Étiquette : jeunes

  • Brili, une nouvelle application qui rend les routines plus amusantes et moins stressantes !

    Brili, une nouvelle application qui rend les routines plus amusantes et moins stressantes !

    Brili développe son application dans les pays francophones ! Basée à Toronto, Brili est une plateforme interactive qui facilite le succès des routines quotidiennes des enfants et de leurs parents. Déjà reconnue dans de nombreux pays, Brili cherche à traverser les océans afin d’aider le plus de familles possible.

    L’application est adaptée et utile pour chaque enfant, mais peut être particulièrement bénéfique pour les enfants ayant des besoins spécifiques.

    Comment ça marche

    Les parents créent des routines adaptées à leur(s) enfant(s) : routines du matin, du départ à l’école, du coucher, … et les enfants les mettent en application grâce à un système amusant et divertissant disponible sur leurs appareils numériques.

    • Disponible pour iOS, Android, montres Pebble et les navigateurs Web.
    • Sa minuterie adapte automatiquement la durée des activités pour faciliter les départs à l’heure
    • Les parents peuvent surveiller à distance le progrès des enfants, en temps réel
    • Plusieurs plans disponibles selon les besoins des familles.

    A propos de Brili

    Le fondateur de Brili, Pierre Séguin, est un père dont l’enfant faisait face à des défis de comportement et d’apprentissage qui rendaient stressante la réalisation des routines quotidiennes. Au travers des consultations avec des psychologues et des experts en comportement de l’enfant, Pierre a découvert l’importance et les avantages des routines et des plans visuels. En tant qu’expert en technologie, Pierre a tout de suite pensé que les nouvelles techniques numériques pourraient être mises au service des familles dans leur vie quotidienne.

    Brili collabore présentement avec IBM, l’université de Toronto et les conseils scolaires francophones de l’Ontario afin de développer une version de Brili optimisée pour les écoles.

    Plus d’infos : https://brili.com/accueil

  • Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Certains d’entre eux étaient d’ailleurs invités à une table ronde au salon de l’Éducation en novembre dernier intitulé : « Les YouTubeurs bouleversent-ils l’enseignement ?« .

    Sciences, histoire, art, droit, philo, littérature, SVT, linguistique, mathématiques… on y trouve des contenus dans toutes les disciplines ! Les vidéastes qui alimentent ces chaines sont des passionnés, parfois ils ont même été profs… Ils abordent avec légèreté, mais sérieux, des thématiques très variées et n’entendent évidemment pas faire concurrence à l’école.

    Ces vidéastes, modestes et talentueux, acceptent tout juste le qualificatif de “vulgarisateurs”. Ils le sont néanmoins de fait et ce serait dommage de ne pas profiter de leur travail pour enrichir nos cours !

    Concrètement ces vidéos peuvent être utiles à l’enseignement de plusieurs façons.

    Tout d’abord elles peuvent servir aux professeurs pour creuser une thématique, se former à une démarche, se tenir à jour dans une discipline. On trouve vite à partir d’une chaine qui nous intéresse, d’autres vidéastes travaillant sur des thématiques voisines et le choix est souvent assez large. Par exemple les chaines “Hygiène mentale” et “La tronche en biais” sont idéales pour s’initier à la zététique (ou scepticisme scientifique), bien utile en cette période où il est demandé aux enseignants de savoir faire face aux théories du complot.

    Des vidéos peuvent aussi être utilisées avec les élèves, non pour remplacer un cours, mais pour l’introduire ou l’enrichir : comme point de départ, pour une analyse critique en cours de chapitre, en guise de complément ou comme élément de révision tout est possible. Le plus souvent les sources indiquées en description sous la vidéo ou les commentaires permettent de creuser le sujet, de relativiser un point de vue exprimé ou de corriger une erreur éventuelle.

    De plus les élèves peuvent solliciter directement le vidéaste via les commentaires ou les réseaux sociaux pour poser des questions et avoir des précisions.

    Les coups de coeur « Youtubeurs » de Stéphanie à découvrir ici.

  • Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Du harcèlement au cyber-harcèlement (Cyber-bullying)

    Deux jours pour dire “NON au harcèlement”; c’est ce que nous propose Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle a tenu une conférence de presse de présentation de la 2ème journée nationale dédiée au « Non au harcèlement » consacrée au thème du cyberharcèlement.

