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  • PILI POP LABS annonce la sortie des livres immersifs Pili Pop, les livres qui font parler anglais !

    PILI POP LABS annonce la sortie des livres immersifs Pili Pop, les livres qui font parler anglais !

    PILI POP LABS, startup spécialisée dans l’apprentissage des langues étrangères pour les enfants, annonce la sortie de sa collection de livres immersifs Pili Pop, un concept unique qui combine un livre et une app mobile pour initier les enfants de 6 à 10 ans à l’anglais. Les livres immersifs Pili Pop constituent la première collection de la nouvelle maison d’éditions, UNIQUE HERITAGE ÉDITIONS.

    UN LIVRE PASSIONNANT

    Dans le livre, les enfants découvrent une histoire passionnante écrite entièrement en anglais simple. Les grandes illustrations et les vignettes de vocabulaire les aident à comprendre les mots les plus difficiles.

    UNE APPLICATION INNOVANTE

    Dans l’application, les enfants écoutent l’histoire du livre lue par une anglophone et travaillent ainsi leur compréhension orale. Ils peuvent également entrer plus en détail sur les mots de vocabulaire et s’entraîner à les prononcer grâce à notre technologie de reconnaissance vocale unique !

    Les livres immersifs Pili Pop offrent aux enfants une nouvelle manière d’apprendre l’anglais en alliant un livre et une application numérique. Nous sommes persuadés de la complémentarité entre ces deux supports pour faciliter l’apprentissage. commente Eugène Ernoult, directeur général de Pili Pop Labs.

    3 LIVRES DISPONIBLES DÈS LE 30 NOVEMBRE 2016 :

    The Pilis and Lily the Pirate – Thème : Les nombres de 1 à 10
    The Pilis and Jamie the Painter – Thème : Les couleurs
    The Pilis and Zack the Vet – Thème : Les animaux de compagnie
    « UNIQUE HERITAGE ÉDITIONS a à coeur de proposer à ses jeunes publics des livres avec des contenus pour tous les goûts : proposer des livres augmentés, créer de l’interactivité et susciter de la curiosité, tels sont nos objectifs » ajoute Emmanuel Mounier, Président d’Unique Héritage Média (UHM).

    En savoir plus sur les livres immersifs Pili Pop : www.pilipop.com/livres

  • Startup For Kids : 30 startups et autant de solutions ludo-éducatives les 18, 19 et 20 novembre

    Startup For Kids : 30 startups et autant de solutions ludo-éducatives les 18, 19 et 20 novembre

    La première édition avait rencontré son public et suscité l’intérêt de tous les acteurs venus découvrir ce salon inédit dédié aux startups à vocation pédagogique, à savoir parents, enfants de 6 à 15 ans et professionnels de l’enfance et de l’éducation. Pour cette deuxième édition de Startup for kids qui se déroulera les 18, 19 et 20 novembre prochains à 42 Born to code à Paris, ce sont une trentaine startups qui ont été sélectionnées pour leurs solutions ludo-éducatives.

    Sharon Sofer, fondatrice du salon, commente :

    Nous proposerons des ateliers, pour découvrir les applications et produits développés par nos lauréats ; des conférences Pédagogie & Numérique ; des sessions Programmation 42, où nous suivrons les étudiants de 42 Born to code dans leurs défis Code spécialement conçus pour le salon, ainsi qu’un hackathon des enfants, destiné à élaborer, détourner, reconstruire un objet, une histoire ou un programme informatique.

    Tout un programme donc, à la fois ludique et pédagogique ou, autrement dit, comment apprendre en s’amusant, étalé sur 3 journées : 1 première journée scolaire et les deux suivantes réservées au grand public.

    Les inscriptions sont ouvertes… et gratuites !

    Et pour pouvoir profiter pleinement de ce salon et des nombreuses découvertes qu’il promet, les inscriptions sont ouvertes !

    L’inscription permet notamment aux enseignants d’inscrire leurs classes, par groupe de 8, et de choisir les thèmes et les ateliers auxquels ils souhaitent participer avec leurs élèves.

    Et, comme le souligne Sharon :

    Grâce à nos partenaires, Butagaz, Maxicours, Econocom ou encore Nessium, l’inscription est gratuite et permet à tous de profiter de cet incroyable foisonnement d’innovations pédagogiques et d’énergie positive !

    Zoom sur le hackathon des enfants

    Si le hackathon est habituellement un événement réunissant des développeurs sur plusieurs jours pour participer à des projets de programmation informatique collaborative, le mini hackathon de Startups For Kids conserve l’esprit, mais avec quelques différences.

    Ainsi, comme le précise Sharon :

    Nous avons choisi de détourner ce concept afin de permettre aux enfants de participer au hackathon en programmant, mais pas que…

    Concrètement donc, le 20 novembre, une cinquantaine d’enfants de 9 à 15 ans seront invités à créer un projet par groupes de 4 autour d’une thématique dévoilée au matin même avec trois façons de l’aborder :

    – Créer un objet animé : sur le modèle du concours organisé par le Musée des Arts et Métiers « Ingénieurs en herbe ». Les enfants seront invités à créer une scène animée.

