Étiquette : français

  • Mais, qu’est-ce au juste M@ths en-vie ?

    Mais, qu’est-ce au juste M@ths en-vie ?

    M@ths en-vie est un projet interdisciplinaire en français et mathématiques avec utilisation d’outils et ressources numériques (ordinateur, tablette, appareil photo numérique, blog ou site d’école, logiciels photo, internet…).

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    Objectifs

    ->Ancrer les mathématiques au réel afin d’améliorer la compréhension en résolution de problèmes.
    ->Développer la perception des élèves sur les objets mathématiques qui nous entourent.

    L’intégration des outils numériques dans la démarche pédagogique se fait sur deux plans :
    – production, recherche et utilisation de supports numériques réels (photos et ressources en ligne) ;
    – utilisation d’outils numériques pour produire, échanger et mutualiser.

    Condition : les supports numériques ne sauraient être que de simples illustrations. Ils contiennent un ou des éléments mathématiques qu’il est nécessaire de prélever pour pouvoir résoudre le problème.

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    Le projet tourne autour des activités suivantes :
    – Résolution de problèmes
    – Constructions d’énoncés mathématiques
    – Construction d’énoncés de problèmes
    – Recherche d’informations
    – Catégorisation…

    Ce dispositif s’inscrit pleinement dans les nouveaux programmes de l’école primaire de par son caractère interdisciplinaire, son lien avec des situations de la vie courante et son volet numérique.

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    Ce projet a été retenu dans le cadre de l’appel à projet académique HDN « Heures du Numérique« , au regard des dimensions suivantes :
    . savoir chercher, sélectionner et organiser l’information, approfondir les connaissances disciplinaires ;
    . projet mettant en œuvre des outils numériques au service des mathématiques et du français ;
    . productions et publications par les élèves (photos, énoncés), à destination de la classe et des autres écoles participant au projet ;
    . projet pouvant être décliné dans le cadre des EPI et de la liaison école/collège

    Plus d’infos : www.ac-grenoble.fr/ien.st-gervais/mathsenvie

    Projet porté par :
    Carole CORTAY, conseillère pédagogique
    Christophe GILGER, référent numérique

  • Sur les traces d’Harry Potter : un EPI lettres-anglais qui intègre le numérique

    Sur les traces d’Harry Potter : un EPI lettres-anglais qui intègre le numérique

    Marie Soulié, enseignante en lettres au collège Argote d’Orthez dans le Béarn, est une habituée de l’université d’été de Ludovia. Pour sa nième visite sur le plateau TV de Ludovia, elle nous raconte comment elle a décidé d’intégrer le numérique dans un EPI lettres-anglais, « sur les traces d’Harry Potter », qu’elle a mis en place pour cette rentrée.

    Elle a mis en place cet EPI avec Aurore Coustala, « @MrsCoustalat », qui est professeur d’anglais dans le même collège que Marie Soulié, « @marie34« .

    L’Enseignement Pratique Interdisciplinaire fait partie de la réforme du collège ; il permet de construire un projet dans lequel « les élèves vont devoir produire« . Les deux enseignantes ont donc fait un rapprochement entre le programme d’anglais et le programme de français pour trouver une thématique commune pour leurs élèves de 5ème.

    « La spécificité, c’est que nous l’avons conçu comme une simulation globale » : les enfants vont totalement rentrés dans l’imaginaire d’Harry Potter et vont avoir un rôle…

    Toutes les explications dans la vidéo ci-contre, interview de Marie Soulié par Christophe Batier à Ludovia#13.

    Et surtout, les premières productions des élèves sur le blog de Marie !!! -> cahiercollege.blogspot.fr

    Le blog de Marie : tablettes-coursdefrancais.eklablog.com

  • L’inclusion dans la classe inversée

    L’inclusion dans la classe inversée

    Amélie Mariottat est enseignante en français à Piégut-Pluviers dans le Nord Dordogne, en Périgord vert, dans un collège en environnement rural. Elle était au micro de ludomag sur l’université de Ludovia#13, interviewée par Christophe Batier, dans laquelle elle parle de l’évolution de sa pratique de classe inversée.

    « Je me suis rendue compte qu’en français, il était assez difficile de donner toutes les notions en amont (sous la forme de capsules) donc j’ai un peu changé ce modèle et ce sont mes élèves qui sont devenus créateurs de capsules« .

    « Cette année, j’ai travaillé sur l’inclusion afin que tous les élèves soient pris en charge avec de la différentiation ».

    Elle explique la différence qu’elle fait entre l’intégration et l’inclusion pour laquelle elle met en oeuvre des processus pour tous les élèves qui fonctionnent pour la différence de chacun « alors que quand tu intègres un élève, tu fais quelque chose pour lui spécifiquement« .

     

    Découvrez le blog d’Amélie : http://f2epc.eklablog.com
    et suivez la sur Twitter @MariottatAmelie

     

  • Twictée en CP : oui c’est possible et c’est bien !

    Twictée en CP : oui c’est possible et c’est bien !

