Étiquette : français

  • Le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture ?

    Le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture ?

    Interview de Jean-Michel Blanquer par Claude Tran.

    Les résultats de l’enquête internationale PIRLS, qui mesure tous les cinq ans, le niveau en compétences de l’écrit des élèves de CM1 des pays de l’OCDE qui le souhaitent, sont préoccupants pour la France d’abord parce qu’ils ne cessent de baisser mais également parce qu’ils placent notre pays à l’antépénultième place des 24 pays qui y ont participé.

    A la suite de la conférence de presse qu’il organise pour analyser les résultats et énoncer les réponses adaptées qu’il met en place Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Education Nationale répond aux questions des journalistes.
    Il répond en particulier à la question : “le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture“  .
  • Individualiser les parcours avec le numérique

    Individualiser les parcours avec le numérique

    Fanny Egger est professeure de Lettres modernes au Lycée Henri Parriat de Montceau-les-Mines. Elle témoigne au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience d’individualisation des parcours avec le numérique.

    La question de départ était « comment répondre à l’hétérogénéité dans les classes » soit :

    comment permettre à des élèves, présentant des profils d’apprenant extrêmement différents, d’accéder tous à la réussite“.

    Fanny et son équipe s’est donc tournée vers les technologies numériques pour trouver un moyen de recueillir les données sur ce qui posait problème aux élèves dans leurs parcours d’apprentissage pour pouvoir y répondre, « en amont des évaluations attendues par l’institution« .

    Il y a 4 ans, deux classes de seconde ont donc été équipées de tablettes hybrides, dotation de la région Bourgogne (qui n’était encore que Bourgogne seule à l’époque) ; hybrides donc avec la prise en compte de l’écrit par la présence du stylet, ce qui paraissait important pour Fanny dans sa discipline.

    « Les tablettes ne sont pas là pour faire joli dans la classe ; l’objectif est bien de mettre à disposition des élèves un classeur dématérialisé, qui nous permet de donner accès à de nombreuses ressources, écrites, vidéo ou sonores« .

    Fanny Egger explique que ce classeur se synchronise en temps réel avec celui de l’enseignant, le tout stocké dans un « nuage« .

    « Je peux donc suivre mes élèves au quotidien dans un continuum de temps ce qui me permet d’avoir une appréhension beaucoup plus fine de leurs savoirs entrain de se construire et donc des difficultés rencontrées dans le processus d’apprentissage« , souligne t-elle.

    Elle peut ensuite ajuster en fonction des différences entre apprenants, « créer des chemins de traverse dans un classeur commun ». C’est là que commence l’individualisation des parcours. Découvrez, dans la vidéo ci-contre, l’intégralité du retour d’expérience.

    Plus d’infos sur cette expérience : classe-numerique-parriat.fr

     

    Vous noterez quelques micro coupures dans la vidéo ci-contre. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée à l’écoute de ce témoignage réalisé dans des conditions du direct.

  • Baromètre du numérique 2017

    Baromètre du numérique 2017

    Ce document présente les résultats des questions insérées par l’Arcep, le CGE et l’Agence du Numérique dans la vague de juin 2017 de l’enquête du CRÉDOC sur les « Conditions de vie et les Aspirations ».

    Il ressort notamment « la progression fulgurante des Smartphones« . En 2017, près de 3/4 des français possèdent un Smartphone alors qu’en 2011, ils étaient moins d’un quart.

     

    La connexion à internet se fait se fait aujourd’hui plus souvent via son mobile que par un ordinateur ; en tête le Smartphone !

    Les activités « ludiques » comme les réseaux sociaux, sont majoritairement réalisées à partir d’un Smartphone.

    On notera également l’essor des messageries instantanées depuis le mobile, qui ont séduit plus de 4 français sur 10 ! Poster des photos, avoir des conversations avec des groupes constitués ou simplement échanger via messages texte, sont les pratiques courantes ; pour autant, elles n’ont pas encore détrôné les SMS !

    Enfin, autre constatation qui reste à noter est l’essor des connexions à partir des réseaux mobiles quand on se trouve au domicile.

    Retrouvez l’intégralité des résultats d’enquête ici.

    Document réalisé pour

  • Écriture de récits de science-fiction au collège

    Écriture de récits de science-fiction au collège

    Interview d’Amélie Mariottat pendant l’université d’été de Ludovia à Ax-les-Thermes fin août 2017 sur le sujet de l’écriture de récits de science-fiction au collège, avec des outils appropriés ; une expérience qu’Amélie a pu mettre en place avec ses classes à Piégut-Pluviers en Dordogne.

