Étiquette : developpement durable

  • Eco Radio : quand une webradio scolaire se retrouve à la COP23…

    Eco Radio : quand une webradio scolaire se retrouve à la COP23…

    Eco Radio, c’est une web-radio 100% développement durable du collège Vincent Van Gogh de Blénod-lès-Pont-à-Mousson.

    7 collégiens de l’équipe de la webradio scolaire se sont rendus à Bonn du 14 au 17 novembre 2017 pour participer à la COP23.

    Deux objectifs sont poursuivis : réaliser des émissions et interviews pour parler du climat et de la COP23 (de nombreuses demandes d’interviews ont été envoyées par les élèves) et présenter les projets menés par les élèves du collège mais également par les élèves du projet (25 pays engagés avec l’UNESCO ; 10 établissements scolaires par pays).

    Les élèves ont été présents sur le pavillon des Nations Unies le 16 novembre (journée consacrée à l’éducation). Deux élèves ont obtenu des accréditations de l’UNESCO pour pouvoir se rendre sur la zone des négociations (zone Bula) ; les autres ont été présents sur la zone public (zone Bonn).

    Les émissions sont diffusées sur le site de la webradio , sur la plateforme du réseau des écoles associées de l’UNESCO et sur la radio d’. Le fil twitter des collégiens pour l’occasion était .

    Les collégiens ont notamment eu le privilège d’interviewer Nicolas Hulot et vous pourrez retrouver le podcast ici : écrit par L.C S.M et A.V.

    Retrouvez également sur le site d’Eco Radio, l’interview de Jean Jouzel, climatologue, émission réalisée à Bonn.

    Source images : site de l’Eco Radio

  • Webradio et développement durable au collège

    Webradio et développement durable au collège

    [callout]Claude Schmitt est principal du collège Vincent VAN GOGH de Blénod lès Pont-A-Mousson et explique en quoi développement durable et Web radio peuvent être liés.[/callout]

    Les projets d’établissements étaient centrés depuis plusieurs années sur le développement durable d’où l’idée initiale de création d’une Web TV qui s’est transformée en Web radio pour mettre en valeur tous ces projets.

    Netjournees_claudeschmitt2Le projet qui, au départ, s’articulait essentiellement autour des sujets sur le développement durable a tendance à s’étendre et la Web radio couvre d’autres évènements depuis la dernière rentrée de septembre.

    « La Web radio a vraiment dynamisé nos actions au sein de l’établissement car cela nous permet d’avoir un retentissement au niveau local, académique et maintenant au niveau national puisque le collège fait partie du réseau des écoles associées à l’UNESCO ».

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici

     

     

  • TERRABILIS, le jeu vidéo pour mieux comprendre les enjeux écologiques et le Monde d’aujourd’hui

    TERRABILIS, le jeu vidéo pour mieux comprendre les enjeux écologiques et le Monde d’aujourd’hui

    [callout]La 21ème Conférence des Nations Unies sur le Climat a abouti au premier accord universel pour le climat, approuvé à l’unanimité par les 196 délégations (195 États + l’Union Européenne) le 12 décembre 2015. À la fois historique et ambitieux, l’accord de Paris doit permettre de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés. Il était temps…Climat, énergie, économie, écologie, bien-être et vivre ensemble. L’heure est au changement et à la mise en œuvre des solutions ![/callout]

    Terrabilis_220316

     

    Et si on commençait par jouer pour apprendre à construire le Monde de demain ?

    Le but du jeu

    À la tête de votre Pays vous avez carte blanche pour vous développer. Ici comme sur Terre, vos actions influencent tous les joueurs et produisent des impacts collectifs. Si ces impacts sont trop forts, les conséquences sont irréversibles…

    Gratuit, bilingue et multi-supports

    Terrabilis2_220316Pour être accessible au plus grand nombre, le Jeu Vidéo TERRABILIS est gratuit, bilingue (FR/EN) et multi-supports (tablettes, téléphones et ordinateurs). Une version « locale » a été intégrée dans le jeu afin de pouvoir jouer à 2, 3 ou 4 autour du même appareil et faciliter ainsi son usage en classe ou salle de formation.

