Étiquette : ecritech

  • Synthèse du colloque écritech’5 par Daniel Auverlot

    Synthèse du colloque écritech’5 par Daniel Auverlot

    Il propose de ressortir trois thèmes dominants de ce colloque :
    – Qu’est ce qui fait que le numérique marche dans un établissement ?

    – Temps et espace

    – Ressources et services

    Nous vous invitons à consulter son document de présentation ici et à visionner la vidéo ci-contre.

  • Les ressources numériques pour faciliter les apprentissages

    Les ressources numériques pour faciliter les apprentissages


    Aujourd’hui, nous avons bien conscience qu’il ne suffit pas que des services et des ressources existent pour qu’ils soient utilisés ; il faut bien mobiliser l’ensemble des acteurs pour arriver à un usage et un apprentissage avec ces ressources.

    ecritech_alainthillayAlain Thillay positionne la problématique ressources autour du thème de cette édition d’écritech à savoir le focus sur les établissements et les écoles au coeur de cette mobilisation, thème plutôt fédérateur d’après lui.

    La DNE met maintenant à disposition des ressources gratuites et en ligne tels que le portail Eduthèque, English for schools, D’COL etc que les enseignants peuvent utiliser également via les ENT. Il souligne que toutes ces ressources sont toujours associées à des services.

    Nous cherchons à la fois des usages collectifs, une personnalisation possible des parcours à travers les outils qui sont mis à disposition ; nous souhaitons également que ces ressources soient multi-supports à savoir la tablette, l’ordinateur etc.

    Alain Thillay rappelle le rôle de la DNE à ce sujet qui est bien « de faciliter le jeu entre tous les acteurs, aussi bien au niveau national qu’au niveau académique tel que nous l’avons commencé avec les DAN et fédérer l’ensemble des acteurs avec les observatoires, les Canopés et les collectivités territoriales« .

     

  • Le portail Eduthèque, quels usages pour un enseignant de lettres ?

    Le portail Eduthèque, quels usages pour un enseignant de lettres ?

    « En tant qu’enseignant de lettres, je me suis d’abord demandé à quoi pourrait me servir le portail Eduthèque ».

    Au démarrage, Pierre Estrate nous décrit le côté pratique du portail qui donne accès au même endroit à 16 partenaires différents, « sans avoir besoin de se créer un compte chez chacun d’eux ».

    Tout en pensant aux droits d’auteur, l’accès gratuit à une multitude de ressources de qualité comme sur la BNF ou le Louvre, en haute définition, constitue un intérêt de taille pour les enseignants, souvent en recherche. Pour Pierre Estrate, « Eduthèque apporte une vraie plus-value par rapport à toutes autres ressources que j’utilise par ailleurs ».

    Il poursuit sa réflexion en donnant quelques exemples concrets de ses usages du portail Eduthèque.

    Comme par exemple, l’accès à un passage musical commenté de « la Marche des Turcs » de Lully, accessible en cliquant sur l’onglet de la Cité de la musique.

  • La classe inversée en sciences-physiques

    La classe inversée en sciences-physiques

     

    Yves est parti du constat qu’il devait faire en sorte d’optimiser son temps de présence avec les élèves pour mieux répondre aux exigences du baccalauréat à savoir : la mise en œuvre dans des exercices complexes.

    En cherchant comment il pourrait atteindre cet objectif, il est tombé sur des exemples de classe inversée et s’est décidé à se lancer dans la création de capsules vidéos, « afin de mettre à disposition des élèves le contenu théorique avant la classe pour leur permettre de mutualiser en classe et gagner du temps en application », décrit-il.

    Au delà des capsules vidéos, un besoin de scénarisation

    ecritech_celasseinverseeAcNice

     

    Pour ne pas se contenter de capsules vidéo qui, parfois, laissent l’élève encore assez passif, Yves a décidé de scénariser son cours.

    Pour se faire, il utilise la plateforme Moodle mise à disposition par l’académie ; avant d’accéder au module vidéo, les élèves ont un accès obligé à un certain nombre de ressources qu’ils doivent étudier.

     

     

    « J’essaie d’obtenir de mes élèves, une phase active avant qu’ils visionnent la vidéo ».

    Pour la réalisation de ces supports, Yves Castel utilise des outils sur tablettes, très accessibles et très simples, même si il avoue que cette pratique est très chronophage lorsqu’on démarre.

