Étiquette : Ecole numérique

  • Un trésor de 1001 tablettes pour les écoliers de la ville d’Angers

    Un trésor de 1001 tablettes pour les écoliers de la ville d’Angers

    Angers

    Détails de l’opération avec Juliette Fouret, Responsable du service Enseignement à la direction Education Enfance de la Ville d’Angers,  Alain Couëffé Conseiller TICE 1er degré, Alain Pereira, conseiller pédagogique départemental, Chargé de mission TICE et Christian Butteau, Animateur TICE au Rectorat de Nantes.

    Le numérique n’est pas une « option » pour les écoles d’Angers

    Ces tablettes n’arrivent pas comme «un cheveu sur la soupe» ; après les salles informatiques (devenues obsolètes), l’équipement en TNI et en classes mobiles avec les ultraportables en parallèle du projet ENR depuis 2008,  Angers est passé par toutes les étapes avant de se lancer ce nouveau défi. Un défi, car comme cela est souvent relaté lors de différents rassemblements qui traite d’éducation numérique, rien n’est encore prouvé en matière d’atouts pédagogiques qu’apporteraient ces nouveaux outils dans l’apprentissage.

    De plus, Angers n’a pas choisi de passer par la case «expérimentation», elle s’est lancée dans l’investissement en direct (après une courte expérimentation d’un mois en mai 2011 sur un école), «ce qui n’ a pas permis d’anticiper sur les usages pédagogiques», comme le souligne Alain Couëffé.

    Garantir l’utilisation des matériels
    D’un point de vue technique, le choix s’est porté sur le modèle à la pomme, «car les applications proposées par cette marque correspondaient mieux au premier degré» , déclare Juliette Fouret.
    La facilité d’utilisation, le gage de sécurité et le peu de maintenance sont mis en avant dans ce choix.  Ces aspects techniques ne sont pas des moindres quand on sait que la maintenance est une des problématiques majeures des collectivités locales qui investissent dans du matériel informatique ; cela va même parfois jusqu’à l’abandon des matériels par les enseignants qui trouvent «trop compliqués» d’utiliser le numérique en classe.
    «Quand nous avons mis en place les TNI dans les classes, nous nous sommes vite aperçus qu’ils n’étaient pas ou peu utilisés (…), souvent aussi par manque de formation», souligne Juliette Fouret.

    Un investissement réfléchi autour des usages
    Au delà de la formation de 3 jours mise en place par la ville sur les aspects technologiques de l’outil, le Rectorat de Nantes et l’Inspection Académique du Maine et Loire ont, eux aussi, relevé le défi. Ils ont en effet répondu présents pour soutenir le projet de la ville, en proposant des formations spécifiques à tous les enseignants, sur la base du volontariat.

    «Ce dispositif s’est fait en deux temps. Nous avons formé en premier lieu les conseillers pédagogiques, les IEN et les Maîtres TICE puis chaque enseignant recevra 9 journées de formation (3 jours en présentiel et 6 jours en autonomie en parcours Pairform@nce)».

    Aujourd’hui, ce sont près de 40 enseignants qui ont été formés. Et pour pallier au remplacement de ces enseignants en formation, le Rectorat a fait appel aux stagiaires en Master 2.  Ils comptent aussi beaucoup sur l’aspect collaboratif entre enseignants qui fonctionne généralement pas mal dans le primaire.

    Pour l’instant, la collaboration entre collègues s’installe progressivement, selon les écoles, souligne Alain Pereira : «Pour convaincre les enseignants, il est important de montrer la valeur ajoutée de ce nouvel outil numérique dans les usages pédagogiques», ajoute-t-il.

    Avec 690 000 € d’investissement pour 34 écoles publiques et près de 5500 élèves, Angers se place comme la première ville de France (d’Europe, peut-on lire dans la presse…) à faire ce pari. Cette fois-ci pas d’investissement sans garantie d’usages et de bons usages. Parmi les trente applications proposées par la tablette,  «seules les ressources production et création sont utilisées (production de textes, d’images et de son)», précise Christian Butteau.

    Le Rectorat et la mission TICE sont mobilisés dans cette opération sur les aspects formation, accompagnement et choix pédagogiques ( deux personnes ont été détachées spécialement pour s’occuper du projet). Il semblerait que le trésor des 1001 tablettes soit entre de bonnes mains pour garantir un succès dans les classes. Côté élèves, «on en parle même pas», souligne Alain Couëffé, car le côté intuitif est presque inné chez eux.