    Le plus ? Les joueurs ont également accès à une plateforme multimédia réalisée avec des ONG, des journalistes et des labos de recherche afin de mieux comprendre les enjeux et découvrir de vraies solutions alternatives !

    Où télécharger le jeu ?

    • Pour ANDROID : Sur le site terrabilis.com ou sur le Google Play Store en tapant « Terrabilis ».
    • Pour APPLE : Sur le site terrabilis.com ou sur l’Apple Store en tapant « Terrabilis ».
    • Pour WINDOWS PC : Sur le site terrabilis.com pour télécharger le fichier d’installation disponible aux formats 32 et 64 bits.

    Un projet labellisé et collectif

    Le jeu vidéo a reçu le Label COP 21 décerné par le Ministère de l’écologie. Ce projet résulte de la construction de nombreux partenariats avec des acteurs publics, privés et associatifs.

    Les Partenaires ayant contribué au financement du projet sont : la DRAC IDF ; la Fondation de France ; la Région IdF ; la MAIF ; la CASDEN.
    De nombreux autres partenaires ont également été mobilisés sur le projet, notamment pour la réalisation de la plateforme multimédia :

    • Des ONG : Greenpeace ; Action contre la Faim ; Les Colibris ; Bloom ; Surfrider ;
    • Des laboratoires de recherche publics : L’ONERC ; l’IRD
    • Des journalistes : Terra Eco ; We Demain ; Socialter ; Reporterre ; Place to B
    • Des associations/fédérations : SoliCités ; Le Labo de l’ESS ; Le Collectif d’Education à l’Environnement Francilien (CEEF) ; FSCF ; La Ruche Paris ; l’ARENE
    • Des entreprises : ADB Solidatech ; Eco-emballage

    Terrabilis fait partie des 365 initiatives sélectionnées cette année par le comité éditorial d’Efficycle « 2015 en 365 initiatives pour réinventer notre Monde »

    À propos du jeu de société Terrabilis

    Créé en 2011 après 5 années de réflexion, Terrabilis est le premier jeu de gestion et stratégie sur le développement durable. Adopté par des familles, des collèges, des lycées, des associations et des entreprises, Terrabilis a déjà réuni plus de 70 000 joueurs en 4 ans.

    Plus d’infos :

    Fondateur de la société ÉCOFOCUS, Sylvain HATESSE est consultant/formateur en Développement Durable depuis 15 ans. Concepteur de jeux et dirigeant de la société SLY FROG GAMES, Sylvain HATESSE est auteur de MIXMO et TERRABILIS et de jeux de rôles pour les formations.

    Découvrez le WikiStage de S. HATESSE: Comment accélérer la prise de conscience écologique par le jeu ?

    Découvrez l’interview de 1 minute réalisée par Hervé Kempf de Reporterre : Qu’est ce que TERRABILIS

     

    TerrabilisHP_220316

     

  • Clim’Way Paris : adapter la capitale aux enjeux climatiques de demain

    Clim’Way Paris : adapter la capitale aux enjeux climatiques de demain

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    En mai 2011, nous découvrions Clim’Way, voir article à ce sujet.

    Aujourd’hui, il a été adapté par la Mairie de Paris et se nomme « Clim’Way Paris ».

    ClimWay_Paris3_280314Ce dispositif vous lance un nouveau défi : adapter la capitale aux enjeux climatiques de demain. Ce jeu interactif pédagogique – nouvelle version de Clim’Way  paru en 2009 – propose à ses participants de réaliser un plan climat énergie à l’échelle d’un territoire, en l’occurrence Paris.

    Le joueur dispose de 46 ans pour atteindre plusieurs objectifs : « gaz à effet de serre » (diviser par 4 les émissions de GES), « énergie » (réduire les consommations de 50% et développer les énergies renouvelables), « adaptation » (réaliser au moins 35 actions permettant d’anticiper l’évolution des conditions climatiques).

