Étiquette : livre numérique

  • Numérique ou non, le livre ne doit pas être un produit d’appel

    Numérique ou non, le livre ne doit pas être un produit d’appel

    Depuis plus d’un an, la question du prix du livre numérique est un sujet polémique connaissant chaque mois de nouveaux rebondissements. En France, le modèle qui se met en place pour le livre numérique tend à rejoindre celui du livre papier : un prix unique et une TVA réduite, donnant au livre numérique la même place que le livre traditionnel. Mais dans les pays anglo-saxons, la situation est bien différente et les acteurs de la chaîne du livre se livrent une impitoyable bataille.

    Jusqu’à la sortie de l’iPad en 2010, le monde de l’édition américaine fonctionnait sur un modèle unique : l’éditeur vendait ses titres à un prix de gros, laissant au libraire détaillant le soin de fixer le prix de son choix.

    Afin d’attirer des clients dans son écosystème, Amazon vendait systématiquement à perte les titres les plus recherchés. Ainsi, une nouveauté dont l’édition papier se vendait 28$, était vendue à 9.99$, Amazon perdant sciemment plus de 10$ par titre vendu.

    Dans le monde papier, ces prix fracassés ont permis à Amazon d’anéantir ses concurrents de façon systématique. Aujourd’hui, depuis la fermeture de Borders en 2011, il ne reste plus qu’une seule chaîne indépendante spécialisée dans la vente de livres aux USA ; Barnes & Noble. Précisons que sa situation financière est catastrophique.

    Le livre numérique permet à Amazon de mettre en place une stratégie encore plus agressive. En vendant de nombreux livres dans un format propriétaire, bloqué pour ne fonctionner que dans son écosystème, il rend l’acheteur totalement captif.

    Cette combinaison du bâton (captivité) et de la carotte (vente à perte) assure à terme une situation de monopole dans laquelle Amazon pourrait alors dicter toutes les règles du jeu.

    Inquiets face à cette situation, les éditeurs américains ont profité de l’arrivée d’Apple sur le marché pour changer les règles du jeu, basculant sur un modèle où un même prix s’appliquerait à l’ensemble des revendeurs, permettant de conserver une diversité de canaux de distribution et donc davantage de compétitivité dans ce marché.

    Une récente décision du Department of Justice (DoJ) remet cependant ce modèle en cause. Accusant les éditeurs d’entente illicite sur les prix, le DoJ s’apprête à imposer la fin de ce modèle auprès de cinq des plus grands éditeurs américains, créant ainsi toutes les conditions pour que Amazon reprenne son rôle de prédateur dominant.

    Cette décision défiant le bon sens est le signe avant-coureur d’une tendance lourde que l’édition va devoir combattre : pour ces acteurs, le livre n’est qu’un produit d’appel. Pour Apple ce n’est qu’un moyen de vendre des tablettes, pour Google nos lectures sont un moyen comme un autre d’en savoir toujours plus sur nous et nos comportements de consommateur afin de nous inonder de publicités ciblées. Ces préoccupations sont bien éloignées des attentes des lecteurs comme des éditeurs, et si les autorités laissent le marché entièrement entre leurs mains, tout le monde sera rapidement perdant.

    Fixer le prix du livre numérique n’est pas suffisant en soit, mais c’est une condition préalable à un véritable marché. Un prix unique sur le livre numérique pourrait être perçu comme une opportunité par les éditeurs de ralentir l’adoption de la lecture numérique. Au lieu de cela, il doit absolument devenir un outil leur permettant de mieux comprendre le marché, que ce soit via des politiques de prix ciblés dynamisant leurs ventes, ou en lançant de nouvelles collections adaptées aux attentes des lecteurs numériques.

