Catégorie : Education aux média

  • HABOUKI : le réseau social sécurisé pour enfants, « made in France »

    Les jeunes internautes peuvent désormais communiquer avec leurs amis grâce à un réseau social combinant plusieurs fonctionnalités.

    Habouki_portrait_040214Le projet « Habouki », terme utilisé pour désigner affectueusement le papa en arabe, a émergé en 2009 lorsque Fouad Riskalla, en observant ses jeunes enfants, a remarqué l’intérêt qu’ils manifestaient pour les appareils mobiles et le web. Il a donc eu l’idée de créer un espace sécurisé et ludique proposant du contenu adapté pour les enfants.

    Les plus jeunes pourraient ainsi créer leur propre identité virtuelle, appartenir à une communauté et accéder à des activités en ligne. Fouad Riskalla s’est entouré de développeurs, de psychologues et de professeurs pour imaginer et concevoir pendant 4 ans le réseau social pour enfants.

    Habouki.com est dédié aux 5-16 ans avec un cœur de cible situé entre 5 et 12 ans. Il a donc fallu travailler sur l’aspect sécuritaire et l’ergonomie du site pour satisfaire les attentes des jeunes internautes mais aussi des parents :

    Un site sécurisé

    –  une participation de 5 euros est payable une seule fois à l’inscription pour identifier les internautes, ensuite tous les services sont gratuits pour l’enfant jusqu’à ses 16 ans

    –  droit de regard du parent quant à l’ajout d’amis : s’il coche l’option, le parent reçoit une notification lorsque son enfant reçoit une demande d’ami

    –  onglet signalement : qui permet aux utilisateurs de signaler un abus à l’équipe Habouki => incitation aux bonnes pratiques sur le web

    – pseudos interdits : l’utilisation de pseudo n’est pas permise, les enfants sont inscrits en leur nom et prénom

    – liens inactifs : ils apparaissent à titre informatif dans le site mais ne sont pas cliquables pour éviter que les enfants ne sortent d’habouki.com et se confrontent à du contenu non adapté à leur âge.

    Habouki_040213Habouki, un réseau social mais aussi une plateforme d’activités

    Les enfants sont libres d’utiliser le tchat instantané ou vidéo, ils peuvent aussi partager des fichiers en direct, créer des albums photos, poster des messages et échanger avec leurs amis et donc interagir avec leur communauté en ligne.

    Ils ont également accès à des jeux, un calendrier, du soutien scolaire en ligne gratuitement une fois inscrits et des actualités culturelles.

    Le site est déjà traduit en anglais, en espagnol, en italien et en portugais et sera bientôt disponible dans d’autres langues afin de permettre aux enfants du monde entier d’évoluer dans un univers qui leur est dédié, tout en les protégeant des dérives du web.

     Plus d’infos : rendez-vous sur www.habouki.com

  • Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Article rédigé par Anthony Lozac’h, Stéphanie de Vanssay dans L’école de demain

    Le permis, un “programme pédagogique”…

    Voici la présentation faite par le dossier de presse :

    ecolededemain_permisinternet_191213Le Permis Internet pour les enfants est un programme pédagogique de responsabilisation des enfants et des parents pour un usage d’Internet plus vigilant, sûr et responsable. Son principe : faire passer aux élèves de CM2 leur Permis Internet. En CM2, les enfants s’apprêtent à entrer au collège, les usages et les risques augmentent, c’est le bon moment pour les préparer.

    La Gendarmerie nationale et l’association AXA Prévention unissent leurs forces et leurs expertises en matière de protection et de prévention contre les risques sur Internet en initiant, ensemble, ce programme pédagogique à destination des 9 – 11 ans. Le Permis Internet pour les enfants est mis en place dans les classes par les enseignants pendant le temps scolaire. Déployé dans le cadre des actions de prévention conduites par la Gendarmerie nationale, ce programme clé en main, dont la mise en oeuvre fédère enseignants, familles et maires, est intégralement financé par AXA Prévention.

    Cette initiative conjointe de la gendarmerie nationale et d’Axa applique le principe de la prévention et de la formation face aux nouveaux dangers de l’Internet. Les parents d’élèves et les professeurs sont en effet souvent démunis et sont demandeurs de réponses et d’outils appropriés. L’idée d’un permis est sécurisante puisqu’elle vérifie la connaissance de règles de conduite pour autoriser la pratique, comme le permis de conduire.

    Le projet développe l’analogie avec la rue : “Il n’y a aucune raison de faire sur Internet, ce que l’on ne ferait pas dans la rue.”

    “Si avant de laisser circuler un enfant seul dans la rue, on lui apprend les règles de prudence indispensables (circulation routière, mauvaises rencontres, incivilités…), sur Internet, c’est la même chose. Avant de laisser un jeune utiliser Internet seul, il est indispensable de s’assurer qu’il a assimilé les règles élémentaires de vigilance, de civilité, et de responsabilité sur Internet.”