    Le joueur agit en tant que citoyen, collectivité ou entreprise, et peut intervenir sur tous les secteurs d’activité : bâtiments, espaces verts, déchets, transports, hôtels, musées… À lui de combiner astucieusement et rapidement les mesures : de la pose de dalles piézoélectriques dans une voie piétonne (pour produire de l’électricité), à la mise en place d’éoliennes sur la Tour Eiffel, en passant par l’isolation de logements et la création d’un tramway…

    L’ensemble de ses actions vont constituer son plan climat, plus ou moins performant selon sa stratégie. Le graphisme et les paramètres intégrés au jeu permettent de visualiser l’évolution de Paris au cours de années, en fonction des actions choisies par le joueur. Le jeu s’arrête en 2050 avec le verdict : le joueur a-t-il permis de faire évoluer Paris en une ville durable pour le 21ème siècle ? Plusieurs essais seront sans doute nécessaires avant d’y arriver…

    Mis en ligne depuis août 2013, le jeu s’adresse particulièrement aux jeunes générations (des collégiens aux étudiants). Il a été élaboré pour être utilisé librement chez soi et dans les milieux scolaires et extra scolaires, l’objectif étant de sensibiliser de manière ludique et pédagogique sur les enjeux liés au changement climatique pour Paris, et les moyens d’action possibles pour le territoire.

    ClimWay_Paris2_280314Lors du Forum de la Météo, un événement grand public qui se déroule cette année sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Paris (métro ligne 1), aura lieu une animation sur le jeu pendant la semaine du 3 au 6 avril. De nombreux publics scolarisés parisiens feront le déplacement les jeudi et vendredi.
    Plus d’infos : www.climway.paris.fr

  • Des eaux et débats : le nouvel épisode de L@-KOLOK.com

    Des eaux et débats : le nouvel épisode de L@-KOLOK.com

    Lakolok_140314Voir l’épisode ici
    L@-KOLOK.com est une web-fiction interactive et pédagogique libre d’accès, destinée principalement aux jeunes de 14 à 20 ans, qui aborde de manière ludique et humoristique des thématiques responsables et citoyennes.

    Mettant en scène le quotidien de quatre jeunes en colocation, cette web-fiction « dont on est le héros » propose des arrêts sur image qui permettent à l’internaute de choisir la suite d’une scène.

    Chaque épisode est construit autour d’un sujet de société particulier ; l’alimentation, l’énergie, la consommation responsable. Le premier épisode « Popote Chef » a été lancé en novembre 2012.
    La mise en ligne du quatrième volet de L@-KOLOK.com, sur le thème de l’EAU, a lieu le 10 mars 2014.

    Le pitch de l’épisode « Des eaux et débats »

    Panique chez les Koloks : le robinet de la cuisine fuit, l’évier est bouché et Sofian est en plein déménagement. Emma, elle, est déjà au Costa Rica. Restent Romain et Marilou pour résoudre le problème… mais l’une passe son temps sur Skype et l’autre n’est pas réputé pour son sens du bricolage !

    Heureusement, comme toujours chez les Koloks, les énergies finissent par se conjuguer : même les bras encombrés de cartons, Sofian déborde de théories, Emma l’écolo propulse ses conseils de l’autre bout de la planète et Romain, assisté de Marilou, improvise une improbable maquette sur le cycle de l’eau. Et c’est ainsi qu’au passage, on en apprend beaucoup sur le cycle de l’eau domestique.

    Sensibiliser sur la gestion et les ressources en EAU

    Ce nouvel épisode permet d’aborder quatre grands thèmes ; la production d’une eau de qualité, le cycle de l’eau domestique, la gestion de l’eau et enfin la consommation d’eau et le gaspillage.

    Comme pour les autres volets de la web-fiction, l’épisode est en lien avec des vidéos « Paroles d’expert » qui viennent approfondir et renforcer la découverte de la thématique.

    Elles ont été réalisées grâce au partenariat technique de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

     

    Episode réalisé avec le soutien de la Région Ile-de-France et Eau de Paris

    LA KOLOK : un dispositif transmédia :

    Concept pédagogique innovant, le « transmédia » est une nouvelle forme de narration permettant de raconter une même histoire sur plusieurs supports (vidéo interactive, réseaux sociaux, jeu de société, jeu en réalité alternée, podcasts, etc.). Grâce au potentiel des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, l’internaute est invité à agir directement sur le déroulement de l’histoire, en naviguant sur les différents supports et en dialoguant avec les personnages sur les réseaux sociaux.