    Quant aux libraires, dans un monde où les catalogues n’ont plus de limites, leur rôle sera plus que jamais nécessaire pour guider le lecteur dans ses choix. Mais être libraire numérique, c’est aussi repenser la médiation et la manière dont le lecteur navigue dans un catalogue, et c’est seulement en mettant son expérience au service de nouvelles expériences que la librairie trouvera sa place. Plutôt que d’un portail de la librairie, c’est de standards, et d’outils  leur permettant de se différencier dont les indépendants ont besoin.

    Créons ensemble les conditions favorisant la diversité des acteurs et des expériences, le livre mérite mieux que d’être un simple produit d’appel.

    Auteur : Hadrien Gardeur, Co-Fondateur de Feedbooks

  • L’ebook dans l’EPUR : le livre numérique dans l’édition professionnelle, universitaire et de recherche

    L’ebook dans l’EPUR : le livre numérique dans l’édition professionnelle, universitaire et de recherche

    L’ebook dans l’EPUR est en ligne sur le site web du GFII : www.gfii.fr/ebook. Il sera présenté Mercredi 13 juin de  12h30 à 13h30 au salon i-expo, Paris Porte de Versailles, Hall 5.1 (entrée libre). Un atelier consacré au retour d’expérience sur la création collective de ce livre numérique est proposé Jeudi 14 juin de 16h00 à 18h00.

    La campagne présidentielle a donné lieu à de nombreux débats autour du financement de la création, du développement de l’économie de la connaissance, du soutien à l’industrie numérique, de la compétitivité de la recherche française, de la fiscalité du livre, de l’évolution du droit d’auteur….

    Toutes ces thématiques sont au cœur de L’ebook dans l’EPUR, qui synthétise les réflexions du groupe de travail du GFII sur le livre numérique. Depuis 2009, ce groupe présidé par Catherine Thiolon (Editions Quae/Inra), a procédé à des auditions des principaux acteurs de la chaîne du livre numérique scientifique et professionnel (auteurs-chercheurs, éditeurs, plates-formes, libraires, bibliothèques…). Ces auditions ont nourri de riches échanges sur le développement du marché, des usages, des pratiques, des modèles économiques, des freins techniques et juridiques…

    Le livre blanc, L’ebook dans l’EPUR, illustré de nombreux retours d’expérience, donne des clés pour comprendre les problématiques du livre numérique depuis sa création jusqu’à son utilisation (individuelle et collective), en passant par sa distribution et sa diffusion.

    Quelques illustrations de questions abordées :

    • Comment le dynamisme de l’édition numérique contribue-t-il à la performance de la recherche française dans un contexte international de plus en plus concurrentiel ?
    • Comment adapter la réglementation, autour du prix unique du livre, de la fiscalité, de la propriété intellectuelle pour permettre le développement d’un véritable marché ?
    • Comment des acteurs locaux innovants peuvent-ils se développer à côté des majors internationales du secteur ?
    • Search, marketing sur les réseaux sociaux, lecture sociale et recommandations ou comment répondre aux nouveaux enjeux stratégiques des acteurs du livre ?
    • Exemples concrets de monétisation de contenus de l’édition scientifique et professionnelle…

    Informations pratiques :

    Téléchargement gratuit de l’ebook en format ePub pour Apple, ePub pour ADE, ePub pour Amazon et PDF sur le site web du GFII : www.gfii.fr/ebook

    Animation d’une communauté d’experts et recueil de nouvelles contributions en vue de la version 2 sur la plate-forme du GFII : www.gfii.fr/epur

    Présentation du Livre blanc dans le cadre du congrès i-expo, Mercredi 13 juin de 12h30 à 13h30, Paris Porte de Versailles – Hall 5.1 (entrée libre, demande de badge sur le site www.i-expo.net)

    Atelier sur la création collective du Livre blanc numérique dans le cadre du congrès i-expo, Jeudi 14 juin de 16h à 18h (bulletin d’inscription en ligne sur le site www.i-expo.net)

  • La petite sirène en livre interactif

    La petite sirène en livre interactif

    Aujourd’hui, La Petite Sirène est le 15e kid-ebook de l’éditeur qui compte déjà dans sa collection des contes tels que Les trois petits cochons, Cendrillon, Les Aventures de Peter Pan ou plus récemment encore Blanche Neige.