  • Le projet Educloud, entre Edugaming et Cloudgaming

    Le projet Educloud, entre Edugaming et Cloudgaming

    Construction et principe du jeu sérieux

    « La première étape fut de s’associer à des partenaires privés dont la compétence s’orientait autour du jeu mais aussi des notions de Cloud et de sécurité« , explique André Marcant, DAN de l’académie de Nice. Ensuite, l’équipe s’est entourée d’enseignants de lettres afin de construire un scénario pédagogique.

    « L’idée est d’avoir un élève qui soit le héros d’un jeu qui se déroule pendant l’époque antique à Antibes ».

    ecritech_educloudLe choix s’est porté sur les classes de 6ème, la période antique étant au programme de ce niveau.

    C’est un jeu qui se veut interdisciplinaire puisque l’outil associe les enseignants de lettres, de technologie, d’arts plastiques, d’éducation musicale et d’histoire-géographie.

     

     

     

    Mise en pratique du jeu

    Aujourd’hui, le scénario est établi et « nous en sommes au stade de la gamification », souligne André Marcant.

    La qualité du jeu est une des priorités ; « nous serons sur du jeu 3D comme y sont habitués les jeunes d’aujourd’hui ».

    Le jeu est prévu d’être mis en place à la rentrée dans un établissement ; pour cela, les contraintes techniques ont été anticipées, comme le raccordement à la fibre optique, indispensable ; le jeu étant disponible sur le « Cloud ».
    L’intérêt est vraiment que l’élève soit acteur du jeu ; il va devoir résoudre des énigmes pour franchir les étapes, tout en en développant des connaissances sur l’époque antique.

     

  • «Le numérique à l’école» thème du 5ème écriTech’ à suivre en direct sur LudoMag

    «Le numérique à l’école» thème du 5ème écriTech’ à suivre en direct sur LudoMag

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    Dans l’actualité de la stratégie pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique, ce colloque, qui aura lieu du 10 au 11 avril 2014, examinera les conditions et les modalités pour développer la collaboration entre les élèves, favoriser leur autonomie, rapprocher les familles de l’école et faciliter les échanges au sein de la communauté éducative.

    Trois grandes thématiques autour du numérique à l’Ecole seront développées :

    – La notion d’établissement connecté :

    en plus des aspects techniques et pédagogiques, toute une réflexion sera faite sur  l’impact du numérique sur le quotidien des élèves et de la communauté scolaire.

    – La notion d’élargissement de l’espace scolaire et du temps nouveau de la classe : 

    l’accès immédiat au savoir, quels que soient le lieu et l’heure, redéfinira l’image traditionnelle de la classe.

    – La recherche d’une facilité d’usage pour tous :

    la présence d’outils numériques dans les établissements scolaires ne suffira pas à les démocratiser auprès des enseignants et des élèves. Il sera ainsi nécessaire de mettre en place des mesures visant à les rendre accessibles et utiles.

    Jean-François Cerisier, spécialiste des usages des technologies numériques de l’information et de la communication dans le champ éducatif et Enseignant-chercheur en Sciences de l’Information et de la communication à l’Université de Poitiers, interviendra dans le cadre de la conférence inaugurale.

    Au programme :

    Jeudi 10 avril :

    • 09h00 – 10h30 : Ouverture et présentation du colloque et de la problématique
    • 11h15 : Conférence inaugurale
    • 14h00 – 17h30 : Piloter un établissement connecté
    • 18h00 : Cocktail

    Vendredi 11 avril :

    • 09h00 – 12h30 : Elargir l’espace scolaire et le temps nouveau en classe
    • 14h00 – 17h00 : Faciliter l’usage des services et des ressources numériques dans les apprentissages
    • 17h00 – 18h00 : Conférence de clôture par le grand Témoin, Daniel Auverlot,  Inspecteur Général de l’Education Nationale

    (Divers ateliers auront également lieu durant ces deux jours)

     

    Plus d’infos :
    pour suivre le colloque sur twitter : @ecritech
    pour en parler : #ecritech
    Pour vous inscrire : www.ecriture-technologie.com

    Pour suivre les intervenants du colloque en direct sur le  plateau TV LudoMag et consulter le programme, c’est ici :
    http://www.ludovia.com/plateaux-TV

  • Avec Twitter en classe, c’est en écrivant que l’on devient lecteur !

    Avec Twitter en classe, c’est en écrivant que l’on devient lecteur !

    twitter classe masson

    Certains réseaux sociaux sont plus engageants que d’autres et ainsi comme pour Facebook, se retrouver à définir quels sont ses amis, est-ce que les élèves peuvent être des amis sur Facebook, la confusion de lange ou de position que cela peut engendrer, refroidit parfois les enseignants ou conduit parfois à une interdiction pure et simple dans les établissements.

