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  • Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Introduction par Zahra Essi, Responsable Développement des Activités Stratégiques, SPIE Communications et Jean-Denis Garo, Director of Marketing, Southern Europe, Mitel.

    Les contenus pédagogiques sont au cœur de cette révolution, comme leur accessibilité et la maîtrise des données numériques.

    L’accès au savoir, en mobilité, transcende les secteurs et n’épargne pas celui de l’éducation. La vidéo apparait comme un média privilégié, qui se consomme quel que soit le device. On assiste ainsi à une reconfiguration de l’économie du monde de l’éducation et des usages qui s’y pratiquent.

    Le monde de l’éducation connaît de grands bouleversements aujourd’hui. En effet, l’arrivée des générations “digital natives”, le développement des technologies mobiles, des réseaux sociaux, l’accès à la connaissance grâce au MOOC (massive open online course), et plus récemment l’émergence des objets connectés dans le grand public, font s’interroger tous les acteurs de l’éducation sur les meilleurs outils et solutions pour atteindre les objectifs qu’ils doivent atteindre.

    La course à l’équipement et à son financement n’est plus le seul enjeu, il s’agit à présent pour chacun de s’interroger sur le meilleur choix de média, pour le meilleur usage tout en s’assurant que l’éducation reste au cœur du dispositif.

    Ce handbook nous éclaire sur les principales préoccupations de ces acteurs.

    Méthodologie

    Mitel France et SPIE Communications se sont intéressés aux grandes tendances qui animent le monde de l’éducation en matière de nouvelles technologies et des nouveaux usages qui leur sont associés.

    A cette fin, un questionnaire en 9 points a été élaboré, permettant de couvrir plusieurs thématiques telles que la mobilité, l’accueil, l’accès aux contenus, les infrastructures de communication, ou encore les services attendus par les différentes populations présentes au sein des établissements d’enseignement ou de recherche.

    Le questionnaire a fait l’objet d’un email à destination du secteur de l’éducation, de la mise en ligne sur internet d’un site de collecte des réponses, et d’une télécampagne organisée par DigitalOpinion, prestataire indépendant français spécialisé dans les études de marchés.

    Au final, ce sont 100 répondants qui se sont exprimés sur les thématiques successives proposées. Nous profitons de l’occasion pour les remercier pour le temps qu’ils nous ont consacré.

    Pour son aide et ses remarques dans la phase d’élaboration du questionnaire, nous remercions Thierry Bédouin, DSI de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Directeur de l’université Numérique Paris Ile-de-France, porteuse du projet UnivCloud.

    Profil des répondants

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    Les résultats de l’enquête sont analysés et commentés par Didier Lambert (Marketing Manager Mitel) et Eric Ochs (DigitalOpinion)

    Les thèmes sont traités dans l’ordre chronologique du questionnaire. Cet ordre n’indique en rien un degré d’importance particulier d’un thème par rapport à un autre.

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    Ce qu’on peut tout d’abord constater, c’est que la palette de services est large mais qu’aucun n’emporte la préférence de façon marquée. Pour Mitel et SPIE Communications, cet état de fait se confirme sur le terrain où les chantiers engagés sont multiples et variés.

    Cela veut aussi dire qu’il y a sans doute des chantiers d’intégration et de consolidation par rapport à des solutions de communication déjà installées. Et des besoins de prestataires crédibles pour les mener à bien.

    Une ligne directrice dominante émerge malgré tout : la volonté, le partage et l’accès à des contenus spécifiques. Il peut aussi bien s’agir de contenus pédagogiques à destination des étudiants, que de contenus d’analyse et de suivi de performance à destination des enseignants. Dans les deux cas, la sécurisation des accès est un impératif, ce qui en soi n’est pas particulièrement étonnant, mais qui dans les faits pose de véritables questions sur les modes de sécurisation.

    Une autre direction identifiable est l’intérêt des répondants pour des services capables de les affranchir des contraintes géographiques. Ubiquité et réseaux sont rentrés dans les mœurs du grand public et se diffusent au sein des établissements d’enseignement.

    Ainsi, pouvoir accéder à un bureau virtuel – on parlera plutôt d’espace de travail numérique (ETN)- depuis n’importe quel lieu et avec n’importe quel terminal est un service qui semble important pour 18% des répondants.

    Dans cette même logique, et avec un score comparable, les possibilités d’enseignement à distance sont bien présentes. Qu’elles permettent aux étudiants de suivre un cours à distance, ou à un professeur d’élargir son auditoire à des participants physiquement éloignés.

    D’autres services tels que la gestion de présence en temps réel ou le social learning montre que le potentiel des technologies est bien compris malgré tout.

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    En matière de connectivité, le principal service attendu est sans conteste la connexion mobile et sans contrainte de terminal. Ils sont en effet 32% à estimer prioritaire le développement des connexions sans-fil, tant dans les salles de cours que sur le périmètre d’ensemble de l’établissement. On pense bien entendu à l’accès aux contenus pédagogiques pendant les cours, mais également à la soif d’hyperconnectivité des nouvelles générations tout au long de la journée, même si elle n’est pas forcément orientée vers la productivité.

