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  • Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Le collège Truffaut est situé à Strasbourg à Hautepierre, un des quartiers les plus jeunes de France avec 40% de la population de moins de 20 ans. C’est aussi un taux de chômage dépassant les 20% avec 80% des élèves issus de CSP défavorisés et près de 25 % des élèves qui entrent en sixième avec un ou deux ans de retard.

    Dans ce contexte, le collège de 500 élèves dirigé par Thierry Kiledjian, a été labellisé REP+  avec, comme préoccupation quotidienne, de relever le défi de l’échec scolaire.

    Pour les équipes pédagogiques, le projet de développement du numérique est un élément clé, un levier qui peut donner de meilleures chances de réussite aux élèves.

    Netjourneestablettes1_080415La classe numérique, mise en place depuis janvier 2015 pour les élèves dyslexiques de 6ème, fait partie du projet global pour le numérique éducatif au collège. Il s’agit de trente tablettes hybrides connectées à internet.

    Pour la DANE, ce sont d’abord les projets des équipes pédagogiques qui sont intéressants à repérer afin « de mettre en avant les usages et non pas les outils », précise Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique.

    Il ajoute que cette philosophie rejoint tout à fait celle du plan numérique national qui vise à repérer les usages et les initiatives pédagogiques pour la mise en place, entre autres, des collèges préfigurateurs.

    Le projet du collège Truffaut a donc été soutenu par la DANE mais également par les financeurs, constitués pour l’essentiel du Conseil Départemental du Bas-Rhin.

    Les tablettes au collège Truffaut : un choix de matériel qui rejoint automatiquement les habitudes d’usages.

     

    Netjourneestablettes3_080415Comme l’explique Marc Neiss, les établissements de l’académie qui ont expérimenté les tablettes ont choisi toute sorte de matériels ; au collège Truffaut, le choix s’est porté sur des usages antérieurs, notamment au travers des solutions bureautiques. « Ils ont donc souhaité retrouver ses habitudes dans la nouvelle tablette ; c’est la raison pour laquelle ils sont restés sur du Windows », souligne t-il.

    De même, le caractère hybride leur permet de retrouver le confort du clavier, « sans perturber les habitudes précédentes », tout en ayant l’aspect mobilité et la possibilité de se mettre très rapidement en configuration « ilots » dans la classe ; sans oublier l’aspect tactile et « touch » qui séduit toujours autant les élèves et leur permet de jongler entre ces trois fonctionnalités : le stylet, le doigt et le clavier.

    « Pour notre projet d’équipement, nous nous sommes orientés sur un matériel type tablettes avec l’idée que les élèves restent toujours sur place, ont à disposition le matériel et que ce sont les enseignants qui se déplacent », ajoute Thierry Kiledjian, Principal du collège.

    Des enseignants engagés avec l’envie de modifier leurs habitudes pédagogiques.

     

    Le point de départ du projet numérique de l’établissement, c’est avant tout une envie de modifier les pratiques pédagogiques pour aller plus loin avec les élèves

    et « tester » de nouvelles manières d’enseigner pour développer les apprentissages ; en soi, le numérique ne constitue qu’un support.

    Lorsque le principal a lancé le projet, 16 enseignants sur 45 ont répondu favorablement pour « sortir de la logique de cours magistral pour travailler autrement, par ilots ou par projets, par exemple », ce que le numérique permet largement.

    Marie Garrec, enseignante en français, appuyée par Laetitia Boulom, professeur-documentaliste et référente numérique de l’établissement, s’est lancée dans l’aventure avec sa classe de 6ème d’élèves dyslexiques.

    « Dans ma classe, un certain nombre d’élèves ont des Troubles Spécifiques d’Apprentissage, notamment la dyslexie ; l’outil numérique leur permet d’avoir une autre approche de la lecture et de l’écriture, deux terrains où résident les difficultés de leurs troubles », explique t-elle.

    En plus d’être un élément facilitateur pour la lecture et l’écriture, l’utilisation des tablettes en classe les familiarise avec l’informatique, ce qui pourra leur servir par la suite pour prendre en main plus facilement des logiciels à commande vocale ou de lecture automatique, par exemples et donc les aider au rédactionnel.

    « Au fur et à mesure de leur scolarité, on essaie de les former au logiciel de commande vocale pour l’utiliser à la rédaction et donc résoudre leurs problèmes liés à l’écriture », précise Marie Garrec.