    – Développer un jeu ou un programme en partenariat avec Magic Makers et Econocom : sur un support informatique à définir, les enfants imagineront un jeu ou un programme. Une préparation à distance de l’apprentissage du support est envisageable.

    – Ecrire une histoire : développer un récit, avec ou sans illustrations, dans un format libre (roman, BD, pièce de théâtre).

    Sharon de commenter le déroulé de la journée :

    L’accueil des enfants autour d’un petit déjeuner se fera à 9 heures. Puis, à 9h30, les équipes seront présentées, briefées et pourront s’installer. Le top départ sera lancé à 10 h. Les enfants seront accompagnés pour les aider à gérer leur temps. La fin du hackathon est prévue à 17 h, avec présentation des réalisations aux visiteurs et remise des prix à 18 h.

    A propos de Sharon Sofer

    La pédagogie ludique, Sharon connaît un peu… Après vingt ans de marketing, elle amorce un virage dans sa vie professionnelle et créé Scientibox, en 2013, pour explique-t-elle :

    Faire découvrir autrement la science aux enfants, à savoir sous un angle ludique et décomplexé, tout en leur permettant de faire leurs propres expériences.

    Des coffrets thématiques élaborés avec des experts scientifiques et des pédagogues voient ainsi le jour, régalant les scientifiques en herbe autant que les enfants animés par l’envie de toucher, d’expérimenter et de découvrir.

    Quant à l’origine du salon Startups For Kids, elle est liée à la rencontre de Sharon avec l’un des directeurs de l’école d’informatique 42 Born to code. Elle raconte :

    Je lui ai proposé d’organiser un atelier avec une autre startup oeuvrant dans le domaine de l’éducation. Et au fil du temps et de nos échanges, nous sommes passés de une à trente startups, et cet atelier s’est progressivement transformé en salon !

    Preuve de son intérêt et de sa pertinence dans le paysage ludo-éducatif, Startups For Kids se déroulera pour cette deuxième édition sous le parrainage de la maire de Paris Anne Hidalgo, sous le marrainage d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation et sous le haut patronage de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation national, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    Plus d’infos :

    Site Internet : http://www.startupforkids.fr
    Les 18, 19 et 20 novembre 2016

    Lieu : 42 Born to code – 96 Boulevard Bessières, 75017 Paris

    Inscription Scolaires : http://startupforkids.fr/inscription-ecoles-et-groupes

    Inscriptions Grand public : http://bit.ly/2cjv61M

    Inscriptions Hackathon des enfants : animation sur la journée complète le dimanche 20 novembre uniquement. Nombre de places limité et inscription obligatoire http://bit.ly/2cpAsg1

    Liste des startups, par âge et matière : http://startupforkids.fr/startups-s4k16/

     

  • « 50 fiches », la collection pour les parents perdus face aux dys

    « 50 fiches », la collection pour les parents perdus face aux dys

    Le premier bulletin de l’année sera bientôt rendu ! C’est l’occasion, pour certains parents, de se rendre compte des difficultés de leur enfant… En effet, c’est à l’école que les troubles « dys » (dyslexie, dysorthographie, troubles de l’attention) se manifestent le plus.

    Pour que les parents puissent aider leur enfant à apprivoiser ces troubles, De Boeck Supérieur lance la collection « 50 fiches » !

    • Présentation de la collection en vidéo !


    Chaque livre de la collection présentera 50 fiches, riches en conseils, jeux et exercices amusants pour aider son enfant. Les trois premiers ouvrages porteront sur la dysorthographie (sommaire / Extrait), l’hyperactivité et le TDA/H (sommaire / Extrait), et la dyslexie (sommaire / Extrait).

     

    À propos de l’auteure

    Delphine de Hemptinne détient un baccalauréat en logopédie ainsi qu’une maîtrise en sciences de l’éducation, orientation psychopédagogie. Elle travaille depuis plusieurs années comme logopède et psychopédagogue au sein du service de pédopsychiatrie du centre Psypluriel-Pastur, à Bruxelles. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des enfants et adolescents souffrant conjointement de TDA/H et de troubles spécifiques des apprentissages. Elle participe également à la formation de professionnels (enseignants, psychologues, etc.) à ce sujet.

    Plus d’infos : découvrir son site  jouonsmalin.com

  • Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    « Il faut éloigner les enfants des tablettes », clament des spécialistes lors d’une tribune dans le Monde[1]. Oui, nous voyons les enfants se saisir des appareils mobiles et multimédias tels que la tablette ou le téléphone portable de plus en plus tôt. Avec une dextérité étonnante, parfois presque déconcertante.   Une piste simple est alors avancée : proscrire les écrans à certains moments.