    Ce dernier point trouve partiellement confirmation dans les 30% de répondants qui voient comme un vrai service la possibilité de se connecter au système d’information de l’établissement en utilisant leurs propres terminaux communicants, qu’il s’agisse de leurs smartphones, de leurs tablettes, ou plus classiquement de leurs ordinateurs portables. Le BYOD* est donc une véritable attente à laquelle les responsables des Systèmes d’Information (SI) sont confrontés, avec toutes les problématiques de sécurité qui leur sont aujourd’hui associées. On touche bien là au cœur des nouveaux usages qui s’installent dans les établissements d’enseignement, et à leurs impacts : Ia multiplicité des usages et de leurs risques induits doit-elle amener à une certaine rationalisation ? Par exemple le CYOD* plutôt que le BYOD pour le corps professoral, technique et administratif ? Ce qui est certain c’est que les cahiers des charges en matière d’évolution des infrastructures mobiles devront détailler minutieusement ces besoins.

    Il est intéressant de noter que la connectivité n’est pas uniquement attendue sur site. Pour une partie significative des personnes interrogées (20%), la possibilité de pouvoir se connecter à distance au réseau de l’établissement, et notamment depuis son domicile, est importante. Bien entendu de manière sécurisée et via un réseau privé virtuel (VPN).

    Enfin, la question de l’interconnexion des SI de différents établissements n’est pas à ignorer non plus. La connectivité ne peut donc se concevoir que de manière globale.

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    La diversité des populations présentes dans les établissements d’enseignement et l’hétérogénéité des besoins et services attendus trouvent ici leur illustration : 38% des répondants déclarent en effet attendre du conseil sur leurs projets numériques, prioritairement en matière d’analyse des besoins et de compréhension des freins des différents acteurs.

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    On comprend au travers de ces chiffres que l’évolution des infrastructures de communication répond bien à un besoin de déploiement de services à valeur ajoutée, avant d’être une problématique technologique. Les partenaires Mitel intervenants régulièrement sur le marché de l’éducation sont les témoins de cet état de fait : la réalité du terrain, qui voit se déployer quasi-uniquement des prises Gigabytes dans les salles des établissements, est un exemple.

    Les responsables d’établissements, comme leurs DSI*, RSSI*, ainsi que les utilisateurs (étudiants, chercheurs, corps professoral) ont chacun leur idée sur l’utilisation et les avantages d’une bande passante confortable : envoi et réception de fichiers lourds, services de vidéoconférence, e-learning de masse, MOOC*, capacité de trafic simultané, dimensionnement de flux et de connexions de terminaux temporaires importants lors d’évènements spécifiques, solutions de communications unifiées démocratisées au plus grand nombre…

    Les attentes d’ordre plus technique réalisent des scores notablement inférieurs : 23% pour les préconisations d’évolution ; 13% pour l’élaboration de schémas directeurs ; 21% pour les questions d’audit et d’état des lieux…. Autant de prestations de conseil qui sont certes nécessaires, mais qui sont toutes orientées vers un seul et même objectif : répondre de manière concrète et technique aux évolutions des usages et des besoins.

    Elles ne sont pourtant pas à négliger, notamment en matière de pérennité des infrastructures, de sécurité, et d’interopérabilité avec des systèmes tiers.

    Infographie-HB Education_Q4_09-15 - copieLa valorisation des contenus, soit par leur partage s’ils sont localement présents (36%), soit par leur accès s’ils sont disponibles sur d’autres sites (28%), est le principal objectif.

    Au total, ce sont 64% des personnes interrogées qui estiment que l’enseignement à distance est avant tout au service d’un partage accru des connaissances. On pourrait même monter ce taux à 79% en y ajoutant les 15 points associés à l’intervention d’experts.

    La capacité pour un enseignant ou un chercheur de démultiplier son audience au travers de (re)transmissions de son cours, en temps réel ou en différé, est également un élément de valorisation. Pour l’intervenant comme pour l’établissement au sein duquel il exerce. On comprend que le e-learning est donc un formidable outil de communication au service de la notoriété d’un établissement et de son corps professoral.
    D’où l’importance de disposer non seulement de contenus éducatifs à réelle valeur ajoutée, mais aussi (du point de vue technique) d’une architecture correctement dimensionnée et d’applicatifs de partage simples à utiliser. Pour le marché de l’éducation peut-être encore plus que pour d’autres, le fond et la forme sont indissociables. A quoi bon disposer de solutions de broadcasting vidéo si la bande passante disponible et la QoS (Quality Of Service) du réseau ne permettent pas de restituer fond et forme de manière optimale ? A quoi bon proposer des cours à contenus interactifs si seuls les étudiants présents physiquement dans la salle de cours sont en mesure d’interagir avec le professeur ?

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    Précisons tout de suite que les réponses sont l’expression d’une vision idéale de l’usage des outils de vidéoconférence, qui ne tient pas compte des contraintes budgétaires ou des capacités réelles d’une infrastructure IT à les supporter.

    De toutes les propositions faites aux participants, aucune ne prédomine vraiment.