    Interview réalisée par Christophe Batier.

    Quels matériels, quels outils utilisés  pour mettre en place ce travail ? Tablettes, casque de réalité virtuelle… Quels apports pour les élèves ?

    « C’est à la fois un déclencheur d’écriture mais aussi un support de créativité ».

     

    Explications avec Amélie dans la vidéo ci-contre.

  • Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés

    Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Amélie Mariottat présentera « Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés  » sur la session Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Comment permettre aux élèves de coopérer dans le but d’écrire pour éditer un récit de science ?

    Session envisagée: explorcamps ( possibilité de montrer les outils notamment la réalité virtuelle dans le cadre d’un whorkShop)

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans le cadre de ce projet, il s’agissait d’utiliser la tablette comme outil collaboratif pour le partage entre pairs qui permet ensuite la création conjointe. Ainsi plusieurs applications comme Google expédition ou Solar Walk ont permis de s’immerger dans l’espace.

    Les réseaux sociaux ont été largement utilisés également car nous avons suivi Thomas Pesquet sur Twitter et utilisé Snapchat pour « se grimer » en extraterrestres. Nous avons convoqué des compétences plastiques avec deux autres applications qui ont permis de recréer des scènes pour illustrer notre récit notamment Lens FX pour le montage d’images.

    Pour finir, le travail a été relu pour être intégré dans une présentation emaze depuis plusieurs ordinateurs dans le but de poursuivre le travail coopératif.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le travail au fil de l’écriture s’est effectué en binôme ou trinôme, cela est essentiel pour l’écriture notamment dans le cadre de la science-fiction où les idées ne peuvent émerger seules.

    En effet, il faut avoir une large culture littéraire pour identifier les codes du genre. Les échanges sont donc essentiels à la co-construction du petit chef d’œuvre à la Freinet.

    De plus, grâce à leurs passages écrits, chaque groupe contribue à l’élaboration de l’œuvre finale. Il s’agit donc bien de partages, d’échanges et de contributions.

    Apport du retour d’usage en classe :

    Les élèves sont ravis du résultat obtenu et très fiers de la publication de leurs écrits. Ils s’attachent beaucoup au contenu et espère être lu. Un petit livret papier est également disponible pour les élèves n’ayant pas accès facilement à internet.
    Les compétences ont été évaluées au fil de l’écriture. Les élèves étaient dans un processus d’auto-évaluation et d’évaluation par les pairs.

    La place de l’enseignant est infime: il est accompagnateur, prescripteur de conseils, de ressources mais laisse toute sa place à l’élève qui construit son propre parcours.

    Plus d’infos sur Amélie Mariottat.
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Survive On Mars, un jeu sérieux numérique et collaboratif

    Survive On Mars, un jeu sérieux numérique et collaboratif

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

     Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik présenteront « Survive On Mars, un jeu sérieux numérique et collaboratif » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    SurviveOnMars permet de répondre à de nombreuses problématiques pédagogiques :
    – mettre les élèves en activité au sein de tâches complexes plausibles et motivantes, remobilisant compétences et connaissances déjà acquises
    – entamer une séquence, un thème… avec une accroche engageante, en s’appuyant sur la ludification
    – permettre la différenciation des activités en classe, en proposant une mission en alternative à des exercices classiques, ou après ceux-ci pour les plus rapides
    – donner des informations sur l’orientation dans les filières scientifiques
    – rendre les élèves producteurs de leur propre savoir et créatifs, tout en développant la rigueur scientifique et l’esprit critique
    – éduquer à l’information et aux médias
    – développer la collaboration au sein et entre classes
    – développer l’évaluation bienveillante et entre pairs
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    L’univers de Survive On Mars s’appuie sur de nombreux outils numériques :
    les bases, stations spatiales et vaisseaux sont créés grâce au site genial.ly, et sont le support des ressources proposées aux élèves sous forme de vidéos, liens vers des articles scientifiques… les personnages sont créés avec face.co, et leurs biographies sont présentées avec Adobe Spark Page.
     
    Les documents fournis aux élèves permettent l’utilisation du BYOD en classe, grâce aux ID cards avec QR codes. Une adaptation des ressources est aussi envisageable quand les classes n’ont pas accès à Internet.
    Les formats de productions proposés aux élèves s’appuient aussi sur le numérique : traitement de texte, création de diaporama, de vidéo… avec dépôt sur le site Padlet. Ce site permet de me ttre en œuvre la collaboration entre classes d’établissements différents et l’évaluation entre pairs.
     