    Et si, en matière d’usages numériques, le rôle des parents passait du stade de « régulateur » à celui « d’accompagnateur » ? Leur rôle n’est-il pas d’éduquer leurs enfants à l’utilisation des outils numériques ? C’est ce que Média Animation asbl, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias, lance comme message à travers l’outil : www.123clic.be

    123clic.be, un outil pour les parents d’enfants âgés de 3 à 6 ans

    123clic_061016A la suite d’une cartographie des initiatives en éducation aux médias numériques menée en automne 2015 dans le cadre du projet Belgian Better Internet Consortium (B-BICO) co-financé par l’Union Européenne, il a été constaté un manque criant d’outils et ressources d’éducation aux médias numériques à l’attention de parents de très jeunes enfants.

    C’est pourquoi, Média Animation en partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias a accompli un premier pas en la matière et a développé un site-ressource « 123Clic.be » destiné aux parents (ou grands-parents) et qui rassemble différentes activités créatives et pédagogiques à mettre en place pour et avec des enfants âgés de 3 à 6 ans.

    Cet outil comporte différentes sections tels que explorer, comprendre, partager, s’exprimer et créer. Il est composé de vingt activités d’une durée de 10 à 15 minutes que les parents peuvent mettre en place ave leurs enfants. L’objectif étant de développer une approche critique dans l’usage de la tablette ou du téléphone mobile et de sensibiliser l’enfant aux dimensions médiatiques spécifiques telles que la communication et l’expression.

    Cette collection de 20 activités est accompagnée de ressources complémentaires et de questions de réflexion en lien avec la parentalité et les médias. L’objectif de cette section est de fournir des repères éducatifs aux parents quant à l’accompagnement des enfants vis à vis de leurs usages des médias digitaux.

    123clic_imge2061016Des situations familiales et des questions (de type F.A.Q) permettent aux parents d’aborder différentes thématiques par un autre angle que celui de la proposition de l’activité pédagogique.

    Quelques exemples : Que penser des tablettes spéciales « enfants » ? Quelle place pour la tablette parmi les autres jeux ? Est-ce un accompagnement des usages comme les autres ? Que faire quand on trouve ce qu’on ne cherche pas ? Les jeux vidéos augmentent-ils l’agressivité ?

    Cet outil connaîtra sa version en Néerlandais et en Anglais dans les prochaines semaines.

    123clic.be, une campagne et des actions

    A la suite d’une première phase de test avec des parents, l’outil est entré en phase de révision et a été officiellement lancé à travers une campagne publique le 28 septembre dernier. Des partenaires du domaine de la parentalité ou de la petite enfance participent déjà au lancement de cette campagne, tels que l’ONE, l’UFAPEC ou Child Focus.

    En effet, 700 lieux de consultation de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) accueillent la campagne d’affichage 123clic.be.

    Depuis le 28 septembre pendant 4 semaines, une courte vidéo d’animation à partager sur les réseaux sociaux veillera à sensibiliser les parents de jeunes enfants à cette accompagnement des médias numériques : https://www.facebook.com/123clic.be

    Ensuite, de nombreuses animations s’organiseront ça et là en Fédération Wallonie Bruxelles avec les parents, notamment lors de la Quinzaine de l’Education aux Médias organisée par le Conseil Supérieur de l’éducation aux médias www.quinzaineeducationauxmedias.be

    [1] http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/les-tablettes-a-eloigner-des-enfants_4756882_1650684.html

    Source : Media Animation asbl

     

  • Regards croisés parents/enfants sur les apprentissages scolaires et parascolaires et le numérique

    Regards croisés parents/enfants sur les apprentissages scolaires et parascolaires et le numérique

    A l’occasion du lancement de Squla, plateforme numérique de jeux éducatifs basés sur les programmes scolaires de la maternelle au CM2, mêlant ludologie et digital, Ipsos a réalisé une étude à leur demande.

    Cette étude porte sur le regard des enfants âgés de 6 à 12 ans et de leurs parents sur les apprentissages scolaires et parascolaires. Quelles sont les matières préférées des enfants et celles jugées les plus essentielles par les parents ? Comment ces deux cibles perçoivent-elles les devoirs à faire à la maison ? Quelles sont les attentes des uns et des autres vis-à-vis d’Internet et des outils numériques dans l’apprentissage scolaire et parascolaire ?

    Maths et français, matières essentielles aux yeux des parents, (presque) préférées des enfants.

    Les parents sont unanimes pour dire que l’apprentissage du français et des mathématiques est essentiel pour leur enfant.

    Ils sont ainsi 99 % à considérer que l’apprentissage du français, à travers l’orthographe, l’écriture et la lecture est essentiel à l’avenir de leur enfant.

    De la même manière, ils attachent une importance considérable aux mathématiques, 91 % estimant que son apprentissage est essentiel. Par ailleurs, une large majorité de parents (71 %) pense aussi que l’apprentissage des langues vivantes est essentiel, devant l’instruction civique et morale (63 %).

    À noter que les parents considèrent que la familiarisation des enfants aux outils numériques (54 %) est plus essentielle que l’apprentissage de l’histoire et de la géographie (49 %).

    Du côté des enfants, les mathématiques apparaissent comme étant, de loin, leur matière préférée (29 %) suivie par le sport (17 %) et le français (16 %).