    Au cours de cette même conférence de presse, l’équipe de Rose Carpet a par ailleurs dévoilé le nouveau spot de sensibilisation ainsi qu’un numéro d’appel.

    Le 0 800 200 000 est un numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible de 9h à 19 h en semaine. Des conseillers répondent aux questions des appelants pour les accompagner dans leur démarche. Les conseillers peuvent également être contactés par email, chat, Skype.

    Un rassemblement sur Paris s’est même tenu dans les locaux de Facebook France ce 3 novembre 2016 avec des élèves des Hauts de France. Comme quoi ce numéro 1 des réseaux sociaux se sent bien concerné par ces actes. De tout cela devrait ressortir un film à destination des jeunes et des adultes pour essayer de mieux comprendre mais surtout d’aider nos jeunes dans cette épreuve tant qu’il est encore temps.

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    Constats

    En tant que réserviste citoyen de l’Education nationale je commence seulement depuis un an à être sollicité dans ce domaine bien qu’étant specialisé depuis plus de 10 ans dans l’éducation aux cyber-risques.

    Le phénomène serait stable selon certains mais il ne faut pas oublier que l’on en parle peu (22 % des enfants harcelés n’en parlent à personne) et que beaucoup vivent ce fléau dans l’ombre jusqu’au point de mettre fin à leurs jours.

    En effet, plus d’un tiers des victimes de cyber-harcèlement ne parlent à personne et finissent par passer à l’acte.

    C’est ainsi que 3 ou 4 adolescents se suicideraient chaque année à cause du cyber-harcèlement. 40 % des élèves déclarent aussi avoir déjà subi une agression en ligne. Les faits de cyber-harcèlement ont lieu pour 85 % dans le cadre d’un groupe et 61 % des élèves harcelés disent avoir des idées suicidaires.

    Sur le site www.education.gouv.fr/nonauharcelement on peut retrouver la chronologie suivante

    1983 : La première campagne de prévention est lancée en Norvège à l’initiative de Dan Olweus. Professeur en psychologie à l’Université de Bergen, il conçoit le concept de « School bullying » à la fin des années 70.

    1994 : En Grande-Bretagne, le pack antiharcèlement scolaire « Don’t suffer in silence » est distribué gratuitement dans les écoles.

    1998 : En Grande-Bretagne, Tony Blair fait adopter une loi d’orientation et d’éducation qui oblige tous les établissements à mettre en oeuvre des mesures de prévention contre le harcèlement.

    2011 : En France, première campagne de lutte « Stop harcèlement » par le ministère de l’Éducation nationale.

    2012 : Création d’une délégation ministérielle en charge de la prévention et de la lutte

    Ce que dit la loi

    La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 prévoit que chaque école et établissement réalise un plan d’actions pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire.

    La circulaire n° 2013-100 du 13-8-2013 détaille le programme d’actions du ministère. Le règlement est le « document de référence pour l’action éducative ».

    La loi du 8 juillet 2013 prévoit de mettre à disposition des parents, des témoins et des victimes de la documentation, des fiches conseils.

    Depuis le 4 août 2014, la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes introduit un nouvel article (222-33-2-2) dans le Code pénal.

    Le harcèlement moral est explicitement reconnu comme un délit. Il concerne le harcèlement entre pairs en milieu scolaire et également le cyberharcèlement.

    Les familles peuvent désormais déposer une plainte sur le fondement de cet article.

    Des témoignages poignants

    France 2 a recueilli le témoignage d’une jeune fille de 13 ans, Mathilde (nom d’emprunt) victime de Cyber-harcèlement. Aujourd’hui, elle boxe pour vaincre la colère et reprendre confiance. « Je pense à ce qui m’arrive dans la semaine et ce qui m’est arrivé avant aussi« , explique Mathilde.

    Il y a un an, elle était devenue le souffre-douleur de quelques-unes de ses camarades de classe, des copines de toujours qui l’ont mise à l’écart à l’entrée en 6e. Des mots anonymes, des brimades, des insultes… mais le pire s’est passé hors des murs du collège, sur internet.