  • Lancement du serious game « La Forêt Durable »

    Lancement du serious game « La Forêt Durable »

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    Tout naturellement, Deyrolle pour l’Avenir se rapproche de Terra Project dont l’expertise sur la création de supports numériques (sites internet, films, modules interactifs, serious games…) d’Éducation au Développement Durable est largement reconnue.

    Pourquoi un serious game ?

    Ce serious game place l’élève dans une démarche d’investigation qui le rend acteur dans ses apprentissages.

    Pour intégrer le serious game dans ses séances pédagogiques, l’enseignant a le choix :
    • soit il fait « jouer » les élèves ou des groupesforetdurable3
    d’élèves qui sont alors motivés par la réalisation de missions. L’enseignant dispose d’un suivi de l’activité, des réalisations de chaque élève ou chaque groupe d’élèves.
    • soit il fait un usage collectif du serious game ; il peut alors aborder les séquences pédagogiques une par une dans l’ordre qu’il définit.

    Le début d’un programme numérique conséquent

    Dans la lignée de La Forêt Durable, deux autres projets de serious games sont lancés, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, un sur les gestes responsables et l’autre sur les énergies renouvelables.

    Le principe du jeu : une fresque interactive

    Grâce à une très belle fresque interactive, l’enfant s’immerge dans la forêt. Il prend connaissance des deux missions données par deux personnages : Isa, la scientifique et Franck, le technicien forestier. Au cours des missions, l’enfant accède aux différentes séquences pédagogiques via des items cliquables dans la fresque.

    foretdurable4Chaque séquence est organisée de la même manière :
    • Court exposé du thème de la séquence avec différentes formes d’interactivité (carrousel photo, vidéos, animations, etc.)
    • Exercices de validation des connaissances
    • Récolte de la récompense pour progresser
    dans la mission Au terme des deux missions, du contenu supplémentaire est débloqué pour récompenser l’élève.

    Les avantages

    • Une totale liberté d’utilisation :
    – individuellement ou en groupe
    – réalisation des missions ou accès par les séquences
    • Une réelle démarche d’investigation pour
    l’élève
    • Un suivi de progression qui permet à l’élève de s’autoévaluer en sachant quelles séquences sont réalisées et quels exercices ont été faits et réussis.

    Les nouveautés

    Ce serious game présente deux innovations technologiques majeures : HTML5 et la parallax. foretdurable5

    Le développement en HTML5 rend le support interopérable, c’est-à-dire qu’il peut être consulté quel que soit l’ordinateur ou la tablette, sans passer par des stores. La parallax quant à elle, est un système de superposition des différents plans de la fresque du jeu qui donne une impression de profondeur permettant une immersion plus grande.

    Une collaboration originale

    Grâce à cette collaboration entre un éditeur traditionnel, héritier de plus de 100 ans de pédagogie par l’image, et un éditeur numérique à la pointe du traitement numérique pédagogique, le serious game « La Forêt Durable » fait la part belle aux illustrations typiques de Deyrolle et à l’interactivité par le traitement plurimedia du sujet.

    Plus d’infos :
    « La Forêt Durable » est accessible sur : www.edd-seriousgame.fr

  • Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

    Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

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    Aborder le thème de convergence complexe qu’est l’énergie, s’intégrer aux programmes des matières concernées (STI, SVT, Physique-Chimie, Géographie) tout en proposant une activité transdisciplinaire, et donner une dimension ludique et ouvrir le débat : autant de défis relevés par « Les Enjeux de l’Energie ».

    Par ailleurs, le serious game devait s’intégrer aux pratiques des établissements scolaires et des enseignants : permettre à ces derniers de créer des activités et de suivre les parties des élèves, dans le respect des usages (données personnelles, bonnes pratiques).

    Enfin, proposer un jeu suffisamment fun pour plaire aux élèves, et adapté aux ordinateurs et navigateurs web.