    Seulement 19% des personnes pensent que vidéoconférence est synonyme d’espaces dédiés. Un chiffre qui marque bien la tendance forte à la démocratisation de la vidéo et le refus d’en faire une ressource rare réservée à un petit nombre d’heureux élus.

    Les autres chiffres illustrent les grandes tendances de l’écosystème vidéo tel qu’il est aujourd’hui perçu (et attendu) par le grand public : être accessible en tout lieu, depuis n’importe quel type de terminal (30%).

    Ils illustrent également la montée en puissance des usages de la vidéoconférence dans les établissements, soit dans les salles de cours elles-mêmes (23%), soit sur l’Espace Numérique de Travail assigné à chaque étudiant (23%). On retrouve là les points précédemment évoqués sur le e-learning, l’enseignement à distance, ou encore les capacités d’interaction visuelles entre corps professoral et étudiants. La vidéoconférence pour tous et partout semble devenir le support de communication naturel et le prolongement de l’enseignement.

    On soulignera l’importance pour les solutions déployées de pouvoir s’ouvrir à l’extérieur, et d’offrir des capacités d’interconnexion poussées avec des systèmes tiers, éventuellement concurrents. Au-delà des architectures IT, le respect des standards et l’interopérabilité envers le plus grand nombre (y compris les solutions vidéo de type grand public) deviennent des éléments clés de démocratisation de l’usage de la vidéo.

    L’accueil, qu’il soit physique, téléphonique ou dématérialisé via internet, fait partie des éléments de différenciation des établissements.

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    L’usage -devenu réflexe- d’internet pour se renseigner sur un établissement ou accéder à son contenu explique sans réelle surprise que 49% des répondants estiment indispensable d’offrir un site internet commun à toutes les populations potentiellement utilisatrices. Puis de se servir de ce guichet d’entrée unique pour orienter les internautes vers des portails spécifiques en fonction de leurs profils.

    Le web, avec ses capacités d’identification et de personnalisation poussées, est de fait le mode d’accueil le plus adapté à cette logique.

    Dans le même ordre d’idée, ils ne sont que 14% à penser qu’un accueil physique identique pour tous peut optimiser l’accueil d’une population qui est – de facto- hétérogène.

    Plus surprenant sont les 13% de répondants qui estiment que différencier les accueils physiques et téléphoniques en fonction des populations peut optimiser leur accueil. Peut-être faut-il comprendre que la notion d’accueil différencié n’a de sens que sur des établissements d’une certaine taille, amenés à gérer des flux importants de visiteurs et d’appels téléphoniques.

    On retiendra au final que la notion d’accueil en self-service n’est pas inexistante dans le domaine de l’éducation, puisque 22% des réponses trouvent un intérêt à la présence de bornes interactives capables à la fois d’informer et d’orienter les visiteurs. En tout cas pour les grands campus.

    On peut imaginer que si les applicatifs de ces bornes disposent en plus de versions téléchargeables sur smartphone, l’accueil physique des visiteurs tend à évoluer plutôt vers une logique de surveillance des entrées / sorties sur le périmètre de l’établissement.

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    Deux enseignements principaux sont à tirer de ce graphique.

    Le premier est que le déploiement d’outils numériques et d’architectures IT associées implique nécessairement la gestion et la maintenance des terminaux et du matériel déployé.

    Cette activité est clairement (23%) une tâche pour laquelle le recours à l’externalisation et à un prestataire externe est une réelle attente. L’évolution rapide des technologies, les mises à jour fréquentes des applicatifs, l’obsolescence des équipements ne font que renforcer ce besoin.

    Le second enseignement est directement lié à l’évolution des usages et à l’appropriation des nouveaux services mis à disposition de la population.

    41% des répondants expriment le besoin d’une assistance aux utilisateurs finaux. Même si les nouvelles générations sont peut-être plus naturellement décomplexées face aux nouveaux outils (collaboratif, vidéo, messagerie instantanée), il n’en reste pas moins que la vision pédagogique assez classique dans les établissements scolaires et les universités perdure.

    Pas étonnant donc que 32% des réponses indiquent que la conduite du changement fait partie des éléments incontournables à associer à tout déploiement de nouveaux outils numériques au sein d’un établissement.

    Accompagnement et assistance, visant à un meilleur usage des outils proposés, sont clairement des points clés pour valoriser les investissements réalisés.

    Pour l’entreprise de services numériques qui fournit l’établissement, la proximité et sa capacité d’intervention rapide sur site est essentielle.

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    On a vu dans la question précédente que les questions de gestion et de maintenance de parc étaient un point non négligeable.

    On retrouve dans le graphique ci-dessus cette préoccupation, mais cette fois appliquée à l’infrastructure de communication de l’établissement : s’il y a encore 44% des répondants qui préfèrent disposer de leurs propres infrastructures et les gérer en direct, ils sont déjà 20% à préférer les faire gérer par un tiers spécialisé. Un chiffre que Mitel et SPIE Communications voient croître chaque année sur leurs bases installées respectives.

    Le point le plus notable est très certainement les 31% d’interlocuteurs qui sont aujourd’hui prêts à s’appuyer sur des solutions de type Cloud pour se donner plus de liberté dans l’accès aux applicatifs de communication.

