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  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

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    Prim à bord, c’est quoi ?

    Le portail « Prim à bord » est un espace consacré au numérique et à destination de tous les enseignants du premier degré.
    Il rassemble tous les sites et services numériques existants au national comme en académie.

    Prim à bord est organisé afin d’apporter une aide concrète et une plus grande visibilité de l’offre numérique. Il permet aux enseignants de s’informer autour de l’actualité numérique et de préparer la classe.
    Il propose également un accès direct à tous les services métiers.

    Prim à bord, comment ça marche ?

    Le portail est en accès libre ; il est possible de personnaliser son profil utilisateur en déterminant son académie et son cycle afin de présélectionner ses recherches.

    Organisation du portail :

    Prim à bord est architecturé par onglets. Trois entrées sont proposées : un onglet « au national », un onglet « mon académie » et un onglet « en académies »:

    • La rubrique « nationale » donne accès à une actualité, aux publications institutionnelles, à un que « sais-je ? » sur des questions d’infrastructure et à un ensemble de sites et services numériques proposé par le ministère.
    • La rubrique « en académie » valorise certains sites et services académiques sélectionnés par des experts pédagogiques.
    • La rubrique « mon académie » renvoie sur une page académique du portail. Elle permet d’accéder à un certain nombre de liens académiques et à tous les services métiers dédiés aux professionnels du premier degré.

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    La boîte à outils pour se former au portail Prim à bord

    Plus d’infos :
    Accéder au portail : eduscol.education.fr/primabord

    source : eduscol

  • Cahier de textes numérique et nouveaux usages grâce à l’ENT LéA

    Cahier de textes numérique et nouveaux usages grâce à l’ENT LéA

    De par leur activité, les établissements agricoles ont toujours été au fait de l’évolution des pratiques dans la société ; ainsi, le numérique ne fait pas exception à la règle et s’intègre parfaitement au paysage de l’établissement, comme le souligne Corinne Reulet, Directrice de LEGTPA** et proviseur du lycée : « nous avons toujours été sensibilisés aux nouvelles technologies et nous avons la chance d’avoir des personnels dédiés à l’accompagnement des utilisateurs », ce qui facilite l’appropriation.

    Lorsque l’ENT LéA a été proposé par la Région, « nous avons tout de suite jugé que c’était une belle opportunité pour aller de l’avant, pour faire évoluer nos pratiques et développer nos relations entre enseignants, jeunes et parents ».

    Un lycée très volontariste dans son engagement avec le numérique.

    La possibilité d’accéder à des plateformes de ressources via l’ENT LéA a également séduit madame la directrice et, même si les pratiques restent encore marginales, elles tendent à se développer, comme en témoigne Pascal Chaumet, enseignant en biologie-écologie.

    J’aime beaucoup utiliser les ressources numériques dont nous disposons dans la médiathèque via l’ENT LéA ; cela me permet d’accrocher les élèves et d’illustrer des notions qui sont parfois un peu théoriques.

    ENTLEA_Lapeyrouse3Pascal Chaumet utilise notamment les ressources interactives en sciences fournies par Edumedia. Ce jour-là, il nous montre, grâce à une animation, le concept de sélection naturelle.

    L’avantage qu’il voit aussi est que les élèves peuvent également accéder à la médiathèque de ressources, à la maison ou à l’internat, avec leur code d’accès à LéA.

    Aujourd’hui, c’est principalement le cahier de textes qui est utilisé dans l’ENT LéA ; pour preuves, le cahier de textes version papier a totalement disparu « car j’ai jugé que si nous n’agissions pas de cette manière là, nous risquions de rester à mi-chemin », précise Mme la directrice.

    Un cahier de textes numérique bien ancré et de nouvelles pratiques assumées.

    Les enseignants ont peu à peu pris de nouvelles habitudes et s’approprient l’outil en organisant leur travail sur LéA, chacun à sa façon.

    Pour Guillaume Lapeyre, enseignant en aménagement paysager, le travail sur l’ENT se fait principalement à la maison, surtout quand il s’agit d’assurer sa mission de professeur principal et de vérifier les notes que ses collègues ont déposées dans LéA.

    ENTLEA_Lapeyrouse2Frédéric Poitout, enseignant en anglais, complète toujours le cahier de textes en classe, en présence de ses élèves. Pour lui, le cahier de textes numérique est un vrai progrès.

    « Nous avons longtemps travaillé avec le cahier de textes papier qui se baladait de classe en classe et dans lequel on collait des documents ; donc les cahiers devenaient lourds, peu pratiques et parfois même, disparaissaient ».
    Pour lui, l’outil fait partie de son quotidien d’enseignant et est devenu indispensable car il s’y retrouve vraiment pour faire travailler et progresser ses élèves.

    Le fait de pouvoir donner les devoirs tout en joignant des documents supports visuels, audio ou audiovisuels est un atout ; quant aux élèves, ils peuvent reprendre les corrections d’exercices faites en classe, à la maison ou à l’internat ou encore produire leur propre document audio et le déposer sur l’ENT, « sans avoir à parler en anglais au sein du groupe classe, ce qui n’était pas toujours évident pour certains ».