    Un même objectif : aider les jeunes lecteurs !
    Comme dans tous ses kid-ebooks déjà disponibles, Chocolapps maintient sa vocation d’aide à l’entrée en lecture en proposant aux jeunes lecteurs diverses fonctionnalités pouvant leur faciliter la découverte des contes. Ainsi, il est possible de lire le livre en mode « karaoké », d’entendre les mots prononcés indépendamment, d’afficher la décomposition syllabique, d’obtenir l’explication ou une illustration des mots complexes. Ces fonctionnalités sont toutes disponibles en français, anglais, espagnol, allemand, portugais, néerlandais et pour la première fois en italien.

    Un conte animé et interactif pour mêler le ludique à l’éducatif !
    Un dessin animé illustre chaque page du conte. De plus, grâce à de mini-jeux, les lecteurs peuvent plonger au plus profond des mers pour poursuivre l’aventure ! Ils peuvent ainsi partir à la recherche du prince dans l’épave de son bateau, essayer de rejoindre la sorcière des mers en évitant des obstacles, ou encore recréer la potion magique qui donne des jambes à La Petite Sirène…

  • PocketBook lance une nouvelle liseuse tactile pour une lecture aux bouts des doigts

    Comptant parmi les leaders mondiaux du livre électronique, PocketBook International S.A. annonce le lancement de PocketBook Touch 622, la première liseuse 6 pouces multi-sensorielle de la gamme dotée d’un écran nouvelle génération E Ink Pearl. Tactile, ce modèle devient encore plus compétitif et s’apparente ainsi à une tablette. De nombreuses fonctionnalités s’offrent aux utilisateurs grâce à une interface unique et un logiciel performant.

    Une navigation multi-sensorielle pour le plaisir du toucher
    Parce que nous avons tous nos habitudes de lecture, PocketBook développe sans cesse des appareils performants dans le total respect des émotions générées par le toucher d’un livre. Ainsi, le modèle Pocketbook Touch 622 est doté d’un capteur simple et intuitif qui permet aux utilisateurs de retrouver les mêmes sensations qu’offre un livre en papier.

    D’un seul doigt, vous contrôlez l’appareil à travers le menu tactile et vous naviguez ainsi entre les éléments du menu et les livres récemment ouverts. Les utilisateurs peuvent également agrandir et réduire l’image de l’écran avec la fonctionnalité multi zoom, ou même tourner les pages des livres en tapant ou glissant le doigt sur l’écran.

    Un mot inconnu ? Il suffit de toucher simplement le mot sur l’écran et satraduction s’affiche à l’instant. L’utilisateur peut également prendre des notes à tout moment pendant la lecture. Pour les habitués des liseuses classiques, ce modèle peut aussi être contrôlé à l’aide des boutons qui se trouvent en bas de l’écran.

    Un écran nouvelle génération et une interface améliorée pour un confort de lecture optimal
    PocketBook Touch 622 est la première liseuse de la gamme équipée d’un écran en papier électronique nouvelle génération, le E Ink Pearl. Grâce à ce nouveau type d’écran, la liseuse promet une expérience de lecture encore plus proche d’un livre papier. La lisibilité est améliorée grâce au contraste du texte nettement supérieur que sur tout autre type d’écran auparavant. De plus, cette technologie permet également de tourner les pages très rapidement.

    Cette nouvelle liseuse dispose d’une nouvelle interface. L’utilisateur retrouve ses applications mais également les dernières activités. Par exemple, après avoir ajouté cinq nouveaux livres, plus besoin de les chercher ensuite dans la bibliothèque. Ils seront directement accessibles depuis l’interface.