    Tablettes hybrides, plateforme Moodle et ENT : des outils qui font leur preuve pour un travail en autonomie dans la classe de 6ème Dyslexie.

     

    Dans sa classe aujourd’hui, Marie Garrec propose à ses élèves de réaliser un travail sur Folios grâce au parcours Moodle, disponible sur l’ENT de l’académie : ENTEA. Ils doivent dans un premier temps visionner une vidéo tutoriel puis compléter un questionnaire sur les tablettes, portant sur le poème choisi.

    Netjourneestablettes2_080415Dans un deuxième temps, ils doivent réaliser eux-mêmes une illustration, un dessin de leur poème, le prendre en photo avec la tablette et l’insérer en guise de photo de couverture dans leur document Folios ; pour ce travail en autonomie, ils disposent d’une fiche de travail sur laquelle ils peuvent cocher les tâches à faire.

    « En dernière étape, ils pourront comparer ce qu’ils ont fait avec leurs camarades et réajuster le formulaire Folios si nécessaire », explique Laetitia Boulom.
    « Et Moodle sur l’ENT nous permet d’avoir l’ensemble de la séquence, de la première à la dernière étape », ajoute t-elle.

    Pour Laetitia et pour Marie, la vraie réalité du numérique est d’intégrer que la posture de l’enseignant a changé :

    on leur apprend à chercher et à trouver les informations dont ils ont besoin pour le cours ; ils deviennent acteurs de la recherche du savoir et ce ne plus seulement nous les enseignants qui leur transmettons.

    Comme tous les enseignants qui utilisent le numérique dans leurs classes et qui témoignent de l’investissement que cela représente, Marie Garrec ne cache pas que c’est assez chronophage en termes de préparation de cours ; mais comme tous, elle relativise aussi sur ce temps de préparation « que je consacre au numérique plutôt qu’à autre chose mais il faut bien préparer les cours de toute façon ».

    « L’aspect formatif pour eux l’est aussi pour nous », conclut-elle.

     

    Un reportage réalisé dans le cadre du voyage de presse lors des NetJournées, du 25 au 27 mars 2015 à Bischoffsheim.
    Remerciements tout particuliers à la DANE de l’Académie de Strasbourg, et aux partenaires de cette journée :

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  • Le « tout ENT » pour un principal de collège, c’est quoi ?

    Le « tout ENT » pour un principal de collège, c’est quoi ?

     

     Il s’agit de gérer administrativement et pédagogiquement le collège.

    Cela se concrétise par plusieurs actions et notamment, depuis cette année, « les élèves n’ont plus de carnet de liaison et tout se fait par SMS ou par internet », explique Laurent Abécassis.

    Pour lui, le « tout ENT » facilite le fonctionnement pour les usagers, « c’est moins contraignant et il n’y a plus qu’un seul outil ». Ce principal sait de quoi il parle car avant le « tout ENT », il a connu la période où la communication se faisait à la fois via l’ENT et via le carnet de liaison et tout le monde s’y perdait.

    Il avoue que la charge de travail pour la Vie scolaire est plus importante car « ces personnels doivent collecter toutes les remarques faites par informatique et en faire une synthèse ; c’est aussi le CPE qui génère les SMS envoyés aux parents ».

    A chaque fois qu’un élève n’a pas fait ses devoirs ou a eu un souci de comportement par exemple, l’enseignant l’inscrit sur informatique pour que la Vie scolaire en ait connaissance et le diffuse automatiquement aux parents par SMS.

    « Trop d’ENT » ne conduit-il pas à une forme de « flicage » ?

    Il faut dire que ce sont toujours les mêmes parents qui reçoivent les SMS tandis que d’autres n’en reçoivent jamais, ironise Laurent Abécassis.

     

  • Le « défi des mots », une action pédagogique inter-degrés avec l’ENT

    Le « défi des mots », une action pédagogique inter-degrés avec l’ENT

    Notre action vise à décliner localement l’action culturelle nationale « dis moi dix mots »

    de manière à fédérer des établissements et à placer les élèves en situation de recherche autour de mots choisis librement.

    Placer les élèves en position de chercheurs au regard critique.

    Netjournees_defimots4Ce défi est avant tout un travail de recherche ; les élèves vont devoir mettre des informations en relation, s’entraîner à prendre la parole ou encore apprendre à élaborer et à utiliser des schémas heuristiques.