    La matérialisation de ce chiffre sur les bases installées est une chose différente : on sait que le taux de pénétration du Cloud en France, notamment sur les solutions de communications unifiées, est encore relativement faible. Mais son taux de croissance est rapide, l’expression de besoins est là pour le soutenir… et la maturité du monde universitaire, du moins dans sa branche technologique, explique probablement cette volonté d’aller vers le Cloud.

    Au final, ces chiffres traduisent un mouvement de fond qui vise à dégager les établissements des contraintes techniques de gestion et de maintenance (infrastructures et applicatifs) pour leur permettre de se consacrer à l’appropriation des nouveaux services rendus plus accessibles grâce au Cloud. Ce sont donc une fois de plus les usages (mobilité, partage, sécurité) qui prédominent, au service de la valorisation de l’enseignement, de la réussite de l’étudiant, de l’efficacité des services support, et de la réputation de l’établissement.

    Pour les établissements disposant de résidents permanents (internat, campus, cité universitaire, parc technologique de recherche, etc…) les fonctionnalités principalement attendues sont un condensé des différentes attentes évoquées dans les questions précédentes : disponibilité des contenus (33%), accès facilité à ces contenus au travers d’un réseau performant, et ceci en tout lieu de l’établissement (30%), plan de localisation, réservation de ressources ou de services (20%).

    Quelques éléments spécifiques à la condition de ‘résident permanent’ peuvent malgré tout être relevés. Tout d’abord, l’accès mobile aux contenus via le réseau sans-fil de l’établissement doit s’étendre jusque dans les chambres (là où une prise LAN murale classique aurait pu suffire) : la mobilité n’est donc plus une option, mais bien une exigence de ce type de population pourtant ‘sédentaire’.

    *Do Not Disturb : ne pas déranger

    L’accès aux applicatifs et aux ressources spécifiques (type conciergerie) fait partie des éléments identifiés. Tout comme, de manière plus surprenante, la disponibilité d’une ligne téléphonique et des services voix associés dans les chambres (15% seulement) : un point en contradiction avec les usages nomades évoqués précédemment. La présence sur les campus d’étudiants étrangers peut être une explication partielle de ce chiffre, qui reste quoi qu’il en soit très modeste. En effet, les communications internationales mobiles représentent encore, sur certaines destinations, des coûts importants si on ne dispose ni de Skype, ni de forfaits opérateurs optimisés.

     

    Source : MITEL / SPIE Communications

    Jean-Denis Garo, Director of Marketing sur Twitter @JeanDenisG @Mitel

    SPIE Communications sur Twitter @SPIEgroup

  • La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française

    La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française

    Ce rapport du CRÉDOC analyse la place des technologies de l’information et de la communication en France en 2014. Sont analysés les équipements et les différents modes et lieux de connexions, le profil des utilisateurs, les pratiques quotidiennes de l’ordinateur, de l’internet, de la téléphonie, de la télévision, les points de vue relatifs aux précautions par rapport à la santé et à la protection des données personnelles.

    La présente étude a été réalisée à la demande du Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGEIET) et de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). Les résultats présentés dans ce rapport sont issus de l’enquête de juin 2014, menée auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 12 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas : 2 220 personnes ont ainsi été interrogées « en face à face » à leur domicile. Deux types de questionnaires ont été proposés aux répondants : le premier à destination des individus âgés de 18 ans et plus, le second visant uniquement les 12-17 ans.

    Équipement et connexions

    En matière d’équipement la progression est nette concernant  les tablettes tactiles (29 % d’individus équipés, + 12 points) et les smartphones  (46 % d’équipement, + 7 points). Le taux d’équipement en micro-ordinateur (au moins un ordinateur 82 %), connexion à internet (82 %), téléphone fixe (90 %)  ou téléphone mobile (89 %) ne bouge pratiquement pas,  73 % des français cumulant les trois équipements (ligne de téléphone fixe, téléphone mobile, et internet à domicile).

    Aujourd’hui davantage de personnes possèdent un smartphone (46 %), qu’un téléphone mobile (43 %).

    En Europe, la France se place désormais au 5ème rang s’agissant de l’équipement des ménages en internet à domicile (78 %, ce pourcentage diffère des 82 % enregistrés dans la présente enquête,  car il repose sur les ménages et non les individus). La France gagne une place et a rattrapé la Finlande et dépassé le Luxembourg.

    En ce qui concerne la télévision, c’est le moyen privilégié pour regarder les programmes en direct (93 %) mais 42 % des personnes interrogées regardent des émissions de télévision en replay et  27 % regardent des vidéos par d’autres moyens (vidéo à la demande, téléchargement streaming) sur la télévision et 29 % sur ordinateur.

    L’usage de tablettes ou de téléphones mobiles pour regarder des vidéos restent faibles (7 à 10 %).

    La proportion d’internautes varie peu en 2014 (83 % , + 1 point). Les usages liés à l’internet sur téléphone mobile progressent  : navigation sur internet (43 %, + 6 points), consultation des courriels (36 %, + 6 points), téléchargement d’applications (36 %, + 7 points).  Les connexions sur ordinateur portable ou tablette tactile concernent 74 % des 18-24 ans.