    Marion n’a pas eu cette chance de survivre à ce mal, ses parents s’inquiétaient des milliers de SMS reçus sur son portable. Ils ont aussi découvert à sa mort que Marion avait ouvert un compte Facebook, sur lequel elle se faisait insulter et menacer jour et nuit, comme ce message glaçant : « Va te pendre sale p... ». Une phrase que Marion, 13 ans, a prise au mot puisque le 13 février 2013, cette collégienne s’est pendue dans la chambre de sa maison à Vaugrigneuse (Essonne). Sa tragédie a été racontée dans le livre « Marion, 13 ans pour toujours » (Editions Calmann-Lévy) par Nora Fraisse, sa maman.

    L’ouvrage vient lui-même d’inspirer un téléfilm diffusé sur France 3. Le long-métrage sera suivi d’un débat animé par Carole Gaessler puis du documentaire « Souffre-douleur : Ils se manifestent ».

    C’est parfois le quotidien dés le plus jeune âge, on se raquette, on se dislike lors des récréations et pauses puis on se cyber-harcèle dés le retour à la maison une fois la chambre retrouvée. Voici le décor décrit par certains enseignants qui commencent à comprendre, à déceler et à décrypter les signes du (cyber)harcèlement chez certains jeunes.

    L’Education nationale estime qu’un élève sur cinq est victime d’insultes ou d’humiliations par SMS ou sur internet. Premier vecteur en cause : le smartphone qui a envahi les cours de récré.

    Les faits sont punis de 1 an à 3 ans d’emprisonnement et de 15 000 euros à 45 000 euros d’amende selon la gravité des préjudices.

    Des modes opératoires de plus en plus diversifiés

    Le bashing (mot qui désigne en anglais le fait de frapper violemment, d’infliger une raclée) est un anglicisme utilisé pour décrire le « jeu » ou la forme de défoulement qui consiste à dénigrer collectivement une personne ou un sujet. C’est une des pratiques les plus courantes sur les smartphones et platerformes de réseaux sociaux.

    Le flaming, terme anglophone qui désigne toutes les interactions de mépris notamment trouvées lors d’échanges d’e-mails, mais s’applique également aux propos diffamatoires échangés via SMS. Cela regroupe aussi des approches sexuelles par e-mail, dont le cyber-viol est la variante la plus extrême (celui-ci consiste en des actes sexuels non souhaités via Internet) ;

    L’outing est une pratique visant à mettre la victime dans une détresse profonde, voire à l’humilier. Elle est caractérisée par l’envoi d’informations confidentielles, sensibles ou gênantes ;

    La mascarade passe par une modification de l’identité en ligne de l’individu harceleur. On compte deux formes principales dites de mascarade : la première est caractérisée par l’usurpation de l’identité de la victime en ligne, et se présente à ses contacts en tant que telle ; la seconde consiste en le fait que l’individu harceleur se fait passer pour quelqu’un d’autre que la victime ou lui-même, souvent pour brouiller les pistes. Dans ce dernier cas, l’individu, en ligne, change de sexe ou de statut ;

    Le put-down proche du bashing désigne le fait de dénigrer certains aspects de la victime. Par exemple, la propagation de rumeurs via les réseaux sociaux, des communications abusives avec des relations de la victime par e-mail…

    Enfin les hate-sites, littéralement « sites de haines ». Ces sites Internet sont créés dans le but de viser une cible bien précise ; ils sont entièrement conçus pour harceler la victime. Souvent, ces sites disposent d’un espace communautaire où les visiteurs ont la possibilité de laisser des messages (dans un livre d’or, par exemple) ; des commentaires qui ont concrètement pour effet d’enfoncer la victime. (voir http://lecyberharcelement.e-monsite.com/pages/les-formes-de-cyber-harcelement.html).

    On a même pu déceler chez certains acteurs un comportement qui consistait à enregistrer les pages de mur de Facebook pour en garder les traces sur un autre espace de la toile en vue de les ressortir plus tard. Je leur explique pourtant que le Web est indélébile et que tout est traçable !

    Pour aller plus loin on peut aussi retrouver sur ce site 6 autres formes de cyber-harcèlement.