    Une liseuse design et complète à emporter partout
    Pocketbook Touch 622 est la liseuse à toujours avoir à portée de main. Grâce à sa petite taille et son poids léger, elle se glisse facilement dans toutes les poches. Son étui renforcé de parties métalliques protège l’appareil en toute circonstance.

    Comme tous les produits PocketBook, la liseuse Pocketbook Touch 622 est immédiatement prête à l’utilisation. Elle est équipée d’une collection de 100 livres préinstallés en 8 langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien, néerlandais, russe et ukrainien). De plus, les 15 formats de livres téléchargeables s’ouvrent sans conversion.

    Cet appareil bénéficie d’un logiciel polyvalent, tout comme les gammes Pro de PocketBook. Il est ainsi parfaitement adapté à toutes les utilisations simultanées durant la lecture : ouverture de formats multiples ou jusqu’à 10 livres en même temps,  fonctions Text-to-Speech, consultations de dictionnaires préinstallés  ABBYY® Lingvo, recherche dans la bibliothèque ou sur Internet.

    « Le modèle Touch a été développé pour répondre aux souhaits et attentes des utilisateurs. Ainsi, nous proposons aujourd’hui une liseuse mise à jour et parfaitement optimisée pour offrir une lecture confortable, » déclare Alexandre Shabaev, représentant de PocketBook France

    PocketBook Touch 622 sera disponible courant mars 2012

  • Le numérique menace le modèle économique des éditeurs

     

    Le développement du livre numérique menace fortement la rentabilité des éditeurs à moyen et long terme s’ils ne modifient pas leurs méthodes de production. Aujourd’hui, les éditeurs produisent leurs livres au format papier, et, c’est seulement dans un deuxième temps, qu’ils  se posent la question de leurs déclinaisons numériques. En d’autres mots, ils doivent financer deux fois la production.

    « On a déjà vu ce modèle dans la presse lorsqu’au début des années 2000, on avait d’un côté les rédactions papier et de l’autre les rédactions internet. Une dizaine d’année plus tard, la plupart des rédactions avaient fusionné » rappelle François-Xavier Hussherr, le fondateur de Gutenberg Technology, une entreprise française basée à Paris et New York. « Dans l’édition, nous avons d’un côté les éditeurs-auteurs chargés de produire la version papier du livre sous un fichier PDF, et, de l’autre, les départements de la production qui, à partir du fichier PDF, doivent se débrouiller pour produire des versions numériques (tablette, web, smartphone…), chacun à sa manière, avec plus ou moins de succès ».

    Par ailleurs, les acteurs de l’édition évoluent aujourd’hui dans un environnement numérique  particulièrement complexe, qui subit des changements rapides et permanents. Les iPad ont leurs spécificités que les Kindle ou les tablettes  Kobo (commercialisées par la FNAC) n’ont pas. Aux Etats-Unis, où 20% des livres sont vendus au format numérique, la situation est encore plus complexe puisqu’Amazon vient de sortir en plus de son Kindle historique son « Kindle Fire » qui fait concurrence à l’iPad; c’est encore sans compter avec le reader Nook de Barnes&Noble. Alors  que certains acteurs comme Apple, s’orientent vers des produits compatibles avec la norme epub 3 tout en développant des fonctionnalités propres, Amazon fait le choix inverse en s’appuyant sur des formats propriétaires. En résumé, la production numérique se révèle un véritable casse-tête pour le monde de l’édition.

    Quand bien même le roman est numérisable à des coûts raisonnables, c’est loin d’être le cas de la littérature de jeunesse, des beaux livres, de la littérature technique ou bien de la littérature scolaire. Un rapport de l’inspection générale*  mentionne qu’un livre scolaire numérique augmente les coûts de production du livre de … 50%.

    Cette augmentation des coûts de production qui va grever la rentabilité du secteur n’est cependant pas une fatalité.

    Il n’est pas dit que le livre connaîtra le destin de la musique numérique avec la disparition de grands acteurs et un marché mondial qui passe par l’intermédiaire d’Apple.

