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  • Discussion ressources avec eduMedia sur Educatice 2013

    Discussion ressources avec eduMedia sur Educatice 2013

     

    eduMedia était présent sur le stand du GEDEM.

    Educatice 2013, qui vient de se terminer a été une bonne édition pour nous. La fréquentation fut très bonne, surtout les deux premiers jours et ce salon demeure un moment important pour rencontrer nos clients et partenaires. C’était aussi l’occasion pour eduMedia d’annoncer le lancement de notre nouvelle application gratuite pour tablette Android, ainsi que notre récente nomination pour un BETT Awards 2014, commente Charles Sol, Directeur.

    Dans un article de janvier 2012 , eduMedia attendait beaucoup de l’opération chèque ressources du plan DUNE. Cette opération a-t-elle tenue ses promesses selon vous ?

    « Effectivement, avec plus de 2000 commandes via le portail Eduscol du chèque ressource, eduMedia fait partie des ressources plébiscitées par les enseignants. Je tire plusieurs enseignements de cette opération dont les deux suivants :
    Les enseignants sont dans l’attente de ressources numériques de qualité, notamment de formats granulaires.
    Le portail Eduscol et le principe du chèque ressource ont grandement simplifié la procédure de commande pour un établissement. En effet, la chaîne de décision qui mène à une commande est habituellement très complexe, surtout si je la compare avec ce qui se passe au Canada et aux USA« .

    Comment cela se passe-t-il justement outre-atlantique ?

    « Au Canada, et aux USA, le « ministère » (appelons le comme cela) alloue les budgets aux commissions scolaires (ou School Board). Dans chaque CS se trouvent des Conseillers Pédagogiques (un par discipline). Un enseignant qui souhaite du matériel ou des ressources, peut le faire sur le budget de son école ou contacter son Conseiller Pédagogique.

    En France, l’enseignant pourrait de façon similaire contacter son académie (inspecteur, cellule TICE), ou son CDDP, mais la grande différence en France est que l’argent est ailleurs, dans la collectivité. Cela complique énormément. D’où l’intelligence d’une opération comme le chèque ressource.

    Ajoutons enfin que la commission scolaire gère simultanément le primaire et le secondaire, ce qui permet encore de gagner en cohérence sur le pilotage de certains projets« .

    Quels sont les futures échéances pour eduMedia ?

    « Avec l’opération CCR, la France était redevenu notre premier marché. Comme je viens de le dire, le portail Eduscol associé au principe d’un chèque ressource permettait à un établissement de prescrire une ressource avec l’argent de la collectivité. Il est dommage que ce portail soit abandonné.

    Un formidable travail d’accompagnement a été fait par les académies et le réseau Scéren. Les enseignants commençaient à s’habituer à ce portail. Je trouve dommage que les collectivités ne puissent pas capitaliser sur ce travail.

    L’application Android que nous venons de publier nous ouvre énormément de marchés, comme la Turquie (projet F@tih avec 18 millions de tablettes Android), la Colombie ou le Mexique. eduMedia souhaite d’ailleurs accompagner les opérations pilotes en France car nous misons beaucoup sur ce nouveau service.

    Enfin, nous poursuivons nos publications, condition nécessaire pour conserver nos nombreux clients à travers le monde« .

  • La ressource numérique, un mythe pour l’enseignement français ?

    La ressource numérique, un mythe pour l’enseignement français ?

    250120124f1fbbd043defEdumedia, très présent sur le marché international (Canada, Suisse, Angleterre…), n’est pas encore très implanté sur le marché français ; mais ce n’est pas le seul éditeur de ressources numériques dans ce cas. Pourtant, d’après Charles Sol, la France a toutes les qualités requises pour se développer dans ce domaine.

    L’organisation de l’école à la française : un atout pour les éditeurs de ressources

    D’une part, le côté structurel des institutions françaises est tout à fait propice à accueillir de nouvelles expérimentations. Que ce soit pour les Länder en Allemagne ou les Etats aux Etats-Unis, la politique scolaire applicable peut être différente d’une entité à l’autre. «C’est un frein à la production de contenus»,  souligne Charles Sol.
    Et il ajoute : en France, «c’est une chance d’avoir le même programme scolaire pour tout le pays, car les éditeurs peuvent espérer valider un modèle économique et pédagogique sur une population importante».

    Nos voisins d’Outre Manche sont sur le même modèle très «étatisé», globalisé, «mais avec un avantage sur la France, c’est qu’ils ont su imposer leur modèle/curriculum en dehors de leurs frontières. Ainsi l’Inde, le Moyen Orient et bien d’autres pays s’alignent avec le GCSE britannique (General Certificate of Secondary Education)».

