Étiquette : lecture

  • Le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture ?

    Le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture ?

    Interview de Jean-Michel Blanquer par Claude Tran.

    Les résultats de l’enquête internationale PIRLS, qui mesure tous les cinq ans, le niveau en compétences de l’écrit des élèves de CM1 des pays de l’OCDE qui le souhaitent, sont préoccupants pour la France d’abord parce qu’ils ne cessent de baisser mais également parce qu’ils placent notre pays à l’antépénultième place des 24 pays qui y ont participé.

    A la suite de la conférence de presse qu’il organise pour analyser les résultats et énoncer les réponses adaptées qu’il met en place Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Education Nationale répond aux questions des journalistes.
    Il répond en particulier à la question : “le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture“  .
  • L’Arbradys :  l’Édition accessible dys, lisible par tous !

    L’Arbradys : l’Édition accessible dys, lisible par tous !

     

    L’Arbradys est une maison d’édition jeunesse spécialisée Dys, créateur de contenus culturels adaptés à une lecture différente, spécialisée dans la dyspraxie, la dyslexie, la dysphasie et les troubles de lecture.

    L’Arbradys, c’est l’association de Stéphanie Paris, professionnelle de l’accompagnement de porteurs d’affaires, maman d’un jeune garçon dyspraxique et de Sophie Noel, anciennement responsable des Opérations dans la traduction technique, reconvertie dans l’édition numérique. Amies de lycée, elles ont décidé de mutualiser leurs compétences individuelles et leurs expériences professionnelles passées, pour démarrer leur Startup courant 2016.

    En amont du projet, elles se sont entourées de spécialistes experts des troubles Dys afin de recueillir leurs recommandations et de rédiger les chartes graphiques et rédactionnelles des contenus qu’elles envisageaient. Ainsi, orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciennes et orthoptistes leur ont apporté leur expertise et conseils.

    Afin de compléter leur équipe, elles ont également rapidement rencontré Christel Pigeon, auteur-journaliste, elle-même impliquée dans la cause Dys, ainsi que Florence Richin, graphiste-maquettiste, qui s’est formée et adaptée aux notions de maquette accessible et de bruits visuels.

    Les troubles Dys ?

    En France, on estime à plus de 15% le nombre d’enfants par classe d’âge touchés par les troubles DYS : dyslexie, dyspraxie, dysphasie… Certes, pour ces enfants, l’accès à la lecture est différent, mais il n’est pas impossible, dès lors que les contenus sont pensés pour eux et que les technologies modernes sont mises à contribution.

    La dyslexie est un trouble de la lecture et de l’écriture, la dyspraxie, un trouble de la motricité fine qui affecte le parcours de l’œil, et enfin la dysphasie, un trouble de la communication ayant des répercussions importantes sur la lecture.

    En France, 1 illettré sur 5 est Dys…

    Le constat

    Les 2 co-fondatrices de L’Arbradys, Stéphanie Paris et Sophie Noel, ont fait le constat suivant : l’offre de lecture adaptée aux enfants Dys reste faible, bien que le sujet semble connaître un intérêt nouveau. Des albums ou histoires adaptés aux enfants dyslexiques commencent à voir le jour, que ce soit chez les éditeurs traditionnels, les éditeurs spécialisés ou même chez quelques startups. Mais nombreuses sont les thématiques de la littérature ou de la presse jeunesse pour lesquelles l’offre est quasi inexistante.

    L’offre de L’Arbradys

    L’Arbradys, c’est un arbre de la connaissance pour Dys, une offre de lecture adaptée, numérique et papier, sur des sujets de la connaissance ou de l’actualité, pour des enfants de primaire et de collège, dans le cadre familial, scolaire, culturel ou thérapeutique.