    Difficile de lutter contre cette idée en apparence bienveillante.

    …ou est-ce un programme publicitaire ?

    Pourtant, la fréquentation du site Internet officiel “Axa Prévention” ne laisse que peu de doutes sur l’autre nature de ces intentions bienveillantes. L’objectif n’est pas uniquement de faire de la prévention, mais bien de proposer in fine des produits commerciaux qui dépassent largement le seul cadre de la protection des enfants.

    Comment cela est-il possible dans l’Education nationale ? Le site nous fournit des explications sur le déploiement de cette opération :

    A partir de décembre 2013, les gendarmes des 38 Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) se déplacent dans les écoles pour lancer l’opération. Ces gendarmes, experts de la prévention en milieu scolaire, dispensent une sensibilisation en préambule de la formation. Ils remettent ensuite aux enseignants le kit pédagogique complet pour qu’ils prennent le relais de la formation.”

    – Primo : les BPDJ sont partenaires de l’éducation nationale dans le cadre d’un accord entre les ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale
    – Deuxio : Axa possède une association loi 1901, “Axa Prévention”, depuis 1984, qui lui permet de développer un partenariat avec la gendarmerie nationale.
    – Tertio : Axa propose à la gendarmerie une action qu’elle financera entièrement, mais déployée par la gendarmerie. Cependant, un représentant d’Axa sera systématiquement présent à la remise du permis, en présence des parents.

    Au final, une entreprise privée intervient indirectement dans les écoles, “sur des heures de cours” (payées par l’Etat), en profitant d’un partenariat liant deux ministères… Ministère de l’éducation nationale qui a lui-même sa propre politique, et ses propres outils, pour développer chez les élèves, de la maternelle au lycée, un internet responsable, et lutter contre le cyber-harcèlement.

    Un permis qui n’a rien de pédagogique

    Mais cette action intervient directement sur du contenu “pédagogique”. On dépasse ici largement le simple cadre de la prévention. Jusque là, la gendarmerie et la police intervenaient essentiellement sur des actions de sécurité routière, ou de rappels à la loi. Avec Internet, c’est un nouveau volet de prévention qui s’ouvre actuellement, qu’occupaient par ailleurs des associations jusque là (comme Calysto par exemple).

    Néanmoins, dans le cas présent, cette intervention prend place sur un champ précis du curriculum scolaire, qui est formalisé par le B2i. Celui-ci doit être validé à son palier 2, dans le socle commun, en CM2.

    Face à la nouveauté et parfois à la violence des problèmes liés à Internet s’est développée largement une pédagogie par “la peur” qu’illustre ce permis. S’il est nécessaire d’informer et de former les élèves à ces questions des dangers présents sur internet, il faut également leur montrer les côtés positifs de la mutualisation et du travail par le web. Par exemple via les échanges entre twittclasses, où les élèves ne se connaissent pas, on retrouve l’idée des échanges de lettres avec validation des enseignants. Cela montre la nécessité d’un accompagnement dans les usages.

    Par ailleurs, le site faillit dans la rigueur nécessaire au développement des connaissances et des compétences par les élèves. La définition des “réseaux sociaux” par la vidéo sur le site d’Axa dit que “ce sont des sites qui permettent de rassembler tous ces amis”.

    La nécessité d’un apprentissage par les notions est importante, y compris dans le cadre d’une éducation aux risques. Un réseau social, ce n’est pas un site, c’est un ensemble de relations. Dans la vie quotidienne, les élèves appartiennent à plusieurs réseaux : la classe, le club de foot, la chorale…. Twitter et facebook sont des outils de réseautage social, ce ne sont que des plateformes numériques qui permettent de se créer un réseau numérique. La définition donnée par Axa est donc impropre et sous-entend déjà des usages déterminés.

    Il est nécessaire de travailler sur cette question centrale des usages, des traces et de l’identité numérique qui ne doit pas être seulement une collection de traces subies mais une réelle présence assumée et construite. Ne pas faire ce travail de réflexion autour des notions et des usages “positifs et assumés”, c’est risquer de faire passer nos élèves et l’école à côté du numérique. En bref, éduquer à l’internet et au numérique s’inscrit dans un temps pédagogique long, attaché à une vraie éducation à la culture informationnelle dès le primaire.

    Selon le site de la gendarmerie nationale, “Un permis Internet sera enfin remis à chaque élève afin de marquer son engagement solennel à être un internaute responsable. Le tout devant le Maire, les enseignants, les gendarmes et les parents.” Ce n’est pas éduquer, ni vérifier des compétences c’est “faire promettre”.