    Twitter qui n’est pas un réseau mais un media social est moins impliquant en terme de relations, on suit des personnes à titre d’information, une classe pour suivre ses travaux ou son activité.

    Patrick Arceluz précise que certains retours d’expérience montrent :
    – qu’il faut mieux avoir un compte classe qu’un compte personnel
    – certains comptes peuvent être créés à l’occasion et ensuite supprimés, ce que permet twitter et pas forcément d’autres réseaux sociaux.

    A titre d’information, il existe un site qui répertorie 310 expériences de Tweet en classe, tous niveaux confondus, dont 160 en primaire, 78 en secondaire, 59 en CDI, et 13 dans l’enseignement supérieur.
    (voir: http://twittclasses.posterous.com/pages/twittclasses-au-primaire )

    Présentation du retour d’expérience de Jean-Roch Masson (http://jejoueenclasse.free.fr/elucubrations/) qui a semble, t-il, amélioré sa pédagogie grâce à l’utilisation des média sociaux et du numérique en général.

    A l’origine, il cherchait un outil simple pour faire écrire et réagir ses élèves ; il découvre en parallèle les media et réseaux sociaux sur le web .

    Au début, Twitter n’était qu’en anglais et le site était réservé aux Geeks, donc difficile de l’approcher en classe.

    Rappel et explications pour les non- initiés : on ne peut écrire que 140 caractères, on s’abonne à des comptes qui peuvent en retour s’abonner à votre compte, tout ce qu’on écrit est public ; aspect intéressant qui permet d’apprendre aux enfants à connaitre les limites de ce qu’il écrive, en même temps que leur faire découvrir les principes de la vitalité.

    Twitter est accessible sur tous les support de navigation du web : ordinateur, tablette, Smartphone, etc.

    Le processus d’apprentissage est accessible , on donne du sens à ce qu’on écrit et on crée le besoin de lire ce qu’écrive les autres.

    Contrairement à un Blog, le Tweet est plus réactif , alors qu’obtenir un commentaire sur un Blog est plus long et plus difficile à obtenir.
    Enfin Twitter est amusant comme beaucoup de choses qui touche au numérique.
    Avant d’utiliser Twitter Jean-Roch Masson à créé un Twitter de l’école «bricolé» et cela n’a pas fonctionné du tout ; pourquoi ?
    – pas de destinataire identifié, pas de commentaires,
    – pas de réponse
    – tout ce que propose Twitter n’existe pas !

    Pour découvrir comment utiliser Twitter en classe voir le site de Laurence Juin pionnière sur l’utilisation de Twitter en classe en France

  • Les espaces scolaires, ouverture et limites des technos mobiles

    Les espaces scolaires, ouverture et limites des technos mobiles

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    Un premier témoignage de Olivier Massé IA-IPR de lettres – académie de Bordeaux
    L’expérimentation sur les outils tablettes entamée depuis deux ans était partie sur la création de livres numériques enrichis ; par exemple présenter l’écriture poétique à l’aide d’outils numériques comme une tablette numérique qui permet de collecter sur le terrain, une visite de musée ou site archéologique en utilisant les tablettes et la prise de note avec Evernote pour réaliser un exposé. Cette expérimentation permet en outre de s’affranchir des manuels scolaires ; la production des élèves est réalisée via un article ou une production multimédia (film ou diaporama).

    Nous sommes, avec ces quelques exemples, clairement dans une pédagogie de la situation et/ou du jeu comme le préconisait Montessori entre autres.

    Dans un autre exemple on trouve une expérimentation qui montre que l’on peut construire sur un livre/manuel numérique qui est produit par et pour l’enseignant. A la rentrée, il devrait y avoir à disposition une trentaine de tablettes numériques pour que les élèves puissent consulter le livre numérique ainsi produit à la maison et en classe. Projet présenté par Dominique Maïssa, Principal du collège Raoul Dufy à Nice.

    Les pratiques numériques sont très ancrées dans l’établissement. Le deuxième angle dans l’expérimentions tablettes a été l’ouverture sur les familles avec une utilisation des tablettes par les parents.

