Étiquette : EIDOS 64

  • Les inscriptions à Eidos 64 sont ouvertes ! « Innover en classe : la résistance est-elle (f)utile? »

    Les inscriptions à Eidos 64 sont ouvertes ! « Innover en classe : la résistance est-elle (f)utile? »

    La 10e édition d’Eidos64 se tiendra le mercredi 24 janvier 2018, à Bayonne sur le thème « Innover en classe : la résistance est-elle (f)utile ? « .

    Le matin, à la Maison des associations de Glain, nous accueillerons trois conférenciers. Tout d’abord Stephen Downes du Centre national de recherches du Canada ; il est l’inventeur du premier Mooc (cours en ligne ouverts et suivis par un très grand nombre d’étudiants) et un des théoriciens du connectivisme. Il analysera les ressorts de l’innovation dans le numérique en éducation et ouvrira quelques perspectives pour l’avenir.

    Francoise Crostravaille au Centre de recherche en formation du CNAM à Paris, elle précisera la place de l’innovation à l’école entre injonction institutionnelle et nécessité pédagogique. Enfin, lors de la conférence « L’innovation pédagogique, mythes et réalités », le propos d’André Tricot de l’université de Toulouse sera d’interroger des affirmations très générales sur la pédagogie innovante en les confrontant aux résultats de travaux de recherche.

    L’après-midi se déroulera au collège Marracq, nous vous proposons de choisir parmi 64 ateliers de partage de pratiques.
    A 17h, clôture par le grand témoin de la journée et pot de l’amitié.

    Le programme complet avec la liste précise des ateliers est accessible à l’adresse eidos64.fr/programme-2018

    Le repas est gratuit, mais le nombre de places est limité. Nous vous invitons donc à vous inscrire le plus vite possible pour être sûr(e) d’avoir une place dans les ateliers qui vous intéressent et pour le déjeuner. En outre, il sera indispensable d’avoir un badge pour accéder à la plénière et aux ateliers et une inscription préalable vous évitera l’attente de l’inscription sur place.

    Attention, même si vous êtes intervenant lors de cette journée, vous devez vous inscrire (en revanche, ne cochez pas l’atelier que vous animez pour laisser cette place à un participant).
    Inscription : eidos64.fr/inscription-2018

    Enfin, comme chaque année, le Département affrète un bus pour transporter gratuitement les participants depuis Pau et Orthez jusqu’à Bayonne. Il faut réserver sa place lors de l’inscription. Nous invitons tous ceux qui préfèrent venir avec leur véhicule à co-voiturer avec leurs plus proches collègues.
    Nous sommes impatients de vous revoir à Bayonne le 24 janvier !

    Toute l’équipe d’organisation Eidos64 vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année !

  • Création d’un magazine scolaire en ligne : un superbe outil d’apprentissage et d’intégration pour les élèves allophones

    Création d’un magazine scolaire en ligne : un superbe outil d’apprentissage et d’intégration pour les élèves allophones

    Les élèves étrangers ont besoin de beaucoup produire pour maîtriser la langue française.

    Matthieu Sanchez explique qu’il avait beaucoup de mal à trouver des sujets de production écrite dans lesquels ces élèves s’impliquent pleinement « parce que trop artificiels ou trop éloignés de leurs réalités ; ils ne s’y retrouvaient pas ».

    Il a donc réfléchi à des solutions pour les motiver et a décidé dans un premier temps de mettre en place un blog.

    « Notre blog était intéressant mais n’était pas suffisamment regardé par les élèves ». De plus, Matthieu était toujours à l’initiative des sujets et il devait fréquemment relancer ses élèves.

    « A partir du moment où c’est moi qui relance, je trouve que le numérique n’a plus grand intérêt », souligne t-il.

    Puis il a découvert la création de magazines scolaires en ligne avec Madmagz.

    Eidos_videoMadmagz

    Eidos_videoMadmagz2Aujourd’hui, le journal du collège est en première page du site web et Matthieu Sanchez y voit beaucoup d’avantages comme :

    . le journal qui peut être montré facilement aux parents
    . et qui est accessible à tous les autres élèves
    De plus, notre enseignant a joué « l’ouverture » puisque tous les autres enseignants du collège peuvent faire travailler leurs élèves sur le journal scolaire en y intégrant des pages, « ce qui fait que le magazine n’est plus celui du dispositif UPE2A mais bien le journal scolaire du collège ».

    Les élèves UPE2A en sont les rédacteurs en chef, au centre du projet et ne sont plus en périphérie, explique t-il.