    « Cependant, il est certain que pour passer à l’ère du numérique, les maisons d’édition ne doivent pas avoir peur de refondre en profondeur leur mode d’organisation », ajoute François-Xavier Hussherr. « Cela doit passer par une refonte complète des chaînes de production et par une organisation décloisonnée ».

    Désormais, les auteurs et les éditeurs doivent dès la conception du livre prendre en compte les contraintes imposées par le numérique aux départements en charge de la production.

    Les livres ne doivent plus être stockés dans un format unique et propriétaire comme le PDF (Format de Adobe) mais dans des bases de données qui seront toujours réutilisables dans 30 ans. Il faut aussi réfléchir au format sous lequel seront saisis les livres. Dans le cas des livres avec photo, il faut voir que le logiciel word n’est pas forcément le format le plus adapté.

    C’est pour répondre au défi de la transition numérique que Gutenberg Technology travaille depuis plus de deux ans  à mettre en place des outils qui répondent à la fois à l’exigence du format papier qui reste encore la principale source de revenu, mais aussi aux exigences du numérique. Avec les solutions de Gutenberg Technology, les livres sont édités au format papier et au format numérique simultanément sans coût supplémentaire. La société sortira d’ailleurs en avril une nouvelle version de sa plateforme de multisupport : Gutenborg 3.0. La société annonce d’ailleurs qu’elle vient de signer un contrat très important avec Pearson, le numéro mondial de l’édition dont plus de 2/3 des revenus viennent du scolaire et de l’universitaire. Elle est aussi en discussion avancée avec McGraw-Hill et Cengage Learning qui font partie du Top10 américains. La société a également signé plusieurs prestations de service pour 4 des 10 plus grands éditeurs français. « Nous récoltons les fruits de 2 ans de travail et de centaines d’heure passées à réfléchir sur les meilleures solutions possibles pour numériser et éditer simultanément sur plusieurs supports, ce qui est loin d’être une tâche facile », ajoute François-Xavier Hussherr.

    La société conseille, également via des formations professionnelles, les entreprises sur leur organisation pour qu’elles apprennent à composer avec la complexité du numérique et trouvent des solutions organisationnelles afin que les équipes de tous les départements des entreprises échangent plus.

    Avec la montée du livre numérique dont le coût de distribution est largement inférieur au livre papier, et la mise en place de solutions novatrices, la rentabilité des maisons d’édition sera amenée à augmenter. En définitive, le devenir des acteurs historiques du monde de l’édition dépendra de leur capacité à relever le défi de la transition vers le numérique.

    A propos de Gutenberg Technology
    Gutenberg Technology est une société créée en septembre 2009 qui propose des solutions de numérisation des livres. Avec la plateforme Gutenberg 3.0, les livres sont produits simultanément aux formats papier, web, tablette (iPad&Android),  et smartphone. Gutenberg Technology travaille pour trois des plus grands éditeurs mondiaux mais aussi avec de nombreux éditeurs américains, français, anglais et russes. La société est basée à Paris et à New York.

     

     

  • Le numérique menace le modèle économique des éditeurs

    «On a déjà vu ce modèle dans la presse lorsqu’au début des années 2000, on avait d’un côté les rédactions papier et de l’autre les rédactions internet. Une dizaine d’année plus tard, la plupart des rédactions avaient fusionné» rappelle François-Xavier Hussherr, le fondateur de Gutenberg Technology, une entreprise française basée à Paris et New York.

    «Dans l’édition, nous avons d’un côté les éditeurs-auteurs chargés de produire la version papier du livre sous un fichier PDF, et, de l’autre, les départements de la production qui, à partir du fichier PDF, doivent se débrouiller pour produire des versions numériques (tablette, web, smartphone…), chacun à sa manière, avec plus ou moins de succès».