    C’est également un travail en littérature dans lequel les élèves vont partager une culture littéraire commune et lire des ouvrages de manière critique.

    Un projet où le numérique a toute sa place.

    Pour les élèves, le numérique intervient dans l’utilisation d’outils tels que tablettes ou ordinateurs mais également logiciels et applications ; c’est aussi la conception de documents multimédia partagés. On peut citer comme applications utilisés « Simple mind« , « Skitch » ou encore « Book creator« .

    Un travail de liaison école-collège via l’ENT Pivot.

    L’intérêt est que l’opération intéresse à la fois le premier degré et le second degré ; la communication inter-établissements se fait via un ENT appelé « ENT pivot ».

    Cette action se déroule dans le cadre de la liaison école-collège et l’ENT pivot va permettre aux enseignants de collaborer.

    Netjournees_defimotsTrois collèges de la ville de Clichy et les écoles qui y sont associées participent à ce projet et « nous avons environ 60 comptes utilisateurs premier degré créés sur l’ENT de l’établissement fictif, à cet effet », souligne Pierre Bézanger.

    Côté second degré, c’est l’ENT ITOP en place dans le département des Hauts-de-Seine qui est utilisé normalement par tous les membres : enseignants, élèves et parents ; côté premier degré, seuls les enseignants ont un accès pour l’instant, ce qui leur permet de collaborer avec leurs collègues du collège.

    Netjournees_defimots2Tous peuvent travailler sur ce projet au sein « d’un groupe de travail » dans l’ENT, ce qui permet de compiler les travaux afin de réaliser un corpus exploitable pour l’an prochain.

    Au-delà des objectifs pédagogiques, l’intérêt pour les élèves est d’avoir la fierté de présenter en fin d’année les travaux réalisés en classe au sein d’un événement organisé par la ville de Clichy ; une belle manière de les motiver, de leur apprendre à travailler ensemble et enfin, au niveau académique, d’afficher un projet concret dans la liaison école-collège.

    En savoir plus :
    Lire aussi l’article www.ent.ac-versailles.fr

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  • La ressource numérique NIPIB, une vraie révolution pour l’enseignement des SVT de la 6ème à la terminale

    La ressource numérique NIPIB, une vraie révolution pour l’enseignement des SVT de la 6ème à la terminale

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    Historique du projet : deux années de recherche et d’expérimentation avant le lancement du produit en janvier 2015

    Légende images ci-dessus : Coupe de moelle épinière humaine à différents niveaux de zoom

    Cela fait plus de deux ans que 10 établissements de l’académie de Nancy-Metz ont expérimenté NIPIB, dans des classes où les enseignants faisaient partie des « producteurs », du noyau dur de la conception pour l’aboutissement de NIPIB. Rejoints par 10 autres il y a 18 mois, les établissements qui expérimentent sont aujourd’hui au nombre de 20, moitié collèges et moitié lycées.

    On est à la veille de la généralisation.

    « La mission des enseignants qui sont entrés dans la boucle après les 18 mois était de tester le produit et de faire des retours critiques sur les usages en classe, y compris des retours d’élèves », expliquent Stéphanie et Elodie.

    Le produit a évolué au fil des mois, ce qui a contribué à son amélioration constante ; pour exemple, « le visionneur n’est plus le même que celui que nous avions il y a 18 mois ; c’est surtout l’enrichissement des fonctionnalités», précise Stéphanie.

    Contenu de NIPIB : une variété d’images virtuelles des programmes de la 6ème à la terminale

    NIPIB couvre l’ensemble des thèmes scientifiques abordés de la 6ème à la terminale ; les images ont donc été sélectionnées en fonction des programmes scolaires. Toutes les images sont intégrées sur une plateforme en ligne donc accessibles en classe mais également en dehors de la classe. Enfin, aux images s’associe tout un accompagnement scientifique :

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    Extrait d’une fiche scientifique en Biologie végétale : feuille d’Oyat
    – des explications scientifiques de l’image rédigées par des universitaires,
    – des explications à la fois techniques sur la conception de la ressource, de la numérisation de la lame microscopique à l’image disponible
    – des propositions de mise en œuvre pédagogique pour utiliser la ressource en classe

    NIPIB, des ressources en SVT réalisées en étroite concertation avec les gens de terrain : les enseignants.