    Dys-moi l’Actu !, c’est le média d’actualité que L’Arbradys publie depuis le début de l’été 2016 :

    • des maquettes épurées pour faciliter la lecture et le repérage visuo-spatial
    • pour un même contenu, des adaptations spécifiques à la dyslexie ou à la dyspraxie
    • une syntaxe simple, des textes pédagogiques, pour enfants de primaire et de collège
    • une version papier, enrichie de voix pour entendre et comprendre les textes
    • une version numérique interactive, avec enrichissements sonores, photos, vidéos…
    • une charte rédactionnelle et graphique pilotée par un comité de thérapeutes-experts
    • Le modèle économique

    De l’actu en 2 adaptations, 2 formats, 2 niveaux scolaires… Ce sont donc des possibilités de vente multiples mais qui se résument simplement : des achats au titre, des formules d’abonnement que le parent ou le thérapeute choisit en fonction des besoins du futur lecteur. L’Arbradys, c’est aussi une offre spécifique à destination des institutionnels, qu’ils soient enseignants, éducateurs ou bibliothécaires.

    La diffusion / commercialisation

    A ce stade, L’Arbradys commercialise son média via son propre site Web, assurant sa promotion via les réseaux sociaux. Toutefois, depuis le début 2017, des sites partenaires (Livres Accès, Ugodys) mettent en avant son offre. Par ailleurs, des bibliothèques/médiathèques et libraires spécialisés se sont également lancés dans la diffusion.

  • La lecture oralisée enregistrée, écoutée, échangée et partagée sur tablette pour améliorer la compréhension des élèves de cycle 2 et 3

    La lecture oralisée enregistrée, écoutée, échangée et partagée sur tablette pour améliorer la compréhension des élèves de cycle 2 et 3

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Florence Magno présentera « La lecture oralisée enregistrée, écoutée, échangée et partagée sur tablette pour améliorer la compréhension des élèves de cycle 2 et 3  » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Problématique pédagogique :

    La tablette est un outil ludique qui permet de faire progresser les élèves.
    Lors de mes pratiques, j’ai observé la corrélation entre la lecture à haute voix sur tablette, la fluidité et la compréhension. Les nouveaux programmes de l’école élémentaire appuient ce constat : mieux l’élève lit, plus il sera susceptible de comprendre.
     
    La conclusion des différents conseils de cycle, conseils école/collège, enquêtes PISA et bilans constitués à l’issue de la journée défense et citoyenneté, rapportent les difficultés de compréhension récurrentes des élèves.
     
    Quels moyens utiliser pour leur permettre d’entrer dans la compréhension fine de l’oral et de l’écrit ? Comment gagner en efficacité et en performance ? Comment leur apprendre à utiliser la tablette pour qu’elle devienne un outil de partage et d’échange au service de la lecture, la compréhension et la prévention de l’illettrisme ?
    Comment la lecture à haute voix peut-elle encore faire sens pour l’élève à l’ère du numérique où la tablette est capable d’oraliser à leur place ?
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Les élèves apprennent à mettre en évidence les éléments importants d’un texte par leur lecture à haute voix. La fluidité et l’intonation sont l’aboutissement d’un travail de fond sur la compréhension globale de l’écrit. Avec la tablette, l’élève s’enregistre puis s’écoute et se réécoute. Il peut évaluer ses progrès et définir des objectifs de travail. L’application « caméra » native de la tablette leur permet de conserver la mémoire de leur travail, leurs progrès, de leurs objectifs de progrès, de l’évolution de leur pensée.
     
    Dans un premier temps, je prépare les élèves à la « compréhension globale» du texte.
    Chaque élève lit à voix basse son texte. Je leur apprends à identifier les phrases en repassant sur les points en rouge, en marquant les virgules en vert, en soulignant avec un code couleur tous les mots qui donnent des indices sur le lieu, le temps et toutes les manières de nommer les personnages principaux. Ensuite, en groupe, les élèves essayent de trouver les groupes de souffle et de sens.
    Après les premiers enregistrements et les premières séances d’écoute, les élèves définissent les critères d’auto-évaluation de leur lecture et les consignent dans une grille. Ces critères relèvent dans un premier temps de la technicité de la lecture (parler fort, déchiffrer tous les mots, articuler).
     
    Dans un second temps, chaque élève est invité à enregistrer seul son texte en lecture à haute voix sur la tablette dans un endroit calme. Il utilise son texte précédemment annoté.
    Puis, il s’écoute au moins deux fois. Il doit ensuite s’auto- évaluer en cochant la grille élaborée collectivement. Ensuite, il répond individuellement au questionnaire « flash » de compréhension du texte. Chaque soir, j’écoute les enregistrements, je consulte les grilles d’auto-évaluation, je vérifie les questionnaires. En cas de désaccord, je réécoute l’enregistrement avec l’enfant le lendemain.
     