    Par ailleurs, les acteurs de l’édition évoluent aujourd’hui dans un environnement numérique particulièrement complexe, qui subit des changements rapides et permanents. Les iPad ont leurs spécificités que les Kindle ou les tablettes  Kobo (commercialisées par la FNAC) n’ont pas.

    Aux Etats-Unis, où 20% des livres sont vendus au format numérique, la situation est encore plus complexe puisqu’Amazon vient de sortir en plus de son Kindle historique son «Kindle Fire» qui fait concurrence à l’iPad; c’est encore sans compter avec le reader Nook de Barnes&Noble. Alors que certains acteurs comme Apple, s’orientent vers des produits compatibles avec la norme epub 3 tout en développant des fonctionnalités propres, Amazon fait le choix inverse en s’appuyant sur des formats propriétaires.

    En résumé, la production numérique se révèle un véritable casse-tête pour le monde de l’édition.

    Quand bien même le roman est numérisable à des coûts raisonnables, c’est loin d’être le cas de la littérature de jeunesse, des beaux livres, de la littérature technique ou bien de la littérature scolaire. Un rapport de l’inspection générale  mentionne qu’un livre scolaire numérique augmente les coûts de production du livre de … 50%.

    Cette augmentation des coûts de production qui va grever la rentabilité du secteur n’est cependant pas une fatalité.
    Il n’est pas dit que le livre connaîtra le destin de la musique numérique avec la disparition de grands acteurs et un marché mondial qui passe par l’intermédiaire d’Apple.

    «Cependant, il est certain que pour passer à l’ère du numérique, les maisons d’édition ne doivent pas avoir peur de refondre en profondeur leur mode d’organisation», ajoute François-Xavier Hussherr. «Cela doit passer par une refonte complète des chaînes de production et par une organisation décloisonnée».

    Désormais, les auteurs et les éditeurs doivent dès la conception du livre prendre en compte les contraintes imposées par le numérique aux départements en charge de la production.

    Les livres ne doivent plus être stockés dans un format unique et propriétaire comme le PDF (Format de Adobe) mais dans des bases de données qui seront toujours réutilisables dans 30 ans.Il faut aussi réfléchir au format sous lequel seront saisis les livres. Dans le cas des livres avec photo, il faut voir que le logiciel word n’est pas forcément le format le plus adapté.

    source : Gutenberg Technology

  • Le libraire numérique indépendant Feedbooks lève 1 million d’euros auprès d’A Plus Finance

    Cette levée de fonds permet à Feedbooks, première plateforme indépendante de téléchargement de livres, de renforcer sa stratégie éditoriale et de poursuivre sa croissance internationale

    Premier libraire numérique indépendant, le français Feedbooks, annonce la clôture d’un tour de table d’un million d’euros auprès d’A Plus Finance. Cette opération a été orchestrée par Chausson Finance. Créé en 2007 à Paris, Feedbooks s’est imposé en quelques années, comme une des premières plateformes internationales de téléchargement de livres, grâce à sa présence historique aux Etats-Unis, l’utilisation de formats numériques « ouverts » et à un catalogue de plus de 250 000 ouvrages. L’entreprise compte aujourd’hui 3,5 millions de téléchargements par mois, dont 500 000 en France.

    Depuis sa création, la spécificité de Feedbooks est d’offrir un service de publication et distribution en ligne indépendant, connecté à un large écosystème de systèmes de lecture et de réseaux sociaux, sans recours aux formats propriétaires. Feedbooks est ainsi le premier libraire numérique à supporter dès 2007, le format EPUB, spécialement conçus pour les liseuses, aujourd’hui largement considéré comme étant le standard industriel pour le format des livres électroniques.

    Egalement pionniers dans le développement du livre numérique sur smartphone grâce à la création du protocole OPDS et des partenariats avec Stanza et Aldiko, Feedbooks distribue près des deux tiers de ses titres sur iPhone et Android. Feedbooks est pré-chargé dans plus de 20 applications, ce qui lui permet de toucher une base d’une dizaine de millions d’utilisateurs.