    1ère étape : nécessité de lister les besoins

    Elodie et Stéphanie ont eu un rôle à jouer dans l’élaboration de NIPIB et pas des moindres. Faisant parties du noyau d’enseignants retenus dès le départ pour la conception, elles ont eu à lister, en partant d’une « feuille blanche », tous leurs besoins en « lames » par niveau et par thème.

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    Un exemple d’acarien pour étudier la faune du sol au collège (technique de macrozoom)

    Ce travail de listage a été réalisé à partir des BO et en étroite collaboration avec les universitaires de Lorraine ; ces derniers proposant des images innovantes pour illustrer certaines notions scientifiques.

    « Pour ce qui est de la sélection des images dans NIPIB, cela nous a permis de comprendre qu’il y a des choses réalisables et d’autres non comme le muscle avant et après effort et d’avoir une certaine pertinence par rapport aux supports que nous proposons à nos élèves », soulignent-elles.

    2ème étape : un vrai travail de collaboration entre enseignants et chercheurs

    En fonction des besoins que les enseignants avaient listés, les différents laboratoires de l’Université de Lorraine venaient proposer les lames numérisées (dont la numérisation prenait parfois jusqu’à une semaine !) et les enseignants avaient à faire leurs choix afin de répondre aux besoins pédagogiques.

    3ème étape : réalisation des fiches pédagogiques en rapport avec les lames numérisées

    Les enseignants ont réalisé les fiches pédagogiques, pour une grande part, des images proposées. Chaque fiche correspond à une séance (cela peut être une évaluation) qui comporte une proposition d’activité, des documents à destination des élèves et souvent, une production élève « pour que les collègues qui découvrent NIPIB aient une idée de ce que les élèves peuvent faire avec ce type de ressources », décrit Stéphanie et « montrer les potentialités du Viewer pour sélectionner une zone d’intérêt, annoter, mesurer, faire des comparaisons etc, repérer via des coordonnées pour les mises en commun», ajoute t-elle.

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    Mesure et légende de grains de pollen : étamine de lys

    En tant qu’actrices sur la réalisation de la ressource NIPIB, Stéphanie et Elodie se sont mis à la place des enseignants qui allaient découvrir ce nouveau produit.

    D’autres réflexions se sont portées sur les contenus à mettre à disposition aux élèves.
    Actuellement, ils peuvent facilement accéder à NIPIB via l’ENT sans réauthentification et ont accès aux images avec un titre allégé, aux fiches scientifiques mais n’ont pas accès aux fiches techniques ni pédagogiques, par exemple. Cette question des droits des élèves va encore évoluer dans les mois à venir.

    « On pourrait imaginer à l’avenir que l’intégration soit encore plus fine et se faire selon des choix précis de l’enseignant ; par exemple, l’élève est en phase de projet, je lui donne accès aux fiches scientifiques ou, il est en contexte d’évaluation donc je bloque l’accès aux fiches scientifiques », explique Stéphanie.

    Apports de NIPIB pour l’enseignement des SVT : diversité, qualité et disponibilité

    La diversité, un des premiers intérêts de la ressource NIPIB

    « Par exemple, pour certains thèmes comme la biologie humaine, nous n’avons pas de lames de tissus humains, notamment pathologiques , disponibles dans nos laboratoires », explique tout simplement Stéphanie.

    La banque de ressources NIPIB propose de nombreuses lames permettant aux élèves de naviguer aussi dans des tissus et cela est plus pertinent que des images figées sur support papier.

    La qualité de la ressource, un autre atout incontestable de NIPIB

    Comme l’expliquent Stéphanie et Elodie, les microscopes dans les établissements ne sont pas toujours en bon état et pas toujours suffisamment perfectionnés pour pouvoir réaliser certaines observations.

    « Avec les microscopes que nous avons en collège, il y a même certaines lames que nous ne pouvons pas du tout observer, où tout se trouve agglutiné et donc illisible », ajoute Elodie.

    La disponibilité permanente de la ressource numérique, un autre point fort de NIPIB

    L’observation qui peut être faite sous microscope dans la classe n’a lieu qu’à un moment donné pendant le cours. Avec le numérique, l’observation peut se faire à n’importe quel moment, à n’importe quel endroit.

    «Un élève qui est absent peut tout à fait travailler sur une lame de la même manière à la maison que ce que nous avons réalisé en classe ; il en est de même pour les révisions : les élèves ont toujours accès à la ressource ».