    Depuis un an, « nous avons créé 38 groupes de travail avec deux parents délégués de classe  qui sont chargés de remonter des infos via des questionnaires lors des conseils de classe (besoin en transport scolaire, stages en entreprise, etc.)« . La tablette remplace le supra papier dans ce cas là.
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    Hervé Beauvais proviseur au Lycée des Eucalyptus à Nice nous présente deux expérimentations ; la première sur une web TV web Radio et Web Journal, un espace web media qui a été finalement peu consulté et jugé peu intéressant par les professeurs  car en fait il était très difficile de s’y connecter au vu des liens et de l’architecture.

    L’idée a été de modifier la conception et la manière d’y accéder en faisant intervenir la technologie des QRcodes en mettant en place des Totems numériques un peu partout dans l’établissement et à proximité de l’établissement qui renvoient sur du texte enrichi.

    Grâce à cet espace, les lycéens peuvent également produire leur information, et les media traditionnels ont pu également être intégrés en tant que partenaires (Nice Matin , Mediapart, Huffington Post et autres).

    Les questions de droits des usages du numérique est d’autant plus important que les technologies mobiles sont utilisées, c’est ce que nous explique Philippe Gauvin, chef de la division des affaires juridiques au scéren CNDP.

    Ainsi, prendre des photos de ses élèves sans autorisation ne préoccupait pas beaucoup les enseignants il y a quelques années à l’époque ou le numérique n’était pas si développé ; maintenant que les élèves prennent les enseignants en photo avec leur smartphone sans leur demander, et les publient sur Facebook, cette question du droit à l’image intéresse bien plus ces mêmes enseignants !

    De manière plus sérieuse, l’utilisation des images et des oeuvres numériques devient un sujet central dans le cadre d’une utilisation des données personnelles et pédagogiques des élèves.

    Quand il s’agit d’une utilisation au sein de l’ENT, la liberté est assez importante depuis 2012. En 2013 le sujet reste prégnant avec l’apparition des tablettes dans les centres de documentation.

    Le droit n’a jamais devancé les pratiques, en matière numérique il n’en est pas autrement, et les évolutions du droit devront évoluer notamment avec l’évolution des usages du numérique au sein des établissements : parfois interdire ne sert à rien car les utilisations se font de toute manière, ainsi un accompagnement pédagogique est plus utile que d’interdire.
    Georges Roux vice président du Conseil Général ajoute que depuis 10 ans le Conseil Général des Alpes Maritimes est passé de l’informatique au numérique :

    l’informatique procède de l’éprit de géométrie et le numérique de l’esprit de finesse.

    Le plan multimédia sur le département a pu avec l’éducation nationale réaliser un véritable plan ayant un impact sur les usages dans les établissements, notre démarche a toujours été itérative et empirique. La relation avec le CRDP et l’éducation nationale nous a permis de ne pas faire trop d’erreur notamment dans notre volonté initiale de production de ressources numériques.

    Si on peu tirer un enseignement c’est que les expérimentations du bas vers le haut ou « Bottom Up » est très performante. Le seul chiffre à rappeler de sur ce que cela a pu couté : 10 millions d’euros, dont 3,5 millions d’euros pour les videoprojecteurs.

    La situation de crise nous permet d’être ainsi plus intelligente. Pour l’avenir les postes PC fixes vont terre à diminuer et nous allons certainement déployer plus d’équipements mobiles comme les tablettes.

  • L’école en mouvement grâce aux technologies mobiles ?

    L’école en mouvement grâce aux technologies mobiles ?

    ecritech4 conf 1Sur l’académie de Nice, comme le précise Claire Lovisi, Rectrice de l’académie et Chancelière des Universités, la réflexion s’accompagne par une expérimentation sur l’utilisation des tablettes en classe : 100 tablettes pour une expérimentation accompagnée par le CRDP avec une base de données de plus de 600 ouvrages et ressources numériques disponibles pour ce type de matériel.

    Les observations de terrains montrent comment les élèves s’approprient les outils. Au delà des tablettes, les outils de type Smartphones permettent de découvrir notamment l’intérêt des QRCodes qui facilitent l’accès via des totems numériques à tout un tas d’informations pour «faire parler la rue».

    L’ Académie de Nice travaille également avec des sociétés technologiques via une expérimentation sur l’utilisation de la 3D en cours.

    Comme pour conclure son propos, Claire Lovisi Rectrice de l’académie de Nice, explique qu’elle est souvent « Bluffée » par le dynamisme et la créativité des enseignants au sein des établissements qui montre la dynamique que ces technologies peuvent apporter aux établissements.