    Par ailleurs, plus d’un Français sur quatre (28 %) utilise la géolocalisation sur son mobile pour trouver un restaurant, un bar, un musée ou un magasin

    Usages d’internet

    En moyenne, un internaute déclare passer 17 heures par semaine sur le net (contre 15 heures en 2013), Les 12-17 ans interrogés se situent exactement dans la moyenne : ils consacrent 17 heures par semaine à internet.  En revanche les cadres consacrent 21 heures hebdomadaires et les 18-24 ans 27 heures. 50 % des parents déclarent poser des limites quant à l’utilisation d’internet par leurs enfants; de la même manière, un parent sur deux instaure des règles quant au temps passé par ses enfants devant les écrans (jouer à des jeux vidéos – utiliser internet – regarder la télévision – téléphoner ou envoyer des SMS).

    En ce qui concerne les usages d’internet, 8 usages d’internet ont été passés en revue, certaines pratiques étant plus fortes (56 % écoute de musique, 54 % achat sur internet, 51 % recours à l’e-administration, 48 % usage des réseaux sociaux)  et d’autres pratiques plus sélectives (30 % téléphone par Skype ou MSN, 24 %  recherche d’offres d’emploi ou 22 % visionnage de la télévision). 77 % des personnes interrogées déclarent au moins un des usages étudiés.

    Dans ces usages, des écarts entre les adolescents et les adultes peuvent être  importants : 49 points d’écart pour la musique, 32 points sur les réseaux sociaux, 23 points sur les vidéos).

    A lire aussi « Précautions par rapport à la santé » et « protections des données personnelles »
    Source : http://eduscol.education.fr/

    Le rapport complet à découvrir ici

  • BeTomorrow présente une étude sur les ENT et la Mobilité

    BeTomorrow présente une étude sur les ENT et la Mobilité

    betomorrow_021213Il s’est agi d’étudier l’existant en termes d’Espaces Numériques de Travail (ENT) et de mobilité ainsi que les implications de l’utilisation de terminaux mobiles en milieu éducatif. BeTomorrow y propose également une stratégie de déploiement des services ENT adaptée aux tablettes et smartphones.

    Cette étude a été réalisée par BeTomorrow dans le cadre du projet « ENT Libre 2.0 », sélectionné lors du premier appel à projets « Services numériques innovants pour l’e-éducation ».

    Pour accéder à l’étude, c’est ici
    En version synthétique ici

    Plus d’infos sur BeTomorrow :
    BeTomorrow poursuit ainsi son engagement dans le domaine de l’éducation numérique. Impliquée depuis 2 ans dans plusieurs projets de recherche liés à ce secteur, l’entreprise travaille à la construction d’outils pour faciliter l’usage des tablettes et des tableaux numériques en classe.
     
    BeTomorrow est par exemple à l’origine du projet Serious Games Factory soutenu par le Conseil Régional d’Aquitaine, un système collaboratif multijoueurs sur tablettes au sein de la classe, ayant pour vocation de faciliter les interactions entre enseignants et élèves.
    Du design au moteur du jeu, BeTomorrow s’emploie à créer la solution digitale la plus novatrice et la plus accessible possible, laquelle permet aux enseignants de créer facilement leurs propres contenus pour chacune des matières.
     

     Crédit visuel : Julien Elchinger

  • L’aménagement des classes et l’équipement en TICE, une solution pour la réussite scolaire ?

    Les enseignants se disent confrontés à de nombreuses difficultés pédagogiques, notamment pour garantir un bon niveau de cours tout en intéressant les élèves en difficulté

    · Sur neuf domaines testés, les enseignants déclarent majoritairement rencontrer des difficultés importantes dans sept d’entre eux. Ils éprouvent surtout des problèmes importants pour intéresser les élèves en décrochage scolaire (80%) et maintenir l’attention des élèves durant toute la durée du cours (76%). La grande majorité des enseignants estime aussi avoir du mal à développer l’esprit critique des élèves (69%), améliorer l’acquisition des savoirs fondamentaux (67%) ou encore augmenter le niveau des cours (65%). Plus d’un enseignant sur deux déclare aussi éprouver des difficultés à les préparer à la vie professionnelle (55%).

    · Les deux seuls domaines, parmi les neuf testés, pour lesquels une majorité d’interviewés indique ne pas rencontrer de difficultés importantes concernent le fait de faciliter la compréhension des cours (53%) et de développer la participation des élèves (58%).

    · Dès lors, s’assurer que l’ensemble des élèves comprennent bien les cours (85%) et gérer les élèves difficiles (65%) constituent pour les enseignants les deux principaux défis qu’ils auront à relever dans les années à venir. Derrière ces chiffres se dessine un double impératif pour les enseignants : faire progresser la classe dans son ensemble, tout en gérant les cas les plus difficiles.