    Enfin, avec NIPIB, une exploitation pédagogique plus intéressante

    « Avec le Viewer, il est possible de visualiser deux lames en même temps ; par exemple, une lame de tissu humain sain et le même tissu humain atteint d’une pathologie », décrit Elodie.

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    Peau humaine pathologique et normale

    Stéphanie ajoute qu’avoir deux microscopes en classe est souvent mission impossible et que même si c’était le cas, l’élève ne pourrait pas regarder les deux lames simultanément et « le grossissement et la qualité des lames ne sont pas forcément identiques entre les deux observations ».

    Avec NIPIB, l’exploitation pédagogique est vraiment plus pertinente

    Adieu microscopes et autres appareils sur les tables en SVT ?

    L’utilisation de NIPIB n’amène pas non plus à mettre les microscopes « au placard » car, comme le précise Stéphanie, « les SVT sont des sciences expérimentales, le réel est notre sujet d’étude privilégié ; les élèves réalisent et réaliseront encore des préparations microscopiques ».

    La ressource numérique est un excellent complément « qui permet d’aller plus loin » ; c’est ainsi que résumeraient Elodie et Stéphanie au sujet de l’arrivée de NIPIB dans leurs classes, avant même de voir naître de futures critiques et d’alimenter le débat sur « le numérique fait des miracles et peut tout remplacer » !

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    Roche andésite en lumière polarisé et lumière polarisée analysée

    Côté élèves, l’appropriation de l’outil s’est faite tout naturellement ; il n’a pas été nécessaire de les former très longtemps, juste de leur annoncer qu’il y avait une nouvelle ressource disponible sur l’ENT.
    Les lycéens, qui travaillent beaucoup en autonomie, notamment pour les TPE, sont amenés à utiliser la ressource souvent et NIPIB est d’ailleurs entré dans les ressources, comme le constate Stéphanie.

    La semaine dernière, alors que je n’avais pas pensé utiliser NIPIB pour ma séance, je me suis aperçue qu’un binôme d’élèves réalisaient des recherches sur NIPIB spontanément.

    NIPIB, une ressource accueillie dans l’académie de Nancy-Metz à quasi l’unanimité

    «  Tous les enseignants qui ont vu la démonstration sont convaincus car les images sont vraiment extraordinaires », témoignent Elodie et Stéphanie.

    Aujourd’hui, elles ont le sentiment d’un véritable engouement pour la ressource NIPIB et n’ont pas constaté la présence de personnes réfractaires. Elle ressente même une certaine impatience chez certains enseignants à qui on a promis l’arrivée de NIPIB prochainement, la ressource sera disponible pour tous les enseignants de SVT et tous les élèves de l’académie de Nancy-Metz à partir de janvier 2015.

    Le seul bémol temporaire qui est évoqué par nos deux enseignantes serait la connexion internet Haut-Débit qui est nécessaire pour utiliser la ressource de manière optimale ; en zone rurale, comme c’est le cas pour Stéphanie, elle n’a toutefois pas de problème à utiliser 10 ordinateurs en classe, connectés à NIPIB ; les moyens mis en œuvre par les différentes collectivités territoriales de l’académie pour équiper chaque établissement en fibre optique devraient, à court terme, effacer toute problématique à ce niveau-là.

    Plus d’infos :
    voir aussi la démo NIPIB version longue sur Youtube

    A propos d’ITOP :Itop_logo_221214

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels. www.itop.fr et www.afinef.net

     

  • Madmagz annonce un partenariat avec ITOP, leader des ENT, à Educatice

    Madmagz annonce un partenariat avec ITOP, leader des ENT, à Educatice

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    Une étape décisive dans le développement national de Madmagz

    En scellant un partenariat avec ITOP, leader des Environnements Numériques de Travail (ENT) en France, Madmagz marque une étape importante dans sa stratégie de développement national.

    Dorénavant, tous les établissements scolaires de France disposant d’un ENT ITOP – soit 462 écoles, 1 585 collèges et 608 lycées(1) – pourront créer des journaux scolaires en ligne directement depuis leur plateforme numérique, et sans avoir à créer un compte sur Madmagz au préalable.

    Un partenariat en ligne avec les objectifs de Madmagz et d’ITOP de favoriser l’accès aux ressources pédagogiques numériques

    Cette collaboration s’inscrit dans la démarche commune d’ITOP et de Madmagz de développer les usages et favoriser l’accès aux ressources et outils pédagogiques numériques. Utilisés à la fois par les élèves, professeurs, parents et personnels d’administration, les ENT constituent le principal lieu de rencontre virtuel entre tous les acteurs de la vie scolaire.