    Grâce à ce 1er tour de financement, Feedbooks compte poursuivre son développement et consolider son avance, principalement en renforçant ses équipes de libraires numériques, en charge d’assurer des sélections, de favoriser les découvertes et d’enrichir l’expérience des lecteurs. Ils couvriront les langues allemande, italienne, et espagnole.

    Feedbooks a été créé en juillet 2007 par Hadrien Gardeur et Loïc Roussel, deux ingénieurs passionnés par le domaine de la culture. Leur projet a remporté les concours OSEO en 2007 et 2008, ainsi que le Grand Prix « Internet et Services » du Tremplin Entreprise 2010 au Sénat.

    «Feedbooks mise essentiellement sur la qualité de son offre et l’extension de son service à de nouvelles langues/pays, afin de gagner de nouvelles parts de marché », déclare Loïc ROUSSEL, co-fondateur et président de FEEDBOOKS. « Afin de donner du sens à un catalogue numérique de plus en plus vaste, Feedbooks privilégie une approche basée sur le travail du libraire : l’ouverture et la classification du catalogue ainsi que la création de contenus comme des interviews d’auteurs, des recommandations ou les échanges avec les lecteurs».

    « Le marché du livre papier représente environ 70 milliards de dollars, soit six fois celui de la musique. La migration vers le livre numérique a commencé et prend de l’ampleur. Aux Etats-Unis, les ventes d’e-books ont connus en 2010 une hausse de 163% atteignant 600 millions d’euros », déclare Jean Michel Pimont, Directeur Associé chez A Plus Finance. « Nous sommes ravis de voir une jeune entreprise française faire jeu égal avec les géants du secteur informatique en privilégiant une approche qualitative de véritable libraire numérique. Fort de leur expérience, de leur expertise technologique et d’une base de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde entier, nous sommes très confiants dans le développement et le potentiel de Feedbooks dans les années à venir ».

    Feedbooks sera présent sur le stand Sony au salon du livre du jeudi 15 au lundi 19 Mars porte de Versailles – Stand E17


  • Un conte musical pour enfants, version mobile

     

    Un conte musical pour enfants, version mobileAprès le joli succès de son premier conte, « La Souris qui voulait manger un Chat« , classé plusieurs fois n°1 de la catégorie des livres numériques sur l’App Store et vendu à plus de 12000 exemplaires, Gentil Martien propose aujourd’hui aux enfants la suite des aventures de Joséphine la Souris, en version universelle iPhone/iPad et bilingue français/anglais.

    Dans « La Souris qui voulait croquer la Lune« , nos amis rongeurs essaient de rétablir le calme quand Gontran le chat, inspiré par le clair de lune, se prend pour un chanteur d’opéra et les empêche de dormir.

    « De nombreux parents nous ont écrit pour demander une suite« , commente Paul-Elie Hamou, directeur de Gentil Martien et co-auteur du conte. « Joséphine revient donc dans une nouvelle application améliorée, avec des animations amusantes, ainsi que trois coloriages dans la version iPad« .

    Comme pour le premier conte de Joséphine la Souris, la bande son a été particulièrement travaillée par David Herschel, ancien producteur de Radio-France. « David et moi-même nous souvenons avec affection des merveilleuses chansons composées par Mireille pour les disques de Colargol« , poursuit Paul-Elie Hamou. « C’est un peu cet esprit, comique et musical, que nous souhaitons retrouver avec Joséphine la Souris« .

    – Un conte original et amusant pour faire grandir les enfants et sourire les parents
    – Une histoire à lire soi-même ou à écouter
    – Une nouvelle chanson à reprendre en cœur : “Madame la Lune »
    – Une musique originale et des effets sonores amusants
    – Des animations dans certaines pages
    – Possibilité de tourner les pages automatiquement ou en touchant l’écran
    – A écouter et à lire en français et en anglais
    – Un index pour naviguer plus facilement vers la page de son choix
    – Trois coloriages de Joséphine la souris et de ses amis sur la version iPad.