    Site pour les professeurs : surviveonmars.portail-svt.com/
    Accès général aux plateaux de jeu pour les élèves : www.genial.ly
    Exemple de productions d’élèves : padlet.com
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Survive On Mars est tout d’abord un projet construit grâce au partage de compétences entre professeurs, qui se sont rencontrés sur le réseau social Twitter.
     
    Les échanges constants entre les professeurs créateurs et/ou utilisateurs ont permis la création d’un univers complexe et adapté aux différentes pratiques des enseignants dans leurs classes.
     
    Le scénario est ouvert et complètement adaptable aux souhaits des enseignants désirant s’impliquer dans le projet, et évolue au fil de leurs contributions : développement de nouvelles missions, nouvelles bases, enrichissement du scénario, création de nouveaux personnages, ouverture à des matières non scientifiques…
    Cette philosophie de travail déteint sur les pratiques en classe : au fil des missions, les élèves développent leurs capacités à coopérer et échanger au sein de groupes restreints, mais aussi avec d’autres classes dans d’autres établissements.
     
    Des missions ont été développées afin de faire collaborer des classes pouvant être de niveaux différents, grâce à Twitter ou Padlet : des élèves ayant déjà accompli une mission devenant les experts en aidant d’autres, ou bien deux classes travaillant sur différents aspects d’une même mission en échangeant des informations et en partageant leurs résultats.
     
    Au-delà du travail en classe autour des missions, des élèves contribuent directement à l’évolution du jeu, avec par exemple la création de personnages, et le développement des biographies des personnages existants.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Survive On Mars permet de faire réaliser des tâches complexes en SVT, sciences physique et chimiques, et autres matières… dans un univers scénarisé et ludifié, tout en étant plausible scientifiquement.
     
    L’exploitation de certaines mécaniques des jeux, comme la mise en scène, la scénarisation, les décors de type science-fiction, l’incarnation de personnages, permettent de booster l’engagement des élèves dans les activités en classe, leur motivation.
     
    Selon les souhaits et pratiques du professeur, les missions proposées peuvent servir d’accroche pour une séquence, afin de découvrir de nouvelles notions, ou être exploitées en cours ou en fin de séquence, dans un objectif de remobilisation des connaissances et compétences développées en classe.Les personnages dont les noms cachent des jeux de mots amusent les élèves, ils les incarnent d’assez bonne volonté ce qui les amène à se renseigner sur leurs métiers.
     
    Faire coopérer les élèves au sein d’une classe et entre classes crée de l’émulation, et dynamise des groupes qui ont pu se montrer peu impliqués auparavant.
    Les productions voient leur qualité s’améliorer au fil des missions : les écrits sont plus rigoureux scientifiquement, voire plus critiques. La créativité augmente aussi : les premières missions sont souvent résolues par le biais de textes, puis la nécessité d’illustration pousse de nombreux élèves à créer des diaporamas, voire des vidéos et des BD en ligne.
     
    L’évaluation bienveillante grâce aux badges n’est pas vécue comme une sanction. L’évaluation entre pairs aiguillonne les élèves, pimentant les enjeux de la mission ce qui est encore facteur de motivation ; pour les élèves évaluateurs, se positionner en tant que « professeur » les amène à réfléchir au respect des critères d’évaluation et à la tournure et la bienveillance de leurs appréciations, ce qui les renvoie à la qualité de leurs propres productions et donne du sens aux appréciations de leur professeur.
     

     
     
    Plus d’info sur Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Moodle : le pour et le contre

    Moodle : le pour et le contre

    Pourquoi j’utilise Moodle ? Moodle est un outil extrêmement puissant. Reste à savoir comment s’en servir…Comment Moodle peut-il nous aider ? Par quels travers risque t-il également de nous piéger ? Germer Walch, professeur de lettres dans l’académie de Strasbourg, aborde ces différents aspects dans l’interview ci-contre.

    « Pour ma part, j’ai commencé à l’utiliser comme un simple manuel numérique en déposant des ressources et, progressivement, je me suis mis à utiliser la dimension interactive de Moodle au travers des exercices etc« .

    « Arriver à l’outil atelier, que je trouve génial, dans lequel les élèves sont amenés à s’évaluer entre eux ».

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Antidote : le logiciel d’aide à la rédaction et la correction «reconnu d’intérêt pédagogique»

    Antidote : le logiciel d’aide à la rédaction et la correction «reconnu d’intérêt pédagogique»

    Mysoft annonce que le logiciel Antidote 9 pour le français, de Druide informatique, a obtenu la marque « Reconnu d’intérêt pédagogique » décernée par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Antidote 9 pour le français réunit un puissant correcteur, de multiples dictionnaires et des guides linguistiques détaillés en un ensemble cohérent et efficace.