    Ce partenariat est donc également parfaitement en ligne avec les objectifs de Madmagz d’encourager la pédagogie active à l’aide du numérique, et notamment l’autonomie des élèves et la collaboration entre les différents acteurs de l’éducation.

    Youssef Rahoui, dirigeant de Madmagz : “Ce partenariat entre Madmagz et ITOP marque une étape décisive dans notre ambition de développer des usages pédagogiques liés au numérique. ITOP, leader du marché des ENT, va permettre à des dizaines de milliers d’élèves de créer des journaux scolaires sur Madmagz et ainsi d’allier collaboration et activité d’écriture autour d’une pédagogie par projet”.

    Yannick Joly, co-fondateur d’ITOP : “Avec ce partenariat ITOP éducation conforte sa stratégie et sa volonté « d’ouverture » des ENT. Depuis toujours, nous souhaitons que les ENT soient le carrefour numériques de tous les outils et contenus pédagogiques… Aujourd’hui, avec Madmagz en intégration forte dans nos plateformes, nous proposons un outil numérique à forte valeur ajoutée pour les écoles, collèges et lycées tout en améliorant l’expérience de nos utilisateurs en leur proposant un outil numérique simple permettant de créer des magazines (journal de classe, d’école, carnet de voyage, exposé…)”.

    (1)Soit plus de 4 millions de comptes utilisateurs, source caisse des dépôts – juin 2013.

    A propos d’ITOP :

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail
    ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOPéducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOPest élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels. www.itop.fr www.afinef.net.

    A propos de Madmagz :

    Lancé en janvier 2010, Madmagz est le premier site internet qui permet à chacun de créer son magazine au format numérique ou papier. Avec pour ambition que chacun puisse devenir éditeur de magazines en créant, diffusant et monétisant
    en quelques clics ses magazines. Madmagz compte aujourd’hui plusieurs milliers de professeurs parmi ses 500 000 utilisateurs. Les applications pédagogiques de Madmagz sont nombreuses : journal scolaire, dossier, rapport de stage, TPE (Travaux Personnels Encadrés), travail d’étude…Pour plus d’information sur Madmagz, rendez-vous sur http://www.madmagz.com/fr.

  • Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    « Face au constat des mauvais résultats des écoles primaires de la Somme et après différents diagnostics, le numérique s’est avéré comme pouvant être un levier pour une meilleure réussite scolaire« , explique Jérôme Déprés.

    Yves Landos nous dresse un rapide historique de l’arrivée de l’ENT premier degré dans certaines écoles de la Somme, sur le volontariat de quelques enseignants sans accompagnement au départ.

    L’entité Somme Numérique regroupe le Conseil Général de la Somme mais également la quasi-totalité des intercommunalités et donc des 792 communes du département.

    « Notre rôle est vraiment de mutualiser nos actions notamment pour passer des marchés sur lesquels nous pouvons obtenir de meilleurs tarifs de par la force que nous représentons ; une mutualisation qui va de la maternelle au collège et qui nous permet de réduire les charges« , ajoute Jérôme Déprés.

    Pour les services de l’éducation nationale, cette organisation simplifie vraiment la tâche puisqu’il n’y a qu’un seul interlocuteur à savoir Somme Numérique.

    « Une fois que les aspects pédagogiques sont entendus avec l’école et l’inspecteur, nous n’avons qu’à faire passer le bon de commande à Somme Numérique qui prend le relais pour la mise en place« , souligne simplement Yves Landos.

    Un modèle d’organisation simplifiée qui permet de gagner du temps pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir les bons usages autour de l’arrivée de nouveaux outils numériques.

    Et sur la réforme territoriale et la « disparition » des départements, nous leur demandons si leur modèle ne leur donnera pas une longueur d’avance… Réponse à découvrir en fin de vidéo.

    Toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sont à voir sur notre page plateau TV ici

  • Investissement et dynamique numériques présentés par le Président du Conseil général du Val d’Oise

    Investissement et dynamique numériques présentés par le Président du Conseil général du Val d’Oise


    Cela fait plusieurs années que le Val d’Oise a lancé le Plan Numérique des Collèges avec notamment l’ENT pour les 109 collèges (dont deux sont en cours d’installation de la solution) et des TNI dans quasi toutes les classes, programme qui avait été lancé il y a environ quatre années.