    THEMES:
    Livres pour enfants, lecture, divertissements pour enfants, amusement, thèmes éducatifs, applications de voyage pour enfants, numérique, ebook, histoire, conte, musical, audio, comptine, chanson, jeunesse, lecture.

    AUTEURS:
    – « La Souris qui voulait croquer la Lune  » a été imaginé par Paul-Elie Hamou, créateur de Gentil Martien et auteur du roman jeunesse « Cheese-Kid et l’étrange Docteur Gorz » (éditions Gründ)
    – David Herschel, auteur-compositeur et ex-producteur de France Musique, interprète le conte dont il a co-écrit les textes et composé la musique et la chanson « Madame la Lune »
    – Anaïs Goldemberg, illustratrice pour les éditions Fleurus et Toucan Jeunesse, a peint les magnifiques illustrations à la gouache
    – Jean-Gabriel Jauze a réalisé les animations
    – Martin Davies a traduit le conte en anglais
    – Nathan Nolan a interprété la version audio anglaise
    – David Hart a développé l’application avec l’aide de Sébastien Desarmaux.

    Plus d’infos : www.gentilmartien.com/lasouris

  • L’Australie de Lulu, un livre numérique et interactif pour les enfants

    L’application ?
    Un livre interactif, avec des animations, des minijeux, une narration chaleureuse, des dialogues cocasses, des bruitages réalistes, des musiques originales, des graphismes très riches…
    En plus de s’amuser, les enfants de 2 à 6 ans consolident les acquis de leur âge : les couleurs, la spatialisation, la parole, la musique, les langues étrangères, l’ouverture au monde…

    Fun et facile ! Le jeune lecteur écoute l’histoire et y participe à fond grâce aux fonctionnalités de sa tablette numérique. En passant son doigt sur les pages, il découvre des animations immédiatement accessibles ou d’autres cachées, allant de surprise en surprise au fil des lectures.

    Quinze univers

    La carte des explorateurs – Elle présente le chemin parcouru par les deux héros. Pratique : lʼenfant peut sʼen servir pour aller directement à la page de son choix.

    LʼAustralie vue du ciel – Des animations pour comprendre ce quʼest lʼAustralie et où elle se trouve.

    Lʼaéroport de Brisbane – Cliquer et glisser les valises jaunes sur le chariot de Lulu. Attention uniquement les jaunes !

    La boutique Toupourlaventure – Choisir un chapeau australien. Mais avant, il faut le trouver.

    Le camping-car – Découvrir la maison mobile et danser avec Lulu & Zazou sur le hip-hop kangaroo, une chanson en version originale du compositeur américain Steve Blunt.

    Les kangourous dans le désert de Simpson – Animations dans l’univers des kangourous.

    Le feu de joie à Uluru – Comme de vrais Australiens Lulu et Zazou font un barbecue et chantent une joyeuse comptine, irrésistible !

    Mishak et le didgeridoo – Découvrir les aborigènes et le didjeridoo.

    La plage de surf – Ambiance plage australienne : animations et surf avec les deux héros.

    Le boomerang – Lancer de boomerang. Amusement garanti !

    La forêt dʼeucalyptus et ses koalas – Des animations et la découverte de lʼenvironnement des koalas.

    Embarquement pour lʼaventure – Un bateau, des albatros, des blagues… et des animations.

    La faune marine de Granite Island : Baleine, otaries et pingouins en action.

    Sydney : Fin du récit dans un tableau mythique. Méli-mélo – Reconstituer cinq animaux spécifiques à

    l’Australie… ou créer des bêtes étranges. Rires assurés !

    Plus d’infos :
    Application universelle pour Ipad, Iphone 3, Iphone 4 et Ipod touch.