    «L’utilisation de ce support ne leur pose aucun problème. En classe, ils se déplacent avec la tablette come s’ils se déplaçaient avec leur cahier ; dans le matériel pédagogique de la classe, la tablette est un outil pertinent dans l’usage», ajoute Alain Pereira.

    «La tablette s’adapte parfaitement à l’environnement de travail de l’élève, la trousse, le stylo et la tablette, c’est magique», conclut Christian Butteau.

    Juliette Fouret nous rapporte même qu’un Directeur d’école lui aurait soufflé que «ce sont les élèves qui m’ont expliqué».

    Pour information :
    Rappel des chiffres de l’opération : 690 000 € d’investissement. 34 écoles publiques. 1000 tablettes iPads répartis sur 60 chariots mobiles (1, 2 ou 3 par école selon la taille). Environ 5500 écoliers concernées.

  • Les Régions enfin reconnues comme partenaires à part entière de l’Éducation nationale

    D’ores et déjà a été acté le principe d’associer les Régions aux décisions du ministère de l’Éducation nationale sur les sujets qui les concernent au premier chef, au nom de leurs compétences réglementaires, de l’expérience acquise et de leur investissement financier : rythmes scolaires, internats, lycées, carte des formations, orientation, lutte contre le décrochage, GRETA et numérique éducatif, toutes questions sur lesquelles elles sont déjà fortement engagées.

    C’est dans l’intérêt des élèves que puissent être articulées les initiatives prises dans ces domaines, c’est dans celui des citoyens et contribuables que soient gérés au mieux les deniers publics.

    Les modalités permettant l’organisation de ce dialogue seront définies dans les prochaines semaines. Les Régions sont prêtes à prendre toute leur part dans les chantiers qui vont s’ouvrir.

    Dans la perspective d’un nouvel acte de décentralisation, elles appellent de leurs vœux la création d’un service public régional de l’orientation, de la formation et de l’emploi, au profit de l’insertion des jeunes et des adultes et du développement économique des territoires. Et dans les débats menés sur la refondation de l’École de la République, elles se proposent de devenir des partenaires à part entière, aux côtés de l’Éducation nationale, au service de la réussite de tous les jeunes.

  • Concours de création de jeux vidéo de Créteil

    Concours de création de jeux vidéo de Créteil

    creteil

    Tous les participants ont été invités à la cité des sciences de la Villette, et le mercredi 30 mai a été ainsi organisé : la matinée a été consacrée à la présentation des projets par les élèves créateurs eux-mêmes, et l’après-midi a eu lieu la remise des prix.

    Les élèves sont venus à plusieurs, certains restant dans le public pendant que d’autres ont décrit à la fois la naissance du projet, l’organisation des équipes, la répartition des tâches, racontant le scénario et les différentes étapes du projet.@

    Les projets ont été créés avec différents logiciels, certains groupes utilisant les ressources du logiciel, d’autres créant leur propres graphismes (« Aventures au cœur d’Evariste Galois », « Orthobombe » du collège Pablo Neruda), certains avec un scenario abouti (« Qui veut son brevet », du lycée Rondeau), d’autres moins,  les droits d’auteurs des musiques utilisées ont été respectés (« Quiz Racing » du collège République, qui a également réalisé une fiche sur les dangers potentiels des jeux vidéo)…etc

    Les jeux seront mis à disposition par le biais du site du Pôle Numérique de l’académie de Créteil.

    Le jury était composé des partenaires de l’opération : Capital Games, Microsoft, la Cité des Sciences, l’école d’ingénieur en informatique EPITA, eInstruction, et présidé par Patrick Arceluz, conseiller Tice Adjoint du recteur de l’académie de Créteil.
    Ce jury a eu la lourde de tâche de départager les différents jeux vidéo créés, qui devaient comporter un volet pédagogique / éducatif.

    A l’issue de la matinée, le jury a récompensé :
    –    Le collège Evariste Galois d’Epinay : Prix Spécial du Jury
    –    Le lycée Maurice Rondeau de Bussy Saint Georges : Prix du Scenario
    –    Le collège Giroud de Villette de Clamecy : Prix du la Programmation, de l’Interactivité et de la Jouabilité
    –    Le collège Pablo Neruda de Pierrefitte : Prix de la Qualité Artistique
    –    Le collège Issaurat de Créteil : Mention Spéciale Pédagogique
    –    Le collège Victor Duruy de Fontenay-sous-Bois : Mention Spéciale Humour
    –    Le collège République de Bobigny : Mention Spéciale Conduite de Projet

    Chaque participant primé a ainsi reçu en cadeau des mains de Claudio Cimelli, Conseiller Tice du Recteur, un jeu de la part de Microsoft, des entrées à la Cité des Sciences et un tableau interactif mobile de gamme Mobi de la part d’eInstruction (Mobi View et Mobi KWIK).