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    Si les garçons et les filles déclarent préférer les mathématiques, leurs goûts diffèrent assez largement. Les filles sont ainsi plus nombreuses à préférer le français puisqu’elles sont 24 % à indiquer qu’il s’agit de leur matière préférée, contre 8 % des garçons. Elles sont également davantage attirées par le dessin (16 %) que les garçons (4 %) qui sont quant à eux, 25 % à considérer le sport comme leur matière préférée contre seulement 9 % des filles.

    Enfin, si 20 % des parents disent être précisément au courant du programme scolaire suivi par leur enfant et 58 % être au courant mais pas de manière précise, plus d’un adulte sur 5 (22 %) estime ne pas l’être du tout. Un sentiment plus fréquent chez les ouvriers (33 %) et plus généralement chez les CSP- (27 %) que chez les CSP+ (16 %), mais aussi plus répandu chez les pères (25 %) que chez les mères (19%).

    Les devoirs en famille ne sont pas toujours un moment agréable.

    Parents et enfants s’accordent à dire que les mères aident beaucoup plus souvent les enfants à faire leurs devoirs que les pères (entre 4 et 5 fois plus souvent). Avec une nuance toutefois : les pères sont 23 % à dire que ce sont eux qui aident le plus leur enfant, quand seulement 12 % des mères leur reconnaissent ce rôle. Autre écart, et de taille : 23 % des enfants disent faire leurs devoirs le plus souvent seuls, contre 2 % des parents qui ont ce sentiment !

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    Globalement, une part importante des parents considère rencontrer des difficultés pour aider leurs enfants dans leurs apprentissages scolaires et parascolaires. La moitié des parents avance le manque de temps (50 %) ou de patience et d’énergie (48 %). 39 % ne savent pas comment donner le goût d’apprendre à leur enfant et 33 % se sentent impuissants quand ils pensent à l’éducation de leur enfant. Un quart (25 %) mettent aussi en cause leur manque de connaissances ou de capacités.

    Au total, c’est près d’un parent sur deux (47 %) qui avoue vivre le moment des devoirs comme un moment de stress.

    Autant de sentiments que restituent les enfants : 22 % de ceux qui font leurs devoirs aidés de leurs parents estiment que ces derniers ne savent pas toujours leur expliquer ce qu’ils n’ont pas bien compris en classe (24 % quand il s’agit de leur mère et 12 % quand il s’agit de leur père). Ils sont plus nombreux encore à témoigner de l’énervement fréquent de leur parent au moment des devoirs : 37 % !

    Pour répondre à ces difficultés, l’usage d’Internet semble fréquent aux yeux des parents. Ils sont 85 % à dire qu’il leur arrive de l’utiliser, dont 11 % souvent et 61 % au moins parfois, pour trouver des réponses et aider leur enfant pendant les devoirs. Les enfants sont moins nombreux (55 %) à déclarer que cet outil est utilisé par leur parents au moment des devoirs.

    Les enfants aiment les devoirs et rêvent de pouvoir apprendre sur tablette ou ordinateur…

    Enseignement majeur de cette enquête : une grande majorité (68 %) des enfants déclare aimer faire leurs devoirs et réviser leurs leçons, dont 20 % qui aiment beaucoup cela. Les filles se montrent encore plus enthousiastes (75 %) que les garçons (61 %), tout comme les élèves du primaire (71 %) le sont plus que les collégiens (62 %).

    Moins étonnant, les enfants adorent jouer sur l’ordinateur ou avec une tablette : 98 % disent aimer cela, dont 80 % l’aimer beaucoup (84 % des garçons).

    C’est donc tout naturellement qu’ils montrent un grand intérêt à l’idée de pouvoir jouer sur ces supports numériques tout en apprenant des choses : 96 % des enfants aimeraient en avoir la possibilité, dont 66 % qui aimeraient beaucoup. Dans le détail, ce sont les plus jeunes (69 % des 6-9 ans aimeraient beaucoup) qui ont le plus fort engouement pour cette idée.

    … ce que souhaitent les parents, néanmoins effrayés par les dangers d’Internet

    Les parents constatent volontiers que leurs enfants sont des utilisateurs réguliers des outils numériques. Si la télévision fait partie du quotidien des enfants (96 % la regardent au moins une fois par semaine), ils sont aussi régulièrement utilisateurs de l’ordinateur (84 % l’utilisent chez eux, dont 56 % au moins une fois par semaine) ou d’une tablette (80 %, 62 % au moins une fois par semaine).

    Ils sont aussi une majorité (54 %) à utiliser un smartphone mais 32 % « seulement » à l’utiliser chaque semaine.  L’usage des outils numériques a naturellement tendance à augmenter avec l’âge des enfants. A titre d’exemple, les enfants âgés de 10 à 12 ans sont plus nombreux (93 %) à utiliser un ordinateur que leurs cadets âgés de 6 à 9 ans (78 %).
    Le plus souvent, les enfants utilisent ces outils pour regarder des films et dessins animés (96 %, dont 78 % au moins une fois par semaine), des clips musicaux ou les vidéos de Youtubers (83 %), mais aussi dans un but scolaire ou parascolaire.