    Il nous donne l’exemple suivant : pour un éditeur, développer une solution pour le New Jersey aux Etats-Unis n’est pas très intéressant car il n’est pas sûr de pouvoir vendre le même modèle à l’Etat d’à côté.

    C’est donc un atout indéniable pour la France que de posséder ce «réservoir» de testeurs qui sont susceptibles d’utiliser le même contenu partout.

    La «matière grise» française, un autre atout pour les ressources numériques

    D’autre part, le savoir-faire français dans le milieu de l’édition est reconnu, «un savoir-faire didactique et pédagogique qui fait envie», rapporte Charles Sol. Ces compétences et ce savoir-faire proviennent en partie de la compétence des profs auteurs. Elles se transposent bien en mode numérique mais ne trouvent pas preneurs… «Il y a une richesse dans le domaine de la création de ressources et de l’édition multimédia. Mais malheureusement, cette richesse ne trouve pas son public».

    Ce côté positif parvient-il à rayonner à l’extérieur ?  Charles Sol nous avoue que le  cap de la traduction est difficile à franchir pour certains… En effet, pour traduire, il faut investir et l’investissement n’est possible que si le marché national permet de gagner de l’argent. C’est un cercle vertueux que ne connaissent pas encore certains éditeurs français.

    Priorité à l’apparence extérieure, peu de place pour le contenu

    Dernier point sur lequel Charles Sol voit un réel frein au développement des ressources numériques dans nos écoles françaises, c’est le peu de budget qu’il reste pour le contenu.

    Il prend l’exemple des Etats-Unis où, semble t-il, les ressources ne sont pas un problème d’argent. «Quand un enseignant veut acheter une ressource, il demande à l’établissement de l’acheter. Nous sommes sur un modèle de consommation», explique notre éditeur.

    «En France, notre grand amour du libre se transforme en un rejet du privé, malgré la qualité et la complémentarité de nos ressources».

    Problème d’argent mais pas seulement : pour acheter des ressources dans un établissement, la prise de décision est très complexe.

    Une prochaine embellie avec le chèque ressource ?

    Pour conclure sur une note positive, Charles Sol voit dans le programme «chèque ressource» du Ministère quelque chose d’encourageant pour l’avenir. L’enseignant va enfin pouvoir choisir lui-même dans un catalogue les ressources dont il a besoin.

    Le point de vue de notre interlocuteur est simple : «La chaîne pour arriver jusqu’à l’enseignant était jusqu’à présent trop complexe. Avec le chèque ressource, l’enseignant pourra faire son marché grâce à un code fourni à l’établissement ; la chaîne va être simplifiée». Il ajoute : «j’espère juste que les enseignants vont s’impliquer dans cette démarche».

    L’Angleterre a connu un plan similaire entre 2007 et 2008, le «eLearning credits» qui a permis à toutes les écoles, du primaire au secondaire, de se doter en ressources numériques ; une réussite aujourd’hui.  Malgré la coupe brutale des crédits que connaît le pays, les TICE sont maintenant bien intégrés dans les écoles anglaises avec 70% des écoles équipées en matériel … et en ressources.

    En tout cas, pour Charles Sol, le programme du chèque ressources est une initiative positive puisqu’il y voit une prise de conscience que l’école ne se fera pas sans les contenus.
    La suite dans quelques mois…

  • Le manuel numérique comme locomotive des ressources numériques ?

    Le manuel numérique comme locomotive des ressources numériques ?

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    « L’offre de KNE comporte 60% de manuels numériques (au nombre de 700 environ) pour 40% d’autres ressources« , nous confie Pierre Garnier. La part attribuée aux ressources «hors manuels numériques» est donc non négligeable.

    Alors pourquoi a t-on l’impression que le manuel numérique est la « locomotive » des ressources numériques ?

    L’arrivée du numérique est une véritable révolution pour les enseignants : d’abord de nouveaux supports avec le matériel (vidéoprojecteurs, TBI, classe mobile…), ensuite de nouveaux contenus avec les ressources. C’est peut-être beaucoup de choses en même temps !

    Comme nous l’explique Pierre Garnier, «l’arrivée du manuel numérique où l’enseignant retrouve le contenu de son manuel papier, qu’il a validé, a un facteur rassurant. Pas besoin pour lui de changer la pédagogie de son cours et il a, en plus, l’interactivité et toutes les fonctionnalités qu’offre le numérique».