    Démonstration et argumentation avec Céline Laumonier, enseignante premier degré en CP à Évry dans l’Essonne lors de l’Université d’été LUDOVIA#13, au micro de ludomag, interviewée par Christophe Batier.

    Rappelons que le dispositif Twictée est un dispositif d’enseignement pour enseigner l’orthographe et les règles grammaticales et il est prévu à la base pour le cycle 3.

    « Le CP s’est incrusté dans le dispositif et il a fallu tout revoir puisque les CP ne savent pas lire« , du moins au début. « Nous avons donc du adapter tout ce qui était supports pour des élèves de cet âge qui sont apprentis lecteurs, apprentis scripteurs« , explique Céline Laumonier.

    Comment en venir à utiliser Twitter en tant qu’enseignante pour sa classe de CP ?

    C’est effectivement la question que pose Christophe Batier à Céline Laumonier et que se posent peut-être nombre d’enseignants et aussi peut-être vous, lecteur !

    Céline avoue que c’est surtout la communauté d’enseignants qu’elle a trouvé sur Twitter et la facilité de dialogue qu’elle a pu y trouver qui l’a tout d’abord attirée.

    « J’ai une ouverture sur de nouvelles pédagogies grâce à tout ça. »

    Et alors, avec la Twictée, c’est mieux ?

    Sans étude approfondie sur la question ni assez de recul, Céline s’aventure à annoncer qu’elle voit des évolutions dans le sens où les enfants s’appuient sur ce qu’ils ont vu en Twictée pour le transposer sur la lecture, par exemple.

    #ponctuation, #pluriel… des hashtags qui aident les automatismes à se mettre en place !

     

     

  • L’inclusion dans la classe inversée

    L’inclusion dans la classe inversée

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Amélie Mariottat présente «L’inclusion dans la classe inversée».

    Problématique pédagogique :

    Devant les nouveaux enjeux éducatifs qui sont les nôtres ( démotivation, attention fugace, décrochage, zapping, besoin de bouger…) et avec les nouveaux programmes notamment, l’élève est enfin individuellement au coeur de notre enseignement, comment alors « faire classe » au groupe en incluant chacun?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    La réponse à la question est pédagogique certes mais elle s’appuie sur les outils numériques qui permettent de varier les approches, de créer l’engagement et l’attention de tous. L’ordinateur est bien sûr un outil essentiel mais nous utilisons des tablettes et un blog pour tout centraliser, le blog de la classe : faire du français ensemble et pour chacun http://f2epc.eklablog.com

    Relation avec le thème de l’édition :

    Grâce à cette pédagogie de l’inclusion, inversée et au numérique, les élèves travaillent différemment en classe et abordent les notions étudiées avec un réel engagement et une attention accrue.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    De nombreuses pratiques seront présentées: projet de tutorat inversé, inclusion du FLE dans la classe de français grâce au numérique, création de document unique pour tous les élèves (même dys), ludification des parcours et projet de classe comme la création de magazines numériques, création de BD à lire en ligne, de radio en ligne, de livres numériques, de musée virtuel, de jeux en lignes créés par les élèves pour leurs pairs, de révisions différenciées pour travailler à son rythme, du plan de travail et de progrès basé sur les compétences et évalué grâce à des ceintures…

    Un exemple : l’HDA comme vecteur d’inclusion

    Cette discipline aux frontières de nombreuses matières permet aux élèves de manifester leur curiosité, d’être souvent libre dans leurs choix d’analyse et d’avoir un point de vue critique. Dans ce cadre si particulier, chaque élève faisant preuve de sensibilité peut s’exprimer si un enseignement explicite et incluant est proposé.

    Pour exemple, l’écriture d’une reverdie en classe de français mise en voix avec le professeur d’éducation musicale, M. Lemoine pour être mis en scène autour de danses occitanes avec la collègue d’EPS, Mme Lenoir. Avant cela, les élèves avaient étudié des textes médiévaux pour créer la recette pour une bonne reverdie sous forme de vidéo, tutorat pour l’autre classe.

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur 

    Photo : CIRE

  • GéOLIPO, exploration poétique et géographique de la ville

    GéOLIPO, exploration poétique et géographique de la ville

    L’équipe de Ludomag a le plaisir de vous présenter, en vidéo et au travers d’un court résumé en quelques lignes, plusieurs intervenants du colloque écriTech’7 qui s’est déroulé à Nice les 18 et 19 mai 2016.

    Caroline Duret, professeur de lettres à l’Institut international de Lancy à Genève a présenté une expérience d’écriture poétique assez originale.

    Nous avons réalisé, avec une classe de seconde, un recueil littéraire numérique et collaboratif qui présente un certain nombre de recueils poétiques présentés sous la forme d’une carte accessible via Google Maps.

    Elle a présenté le projet aux élèves sous le nom GéOLIPO pour « géographie et littérature potentielle », « qui faisait écho à un certain nombre de phénomènes littéraires qu’on avait pu évoquer en classe ».