    77 % des enfants font des recherches pour l’école à l’aide des outils numériques, et 88 % jouent à des jeux éducatifs, dont la moitié (44 %) au moins une fois par semaine.

    Les parents sont conscients des mérites et avantages qu’apportent Internet et les outils numériques à l’apprentissage de leur enfant. 93 % des parents s’accordent à dire qu’il y a beaucoup de choses intéressantes sur Internet, et 85 % que les technologies numériques peuvent épauler les parents afin de mieux aider les enfants dans leurs devoirs.

    La même proportion, 85 %, pense que les outils numériques peuvent aider les enfants à mieux apprendre.

    Les parents reconnaissent également les mérites de l’apprentissage par le jeu. Ils sont convaincus que l’apprentissage doit être un plaisir pour les enfants (99 % le pensent), qu’il peut se faire par le jeu (95 %) et que s’amuser permet d’apprendre plus facilement (95 %).

    Cependant, tous ces mérites ne diminuent pas la vigilance des parents, dont la grande majorité s’inquiète des dangers d’Internet. Plus de 4 parents sur 5 redoutent que leur enfant fasse de mauvaises rencontres sur Internet (81 %) et près de 9 sur 10 pensent qu’il y a trop de contenus dangereux pour les enfants sur Internet (89 %).

    Squla est une initiative qui nous vient tout droit des Pays-Bas, où elle a été lancée avec succès il y a 8 ans. Aujourd’hui, plus d’un tiers des enfants néerlandais l’utilise. Squla est également présent en Pologne depuis 2015, et arrive en France en septembre 2016.

    Son concept : le jeu comme outil le plus puissant pour l’apprentissage des enfants !

    Grâce à un contenu de qualité créé par des professionnels de l’éducation, à la possibilité d’organiser des concours entre camarades de classe, et à la création d’un espace “parents” permettant de suivre les progrès réalisés, Squla plaît tant aux enfants qu’aux parents.

    Composée de 42 personnes, l’équipe internationale de Squla est animée par la volonté de transformer l’éducation grâce aux possibilités offertes par le numérique, pour le plaisir de tous !

    Source : Agence Com&Kids

    Plus d’infos : www.squla.fr

  • Numérique en classe : élève t-on nos enfants hors-sol ? 1er article, droit de réponse

    Numérique en classe : élève t-on nos enfants hors-sol ? 1er article, droit de réponse

    Suite à un article de M. Philippe Bihouix le 02 septembre dernier « Avec l’école numérique, nous allons élever nos enfants « hors-sol », comme des tomates » paru ici, Ludomag a souhaité interroger ses lecteurs et chroniqueurs et leur accorder un droit de réponse. Démarrons donc notre série avec Ninon Louise Lepage, pédagogue franco-canadienne et chroniqueuse pour Ludomag… qu’on ne présente plus !

    Sans revenir à la chandelle . . .

    Monsieur Philippe Bihouix, ingénieur, homme instruit et observateur des réalités minéralogiques contemporaines a judicieusement exposé par le passé les limites des ressources de notre planète. Ce constat l’a peut-être mené à réfléchir sur le bien-fondé de l’usage des outils technologiques consommateurs de minéraux rares. Dans ce contexte, il n’y a sans doute qu’un pas pour questionner la pertinence de la promotion du numérique par l’Éducation nationale et s’assurer du même coup le support de ceux que cette réforme effraie.

    Monsieur Philippe Bihouix appuie partiellement son plaidoyer contre l’école numérique sur le soi-disant rejet du numérique à l’école par les gourous de Silicon Valley. Peut-être ces parents très riches désirent-ils que l’école apporte à leurs enfants ce que l’univers technologique qui les entoure ne sait pas leur offrir ? Ces enfants ont toutes les technologies à la maison et des parents qui savent très bien leur apprendre les secrets de leurs usages.

    Monsieur, tout comme vous avez su ouvrir vos yeux sur les ressources minéralogiques limitées de notre planète, j’aimerais que vous jetiez un regard tout aussi « scientifique » et « réaliste » sur la société autour de vous.

    Ces « digital natives » ont réellement un portable à l’oreille et le langage SMS qu’ils utilisent ne leur vient ni de leurs parents, ni de l’école.

    La lecture de l’article du 2 septembre de Libération : « Avec l’école numérique, nous allons élever nos enfants «hors sol», comme des tomates », me déçoit. On y lit tous les clichés anti-numérique véhiculés un peu partout depuis quelque temps déjà. C’est dommage qu’un homme qui a su analyser avec tant de justesse les limites des ressources de notre planète n’ait pas étudié un peu les fondements de l’usage du numérique à l’école, ni observé quelques-uns de ses nombreux usages avant de se prononcer.

    Quantité d’enseignants de France intègrent avec intelligence et créativité les technologies numériques à leur pédagogie et initient leurs élèves à cette culture, pas si nouvelle maintenant, dans laquelle nous baignons.