    Or, nous sommes là pour éduquer les élèves, les accompagner et soutenir leurs parents par pour leur apprendre des réponses attendues non-intégrées. On peut parfaitement connaître les consignes de sécurité sans avoir du tout compris l’importance qu’elles ont et donc sans avoir aucune intention de les respecter.

    C’est cela qui rend nécessaire cet “engagement” inapproprié qui rassurera parents et enseignants et en cas de problème, renverra l’enfant à sa propre responsabilité alors qu’il n’aura pas été efficacement accompagné par les adultes qui doivent le faire. Un moyen de dédouanement général à peu de frais sur le dos de nos élèves ?

    Ici le rôle des enseignants se limite à passer des dvd, tout est “clé en main”… Le dossier de presse présente ainsi le rôle de simple exécutant joué par le professeur :

    L’apprentissage avec l’enseignant : L’enseignant dispense la formation en 3 à 4 séances de 45 minutes environ chacune grâce au DVD fourni dans le kit et au code remis à chaque élève.”

    Enfin, ce permis n’est est pas un, sauf à considérer que les termes ou les certifications n’ont  pas de sens :

    . l’analogie avec l’apprentissage de la route ou de la rue n’est pas viable. Le permis autorise là où il sera en permanence nécessaire d’accompagner tout en apprenant à faire confiance.
    . Le permis ne certifie rien, contrairement à l’ASSR ou au vrai permis de conduire. c’est une sensibilisation aux risques d’Internet dans lesquels les parents sont associés.
    . Si on pousse l’analogie avec le permis de conduire, cela revient juste à apprendre le code (un code biaisé), et certainement pas à conduire. Pourtant, l’opération revendique l’idée de la conduite accompagnée : on ne voit pourtant cet accompagnement nulle part, sauf renvoyé par la charte à la responsabilité des familles.
    . Il s’interfère complètement avec le B2i et avec les actions déjà mises en place par l’Education nationale.
    Internet, ça s’apprend !

    Nous voudrions pour terminer adresser quelques recommandations pour former les élèves à un usage responsable d’Internet, qui répondraient directement d’une part aux objectifs du permis Internet, d’autre part aux dérives de ce type de dispositif :

    . Intégrer dans les projets d’école et projets d’établissements des actions de sensibilisation aux usages du numérique, par des réunions d’échanges et d’information, y compris sur les dangers liés à Internet. Ces actions réuniraient parents et personnels d’éducation, et prendront appui sur des projets pédagogiques.
    . Renouveler le B2i, dans le cadre de la refonte du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ses items déconnectés et son mode de validation négligent les objectifs de formation globale. L’usage du numérique doit être pleinement associé aux séquences pédagogiques dès le primaire. Il s’agira de développer des réelles compétences info-documentaires chez les élèves.
    . Dans le cadre de la liaison école-collège, qui a été renforcée par la loi d’orientation (cycle commun, conseil école-collège), développer une validation progressive des compétences des élèves, via notamment l’action de formation des professeurs documentalistes des collèges. Les conseils école-collège peuvent prioriser les actions de formation sur ces questions, qui concernent également compétences civiques et sociales, de même que l’autonomie (compétences 6 et 7 du socle commun).

    Sur “école de demain”, nous avons depuis longtemps plaidé pour un développement responsable et déterminé des usages d’Internet. Notre dossier éduquer au web 2.0. illustre les nombreuses actions et initiatives des professeurs, de l’école aux lycées.

    Pour conclure, ce permis est à notre sens en parfaite contradiction avec la volonté de faire entrer l’école dans l’ère du numérique.

    Les écoles vont-elles se contenter de ce permis pour éduquer au numérique ? C’est une mauvaise solution de facilité, qui aura des effets pervers. Les élèves n’y développent pas de compétences car l’action de formation se focalise sur la prévention des dangers. Ce genre de dispositif prend place sur les failles même de l’éducation nationale, dont une partie des missions est prise en charge par des prestataires extérieurs dont certains ont des intérêts privés.
    C’est un “programme pédagogique” qui a pour objectif d’être dispensé à tous les élèves de CM2, décidé en dehors de l’éducation nationale : le partenariat lie uniquement Axa et le ministère de l’Intérieur. C’est une atteinte sérieuse à l’autonomie et aux compétences de l’éducation nationale.

    Pour en savoir plus :
    http://pear.ly/cANMb
    Le site internet officiel : http://www.permisinternet.fr/

  • 4 compétences majeures en éducation aux médias et au numérique

    4 compétences majeures en éducation aux médias et au numérique

     

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    4 compétences majeures explicitées

    Etabli avec un groupe de travail qualifié (enseignants, universitaires, cadres d’associations éducatives, inspecteurs pédagogiques et experts de la formation), ce cadre de référence est présenté sous la forme d’un référentiel de base visant « à embrasser toute l’étendue de l’éducation aux médias de manière à en dégager la spécificité et à prévenir les malentendus encore courants qui ramènent cette éducation à l’usage des médias comme outils de formation, à l’apprentissage de l’utilisation des TIC, à la critique de type historique…) ».