    Ce constat étant posé, comment les enseignants peuvent-ils surmonter ces difficultés et relever les défis auxquels ils sont confrontés ? Comment perçoivent-ils l’avenir ? Au-delà de la question des budgets alloués à l’école et des effectifs au sein des classes, comment réagissent-ils lorsqu’on évoque certaines évolutions envisageables dans la manière de dispenser les cours ?
    Les attentes des enseignants dans le domaine de l’aménagement des classes : pas de révolution, mais des évolutions nécessaires

    ·  Lorsqu’ils pensent aux moyens utilisés pour transmettre les connaissances aux élèves à l’école (matériel, mobilier, espace disponible, supports de présentation de cours, interactivité, aménagement des classes), 84% des enseignants estiment qu’il faut procéder à des aménagements mais en conservant l’essentiel.

    · C’est moins une modification radicale du mobilier existant que le fait de repenser la disposition de la classe qu’ils plébiscitent :

    o      L’amélioration de la réussite scolaire des élèves passe majoritairement selon eux par le fait de repenser la classe (en améliorant la disposition de l’espace et le mobilier) tout en intégrant l’usage des nouvelles technologies, le tout pour créer un meilleur environnement pédagogique (53%).

    o      Les enseignants estiment par ailleurs que pour améliorer la réussite scolaire des élèves, il faudrait avant tout repenser la façon dont les élèves sont répartis et travaillent dans la classe, en ayant davantage recours aux petits groupes (66%).
    Les enseignants utilisent de plus en plus les NTIC en cours et pensent que ces outils vont considérablement se développer à l’avenir

    · Les deux tiers des enseignants déclarent davantage utiliser les NTIC en classe que par le passé (69%). C’est particulièrement le cas dans le secondaire (79%), même si les enseignants en primaire s’y sont également mis (56%).

    Aujourd’hui, 52% des enseignants indiquent utiliser les NTIC dans leur classe de façon hebdomadaire (52%), notamment dans le secondaire (64%).

    · Ce recours aux NITC passe essentiellement par l’ordinateur (55% en utilisent un systématiquement ou souvent pendant leurs cours) et la connexion Internet (39%). C’est surtout dans le secondaire que les professeurs ont recours à ces technologies.

    · Ces deux outils sont appelés à considérablement se développer à l’avenir : une large majorité d’entre eux estime ainsi qu’ils les utiliseront probablement davantage dans les prochaines années (75% concernant l’ordinateur et 72% concernant Internet)

    · L’utilisation de tableau numérique interactif n’est pas encore très développée (19% des interviewés déclarent l’utiliser systématiquement ou souvent pendant leur cours) mais son usage devrait s’accroître massivement selon les interviewés : 63% estiment qu’ils utiliseront davantage cet outil à l’avenir.

    · Il est également important de souligner que seulement 4% des interrogés pensent que d’ici les 3 prochaines années les élèves viendront en classe avec leur propre matériel informatique (tablettes numériques, ordinateur portable…) contre 49% qui estiment que cela ne touchera qu’une minorité.

    Les principaux changements à venir à l’école : d’abord et avant tout l’utilisation des nouvelles technologies dans une classe réaménagée.

    · 52% de l’ensemble des professeurs estiment, que si les questions budgétaires n’entraient pas en ligne de compte, il faudrait développer à l’avenir un meilleur accès aux nouvelles technologies dans les classes et souhaiteraient développer du mobilier de classe plus innovant et plus ergonomique.

    · En définitive, pour près d’un enseignant sur deux (44%), l’utilisation des nouvelles technologies constituera le principal changement à l’école d’ici 50 ans, loin devant la manière d’apprendre des élèves (30%) ou encore la manière d’enseigner des professeurs (25%).

    * Ce sondage a été réalisé du 26 octobre au 6 novembre 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 404 enseignants du primaire (hors maternelle) et secondaire, interrogés par internet sur commande Steel Case Education Solutions.

  • Les enfants livrés à eux-mêmes sur Internet ?

    Les enfants accros au Web

    Internet détrône définitivement la télévision : les enfants de 9 à 16 ans placent Internet en tête des outils qui «leur manqueraient le plus s’ils devaient s’en passer» (28 % le citent en priorité), devant les consoles de jeu (19 %), la télévision (18 %) ou le téléphone portable (15 %). Une place encore plus forte chez les adolescents (36 % des 13-16 ans). A noter que selon les estimations de leurs parents, les petites têtes blondes passent en moyenne entre une et deux heures par jour sur le Web : un temps de connexion non négligeable pour des enfants qui surfent souvent sans la présence d’un adulte…

    Que font les enfants sur Internet ? Majoritairement, ils se connectent pour s’informer et s‘amuser, puis pour regarder des vidéos sur des portails tels que Youtube ou Dailymotion, jouer à des jeux en ligne et enfin communiquer avec leurs amis.

    Des parents de plus en plus conscients des dangers…

    Les parents semblent conscients des dangers d’Internet, en premier lieu ceux menaçant l’équilibre de l’enfant, voire le mettant en danger. Parmi les plus grosses inquiétudes figurent dans l’ordre : les sites violents ou pornographiques et le risque de devenir « ami » avec des adultes inconnus. La peur du harcèlement arrive, quant à elle, en troisième position. Les autres risques tels que les virus, le téléchargement illégal ou les achats sur Internet, apparaissent bien secondaires.