    Pour cet apprentissage particulier du français, Matthieu tente de varier ses approches : travail sonore, production de textes faisant appel à l’imagination puis à l’écriture et enfin à la parole.

    « L’avantage de Madmagz, c’est que je peux utiliser tous ces supports ».

    Le collège possède également une webradio dont les séquences peuvent être aussi intégrées au journal scolaire.

    « Le fait de voir le magazine publié sur le site du collège motive vraiment mes élèves d’UPE2A, d’autant que nous avons des échéances rapprochées puisque nous produisons un magazine entre chaque période de vacances, ce qui les incite à être vraiment productifs », conclut Matthieu Sanchez.

     

  • Un audioguide pour découvrir le collège : astucieux et en plus, interdisciplinaire !

    Un audioguide pour découvrir le collège : astucieux et en plus, interdisciplinaire !

    « A l’origine, ce projet avait pour but de proposer aux élèves et aux futurs parents de 6ème une visite virtuelle de l’établissement sur le même modèle que ce qui peut exister dans les musées où, devant chaque bâtiment, on aurait à expliquer les fonctionnalités du bâtiment ».

    Un vrai travail interdisciplinaire et inter-communautaire.

    L’établissement hébergeant une population d’élèves aux origines diverses, l’idée d’associer les professeurs de langues est venue tout naturellement, afin de pouvoir proposer l’audioguide en plusieurs langues, notamment en anglais et en espagnol.

    Des parents d’élèves ont également répondu présents pour traduire dans d’autres langues représentatives des communautés peuplant l’établissement comme, par exemple, la traduction en langue turque.

    On a voulu aussi que cet audioguide soit accessible aux personnes ne maitrisant pas la langue française.

    En terme pédagogique, le projet avait pour but aussi de travailler sur les notions de droit à l’image et de droit à la musique et notamment aborder ce que dont les droits d’auteur.

    L’Education aux Médias (EMI) au coeur des préoccupations du collège classé en zone sensible.

    Les élèves ont eu le droit d’utiliser leur Smartphone pour faire des photos nécessaires au contenu de l’audioguide, « ce qui a permis de leur montrer qu’ils pouvaient avoir une autre utilisation que celle dont ils ont l’habitude »

    L’EMI est une notion qui est abordée au collège Albert Camus dès la classe de 6ème « et on a voulu, en classe de 3ème, faire une illustration de ce qu’ils avaient pu apprendre quatre années auparavant ».

    Après plusieurs semaines de travail en français, en langues étrangères et en EMI sous forme de projet interdisciplinaire, l’audioguide est désormais terminé et accessible sur le site internet du collège via une application sur la page d’accueil ou encore via un QRcode que vous pouvez flasher à différents endroits dans l’établissement.

     

  • Utilisation pédagogique du jeu vidéo Minecraft au collège

    Utilisation pédagogique du jeu vidéo Minecraft au collège

    Stéphane Cloâtre est professeur de techno au collège Jeanne d’Arc de Fougères en Ile et Vilaine. Il utilise le jeu vidéo Minecraft en support de ses cours, notamment inspiré par ses élèves de 5ème qui lui ont fait découvrir le jeu. Nous l’avons rencontré et interrogé sur ses pratiques lors du forum EIDOS 64 qui s’est tenu à Bayonne en janvier dernier.

    Collaboration, entraide et créativité sont les compétences développées par les élèves grâce au jeu vidéo Minecraft, sans s’éloigner des programmes officiels.  Au programme des 5ème en classe de techno : bâtiments et ouvrages d’art.

    « J’ai vu l’opportunité d’utiliser ce jeu pour construire des bâtiments alors que classiquement, nous utilisions d’autres supports ».

    Intérêt du jeu : ludique mais sérieux !

    Les élèves se retrouvent dans le même univers que l’enseignant lance via un serveur en classe et « ils se retrouvent ensemble dans le jeu et doivent collaborer pour construire des bâtiments ».

    Pour s’accrocher au programme de technologie, Stéphane détourne le jeu « pour que les compétences demandées trouvent leur sens avec le jeu ».

    Sur une séquence de trente heures, nous allons être dans le jeu au maximum une dizaine d’heures, ajoute t-il.

    Il y a beaucoup de travail de préparation en amont et d’exploitation en aval qui ne se fait pas au travers du jeu.

    Il nous donne un autre exemple ; avec des notions comme « la disponibilité des matières premières » qui est une compétence « qui n’est pas facile à faire passer aux élèves en cours théorique ».

    Stéphane utilise Minecraft dans sa version éducative.
    Cette version, développée ou plutôt « détournée » par des enseignants américains et finlandais, permet à l’enseignant de lancer dans sa classe un « serveur » qui lui donne la possibilité de contrôler tout ce qui se passe sur les postes élèves.

