le Président de la République.

    Ce portail d’identification des ressources numériques pédagogiques a pour but d’associer l’ensemble des acteurs, éditeurs privés ou publics, institutions ou encore productions de ressources par les enseignants issues des académies (EDU’base) « pour avoir en un même lieu une capacité à identifier très vite les ressources dont on a besoin », explique Alain Thillay, responsable des ressources numériques pédagogiques à la DNE.

    L’idée est bien de simplifier la recherche de l’enseignant dans l’univers du web qui connaît aujourd’hui une multitude de ressources, pas toujours adaptées à l’éducation. Myriaé a été conçu pour faciliter cette recherche et dans un souci de qualité de l’indexation, comme le précise notamment Jean-Marc Merriaux :

    « Le critère de pertinence de la recherche réside dans la qualité de l’indexation ».

    Un travail d’accompagnement est réalisé auprès de tous les acteurs présents dans Myriaé, comme les éditeurs, par exemple, pour qu’ils puissent indexer au mieux leurs ressources suivant un certain nombre de référentiels ScoLOMFR.

    « (…)Avoir un même langage commun et d’avoir, pour les éditeurs une remontée de leurs ressources dans le portail Myriaé et pour les institutions et associations, la possibilité d’être découverts (…) », souligne Alain Thillay et il ajoute :

    « Car ce n’est pas du simple référencement ; ce n’est pas une simple utilisation de moteurs de recherche qui ne sont pas spécialisés en éducation ».

    C’est une plateforme offerte à tout le monde. « Mais, bien sûr, les enseignants auront des fonctionnalités spécifiques et supplémentaires », précise Jean-Marc Merriaux.

    La première est celle de pouvoir faire apparaître ses propres ressources produites en tant qu’enseignant via EDU’base. « C’est à dire tout ce qui est produit en académie et tout ce qui est qualifié en académie et qui permet cette immense richesse de plusieurs milliers de scénari qui existent et que l’on doit faire mieux connaître », explique Alain Thillay.

    Et une deuxième fonctionnalité propre à l’enseignant est celle de pouvoir échanger, partager, collaborer sur Myriaé via le réseau Viaéduc.
    « L’enjeu pour nous est de dire : nous n’allons pas recréer des fonctionnalités sociales pour chacune de ces plateformes. Au travers de Viaéduc, on arriverait donc à un point d’ancrage pour l’ensemble des ressources pour créer de nouveaux parcours usagers », détaille Jean-Marc Merriaux.

    Avec Myriaé, c’est donc aussi, la mise à disposition de deux canaux : l’un, « de remontées de scénari de terrain qui ont été qualifiés » et l’autre, avec des retours d’enseignants via le réseau Viaéduc et assurément « de la création de groupes de besoins entre enseignants ».

    « Nous misons aujourd’hui sur différentes manières de faire remonter la ressource enseignante et de la faire connaître davantage » ; car ce sont les enseignants qui la produisent et qui en ont besoin « pour mieux enseigner et permettre aux élèves de mieux apprendre », conclut Alain Thillay.

    Plus d’infos :
    sur Eduthèque et Edubase

    sur Viaéduc

  • L’adoption d’innovations pédagogiques

    L’adoption d’innovations pédagogiques

    Jacques Viens, Directeur du Département de psychopédagogie et d’andragogie à l’Université de Montréal a assisté au C2E 2016 à Poitiers. Nous avons profité de sa présence pour l’interroger sur un sujet de ses travaux à savoir « l’adoption d’innovations pédagogiques ».

    Avec les nouvelles technologies, les chercheurs essaient de mettre en place de nouveaux usages. Et ce que souligne Jacques Viens est que les usages sont abordés différemment par les personnes : « bien souvent, il y a des détournements très riches mais aussi des usages de surface qui ne vont pas très loin« .

    Il part du principe, bien ancré maintenant que « au-delà de mettre les outils dans la classe, il faut penser à comment on va les utiliser et comment on va faire que les enseignants vont savoir les utiliser d’une façon qui va permettre à leurs apprenants d’en tirer un profit maximum« .

    L’adoption doit être par les étudiants et par les enseignants.

    Découvrez le développement de la réflexion de Jacques Viens sur ce sujet dans la vidéo ci-contre.

    Crédit photo : Ninon Louise Lepage

  • Comme elle est jolie mon école !

    Comme elle est jolie mon école !

    Au Québec, on donne le nom «Académie» à un établissement d’enseignement. L’Académie Sainte-Anne de Dorval, qui a ouvert ses portes en septembre 2015, est une école élémentaire bilingue français/anglais qui accueille des élèves francophones, anglophones et allophones.