    La maîtrise du français constitue l’un des enjeux majeurs de la scolarité. Que d’obstacles à franchir avant de disposer d’un vocabulaire précis et varié, pour s’y retrouver dans les subtilités de la grammaire, entre règles et exceptions, ou pour jongler avec les multiples déclinaisons des verbes !

    La suite logicielle Antidote 9 pour le français, bien connue des milieux professionnels, peut aider les jeunes à surmonter ces difficultés. C’est ce que vient de statuer à nouveau le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en décernant à Antidote 9 pour le français la marque RIP (reconnu d’intérêt pédagogique). Le ministère avait déjà décerné  la marque RIP aux éditions précédentes d’Antidote.

    Antidote 9 pour le français regroupe trois grands ouvrages en un tout cohérent.

    • Un puissant correcteur souligne d’une part les erreurs repérées d’orthographe et de grammaire d’un texte, et illustre d’autre part l’ossature de ce texte en surlignant ses divers constituants : catégories, groupes, fonctions syntaxiques et autres.
    • De multiples dictionnaires unifiés et dotés de moteurs de recherche astucieux permettent d’explorer le lexique et ses multiples relations : définitions, synonymes, cooccurrences et autres.
    • Enfin, des guides clairs et détaillés exposent les règles de l’écriture du français et expliquent ses origines. L’ensemble constitue une trousse à la fois efficace et simple à apprivoiser qui permet à l’élève de travailler la langue avec aisance.

    Antidote 9 a bénéficié de plus de 100 améliorations. Il introduit notamment un volet de correction du style, soigneusement calibré pour repérer visuellement les répétitions, les tournures lourdes et les faiblesses de vocabulaire.

    Le dictionnaire des définitions présente désormais un panneau de précisions épuré et augmenté, incluant une nouvelle rubrique de difficultés sur 30 000 entrées qui illustre par exemple clairement l’accord du participe passé de chaque verbe pronominal.

    L’affichage inédit de 2,6 millions de parents étymologiques éclaire d’étonnants liens historiques, comme tueur et tuteur, descendus tous deux du latin tueri. Côté guides, de nouveaux articles portent le total à plus de 825 articles, qui bénéficient d’une recherche à la frappe améliorée et d’une interface plus simple d’usage.

    À noter enfin qu’il existe une version similaire pour l’anglais particulièrement intéressante pour tous ceux qui ont à publier dans cette langue.

    Plus d’information sur www.mysoft.fr

     

  • Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    En cours de français, Bruno Vergnes a décidé d’intéresser ses élèves au débat en leur faisant construire tout un scénario et argumentaire sur un sujet pour ensuite l’exposer sous la forme d’une émission webradio. La preuve en images : ça marche !

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Cet établissement a mis en place une webradio. Bruno Vergnes a décidé d’utiliser cet outil pour rendre ses élèves encore plus actifs.

    Avant de les « lancer » en studio, ils préparent le débat sur une quinzaine de minutes : arguments pour, arguments contre et exemples doivent être couchés sur le papier. Un animateur, « présentateur » du débat, est ensuite désigné ainsi qu’un technicien qui assure le bon déroulement de l’émission ; le présentateur reçoit un panel « d’invités » qui devront ensuite interagir avec le public.

    La question du jour : les nouvelles technologies nous empêchent-elles de bien apprendre ? Les rôles sont distribués.

    « Cela les forme à tout un tas de compétences liées à l’oral, liées à la coopération ; ils s’entraident », explique Bruno Vergnes.

    Un petit groupe s’isole dans une pièce à côté regroupant le présentateur et ses invités. Pendant ce temps, l’enseignant prépare avec les autres invités, « le public« , les interventions qui auront lieu après l’exposé des différents invités.

    « Ce travail est complètement lié à des compétences que nous travaillons en cours de français sur le texte argumentatif qui sont souvent des choses un peu difficiles à travailler », souligne t-il.

    Et là, le fait de passer par le biais de la radio, c’est de suite plus ludique et ils sont obligés d’avoir des arguments pour être convaincants.

    « Alors on peut choisir de faire travailler ceux qui sont bons là où ils sont bons et puis après, d’inverser les rôles pour que chacun développe des compétences qu’il n’a pas ».

    Une réussite pour impliquer les élèves si on juge par le reportage que nous avons réalisé juste avant la journée événement EIDOS 64 du mercredi 25 janvier 2017.