    Dans un troisième temps, à l’issu des cinq premières lectures à voix haute enregistrées, et en utilisant les grilles d’auto-évaluation en support, je propose à chaque élève de définir son objectif de progrès. Certains vont spécifiquement porter leur effort sur l’audibilité, d’autres sur l’articulation, d’autres le déchiffrage.
     
    Dans un quatrième temps, les élèves annotent seuls leur texte. Ils enregistrent seuls leur lecture et répondent au questionnaire flash. J’écoute et valide de la même façon chaque enregistrement. La grille d’auto-évaluation est enrichie : respirer aux virgules, marquer une légère pose après les indicateurs de temps et/ou d’espace. Nous définissons ensemble l’objectif de progrès : le travail personnel portera sur les groupes de souffle (liaison entre les mots, groupes de sens/ fluidité), l’intonation (recherche des mots importants, travail sur les personnages et les indicateurs temporels, théâtralisation).
     
    Certains textes de lecture sont compilés pour faire des recueils audio transmis à d’autres écoles de la circonscription ou alors exportés à notre classe partenaire au collège de secteur ou aux Etats Unis ; d’autres sont convertis en bande audio puis incrustés à des images pour réaliser un mini-film, des capsules en réalité augmenté avec Aurasma.
     
    A la fin de chaque période scolaire, les élèves se filment en séance de débriefing. Leur parole est libre autour du thème : « Qu’est ce que t’a apportée la lecture enregistrée ? ».
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    La tablette permet d’enregistrer, d’écouter, d’échanger et partager à volonté !
    C’est grâce à elle que les élèves peuvent se voir et s’entendre progresser. Comprendre ne se fait pas en empruntant tous le même chemin. La compréhension fait appel à la culture et à l’histoire personnelle de chacun, mais elle nécessite aussi une certaine technicité. La tablette donne la possibilité à chaque élève d’emprunter un chemin différent, aménagé, adapté, plus rapide ou plus lent.
     
    Echanger ses productions, les partager, les comparer est une source de motivation impressionnante et un gage de progrès !
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Lors des évaluations de septembre 2016, 71% des élèves de CE2 ont répondu correctement aux items « Identifier les personnages, les événements et les circonstances temporelles et spatiales d’un récit qu’on a lu». La comparaison avec les chiffres de l’année 2015 met en évidence une augmentation de près de 17% du taux de réussite.
    67% des élèves ont réussi l’item « Lire silencieusement un texte littéraire ou documentaire et le comprendre (reformuler, résumer, répondre à des questions sur ce texte ), soit une progression de 21 points.
     
    Lors des bilans, à chaque fin de période, les élèves gagnent en moyenne 7 points en compréhension et sur la pratique de la lecture oralisée.
    Lors des séances de débriefing, les élèves expliquent clairement que ce travail leur permet de « mieux comprendre ce qu’il faut faire, ce qui est écrit et ce qui est dit ». Tous mentionnent leurs progrès en compréhension de consigne et de textes, en mathématiques et plus spécialement en résolution de problème.
     
    Les élèves en difficulté et porteurs de troubles des apprentissages ont tout le temps nécessaire pour préparer et réaliser une production conforme à leurs attentes. Les progrès sont effectifs dès les premières séances. Ces progrès sont très motivants parce qu’ils sont qualifiables, comparables, échangeables. Ces élèves ont alors accès à la compréhension et aux mécanismes qui la facilitent. Et par effet boule de neige, ils ont accès à l’écriture : en utilisant la fonction « organiseur » de la tablette, ils sont capables de dicter leur production d’écrit et de se corriger en utilisant les techniques d’énonciation apprises.
     
     
    Plus d’info sur Florence Magno
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Book-trailer et booktubes, devenir un lecteur-acteur

    Book-trailer et booktubes, devenir un lecteur-acteur

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Caroline Gerber et Sandrine Geoffroy présenteront « Book-trailer et booktubes, devenir un lecteur-acteur » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    Les élèves sont aujourd’hui de grands consommateurs d’images du fait, entre autre, d’une utilisation accrue des différents supports numériques (smartphone, tablette, ordinateur).

