Présentation de la gamme complète de salles de classes collaboratives proposées par la société Aratice. Interview réalisée dans le cadre du salon educatec-Educatice.
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ENFIN UNE SOLUTION OFFLINE, 100% SECURISEE
TestWe a développé une solution pédagogique d’e-Evaluation sécurisée et offline, qui s’adresse à tous les établissements d’enseignement, de formation ou encore aux universités d’entreprises.
Conçu pour tous types d’évaluation, TestWe offre la possibilité de créer des QCM, QRC, quiz, rédactions, textes à trou… Les instructeurs peuvent désormais corriger directement les copies sur la plateforme.
COMMENT CA FONCTIONNE ?
Solution deux en un :
D’un côté la plateforme web dédiée aux professeurs et examinateurs permet la création, la gestion et la correction des évaluations. Elle est accessible depuis n’importe quel navigateur ou outil, sans installation.
De l’autre, le logiciel destiné aux apprenants leur permettant de présenter leurs évaluations dans un environnement anti-fraude et offline (non dépendant du réseau Internet), depuis leur ordinateur ou tablette personnelle et ce, partout dans le monde.
FACILITER LA VIE DES INSTRUCTEURS ET CELLE DES APPRENANTS
TestWe simplifie le processus d’évaluation et offre une solution 100% dématérialisée : suppression de la reprographie et de la logistique, plus de perte des copies, de problème de connexion à Internet, ni d’attente pour la remise des résultats aux candidats. Au delà d’une solution sécurisée, un outil simple à utiliser !
TestWe rationalise l’ensemble du processus d’examen : de la création à la correction en passant par la transmission des résultats.
Afin de satisfaire les exigences de ses clients comme les écoles de commerce, nous les accompagnons également dans le respect des processus de systèmes d’accréditation AACSB et AMBA ou encore le système de notation ECTS.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.testwe.eu
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Charles Zhu – Co-fondateur et CTO de TestWe
Clément Régnier – Co-fondateur et CEO de TestWe
Partant du constat que les établissements de l’enseignement n’étaient pas adaptés aux technologies du 21ème siècle, surtout les processus d’évaluation, Clément Régnier et Charles Zhu ont créé la start-up TestWe. Les méthodes d’enseignement ont évolué, pourtant les évaluations des examens sont restées quasi-exclusivement sur papier.

Bertrand Bon, professeur-documentaliste dans ce lycée depuis une dizaine d’années, a tout de suite été séduit par la version numérique d’Universalis Edu, qui a progressé au fil des ans, tant par son contenu que par son ergonomie.
Le travail de Bertrand Bon est, notamment, de former les élèves à la recherche d’information ; il utilise volontiers la ressource Universalis pour éduquer aux bonnes pratiques. Il avoue que le premier réflexe des jeunes est d’aller sur Google, mais une fois devant la multitude de résultats, comment trier ?
Sur Universalis Edu, plusieurs résultats peuvent aussi apparaître sur un même sujet ; il est donc nécessaire d’affiner sa recherche. Pour cela, les élèves peuvent s’aider du menu « préciser avec l’index », ce qui leur apprend à effectuer une sélection.
« C’est important de les guider dans ce travail de recherche documentaire car naturellement, ils ne vont pas utiliser ces moyens-là et vont aller, pour la plupart, sur Google », explique t-il.
« C’est notre travail de les orienter vers Universalis ou d’autres ressources de ce type pour qu’ils arrivent à travailler de manière un peu plus pertinente ».
Basculer facilement d’un article à l’autre, chercher en un double-clic la définition d’un mot dans le dictionnaire intégré ou encore élargir son champ de recherche en visionnant une carte mentale : autant de fonctionnalités qui sont possibles avec cette ressource.
C’est cette complémentarité des approches de l’encyclopédie Universalis qui est intéressante, comme en témoigne Vincent Léonard, professeur d’histoire-géographie. « Car en fait on peut rebondir d’un article à un autre, ce qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances, faire des liens entre les différents articles ; liens qui sont d’ailleurs concrétisés par la carte mentale puisque l’encyclopédie donne aussi accès à ce type d’outils ».
« Une des plus-value de l’encyclopédie, c’est la différenciation », souligne Vincent Léonard.