    L’objectif de ce document est donc de proposer un modèle qui clarifie la notion d’éducation aux médias avec l’approche « que le foyer thématique de cette éducation se situe dans l’usage que tout un chacun fait des médias dans la vie courante, des bénéfices qu’il en tire, des contraintes qu’il en subit, des risques qu’ils peuvent lui faire courir. »

    Cadre théorique utile

    Ce travail dresse donc un cadre théorique utile pour les professionnels qui souhaitent le décliner « en pratiques pédagogiques concrètes en fonction de la variété des publics de l’éducation aux médias. »

    Le résultat en est donc un dossier exhaustif qui couvre les compétences de façon formelle : celles qui fondent une lecture critique et réfléchie des médias ; une vision qui comprend et intègre le numérique sans oublier les médias classiques (radios, TV, Presse écrite…).

    Sommaire du dossier : les compétences en éducation aux médias : un enjeu éducatif majeur

    Partie 1 : Introduction au cadre général de compétences
    Dont…
    Qu’est-ce que la littératie médiatique ?
    Qu’est-ce qu’un média ?
    Quelles sont les dimensions des objets médiatiques ?
    4 catégories d’activités médiatiques

    Partie 2 : Panorama des compétences en éducation aux médias
    – Les compétences en lecture médiatique
    – Les compétences en écriture médiatique
    – Les compétences en navigation médiatique
    – Les compétences en organisation médiatique

    Plus d’infos : article original ici

    Le Conseil Supérieur de l’éducation aux medias

    Accéder au document de référence ici

  • Expression 2.0 des élèves et culture numérique à l’École

    Expression 2.0 des élèves et culture numérique à l’École

    Ludovia_T1_2
    Ludovia 2013
    a proposé ce thème  lors de sa première table ronde ; la modération a été assurée par François Guité.

    François Guité pose deux questions:

    • quelle place pour les médias sociaux à  l’école ?
    • quelle place pour les nouveaux moyens d’expression orale et écrite ?

    Il note beaucoup de résistance au Québec sur ces nouveaux moyens d’expression.

    Blandine Raoul Réal, représentante de la DGESCO, intervient, à l’appui d’une vidéo :

    Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique par EducationFrance

    L’objectif dépasse largement le programme. La loi d’ orientation l’a déjà fait à travers plusieurs articles : 31. 35 .
    L’Ecole se mobilise sur plusieurs dimensions du numérique:

    • dispositif 1 l’ éducation aux médias et à l’info: indispensable.
    • dispositif 2 : rénovation b2i  = rentrer dans les pratiques numériques des élèves. L’objectif est de donner à l’élève sa part d’autonomie tout en leur permettant de développer leurs compétences dans la gestion des médias sociaux
    • Du côté des enseignants: Besoin de travailler en équipe pédagogique  + communauté éducative (CPE , personnel de direction…) et besoin de mettre en place sa veille d’enseignant pour acquérir une éducation numérique  et des pratiques.
    • développement de travaux académiques disciplinaires autour d’une thématique : produire des scénarii pédagogiques à mettre à disposition des enseignants.
    • Mise en place des Espaces / renforcement de la formation des personnels d’inspeçtion et d’encadrement et développement  des ENT.

    Jean Marc Merriaux, Directeur général du CNDP intervient à son tour,

    Exposition de chiffres qui montrent l’hyper connectivité des ados , ce qui pose la question de la place des réseaux sociaux : quelle place de leurs usages ?

    Les élèves produisent de plus en plus de contenu dès leur plus jeune âge. Cela amène l’enseignant à prendre en compte les usages des élèves dans la production des contenus scolaires.

    François Guité note que les  jeunes sont maillés, ils vivent en réseaux.  Les connaissances sont vite acquises. Les enseignants ne sont pas sur le même tempo: comment utiliser ces connaissances et cette rapidité ?

    Françoise Maine, représentante de l’Enseignement Catholique, ajoute son point de vue à la réflexion.

    Elle explique qu’elle s’est intéressée à comprendre la culture numérique des élèves. Pour ce faire, elle a listé les compétences développées par les élèves. Par exemple: lorsqu’ils jouent en ligne.

    Constat : ils sont dans des pratiques d’exploration
    Constat : développement de compétences hors école qui impactent cependant les activités scolaires.

    D’où l’idée d’une création du festival national du film de poche à destination de jeunes lycéens avec pour objectif de les sortir du « shoot and share« . A noter : ce projet a permis à certains de raccrocher à l’école.

    La situation de production et le thème ont un impact sur la production des élèves qui font la différence entre leurs pratiques privées et cette nouvelle situation de communication. Ils développement une réelle écriture numérique.