    Le cyber-harcèlement plus seulement chez les jeunes

    Le cyber harcèlement pas seulement envers les élèves mais aussi envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner pourrait bien être le prochain stade.

    Dans le cadre de l’AREF 2016 et dans le cadre de la session « Education et citoyenneté » a été présentée du 4 au 7 juillet 2016 une communication à laquelle j’ai contribué avec d’autres collègues à l’international sur le thème :
    Le cyber harcèlement envers le personnel enseignant : apprendre à se cyber protéger pour mieux enseigner.

    Être enseignant(e) implique la présence d’interactions avec les collègues et les apprenants et dans certains cas, avec les parents. Ces multiples interactions peuvent confronter les enseignants à toutes sortes de situations qui peuvent même s’avérer agressives ou violentes (Mcmahon et Martinez, 2014).

    Ces difficultés, jumelées à la présence des technologies de l’information et de la communication (TIC), génèrent des dérives qui se transposent maintenant en ligne. En effet, par l’entremise d’Internet, des actes de cyberintimidation sont perpétrés régulièrement entre élèves et font partie des problématiques de violence repérées dans les milieux scolaires (Gumbus & Meglich, 2013; Patchin, 2013).

    La cyberintimidation consiste en des actions individuelles ou collectives pouvant causer un mal à autrui de manière volontaire et/ou répétée, par le biais d’Internet et l’utilisation d’outils technologiques (cellulaire, tablette, etc.). Lorsque ces actions sont vécues spécifiquement chez les adultes, le terme cyber harcèlement est privilégié.

    Les actes de violence en ligne entre jeunes sont fréquemment soulevés dans les médias, cependant, qu’en est-il du cyber harcèlement dirigé envers le personnel enseignant ? Ce domaine de recherche est très peu étudié au Canada et dans le monde alors que les TIC sont pourtant bien présentes dans toutes les sphères de l’éducation. Les outils de communication et les réseaux sociaux sont d’ailleurs des moyens de prédilection pour les intimidateurs ainsi que des lieux où la formulation de menaces est désormais simple et accessible (Shariff et Churchill, 2009).

    L’objectif de cette présentation était double en exposant, dans un premier temps, une brève revue de littérature sur les recherches internationales qui se sont intéressées à la problématique ainsi que la présentation de quelques résultats issus d’une recherche canadienne portant sur le cyber harcèlement envers les enseignant(e)s.

    L’étude visait à rejoindre les enseignants du Québec intervenant aux niveaux préscolaire-primaire et secondaire par voie de questionnaire électronique. Elle a permis de recueillir des témoignages d’enseignants victimes de cyber harcèlement. Environ 80% des participants étaient des enseignantes et un pourcentage quasi égal d’enseignant(e)s provenaient des niveaux préscolaire-primaire et du secondaire. Les participants étaient issus d’écoles de tous les milieux sociaux économiques. Parmi le personnel enseignant ayant vécu du cyber harcèlement, seuls 20% d’entre eux ne connaissaient pas qui était la personne intimidatrice. Quant aux périodes d’intimidation, elles pouvaient s’étaler autant en termes de jours que de mois.

    Dans un deuxième temps, à l’aide de témoignages d’enseignants cyber harcelés et suite à l’analyse de la littérature, les plus récents outils technologiques (réseaux sociaux, etc.) utilisés par les cyber harceleurs seront exposés. L’apprentissage de moyens à préconiser pour sécuriser ses données personnelles par les enseignant(e)s seront également présentés.

    Enfin, cette communication a permis de répondre au thème transversal du congrès ainsi qu’à la triple démarche de compréhension, d’évaluation et de proposition. Cette étude cherche ainsi à « COMPRENDRE » la prévalence et l’impact des TIC, des réseaux sociaux et l’émergence de nouveaux moyens pour harceler les enseignants. Elle nous permet de nous questionner sur l’avancement des technologies et de son impact dans la profession enseignante générant de nouveaux défis à relever.

    Cette étude permet également de s’interroger sur la dimension « ÉVALUER ». En effet, comment les changements technologiques viennent modifier les problématiques vécues par les enseignants ? Le cyber harcèlement ne faisait pas partie des préoccupations des chercheurs avant l’arrivée d’Internet, mais les changements induits par la présence des technologies sur la société fait émerger de nouvelles problématiques sur la profession enseignante, dont le cyber harcèlement.