Non seulement les sources peuvent être différentes sur un même article mais on peut également isoler plusieurs parties d’un même texte, « pour faire travailler les élèves sur des textes plus ou moins longs selon leur aptitude à lire ou à moins lire ».
« Donc on peut toujours orienter les élèves sur telle ou telle source pour faciliter leurs approches des notions », précise Vincent Léonard.
« Et chacun évolue à son rythme pour obtenir un résultat qui soit cohérent avec les consignes qui peuvent être une recherche ou un exposé, par exemple ».
Dans ce propos, Vincent Léonard évoque un choix de ressources à faire car en effet, Universalis Edu, ce ne sont pas que des articles sous format texte mais bien une richesse de plusieurs types de ressources avec de surcroit un atlas et un dictionnaire.
Il est possible de travailler sur des articles, des graphiques, des photos, des vidéos, des images, des cartes etc.
Chaque média est « étiquetté » de sa provenance ; c’est d’ailleurs une notion sur laquelle les deux enseignants insistent à chacune de leur intervention auprès des élèves : celle des droits et des auteurs.
Bertrand Bon précise d’ailleurs que, même des élèves en classe de seconde ne sont pas du tout sensibilisés sur l’origine de l’information.
C’est toute une éducation aux médias et à l’information que les enseignants peuvent aborder avec leurs élèves via l’utilisation de l’encyclopédie Universalis.
« C’est aussi, pour les élèves, apprendre à citer leurs sources quand ils produisent eux-mêmes un document ou lorsqu’ils font un exposé oral », souligne Bertrand Bon.
« C’est un outil qui me paraît indispensable pour travailler de façon efficace et l’essentiel, c’est de travailler sur des articles de référence », conclut Vincent Léonard.

C’est dans ce cadre que la Ligue de l’enseignement s’est associée à Educatec-Educatice en proposant des « grands rendez-vous », articulés autour des trois grands défis que pose le numérique à l’éducation :
dans quelle mesure le numérique permet-il la personnalisation des apprentissages ? Permet-il de changer la forme scolaire ? Favorise-t-il la coopération et la co-construction des savoirs ?
Pour y répondre, 3 journées alternant controverses, présentations de pratiques innovantes et ateliers de formation, introduites par les Keynotes de Franck Amadieu, du laboratoire Cognition, Langues, Langage, Ergonomie du CNRS (Mercredi 15 novembre), de Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’Éducation nationale (Jeudi 16 novembre), et de François Taddei, ingénieur généticien, directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (Vendredi 17 novembre).
Le Salon de l’orientation des jeunes met à l’honneur l’esprit d’entreprendre.
– Lancement de la plateforme Kangae.fr : entreprendre, de l’idée à l’action
16 partenaires reconnus dans leurs domaines d’intervention – Onisep, AFE (Agence France Entrepreneur), l’Etudiant, Association Nationale des Groupements de Créateurs, Crea IUT, Demain TV, Moovjee, Agefos PME, Cerfrance, Paris&Co, Union des Couveuses, Pépite France/FNEGE, AVISE, Crédit Mutuel, CIC, Banque Populaire – se sont associés pour créer le 1er site dédié à l’entrepreneuriat pour les 15 à 25 ans : Kangae.fr. Cette plateforme gratuite, lancée sur le Salon, mettra à la disposition des jeunes les ressources nécessaires à la conduite de leurs démarches entrepreneuriales, associatives ou de micro-projets éducatifs.
– Une émission en direct sur YouTube consacrée à l’esprit d’entreprendre
Parce que l’esprit d’entreprendre se nourrit d’expériences diverses, la Ligue de l’enseignement accueillera sur son espace le plateau de la chaîne YouTube Accropolis pour une série d’émissions diffusées en live, qui permettront de valoriser les multiples facettes de l’entreprenariat. De nombreux invités se succèderont pour raconter les expériences et les moments-clés de leur parcours qui ont développé leur esprit d’entreprendre.
– Un Village de la robotique pour faire ses premiers pas dans le monde des robots
Conçu par la Ligue de l’enseignement en partenariat avec Innorobo, la Fédération Française de Robotique et la Fédération Française des Clusters robotiques, le village de la robotique sera l’espace incontournable pour découvrir cette voie, s’y projeter et y vivre des expériences. Quels emplois et quelles compétences pour demain ? Comment apprendre à coder et programmer son premier robot ? Ecoles, acteurs industriels ou encore éducatifs, tous les acteurs réunis sur le village apporteront des réponses à ces questions.