    C’est une école logée dans un édifice ancien mais dont le design intérieur est contemporain. Cette école fait de l’innovation en éducation son leitmotive, non seulement par la mise-en-place d’un agréable décor mais principalement par une pédagogie avant-gardiste.

    Regardez la vidéo suivante qui décrit le projet pédagogique de l’Académie Sainte-Anne. On y raconte les réflexions qui ont mené au concept pédagogique de l’Académie. Il illustre non seulement la pédagogie préconisée mais on y insiste sur l’importance de l’aménagement d’espaces multiples d’apprentissage : « l’espace est un autre professeur, c’est comme un prof adjoint, un troisième prof qui va favoriser un meilleur apprentissage », dit Pierre Thibault en conclusion.

    Un comité pluridisciplinaire, sous la responsabilité de madame Isabelle Senécal, a travaillé dès 2013 à la conception de la vision pédagogique de cette école différente. 

    On y a redéfini :

    1 – les rôles de l’enseignant. Il sera :

    • non seulement un guide disciplinaire par ses connaissances des contenus d’apprentissages ;
    • un planificateur, en anticipant les obstacles à l’apprentissage ;
    • un communicateur, en favorisant les échanges avec les écoliers ;
    • un entraîneur, en motivant ses élèves ;
    • un modèle, dans ses comportements ;
    • mais aussi un collaborateur, en partageant avec ses collègues, un innovateur, un évaluateur et un ambassadeur représentatif de l’établissement.

    2 – les conditions de développement des compétences des élèves :

    • des stratégies et méthodes d’enseignement, variées, inclusives et adaptées à l’élève ;
    • du matériel didactique pertinent et adaptable ;
    • des outils numériques collaboratifs et interactifs;
    • un modèle de classe polyvalent ;
    • et des stratégies d’évaluation intégrées et signifiantes.

    3 – À la fin de son parcours scolaire, dont le primaire n’est qu’une étape, les élèves :

    – auront développé une pensée analytique et créative utile à la résolution de       problèmes ;

    • sauront écouter et s’exprimer avec clarté ;
    • sauront travailler en équipe ;
    • comprendront les environnements numériques ;
    • auront une compréhension de certains enjeux contemporains et apprendront à agir dans ce domaine ;
    • chercheront à se dépasser .

    Les fondements pédagogiques de l’enseignement préconisé par l’établissement sont présentées dans Stratégies et méthodes d’enseignement, mis en ligne à l’été 2016. Placer l’élève au centre de son apprentissage en lui faisant résoudre des problèmes, relever des défis, favoriser la collaboration, lier le contenu de l’enseignement à la réalité et créer une culture essai-erreur sont autant de principes mis quotidiennement en place à l’Académie Saint-Anne.

    Le projet éducatif de l’Académie est axé sur le bilinguisme, la science, la créativité et les mathématiques. Le raisonnement complexe, la ténacité, ainsi que l’intégration des technologies numériques forment les assises des apprentissages.

    Pourtant, selon Innovation Sainte-Anne, innover à l’école, ce n’est pas sorcier.

    Plus d’infos :
    vous pouvez suivre l’Académie Saint-Anne sur son site Facebook

    Conclusion de la pédagogue :
    L’éducation et nos écoles changent. C’est une évolution dynamique, un processus à suivre.

  • Outil d’aide à la scénarisation pédagogique

    Outil d’aide à la scénarisation pédagogique

    Présentation de la plateforme québecoise OAS, Outil d’Aide à la Scénarisation pédagogique, qui vise à accompagner les utilisateurs dans l’élaboration de scénarios, en s’appuyant sur des pédagogies actives et l’usage des technologies numériques, sur le site eduscol.

    Les objectifs pédagogiques

    La plateforme poursuit un triple objectif : aider les enseignants, professionnels et étudiants dans le domaine de l’éducation à élaborer des scénarios d’enseignement-apprentissage, assister ce même public cible en leur offrant un cadre théorique en matière de design pédagogique puis favoriser le partage, la réutilisation et l’amélioration de scénarios dans diverses disciplines, ainsi que le matériel pédagogique et les REA (ressources d’enseignement et d’apprentissage) associés aux dits scénarios.
    L’aide en ligne proposée permet aux utilisateurs inscrits de prendre plus facilement en main l’interface grâce au tutoriel vidéo « Premiers pas » (réalisée par l’Université de Montréal EDUlib) :

    La suite sur eduscol.education.fr/

    Source : Eduscol

  • La classe inversée, effet de mode ou changement de l’enseignement en profondeur ? venez vous faire votre propre opinion au CLIC!