    Le visionnage de vidéos par exemple, facile et rapide, prend ainsi souvent le dessus sur le lire et la lecture activité déjà souvent considérée comme chronophage pour les adolescents, et en concurrence avec d’autres. L’acte de lire est également souvent associé à une activité longue, parfois contraignante et surtout solitaire.

    Par ailleurs, engager nos élèves sur le long terme dans un projet de lecture mais surtout les maintenir et les motiver autour de ce projet, tout au long de l’année n’est pas chose aisée.
    Autre constat, l’utilisation des outils numériques par les adolescents se fait mais sans réel recul critique ni attention aux droits liés à leurs usages et à l’Internet (image, voix, musique, auteur…).

    Comment permettre aux élèves de passer de la posture de lecteur à celui de lecteur-acteur, par la production de contenus en lien avec la littérature ? Comment enrichir l’expérience de lecture en ajoutant des contenus numériques aux ouvrages papier ?
    Comment favoriser une posture critique et citoyenne des élèves face à leurs pratiques numériques ?
     

    Apport du numérique :

    Le numérique dans ce projet est à la fois outil et objet d’apprentissage à travers :

    • Des outils : tablette, applications de production (Imovie, Prezi, Moovly, Google drive ou Framapad…)
    • Des objets : media social YouTube, booktube, book-trailer (bande annonce de livres), droits (image, voix, musique, auteur)

     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Ce projet s’inscrit tout à fait dans le thème de l’édition, “Partage, échange et contribution avec le numérique” :

    • Partage et contribution avec une communauté de lecteurs/jury littéraire via une chaîne YouTube.
    • Ecriture collaborative afin de construire un scénario.
    • Pédagogie coopérative par le travail de groupe.
    • Partage et échange avec des écrivains à partir des productions numériques réalisées.

     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    On constate que les élèves sont plus impliqués dans la lecture des ouvrages sélectionnés. Ils sont motivés à l’idée de produire des contenus originaux et créatifs répondant aux codes d’un booktrailer et d’un book tube.

    Ces productions sont partagées sur internet (blog de classe, site de l’établissement, pages des réseaux sociaux du CDI, notice du livre correspondant dans le portail documentaire Esidoc…) et même commentées lors d’une rencontre avec un des auteurs.

    Les élèves travaillent par ailleurs des compétences (français, EMI), tout en développant des capacités à travailler en équipe, à s’organiser dans un projet, à partager et écouter leurs points de vue. Le travail de groupe a nécessité la répartition des tâches, et donc d’utiliser un document collaboratif pour avancer leur projet en dehors des heures de classe, ce qui a développé leur autonomie et leur a permis de s’approprier le projet.
     
     
    Plus d’info sur Caroline Gerber et Sandrine Geoffroy
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Lire en affiches et QR-codes au CDI

    Lire en affiches et QR-codes au CDI

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Juliette Filiol présentera « Lire en affiches et QR-codes au CDI » sur la session II : Ressources, jeux & contenus.

     

    Problématique pédagogique :

    Sandrine Duquenne et Juliette Filiol, professeures documentalistes dans l’académie de Versailles, ont souhaité travailler ensemble sur la thématique de la promotion de la littérature classique auprès des élèves de lycée.

    En effet, comment favoriser l’accès des élèves aux auteurs classiques lorsqu’ils sont proposés par les enseignants de français et de langues dans le cadre des programmes ? Comment donner envie aux élèves de découvrir ces textes ?

    Comment, enfin, proposer un « tiers lieu », un CDI hors du CDI, qui puisse soit être intégré sur le portail documentaire de l’établissement, soit être accessible sur un autre support numérique (site internet d’établissement, ENT…) ?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Le projet est construit via deux outils : Padlet et Genial.ly
    padlet.com/jfiliol_pro/qrcodeslectures
    Sur Genial.ly, nous avons réalisé l’ensemble des affiches, en utilisant des images issues de Wikimedia Commons et de Gallica. Les affiches présentent soit des auteurs, soit des groupes d’auteurs, soit des genres littéraires, le tout classé par siècle. Sur la version en ligne, le nom de l’auteur ou sa photo est cliquable et donne accès à sa biographie. Les QR-codes renvoient aux œuvres sur Wikisource.