    Un enjeu de communication entre enseignants et élèves.

    La communication qui s’établit aussi avec les élèves est un élément très important pour Frédéric Poitout :

    ils savent qu’on pense à eux et qu’on les considère en tant qu’apprenant.

    ENTLEA_Lapeyrouse4Du côté des usagers comme les parents par exemple, le cahier de textes fera bientôt l’unanimité. Et ils vont, pour certains, au-delà de la simple consultation des notes comme l’illustre Corinne Reulet en racontant une anecdote d’une grand-mère qui voulait aider son petit fils à réviser pour un devoir et qui interrogeait Madame la proviseure lors du dernier conseil de classe, sur la manière de procéder pour récupérer des éléments sur l’ENT.

    « Pour moi, c’est un vrai progrès », conclut Corinne Reulet.

    *Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole
    ** Lycée d’Enseignement général, technologique et Agricole

     

     

  • Un tableur pour suivre les scores de travaux en « îlots bonifiés »

    Un tableur pour suivre les scores de travaux en « îlots bonifiés »

    Par François Jourde, sur son blog profjourde.wordpress.com

    Tous ensemble ?

    La pratique de l’enseignement mixte ou hybride (dans l’espace de la classe et dans l’espace numérique) fait réfléchir à la spécificité des activités ne pouvant avoir lieu que dans la salle de classe. La question est : que pouvons-nous faire à plusieurs dans une salle de classe et que nous ne pourrions pas faire ailleurs ?

    Peut-on vraiment travailler en groupe ?

    Une première réponse est bien entendu le face-à-face pédagogique entre un enseignant et un groupe. Une seconde réponse est la possibilité de travaux de groupes. Mais de tels travaux sont difficiles à mettre en œuvre.

    Un billet mordant de Mara Goyet (et ses nombreux commentaires) rappelle cette difficulté, pour l’enseignant comme pour les élèves. Marie Rivoire, enseignante, témoigne aussi de cette difficulté typique :

    « J’avais […] commencé ma carrière en mettant les élèves par îlots de quatre […]. Cependant, j’avais dû renoncer, car la gestion du groupe me posait plus de problèmes qu’elle n’en solutionnait. Certes, les élèves étaient ravis, mais comment contrôler les bavardages ? Comment être sûre que tous, à la table, participaient au travail commun ? Le meilleur élève n’allait-il pas être sollicité encore et encore pour prendre en charge les tâches données par le professeur ? N’allait-il pas finir par se lasser, et finalement, perdre de son enthousiasme au lieu d’en gagner ? Et comment alors évaluer les élèves à la table ? Toutes ces questions sans réponses avaient eu raison de mon bel idéalisme ».

    La question est bien : « Où est-ce qu’on nous apprend à travailler en groupe ? », comme le rappelle Marcel Lebrun.

    Une méthode : le travail en « îlots bonifiés »

    Il est possible de s’appuyer sur des dispositifs vertueux pour mieux travailler en groupes (même si aucun ne doit être fétichisé comme une panacée). Au terme d’une réflexion et d’une pratique personnelle, Marie Rivoire propose justement une méthode aussi simple qu’efficace de travail en groupe : le travail par îlots bonifiés (Travailler en îlots bonifiés pour la réussite de tous, Marie Rivoire, Génération 5, Chambéry, 2012).

    Cette méthode est déjà bien documentée par les enseignants (mais elle n’a pas encore fait l’objet de recherches en sciences de l’éducation), elle est aussi naturellement discutée (voir par exemple les commentaires des lecteurs des Cahiers pédagogiques). Cette méthode très flexible (on peut l’adapter à l’envie) repose sur un principe clé :

    1. chaque activité est d’abord réalisée individuellement par chaque élève du groupe ;
    2. les productions sont discutées et améliorées au sein du groupe ;
    3. l’enseignant évalue (au hasard) une production individuelle et attribue les points à tout le groupe.

    L’attribution de points « bonus » (et de points « malus ») permet d’organiser des tournois entre les groupes : le premier groupe atteignant un certain score gagne la manche. Cette dimension ludique est très importante.

    Certes, la prise en compte des scores de telles activités dans les moyennes de classe doit faire l’objet d’une critique (ces scores agrègent des évaluations de comportements à des évaluations de connaissances, des évaluation individuelles à des évaluations collectives…). Personnellement, je tends à ne pas utiliser les points « malus », et je ne comptabilise pas les scores de telles activités dans les moyennes de classes : ce sont des évaluations formatives uniquement.

    Un tableur pour suivre les tables

    Pour accompagner cette méthode du travail en îlots bonifiés, je propose une version numérique de la fiche de marque. Il s’agit de la fiche de suivi des scores individuels et des scores de groupes. Elle est ici réalisée à l’aide d’un tableur en ligne (Google Sheets).

