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  • Comment argumenter la mise en place d’une politique de BYOD ?

    Comment argumenter la mise en place d’une politique de BYOD ?

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    Lenny Schad et Pam Moran, deux personnes en charge des services techniques dans deux établissements, the Houston Independent School District et the Virginia’s Albemarle County Public Schools, témoignent.

    Le « one-to-one » comme ils l’appellent, peut très bien fonctionner mais peut aussi donner matière à controverse. L’essentiel, avant de lancer l’expérience est de bien mesurer les enjeux et analyser l’environnement dans lequel vous souhaitez envisager cette politique. Les systèmes en place doivent être en capacité de s’adapter au changement.

    Planifier votre politique de BYOD et en mesurer les enjeux

    Comme le suggère Thomas Ryan, Directeur des Services d’Information maintenant à la retraite d’un établissement d’Albuquerque, la clé de la réussite est de bien préparer en amont une entrée cohérente du BYOD en classe ; et d’après lui, ceux qui prennent les décisions ne sont pas, en général, les plus à même d’avoir cette vision.

    Lorsqu’il s’agit d’en mesurer les résultats, la réalité n’est souvent pas facile à accepter. Souvent, ils ne sont pas à la hauteur des espérances car il faut être réaliste, on ne peut pas s’attendre à des miracles la première année ; comme le souligne Lenny Schad, cela va bien au-delà du matériel, c’est réellement un changement culturel qui s’opère dans les classes.

    Communiquer sur les objectifs à atteindre

    « La communication« , c’est bien là l’essentiel d’après Karen Cator, PDG de Digital Promise ; ce qui signifie être en mesure de définir exactement à toutes les parties prenantes, ce que vous souhaitez atteindre comme objectifs en mettant en place une politique de BYOD.

    « Voici ce que nous sommes entrain de faire et voilà à quoi cela va nous amener« .

    « Vous ne promettez pas d’améliorer les résultats de vos élèves car ce n’est pas ça le plus important. Le plus important c’est bien de définir ce que nous souhaitons enseigner aux élèves », souligne Karen Cator.

    Pour Pam Moran, les technologies vont permettre à nos enfants de conduire des recherches et développer leur esprit critique, des compétences qu’ils auraient acquis difficilement autrement.
    Et pour Lenny Schad, la plus grande erreur est de croire que les technologies vont tout révolutionner dès leur entrée dans les classes.

    « Les gens équipent leurs enfants et s’attendent à ce qu’un miracle se passe », ajoute t-il.

    Le but principal du BYOD est-il de révolutionner l’enseignement ? Pensons plus large et raisonnons global : les technologies offrent la possibilité à tout à chacun d’avoir accès à une multitude de ressources et ouvrent de magnifiques perspectives d’apprentissage.

    Plus d’infos : article original à lire ici.

  • Comment gagner du temps en enseignant avec la technologie *

    Comment gagner du temps en enseignant avec la technologie *

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    Larry Ellison, fondateur de la compagnie Oracle, estime que la technologie sera vraiment fonctionnelle quand elle deviendra invisible dans nos vies. Pour l’instant, cette réalité est une fiction, que l’on peut voir dans d’étonnantes vidéos comme A Day Made of Glass de la compagnie Corning.

    Actuellement, nous sommes plutôt dans une réalité où, quelques fois, le réseau nous laisse tomber, les élèves oublient leurs mots de passe et les ordinateurs tombent en morceaux.

    D’un autre côté, la technologie permet aussi de sauver beaucoup de temps en classe. Terry Heick, directeur du site TeachThought et ancien enseignant d’anglais aux États-Unis, a publié le 20 février dernier un bon article sur le sujet.

    Son texte How to save time teaching with technology regroupe 13 problèmes courants vécus à l’école en lien avec la technologie, et 46 solutions possibles.

    Voici l’un des problèmes qu’il identifie et différentes solutions qu’il propose. Poursuivez ensuite la lecture de son article pour en savoir plus!

    Problème : des ordinateurs trop lents

    (On est d’accord, il faut mettre la pédago avant la techno; mais quand la techno ne suit pas, difficile de s’en sortir!)

    Solutions possibles :

    1) Autoriser (et favoriser!) l’utilisation des appareils personnels
    Ceci demande un investissement de temps et un lâcher prise de la part de l’enseignant, mais ceux qui le font en retirent des avantages. Le phénomène Bring Your Own Device (BYOD) est là pour rester et prend de plus en plus d’ampleur.

    Rares sont les écoles qui ont les reins (financiers!) assez solides pour prêter un portable et/ou une tablette à tous leurs enseignants, encore moins à leurs élèves. Pourtant, nombreux sont ces derniers qui ont déjà des appareils portables intelligents qu’ils pourraient amener en classe…

    2) Utiliser une tablette
    Les tablettes mobiles sont construites avec un système d’exploitation différent par rapport aux ordinateurs traditionnels. Ce système semble moins demandant et, de ce fait, les tablettes semblent garder un bon niveau de performance plus longtemps que les appareils fixes.