    Pourtant, cette problématique est très peu étudiée par les chercheurs. Pourquoi ? Une réflexion sur cette dimension a été discutée. Finalement, la dimension « PROPOSER » a été abordée en se questionnant sur l’intérêt de ce type de question de recherche. En effet, le chercheur de par son expertise et son expérience fait émerger des questionnements nouveaux, cependant les organismes subventionnaires orientent souvent les recherches dans une direction et peuvent influencer négativement le développement de questions de recherche pertinentes. Cette communication a tenté d’apporter des réponses à cette démarche à trois dimensions.

    Sources :

    Gumbus, A.& Meglich, P. (2013). Abusive Online Conduct: Discrimination and Harassment in Cyberspace. Journal of Management Policy and Practice, 14(5), 47-56.

    McMahon, S. D., Martinez, A., Espelage, D., Rose, C., Reddy, L. A., Lane, K., . . . Brown, V. (2014). Violence directed against teachers: Results from a national survey. Psychology in the Schools, 51(7), 753-766. doi: 10.1002/pits.21777

    Patchin, J. W. (2006). Bullies Move Beyond the Schoolyard: A Preliminary Look at Cyberbullying. Youth Violence and Juvenile Justice, 4(2), 148-169.

    Shariff, S. and Churchill, A. (Eds.). Truths and myths of cyber-bullying: International perspectives on stakeholder responsibility and children’s safety. New York, NY: Peter Lang, 2009.

     

    Plus d’infos :

    Tous les renseignements sur le service d’appel gratuit sont sur ce site.

    Le dossier complet du “Non au Harcèlement” est ici.


    Non au harcèlement – Liker, c’est déjà harceler par EducationFrance

  • Les jeunes français de 12 à 25 ans et l’écriture manuscrite

    Les jeunes français de 12 à 25 ans et l’écriture manuscrite

    Une étude exclusive Ifop / Oxford révèle que les jeunes Français de 12 à 25 ans sont attachés à l’écriture manuscrite.

    L’étude Ifop / Oxford réalisée à l’occasion de la rentrée des classes nous enseigne que les jeunes Français sont attachés à l’écriture manuscrite. Jugée irremplaçable et créditée de nombreuses vertues, elle cohabite avec l’écriture sur clavier qui répond plutôt à des besoins pratiques.

    En France, l’école s’engage actuellement dans la voie des équipements numériques d’ici 2018, tandis que les États-Unis et la Finlande renoncent progressivement à l’apprentissage de l’écriture cursive au profit de l’écriture scripte et de la maîtrise du clavier. Pourtant, certains états américains comme la Louisiane et l’Arkansas font marche arrière et l’ont réintégrée dans les programmes scolaires. Cette étude montre que l’écriture a de beaux jours devant elle et reste une valeur forte de notre jeunesse !

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    Source : étude Ifop / Oxford

    Elle a été menée auprès d’un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française
    âgée de 12 à 25 ans du 4 au 7 juillet 2016. Méthode des quotas.

    Retrouvez aussi notre interview de Jean-Luc Velay, spécialiste de ces questions d’écriture manuscrite et numérique.

  • E-xperTIC, un jeu de plateau pour aborder la culture et les usages numériques avec les jeunes

    E-xperTIC, un jeu de plateau pour aborder la culture et les usages numériques avec les jeunes

    Fort du succès de l’édition nationale d’« @h…Social ! 2.0 », jeu de plateau autour de la prévention des usages des réseaux sociaux, le Bureau Information Jeunesse (BIJ) de l’Orne développe depuis plusieurs mois un nouvel outil pédagogique. Il s’agit d’un jeu de prévention lié au numérique jouable dès 10 ans et traitant de 5 thématiques : des Smartphones aux sites internet, en passant par les jeux vidéos, les e-mails et les réseaux sociaux. Baptisé E-xperTIC, le jeu est édité depuis septembre 2016.

    Et si vous deveniez Expert-(en)-TIC ?