    Le Padlet permet de regrouper l’ensemble des affiches avec trois types d’utilisation possible : une impression papier via une capture d’écran, une intégration individuelle d’une sélection d’affiches ou une intégration globale du Padlet sur un site.
    Nous souhaitons poursuivre l’enrichissement de ce « fonds » notamment par de la poésie, en impliquant éventuellement d’autres collègues intéressés.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Autant dans sa conception que dans la production, notre projet s’inscrit directement dans la thématique de l’édition 2017 de Ludovia « Partages, échanges et contributions avec le numérique ». Nous avons travaillé conjointement et en temps réel dessus, nous mobilisant parfois durant une journée entière sur ce projet, et nous avons produit un outil qui permet le partage à la fois avec les enseignants et avec les élèves.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Le projet étant très jeune (février 2017), nous avons attendu que notre offre soit suffisamment riche pour la proposer dans nos établissements. Nous avons partagé cet outil avec nos collègues de discipline respectifs, il a également fait l’objet d’une diffusion auprès des collègues de nos bassins respectifs.

    Nous comptons d’ici la fin de l’année scolaire publier ce projet sur nos portails documentaires et utiliser certaines affiches dans des actions de valorisation du fonds au CDI (expositions thématiques, rallyes lectures, aide à la lecture des élèves en difficulté…)

    Plus d’infos sur Juliette Filliol
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Gallicadabra : une application de la BnF pour les jeunes lecteurs !

    Gallicadabra : une application de la BnF pour les jeunes lecteurs !

    Faire découvrir la richesse de ses collections aux enfants, c’est ce que propose la Bibliothèque nationale de France en lançant l’application gratuite Gallicadabra. Téléchargeable sur l’App Store, l’application propose une sélection d’ouvrages, qui pour la plupart ne sont plus édités, choisis pour leur importance au sein du patrimoine littéraire pour la jeunesse et la qualité de leurs illustrations.

    L’application intègre une sélection de trente histoires à lire portant sur le thème des animaux et regroupés par genre. Des contes des Mille et une nuits aux albums illustrés de Benjamin Rabier, le célèbre dessinateur de la « Vache qui rit », en passant par des incontournables tels que les fables de La Fontaine, chaque texte est accompagné d’une courte présentation le replaçant dans son contexte d’écriture et d’édition.

    De l’autruche au zèbre en passant par le fennec et la girafe, les enfants et leurs parents pourront également découvrir des images d’animaux issues des collections iconographiques de la BnF.

    L’application offre une interface adaptée aux enfants ainsi qu’une fonctionnalité de lecture audio.

    Plus d’infos :

    Lien vers l’App Store pour le téléchargement de l’application.

  • Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce dernier épisode, Lydie s’intéresse aux handicaps liés à l’oral, pour des jeunes enfants à besoins spécifiques, de la maternelle aux classes primaires, et comment les compenser avec l’aide des nouvelles technologies.

    « Ce sont des élèves qui vont souvent avoir besoin d’une aide visuelle qui peut se concrétiser notamment par les pictogrammes ».

    Dans les outils numériques dont on dispose aujourd’hui, Lydie souligne que certains d’entre eux sont très simples d’utilisation pour créer des emplois du temps, des consignes ou encore des histoires, des phrases en pictogrammes.

    Elle mentionne notamment le portail ARASAAC qui propose une banque de pictogrammes gratuits sous licence Creative Commons. Ces pictogrammes sont intégrés dans plusieurs logiciels comme, par exemple, ARAWORD, qui permet de traduire un texte écrit en français, directement sous la forme de pictogrammes.

    « Cela peut aussi aider des élèves qui ne sont pas en situation de handicap à progresser dans leur apprentissage de la lecture, au CP, par exemple », souligne Lydie.

    En 2ème outil fort utile pour l’aide à l’écriture, Lydie a choisi Picto Selector, un logiciel gratuit mis au point par un papa « qui permet de créer des grilles de pictogrammes très facilement ».
    Ce logiciel intègre déjà la base de données ARASAAC.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

     

     

     

  • Aide à la lecture : adaptations typographiques pour élèves dyslexiques mais pas que

    Aide à la lecture : adaptations typographiques pour élèves dyslexiques mais pas que

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce premier épisode, elle s’intéresse donc aux aides à la lecture pour les enfants dyslexiques et en particulier les adaptations typographiques.