    Enfin, le public a pu donner son avis et voter pour son projet préféré grâce aux boîtiers de réponse CPS Pulse associés au logiciel Flow d’eInstruction.
    Le prix du public a ainsi été immédiatement attribué au collège Issaurat de Créteil.
    Félicitations à tous les participants et à l’an prochain !

    Plus d’infos :
    Page de l’académie de Créteil avec le règlement : polenumerique.ac-creteil.fr/-Jeux-video
    eInstruction : www.einstruction.fr

  • Plagiat à l’approche des examens : quelles habitudes de recherche documentaire chez nos étudiants?

    Le plagiat sur Internet: peut-on espérer une baisse du « copier-coller » en 2012 ?

    1 étudiant sur 4 considère qu’un devoir-type contient plus de 10% de texte copié à l’identique sur Internet, alors que 90% d’entre eux ne se considèrent pas comme adepte de cette méthode ! Pour les enseignants, 46% des élèves en moyenne rendent des devoirs contenant du copier-coller.

    Les règles méthodologiques sont-elles bien acquises à l’entrée dans le supérieur ?

    Les enseignants estiment que la moitié de leurs étudiants ne prennent même pas la peine de mettre le texte d’une citation entre guillemets, et 3 étudiants sur 5 reformulent même les citations qu’ils incorporent dans leurs travaux ! Pourtant 90% d’entre eux bénéficient d’une formation ou d’une brochure informative à ce sujet…

    Peut-on penser à une baisse du « copier-coller» en 2012?
    On constate une plus grande méfiance à avouer la pratique du copier‐coller : les étudiants connaissent aujourd’hui un peu mieux les risques et les sanctions qu’ils encourent. Les enseignants en revanche sont souvent plus sensibilisés au phénomène qu’en 2007.

    Confusion entre citer et plagier

    Le niveau des connaissances en matière de citations n’a pas tellement évolué depuis 2007 alors que les formations sont aussi nombreuses qu’avant. Il est tout de même à noter quelques améliorations en méthodologie de la recherche mais des efforts restent à poursuivre car confusions possibles sur ce qui est autorisé et sur ce qui est proscrit (ex : la reformulation des citations).

    Le début de l’ère « zéro papier » ?

    Le format papier (rendu imprimé ou manuscrit) a encore de beaux jours devant lui et est souvent accompagné d’un rendu numérique, par email ou par ENT. Les ENT marquent là une belle progression par rapport à 2007 (+30 points).

    Plus d’infos : découvrez tous les chiffres et les conclusions de l’enquête ici.

  • Lancement du dossier « Eduquer au Web 2.0 »

    Lancement du dossier « Eduquer au Web 2.0 »

    blog SE-UNSA

    « Ne nous voilons pas la face, même si des enseignants de plus en plus nombreux s’emparent du Web2 au plus grand bénéfice de leurs élèves, ce n’est pas sans mal ni sans obstacle. S’il apparaît évident que pour préparer nos élèves au monde de demain nous ne pouvons faire l’impasse sur les nouvelles technologies et si officiellement l’institution nous y invite, les choses ne sont pas si simples ».

    Par méconnaissance, peur d’être dépassé par ces outils régulièrement diabolisés dans les médias, les cadres de l’Éducation Nationale mettent en place des filtrages qui empêchent enseignants et élèves d’accéder librement aux ressources du Net dans les établissements…

    De plus, c’est toute une culture professionnelle qui est à réviser : l’enseignant n’est plus le seul détenteur du Savoir, mais un outil parmi d’autres (essentiel certes) au service des apprentissages de ses élèves. Cette évolution suppose une remise en question des types d’exercices proposés à l’école et des modalités d’examen. Les outils du numérique devraient faciliter le travail et l’évaluation des élèves à travers des tâches complexes de haut niveau. Il est temps que l’Institution scolaire passe des déclarations d’intentions contenues dans ses multiples rapports sur le numérique à l’école à une vraie politique volontariste et incitative !