    Relation avec le thème de l’édition :

    « Imaginaire & promesses du numérique »

    Les « Enjeux de l’Energie » est une tentative réussie de création d’un véritable Serious Game, c’est-à-dire un « non so » Serious Game : profiter de la force du jeu afin de motiver l’apprenant, décloisonner, dédramatiser, faire travailler l’imaginaire et ouvrir le débat.

    L’imaginaire reste dans l’effectivité du passage d’une pédagogie traditionnelle, transmissive, à des pédagogies actives, inversées, collaborative, transdisdisciplinaires, dans le milieu de l’Education Nationale. La vraie révolution (ou l’utopie ?) est là, encore à faire, et l’utilisation du jeu est surtout intéressante parce qu’elle permet aux enseignants de mettre en œuvre ces pédagogies nouvelles, et d’optimiser le temps de classe. La balle est dans le camp des enseignants, c’est eux (et non le jeu ou plus généralement le numérique à lui seul) qui sont en mesure de réaliser les promesses du numérique.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    Le serious game n’est en ligne que depuis mars 2013, en version Beta. Une nouvelle version est prévue pour la rentrée.

    Nous manquons de recul pour l’instant, mais constatons la création d’au moins une activité par jour, et déjà 2.000 enseignants inscrits.

    Le jeu a été présenté aux IG, CTICE et enseignants-formateurs de l’académie de Lille qui ont tous confirmé la pertinence de l’outil, et nous accompagnerons dans son analyse l’année prochaine.

    Cependant, de par le succès du jeu et de son site, nous pouvons déjà affirmer que le besoin des enseignants en matière de ressources numériques, notamment sur le sujet, est bien là.

     

    Plus d’infos : voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Comment aborder le projet « Ma ville en 2020 » dans sa classe ?

    Différentes manières d’aborder ce projet pédagogique ont été envisagées par les enseignants. Pour Aline Loisy, du collège les Arcades à Dijon (le deuxième prix !), l’approche par le Serious Game a motivé les élèves, « On a commencé par leur présenter le jeu, Les Enjeux de l’énergie» (les-enjeux-de-lenergie-un-serious-game-adapte-au-college) ; ça a été très ludique et ils ont tout de suite adhéré à la thématique et l’idée de la récompense des Trophées en fin de projet les a extrêmement motivé ».

    Elle ajoute que ce projet n’est pas arrivé « comme un cheveu sur la soupe » au milieu de l’année scolaire ; il a fait partie d’une continuité de projets qu’ils avaient engagés sur le thème du développement durable.

    C’est également le cas pour Stéphane Delaye et David Egleme,  enseignants à l’IME Georges Loiseau de Villereversure dans l’Ain . « Ma Ville en 2020 » est arrivé à point nommé car ils travaillaient déjà sur la thématique du développement durable,

    « nous avons donc essayé, avec plusieurs collègues, de mettre en place des actions qui répondent au cahier des charges du projet, le but étant de fédérer les élèves autour de ce projet mais aussi de le relier aux différents contenus du programme », souligne David et Stéphane ajoute « la pédagogie de projet correspond tout à fait à notre manière de travailler car cela permet de donner du sens aux apprentissages ».

    Dans leur cas, le Serious Game n’a pas été « l’appât » qui a permis de motiver les élèves au départ, comme pour le collège les Arcades. A l’IME Georges Loiseau, ils sont tout simplement partis d’une situation très concrète comme l’explique Stéphane : « Nous sommes dans un établissement assez vieux avec des soucis d’isolation donc, partis de ce constat, nous avons tenté de trouver des solutions pour améliorer notre quotidien ; et pour les jeunes qui sont à l’internat, ils ont concrètement des soucis d’eau chaude et d’eau froide, ce qui les a aussi motivé » !

    Pour le collège Blanche de Castille dans les Yvelines, c’est l’enseignante de physique-chimie qui a investi les élèves de cette mission ; des élèves déjà sensibilisés à la thématique développement durable puisque, parallèlement  « notre prof de physique-chimie nous avait déjà proposé de réduire la consommation d’énergie chez nous », souligne  Roman, élève de 3ème.