    Florence Canet , enseignante documentaliste dans l’Académie de Toulouse fait part de son expérience, voir aussi article à ce sujet ici

    Elle utilise le partage de signets collaboratifs, une expérimentation menée dans une classe de BTS sur des projets TPE
    Le constat qu’elle dresse est un problème de suivi individuel et beaucoup de copié/collé
    Le partage de signets en ligne (social bookmarking) est une pratique qui permet de sauvegarder, organiser et commenter des pages Web dans une bibliothèque virtuelle permettant d’accéder à ses favoris depuis n’importe quel dispositif connecté.

    Le résultat : nomadisme / travail hors temps scolaire / decontextualisation de l’heure de cours pour l’élève et le prof
    F. Canet rapporte les propos d’un enseignant :

    «Il faut hacker l’information pour que l’élève fasse, au final, sienne cette information»

    L’équipe enseignante est également entrée dans les pratiques d’élèves et s’est adaptée aussi à celles-ci. Il n’y a pas que les enseignants qui sont prescripteurs au final.
    L’Espace est devenu véritablement collaboratif (two ways).
    Le partage des signets est devenu une pratique signifiante (bilan après 2 ans).

    Sébastien Reinders parle au nom de la délégation Wallonne, se sent honoré et remercie l’équipe de Ludovia pour l’invitation. Il pose le cadre institutionnel wallon.

    Il propose un cours de « Wallonie pour les Nuls ».
    En Wallonie, toute l’éducation aux médias est renvoyée au niveau transversal.
    Deux produits ont été créés au niveau institutionnel :

    • Educatube : promeut notamment les productions des élèves + les productions pédagogiques des enseignants.
    • Passeport TIC (B2i wallon). Pas obligatoire. Basé sur la motivation des enseignant. Carnet de compétence à remplir. Certification des élèves après deux ans. On arrive tout doucement sur des compétences concernant le web 2.0 et les réseaux sociaux et plus seulement sur le plan de logiciels.

    Le modérateur pose la question finale : va-t-on utiliser les médias sociaux avec les élèves dans des milieux fermés ou des milieux ouverts ?

    Questions de la salle :

    1. Educatube ouvert ou fermé ? Outil institutionnel, donc fermé. Validation également des ressources déposées.
    2. Comment se fait la validation ? C’est la promotion de ce que l’on retrouve.
    3. adigo (Mme Canet). Est-ce que le nom des élèves apparaît? Projet avec des élèves tous majeurs. Première année anonymisation des élèves (groupe 1, …)
    4. pourquoi n’y a-t-il pas de jeunes dans le jury de sélection? C’est un festival nouveau. C’est une bonne remarque.
    5. quels sont les freins ?

    Jean-Marc Merriaux conclura : aujourd’hui on ne peut plus en rester uniquement à l’analyse des médias d’actualité. On doit prendre en compte les médias d’indexation, par exemple.
    La question est aussi autour des droits, notamment les droits associés. Emprunter pour recréer: aujourd’hui cela n’est pas possible dans le cadre juridique actuel.
    Question connexe (François Guité) : A qui appartient les données de l’élève ?
    Ludovia_T1

  • Le screencasting comme outil d’apprentissage

    Le screencasting comme outil d’apprentissage

    Ludovia_LambertLes élèves qui rencontrent des  difficultés de compréhension ou qui ont été malades ont régulièrement besoin d’aide. Certains parents paient des cours particuliers à leurs enfants, mais tous n’ont pas cette possibilité.  Le screencasting, permet de répondre en partie à cette problématique.

    Apport du numérique/présentation de la technique 

    Dans le cadre du cours de sciences je crée des screencasts pour aider mes élèves dans leur préparation de bilan ou pour préparer des examens.

    Concrètement je fais l’acquisition vidéo de mon écran avec un logiciel pendant que la webcam enregistre mes explications sur la résolution d’un problème de physique. L‘ensemble des screencasts est disponible pour les élèves sur une plateforme d’e-learning, un website ou via iTunes. Les élèves peuvent à loisir revoir les explications et certains parents l’utilisent pour expliquer à leurs enfants.

    https://itunes.apple.com/podcast/physique-podcast/id490492948

    Relation avec le thème 

    promesse du numérique en éducation, le screencasting permet d’aider les élèves et les parents, mais également le professeur, via des vidéos spéciales. Le screencast proposé est une vidéo de l’écran qui contient une incrustation de la webcam qui filme le professeur en train d’expliquer le problème en physique.

    Synthèse et apport du retour d’expériences en classe

    Actuellement avant un « bilan », les élèves me demandent si j’ai crée des screencasts…

    Le screencasting offre bon nombre d’avantages aussi bien pour le professeur que pour les élèves. La vidéo est plus pratique que les images pour l’explication des problèmes. Le screencast permet une flexibilité et un confort d’apprentissage en permettant des pauses dans la vidéo et de revoir à volonté un passage difficile. Le professeur gagne du temps en évitant de répéter plusieurs fois la même explication.