    3) Ajouter de la mémoire
    Souvent, un ordinateur fixe au labo devient lent car il manque de mémoire vive. La mémoire vive est à l’image de votre surface de travail tandis que le disque dur pourrait être associé à votre classeur de documents.

    Pour travailler efficacement sur plusieurs dossiers en même temps, il faut de l’espace ! Si tout ce que vous avez est une petite table à café, le tout sera ardu. En travaillant sur une grande table (ou en ajoutant de la mémoire vive à un vieil ordinateur), on augmente son efficacité. En plus, ajouter de la mémoire vive est relativement peu coûteux.

    4) Utiliser un Chromebook
    La compagnie Google a mis de l’avant la création d’un appareil du nom de Chromebook. Cet appareil fonctionne sous Chrome OS, qui est le système d’exploitation de Google. L’avantage de ce système est qu’il fonctionne avec des applications Web et qu’il se limite au navigateur Chrome. En gros, c’est une machine simple et très rapide.

     

    Vous avez d’autres solutions qui fonctionnent à partager? N’hésitez surtout pas à le faire à l’aide du formulaire »contactez la rédaction » ou directement Sébastien Wart, @sebastienwart sur twitter.

    À propos de l’auteur Sébastien est conseiller pédagogique TIC au Collège de Montréal et ancien enseignant de sciences. Il livre de nombreuses autres idées sur son site www.Edulogia.com

    Article publié le 28 février 2014 sur Infobourg.com et rédigé par Sébastien Wart, auteur du site edulogia.com

    * tout en résolvant les problèmes courants !

  • BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

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    Le collège Bonhoeffer a lancé son initiative mobile en 2011 et a depuis étoffé sa flotte mobile avec plus de 200 iPads appartenant à l’école et utilisés par les enseignants, et 900 iPads appartenant aux élèves. Les élèves apportent leur propre terminal (BYOD) dès la première année du cursus.

    Selon Femke Gerritsen, enseignante et coordinatrice TIC au collège Bonhoeffer :

    « les iPads nous permettent d’introduire la technologie du 21e siècle dans notre programme scolaire. Nous pouvons créer un environnement d’apprentissage interactif et intéressant dans lequel les étudiants apprennent, créent et présentent leur travail grâce au multimédia. »

    L’école possède 98 Apple TV inscrits avec AirWatch et utilisés aussi bien par les enseignants pour présenter le cours que par les élèves pour présenter un exposé à la classe.

    Avec l’Ipad, les élèves et les professeurs peuvent consulter leurs emails, télécharger des applications et des e-books éducatifs dans l’App Store et accéder au système d’apprentissage électronique ‘It’s Learning’.

    Les enseignants utilisent cet environnement collaboratif (ENT) pour rendre disponible des ressources et corriger les devoirs. Les élèves l’utilisent pour partager de l’information et faire leurs devoirs. Les professeurs encouragent l’apprentissage participatif en confiant des tâches exigeantes réalisables avec l’iPad.

    Ce qui n’est pour déplaire aux élèves, comme le confirme un des élèves du collège interrogés :

    « Pour moi, le meilleur projet collaboratif a été la construction de châteaux dans Minecraft sur un mode multi-joueurs ».

    Le jeu est utilisé dans le but de développer chez l’élève des compétences en science et en technologie, tout en explorant des intérêts dans le domaine de l’ingénierie.

    Ian Evans, Directeur Général d’AirWatch pour la région EMEA, a commenté : «  AirWatch porte un grand intérêt au domaine éducatif, et possède une équipe de commerciaux dédiés qui comprennent le marché, ainsi qu’une équipe de recherche et développement dédiée à l’éducation. »

    L’équipe de direction de collège Bonhoeffer a cherché une solution d’EMM personnalisable pour limiter l’accès des élèves à certaines applications  et fonctionnalités au sein de l’école comme l’appareil photo ou FaceTime.

    AirWatch utilise le Wi-Fi pour activer les géo-barrières qui autorisent ou restreignent des fonctionnalités uniquement au sein du périmètre de l’école, ce qui est indispensable avec un programme BYOD.

    Femke Gerritsen poursuit :

    « AirWatch nous aide à utiliser du contenu et des applications éducatives et à délimiter l’environnement d’apprentissage des élèves pour qu’ils restent concentrés ».

    Louis Trousset, manager IT du collège Bonhoeffer, ajoute : « nous avons choisi AirWatch en nous basant sur la recommandation de notre revendeur Network2Day, et parce que les solutions, la fonctionnalité de géo-barrières et les prix sont développés sur-mesure pour le secteur éducatif » Les administrateurs IT du collège sont actuellement en train de définir les besoins des différentes parties prenantes des six sites qui composent le collège, pour un déploiement de la solution prévu début 2014.