    Un projet multidisciplinaire et une approche transversale

    Comme le détaille Stéphane Delay, un projet comme celui-ci est intéressant car il favorise le travail de groupe entre élèves mais aussi entre enseignants. En effet, il touche plusieurs disciplines ; les élèves de l’IME Georges Loiseau ont travaillé à la fois le français et l’expression orale, les mathématiques, les sciences mais aussi des thèmes comme la connaissance du milieu proche qui les entoure.

    Benjamin, un de ses élèves, décrit par exemple l’objectif « remplacement des fenêtres » du simple vitrage en double vitrage, qui a fait travailler quelques notions mathématiques : « j’ai pris les mesures hauteur et épaisseur de la fenêtre pour pouvoir la changer et éviter que le vent entre dans la classe et supprimer le radiateur électrique qui avait été ajouté en plus du chauffage central pour avoir chaud l’hiver ».

    Pour Valérie Darques du lycée agricole Sainte-Marie à Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais,  c’est une façon courante de travailler que de prendre un projet concret

    « et à travers cela, nous faisons passer des notions en français, maths, histoire-géographie… ».


    « Ma Ville en 2020», un projet motivant pour donner une nouvelle dynamique de classe

    IME, lycée agricole ou enseignement général… quelque soit l’établissement concerné, tous les enseignants nous ont rapporté que ce projet avait permis une vraie émulation en classe et un moyen de redonner confiance à des élèves qui ont souvent décroché.

    Pour les élèves de l’IME par exemple, le fait d’aller interroger des personnes qu’ils n’ont pas l’occasion de rencontrer habituellement, comme le directeur d’établissement par exemple, les a vraiment valorisé, « ils se sont senti missionnés », souligne Stéphane Delay.

    Même constat au collège agricole Sainte-Marie de Aire-sur-la-Lys, où les enseignants prônent ce type de projet dans le but de remotiver des jeunes souvent en échec scolaire. Ce sont d’ailleurs ces jeunes-là qui sortent grand vainqueur du concours !

    Anne Archambault,  membre de l’équipe « J’apprends l’énergie », nous explique d’ailleurs, à propos de cette classe du collège agricole qu’ils  avaient été très surpris d’être sélectionnés parmi les cinq meilleurs sur 35 et n’auraient jamais pensé avoir le premier prix :

    « le résultat les a vraiment galvanisés et, d’après les enseignants, va leur permettre de reprendre confiance en eux ».

    Un projet citoyen au-delà des frontières scolaires

    Ce projet a permis de travailler sur plusieurs disciplines, en corrélation avec le programme de l’éducation nationale ; au-delà, le constat est dressé qu’il a permis de dépasser le cadre purement scolaire pour aborder des notions que nous pourrions qualifier de « bon sens », comme « ne pas laisser les lumières allumées », « ne pas laisser le robinet couler quand on se lave les dents »… Des notions qui peuvent paraître banales mais qui font souvent défaut chez les jeunes aujourd’hui.

    Julie Roman, enseignante en physique-chimie au collège Blanche de Castille s’est d’ailleurs servi du projet pour entraîner ses élèves à avoir un comportement responsable chez eux, « afin d’éduquer non pas seulement ma classe mais également les parents et frères et sœurs à la maison », précise t-elle.

    Ce dispositif pédagogique semble donc répondre également à un autre enjeu, largement repris dans le projet de Refondation de l’Ecole mis en place par le Ministère de l’éducation nationale, celui « de former des citoyens ».

    Rappel des projets plébiscités par le jury et classement

    • 1er : la classe de 4ème B du collège Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys, Pas-de-Calais) : étude du cas de leurs deux bâtiments scolaires et propositions d’amélioration concrètes à la Direction pour plus d’efficacité énergétique.
    • 2ème : la classe de 3ème PR01 du collège Les Arcades (Dijon, Côte-d’Or) : réalisation d’un blog anti-gaspi et création d’un appartement témoin pédagogique et efficace d’un point de vue énergétique.
    • 3ème : la classe de l’Institut Médico-Educatif Georges Loiseau (Villereversure, Ain) : réalisation d’un diagnostic énergétique et d’un film sur leurs expériences dans le domaine de la biomasse, de l’efficacité énergétique et de l’enfouissement des déchets.
    • 4ème : la classe de 3ème B du collège Blanche de Castille (Le Chesnay, Yvelines) : réalisation d’un film illustrant les comportements irresponsables au niveau de l’emploi de l’énergie, de l’eau et des déchets, et propositions de solutions.
    • 5ème : la classe de 3ème E du collège Rosa Parks (Villabé, Essone) : démonstration mathématique sur un projet alliant l’utilisation d’une peinture solaire et la surface de l’autoroute pour alimenter en énergie le centre commercial et la zone industrielle de Villabé.