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    L’intérêt de la fiche de suivi numérique est multiple :

    • traitement des données : statistiques, export, publication, partage…
    • insertion d’éléments graphiques (couleurs, jauges de nivaux…) utiles lors de la vidéo-projection ;
    • saisie des scores via un appareil mobile (actuellement, seul Android intègre les menus déroulants permettant de saisir les points à la volée) : on peut saisir les points tout en circulant parmi les groupes et les élèves.

    Consulter et copier le tableur

    N.B. : dans le document, il faut saisir « 1 » pour chaque point bonus, et « 0 » pour chaque point malus. Le calcul est sur 20 points.

    Plus d’infos :
    sur François Jourde
    Son blog : profjourde.wordpress.com

    Tous les articles de François Jourde sur notre site www.ludovia.com/tag/jourde

  • Algorithmes, code et robotique dans les programmes officiels de 2016

    Algorithmes, code et robotique dans les programmes officiels de 2016

    Article par Sébastien Menvielle, sur algothymio.blogspot.fr

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    Le 26 novembre 2015, le ministère de l’Education nationale a publié le B.O.spécial, les nouveaux programmes pour les élèves des cycle 2, 3 et 4 pour la rentrée de 2016.
    Nous présentons ici les extraits concernant l’apprentissage des Algorithmes, code et robotique.

    A partir de la rentrée 2016, le socle commun s’articulera en cinq domaines de formation définissant les connaissances et les compétences qui doivent être acquises à l’issue de la scolarité obligatoire et dont l’apprentissage du Code via l’algorithmie et le robotique est transversal :

    • les langages pour penser et communiquer ;
    • les méthodes et outils pour apprendre ;
    • la formation de la personne et du citoyen ;
    • les systèmes naturels et les systèmes techniques ;
    • les représentations du monde et l’activité humaine.
    investigation : mener une activité d’observation et de réflexion répondant à une démarche scientifique ;
    décomposition : analyser un problème complexe, le découper en sous-problèmes, en sous-tâches ;
    reconnaissance de schéma : reconnaître des schémas, des configurations, des invariants, des répétitions, mettre en évidence des interactions ;
    généralisation et abstraction : repérer les enchaînements logiques et les traduire en instructions conditionnelles, traduire les schémas récurrents en boucles, concevoir des méthodes liées à des objets qui traduisent le comportement attendu ;
    conception d’algorithme : écrire des solutions modulaires à un problème donné, réutiliser des algorithmes déjà programmés, programmer des instructions déclenchées par des événements, concevoir des algorithmes.

    Cycle 2

    « Mettre en oeuvre un algorithme de calcul posé pour l’addition, la soustraction, la multiplication »
    « Au CP, la représentation des lieux et le codage des déplacements se situent dans la classe ou dans l’école, puis dans le quartier proche, et au CE2 dans un quartier étendu ou le village. Dès le CE1, les élèves peuvent coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera au CE2 à la compréhension, et la production d’algorithmes simples. »

    Réaliser des déplacements dans l’espace et les coder pour qu’un autre élève puisse les reproduire. Produire des représentations d’un espace restreint et s’en servir pour communiquer des positions. Programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran.

    Cycle 3

    Pratiquer des langages

    • Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma, graphique, tableau, algorithme simple).
    • Utiliser différents modes de représentation formalisés (schéma, dessin, croquis, tableau, graphique, texte).
    • Expliquer un phénomène à l’oral et à l’écrit.

    « En CM1 et CM2 on se limitera aux signaux logiques transmettant une information qui ne peut avoir que deux valeurs, niveau haut ou niveau bas. En classe de sixième, l’algorithme en lecture introduit la notion de test d’une information (vrai ou faux) et l’exécution d’actions différentes selon le résultat du test. »

    « Les élèves apprennent à connaître l’organisation d’un environnement numérique. Ils décrivent un système technique par ses composants et leurs relations. Les élèves découvrent l’algorithme en utilisant des logiciels d’applications visuelles et ludiques. Ils exploitent les moyens informatiques en pratiquant le travail collaboratif. Les élèves maitrisent le fonctionnement de logiciels usuels et s’approprient leur fonctionnement. »

    Initiation à la programmation

    Une initiation à la programmation est faite à l’occasion notamment d’activités de repérage ou de déplacement (programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran), ou d’activités géométriques (construction de figures simples ou de figures composées de figures simples).

    Au CM1, on réserve l’usage de logiciels de géométrie dynamique à des fins d’apprentissage manipulatoires (à travers la visualisation de constructions instrumentées) et de validation des constructions de figures planes.

    À partir du CM2, leur usage progressif pour effectuer des constructions, familiarise les élèves avec les représentations en perspective cavalière et avec la notion de conservation des propriétés lors de certaines transformations.

    La notion de signal analogique est réservée au cycle 4. On se limitera aux signaux logiques transmettant une information qui ne peut avoir que deux valeurs, niveau haut ou niveau bas. En classe de sixième, l’algorithme en lecture introduit la notion de test d’une information (vrai ou faux) et l’exécution d’actions différentes selon le résultat du test.

    Matériaux et Objets techniques

    Repérer et comprendre la communication et la gestion de l’information
    Environnement numérique de travail.
    Le stockage des données, notions d’algorithmes, les objets programmables.
    Usage des moyens numériques dans un réseau.
    Usage de logiciels usuels.
    Les élèves apprennent à connaitre l’organisation d’un environnement numérique. Ils décrivent un système technique par ses composants et leurs relations. Les élèves découvrent l’algorithme en utilisant des logiciels d’applications visuelles et ludiques. Ils exploitent les moyens informatiques en pratiquant le travail collaboratif.

    Cycle 4

    L’éducation aux médias et à l’information fait connaitre et maitriser les évolutions technologiques récentes des produits médiatiques.

    « Les sciences aident à se représenter, à modéliser et appréhender la complexité du monde à l’aide des registres numérique, géométrique, graphique, statistique, symbolique du langage mathématique. Elles exercent à induire et déduire grâce à la résolution de problèmes, aux démarches d’essais-erreurs, de conjecture et de validation. Elles contribuent à former le raisonnement logique par le calcul numérique ou littéral, la géométrie et l’algorithmique. »

    L’enseignement informatique n’a pas pour objectif de former des élèves experts, mais de leur apporter des clés de décryptage d’un monde numérique en évolution constante.
    « Il permet d’acquérir des méthodes qui construisent la pensée algorithmique et développe des compétences dans la représentation de l’information et de son traitement, la résolution de problèmes, le contrôle des résultats. Il est également l’occasion de mettre en place des modalités d’enseignement fondées sur une pédagogie de projet, active et collaborative. Pour donner du sens aux apprentissages et valoriser le travail des élèves, cet enseignement doit se traduire par la réalisation de productions collectives (programme, application, animation, sites, etc.) dans le cadre d’activités de création numérique, au cours desquelles les élèves développent leur autonomie, mais aussi le sens du travail collaboratif. »

    L’informatique et la programmation

    La suite à découvrir sur algothymio.blogspot.fr

    Image : source pixabay.com

  • Collaboration, solidarité et partage pour un nouvel enseignement avec le numérique en toile de fond

    Collaboration, solidarité et partage pour un nouvel enseignement avec le numérique en toile de fond

     

    Aujourd’hui, être un jeune prof dans cet univers numérique, c’est formidable.

    Comme il en avait parlé dans le précédent épisode, le numérique ouvre le champ des possibles aux enseignants : créativité, imagination, échanges et partage.
    Par contre, la condition est que les enseignants travaillent ensemble, et aussi avec les élèves, dans une relation différente d’aujourd’hui qui est assez « asymétrique ».

    « Il y a même un échange intergénérationnel possible entre les élèves et leurs professeurs ».

    Les enjeux vont au-delà de la classe et les élèves vont pouvoir développer de nouvelles compétences sociales comme une capacité à collaborer, des processus coopératifs etc.

    C’est aussi tout un système d’ouverture qui va se mettre en place dans la communauté éducative.

    « On ne peut pas imaginer un instant que les personnels administratifs soient en dehors de la société numérique parce qu’on est à l’école ».

    Il s’agit bien de faire quelque chose de nouveau qui est rendu possible, d’après Jean-Marc Monteil, « car ça n’a pas encore été disciplinarisé »

    « Si nous étions dans une discipline, nous aurions la protection de la discipline ».
    Au contraire, le numérique va favoriser la transversalité et toutes les disciplines et activités sont concernées.

    La Mission Monteil tente de mettre en avant ces valeurs nouvelles et de formaliser ces « concepts » au travers des Appels à Projets qui ont été lancés.

    Aux remarques fréquentes des enseignants au sujet du numérique comme l’absence de formation aux outils, le temps et l’investissement que le numérique demandent ou encore la difficulté technologique à s’approprier les outils, Jean-Marc Monteil apporte quelques éléments de réponse.

    Les questions que tout enseignant se pose aujourd’hui sont : « comment vais-je faire pour réduire l’échec scolaire et pour que mes élèves réussissent ? Comment vais-je faire pour que le potentiel de chacun soit au meilleur niveau ? Et comment vais-je faire cela dans un univers collectif ? »

    Le numérique peut, peut-être, aider l’enseignant à répondre à ces questions. Seulement, la dimension technique entre en ligne de compte. Il n’est pas demandé aux enseignants d’être des ingénieurs en informatique et Jean-Marc Monteil proposerait la création d’équipes techniques afin « qu’elles puissent mettre en place physiquement ce que le professeur a pensé conceptuellement pour faire son enseignement ».
    Il ajoute que, sans le numérique, l’enseignant était déjà dans « l’obligation de penser ses leçons, aux tâches qu’il allait proposer, à la perspective évaluative qu’il allait mettre en place et aux objectifs qu’il voulait atteindre avec telle ou telle séquence ».

    Ce montage intellectuel va rester ; il y a juste une autre dimension, de préparation technique, à intégrer.

    Cette préparation technique peut s’organiser au sein des établissements avec des équipes mobiles et je ne pense pas que cela soit impossible.

    En outre, la collaboration et les échanges qui vont se mettre en place devraient aussi aider à la mise en place de ces nouveaux usages.

    « L’enseignement d’aujourd’hui est un laboratoire auquel on a donné de nouveaux instruments qu’il faut s’approprier » ; dans les termes énoncés ci-dessus, avec une organisation institutionnelle, cela ne paraît pas insurmontable à Jean-Marc Monteil.
    Il ajouterait même que le numérique pourrait être un moyen de remotiver les troupes, « car certains profs s’ennuient et les jeunes profs ont envie ».

    « La Classe est un univers un peu fermé et la salle des profs n’est pas un extraordinaire lieu de débat ; ce qui est intéressant avec le numérique, c’est de passer d’une pratique de l’enseignement plutôt solitaire à une pratique collective et s’installer dans un monde d’échanges y compris d’échanges numériques car les réseaux sont là pour ça », conclut Jean-Marc Monteil.

    Un grand merci à Jean-Marc Monteil pour sa disponibilité.
    Sa franchise et ses convictions nous ont fait rêver au monde de l’Ecole de demain (c’est à dire pas dans 10 ans, vous l’aurez compris si vous avez suivi ces cinq épisodes…), avec le numérique en toile de fond, celui qui inonde notre société et notre vie quotidienne.

    Episode 1 : Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’Ecole
    Episode 2 : Numérique à l’Ecole : une approche sociétale
    Episode 3 : L’enseignant d’aujourd’hui au coeur du dispositif numérique sociétal
    Episode 4 : Avec le numérique, on répond (enfin) aux intelligences multiples !

     

     

  • Expériences numériques à l’école Selwyn House au Québec : du rêve à la réalité ?

    Expériences numériques à l’école Selwyn House au Québec : du rêve à la réalité ?

    NinonLouise_Selwyn_140116Malheureusement toutes les écoles du Québec ne bénéficient pas des conditions de travail d’un Jean Pierre Trudeau. Mais la vision d’un certain idéal permet de rêver et travailler à vouloir améliorer son sort, n’est-ce-pas ?

    Jean Pierre Trudeau est le Directeur de la technologie à Selwyn House, une école privée anglophone où, depuis 1908, on veille à l’instruction et l’éducation de garçons de la maternelle jusqu’à la  fin du secondaire (maternelle, primaire et collège du système français).

    Une formation continue

    Jean Pierre est diplômé du programme ITP (Information Technology Professional) du Collège Champlain, un Cégep (Collège d’enseignement général et professionnel) anglophone dont le niveau scolaire équivaut au lycée.  Je n’ai pas trouvé la correspondance de ce programme d’étude dans le système scolaire français.

    Par la suite, il a graduellement complété sa formation par plusieurs certifications professionnelles  A+ :
    Microsoft Certified Professional
    MCSA, Microsoft System Administrators
    Cisco IT Academy
    Apple

    Ces certifications professionnelles offertes par les entreprises étaient naguère uniquement proposées aux professionnels des technologies de l’information et de la communication.  Il existe maintenant des certifications dédiées aux enseignants :
    Microsoft Certified for Educators
    Éducateurs ADE (Apple Distinguished Educators)
    Google Education

    dont les contenus d’apprentissage sont très différents de ceux offerts aux techniciens professionnels.  Les certifications pour enseignants visent principalement à aider ces derniers à intégrer les technologies à leur enseignement.

    Jean Pierre assiste aussi à de nombreuses conférences. Au tout début de sa carrière en éducation, il a présenté des communications, trois années consécutives, à la conférence du Laptop Institute à Memphis, Tennessee.  Il est allé au Laptop Institute Worlwide à Frankfurt, en Allemagne où il a découvert une approche formative très différente.

    NinonLouise_Selwyn6_140116Cette expérience lui a fait prendre conscience qu’il existait plusieurs types de conférences EdTech.  Il y a les très grosses conférences : EdTechTeacher iPad Summit Boston ; le Sommet du iPad et du numérique en éducation de Montréal ; la conférence ISTE – International Society for Technology in Education, quatre jours où il faut choisir parmi 1000 communications et trouver le temps de visiter l’immense exposition commerciale où se retrouvent 500 compagnies du domaine de l’éducation numérique.
    Par contre,  Sommet EdTechTeam avec Google for Education présente plusieurs excellentes petites conférences à Montréal, Ottawa, Toronto, etc.  Chaque formule offre des possibilités différentes d’apprentissage et de réseautage.

    Jean Pierre est aussi très actif au sein de la communauté EdTech montréalaise.  Il se garde à l’affut des innovations et des expériences de l’un et de l’autre en EdTech. Les enseignants et les élèves de Selwyn House bénéficient de son dynamisme.

    Il souligne l’absence de développement professionnel offert en EdTech.  Cette carence, comblée par les échanges d’information accessibles grâce à ces conférences et ces rencontres informelles, est compréhensible compte tenu de l’évolution exponentielle  dans ce domaine.  Le réseautage et les échanges informels permettent à chacun d’apprendre de l’autre.  On convainc un collègue de nous accompagner à un EdCamp et la prochaine fois celui-ci en convaincra un autre.  C’est la recette de succès pour la propagation du numérique en éducation selon Jean-Pierre.

    Selon son expérience et ses observations, la méthode «Top down» ne fonctionne pas.

    Son travail et celui de ses collègues : le partage des tâches

    Jean Pierre a commencé sa carrière à Selwyn House il y a dix ans comme technicien informatique. Les premiers six ans, il a travaillé principalement au support technique et occasionnellement au support aux utilisateurs, les enseignants.

    Son travail a évolué. D’une tâche centrée sur l’assistance technique,  il s’applique davantage maintenant à un travail de support aux enseignants dans leur intégration du numérique au quotidien. Tous les élèves et les enseignants du secondaire ont un laptop. Les classes du primaire ont des chariots iPad.  Par contre, l’utilisation de ces ordinateurs varie selon l’enseignant et aucun enseignant de cette école est astreint à utiliser une technologie numérique quelconque.

    Jean Pierre se perçoit un facilitateur, un petit diable qui séduit et tente l’enseignant à utiliser la technologie.  Il est là pour supporter les enseignants dans leur démarche d’intégration du numérique et il leur propose des projets.

    Le projet Dragons où chaque écolier de la maternelle a dessiné un dragon et imaginé une histoire est un exemple. Grâce au fantastique studio multimédia de cette école choyée, les élèves ont mimé leurs histoires devant un écran vert.  Jean Pierre a utilisé Puppet pals, iMovie et Aurasma pour finaliser ce projet qui a été présenté aux parents lors de l’Art Fair (Foire des arts) de l’école.

    NinonLouise_Selwyn3_140116Selwyn House compte environ 80 enseignants qui bénéficient de la présence de Scott Kilbride, l’administrateur de réseau et de deux techniciens.

    Bill Bedard, est un enseignant spécialisé en informatique qui initie dès la maternelle les élèves à la programmation.  C’est dans le cadre de l’apprentissage de la programmation que les élèves utiliseront les imprimantes 3D.

    La robotique est une activité périscolaire. Plusieurs professeurs sont impliqués au département de robotique.

    Selwyn House est affilié au groupe CRC Robotics et participe à des compétition depuis 1995. Le type de robot utilisé changera d’année en année selon les exigences de la compétition Pythagorium.

    Le principal changement cette année est la migration vers Google Apps.

    Un directeur présent auprès des élèves et à l’écoute de son personnel

    NinonLouise_Selwyn5_140116Le vêtement formel de monsieur Hal Hannaford, directeur de Selwyn House,  est égayé d’une amusante cravate colorée.  Ce grand amateur de jazz joue de la batterie avec le Jazz band de l’école.  Le midi, il revêt un tablier et se rend à la cafétéria.  Il y veille sur les petits qui ont parfois de la difficulté à transporter leur cabaret ou ne choisissent pas suffisamment de nourriture.

    Il supporte l’enseignant enthousiaste et sérieux qui veut réaliser un projet particulier.  C’est ainsi qu’il y a maintenant un atelier de menuiserie (wood workshop)  à Selwyn House suite à la proposition d’un enseignant.

    NinonLouise_Selwyn4_140116Le projet de l’an prochain est de transformer le vieux laboratoire d’informatique en un MakerSpace (FabLab) spécialisé en programmation et qui intègrera plusieurs départements dont le laboratoire de robotique et le workshop.

    Conclusions de la pédagogue

    Selwyn House est une école privilégiée, mais c’est aussi une école où chaque enseignant peut s’épanouir avec ou sans numérique.  C’est une école en mutation où la modernité se manifeste au sein d’une tradition centenaire, où chaque année des éducateurs passionnés planifient sérieusement, intelligemment l’évolution pédagogique par l’élaboration de nouveaux projets.

    La plupart des écoles n’ont pas les moyens d’offrir à leurs écoliers tous ces appareils dispendieux. La plupart des écoles peuvent, par contre, supporter les initiatives sérieuses des enseignants qui cherchent utiliser leur créativité pour faire avancer leur profession.

     

     

    Pour en savoir plus sur les niveaux de certifications offerts :
    www.comptia.org

    Le blog de J.P. Trudeau qui offre des conseils, des idées, des informations au personnel enseignant :
    www.jptrudeau.com

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  • Diabète : jouer pour devenir acteur de sa santé !

    Diabète : jouer pour devenir acteur de sa santé !

    On observe fréquemment un retard diagnostique dans cette maladie car elle peut rester longtemps silencieuse. Ce retard peut s’expliquer par une méconnaissance mais aussi par des freins liés à des représentations négatives qui peuvent favoriser le déni : des antécédents familiaux marquants, les règles hygiéno-diététiques pouvant être envisagées comme une contrainte, une fin des plaisirs alimentaires, une fin de l’insouciance aussi…

    Or, un diagnostic et une prise en charge précoces permettraient d’éviter des complications vasculaires et la multiplication des traitements. C’est important !

    C’est pourquoi, dans le cadre du développement de ses actions de prévention, la Fédération Française des Diabétiques a collaboré avec la société Zippyware, concepteur de serious games en santé et Anuman Interactive, éditeur de jeux vidéo, pour mettre à la disposition de tous les publics, un jeu éducatif dont l’action se déroule dans l’univers de Lucky Luke.

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    En jouant à Rififi À Daisy Town, le joueur apprend :

    – à identifier les cinq principaux facteurs de risque du diabète de type 2 (âge, antécédents familiaux de diabète, surpoids, antécédent personnel de glycémie élevée, sédentarité).

    – que l’activité physique régulière et une alimentation équilibrée permettent de réduire le risque d’apparition ou d’aggravation d’un diabète de type 2.

    Dans le jeu vidéo Rififi À Daisy Town, le joueur incarne Lucky Luke, appelé à la rescousse par le maire de la ville, inquiet de l’état de santé de certains habitants.

    jeudiabete2_150116

    Le cowboy mène l’enquête en discutant avec tous les personnages de l’univers de la bande dessinée et en observant leurs comportements. Cela va lui permettre d’identifier les facteurs de risque de diabète. Grâce au maire et à tous les habitants (même les Dalton !), la ville se mobilise pour enclencher des changements d’habitudes de vie et lutter contre cette épidémie.

    Afin d’évaluer le plaisir de jeu mais aussi l’acquisition de connaissances, le joueur pourra répondre à un bref questionnaire et partager le lien sur facebook, ce qui lui permettra d‘accéder à un jeu Bonus avec Billy the Kid.

    En toute fin de partie, il est invité à tester son propre score de risque sur le site www.contrelediabete.fr

    jeudiabete3_150116Rififi À Daisy Town est accessible gratuitement sur le site de la Fédération Française des Diabétiques (2) et aussi sur AppStore et GooglePlay.

    Rififi À Daisy Town est un projet financé par la Région Ile-de-France dans le cadre de l’appel à projets prototypes technologiques 2014 et soutenu par Cap Digital et MSD France. Le jeu est également lauréat de l’Academy Awards 2015 de l’European Serious Game Society.

    1)http://www.afd.asso.fr/diabete/chiffres-france

    2)http://www.afd.asso.fr/diabete/serious-game

     

     

  • WikiMOOC : apprenez à contribuer sur Wikipédia !

    WikiMOOC : apprenez à contribuer sur Wikipédia !

    À propos du cours

    Wikipédia est aujourd’hui le septième site le plus visité au monde. C’est aussi l’un des rares sites connus à être hébergé par une fondation à but non-lucratif. Étudiants, professeurs, professionnels, particuliers : nombreux sont les internautes à utiliser cette encyclopédie en ligne, qui compte plus de 36 000 000 d’articles en 280 langues, dont 1,7 million en français.

    Mais le fonctionnement de ce site reste très largement méconnu. Wikipédia permet la construction et la diffusion du savoir de manière ouverte et collaborative, sur un modèle inédit dans l’histoire de l’humanité. Le site est modifiable par tout internaute – ils sont plus de 15 000 chaque mois en France – mais la contribution obéit à un certain nombre de principes et de règles, souvent inconnus des lecteurs.

    Ce MOOC (des cours en ligne gratuits et ouverts à tous) est conçu pour vous faire entrer dans les coulisses de la plus grande encyclopédie au monde : comprendre son fonctionnement, ses règles, découvrir sa communauté (sans hiérarchie), la manière dont la fiabilité du contenu est assurée, etc. Ces cours vous permettront également d’apprendre à contribuer vous-même à Wikipédia : modifier des articles, les illustrer, les mettre en forme, interagir avec les autres contributeurs, travailler de manière collaborative… À la fin du WikiMOOC, vous serez même amené à créer votre tout premier article sur Wikipédia.

    À qui s’adresse ce cours ?

    Si vous souhaitez découvrir le fonctionnement de l’un des sites les plus visités au monde, source majeure d’information, et/ou apprendre à y contribuer vous-même pour aider à partager la connaissance au plus grand nombre, ce cours est fait pour vous. Et cela que vous soyez étudiant(e), chercheuse ou chercheur, professionnel(le) de n’importe quel secteur d’activité, inactif ou inactive, ou bien encore retraité(e).

    Prérequis

    Ce cours de découverte de Wikipédia ne requiert aucune connaissance préalable. Il n’est notamment pas nécessaire d’avoir des connaissances pointues dans un domaine spécifique, ni une culture générale extraordinairement développée.

    Le seul prérequis est technique : afin de pouvoir correctement modifier les pages de Wikipédia, vous devez disposer d’une version récente (c’est-à-dire mise à jour) de l’un des quatre navigateurs web suivants : Mozilla Firefox, Safari, Google Chrome, Internet Explorer.

    Équipe pédagogique

    Les cours vidéo de ce MOOC vous seront présentés par trois contributeurs de Wikipédia : Valentin Guillaume – contributeur francophone de Wikipédia sous le pseudonyme Apollinaire93, Natacha Rault – contributrice francophone de Wikipédia sous le pseudonyme Nattes à chat, Rémy Ledoux – contributeur francophone de Wikipédia sous le pseudonyme Alcide talon.

    Plus d’infos :
    Début du cours 22 février 2016
    fin du cours 27 mars 2016

    Tout savoir sur le plan du cours, le format et l’évaluation : rendez-vous sur l’article original sur FUN.

  • EnglishWaves, la radio française qui parle uniquement anglais

    EnglishWaves, la radio française qui parle uniquement anglais

    Englishwaves_080115Comment en finir avec le franglais ?

    La réforme des collèges, récemment engagée, ouvre la voie à une pratique plus régulière et opérationnelle de l’anglais, LA langue internationale. De même que l’anglais est désormais pratiqué à partir du CP, l’enseignement des langues vivantes au collège ne sera plus limité à des cours théoriques mais mis en situation via l’interdisciplinarité.

    Pourtant, bien que la maîtrise de l’anglais soit un atout notable, voire indispensable, pour la vie professionnelle, plusieurs études[1] révèlent que la moitié des cadres français panique encore à l’idée de devoir parler anglais.  Manque d’entretien, lacunes dans l’apprentissage… malgré un bagage scolaire moyen de huit années, le niveau post-baccalauréat est insuffisant.

    Comme le souligne Vincent Dennery, à l’origine du projet EnglishWaves : « Cette prise de conscience par le gouvernement de changer notre approche de la langue anglaise en la pratiquant de manière vivante portera ses fruits. Notre expérience auprès de jeunes adultes et d’actifs montre que le développement de l’écoute est la méthode la plus efficace pour progresser dans une langue ».

    Certes, les étudiants, actifs, demandeurs d’emplois ou séniors baignent aujourd’hui dans la culture anglo-saxonne à travers les publicités, films ou séries en VO. Bien sûr, il y a la BBC pour écouter l’anglais, mais l’oreille des auditeurs français est-elle à même de bien comprendre ?

    La vitesse d’élocution est souvent un frein à la compréhension et donc à la motivation des pratiquants. « Il faut choisir les médias en fonction de son niveau. Ecouter la BBC sans comprendre a peu d’intérêt et peut être décourageant », déclare Sue Thomas, directrice pédagogique d’EnglishWaves.

    EnglishWaves, la dose quotidienne d’actualité française en anglais

    Avec EnglishWaves gagnez du temps, écoutez les infos françaises ainsi que les magazines d’actualité sur vos thèmes préférés et… progressez en anglais !

    Accessible partout et à tout moment sur smartphones, tablettes et PC, EnglishWaves est la première radio française qui parle uniquement anglais.

    A la différence des radios anglophones existantes, EnglishWaves propose des programmes en lien avec l’actualité française, présentés par des chroniqueurs natifs issus de différents pays (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Afrique du Sud, Inde…) faisant un effort d’élocution, adapté à un auditoire non anglophone. Demandeurs d’emploi, étudiants, salariés, séniors… tout le monde peut entretenir son anglais facilement, à raison de quelques minutes par jour.

    En complément de la radio accessible gratuitement, EnglishWaves propose des formules d’abonnement donnant accès à des outils pédagogiques, utiles pour la vie courante et très innovants : l’écoute de la radio à vitesse ralentie sans déformation des voix, les scripts des émissions avec annotations de vocabulaire et de prononciation, les podcasts enregistrés par des speakers américains, anglais, chinois et indiens (très utile dans le cadre professionnel), l’accès à 4 semaines d’archives ou encore les réponses aux questions linguistiques sous 24h.

    A propos de www.englishwaves.fr
    Créée en 2013, par Vincent Dennery et Sue Thomas, EnglishWaves est la première radio française qui parle uniquement anglais ! Avec une vingtaine de programmes, un rythme d’élocution adapté, et des chroniqueurs anglophones, il est désormais possible d’entretenir son anglais tout en restant au fait de l’actualité française. En complément de la radio accessible gratuitement sur smartphones, tablettes et PC, EnglishWaves propose une offre pédagogique innovante sous forme d’abonnement.

    [1] Classement réalisé par Education First (2015)

    [1] http://www.lesechos.fr/09/09/2013/lesechos.fr/0202993262714_47–des-cadres-francais-paniques-quand-il-faut-parler-anglais.htm