    Pour la rentrée scolaire 2014, l’équipe IT prévoit d’inscrire environ 1 800 nouveaux iPads avec AirWatch. L’école souhaite utiliser le programme d’achats en volume d’Apple pour acheter un grand nombre d’applications. Le collège souhaite ensuite rendre disponible aux élèves ces applications et d’autres applications recommandées dans une boutique d’applications personnalisée aux couleurs de l’école.

    L’établissement étudie l’idée d’enrichir sa flotte mobile avec des terminaux Android et Windows 8, pour offrir aux élèves plus d’options quant au choix du terminal.

     Plus d’infos :www.air-watch.com/fr

  • Les enseignants : une force de proposition pour avancer dans l’ère du numérique ?

    Les enseignants : une force de proposition pour avancer dans l’ère du numérique ?

    MartialP_110214L’orientation prise autour de la confiance sans faille aux éditeurs classiques, transformant à grand peine le marché classique du papier, en le justifiant par un cartable numérique tout en un, ne délivrait au final, qu’une vision simpliste au regard d’un potentiel accru.

    J’en tiens pour preuves toutes les expérimentations pluridisciplinaires que nous trouvons autour de l’utilisation de l’image que permettent les tablettes.

    A ce titre, voulant répondre à un projet d’équipement, j’ai trouvé chez mes collègues 2 types de réponse:
    « on pourra y mettre nos cours, documents, et autres supports » ou « c’est intéressant pour pouvoir prendre des images et des vidéos »

    Oui ! mais pas seulement…

    Tout d’abord, ne pas négliger le fort potentiel et la maîtrise technique de certains enseignants/développeurs, ayant intégré les usages innovants et en particulier le numérique, depuis de nombreuses années dans leur pédagogie. Ils possèdent en eux, l’ensemble des qualités que ne peuvent offrir, ou alors de manière incomplète, les ténors de l’industrie.

    La différence tient en l’observation quotidienne de l’évolution de leur métier : un moyen de réagir en temps réel et une adaptabilité toute particulière. Mais surtout en une capacité à identifier les besoins, à les interroger et y répondre avec une infinie précision, même si parfois la tâche s’avère juste ponctuelle, locale et surtout difficile.

    Cet aspect très professionnel, s’appelle les “règles métiers”. Un ensemble de détails qui sont un atout pour le professeur, un écueil[1] pour les développeurs.

    C’est pourquoi j’insiste sur ce potentiel conséquent que possède l’éducation nationale en son sein et que le projet “faire entrer l’école dans l’ère du numérique” semble oublier alors même que je l’aurais renommé “faire avancer l’école dans l’ère du numérique” !

    Je pense qu’il est important de prendre les devants et que, même avec des moyens qui peuvent sembler dérisoires, il est possible d’être force de proposition dans un domaine où il devient urgent d’être efficace.

    Je pose la question à partir d’un concept simple : cessons de nous poser le problème comme étant celui de la ressource, mais plutôt celui du besoin !

    La ressource est omniprésente, partout. A un point tel qu’aujourd’hui, on ne la diffuse que très difficilement, car elle se livre une concurrence impitoyable en fonction des supports (papier, CD-ROM, tablette, internet). Et il apparaît évident qu’on y ajoute chaque instant des contraintes d’utilisation supplémentaires. A sujet similaire, éditeur différent.

    Mes vielles éditions de Molière ne sont plus adaptées à celles d’aujourd’hui, et pourtant cela reste du Molière !

    Je me permettrai une réflexion plus longue sur cet aspect qui inquiète, alors que Google devient le précepteur incontournable de nos élèves et que nous luttons contre…

    Et de revenir sur mon sujet principal : l’énergie des enseignants, et le potentiel des enseignants/développeurs !

    En Essonne, une initiative d’abord locale, s’étend à l’ensemble du territoire, sur la base d’une idée simple. Une idée qui dénonce l’accès aux ressources sur un aspect fondamental qu’est la “facilité”.

    Un collège[2] impulse un moyen différent d’accéder aux contenus : partir de la liste de ce qui est essentiel à retenir d’un cycle de 4 ans au collège. Idée simple, mais qui comporte quelques restrictions que les professionnels doivent intégrer, professeurs ou éditeurs. L’application, « MonCollege« [3],a pour ambition d’intégrer l’ensemble de ces contenus de base dans toutes les disciplines[4], de manière progressive et collaborative, et de les rendre accessibles gratuitement, hors-ligne (et c’est important, car la connexion a un coût pour les élèves).

    Le coeur de cette construction tient à une présentation épurée où l’information est essentielle, facilement assimilable et correspondrait à la connaissance de l’approche des contenus, non pas par le professeur, mais par l’élève, premier concerné.

    Après plusieurs semaines, il semble bien que l’aspect technique du développement ne soit pas l’obstacle le plus conséquent, mais bien cette réflexion nécessaire de l’adulte pour offrir des formations intégrant la notion de BYOD[5] que nous détournons en UYOD (use your own device) pour donner à l’objet technique une fonction éducative de chaque instant.