    Par une intervention en vidéo de Jean-Claude Delahaye, DGESCO, nous apprenons que l’ambition du numérique dans l’école est cité plusieurs fois dans la loi de programmation qui a été votée il y a quelques semaines. Cette stratégie 2013-2017 proposée est encourageante pour le développement du  numérique . Dans le projet de loi le « primaire » est bien placé notamment avec une nouvelle articulation école-collège.

    Monsieur Delahaye précise que l’ambition est de remplacer l’apprentissage des fondamentaux dans les apprentissages et qu’ il faudra s’attacher à comprendre et bien mesurer l’impact et le potentiel de ces technologies mobiles ou nomades pour faire rentrer pleinement l’école dans cette nouvelle ère du numérique.

    La question de la continuité pédagogique est également posée face à la possibilité de ces technologies mobiles. Toutes ces problématiques sont étudiées avec attention par le ministère qui accompagne une dizaine d’expérimentations autour des tablettes en France et les premiers retours permettent d’identifier des pistes prometteuses :

    – bien conduit, l’usage des tablettes tactiles permet de résoudre bon nombre de problèmes d’élèves en difficultés (motivation, concentration)

    – favoriser l’individualisation des apprentissages et améliorer le passage de l’individuel au collectif en toute fluidité pendant un même cours

    Pour autant, des interrogations et des points de vigilance demeurent ; ainsi il est conseillé par exemple, de mettre ces outils à disposition de l’intention pédagogique et ne pas faire le contraire.

    Toutes ces démarches vont dans le même sens : avoir une école qui évolue avec son temps, mais le temps technologique n’est pas le temps pédagogique.

    « Face à cette volonté des nouvelles générations d’élèves« , précise Jean-Marc Merriaux, Directeur Général du Sceren-CNDP, « nous devons leur permettre de leur fournir les outils qui permettent une individualisation de l’apprentissage, l’apprentissage en situation de mobilité ou à distance, la mobilité permettra de repenser le collectif dans l’éducation« .
    Exemple d’expérimentation dans les TwittClass avec les répétition du matin (date, jour, …), on se rend compte que l’utilisation de ce media social ouvre la classe sur les parents et la logique d’intégration de la notion d’ubiquité qui est plus complexe à prendre en compte dans l’enseignement.

    « Ou je veux, comme je veux, quand je veux » nouvel ordre de l’élève d’aujourd’hui :  Jean-Marc Merriaux Directeur Général du Sceren-CNDP.

    Il faut aussi former les élèves à appréhender cette notion d’ubiquité dans leur pratique quotidienne , les questions de la mobilité ouvrent également le champs à des expériences d’apprentissage massifs à distance comme suivre un cours de « l’Université de STANDFORD » depuis Nice.

    Enfin, les producteurs de contenu doivent prendre en compte ce constat technologique lié à la mobilité dans leur production de contenu pédagogique afin qu’elle puisse être utilisée et adaptée en fonction des situations d’apprentissage : en classe, en mobilité, à la maison, ..

    «Une des dernières questions que pose la mobilité, c’est la diffusion de nos ressources et contenus dans tous ces réseaux tout en conservant les règles de propriété intellectuelles et droits d’auteur» conclut jean-Marc Merriaux.

    Catherine Becchetti-Bizot, IGEN, précise enfin la genèse des réflexions et du programme de l’édition 2013 d’ECritech.

    La formation des enseignants est une priorité du Ministre dans le grand projet de Refondation de l’Ecole, la réflexion sur la mobilité et les outils mobiles a débuté lors d’Ecritech3 en 2012 et est poursuivi aujourd’hui pour cette édition sous un angle du développement des usages dans l’école et leurs impact sur l’école elle-même (organisation, pratiques, hiérarchies, …). Elle remet en cause la notion d’école sanctuaire par leur perméabilité.
    Il est vrai que les question pédagogiques mais aussi juridiques, politiques sont posées par ces technologies mobiles.
    Les autres aspects du numérique et des ressources remettent également en cause la notion des compétences et des apprentissages ; contraintes et limites des techno numériques doivent être également mises au programme afin que les élèves puissent savoir naviguer au mieux sur ces nouveaux outils d’information pour qu’ils ne deviennent pas des outils d’aliénations.
    Gilles Braun, conseiller auprès du Ministre de l’éducation pour le numérique, ajoute également que le sujet capital aujourd’hui est la formation des enseignants avec la création des écoles supérieures de professorat et d’éducation qui sont à l’étude :  la question fondamental et l’enjeu sera « qui va former les formateurs au numérique».  150 000 enseignants seront formés cette année au numérique sous différentes formes.