    Pour terminer, il me semble Monsieur que vous rêvez d’une école pour les élites, « ces enfants bien élevés » qui apprennent selon la tradition bourgeoise, les bonnes manières à table, les bonnes manières à l’école, qui savent s’ennuyer poliment et devenir « poètes » en attendant de reprendre traditionnellement la profession ou l’entreprise familiale.

    Dans une société fondée sur « fraternité » et « égalité », l’école a le devoir d’éduquer tous ses citoyens, même ceux dont les parents ne peuvent pas leur enseigner les écueils de l’usage des technologies numériques ni les éveiller au potentiel de ces technologies et de cette culture du 21ème siècle.

  • Quelles sont les meilleures applis pour mon enfant ? Vite, Super-Julie !

    Quelles sont les meilleures applis pour mon enfant ? Vite, Super-Julie !

    Tablettes, smartphones, ordinateurs, les écrans sont partout et ce, dès le plus jeune âge. Alors qu’il y a une dizaine d’années, les professionnels de santé et du monde de l’enfance conseillaient de s’en méfier, ils proposent aujourd’hui aux parents et aux enseignants de faire véritablement avec… mais avec modération.

    Seulement toutes les applications ne se valent pas et certaines sont véritablement à éviter.

    Pour les parents, qui veulent légitimement choisir les applications qu’utiliseront leurs enfants, se pose alors une question : comment faire les bons choix parmi les milliers de propositions disponibles ?

    Quelles sont les « bonnes » applications pour mon enfant ?

    Super-Julie les a toutes testées … ou presque ! Et se donne pour mission de proposer aux parents les meilleures applications ludo-éducatives pour leurs enfants.

    Enfance et écrans, oui, mais pas n’importe comment !

    C’est un fait et un phénomène qui va grandissant dans les pays du Nord : aux États-Unis par exemple, 58% des enfants possèdent déjà leur propre tablette. Selon la Pediatric Academic Societies, à l’âge d’un an, un enfant sur sept utilise smartphones et tablettes au quotidien.

    Élément toujours plus surprenant, selon cette même étude, 26% des enfants ont joué pour la première fois sur une tablette ou un smartphone alors qu’ils avaient tout juste 1 an et 36%, à l’âge de 2 ans environ … De nombreuses études ont été menées et sont toujours en cours aux États-Unis, précurseur en matière de supports interactifs des tous petits, mais ce phénomène prend également beaucoup d’ampleur en France !

    Tous les enfants, ou presque, voudraient posséder leur propre tablette avec leurs propres jeux et applications …. embarrassant pour beaucoup de parents qui ont du mal à jauger le temps passé et les apports de ces applications mais qui découvrent surtout du même coup qu’il existe des milliers d’applications pour enfants.

    Dès lors, les parents se demandent : quels produits télécharger, quelles applications installer pour être sûr de mêler au mieux jeux et apprentissages ?

    C’est alors qu’intervient Super-Julie : une testeuse et conseillère d’appli, pour le plus grand bonheur des parents, ainsi que de leurs enfants !

    Super-Julie, faire le bon choix

    Julie Kuhn, alias Super-Julie, est une ancienne institutrice qui sélectionne via son site www.super-julie.fr et son appli IOS Super-Julie, inédite en France, les applications ludiques et pédagogiques qui répondent aux besoins des enfants, des parents et du corps enseignant.

    Super-Julie c’est donc un site et une appli qui permettent aux parents de savoir en quelques instants quelles applications choisir pour leur enfant, en fonction des critères qu’ils sélectionnent.

    C’est en constatant l’attrait des enfants pour tous ces supports numériques et la qualité grandissante de l’offre d’applications jolies et pédagogiques, contrastant aussi avec des applications simplistes ou médiocres, que Super-Julie met sur pieds son projet. Elle déclare :

    J’ai été interpellée par le nombre de propositions n’amenant pas l’enfant sur les chemins de la connaissance. Avec mon expérience, j’ai décidé de m’investir pleinement dans ce monde digital qui ouvre la voie à des nouvelles formes d’apprentissages.

    Super-Julie facilite l’accès pour les parents et les enseignants à des applications de qualité en rédigeant des chroniques étayées sur chaque application testée.

    Les super pouvoirs de Super-Julie

    SuperJulie2_030616Les familles sont envahies par les écrans et ont besoin de guides devant la pléthore d’offres existantes. Super-Julie est une réelle clef d’ouverture des esprits vers plusieurs mondes passionnants, permettant de s’élever pour de vrai tout en jouant sur un écran.

    Super-Julie peut aussi être un moyen détourné de faire travailler des enfants, parfois réticents à travailler sur des leçons obligatoires. Réviser de cette manière peut varier les plaisirs, faire retomber les tensions et la pression. Super-Julie peut même permettre aux parents de prendre le relais en cas d’absentéisme prolongé d’un enseignant et de limiter les dégâts en comblant au mieux les lacunes.