Depuis 18 ans, le Salon européen de l’éducation constitue le rendez-vous annuel des professionnels de l’éducation et de centaines de milliers de jeunes qui viennent réfléchir à leur orientation. Cet événement de la Ligue de l’enseignement, qui se tient du 15 au 19 novembre à Paris Expo Porte de Versailles, rassemble le Salon professionnel de l’éducation (Educatec-Educatice) et un Salon de l’orientation des jeunes (L’Etudiant, l’Aventure des métiers et le Salon de l’orientation de l’ONISEP).
Source : Ligue de l’Enseignement
Plus d’infos sur le salon Educatec-Educatice : www.educatec-educatice.com

Déjà bien implantée sur le territoire des Hauts-de-France, la société Kosmos, spécialiste du numérique pour l’éducation, poursuit son développement dans la région en équipant les 890 écoles du Bassin minier de sa solution numérique K-d’école 1er degré.
Cette nouvelle référence marque une étape importante pour Kosmos, qui au terme du déploiement, équipera plus de 3 000 établissements scolaires (primaires et secondaires) en France.
Kosmos confirme sa position de spécialiste du numérique pour l’éducation en signant le plus gros projet national des ENT 1er degré.
Depuis près de 5 ans, les 560 collèges et lycées publics, sans oublier les EREA, les lycées agricoles publics et le lycée maritime, des départements du Nord et du Pas-de-Calais et de la région des Hauts-de-France (pour l’académie de Lille) utilisent la solution K-d’école sous le nom Savoirs Numériques 5962.
Le nouveau projet de déploiement dans les écoles va permettre d’assurer une vraie continuité numérique pour les élèves de la Petite Section à la classe de Terminale. Les élèves des écoles du Bassin minier bénéficieront de la portabilité de leur portfolio et des éléments de référence (les bilans de fin de cycle, évaluations de compétences, cahiers de vie de l’élève, etc.).
Kosmos garantit une parfaite interopérabilité entre l’ENT du premier degré et celui du second degré.
140 000 élèves du 1er degré découvriront l’interface de K-d’école avec une ergonomie adaptée et tactile.
Cette interface dédiée au 1er degré s’adapte à la progression pédagogique en fonction du niveau et du développement cognitif de chaque élève.
L’offre de KOSMOS a retenu l’attention de l’académie de Lille, notamment en raison de l’ergonomie mise spécifiquement en place dans la solution d’ENT 1er degré proposée. Ainsi, en équipant les écoles primaires du Bassin Minier de l’ENT K-d’école, Kosmos opère le plus important marché de généralisation d’ENT pour le primaire.
La solution K-d’école sera déployée au cours du 4ème trimestre de l’année 2017 et les 890 écoles publiques du Bassin minier seront ainsi progressivement formées à son utilisation.
A l’issue de ce déploiement, ce seront plus de 1,5 millions d’utilisateurs qui auront accès à l’ENT Kosmos dont 420 000 utilisateurs pour le 1er degré. A ce titre, le territoire des Hauts-de-France devient le plus important projet de déploiement européen d’ENT du premier et second degré avec 1450 établissements et écoles équipés de la solution K-d’école.
Pour le leader des ENT en France, ce nouveau marché du 1er degré avec l’académie de Lille marque une étape décisive. Kosmos demeure le référent national des ENT en équipant plus de 3 000 établissements sur le territoire.
En effet, Kosmos a déjà déployé sa solution ENT auprès de 4 régions françaises, 21 départements et 9 académies.
« Kosmos démontre encore une fois sa capacité à déployer des projets d’envergure avec le déploiement de K-d’école dans les 890 écoles primaires du Bassin minier. Nous sommes fiers d’accompagner l’académie de Lille et les collectivités partenaires (régions, départements et communes) dans ce projet ambitieux de transformation digitale de l’enseignement scolaire. Notre ambition est d’équiper à terme l’ensemble des écoles primaires de l’académie de Lille. » Jean Planet, Président de Kosmos.