    Mais il ne s’agit pas pour autant d’attendre d’avoir des conditions idéales pour commencer à relever ce défi, car c’est en fréquentant le Web2 avec nos élèves, en situations d’apprentissage, que nous participons à leur éducation numérique.

    Vous trouverez donc dans ce dossier des témoignages concrets d’enseignants (d’une lycéenne aussi) qui illustrent ce qui peut être mis en œuvre en classe dès la maternelle.
    Vous trouverez aussi des références, des outils, des éléments de réflexion…

    Source : introduction au dossier « Eduquer au Web 2.0 », voir le blog ecolededemain

  • Education et numérique : points de vue au Maroc

    Pour Ilham Laaziz, il est difficile de répondre à cette question. Les résultats des études qui ont été menées internationalement nous donnent des réponses contradictoires. «Au niveau du Maroc, nous n’avons pas ignoré le numérique et le Ministère de l’Education a mis en œuvre depuis 2005, date du début du programme « Maroc Numérique 2013 » un certain nombre d’actions». Le Maroc s’est notamment engagé dans la mise en place d’un réseau haut débit.

    D’autre part, 1 milliard de dirhams ont été dépensés ce qui se concrétise en chiffres : environ 3000 écoles ont été équipées et connectées, 6500 écoles du primaire ont bénéficié d’une valise multimédia, 140 000 enseignants formés et 80 % de ressources numériques couvrant les disciplines scolaires ont été acquises.
    Le Maroc a également mis en place un observatoire de l’usage des TICE (par rapport aux équipements dans lesquels ils ont investi).

    Dans son exposé, Ilham Laaziz est parti de la formation des enseignants pour terminer par l’équipement ; ce qui fait tout son sens dans les problématiques actuels quand on aborde la thématique «éducation et numérique». Et elle avoue, les usages sont désormais l’enjeu des 15 prochaines années.

    Houdaifa Ameziane donne son point de vue sur la question. Le numérique est une pratique adoptée par l’Université marocaine depuis plusieurs années. Et cela est lié à la poussée du numérique dans la société (réseaux sociaux, blogs….) «et nous avons la nécessité de nous adapter à ces nouvelles générations, les « natifs digital »». Nous connaissons un problème de «massification» à l’Université ; le Maroc compte environ 400 000 étudiants, pour 15 universités publiques.

    Une des solutions qui nous est offerte avec le numérique est de développer des formations à distance, du e-learning. «L’entrée dans l’ère du numérique n’est pas un luxe mais une obligation». De plus, en ce qui concerne l’Université Abdelmalek Essaadi, elle est répartie sur 3 sites (Tanger-Larrache-Tétouan) ; le numérique est encore un outil qui va servir les étudiants.

    L’ENT a été mis en place dans cette université. Il permet de disposer d’un certain nombre d’informations sans se déplacer, en direct. Le côté collaboratif est aussi avancé par Houdaifa Ameziane dans cette démarche. De nombreux enseignants utilisent l’ENT pour communiquer avec leurs étudiants.

    Au sujet de la mise en place d’un e-learning, un étudiant interroge le Président de l’Université de savoir si cette méthode sera efficace et si elle ne va pas être réservée à une minorité d’étudiants ?
    En réponse, M. le Président souligne qu’un certain nombre d’étudiants sont accompagnés pour suivre le e-learning et des enseignants sont également formés pour exercer en distanciel. Il ajoute qu’il envie les «natifs digital» de pouvoir bénéficier d’autant d’informations avec le numérique.

    Un enseignant pose une autre question : Comment peut-on concilier la réussite de l’entrée du numérique à l’Ecole dans un pays où les indicateurs nous placent parmi les derniers pays du monde ? Par exemple, les 400 000 étudiants ne représentent même pas 10% de la population en âge d’être à l’Université.
    En réponse, M. le Président rappelle que le numérique est un outil ; le choix reste libre à l’enseignant d’utiliser ou non cet outil. Et il ne faut pas non plus rendre le numérique responsable de l’absentéisme des enseignants ou d’autres problèmes.

    Pour Mme Ilham Laaziz, l’Ecole n’a peut-être pas évolué aussi rapidement que la croissance de la population ; mais elle rappelle que quelque soit l’endroit reculé du Maroc, il y a une école. Et cela date d’il y a 20 ans où un programme avait été lancé. «Je suis d’accord pour dire que les enfants doivent d’abord savoir lire, écrire et apprendre à calculer avant d’utiliser le numérique ; de toute façon le numérique ne servira à rien si l’enfant n’a pas ces connaissances de base».