    Il était une fois, un temps pas si lointain, où la planète vivait sans ordinateur, sans Internet, sans smartphone… et pourtant les hommes communiquaient. Moins rapidement, moins facilement, moins massivement… mais ils communiquaient. Et un jour, tout s’est très vite accéléré avec l’arrivée d’Internet. Une génération nourrie au « web » a vu le jour…

    Génération Y ou Z, Digital Natives, E-génération, Net Génération… les surnoms sont nombreux pour désigner les jeunes nés à l’heure d’Internet et des smartphones. Dans un univers numérique en perpétuel mouvement, les nouvelles technologies se propagent à une vitesse folle, créant parfois un fossé générationnel en termes d’usages et de connaissances. Un peu comme si à l’heure de la fibre optique, certains étaient restés au Modem 56K, ou pire, au minitel.

    « Le futur embarrasse celui qui méconnait le passé » dit un proverbe africain. Souvent consommateur de nouvelles technologies, nous avons tendance à oublier les progrès et les avancées technologiques réalisées ces dernières années.

    Au final, le pigeon voyageur n’est-il pas l’ancêtre du SMS ? Le tweet n’est-il pas la petite annonce nouvelle génération ? Youtube et Dailymotion ne sont-ils pas des émanations de la TSF ?

    Pour mieux envisager notre futur numérique, il est aujourd’hui incontournable de maîtriser l’histoire, les codes, les rouages et les usages des Technologies de l’Information et de la Communication.

    Dans cette optique, le Bureau Information Jeunesse (BIJ) de l’Orne a développé le jeu pédagogique E-xperTIC. Subtil mélange de prévention et de culture générale sur les smartphones/tablettes, les jeux-vidéos, les sites Internet, les tchats, les e-mails et les réseaux sociaux, il cherche à sensibiliser les participants aux enjeux liés aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

    Apprendre et sensibiliser à travers le jeu, telle est la philosophie du BIJ de l’Orne. C’est donc tout l’esprit d’E-xperTIC.

    expertic_jeu_101016Jeu de plateau jouable par équipe, E-xperTIC reprend les codes de fonctionnement d’internet. Chaque équipe devient un serveur thématique.

    Par un système de questions réponses et autres défis ludiques, les Serveurs interagissent entre eux afin de collecter un maximum d’objets phares de l’histoire des Technologies de l’Information et de la Communication en vue de réaliser une frise chronologique en fin de partie.

    Les participants se surprendront à apprendre sur la culture numérique, à aborder des notions de droits ou de bonnes pratiques, à se sensibiliser à certains risques…tout en s’amusant.

    Jouable dès 10 ans, le jeu E-xperTIC s’enrichit de contenus supplémentaires utilisables dès 16 ans. Il peut ainsi être animé sur des Temps d’activités périscolaires, au sein de collèges, lycées ou structures jeunesse, ou même être joué en famille ou entre amis.

    Que vous soyez de la génération TSF ou de la génération Snapchat, que vous soyez néophyte ou confirmé dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, vous avez tout à gagner à devenir un Expert-(en)-TIC !

    Plus d’informations sur E-xpertic : sur www.e-xpertic.fr

    et la vidéo ci-contre :

  • Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    « Il faut éloigner les enfants des tablettes », clament des spécialistes lors d’une tribune dans le Monde[1]. Oui, nous voyons les enfants se saisir des appareils mobiles et multimédias tels que la tablette ou le téléphone portable de plus en plus tôt. Avec une dextérité étonnante, parfois presque déconcertante.   Une piste simple est alors avancée : proscrire les écrans à certains moments.

    Et si, en matière d’usages numériques, le rôle des parents passait du stade de « régulateur » à celui « d’accompagnateur » ? Leur rôle n’est-il pas d’éduquer leurs enfants à l’utilisation des outils numériques ? C’est ce que Média Animation asbl, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias, lance comme message à travers l’outil : www.123clic.be

    123clic.be, un outil pour les parents d’enfants âgés de 3 à 6 ans

    123clic_061016A la suite d’une cartographie des initiatives en éducation aux médias numériques menée en automne 2015 dans le cadre du projet Belgian Better Internet Consortium (B-BICO) co-financé par l’Union Européenne, il a été constaté un manque criant d’outils et ressources d’éducation aux médias numériques à l’attention de parents de très jeunes enfants.