A propos de la société Kosmos
Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est le spécialiste du numérique pour l’éducation. Leader dans son secteur d’activité, Kosmos accompagne les acteurs de l’éducation (enseignement scolaire, enseignement supérieur, formation professionnelle et continue) dans leur projet de transformation digitale autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle. Le groupe Kosmos est implanté à Nantes (siège social), Paris, Toulouse, Lyon et Montréal. Il compte plus de 115 collaborateurs et réalise un CA consolidé de 11 M€ en 2016.
Plus d’infos : www.kosmos.fr
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Bien connu des acteurs de terrain, en particulier celles et ceux qui, chaque année, participent aux journées de l’innovation qu’il a, avec ses équipes, initiées, cet agrégé d’histoire, ancien normalien est un peu celui qui aura, certes avec d’autres, révélé la « richesse créatrice des enseignants qui transforment l’école par leur pratique. »
Depuis une vingtaine d’année « au service des équipes sur le terrain à Paris et ailleurs » il s’évertue a prôner le partage et l’Innovation. Le lancement du réseau social des professionnels de l’éducation consacré à l’Innovation RESPIRE en janvier 2012 ( qui a donné naissance à VIAEDUC ) constitue une initiative originale et surtout porteuse de véritable production par l’échange , le partage, la mutualisation. Mais le fil rouge reste « des enseignants qui apprennent ce sont des élèves qui réussissent » titre d’un ouvrage qu’il écrit et publie en avril dernier aux éditions ESF sciences humaines.
Le processus recherché, c’est comment des équipes d’enseignants plus larges peuvent être plus sensibles au travail qu’ils font , plus intelligents sur les effets qu’ils produisent sur leurs élèves et de façon durable .
Aujourd’hui pour François Muller, « l’école bouge et se transforme par ses acteurs , par ses élèves , par ses profs . Elle est d’une intelligence quotidienne et pragmatique qui renforce son expertise . Mais encore faut il d’abord la voir, la connaître avant de la reconnaître ».
Quand on est a Paris dans les ministères on peut voir de très loin les choses et même on ne les voit pas d’une certaine manière .
« Il faut rendre visibles les choses invisibles mais pourtant puissantes » !
Et c’est par l’action locale que cette connaissance s’affine et permet aux acteurs d’adapter les réponses à des situations d’une très grande diversité. Il faut avoir pour l’éducation, dit-il , comme c’est le cas pour le développement durable, ”une conception globale (autour du développement professionnel des équipes), mais une action locale ».
Il reste donc encore beaucoup à faire !
« Ce passage vers la Ligue de l’enseignement ne doit pas être perçu comme une rupture mais plutôt comme un épisode d’une série longue » affirme François MULLER.
« Mon travail à la Ligue s’inscrit dans la continuité mais de manière plus agile et plus locale ».
La Ligue de l’enseignement, qui regroupe plus de 30 000 associations est un des premiers acteurs de l’école, un de ses premiers partenaires . « Il entend redevenir le laboratoire , l’aiguillon d’une école plus juste , plus efficace pour ses élèves et plus accueillante pour tout le monde. »
Avec l’expertise des acteurs de terrain il s’agit de renforcer la capacité d’accompagnement , d’appui aux écoles dans tous les territoires; et faire en sorte que l’éducation soit meilleure pour tous les jeunes.
Avec plus d’éducation, mieux d’éducation, formelle et informelle.
Le rapport Vers une société apprenante, établi par François TADDEI, Catherine BECCHETTI -BIZOT et Guillaume HOUZEL s’appuie sur les résultats de la recherche en sciences cognitives, pour affirmer que “nous pouvons tous développer nos apprentissages en cherchant, en nous questionnant, en expérimentant, en nous appuyant sur les progrès des technologies et des connaissances, sur ce que d’autres ont fait ainsi que sur un réseau de pairs et de mentors.”
“Dans une organisation apprenante, écrivent-ils, tous les membres apprennent les uns des autres, les innovations et les apprentissages des uns facilitant ceux des autres…Cette communication transversale permet l’émergence de dynamiques favorisant l’innovation, l’intelligence collective et l’adaptation permanente. »
Ils proposent ainsi de créer dans la classe des écosystèmes apprenants, où les enfants sont invités à la coopération entre pairs et où l’on crée du mentorat entre apprenants.