    Ils sont partis dans le Tramway Genévois pour aller puiser leur inspiration…

    Explications et détails de l’expérience avec Caroline Duret dans la vidéo ci-contre. Le recueil GéOLIPO est disponible ici

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • Ecriture sur soi et numérique

    Ecriture sur soi et numérique

    L’équipe de Ludomag a le plaisir de vous présenter, en vidéo et au travers d’un court résumé en quelques lignes, plusieurs intervenants du colloque écriTech’7 qui s’est déroulé à Nice les 18 et 19 mai 2016.

    Thibaud Hayette, professeur de lettres au collège du Renon à Vonnas a mené une expérience sur l’écriture sur soi à l’aide du numérique.

    « Il s’agissait de travailler avec deux classes de 3ème sur l’écriture autobiographique qui est au programme ».

    Après analyse de textes, d’images et de courts-métrages pour fournir un peu de matière aux éléves, Thibaud a fourni une carte heuristique aux élèves avec différentes attentes comme « production de portraits, récits de la petite enfance etc ».

    Chaque branche de la carte heuristique était complétée par une production textuelle mais aussi sonore visuelle ou audiovisuelle.

    Chaque élève a donc produit sa carte envoyée directement au professeur via l’ENT. Cela lui a permis de gérer les corrections en utilisant le numérique, via l’outil commentaires du traitement de texte, par exemple.

    C’est donc un travail de français et d’écriture que Thibaud Hayette a mis en place avec les outils numériques et avec un soupçon d’éducation aux médias, comme il l’explique dans la vidéo ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • Numérique, documentation et français

    Numérique, documentation et français

    [callout]Laetitia Boulom, professeur documentaliste au collège François Truffaut de Strasbourg, nous présente un projet en classe de 4ème qui consiste à aller à la rencontre d’écrivains académiques, en ayant préalablement lu des livres de cet auteur.[/callout]

    Chaque année, nous sommes confrontés au problème que les élèves arrivent devant l’écrivain sans avoir lu le livre.

    Laetitia Boulom et sa collègue de français ont donc décidé de trouver des éléments de motivation pour dynamiser les élèves ; le numérique leur a beaucoup servi parcours Moodle, Powerpoint on line etc.

    Découvrez tous les détails du projet avec Laetitia Boulom :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici http://www.ludovia.com/tag/netjournees2016/

     

  • Comment intégrer la neuroéducation en classe pour de meilleurs apprentissages des élèves ?

    Comment intégrer la neuroéducation en classe pour de meilleurs apprentissages des élèves ?

    avec Marie Soulié, une enseignante précurseur et référente en France de la classe inversée

    « C’est au cours d’un stage auquel j’ai participé proposé par Eric Gaspard dans l’académie de Montpellier, que j’ai commencé à réfléchir à la neuroéducation ».

    Le programme d’Eric Gaspard sur la neuroéducation s’appelle Neurosup.


    Marie a cherché à s’approprier des principes exposés dans ce programme comme par exemple, la mémorisation : « comment les élèves mémorisent notamment en classe inversée ? »

    Notre enseignante de lettres a donc essayé d’intégrer ces principes dans ses scénarios pédagogiques. Elle nous explique concrètement ce qui a évolué.

    Dans la classe inversée, il y a une phase de construction de la part des élèves, « qui se révélait souvent sous la forme d’une carte heuristique, que nous faisions avec des tablettes ».
    Après ce stage, Marie s’est rendue compte qu’il était beaucoup plus efficace de les faire construire à la main, « tout simplement parce qu’on va passer par le tracé graphique, on va personnaliser la carte etc ».

    Un des principes de la neuroéducation est de « programmer son cerveau en lui disant « il faut que tu retiennes cela parce que » ».

    Chaque élève a donc une fiche mémo sur laquelle il note la finalité de l’apprentissage.

    Après ce travail sur la mémorisation, Marie a mis en place des outils de vérification.
    « Nous avons instauré un fil rouge ; à chaque séance, sur les îlots, il y a des cartes de vote, une par élève, rouge et vertes pour vrai/faux ».

    « L’avantage est que je peux voir rapidement et visuellement ce qui a été retenu et cela permet aussi aux élèves d’avoir un retour sur ce qu’ils ont fait il y a un mois, par exemple ».

    Les élèves ont « programmé » ce nouveau principe de vote dans la classe et, dès qu’ils apprennent quelque chose de nouveau, « ils essaient de la garder dans leur mémoire car ils savent qu’ils vont être interrogés dessus un ou deux mois plus tard ».

    C’est donc une méthode, facile à mettre en place d’après Marie, qui porte ses fruits, « sans oublier le côté ludique qui les amuse beaucoup ».

    L’objectif de Marie est de donner de l’intérêt à ses élèves pour les apprentissages mais aussi de partager ses réussites, « c’est ce qui me motive ». Marie partage notamment beaucoup ses expériences sur les réseaux sociaux comme Twitter et même si elle reçoit aussi des critiques, c’est, pour elle, ce qui lui permet d’avancer.