    La classe inversée, effet de mode ou changement de l’enseignement en profondeur ? venez vous faire votre propre opinion au CLIC!

    C’est quoi ça ? c’est quoi ça ? La pratique pédagogique de la classe inversée, qu’est-ce que c’est ? et comment la mettre en oeuvre de manière efficace ? : venez en discuter et échanger avec des praticiens de la classe inversée au congrès francophone classe inversée, qui se tient du 1er au 3 juillet à l’université Paris-Diderot : deux journées d’échanges pédagogiques, et une journée liée à la formation aux outils TICE.

    L’objectif du congrès, qui se place cette année sous le haut patronage de la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, et de la recherche : réunir tous ceux qui utilisent cette pratique pédagogique dans leur enseignement, du primaire au supérieur, ainsi que ceux qui s’y intéressent (enseignants, cadres de l’Education Nationale, chercheurs, parents..) ; et ce afin de permettre une mutualisation des connaissances et un échange de pratiques sur le sujet.

    Après le succès du premier congrès national (CLIC 2015) qui a accueilli 200 personnes (à guichets fermés) à l’été 2015, cette année le congrès change d’échelle et s’étend au monde francophone. 800 participants sont attendus.

    Si tout change, rien ne change ?

    Le “coeur du congrès”, ce sont :

    . La co-construction et la collaboration : ce sont les inverseurs qui font la richesse du programme, car c’est grâce à leurs contributions que le programme a été bâti, et quel programme ! + 70 intervenants, + 50 ateliers.. : diversité des niveaux (primaire, secondaire, supérieur..), diversité des matières (de l’éducation musicale à l’entreprenariat, en passant par les lettres modernes et les SVT), diversité des pratiques…

    atelier. L’apprentissage par les pairs : de nombreux temps d’échanges au sein des ateliers et en-dehors des ateliers seront laissés donc autant de manières de satisfaire sa propre curiosité pédagogique tout en apportant aux autres participants ses idées !
    Les simples curieux disposeront d’une information claire sur la classe inversée, les débutants y trouveront un kit de bonnes pratiques pour se lancer, les vétérans y découvriront d’autres idées

    Ah ouai, et je m’inscris où alors ?

    Viens nous rejoindre ! Toutes les informations sont ici : clic2016.com

     

    Le CLIC 2016 est organisé par Inversons la Classe !, association loi 1901 à but non lucratif, en partenariat avec l’Université Paris-Diderot, Le Cercle FSER, It’s Learning, Nipédu, Ludomag, Vous Nous Ils, Les Cahiers Pédagogiques, Education et Numérique, le Café Pédagogique, Apolearn, le Réseau Canopé, Microsoft, SQOOL, BrainPOP, et la CPU. D’autres partenaires ont vocation à nous rejoindre.

    Crédit photo : S. Levy / Inversons la classe !
    2ème Photo : Marie-Astrid Deweerdt et Guillaume Veyret qui animaient l’atelier retour d’expérience de classe inversée en histoire-géographie au collège lors du #CLIC2015

     

     

  • « 1, 2, 3… codez ! » Un guide pédagogique pour enseigner la science informatique

    « 1, 2, 3… codez ! » Un guide pédagogique pour enseigner la science informatique

    La Fondation La main à la pâte lance son nouveau projet pédagogique « 1, 2, 3… codez ! ». Cet ambitieux projet vise à initier élèves et enseignants à la science informatique, de la maternelle à la classe de 6e.

    Développé avec l’aide de la communauté scientifique, en particulier Inria, il constitue la première progression pédagogique « clés en mains » disponible pour préparer les professeurs des écoles à l’entrée de la science informatique dans les programmes scolaires en septembre 2016.

    « 1, 2, 3… codez ! » s’appuie sur un guide pédagogique publié aux éditions Le Pommier, qui sera diffusé gratuitement à 10 000 enseignants.

    COUV_123CodezComment préparer les enfants au monde numérique qui les entoure ? Comment les aider à ne plus être simples consommateurs d’outils utilisés comme des « boîtes noires » dont ils ignorent tout du fonctionnement ? Pour devenir acteur du numérique, il est nécessaire de s’approprier les concepts d’algorithme, de langage informatique, ou encore de traitement d’information. Ces notions sont propres à l’informatique en tant que science qui, loin de se résumer à la programmation, a son histoire, ses méthodes et ses savoirs.