Développer un établissement apprenant c’est faciliter et encourager la créativité des enseignants , c’est accompagner leur développement professionnel et les inviter à mettre en œuvre des projets adossés à la Recherche.
Pour François MULLER, parler aujourd’hui pour l’Ecole, de territoire apprenant, “c’est un peu la contre culture de celle de l’éducation nationale, très centraliste et très jacobine.”
Car dans ce même temps, la France va vers plus de régionalisation, plus de territorialisation. Elles se girondise !
Les nouvelles régions , les collectivités territoriales entendent avoir un mot à dire sur l’Ecole et travailler plus en dialogue qu’en application avec le ministère de l’Education Nationale. Ce dernier doit être aujourd’hui plus accompagnant et plus à l’écoute des territoires pour essayer de rendre le meilleur service public.
Et, loin des discours sur la déliquescence scolaire, il s’agit aussi de dire les « bonnes nouvelles sur l’Ecole » , comme l’écrit Emmanuel Vaillant, en valorisant les milliers d’enseignants et de chefs d’établissements qui imaginent, expérimentent et renouvellent leurs manières de faire classe et donnent envie aux élèves d’apprendre .
Dans le rapport remis au ministre , publié par le Café Pédagogique, “Repenser la forme scolaire à l’heure du numérique”, Catherine BECCHETTI BIZOT, IGEN mais première directrice de la DNE, explore les nouvelles manières d’apprendre et d’enseigner que de nombreux enseignants sur le terrain inventent et mettent en place “pour répondre aux besoins et difficultés de leurs élèves ».
Prenant l’exemple de la classe inversée et du rôle de l’association Inversons la Classe! dans la diffusion de cette pratique pédagogique, l’Inspectrice générale note combien cela « génère un élan constructif viral des enseignants et restaure le plaisir d’enseigner. » et ajoute
En matière d’innovation, on sait combien l’injonction et l’imposition par le haut peuvent être inefficaces et même avoir des effets contreproductifs. Expérimenter, innover et créer de nouvelles méthodes pédagogiques nécessite une approche contextualisée, impliquant étroitement les acteurs de terrain et prenant en compte prioritairement leurs interrogations, leurs besoins et leurs attentes.
Comme ILC!, les collectifs qui sont apparus se distinguent de leurs prédécesseurs essentiellement disciplinaires . Les réseaux sociaux facilitent l’expression au point qu’ils se transforment en « salle des professeurs » pour l’échange et la formation entre pairs et en « buffet de restaurant » ou l’on trouve pléthore de ressources et ou chaque enseignant peut faire son marché !
Je vois les collectifs enseignants comme autant de manifestations très dynamiques, très émergentes de processus de développement professionnels des enseignants, affirme François MULLER qui ajoute : le développement professionnel, c’est comment on apprend de son expérience en passant par la communication par autrui et donc d’une certaine façon c’est « aller voir chez les autres si j’y suis » .
En se fédérant autour d’objets ou de questions professionnelles on va changer des variables de l’équation scolaire qui étaient données comme invariantes, comme le temps, l’espace voire même les contenus ou la composition du groupe apprenant.
On expérimente une déformalisation de l’école en la rendant plus informelle.
Mais si ces enseignants « se bougent », c’est pour se focaliser plus fortement sur les apprentissages que sur l’enseignement : ce n’est plus :
« je vais faire mon programme »; c’est « qu’apprennent-ils ? »
La mission de François MULLER à la Ligue c’est bien l’identification de ces processus, leur accompagnement, leur étayage par des apports scientifiques voire internationaux et puis être ce laboratoire au service de l’éducation et des élèves.

Matthias Kniebusch, professeur d’ingénierie à l’Ecole Supérieure de Bremerhaven (Allemagne), recherchait des solutions en ligne pour accélérer l’acquisition des compétences de ses élèves ingénieurs, spécifiquement pour un nouveau programme de premier cycle sur la technologie éolienne. Il a été initié à Möbius, la plate-forme de cours en ligne de Maplesoft, et a été immédiatement impressionné par sa convivialité et ses qualités interactives.
Matthias Kniebusch fonde son enseignement sur la conviction que les professeurs ont besoin d’éveiller la curiosité de leurs étudiants et de les stimuler pour élargir et renforcer leurs connaissances de base. D’après lui, les cours traditionnels ne constituent pas la méthode la plus efficace pour y parvenir.