    A priori, pas trop de nouveauté pour le corps enseignant à utiliser ce nouvel outil…

    De plus, les manuels numériques sont proposés par de grandes marques, connues et reconnues grâce aux éditions papiers en circulation depuis de nombreuses années. Pas besoin donc aux éditeurs d’user d’une importante force de persuasion pour convaincre les établissements. «Le manuel numérique a permis d’avoir beaucoup de clients, établissements et enseignants, qui n’étaient pas auparavant sur le marché du numérique», ajoute Pierre Garnier. Pour lui, «la réussite du manuel numérique a fait disparaître ce qui pouvait encore freiner l’évolution du numérique».

    Pour Charles Sol d’Edumedia, «une collectivité va se positionner avec le manuel numérique car le terme « manuel » est rassurant».  Il ajoute «qu’ il n’y a qu’en France où le manuel numérique existe et fonctionne bien ; le choix du manuel numérique a été fait car c’est un outil presque « traditionnel »».

    Serait-ce grâce au «conservatisme français» que le manuel numérique a fait son entrée et comme il s’avère être l’élément déclencheur au développement des ressources numériques,  c’est plutôt positif…?

    A propos d’eduMedia :
    eduMedia est née en 2003 sous l’impulsion du projet ENS (Espace Numérique des Savoirs) du ministère de l’Éducation Nationale ; disponible en 6 langues dont l’Arabe, les ressources eduMedia, innovantes pour l’apprentissage des sciences et réellement interactives, sont distribuées dans plus de 30 pays.
    eduMedia c’est à la fois une banque de ressources pédagogiques pour l’enseignant, un outil de travail et de révision pour l’élève, une encyclopédie scientifique multimédia à destination du grand public et des bibliothèques.

    A propos du Kiosque Numérique de l’éducation :
    Crée en 2004 par le Groupe Hachette-Livre, le Kiosque numérique de l’éducation propose un catalogue commun de près de 600 ressources numériques pédagogiques issues d’un regroupement de 31 éditeurs de contenus scolaires et de référence.
    Aujourd’hui très attentifs à la demande des enseignants, des académies et des collectivités locales et territoriales , les éditeurs du KNE, avec des manuels numériques personnalisables, des bases de données de ressources, des dictionnaires, des encyclopédies et des atlas couvrent toutes les matières et tous les niveaux scolaires.
    Le Kiosque numérique de l’éducation est également un portail gratuit d’accès aux ressources acquises par et pour les établissements scolaires, les enseignants et les élèves. Il permet un usage en classe ou à la maison et est accessible depuis Internet ou un Intranet scolaire ou toute solution d’Espace Numérique de Travail déployé dans les établissements.

  • L’éditeur multimédia français eduMedia remporte 6 appels d’offre sur 8 au Maroc

    L’éditeur français eduMedia, spécialisé dans les ressources numériques en mathématiques et en sciences, a été sélectionné pour équiper plus de 800 lycées, 1400 collèges et 7400 écoles en ressources numériques en sciences.

    eduMedia est née en 2003 sous l’impulsion du projet ENS (Espace Numérique des Savoirs) du ministère de l’Éducation Nationale et a bénéficié à plusieurs reprise de sa politique de soutien.

    La société eduMedia, basé à Bordeaux et plus récemment Québec, a beaucoup investi pour l’international. Actuellement disponible en  6 langues dont l’Arabe, les ressources eduMedia sont distribuées dans plus de 30 pays.

    eduMedia fait de la pédagogie son cœur de métier. Traduit en 6 langues, et unanimement reconnu pour la qualité et le caractère innovant de ses contenus, eduMedia exerce une veille permanente sur les nouvelles technologies éducatives liées à internet et contribue, à travers ses productions, au développement des nouvelles pratiques pédagogiques.

    eduMedia propose à la fois :

    • – Un outil de travail et de révision pour l’élève

      – Une encyclopédie scientifique multimédia à destination du grand public et des bibliothèques- Une banque de ressources pédagogiques pour l’enseignant

    eduMedia propose Plus de 500 animations interactives et vidéos en perpétuelle évolution pour l’apprentissage des sciences, des Visuels réellement interactifs Téléchargeables pour un usage hors ligne même depuis le domicile, adaptés pour un usage en vidéoprojection. Idéal avec un tableau interactif

    • Les 6 langues disponibles : français, anglais, espagnol, allemand, arabe et hollandais

    Plus d’informations sur EduMedia sur http://www.edumedia-sciences.com/fr/