    «L’Ecole est une affaire de tous et pas seulement un problème à résoudre par l’Education nationale».

    Pour en savoir plus sur la politique d’éducation numérique au Maroc : www.portailtice.ma

  • Passer d’une évaluation-sanction à une évaluation formative

    Passer d’une évaluation-sanction à une évaluation formative

    évaluation
    Aujourd’hui, les élèves et les étudiants sont évalués par des notes qui valident leurs connaissances et non pas la progression de leurs compétences. Il est important que l’élève sache où il en est de ses apprentissages. Il est aussi important de l’impliquer dans ses progrès afin qu’il retrouve confiance en lui.

    Grâce aux outils numériques (TNI, logiciels, boitiers de vote, e-portfolio), cette évaluation formative peut s’effectuer de manière efficace, tout le long d’une année scolaire et même d’un cycle. En effet, les élèves peuvent savoir s’ils ont compris tel ou tel cours et mesurer leur marge de progression de façon régulière. Et ceci, sans le regard parfois accusateur des autres. Ainsi l’élève retrouve l’estime de soi.

    Les enseignants peuvent, de leur côté, vérifier quels élèves ont bien assimilé le cours et les connaissances, accru leurs compétences, et détecter ceux qui seraient en difficulté. De plus, les avantages de cette évaluation formative sont nombreux : la notion de sanction disparaissant, cette nouvelle forme d’évaluation (re)donne confiance aux élèves, développe chez eux des renforcements positifs. Elle donne aux enseignants les moyens d’ajuster leurs enseignements aux capacités de chaque élève.

    L’évaluation formative est la plus appropriée à un enseignement différencié . Il faut donc lui donner plus de place, notamment en incitant à produire des logiciels d’auto-évaluation et en généralisant les e-portfolio qui restent à l’état expérimental en France.

    Selon l’OCDE, cette évaluation formative représente l’évaluation la mieux adaptée pour développer les compétences et les apprentissages, même si l’on sait que les parents restent, en France, attachés aux notes (évaluation sommative). Jean-Michel Fourgous plaide dans son rapport, pour une généralisation de cette évaluation formative, du primaire au secondaire.

    Plus d’infos :
    Le rapport complet sur le site internet de la mission Fourgous : www.missionfourgous-tice.fr

  • Impliquer les établissements dans les TICE avec le label HQEN

    Impliquer les établissements dans les TICE avec le label HQEN

    160220124f3d0c733fc33

    La labellisation HQEN s’articule autour de 6 grands critères : le pilotage, les infrastructures, les équipements, les services et usages numériques, la formation et les compétences, et enfin les ressources numériques.

    Cette reconnaissance permettra de dynamiser chaque collège pour un meilleur usage des technologies éducatives que ce soit pour la gestion de la vie scolaire ou la gestion des apprentissages.

    Particulièrement impliquée dans le développement du numérique, l’académie de Nice, au travers de la MATICE, accompagne les établissements scolaires pour la mise en œuvre et le déploiement des matériels et des ENT et forme les personnels et les enseignants.

    Depuis septembre 2011, plus de 2 300 professeurs ont ainsi bénéficié de formations sur le numérique. La MATICE met également ses compétences au service des collectivités pour le choix des équipements, des solutions techniques, des services avec l’ENT…

    Grâce au soutien du conseil général, tous les collèges des Alpes-Maritimes bénéficient aujourd’hui d’un ordinateur pour 4 élèves et d’un vidéoprojecteur par salle de cours; d’espaces numériques de travail (ENT) (pour 87 collèges sur 90), de ressources et d’applications dédiées enseignements et d’un débit suffisant pour assurer la communication au réseau.

  • 25 Millions de plus pour le programme « Ecole Numérique Rurale »

    L’amendement a été adopté par 17 voix pour, 2 contre et 3 abstentions, malgré l’avis défavorable du gouvernement et des rapporteurs de la commission des finances. «Cet amendement est tentant pour l’élu rural que je suis, a déclaré Luc Chatel, mais en tant que ministre, je ne puis y être favorable : ne commençons pas à prolonger un plan de relance qu’il s’agit de clore !», a-t-il poursuivi. Autre argument développé par le ministre : «Il y a 55.000 écoles dans notre pays, dont la plupart sont rurales. Vous proposez d’en équiper 2.500. C’est peu.»

    Il y a quelques jours, Luc Chatel, on le rappelle, présentait son plan de développement du numérique pour l’école de demain…