« Nous devons nous poser des questions : de quoi les étudiants ont-ils besoin ? Que voulons-nous leur donner ? », explique-t-il.
« Nous devons les guider dans leur manière de voir le monde. J’aime mon tableau noir, mais un enseignant doit apporter davantage à la classe ; nous devons donner vie aux étudiants, et la technologie est un moyen d’y parvenir ».
Matthias Kniebusch se réjouit de la manière dont la technologie s’est développée récemment. Il y a cinq ans, Matthias Kniebusch a essayé de développer un eBook pour un cours de mathématiques sur les équations différentielles, mais il n’a pu concrétiser son projet car la plate-forme technologique avec laquelle il travaillait ne disposait pas des capacités mathématiques nécessaires. Il s’est rendu récemment à l’Université de Waterloo, où il a été initié à Möbius par le Dr Steve Furino, Doyen associé de la Faculté de Mathématiques (premier cycle).
« Lorsqu’il m’a montré Möbius, j’ai dit : c’est ce que j’aurais voulu avoir il y a cinq ans ! », confie Matthias Kniebusch. « Maintenant, nous l’avons ! ». Matthias Kniebusch est un fervent défenseur des capacités que procure Möbius ; il l’utilise désormais largement pour dispenser ses cours et engager ses étudiants. Fort de son expérience à l’Université de Waterloo, il incite différents groupes et établissements à travailler ensemble pour développer des contenus, de façon à rassembler différents points de vue et domaines d’expertise dans le but de découvrir les solutions d’apprentissage les plus efficaces.
Les programmes interactifs constituent pour Matthias une priorité et Möbius possède des fonctionnalités grâce auxquelles il est à même de mieux communiquer avec ses étudiants.
Dans Möbius, les étudiants peuvent s’engager dans le contenu de cours, travailler sur différentes possibilités et différents facteurs pour résoudre des problèmes, visualiser leur travail et recevoir une rétroaction détaillée pour s’assurer qu’ils ont compris tout le concept.
« Une interactivité comme celle-là n’est pas monnaie courante : bon nombre d’universités présentent des contenus de cours comme étant interactifs alors que ce n’est pas le cas », précise-t-il. « Ces universités montrent une table des matières interactive, mais derrière, vous trouvez une série de PDF. Ce n’est pas interactif ».
Möbius est doté de plusieurs fonctionnalités interactives qui facilitent l’exploration des concepts mathématiques et scientifiques, des diaporamas audio interactifs qui intègrent des éléments d’’exploration et d’auto-évaluation, des visualisations attrayantes, des questions d’évaluations notées automatiquement, et bien plus encore.
L’un des aspects essentiels des solutions d’apprentissage interactif réside dans la possibilité, pour les étudiants, de recevoir une rétroaction de façon à pouvoir gérer des devoirs par leurs propres moyens et apprendre les concepts.
« Les étudiants ont besoin d’une rétroaction détaillée pour leur éviter d’être perdus quand il s’agit de matières plus complexes », souligne Matthias Kniebusch. Cette remarque amène à aborder un autre aspect utile de l’enseignement en ligne : l’accessibilité. Les étudiants actuels ont besoin d’accéder à des documents en différents lieux et avec différents appareils, afin de pouvoir faire leurs devoirs et problèmes où qu’ils soient. Lorsque Matthias Kniebusch a commencé à utiliser Möbius avec ses étudiants, il a été surpris de constater qu’ils pouvaient faire des problèmes à l’aide d’appareils mobiles.
« J’ai été étonné de voir que 80% de mes étudiants sortaient leur smartphone et essayaient de travailler avec. C’est l’accessibilité qu’il nous faut ».
En envisageant l’avenir, Matthias Kniebusch estime qu’il est nécessaire de réévaluer l’approche traditionnelle en classe. « Nous devons repenser nos méthodes de transmission de savoirs aux étudiants, de création de compétences et de développement d’aptitudes », explique-t-il.
« Nous avons besoin de vrai contenu interactif ; pas seulement de bon contenu ; il faut cette interactivité pour susciter la curiosité. C’est le but. Grâce à Maplesoft, nous sommes en train de développer ce contenu ».