    C’est pourquoi, Média Animation en partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias a accompli un premier pas en la matière et a développé un site-ressource « 123Clic.be » destiné aux parents (ou grands-parents) et qui rassemble différentes activités créatives et pédagogiques à mettre en place pour et avec des enfants âgés de 3 à 6 ans.

    Cet outil comporte différentes sections tels que explorer, comprendre, partager, s’exprimer et créer. Il est composé de vingt activités d’une durée de 10 à 15 minutes que les parents peuvent mettre en place ave leurs enfants. L’objectif étant de développer une approche critique dans l’usage de la tablette ou du téléphone mobile et de sensibiliser l’enfant aux dimensions médiatiques spécifiques telles que la communication et l’expression.

    Cette collection de 20 activités est accompagnée de ressources complémentaires et de questions de réflexion en lien avec la parentalité et les médias. L’objectif de cette section est de fournir des repères éducatifs aux parents quant à l’accompagnement des enfants vis à vis de leurs usages des médias digitaux.

    123clic_imge2061016Des situations familiales et des questions (de type F.A.Q) permettent aux parents d’aborder différentes thématiques par un autre angle que celui de la proposition de l’activité pédagogique.

    Quelques exemples : Que penser des tablettes spéciales « enfants » ? Quelle place pour la tablette parmi les autres jeux ? Est-ce un accompagnement des usages comme les autres ? Que faire quand on trouve ce qu’on ne cherche pas ? Les jeux vidéos augmentent-ils l’agressivité ?

    Cet outil connaîtra sa version en Néerlandais et en Anglais dans les prochaines semaines.

    123clic.be, une campagne et des actions

    A la suite d’une première phase de test avec des parents, l’outil est entré en phase de révision et a été officiellement lancé à travers une campagne publique le 28 septembre dernier. Des partenaires du domaine de la parentalité ou de la petite enfance participent déjà au lancement de cette campagne, tels que l’ONE, l’UFAPEC ou Child Focus.

    En effet, 700 lieux de consultation de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) accueillent la campagne d’affichage 123clic.be.

    Depuis le 28 septembre pendant 4 semaines, une courte vidéo d’animation à partager sur les réseaux sociaux veillera à sensibiliser les parents de jeunes enfants à cette accompagnement des médias numériques : https://www.facebook.com/123clic.be

    Ensuite, de nombreuses animations s’organiseront ça et là en Fédération Wallonie Bruxelles avec les parents, notamment lors de la Quinzaine de l’Education aux Médias organisée par le Conseil Supérieur de l’éducation aux médias www.quinzaineeducationauxmedias.be

    [1] http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/les-tablettes-a-eloigner-des-enfants_4756882_1650684.html

    Source : Media Animation asbl

     

  • « Les clés des médias », une websérie éducative en 25 épisodes de 2mn

    « Les clés des médias », une websérie éducative en 25 épisodes de 2mn

    « Les clés des médias » est un glossaire de mots et de notions essentielles pour appréhender les médias. Constitué de 25 programmes de 2 minutes, chaque épisode traite d’un thème différent, mis en scène dans l’univers quotidien des jeunes. L’écriture est un mélange de pédagogie et d’humour à partir d’un cas concret permettant une meilleure compréhension des médias. 

    Depuis les attentats de janvier 2015, France Télévisions et ses partenaires ont renforcé et multiplié les actions envers le jeune public.

     

    Dans la continuité de cette démarche, ce nouveau programme « Les clés des médias » s’inscrit dans un partenariat avec France Inter, Enjeux-e-médias et Canopé, avec le soutien de la Direction du Numérique pour l’Education (Ministère de l’Éducation Nationale).

    « Les clés des médias  » (25X2mn) : une série écrite par Bruno Duvic, réalisée par Mathieu Decarli & Olivier Marquézy, produite par la Générale de production, avec Francetv éducation, Canopé, le CLEMI, France  Inter et Enjeux e-medias.