    Avec cette version, l’enseignant a un contrôle total sur ce qui se passe, à la fois dans l’espace mais aussi dans le temps.

     

  • Le Programme Forccast : analyser les sciences et les techniques par la cartographie des controverses

    Le Programme Forccast : analyser les sciences et les techniques par la cartographie des controverses

    Le projet Forccast (Formation par la cartographie de controverses à l’analyse des sciences et techniques), projet pédagogique porté par Sciences Po et réunissant 14 établissements partenaires dont 4 universités internationales et 3 lycées, a été sélectionné par un jury international dans le cadre de l’appel à projet Initiatives d’excellence en formations innovantes (IDEFI). Cet appel à projet va permettre de soutenir pendant huit ans 37 projets de formation au service de la réussite des étudiants et répondant aux meilleurs standards internationaux. Il a été doté de 6 millions d’euros*.

    Au microlycée 93, depuis trois ans, les élèves réalisent des études de controverse dans le cadre des travaux personnels encadrés (TPE) qu’ils préparent pour le baccalauréat.

    Forccast constitue une révolution pédagogique des enseignements puisqu’il ne suffit plus à l’enseignant de transmettre des connaissances avérées et à l’étudiant d’écouter, d’écrire et de mémoriser.

    Le programme pédagogique du projet Forccast repose d’une part sur l’exploration des controverse (enquête et méthodes numériques) et sur la simulation de situations controversées par l’incarnation des acteurs impliqués (intelligence situationnelle, négociation, compétences oratoires, savoirs vivants). Le projet propose aussi bien une forme intégrée, avec toutes ces composantes, qu’une modularisation qui permet d’adapter les formats d’enseignements à divers contextes pédagogiques.

    Pour ce faire, Forrcast prévoit sur quatre ans la création et le développement de différents outils numériques et contenus qui seront mutualisés entre établissements partenaires et duplicables pour leur réutilisation dans des environnements variés*.

    Retrouvez Audrey dans la vidéo ci-contre qui nous explique en quoi consiste ce programme.

    *extraits du site http://forccast.hypotheses.org/

    Source images contextuelles issues de la vidéo de la semaine du Microlycée 93 – vidéo complète à découvrir ici

    image à la une : pixabay.com, symbolique de l’huile de palme

     

  • Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Citoyenneté et numérique dès l’école maternelle

    Philippe Guillem est enseignant en maternelle à l’école de Talence en Gironde ; il est aussi maître formateur. Nous l’avions rencontré il y a trois ans pour un reportage où il évoluait déjà avec ses élèves sur Twitter. Aujourd’hui, ses pratiques ont évolué et tendent notamment vers l’apprentissage de la citoyenneté.

    L’usage qu’il avait sur Twitter se fait désormais sur babytwit.fr, un réseau social libre qui ne conserve pas les données des utilisateurs et « qui se veut éthique et responsable ». Comme avec Twitter, Philippe Guillem l’utilise pour écrire des messages à destination des parents dans une bulle fermée.

    L’idée est toujours la même à savoir travailler sur l’identité numérique : « que peut-on publier sur les réseaux, qui peut le voir ? etc ».

    La citoyenneté est présente, depuis 2015, dans les référentiels de compétences. Philippe Guillem s’est donc intéressé à la manière dont il pouvait aborder cette notion avec ses élèves de maternelle. Profitant des fréquentes élections qui ont lieu en France, il s’est appuyé sur le concept du vote, en relation avec son travail sur babytwit.

    « Pour faire un message tous les jours à destination des parents, il faut choisir un sujet ; trois propositions sont faites par les enfants puis sont ensuite votées à bulletin secret ».

    Philippe Guillem a mis en place un dispositif avec des jetons de couleur et une urne alors qu’au début de l’année, le vote se faisait à main levée en apposant des croix au tableau qui étaient ensuite comptabilisées par toute la classe.
    Souhaitant se rapprocher de la réalité du mode de scrutin des élections françaises, il a donc fait évolué le dispositif « avec plusieurs modalités, de choix du bulletin, d’enveloppe, de dépouillement etc, comme en vrai », explique t-il.

    « Souvent, des enfants vont voter avec leurs parents ; en instaurant ce dispositif dans la classe, ça leur donne vraiment de la pratique et ça met du sens sur ces rites de la république parce qu’aller voter pour un député, par exemple, n’est pas quelque chose qui leur parle ».

    Par contre, le choix du sujet tous les matins dans la classe, cela a du sens pour eux.