    L’ambition de Super-Julie est donc simple et noble tout à la fois : aider les enfants à enrichir leurs connaissances grâces aux nouveaux outils numériques. Son site et son application ont été pensés pour décrire au mieux chaque appli et permettre aux parents ou aux enseignants de trouver, en quelques clics, celle qui correspondra le mieux à leurs attentes.

    Une recherche multicritères facilite la vie des adultes à la recherche d’une application précise, ils peuvent alors sélectionner : âge / plateforme / matière / gratuite ou pas.

    Des tops 10 à thème facilitent aussi la recherche et guident les utilisateurs.

     

    Super-Julie propose pour chaque appli recensée :

    SJ pub 2

    • De nombreuses captures d’écran pour donner une idée précise de son contenu.
    • Des précisions importantes sur les qualités pédagogiques de celle-ci.
    • Des notes, attribuées en fonction d’une charte précise : Qualités pédagogiques – Game design – Ergonomie – Qualités graphiques et Qualités sonores.
    • En quelques mots et en tout début d’article, les plus et les moins de l’appli, pour une vision rapide du contenu.
    • Comment cette app se place en lien avec les programmes de l’Éducation Nationale.

    Super-Julie souligne :

    Je suis animée par un besoin presque vital de démocratiser l’accès au savoir, de donner le goût et le plaisir d’apprendre. Le numérique est un formidable accélérateur pour cela, et rend le savoir séduisant même pour les décrocheurs.

    La touche Super-Julie c’est :

    1. Le prisme et l’expérience d’une enseignante qui garantit une sélection de qualité
    2. Une qualité de rédaction d’articles que l’on ne retrouve pas chez ses concurrents
    3. Un travail sérieux et complet qui lui vaut l’intérêt de nombreux médias
    4. “Super-Julie”, un nom proche du monde de l’enfance, séduisant et facile à retenir
    5. Un logo original, énergique et gai qui retranscrit bien la dynamique que Julie souhaite impulser au monde de l’éducation et de l’enfance.

     

    Super-Julie souhaite devenir un site incontournable, une référence en France tout comme dans les pays de la francophonie, l’Anna Wintour des apps, tout en gardant un abord sympathique et ludique. Super-Julie pourrait rapidement devenir le site référent pour les étrangers souhaitant faire découvrir la langue française à leurs enfants via des applications.

    Aussi, Super-Julie cherche à être reconnue comme partenaire marketing clé pour les éditeurs d’applications éducatives et les annonceurs.

    En savoir plus

    Site internet : http://www.super-julie.fr

    Page Facebook : http://www.facebook.com/super.julie

    Twitter : http://twitter.com/SuperJulieApps

    Instagram http://www.instagram.com/superjulieapps

    Pinterest : http://fr.pinterest.com/SuperJulieApp

  • Ecriture et numérique : apports et limites

    Ecriture et numérique : apports et limites

    L’équipe de Ludomag a le plaisir de vous présenter, en vidéo et au travers d’un court résumé en quelques lignes, plusieurs intervenants du colloque écriTech’7 qui s’est déroulé à Nice les 18 et 19 mai 2016.

    Jean-Luc Velay, chercheur au CNRS en neurosciences cognitives à l’université d’Aix-Marseille, nous présente les apports et limites du numérique dans l’apprentissage de l’écriture.

    L’introduction du numérique à l’école fait évoluer les apprentissages. Au-delà du fait qu’il ait un impact plutôt positif sur différents aspects, Jean-Luc Velay rappelle que, lorsque les changements touchent aux apprentissages primordiaux, ceux qu’on apprend quand on est tout petit et en particulier le langage, « il faut être attentifs à ce que l’introduction du numérique ne modifie pas trop les choses ou du moins vérifier que si elle les modifie, c’est dans le bon sens ».

    Pour l’écriture manuscrite, l’apparition des tablettes dans les classes de maternelle doit être amenée avec précaution, par exemple.

    Le geste d’écriture sur un clavier n’est plus du tout le même que lorsqu’on apprend à la main.

    « Si on écrire sur des outils numériques dès la maternelle, comment bien utiliser le numérique pour l’écriture manuscrite »

    Les travaux de recherche de Jean-Luc Velay montrent que le geste d’écriture n’est pas anodin.

    Explications plus détaillées sur ce geste de l’écriture dans la vidéo ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

     

     

     

  • Comment protéger mon enfant accro à Youtube ?

    Comment protéger mon enfant accro à Youtube ?

    [callout]YouTube domine en effet le marché de la plate-forme de partage de vidéo en ligne et remporte un succès notamment auprès des jeunes qui ont largement adopté ce média de masse. Lorsque ces stars sur Youtube participent à une convention, on croirait revivre la Beatlemania ou le phénomène des boysband pour les moins anciens.[/callout]

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    Considérant que 82 % des 7-12 ans regardent des vidéos sur Internet, il est fort probable que votre enfant soit abonné à des chaînes Youtube. Et si Youtube permet de découvrir de la musique, des web-séries, les derniers exploits sportifs et des tutos beauté et coiffure, la plate-forme regorge également de vidéo choquante, voire violente et de défi parfois amusant mais aussi potentiellement dangereux, à l’instar du « Duct Tape Challenge » récemment médiatisé suite à l’hospitalisation d’un ado de 14 ans et qui consiste à attacher une personne à une chaise avec du ruban adhésif pour qu’il tente de se libérer en trois minutes, le tout filmé afin de mettre en ligne cet « exploit ».