La technologie Maplesoft permet aux professeurs et aux élèves d’enrichir les cours, d’approfondir des concepts et de déterminer leurs forces et leurs faiblesses. L’utilisation des bons outils peut faire toute la différence. Maplesoft dispose de ces outils technologiques parfaitement adaptés à l’enseignement en ligne des mathématiques et matières scientifiques.
Plus d’infos :
Téléchargez ce livre blanc pour découvrir comment s’assurer que vos étudiants soient attentifs à leurs cours sur les matières scientifiques.
Pour tester, recevoir une démonstration ou pour toutes informations sur cette plateforme de création de cours et d’exercices en ligne pour les mathématiques et sciences, contactez l’équipe académique de Maplesoft
A propos de Maplesoft et ses solutions numériques pour l’enseignement :
Avec plus de 25 années d’expérience dans le développement de produits pour l’enseignement technique et pour la recherche, Maplesoft s’implique particulièrement dans les initiatives innovantes d’enseignement et de pédagogie numériques. Maplesoft a été un précurseur dans l’innovation pédagogique en introduisant un changement fondamental dans l’enseignement technique via son initiative « Mathématiques cliquables et interactives » dans Maple, le développement de Maple T.A. l’outil d’évaluation en ligne, Möbius permettant la mise en ligne des cours de sciences et leurs contenus pédagogiques interactifs.
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Le projet, en réflexion depuis deux ans environ, a vu le jour notamment grâce à la contribution de la commune de Molsheim et de l’académie de Strasbourg. L’idée du projet était aussi d’associer une personne de l’environnement universitaire ; c’est une étudiante de l’école d’ingénieurs de Strasbourg, Justine, qui est venue présenter les robots en lien avec son club de robotique.
C’est ce qu’explique Arnaud Grandadam, Enseignant Référent aux Usages Numériques (ERUN, anciennement conseiller pédagogique TICE) pour le bassin ; il souligne également que l’objectif de l’expérience de Molsheim est aussi de développer du matériel de formation qui pourra servir à mutualiser cette initiative aux autres enseignants de la circonscription.
Ce retour d’expérience, filmé en juin 2017, montre déjà l’engouement des enfants pour ce petit robot bien sympathique et toutes les activités qui tournent autour de cette nouveauté, en conformité avec les programmes de 2015 qui prévoient l’initiation à la programmation en maternelle.
Valérie Vautrin, enseignante en maternelle, nous raconte l’histoire de l’arrivée du BlueBot dans l’école, bien réfléchie pour coller au projet d’école. Celui-ci tourne autour de la découverte du monde et des deux mascottes de classe, Tchoupi pour les petits-moyens et Calinours pour les moyens-grands qui ont justement décidé d’aller découvrir le monde. Les enfants, ne pouvant les rejoindre, ont décidé de profiter de l’arrivée de BlueBot pour les aider à aller récupérer leurs mascottes sur un planisphère…
« L’idée était d’arriver en fin d’année à ce que le robot puisse traverser le monde, récupérer les mascottes de l’école, ramener des coutumes, des chants etc », souligne Arnaud Grandadam.
« Dès que les enfants furent à l’aise avec la programmation, cela nous a permis de travailler plein d’autres champs disciplinaires », explique Valérie Vautrin.
Ainsi, travaux sur des quadrillages avec l’alphabet pour l’apprentissage de l’orthographe du prénom, phonologie, ordres de grandeur sont des exemples d’activités qui ont découlé de l’utilisation de la BlueBot.
Sans oublier la thématique robots en elle-même que l’enseignante a abordé sous différentes formes : documentaires et albums sur les robots, les robots dans notre quotidien, dessiner un robot etc.
« C’était vraiment très riche et très imaginatif », ajoute t-elle.
Enfin, un dernier point essentiel et très positif amené par l’usage de la BlueBot que souhaite relever Valérie Vautrin est la coopération entre enfants.
« L’activité favorise beaucoup les interactions langagières ».
Pour des enfants en retrait par rapport au langage, l’activité BlueBot leur laisse plus facilement la possibilité d’oser prendre la parole.
En conclusion, ce projet bien mené et réfléchi pour permettre l’introduction du numérique et de la robotique de manière naturelle et fluide semble promis à un bel avenir et pourquoi pas, à une « récupération » du modèle par les autres écoles du bassin…

Pour ce projet numérique sur tablettes, afin de faire réviser les élèves ou de leur faire découvrir une nouvelle notion, Christophe a créé des vidéos de mathématiques, où le professeur serait un petit avatar qu’il a nommé « Henri« .
« Il me semblait intéressant que les élèves ne voient pas leur professeur, même si le petit avatar a ma voix, bien sûr ».
Les élèves sont en grande majorité très enthousiastes car ils peuvent assister à un cours à la carte. Ils maîtrisent le rythme du cours en appuyant sur pause ou en faisant des retours en arrière. Pour la mémorisation d’un cours, ces vidéos font intervenir le registre visuel et auditif à la fois.
En mathématiques, j’ai créé un site où je poste certains cours, des tests et des examens, avec parfois aussi des exercices corrigés pour que les élèves travaillent en autonomie. J’y mets aussi les liens des vidéos que j’ai créées pour eux, afin de leur faciliter la compréhension et l’assimilation d’une notion délicate en mathématiques.
Avec la collègue de français, ils ont créé un autre site où élèves et professeurs sont les administrateurs.
Par exemple, l’élève qui a obtenu la meilleure note à un test, poste sa copie pour que ses camarades puissent avoir une copie « modèle » et comprendre où se trouvent les erreurs qu’ils ont commises sur leur copie.
En cours, l’élève qui a réussi un exercice avec la correction validée par le professeur, peut envoyer à ses camarades la correction sur les iPad de ses camarades, via air drop. C’est rapide et cela ne nécessite aucune connexion internet.
Il peut poster aussi son exercice résolu sur le site pour que ses camarades puissent retravailler l’exercice en question à la maison.
Les élèves sont donc des acteurs à part entière du cours et de la gestion du site élèves-professeurs.
C’est une gestion avec laquelle les élèves se familiarisent, ce projet est ambitieux et nécessitent d’avoir des élèves motivés et assez matures, comme la classe avec laquelle nous travaillons, une classe de S6 (l’équivalent d’une classe de 1ère S).
Puis, je suis parti du principe qu’un élève qui sait expliquer une notion ou une résolution d’un exercice est un élève qui a du recul et qui maîtrise la notion qu’il explique.
Ainsi, Il a encouragé les élèves à constituer leur propres vidéos, par binôme.
Le résultat, selon Christophe est de très bonne qualité. C’est ainsi qu’il a décidé de les poster sur sa chaîne Youtube, en mentionnant avec l’accord de leurs parents leur nom et leur prénom pour leur rendre hommage, après de multiples heures de travail. Leur visage n’apparaît pas, ils utilisent un avatar.
Ils se rendent compte du labeur que cela représente. On peut dire qu’une minute de vidéo demande environ une heure de travail si tout va bien, car une erreur dans la vidéo implique un travail de correction de plusieurs heures, parfois.
Il a ensuite demandé aux parents et à l’administration l’autorisation de rendre publiques leurs vidéos et cela devrait être fait très bientôt.
Bien sûr, en amont, les élèves m’envoient par mail leurs exercices avec corrections pour que je puisse les rassurer sur le contenu et corriger des éventuelles erreurs.
Parfois, pour les soulager, je peux leur créer un document sur ordinateur ou un graphique lorsqu’ils n’ont pas les outils nécessaires.
Afin de récompenser les élèves, une note leur est attribuée. Si la vidéo est de qualité, la note maximale est accordée, ce qui a toujours été le cas car les élèves corrigent leur vidéo jusqu’à ce qu’ils estiment qu’elle est de très bonne qualité.
Dans l’école où j’enseigne, à Varese, en Italie, les élèves de seconde, première et terminale (respectivement classes de S5, S6, S7) ont des examens de fin de semestre en décembre et juin, ce sont des rendez vous très importants qui comptent dans leur contrôle continu avec un coefficient assez fort.
Bien sûr, cela ne remplace pas la semaine de révision où exercices au tableau (tableau interactif, ou tableau à craie) sont aussi proposés.
Christophe Alpacca s’investit beaucoup dans ce projet auquel parents et élèves croient vraiment : un vrai travail de collaboration et de coopération !
Plus d’infos :
Lien pour la chaîne Youtube : www.youtube.com/channel/UCCPDhVo1x_exUx2Ei68FbAg