    Le pari est de présenter le contenu pédagogique comme étant un contenu ludique. De proposer une consultation en amont des éléments ou évènements importants et de rejoindre le concept de “classe inversée” cher à Marcel Lebrun[6]. De montrer que le numérique tient une place dans le quotidien, tant au niveau du multimédia commercial que dans l’utile éducatif.

    « MonCollege » redonne aux enseignants la place importante qu’ils occupent dans les transformations actuelles, là où beaucoup d’entre eux ne se sentent pas concernés ou dépassés par ce qui est en train de changer. Il n’est pas rare de voir s’opposer des arguments comme “de toutes façons, ils [les élèves] sont meilleurs que moi, je n’y connais rien”, alors que le débat d’aujourd’hui n’est plus sur la forme, mais sur le fond, et qu’il apparait comme évident que ces mêmes enseignants n’ont rien à craindre du numérique pédagogique, car c’est par eux que passera la validité des savoirs retenus.

    La question est posée. Ne serait-il pas nécessaire d’utiliser enfin les compétences de nos enseignants, à commencer par ceux qui sont en capacité de développer ce genre d’idées, et bien d’autres, pour donner corps à “des apprentissages par et au numérique” ? Question de fond il me semble !

    Notes :


    [1] doit-on répondre à toutes les attentes, sachant que si ce n’est pas fait, le support risque d’être abandonné ?

    [2] Collège Les Pyramides à Evry

    [3] disponible aujourd’hui sur Google PLAYSTORE uniquement, mais prochainement sur APPSTORE

    [4] aujourd’hui: mathématiques, sciences physiques, histoire, anglais de manière incomplète

    [5] de l’anglais “Bring your own device”, où l’élève utilise en classe son propre périphérique (smartphone, tablette,…)

    [6] Marcel Lebrun, docteur en Sciences, est  actuellement  professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias (IPM) de l’UCL (Université catholique de Louvain à  Louvain-la-Neuve, Belgique)

     

  • 10 raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe

    10 raisons d’utiliser les téléphones mobiles en classe

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    Autoriser ou non l’utilisation du téléphone cellulaire en classe : voilà un sujet délicat ! Un rapide sondage dans tout établissement secondaire permet de constater qu’une bonne partie des jeunes possède un téléphone cellulaire, et qu’il est souvent sur eux. On peut, par ailleurs, s’attendre à ce que la baisse des prix et les forfaits familiaux poussent de plus en plus de parents à fournir un téléphone intelligent avec Internet à leurs enfants.

    Il y a peu de temps, à l’occasion d’une conférence, Martin Lessard, chroniqueur à l’émission La Sphère de Radio-Canada, expliquait que les cellulaires actuels sont aussi puissants que le module lunaire des missions Apollo, à la seule différence que cette puissance est maintenant dans nos poches.

    Cette puissance informatique augmente à un rythme extrêmement rapide : un potentiel énorme que l’on met de côté en empêchant son utilisation en classe.

    Le 27 janvier dernier, le site Teachthought publiait sur le sujet un article de Terry Heick intitulé 50 Reasons It’s Time For Smartphones In Every Classroom.
    Fait important, les propos de cet article ne sont pas ceux d’un adepte « aveuglé » par son désir de technologie en classe ! Ils soulèvent au contraire l’importance de tous les problèmes que cette intégration peut causer : gestion de classe, vie privée, vols, harcèlement, etc. Une intégration trop superficielle et sans éducation peut causer beaucoup de problèmes et de distractions chez les élèves.

    Même son de cloche du côté de Jennie Magiera, technopédagogue de Chicago que j’ai eu le privilège de rencontrer deux fois. Selon elle, bien que la technologie amplifie tout ce qui fonctionne dans une classe, elle fait de même avec ce qui ne fonctionne pas. Le positif comme le négatif !

    C’est pourquoi il est si important de bien réfléchir la stratégie d’intégration technologique en classe. Voici, pour cela, 10 raisons d’utiliser le téléphone cellulaire à l’école, parmi les 50 identifiées dans l’article cité plus haut.

    1) Donner aux élèves la possibilité de chercher sur Google si nécessaire, comme l’enseignant le fait lui-même ;

    2) permettre aux élèves d’être mobiles tout en utilisant la technologie ;

    3) utiliser des applications qui envoient des notifications directement aux élèves ;

    4) utiliser des codes QR en classe que les élèves peuvent lire ;

    5) faire de la vidéo en l’envoyer directement dans un compte YouTube de classe ;

    6) permettre aux élèves de construire un portfolio numérique en temps réel ;

    7) permettre aux élèves d’utiliser des applications de lecture comme iBook, Kindle, etc ;

    8) permettre aux élèves d’écouter de la musique en travaillant, comme le font plusieurs enseignants ;

    9) s’organiser grâce à un agenda numérique avec système de rappel ;

    10) tirer profit d’un appareil qui est, de toute façon, déjà dans la poche de plus en plus d’élèves.