    Le screencasting offre la possibilité de passer au modèle de la “classe inversée”, où les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”.

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Actions et projets pour apprivoiser les écrans

    Actions et projets pour apprivoiser les écrans

    Si l’un des projets fondamental de l’école est d’apprendre aux jeunes d’aujourd’hui à lire et écrire des textes -l’illettrisme est la cause nationale de l’année 2013 – il est, me semble-t-il très important de se questionner sur la place des images.

    Nous apprenons à nos enfants à décoder, lire et comprendre des textes mais qu’en est-il des images qui sont pourtant omniprésentes dans notre quotidien? Nos élèves savent-ils décoder, lire et comprendre les images qui les entourent? Et quelle distance sont-ils capables de prendre vis à vis des écrans qui les diffusent?

    Voilà tout l’enjeu éducatif que je tente de traiter dans ma pratique enseignante et que je me propose de présenter à travers différents exemples et projets concrets touchant les différents degrés : maternelle, primaire, secondaire.

    Apport du numérique

    Si l’on souhaite que le numérique et les écrans soient choisis et utilisés pour ce qu’ils ont de meilleur, il semble très important d’éduquer les élèves à une prise de distance et à une analyse de  ce qu’ils voient et utilisent. Nous n’irons pas mieux sans écrans mais il est urgent d’apprendre à les utiliser pour le meilleur – leur pouvoir d’augmenter notre liberté – et d’échapper au pire – le risque de leur emprise.

    Pour cela, les jeunes doivent apprendre à fabriquer leurs propres images pour devenir les créateurs de leur propre imaginaire afin ensuite d’être capable de décoder et critiquer celui qui leur est proposé par les médias. Apprivoiser les écrans c’est également apprendre à voir autrement. Ainsi, l’adulte doit également être en mesure de présenter et utiliser des contenus adaptés et riches permettant aux jeunes de découvrir un monde numérique qu’il ne connaît pas toujours.

    Relation avec le thème de l’édition

    Permettre aux jeunes de se créer leur propre imaginaire pour mieux décoder ceux qui leurs sont proposés est en lien direct avec le thème de cette université d’été. Mais il me semble également qu’en éduquant les jeunes à avoir plus de discernement vis à vis des écrans et en leur permettant d’être en situation d’auteurs, nous ouvrons la porte aux promesses du numérique. Une porte ouverte à des promesses en construction.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Les expériences de classes présentées seront en lien avec l’utilisation du site «Tissons du lien», l’organisation et la participation au congrès des jeunes internautes, au défi des 10 jours pour apprivoiser les écrans ainsi qu’au festival national de l’image de poche. Toutes ces propositions pédagogiques – s’adressant à différentes tranches d’âge – permettent aux enfants d’entrer de manière graduée et cohérente dans le monde des médias et du numérique. Ces propositions permettent donc de bâtir une vraie politique d’éducation aux médias pour un établissement ou un réseau d’établissements scolaires. C’est d’ailleurs ainsi que les élèves que nous accueillons dans nos écoles nous disent avoir fait évoluer leurs usages vers des pratiques moins effrénées et plus réfléchies.

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

     

     

     

  • Utiliser un réseau social littéraire pour une nouvelle approche de l’identité numérique : Babelio

    Utiliser un réseau social littéraire pour une nouvelle approche de l’identité numérique : Babelio

    Ludovia_Babelio100813
    Dis moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es…” ou comment l’inscription d’une classe sur un média social a permis d’aborder par la pratique la notion d’identité numérique.

    Créé en 2007, le site communautaire Babelio propose de créer et gérer sa bibliothèque personnelle en ligne, de partager et organiser ses lectures. Babelio reprend les codes des réseaux sociaux : profil, avatar, notifications, recommandations, commentaires, etc… Les membres du réseau font des listes de livres (lus ou à lire) et partagent leurs critiques. Des infos ciblées en fonction des goûts et des recommandations de lectures apparaissent sur la page d’accueil des membres, un nuage de mots-clés permet de se balader de thème en thème et des quizz permettent de tester nos connaissances en littérature, sur des thèmes, des auteurs ou des ouvrages.

    Les enseignants et en particuliers les enseignants documentalistes ont investi ce réseau riche et ludique ; il peut permettre de valoriser les ressources du CDI, de promouvoir et d’échanger autour de la lecture.