    Ces craintes des parents sont d’autant plus légitimes que les enfants se livrent beaucoup sur le Web et les réseaux sociaux : 53 % des 9-16 ans trouvent qu’il est «plus facile de parler de choses privées / intimes sur Internet que dans la vie» et 39 % se sentent plus sûrs d’eux sur Internet. Plus d’un tiers d’entre eux assure même prendre plus de risques dans la vie «virtuelle» que dans la vie «réelle»!

    Cet aspect décomplexant du Web est d’autant plus inquiétant lorsque l’on sait que la moitié des enfants âgés de 9 à 16 ans passent leur temps sur Facebook, et y possèdent des « amis » qu’ils n’ont jamais vus et que la plupart des solutions de sécurité proposées sur le marché ne sécurisent pas les réseaux sociaux.

    Paradoxalement, 40 % des parents ne s’inquiètent pas de ce que peuvent voir leurs bambins sur la toile et pour 93 % d’entre eux, estiment savoir ce que font leurs enfants en ligne. La confiance semble ainsi dominer au sein des familles. Peut-être parce qu’il est difficile de tout contrôler.

    En effet, beaucoup avouent qu’il est ardu de «savoir si un site de réseau social est sûr ou non», ou qu’ils n’ont «pas le temps de vérifier à chacune de leurs connexions» ce que leurs enfants font sur Internet. De plus 1 parent sur 2 a conscience que l’accès à Internet depuis le téléphone portable accentue cette difficulté.

    … mais une surveillance souvent défaillante par un manque de connaissances

    Alors que 11 % des parents considèrent encore qu’aucun moyen n’est réellement efficace pour protéger leurs enfants sur Internet ; la majorité d’entre eux voient encore le dialogue comme la meilleur solution pour évoquer les risques potentiels.

    Une pratique répandue et régulière puisque 72 % des parents interrogés en ont parlé avec leurs enfants au cours de ces trois derniers mois. Ce comportement paraît indispensable car les parents restent les référents «naturels» des enfants, bien plus que les enseignants, les proches ou les amis. Néanmoins, 1 enfant sur 4 avoue éviter de parler à ses parents de ses mauvaises expériences sur le Web !

    Au-delà du simple dialogue, 82 % des parents déclarent malgré tout avoir déjà «contrôlé, espionné ou vérifié» l’activité de leurs enfants en ligne – les raisons invoquées étant dans l’ordre, la curiosité, l’inquiétude vis-à-vis du temps passé sur Internet, et enfin la lecture de choses alarmantes. Quant au contrôle parental, il est plutôt bien accepté par les enfants puisque seuls 41 % des 9-16 ans seraient «contrariés» ou «énervés» d’apprendre que leurs parents les «espionnent ou vérifient ce qu’ils font sur Internet», même si ce taux monte à 51 % chez les adolescents. Les enfants ont ainsi besoin que leurs parents fixent en partie les règles du jeu.

    La pratique de contrôle la plus utilisée est l’historique de navigation (pour 66 % des parents). Seulement 22 % des parents ont pensé à devenir amis avec leurs enfants sur Facebook et 15 % à utiliser un logiciel de contrôle parental. Etonnant quand on pense que la majorité des enfants a une meilleure connaissance du Web que les parents : 26 % avouent en effet avoir paramétré leur compte Facebook pour que leurs parents ne voient pas certaines de leurs informations. Par ailleurs, alors que l’utilisation de Facebook est interdite au moins de 13 ans, 32 % des 9-12 ans possèdent malgré tout un profil !

    «Les enfants ont une utilisation presque innée du Web et maîtrisent parfaitement l’outil, mais sans pour autant avoir une pleine conscience des dangers qui s’y cachent», estime Sébastien Mancel, en charge du programme Internet Safety Kids  (Internet sécurisé pour toute la famille) de Trend Micro. «Les parents, souvent dépassés, doivent suivre cette évolution tout en surveillant leurs enfants. L’accompagnement parental est plus que jamais une nécessité afin de répondre à toutes les questions des enfants et surtout leur démontrer que les risques sur Internet sont les mêmes que dans la vraie vie».

    Signalons que dans le cadre du programme Internet Safety for Kids (Internet sécurisé pour toute la famille), Trend Micro mène différentes actions visant à soutenir l’usage responsable d’Internet auprès des enfants et des parents :http://bit.ly/p7ghxn  

    * Etude menée entre le 22 et le 26 août 2011 auprès d’un échantillon de 501 enfants de 9 à 16 ans se connectant sur Internet à leur domicile au moins une fois par semaine et de 500 parents d’enfants de 9 à 16 ans, représentatifs de la population internaute française.

  • Moi et les écrans : l’enquête icare sur l’utilisation des médias chez les jeunes rendue publique

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    On constate que les adolescents en sont des utilisateurs privilégiés. Leur préférence est indéniablement le web avec 8h15 par semaine sur internet contre 7h devant la télévision et 5h devant les consoles de jeux vidéo. On observe donc une moyenne d’utilisation tous écrans confondus supérieure à 20 heures par semaine. La consommation simultanée d’écrans peut toutefois faire baisser le volume horaire total effectif mais une question fondamentale demeure : Comment toutes ces informations reçues sont elles décryptées par les jeunes ?