    En conclusion, ces 10 raisons ne sont pas présentées comme étant des vérités ni des recettes miracles, mais tout simplement des constats que les avantages existent.

    Avez-vous tenté l’expérience ? Si oui, quels ont été vos succès, et vos points à améliorer ?

    Vous pouvez réagir en contactant notre rédaction (onglet « contacter la rédaction ») ou directement Sébastien Wart, @sebastienwart

    À propos de l’auteur Sébastien est conseiller pédagogique TIC au Collège de Montréal et ancien enseignant de sciences. Il livre de nombreuses autres idées sur son site www.Edulogia.com

    Article publié le 31 janvier 2014 sur Infobourg.com et rédigé par Sébastien Wart, auteur du site edulogia.com

  • Réussir la mise en place d’une politique de « BYOD » dans son établissement

    Réussir la mise en place d’une politique de « BYOD » dans son établissement

    Ce témoignage, recueilli sur eSchoolnews, « Crafting a successful BYOD policy« , pourra paraître un peu « lointain » pour certains qui penseront que le modèle américain est trop en décalage avec notre enseignement pour pouvoir en prendre exemple, mais donne matière à réfléchir sur le BYOD.

    Aux Etats-Unis, plusieurs écoles font le même constat : le manque de moyens évident qui ne permet plus d’équiper tous les élèves, collégiens et lycéens et d’envisager une politique efficiente de développement du numérique en classe. Alors pourquoi ne pas envisager le BYOD ?

    The Rocky River Schools a déjà investi dans de l’équipement informatique pour les élèves mais dresse aussi le constat que souvent, ces élèves préfèrent travailler sur leur propre matériel. Associé aux contraintes financières, cet argument a suffi à convaincre ses dirigeants de mettre en place le BYOD, mais pas de n’importe quelle manière.

    Cela doit se faire en plusieurs étapes, comme l’expliquent  le Dr. Michael G. Shoaf, chef d’établissement  et Dianna R. Foley, Ph.D., responsable communication et technologies à  la Rocky River City School District in Ohio

    Mise en place d’une politique de BYOD en trois parties

    La première phase consiste à rassembler autour d’une table toutes les parties prenantes à savoir parents, élèves, Universitaires et représentants du Ministère de l’Education pour lister les besoins et surtout s’assurer de l’intérêt de chacun dans la mise en place d’une telle politique.

    Ensuite, il faut s’assurer de l’état du réseau des établissements : bande passante, WIFI et sécurité internet.

    Enfin, la politique de BYOD doit être en adéquation avec le programme mis en place par l’établissement –pour le modèle français, on imagine qu’une politique de BYOD devrait se calquer sur les directives académiques… ?-.

    Le BYOD au quotidien, ça donne quoi ?

    Il ne faut pas partir tout azimut et bien maîtrisé le phénomène. C’est ainsi qu’on pourrait résumer le comportement à adopter avant de « lâcher les chiens« .

    Les acteurs du projet de l’Ohio ont décidé d’aller à la rencontre des meilleurs usages du BYOD qu’ils ont constaté comme effectifs et efficients sur leur territoire afin d’en faire profiter toute la communauté – un « benchmarking » entre enseignants ? intéressant comme idée…-.
    Puis, ils se sont attachés à bien clarifier la situation : à quoi s’attendre devant chaque élève qui va amener son propre appareil à l’école et s’en servir ? Par exemple, il s’est avéré indispensable de rassurer les parents sur l’objet précis du travail et les inquiétudes qu’ils pourraient avoir sur une navigation internet non sécurisée, si on veut obtenir leur avis favorable sur le projet.

    Le projet écrit a été rendu public avant le commencement de l’opération.

    Des règles d’utilisation ont été établies comme, par exemple, ne pas utiliser son appareil pour enregistrer des conversations d’élèves ou d’enseignants dans le but de les mettre en ligne sur le net ou autres, sans en avoir expressément fait une demande préalable.
    Ou encore chaque élève est personnellement responsable de son matériel.

    Le BYOD est en place pour toute l’année scolaire à Rocky River City School District.

    Et est ce que ça marche ? à suivre sur :

    Plus d’infos : lire l’article en VO ici

  • Forte détermination de la Génération Y à transgresser les politiques BYOD

    Forte détermination de la Génération Y à transgresser les politiques BYOD

    Fortinet – l’un des leaders de la sécurité réseau haute performance – publie aujourd’hui une étude mondiale qui révèle la tendance grandissante de la Génération Y active à être prête à transgresser les politiques de l’entreprise régissant l’utilisation de leurs propres appareils, comptes de stockage cloud personnels et nouvelles technologies telles que les montres intelligentes, les Google Glass et les voitures connectées.

    Menée dans 20 pays en Octobre 2013 auprès de 3200 salariés âgés de 21 à 32 ans, les résultats de cette enquête indépendante montrent une augmentation de 42% – contre 94% en France – dans la volonté d’enfreindre les règles d’usage par rapport à l’enquête Fortinet similaire menée l’an dernier. Cette nouvelle étude décrit également dans quelle mesure la Génération Y a été victime de cybercriminalité sur ses propres appareils, évalue ses ‘connaissances sur les menaces Internet’ et l’étendue des pratiques de stockage des actifs de l’entreprise sur des comptes cloud personnels.

    Forte Tendance à la Transgression

    Alors que l’échantillon global est plutôt bienveillant à l’égard des dispositions prises par leurs employeurs en matière de politiques BYOD, avec au total, 45% des personnes interrogées confirmant qu’elles les ‘avantagent’ (34% en France), 51% déclarent qu’elles seraient prêtes à transgresser les politiques mises en place interdisant l’utilisation  d’appareils personnels au travail ou à des fins professionnelles.

    En France, cette tendance est encore plus forte puisqu’elle atteint 70%. Cette tendance alarmante à ignorer les mesures visant à protéger aussi bien l’employeur que les salariés s’applique à d’autres domaines de l’utilisation personnelle de l’informatique. 36% des personnes interrogées utilisant leurs propres comptes de stockage cloud personnels (par exemple DropBox) à des fins professionnelles déclarent qu’elles seraient prêtes à enfreindre les règles leur interdisant d’utiliser ces services. En France, elles représentent 33%.

    Concernant les technologies émergentes telles que les Google Glass et les montres intelligentes, presque la moitié (48% dans le monde et en France) des personnes interrogées seraient prêtes à transgresser les politiques visant à limiter l’utilisation de ces appareils au travail.

    La Technologie ‘Wearable’ Prête à Entrer sur le Lieu de Travail
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    Interrogées sur le temps nécessaire à la propagation des technologies ‘wearable’ (technologies qui se portent sur soi), telles que les montres intelligentes et les Google Glass, sur le lieu de travail ou à des fins professionnelles, 16% des sondés déclarent ‘immédiatement’ et 33% lorsque leurs prix baisseront. En France, ces pourcentages sont respectivement de 11% et 26%. Seulement 8% de l’échantillon et 15% en France, ne pense pas que ces technologies vont se répandre.

    L’Utilisation Généralisée des Comptes Cloud Personnels pour les Données Sensibles de l’Entreprise

    89% de l’échantillon global possède au moins un compte de service de stockage cloud personnel contre 82% en France. A noter que DropBox est utilisé par 38% de l’échantillon total et 28% en France. 70% des titulaires de comptes personnels ont utilisé leurs comptes à des fins professionnelles. En France, ils représentent 58%. Au niveau mondial, 12% de ces titulaires admettent stocker les mots de passe professionnels à l’aide de ces comptes (13% en France), 16% des informations financières (7% en France), 22% des documents privés sensibles comme les contrats/business plans (18% en France), tandis qu’un tiers (33%) stockent des données clients (20% en France).

    Presque un tiers (32%) des utilisateurs de stockage cloud de l’échantillon déclarent qu’ils  font entièrement confiance au cloud qui détient leurs données personnelles, et seulement 6% déclarent y être hostiles par manque de confiance. En France, ils sont respectivement 27% et 11%.

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    Connaissance des Menaces Requise alors que l’Etude Montre que les Attaques sont Réelles

    Interrogées sur la compromission de leurs appareils et l’impact qui en a résulté, plus de 55% des sondés indiquent avoir été victimes d’une attaque sur leurs PC ou ordinateurs portables personnels (plus de 45% en France), et environ la moitié (en France, moins de la moitié) affirment que ces attaques ont affecté leur productivité et/ou ont engendré une perte de données personnelles et/ou d’entreprise.

    Alors que l’échantillon contient un plus grand nombre de détenteurs de smartphones personnels que d’ordinateurs portables et PC, les attaques ont été beaucoup moins fréquentes sur les smartphones (19% au monde et 16% en France), avec une proportion légèrement plus élevée à entrainer une perte des données et/ou une perte de productivité au travail que celle constatée sur les PC/ordinateurs portables. Le même pourcentage a été observé pour les tablettes (19% au monde et 12% en France), mais avec des conséquences plus importantes, puisque 61% (72% en France) de ces attaques ont eu des répercussions importantes.

    Parmi l’une des conclusions inquiétantes de l’étude, 14% des personnes interrogées déclarent qu’elles ne seraient pas prêtes à avouer à leur employeur si l’un des appareils personnels qu’elles utilisent à des fins professionnelles était compromis. En France, ce pourcentage est de 18% .

    L’enquête a examiné le ‘degré de connaissances’ des personnes interrogées sur les différents types de menaces de sécurité, et les résultats révèlent deux extrêmes opposés – l’ignorance et le savoir -, avec entre deux, une moyenne de 27% de degré de connaissance minimal (24% en France). Interrogées sur les menaces comme les APT, DDoS, Botnets et Pharming, jusqu’à 52% – contre 67% en France – se révèlent incultes sur ces types de menaces. Ce constat est l’occasion pour les départements informatiques de former les salariés sur les menaces et leur impact.

    L’enquête indique également un lien direct entre l’usage du BYOD et la connaissance des menaces, montrant que plus les sondés ont l’habitude du BYOD, meilleure est leur compréhension des menaces. Cette conclusion est positive pour les entreprises qui envisagent si/quand elles doivent établir des politiques en association avec une formation sur les risques.

    “L’étude de cette année soulève les problèmes rencontrés par les entreprises qui tentent de mettre en place des politiques autour de l’utilisation du BYOD, des applications cloud et bientôt de l’adoption des nouvelles technologies connectées,” déclare Yann Pradelle, Vice Président de l’Europe du Sud et Afrique du Nord chez Fortinet. “

    L’étude souligne également le défi majeur auquel sont confrontés les responsables informatiques quand il  s’agit de savoir où se trouvent les données de l’entreprise et la façon dont elles sont accessibles. Il y a maintenant plus que jamais le besoin d’une intelligence sécuritaire à instaurer au niveau du réseau dans le but de permettre le contrôle des activités de l’utilisateur en fonction des appareils, des applications utilisées et de sa situation géographique.”

    Il est inquiétant de voir la transgression des politiques si élevée et en si forte hausse, ainsi que les nombreux sondés issus de la Génération Y ayant été victimes de cybercriminalité,” poursuit Yann Pradelle. “Cependant, le côté positif est que 88% des personnes interrogées – et 82% en France – admettent qu’elles doivent comprendre les risques de sécurité  posés par leurs propres appareils. La formation des salariés sur les menaces et son possible impact est un autre aspect clé pour assurer la sécurité informatique d’une entreprise.”

    Plus d’infos :
    L’Etude de la Sécurité Internet 2013 de Fortinet a été un exercice de recherches entrepris entre le 7 et le 13 octobre 2013 au nom de Fortinet par Vision Critical, entreprise d’étude de marché indépendante. L’étude a impliqué 3200 individus disposant d’un Bac+4 au minimum, âgés de 21 à 32, salariés à temps plein, et détenteurs de leurs propres smartphones, tablettes ou ordinateurs portables.
     
    *20 pays ont participé à cette étude: Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, France, Allemagne, Hong Kong, Inde, Italie, Japon, Corée, Mexique, Pays-Bas, Pologne, Russie, Espagne, Taiwan, Royaume-Uni et Etats-Unis.

    Voir aussi à ce sujet, article de Nil Sanyas sur ZDNet.fr, « BYOD : les différentes jurisprudences en France« 

  • To BYOD or not to BYOD

    To BYOD or not to BYOD

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    Noelen Callaghan, enseignante australienne et formatrice au numérique, at Rooty Hill High School, détaille dans The Australian Teacher Magazine l’arrivée progressive du BYOD en classe.

    Comment utiliser au mieux ses budgets éducation ? Ne plus acheter aux élèves les matériels type ordinateurs portables, tablettes etc, ne permettrait-il pas d’investir cet argent autrement ?

    Nil Sanyas, journaliste, a récemment évoqué le sujet de l’Australie dans son blog et il décrit particulièrement bien la situation.

    L’Australie est un pays développé avec des citoyens multi-équipés. Un programme de 2007 a été mis en place afin d’équiper tous les écoliers âgés entre 9 et 12 ans d’un ordinateur portable, habituant ces derniers mais aussi les écoles à leur utilisation. Ce sont près d’un million de PC portables qui ont été offerts à travers le pays pour un coût total de 2,1 milliars de dollars australiens. Avec les changements politiques récents, l’actuel gouvernement a décidé de stopper le programme et il n’y aura donc pas non plus de renouvellement des machines.

    Un constat qui pourrait être fait en France devant des opérations d’envergure telles que celles menées dans les Landes, les Bouches-du-Rhône, la Corrèze etc. Jusqu’à quand ces collectivités vont-elles pouvoir continuer d’équiper, de renouveler et de maintenir en état les parcs ?

    Ne faut-il pas comme l’Australie, prendre la vague du BYOD ?

    Certes, de nombreux éléments doivent être pris en compte car amener son ordinateur portable, sa tablette ou son smartphone pour l’utiliser à l’école, ce n’est pas si simple.

    Il y a les contraintes du réseau de l’école ou de l’établissement ; il y a les écarts de capacité et de qualité entre les matériels ; et enfin, il y a l’enseignant qui doit s’y retrouver et composer dans ce paysage techniquement nouveau et… peut-être un peu compliqué, il faut l’avouer !

    C’est une réelle nouvelle manière de penser l’éducation. Sommes-nous prêts ?