    Par exemple, l’adaptation peut se faire par le choix des polices car certaines ne favorisent pas du tout les élèves dyslexiques. Mieux vaudrait favoriser des polices sans empattement, désignés comme « caractères bâton » ou « linéales ».

    « La police Arial est relativement bien repérée par les élèves dyslexiques », cite Lydie comme exemple.

    Une hauteur d’au moins 14 pieds et un interlignage d’au moins 1,5 sont aussi des facteurs d’adaptation.

    Des logiciels ou des Plug’in peuvent s’installer sur l’ordinateur pour convertir les textes dans un bon format. C’est qu’explique Lydie dans la vidéo ci-contre.

    «  Ces adaptations peuvent être aussi mises en application pour des élèves qui ne sont pas dyslexiques, ce qui est un grand avantage, pour des élèves qui ont des difficultés à la lecture, par exemple ».

    Plus d’infos :

    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr
    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

     

    source image : pixabay.com

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

  • Tonmondeatoi.fr : les enfants peuvent enfin imaginer leurs propres histoires et apprendre à aimer lire

    Tonmondeatoi.fr : les enfants peuvent enfin imaginer leurs propres histoires et apprendre à aimer lire

    Une histoire où l’enfant auquel elle est destinée serait le héros, un héros de moments magiques et, forcément, inoubliables : c’est le concept de Mon monde à moi, créateur d’histoires personnalisées pour les enfants, qui vient tout juste de lancer son nouveau site internet, Tonmondeatoi.fr.

    Mais un héros des temps modernes, personnage principal d’une histoire qui s’inscrirait sur différents supports, tels que des livres, des jeux, des musiques, des DVD et bien d’autres encore.

    Autrement dit, une idée de cadeau de Noël originale et sur mesure qui fera rêver l’enfant, lui donnera une formidable occasion, parce qu’il s’amusera, de lire, d’imaginer, de créer.

    L’enfant au cœur de son histoire.

    Catherine Bouhet Walker, fondatrice de Mon monde à moi, commente :

    Toutes nos histoires ont été développées en partenariat avec les enfants, les écoles dont les écoles Montessori, les experts du monde de l’enfance, à l’image des orthophonistes, de spécialistes du langage, sans oublier nos clients.

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    Quant à l’intérêt d’un tel concept, à l’heure où le marché de l’édition jeunesse compte une quantité infinie de livres pour enfants, et ce dès le plus jeune âge ?

    Donner le goût de la lecture aux enfants, stimuler leur imagination et leur curiosité, et leur permettre d’apprendre tout en s’amusant… en vivant de grandes aventures !

    Et pour rendre ces livres totalement uniques et personnalisés, ce sont plus de 10 éléments qui sont utilisés par l’équipe d’auteurs de Mon monde à moi, parmi lesquels les prénoms des copains et des copines de l’enfant, ceux de ses parents, grand-parents…, le tout avec de belles illustrations tout en couleurs.

    Mon monde à moi : valeurs et atouts

    10 ans d’expérience, une renommée internationale, une équipe d’auteurs et d’illustrateurs intégrées, des experts du monde de l’enfance, des nouveautés permanentes, des collections d’histoires aux thèmes variés, les licences Marvel (Disney) et Bisounours, engagement Eco-Responsable, faciliter l’apprentissage, éveiller et donner confiance en soi et développer l’imaginaire.

    A propos de Mon monde à moi

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    C’est en 2003, après la naissance de sa fille Eloïse, que vient à Catherine Bouhet Walker l’idée de créer des histoires personnalisées utilisant une technologie simple, intuitive et de pointe tout en adoptant une démarche éco-responsable. Elle confie :

    C’est en racontant des histoires à ma fille en utilisant son prénom pour rendre les lectures plus amusantes et pour l’impliquer davantage que sont nées les histoires personnalisées de Mon monde à moi. Les enfants s’accaparent et s’identifient rapidement à ces histoires où ils sont les héros avec, comme compagnons d’aventures, leurs frères et sœurs, leurs meilleurs copains…

    Plus d’infos : www.tonmondeatoi.fr