    Plus d’infos sur cet enseignant et ses pratiques :
    retrouvez Philippe Guillem dans sa classe dans le reportage que nous avions réalisé en 2012 « La tablette tactile, le ”doudou numérique” de la classe »

     

     

  • Quelle culture numérique pour l’Ecole ? avec Milad Doueihi…

    Quelle culture numérique pour l’Ecole ? avec Milad Doueihi…

    Milad Doueihi, Titulaire de la chaire d’Humanisme numérique à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), auteur de nombreux ouvrages sur l’évolution de la société avec le numérique a donc introduit la huitième édition d’EIDOS 64 aux côtés de Louise Tourret, journaliste, animatrice et productrice de l’émission « Rue des écoles » sur France culture.

    La notion de culture numérique est-elle réellement entrée à l’école?
    Quand on réfléchit à la place du numérique à l’école, on s’interroge sur ce qui doit être enseigné en la matière. Le socle doit-il être une fois encore, repensé à l’aune du numérique ? Mais alors comment reformuler ses exigences ? Le numérique pose également la question des outils et des supports d’apprentissages, des sources et ressources de la transmission. Et s’il faut distinguer entre culture technique, culture de la pensée computationnelle et de la pensée algorithmique, enjeux politiques et éthiques attachés à la question comment déterminer ce qui doit faire partie du curriculum contemporain ?

    Sans avoir la prétention de retranscrire la totalité du propos de Milad Doueihi lors de cette conférence, nous vous proposons une interview réalisée à la suite de son intervention ; et notamment pour découvrir la notion qu’il a exprimée de « Babellisation » des outils et des plateformes…

    En savoir plus sur Milad Doueihi : wikipedia.org/wiki/Milad_Doueihi

    Eidos_MiladDoueihi2_280116

  • L’ENT premier degré « ALIENOR » au musée

    L’ENT premier degré « ALIENOR » au musée

    « Lors de l’atelier que j’ai présenté aux côtés d’Elodie Labarrère, Animatrice numérique à la DSDEN Pau Ouest, nous avons présenté un projet pédagogique autour d’une visite du musée national du château de Pau pour montrer qu’il est possible de préparer une visite au château en utilisant l’ENT ».

    Pendant la visite, les enseignants et les élèves prennent des photos et des notes ; de retour en classe, ils déposent les photos sur l’ENT ; « ils peuvent aussi compléter une fiche sur l’histoire des arts avec, par exemple, des informations sur l’auteur ».

    L’objectif est d’écrire un article sur le blog de l’ENT afin que les parents puissent découvrir la sortie culturelle réalisée par leurs enfants.

    Ce stage de formation autour de l’exemple du musée a eu pour but de faire découvrir aux enseignants tous les modules de l’ENT : la messagerie, la médiathèque pour déposer des documents, le blog pour écrire des articles ou encore le mini-site qui permet de créer des pages pour rendre publique certains contenus (pour les parents, les grands-parents qui n’ont pas de code d’accès à l’ENT).

    L’ENT ALIENOR a débuté en 2013 avec une soixantaine d’écoles ; aujourd’hui, 240 écoles l’utilisent sur un total de 500 écoles environ.

    Plus d’infos sur l’ENT ALIENOR :
    sur le site web.ac-bordeaux.fr/dsden64

    Revoir le reportage de Ludomag sur ce sujet

     

     

  • Numérique et pédagogie au collège : témoignage et stratégie d’un chef d’établissement du Béarn

    Numérique et pédagogie au collège : témoignage et stratégie d’un chef d’établissement du Béarn

    Avec un établissement en zone rurale d’environ 180 élèves issus de milieux sociaux plutôt modestes et avec ses vingt enseignants, dont douze utilisent déjà le numérique, il a pour ambition de favoriser les usages sans faire la panacée du numérique mais en utilisant une technique d’essaimage entre enseignants.

    Le numérique est un outil parmi d’autres mais qui a vocation notamment à s’intéresser aux élèves en difficultés et en situation d’échec.

    C’est aussi sur ce point que veut miser Eric Sayerce-Pon par la mise en place de cette stratégie globale autour du numérique.

    Dans la vidéo ci-contre, vous découvrirez quelles méthodes il utilise pour faire en sorte que le numérique soit utilisé dans son établissement de manière harmonieuse et réfléchie et sans contraintes.

    « Au sein de l’établissement, ce n’est pas non plus la priorité des priorités ; on utilise le numérique si ça apporte quelque chose ; si c’est faire du numérique pour faire du numérique, ça n’a aucun intérêt », conclut-il.

     

    Retrouvez toutes les interviews des Rencontres Eidos 64