    Le monde moderne, lui, ne nous attendra pas et nos petits citoyens français auront du mal à se frayer un chemin sans être imprégnés dès le plus jeune âge de cette culture, avec la crainte de faire un peu « tâche » aux côtés d’interlocuteurs internationaux…

    Noelene Callaghan va même encore plus loin : pour elle, le monde dans lequel évoluent nos enfants doit déterminer les compétences qu’ils doivent acquérir à l’école et elle se demande même si toutes ces technologies mobiles qui représentent aujourd’hui leur univers ne vont-elles pas, à l’avenir, être remplacées par une autre « device » qui reste à inventer.

     A lire aussi à ce sujet, « le futur de l’éducation : BYOD en classe ? »

     

  • Le futur de l’éducation : BYOD en classe !

    Le futur de l’éducation : BYOD en classe !

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    En cette rentrée, certains enfants reviennent à l’école « armés » de leurs plus fidèles outils numériques. Ordinateurs portables, tablettes ou Smartphones offrent aux écoles et aux universités la possibilité de proposer un environnement dynamique qui permet à l’élève de choisir sa techno qui va l’accompagner en classe pour son apprentissage.

    Tim Panagos est persuadé des atouts positifs que le numérique apporte en classe, sans ignorer cependant, les répercussions que cela entraîne sur parents et professeurs, les mêmes questionnements qui sont apparus lorsque le BYOD a débarqué dans les entreprises, il y a déjà quelques années.

    Parents, bienvenus au 21ème siècle !

    On entend souvent par des parents concernés rabâcher les impacts négatifs d’une accessibilité à internet non contrôlée dans les écoles pouvant conduire à des dérives.

    « C’est logique, aucun parent que je connaisse ne militerait en faveur d’un accès illimité, à tout va, à internet pour ses enfants, ce ne sont que des enfants après tout » !

    L’auteur comprend donc les préoccupations, légitimes, de tout parent tels que la surabondance de jeux vidéo, l’accès jugé dangereux aux réseaux sociaux, la navigation vers des contenus douteux etc.

    Mais il faut être réaliste, décrit Tim Panagos : « les outils numériques ont définitivement changé notre vie » ; tablettes et smartphones nous donnent un accès en continu à des informations ; avec le smarphone dans votre poche, vous êtes toujours connecté tout en étant mobile : c’est juste un aperçu de ce qui nous attend pour le milieu et la fin de notre siècle. Et ce n’est que le début ! Cela vous excite ou vous effraie ?

    Pas besoin d’être visionnaire pour s’apercevoir qu’aucun d’entre nous ne se balade sans son smartphone et que vous n’êtes jamais très loin d’une connexion. A votre avis, pourquoi ?

    Parce que l’être humain voit ses capacités nettement s’améliorer dès lors qu’il est en contact permanent avec l’information et le monde ; connexion qui lui est permise grâce à ces appareils.

    « Mon smartphone vient améliorer les capacités de mon cerveau ; avec mon smartphone et mon cerveau, je suis encore plus puissant ».

    Et si on devenait « addict » à être toujours plus fort ?

    C’est en tout cas ce que pense l’auteur : pour lui, c’est une réalité, nos « doudous » numériques nous rendent plus forts…un peu plus distraits aussi, mais c’est normal, à toute adaptation, ses inconvénients !

    De ces constats, Tim Panagos pose la question : qui va apprendre à nos enfants à utiliser au mieux ces outils « super puissants » ? Qui va les rendre responsables de leurs usages ?

    BYOD dans la classe

    Aujourd’hui, il est aussi important d’éduquer nos enfants à utiliser leur « cerveau numérique » que leur cerveau « physique ».

    Si nous considérons l’Ecriture, cette révolution qui a permis de figer, de conserver et de partager des savoirs, elle est décrite comme une « puissante » révolution de la connaissance.

    Comme il serait désormais impensable de ne pas apprendre aux enfants à lire ou à écrire pour les faire aller au-delà du langage parlé, il serait tout aussi impensable de les priver de leurs outils numériques pour les mêmes raisons que l’apprentissage de l’écriture.

    Au-delà de la classe

    L’auteur encourage les parents à soutenir les écoles qui envisagent le BYOD dans les classes, mettant en avant l’absolue nécessité de faire adopter aux enfants l’idée qu’apprentissage et numérique vont de pair. Ce ne sont pas que des outils de jeux !

    « Quand vous lisez une histoire à vos enfants, lisez à la fois sur livres papier et sur livres numériques ; montrez-leur que les outils numériques peuvent vous apprendre des choses et contribuent à l’acquisition de connaissances ; votre objet numérique n’est pas seulement un outil de travail mais peut vous être utile aussi à la maison… »

    En intégrant tous ces outils comme des composants de notre vie de tous les jours et en les introduisant auprès de vos enfants de manière ouverte et active pour les sensibiliser aux usages, à la fois ludiques et éducatifs, vous ouvrez la porte aux futurs étudiants qui vont mener la barque (que dis-je, le paquebot !) du 21ème siècle.

     

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    Plus d’infos : article en VO ici par Tim Panagos