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    Plus d’infos :

    « J’apprends l’énergie » a été lancé le 31 janvier 2013 et, aujourd’hui, ce sont déjà 1300 enseignants inscrits sur le site, www.japprends-lenergie.fr ; ce sont aussi plus de 20 000 visiteurs uniques et 180 000 pages vues. 2200 parties jouées aux « Enjeux de l’énergie », premier serious game de l’énergie développé pour les collèges.

    En septembre 2013, l’opération sera reconduite pour une deuxième édition  : à vous de jouer ! Organisateurs !

     

  • Une nouvelle Appli pour voir si votre cours d’eau est en bonne santé

    Une nouvelle Appli pour voir si votre cours d’eau est en bonne santé

    coursdeaubranches_260413Utilisant les nouvelles technologies pour sensibiliser les gens, cette application permet d’évaluer, en quelques minutes, son état de santé. La réalisation de cette application a été rendue possible grâce à l’appui financier du Comité d’investissement communautaire de TELUS à Québec, d’Environnement Canada, de la Fondation de la faune du Québec et du Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec.

    Sources d’eau potable, lieux de détente, refuges pour la faune, les cours d’eau sont précieux pour nos collectivités. Cours d’eau branchés vous permet de découvrir les cours d’eau, leur biodiversité ainsi que les menaces qui pèsent sur eux.

    Faire participer la population à la surveillance de nos cours d’eau!

    « Grâce à l’application Cours d’eau branchés, peu importe où vous serez, vous en apprendrez davantage sur les cours d’eau et contribuerez à un vaste réseau d’observateurs. En quelques minutes, le formulaire interactif vous permet d’évaluer rapidement l’état de santé du cours d’eau qui vous intéresse »,

    explique madame Nathalie Piedboeuf, directrice générale du G3E.

    Le mariage des nouvelles technologies et de l’environnement

    « Cette application marie de façon ingénieuse le plein air, l’environnement et les nouvelles technologies vers l’atteinte d’un même objectif : la protection de nos cours d’eau »,

    mentionne Monsieur Jean-François St-Germain, vice-président, Région de Québec et Marchés Publics et Comité d’investissement communautaire de TELUS.

    « La technologie est partie intégrante du quotidien de TELUS. Nous cherchons toujours à mettre l’innovation au service de l’environnement et des jeunes, ici au Québec, et nous encourageons les projets d’organismes qui vont en ce sens. D’ailleurs, G3E a reçu un prix Innovation TELUS en plus de notre appui financier de 20 000 $ ».

    Des résultats accessibles à tous

    Une carte géolocalisée présente toutes les stations évaluées par les utilisateurs de l’application tandis qu’un onglet «À propos» permet de partager les découvertes sur Facebook. Ainsi, par le biais de cette carte, tous pourront éventuellement en découvrir davantage sur leur cours d’eau et qui sait, profiter d’une randonnée pour réaliser eux-mêmes l’application.

    Le Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E)

    Depuis 1989, le G3E développe des programmes qui permettent aux citoyens de tous âges d’accroître leur compréhension des milieux aquatiques et les sensibilise face aux changements qui y surviennent. L’équipe du G3E prend plaisir à partager ses connaissances et à accompagner citoyens et étudiants dans des projets qui leur permettent de garder un oeil sur la précieuse ressource : l’eau.

    Application téléchargeable gratuitement sur itunes. Toute personne peut l’utiliser et publier des stations sur la carte, carte qui est disponible directement dans l’appli ou sur le site

    Plus d’infos : www.g3e-ewag.ca