    Pour aider les professeurs dans cet enseignement qui entre dans les programmes à la prochaine rentrée, la Fondation La main à la pâte a conçu ce guide pédagogique « clés en mains », c’est-à-dire suffisamment détaillé pour être abordable par tout enseignant, qu’il soit familier ou non avec l’informatique.

    Le guide propose à la fois des activités branchées (nécessitant un ordinateur, une tablette ou un robot) introduisant les bases de la programmation, et des activités débranchées (informatique sans ordinateur) permettant d’aborder des concepts de base de la science informatique (algorithme, langage, information…). Les progressions proposées pour chaque niveau scolaire sont facilement modulables selon que la classe possède du matériel informatique ou non.

     

    Comme tous les projets pédagogique de la Fondation La main à la pâte, « 1, 2, 3… codez ! » met en avant l’activité des élèves par le questionnement, l’expérimentation, l’observation, le tâtonnement, le débat. Testé dans une trentaine de classes, ce projet pluridisciplinaire a été conçu avec l’appui de la communauté scientifique, en particulier Inria.

    Le projet bénéficie également du partenariat de France-IOI, de Class’Code, des Investissements d’avenir, de Google, de Microsoft, de l’EPFL et de Mobsya. Grâce à leur soutien, la Fondation propose un ensemble d’outils pédagogiques, et en particulier le guide du professeur « 1, 2, 3… codez ! » diffusé gratuitement aux 10 000 premiers enseignants qui en feront la demande sur www.123codez.fr .

    Ce site permet d’accéder à l’intégralité de la progression pédagogique et à des exercices d’application en ligne ainsi qu’à un espace d’échange entre professeurs.

    S’adressant aux classes de la maternelle à la 6e (du cycle 1 à cycle 3), le projet pédagogique « 1, 2, 3… codez ! » sera décliné spécifiquement pour le collège en 2017, de la 5e à la 3e (cycle 4).

  • Pédagogies actives liées aux usages du numérique

    Pédagogies actives liées aux usages du numérique

    Catherine Becchetti-Bizot, Inspectrice Générale de lettres et ancienne directrice de la DNE s’est vu confier, il y a quelques mois, une mission sur les pédagogies actives liées aux usages du numérique. Nous l’avons rencontrée sur le colloque écritech’7 à Nice le 18 mai dernier où elle a pu nous glisser dans notre interview, quelques éléments sur l’état d’avancement de son rapport.

    « Je reviens à ma mission première d’inspectrice générale qui est d’être au plus près des enseignants dans les classes pour les accompagner sur la mise en place de leur pédagogie ».

    « C’est aussi faire le lien entre un projet national et la réalité des enseignants sur le terrain, aussi bien pour pointer les difficultés que les évolutions et les transformations dans les classes », ajoute t-elle.

    Sans déflorer les conclusions du rapport, Catherine Becchetti-Bizot nous donne quelques grandes lignes.

    « Rien n’est nouveau », souligne t-elle. Mais la manière dont les enseignants s’approprient les environnements numériques fait ressurgir des pédagogies dites « actives » « où on met les élèves en activité, pour que, par eux-mêmes, ils explorent en tâtonnant, en manipulant l’objet numérique et que cela les aide à mieux comprendre le sens de ce qu’ils font pour être dans une posture réflexive par rapport à leurs apprentissages ».

    Cette transformation se fait souvent de manière collaborative où les enseignants échangent beaucoup sur les réseaux sociaux, « en équipe ».

    Sur le terrain, elle a constaté que les élèves sont globalement tous en activité lorsqu’ils sont en classe, « chacun à leur rythme ».

    Et je n’ai pas le sentiment que certains élèves restent en marge, comme cela est le cas dans un enseignement plus « traditionnel ».

    Pour ne pas le citer, dans le dispositif de la classe inversée, « qui lui-même a des formes de mise en œuvre très variés, les élèves arrivent en classe en ayant pris connaissance du sujet qui va être traité et se mettent tout de suite au travail ».

    Les professeurs eux, avec la numérique, travaillent de manière collaborative et en réseaux et « co-construisent leur cours ». « C’est un phénomène assez nouveau que l’on peut observer ».

    La plupart d’entre eux, d’ailleurs, se lancent dans des processus de Recherche, de la « recherche-action qui ne les éloignent pas du terrain », mais les aide à réfléchir et à avancer sur leur pédagogie.

    Plus d’infos : nous vous invitons à écouter l’intégralité du propos de Catherine Becchetti-Bizot dans l’interview ci-contre.