    1. Nous sommes tous médias
    2. Un journaliste, qu’est ce que c’est ?
    3. C’est quoi une information ?
    4. Le pluralisme des médias
    5. La hiérarchie de l’information
    6. Le droit à l’image
    7. L’audience, c’est bien ?
    8. L’info en continu, coté audience : comment faire le tri ?
    9. La publicité, ça sert à quoi ?
    10. Un réseau social, est-ce un journal ?
    11. C’est quoi être objectif ?
    12. Les Youtubers
    13.  Les médias disent-ils tous la même chose ?
    14. La théorie du complot
    15. Qu’est ce qu’une source ?
    16. Où s’arrête la liberté d’expression ?
    17. La rumeur
    18. Les données personnelles
    19. La règle du mort-kilomètre : la loi de proximité
    20. La caricature, ça sert à quoi ?
    21. Qu’est-ce que le blasphème ?
    22. Deux poids, deux mesures
    23. Le droit à l’oubli et l’empreinte numérique
    24. Les stéréotypes
    25. Est-ce que les médias peuvent tout montrer ?

     La Chaîne YouTube « les Clés des médias »

    Plus d’infos sur FranceTV Education :
    La plateforme éducative de France Télévisions à destination des élèves, des parents et des enseignants accessible sur tablette, mobile et ordinateur propose des contenus textuels, audiovisuels et multimédias gratuits. Elle produit et diffuse des formats diversifiés et innovants pour leur qualité éducative : articles, dossiers, vidéos, infographies, jeux ludo-éducatifs, web documentaires ou encore activités interactives. Elle favorise ainsi l’accès à la culture et aux connaissances, tout en facilitant l’accompagnement à la scolarité et à l’orientation.
    Vidéo de présentation des activités et des offres de francetv éducation

  • Nos rapports aux technologies et au numérique par Stéphane Vial

    Nos rapports aux technologies et au numérique par Stéphane Vial

    [callout]Stéphane Vial, maître de conférence en design et médias numériques à l’université de Nîmes, a eu la chance de présenter la conférence inaugurale sur le sujet de cette 7ème édition à savoir : « Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles ».[/callout]

    Stéphane Vial a démarré sa conférence en montrant que nous avons toujours été conditionnés dans notre rapport aux êtres et aux choses, par des techniques, comme l’arrivée de l’électricité ou la machine à vapeur, parmi d’autres exemples.

    « Je compare ces différentes périodes avec l’époque actuelle pour montrer que ce n’est pas nouveau de subir un grand changement perceptif dans notre rapport au monde du fait de l’arrivée de nouvelles technologies ».

    Et je montre que l’arrivée du numérique s’inscrit dans une dynamique qui la précède et qu’elle vient renouveler, en apportant des perceptions inédites avec les écrans, l’interactivité etc, ajoute Stéphane Vial.

    Découvrir l’intégralité du propos de Stéphane Vial dans la vidéo ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • WHASK , la nouvelle App et réseau social

    WHASK , la nouvelle App et réseau social

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    L’entreprise a été créée en septembre 2015 par deux frères, Edouard et Nicolas Tzipine. Après être passés par la production TV (TF1) et la grande distribution (P&G), ils ont tout quitté pour WHASK !

    Serez-vous convaincus ?

    Vous connaissez tous Snapchat, Tinder et Whatsapp… Vous passez du temps sur une de ces applications ? Ou peut-être même les trois ?

    WHASK est un nouveau réseau social qui est à la fois ludique, rapide et instantané.

    Vous avez déjà eu besoin de conseils instantanés avant de prendre une décision ? Vous souhaitez obtenir des réponses rapides pour organiser un dîner, un match de foot ou un cinéma au dernier moment ?

    Whask1_090516Alors WHASK va vous simplifier la vie !Whask2_090516

    Il s’agit d’une application de sondage instantané : envoyer un whask prend moins d’une seconde !

    Un whask comprend une question fermée et une photo. Celui qui le reçoit n’a qu’à « swiper » à droite ou à gauche pour répondre oui ou non.

    Instantanément, ce dernier accède à une page intermédiaire qui montre de façon ludique les résultats du sondage !

    Mais ce n’est pas tout ! Vous allez également pouvoir suivre vos stars, blogs ou médias préférés et les influencer dans leurs questions quotidiennes !

    Et vous ? Êtes-vous prêts à devenir Whasker ?

     

     

    Plus d’infos :
    L’application WHASK est disponible sur : App Store , Google Play.

    Facebook : Whask
    Instagram : Whaskapp
    Twitter : Whaskapp