    « Cette année, ce sont près de 9 millions d’euros qui vont être investis dans le numérique éducatif pour les collèges du Val d’Oise », rappelle Arnaud Bazin.

    « Aujourd’hui, il est impensable que les enfants qui baignent au quotidien dans le numérique aillent à l’école avec un papier, une gomme et un crayon ».

    Arnaud Bazin voit dans le numérique comme un vecteur d’attractivité pour les jeunes et c’est en cela qu’il argumente sur les investissements réalisés par le département dans ce domaine.
    Côté enseignants et il s’en réjouit, nombre d’entre eux qui étaient frileux au départ, se mettent au numérique beaucoup plus facilement et s’avèrent très créatifs.

    L’individualisation du travail, rendue possible grâce au numérique, tient particulièrement à cœur ce Président convaincu, notamment pour faciliter la scolarisation des élèves à besoins spécifiques ou en échec scolaire, par exemple ; arguments qui sont développés dans l’interview que M. Arnaud Bazin a bien voulu nous accorder.

    Retrouvez en images plusieurs retours d’usages dans les collèges du Val d’Oise, des reportages LudoMag, continuité du numérique à l’école, une priorité du Val d’Oise, Le numérique, levier d’intégration sociale et de communication vers les familles, Le numérique à l’Ecole, et si ce n’était qu’un support ?, Qui se cache derrière le bon fonctionnement du numérique dans les établissements ?

    Toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sont à voir sur notre page plateau TV ici

  • Les NetJournées et le « nouveau » ITOP

    Les NetJournées et le « nouveau » ITOP


    Les NetJournées se transforment aujourd’hui en Forum National du numérique éducatif  « puisqu’on se rend compte que les ENT ne constituent pas un simple outil mais s’entendent au sens large au sein du numérique éducatif », explique Hervé Borredon, PDG d’ITOP.

    Après avoir fêté ses 10 ans l’an dernier, ITOP a franchi un pallier, notamment en ayant remporté plusieurs appels d’offre d’importance sur ces derniers mois : la Région Auvergne et ses quatre départements, la Région Alsace et ses départements ce qui monte à quatre, le nombre de régions ayant choisi ITOP comme solution d’ENT pour les lycées, une vingtaine de départements pour les solutions ENT en collège soit une dizaine d’académies.

    En 10 ans, c’est une nouvelle organisation structurelle de la société qui s’est mise en place avec aujourd’hui 70 salariés à son bord et un nouveau comité de direction, de nouveaux locaux, l’extension de l’agence Lorraine et la création d’une agence en Rhône-Alpes.

    « Enfin, plus symboliquement, un nouveau logo accompagne cette nouvelle ère », conclut Hervé Borredon

    Retrouvez les principaux intervenants institutionnels et témoignages d’usages sur notre chaine web : http://www.ludovia.com/plateaux-TV/

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  • L’ENT Auvergne, 3ème génération

    L’ENT Auvergne, 3ème génération

     

    « Au terme de ces deux marchés, nous souhaitons mettre à disposition de tous les établissements publics de l’académie une nouvelle génération d’ENT articulée autour d’évolutions que nous pourrions résumer ainsi : mettre à disposition des établissements et des enseignants des outils permettant de faire évoluer les pratiques pédagogiques, de mettre les outils d’apprentissage au centre de l’ENT et associer à ces nouveaux outils, des ressources documentaires intégrées à l’ENT et qui viendraient le valoriser« , décrit Christophe Duclaux, adjoint au DAN de l’académie de Clermont-Ferrand.

    Il faut rappeler que l’académie de Clermont-Ferrand est une des premières à avoir généralisé les ENT.

    Qui dit nouvelle génération dit aussi nouvelle solution ; actuellement tous les établissements sont dans une phase d’appropriation de cette nouvelle solution proposée par ITOP éducation pour être prêts à la rentrée 2014.

    « Un des éléments qui a contribué à notre choix de cette nouvelle solution a été d’avoir la garantie que les opérations de migration puissent être effectuées pour le 1er septembre 2014 et être opérationnels à cette date« , ajoute Christophe Duclaux.

    « Nous avons également organisé une vingtaine de réunions de présentation auprès de la communauté éducative pour appréhender ce changement et permettre de répondre aux attentes des différents publics qui la composent« .

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