    Alors comment faire pour les protéger contre les dangers que représente YouTube ? Comment les aider à prendre du recul pour ne pas suivre à la lettre tous les conseils beauté par exemple ? ou encore comment gérer le fait que son enfant soit fan de YouTubers au langage inadapté à son âge ?

    Pas plus d’une heure par jour et par semaine.

    Pour une utilisation adéquate et saine du PC, smartphone ou tablette à la maison, les enfants nécessitent un cadre adapté à leur maturité. Une bonne règle de base, pour les plus jeunes (moins de 10 ans), est de ne pas dépasser plus d’une heure de connexion par jour en semaine.

    Pour les ados, les plages horaires peuvent être rallongées, avec des bonus le week-end en dehors des périodes d’examens. Des créneaux horaires bien définis, compatibles avec la présence du parent et négociés avec l’enfant, permettent d’éviter les risques de cyberdépendance dont les signes, changement de comportement (irritabilité) ou, par exemple, un besoin impératif de se connecter tous les jours, sont à surveiller.

    Toutes les vidéos ne sont pas vraies, beaucoup sont truquées.

    Pour les protéger efficacement, le rôle des parents est essentiel dans leur éducation sur Internet. Afin de discuter avec eux des risques potentiels, il est conseillé de les accompagner régulièrement lors des navigations sur YouTube pour suivre leurs activités, voir quels types de vidéos sont visionnées ainsi que les traces numériques qu’ils laissent (commentaires).

    Le parent se doit d’anticiper le fait que son enfant peut être confronté, à un moment ou à un autre, à des contenus inappropriés. Il faut expliquer notamment que sur Internet et en particulier sur Youtube, les situations ne sont pas toujours vraies (trucage), que des personnes font des choses improbables, mais que cela ne peut être réalisé dans la vie courante.

    L’enfant construit son identité, il se cherche à travers diverses influences.

    Il n’est pas nécessairement inquiétant qu’un enfant suive des conseils à la lettre d’idoles ou de modèles mais si tel est le cas, il est alors conseillé d’analyser sa réaction face à vos arguments. En effet, si vous constatez que votre fils/fille manque d’autonomie dans ses choix, qu’il/elle se soumet trop de manière générale à l’influence d’un(e) ami(e) ou qu’il/elle se laisse facilement embarquer à faire des bêtises, votre enfant peut avoir besoin de votre aide.

    Un enfant est considéré comme étant influençable s’il ne sait pas dire non. Il faut alors l’aider à s’affirmer et à avoir l’esprit critique vis-à-vis des conseils donnés, dans les tutos beauté par exemple : Est-ce que les amis de mon âge se maquillent ? Ai-je besoin de faire cela pour que les garçons soient attirés ? N’ai-je pas d’autres atouts ?

    La vie quotidienne présente de multiples occasions de l’entraîner à choisir, à se poser des questions, à ne pas obéir et à se construire. Même s’il n’est pas toujours agréable de s’entendre dire non…

    Le sens des mots

    Dans le cas précis d’un enfant de 8-12 ans, il faut se demander s’il connaît réellement le sens des mots utilisés par ses YouTubers préférés.

    En général, il n’en a aucune idée, les insultes et expressions vulgaires sont une façon pour l’enfant de signifier qu’ils grandissent et un moyen de se différencier. Il faut donc lui expliquer le sens et insister sur le côté vulgaire du mot, qu’il vaut mieux ne pas les utiliser, car leur sens peut heurter ou faire du mal à celui qui les reçoit.

    Encore une fois, la discussion avec son enfant pour comprendre son intérêt pour ses vidéos est très important (y a-t-il un lien avec une de ses passions ? Cela traite-t-il de problèmes de société ?).

    En général, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure de son abus de langage, car cela passe tout seul (en même temps que la crise d’adolescence).

    Communiquer avec son enfant est essentiel mais comment s’assurer de la bonne utilisation d’Internet et en particulier de YouTube en l’absence du parent ?

    Il est judicieux de s’équiper d’une solution de filtrage de contenus internet afin de pouvoir contrôler son usage dans ce cas. Par ce biais, le parent peut ainsi limiter l’utilisation de YouTube selon des plages horaires, limiter l’accès à certains types de contenus… Cependant, il est important d’expliquer au préalable à son enfant la mise en place de ce filtrage. Cela doit se faire en toute transparence.

    Un logiciel de contrôle parental ne remplace pas la vigilance parentale et le dialogue reste le meilleur moyen pour les sensibiliser aux bons usages d’Internet et détecter des situations potentiellement dangereuses.

    (1) selon un sondage Ipsos réalisé pour l’édition du Journal de Mickey qui paraîtra mercredi 9 mars.

    Écrit par Nicolas Lacourte, Chef de produits Witigo.