    Lancé via Twitter en septembre 2012 par Magalie Bossuyt, enseignante documentaliste, le défi Babelio a réuni des enseignants documentalistes et des professeurs de français de Nice, Carcassonne, La Seyne-sur-Mer, Niort et Foix. Le défi a regroupé plusieurs classes de 3ème et de 2nde autour de lectures communes, mises en relation grâce au réseau Babelio. Avec les enseignants de lettres le travail s’est construit autour de l’incitation à la lecture et l’approche du genre de la critique littéraire et de l’argumentation. Pour les enseignants documentalistes, le défi a permis de travailler sur la construction de bibliothèques virtuelles de classe, de sensibiliser les élèves aux médias sociaux et d’aborder l’identité numérique et les traces.  Il a été décidé de faire créer un compte Babelio par classe et donc de réfléchir aux conséquences collectives des traces numériques déposées sciemment.

    Les élèves ont paramétré leur profil de lecteur, accepté des amis, posté des commentaires, créé des quizz et interagit avec leur communauté de lecteur. Chaque acte a été analysé et critiqué en classe. Ainsi la construction d’une identité numérique de la classe a été abordée de façon positive et argumentée. La notion de média social a quant à elle été abordée de façon pratique, par la manipulation.

    L’imaginaire et les promesses du numérique dans cette expérience sont multiples : la mémoire du lecteur se construit par le numérique et les traces de lecture permettent une réflexion sur nos choix. Le rêve d’une bibliothèque universelle et partagée par des lecteurs connectés a émergé et cette expérience sera relancée et développée à la rentrée 2013.

    Cette expérimentation a montré la possibilité d’aborder positivement un réseau social, et donc de passer d’une pratique personnelle adolescente à une pratique scolaire ; cela a été un facteur de compréhension et de discussion entre enseignants et élèves. Ce défi lecture d’un genre nouveau a mis en lumière la nécessité de connaître les codes de la communication et d’adopter des comportements responsables en tant qu’usager du numérique et des médias sociaux. Par ailleurs, la facilité de partage et d’interaction avec des classes éloignées géographiquement a permis de valoriser le travail de nos élèves et accru leur motivation.

     Plus d’infos :

    Présentation de Babelio par le café pédagogique : http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/documentation/Pages/2012/138_CDI_Babelio.aspx

    Le défi Babelio : http://www.docpourdocs.fr/spip.php?article496

     

     

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Un projet Art et Tice pour le cycle 3

    Un projet Art et Tice pour le cycle 3

    Vous ne savez pas quoi faire en Tice ? Vous ne savez pas quoi faire en Arts ? Je vous propose de mettre en place sur l’année un projet Art et Tice pour le cycle 3. Il prendra la forme de 4 mini-défis, un par période. Il sera nécessaire d’avoir plusieurs classes participantes.

    Défi 1 : L’expression autour d’oeuvres d’art : les élèves choisissent une oeuvre parmi celles proposées. Ils en discutent d’abord en groupe et ils doivent ensuite tenter de parler autour de l’oeuvre sans la décrire. Ils enregistrent ce commentaire à l’aide d’audacity. Ils postent l’enregistrement sur le blog du défi et ainsi les autres classes peuvent écouter l’enregistrement et tenter de retrouver parmi d’autres l’œuvre choisie.
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    Défi 2 : le musée virtuel : les élèves créent une œuvre plastique à partir d’un consigne donnée. Ils la prennent en photo et viennent ensuite l’insérer dans une des pièces du musée virtuel. Ce musée virtuel est en ligne est public.

     

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    Défi 3 : la frise chronologique en ligne : chaque semaine les élèves doivent placer des œuvres d’art sur une frise chronologique interactive en ligne. Ils doivent trouver un visuel de l’oeuvre, en faire un descriptif, et l’intégrer dans la période historique correspondante.

     

     
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    Défi 4 : la création de quiz interactifs: les élèves construisent des quiz interactifs de 5 questions à partir d’œuvres répertoriée et les échangent avec les autres classes.

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    Ainsi le numérique s’intègre de façon transversale dans plusieurs disciplines (art visuel, art plastique, histoire de l’art), il offre la possibilité d’échanger avec d’autres classes (courriel, musée en ligne, blog) et il permet également de valoriser le travail vers l’extérieur : le lien du musée virtuel sera diffusé aux familles, et aux autres écoles de la circonscription.