    Les écrans et l’interactivité qu’ils permettent , sont devenus le support de la vie sociale des jeunes. Que ce soient les programmes télévisuels, les jeux vidéos (97% des jeunes ont au moins une console chez eux), les échanges par messagerie instantanée ou par SMS, les blogs ou les espaces personnels mis en réseau sur Facebook, les relations à l’autre sont alimentées par le contenu et la diversité des écrans.

    Un adolescent sur deux reste seul face à ces instruments ce qui peut donner une gestion du temps difficile due à une pratique chronophage. On observe par ailleurs cette envie permanente de rester en contact et de maintenir la communication avec ses pairs, que ce soit via les plateformes de réseaux sociaux ou le téléphone portable avec une moyenne 55 textos envoyés par jours.

    Certaines limites malgré tout sont fixées par les parents ,qui imposent une durée d’utilisation quotidienne, à ne pas dépasser, notamment en semaine, ainsi qu’un contrôle parental dans 44% des cas, mais une fois la porte fermée , les adolescents respectent-ils le couvre-feu ? (50% des jeunes interrogés ont accès à internet dans leur chambre). Plus de 24% des jeux vidéo favoris des adolescents sondés sont destinés à un public adulte (PEGI6 16+ et 18+) et 2% des sites internet visités par les jeunes sont à caractère pornographique. Qu’en est-il de ceux qui n’ont pas répondu par pudeur ou peur de la réprimande ?

    La maîtrise des outils informatiques et leur pratique quotidienne est encore faible en terme de richesse, puisque une grande partie de leurs passe-temps via l’écran est consacrée à la consommation de vidéo, de jeux et de musique. L’utilisation du web dans le cadre de recherches scolaires est loin derrière…

    Ces pratiques, si elles ne sont pas encadrées par les adultes, peuvent également avoir des conséquences sur le métabolisme des jeunes en empiétant sur leur temps de sommeil ou en réduisant leur activité physique.
    Le cliché du garçon qui joue à la guerre et de la fille jouant à la poupée perdurent à travers les pratiques liées aux écrans. 45% des jeux cités par les garçons sont violents contre 8% chez les filles (toujours en référence à la norme PEGI).

    Les garçons passent 9 heures de plus que les filles devant les écrans (par semaine), et pas seulement à cause des jeux vidéo. Il s’avère que les filles sont moins équipées en écrans dans leur chambre.
    L’adolescent a plus que tout besoin d’une vie sociale et il la vit d’une façon ou d’une autre. Les outils incontournables pour un jeune qui souhaite répondre aux canons modernes sont : Facebook et le téléphone portable, majoritairement acquis à l’âge de 13 ans.

    L’enquête « Moi et les écrans » ne cherche pas à démontrer que les ados sont sous la dépendance des écrans mais plutôt à permettre de mieux analyser leurs pratiques afin de proposer des perspectives pour le développement de l’éducation par et aux médias (information, formation, prévention, création d’outils…).

    Le rapport complet en pdf ou présentation Prezi sur http://www.asso-icare.fr/

  • Retour (en force ?) du ludo-éducatif sur le marché français

    Résultats et bilan : une offre qui n’évoluait pas, des titres ultra connus sans innovations flagrante, un secteur du Casual game et de la console qui pris de plus en plus d’importance dans le choix des familles, notamment avec l’apparition des consoles portables comme NINTENDO DS ou plus récemment des consoles comme la Wii qui offre de nouvelles interfaces plus à même à satisfaire le plus grand nombre (petits et grands sur une même et seule console).

    Mais aujourd’hui, une nouvelle génération d’éditeurs, semble vouloir relancer la machine en attaquant le marché différemment : Jeu en ligne sur Internet en accès libre ou payant. Bien que le modèle économique ne soit pas encore validé où qu’il n’offre pas encore une rentabilité claire comme celle des jeux vidéo. La tranche d’age visée 3-7 ans et 8-12 ans, celle justement qui avait été abandonnée aux profit des Casual Games ou autres jeux d’élevage en ligne…

    Ainsi, BRAIN POP (www.brainpop.fr du site américain www.brainpop.com) qui s’est installé récemment sur le marché français et qui propose pour l’instant un modèle gratuit aux familles, KIZZ.TV (www.kizz.tv) qui tente un modèle sur abonnement avec les opérateurs et FAI qui proposent des offres triple play, avec une accessibilité de l’offre aussi bien sur Mac, PC mais également en TV interactive. On trouve également Simply-Land (www.simply-land.com de Pinpin Team qui a reçu un Milthon en 2009 et qui retrouve la mouvance et l’esprit « ludo-éducatif » et e-graine qui publiewww.kiagi.org un environnement éducatif en ligne de sensibilisation à l’environnement et au développement durable

    D’autres éditeurs, ont compris récemment que leur modèle de diffusion sur CD-ROM avait vécu, et portent leurs réflexions sur le Web pour 2010 comme MASKOTT (www.maskott.fr )

    A tous, nous leur souhaitons bon vent pour les mois à venir..