    Le retour sur l’expérience menée dans les classes de la circonscription de Loudéac montre une réussite dans l’appropriation des technologies à la fois par les enseignants et par les élèves car les outils choisis sont simples. L’utilisation du numérique en classe s’est faite de manière quotidienne, permettant ainsi une réelle intégration du numérique dans les apprentissages.Les élèves créent des oeuvres plastiques en classe en lien avec les arts visuel ou l’histoire de l’art – Ils prennent leur oeuvre en photo et l’enregistre sur l’ordinateur – Ils insèrent ensuite cette photo dans dans une des pièces du musée virtuel

    Apport Du Numérique

    • Le numérique s’intègre de façon transversale dans plusieurs disciplines (art visuel, art plastique, histoire de l’art).
    • Le numérique permet d’échanger et de valoriser le travail vers l’extérieur : le lien du musée virtuel a été diffusé aux familles, aux autres écoles de la circonscription…
    • Les technologies utilisées développent les compétences du B2i

    Relation  Avec Le Thème De L’Edition

    L’art numérique : Mise en scène de l’imaginaire du numérique à travers la présentation d’oeuvres plastiques réalisées par des élèves  mises en ligne dans un musée virtuel public ouvert à tous

    Synthèse Et  Apport Du Retour D’Expérience En Classe

    – présentation de l’application aux enseignants lors d’une animation pédagogique

    – réussite dans l’appropriation des technologies et leur utilisation en classe car les outils choisis sont simples

    – valorisation et diffusion du travail car le musée est public et ouvert à tous

    – partage avec d’autres classes : dans  notre musée étaient regroupées des oeuvres de plusieurs écoles, cela permet de voir d’autres productions autour d’une même thématique (ici le portrait selon Murielle Bordier)

    – le musée peut être alimenté tout au long de l’année scolaire

    Plus d’infos : le musée en ligne : http://kerg.artsteps.com/exhibitions/1965/Le_Muse_Virutel, à visiter pour avoir une idée des productions possibles

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

     

  • Le partage de signets collaboratif au service des apprentissages

    Le partage de signets collaboratif au service des apprentissages

    Ludovia_FlorenceCanetLe partage de signets en ligne (social bookmarking) est une pratique qui permet de sauvegarder, organiser et commenter des pages Web dans une bibliothèque virtuelle permettant d’accéder à ses favoris depuis n’importe quel dispositif connecté.

    J’utilise ces bibliothèques virtuelles de stockage dans mes pratiques personnelles et professionnelles depuis maintenant plus de 4 ans. Il m’a semblé tout à fait pertinent de le proposer à mes élèves dans le cadre des apprentissages info-documentaires lors des Travaux Personnels Encadrés. En effet, organiser de façon structurée des ressources sélectionnées sur le Web est une compétence essentielle pour appréhender les flux informationnels. Les TPE sont un dispositif qui permet aux élèves de travail en groupe ce qui est parfois difficile. L’utilisation du partage de signets à permet de mettre en avant la valeur collaborative et de rendre concrète la notion d’intelligence collective.

    Apport du numérique ou technologie utilisée 

    Ces bibliothèques virtuelles permettent de commenter les liens sauvegardés, ce qui leur donne une valeur ajoutée et contribue à les caractériser par une indexation à l’aide de mots clés libres qui permettent de préciser son contenu. L’usager peut également classer les liens sauvegardés dans des catégories préalablement créées.

    D’autre part ces plateformes web 2.0 sont publiques et fonctionnent comme un réseaux social ce qui favorise les stratégies de recommandations et de commentaires. Chaque bibliothèque peut être consultée par un internaute qui peut consulter, commenter une ressource qu’il va trouver pertinente. Dès lors il nous est apparu intéressant d’utiliser ce dispositif pour suivre la démarche info- documentaire de nos élèves à distance. En effet les enseignants ont consulté les ressources sauvegardées par leurs élèves. Ils ont pu les commenter pour les guider au mieux dans leurs démarches.

    La plateforme s’apparente ainsi à un véritable carnet de bord  collaboratif et interactif. Chaque membre du groupe élèves a accès en temps réel à toutes les ressources collectées et traitées par ses camarades, il peut également voir les commentaires des enseignants et interagir avec eux. Cette co-exploration du Web entraine une implication forte des membres d’un groupe.

    La pratique du partage de signets matérialise plusieurs étapes de la recherche d’informations dans un seul et même outil.  La catégorisation des ressources au sein des bibliothèques de signets en ligne, via l’indexation ou les commentaires, peut également aider à la conceptualisation et à l’appropriation du contenu des ressources par les apprenants. Ils font moins de copier coller lors de la rédaction du dossier et l’observation de l’évolution de la structuration des bibliothèques témoigne d’une meilleure appropriation des connaissances.

    Relation au thème de LUDOVIA 2013

    « Imaginaire et promesses du numérique »

    Les bibliothèques virtuelles de signets sont de véritables annexes de la mémoire. Elles permettent de sauvegarder, organiser, annoter les informations pertinentes collectées sur le web. Elles favorisent la collaboration et le suivi à distance grâce aux fonctionnalités du web social. Ces technologies numériques permettent de prolonger les apprentissages et le lien pédagogique hors la classe et hors le temps scolaire. Il faut bien veiller à bien accompagner l’élève pour qu’il mette réellement en place des stratégies qui permettront la construction de savoirs et que les promesses du numérique servent réellement les apprentissages.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici