Auteur/autrice : rédaction

  • Un MOOC pour les bacheliers réalisé par leurs enseignants

    Un MOOC pour les bacheliers réalisé par leurs enseignants

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps, Fabcamps et WORKSHOP seront proposés. Adeline Bossu et Géraldine Bridon vont présenter « Un MOOC pour les bacheliers réalisé par leurs enseignants accompagnés par le projet européen ECO : le sMOOC Bac2Sciences » et
    « comment utiliser un MOOC en classe ».

    Problématiques pédagogiques :

    • Faire évoluer l’organisation de l’espace scolaire dans le cadre de révisions du baccalauréat avec le numérique permettant ainsi une ouverture ne se limitant pas à une classe/un prof.
    • Développer la collaboration par l’évaluation par les pairs.
    • Changer la place du professeur en tant que tuteur.
    • Faire évoluer les pratiques individuelles vers une pratique collaborative et interdisciplinaire entre enseignants au service des élèves.
    • Ouvrir les élèves aux autres par l’approche collaborative que propose le Mooc.

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée :

    Le projet ECO met à disposition un portail européen et des plateformes gratuitement pour ses participants qui deviennent alors auteurs de sMOOC accompagnés par les équipes du projet (en France l’équipe de l’Université Sorbonne Nouvelle).

    Une des plateformes utilisées est la plateforme de MOOC OpenMOOC qui permet une construction de scénario pédagogique de sMOOC : MOOC sociaux (co-constructions, partages, échanges, accessibilité … ).

    Relation avec le thème de l’édition :

    Projet collectif entre plusieurs professeurs de sciences d’académies différentes.

    Proposer une approche de classe inversée à des élèves de première en révision du baccalauréat sciences, tant sur le plan méthodologique que cognitif, permettant le développement de l’autonomie des apprenants avec l’échéance d’un examen.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Ce premier sMooc sera ouvert du 09 mai 2016 au 05 juin 2016.

    Les objectifs visés sont variés :

    • Montrer l’enrichissement d’une évaluation par les pairs et d’un partage sur le forum associé au sMooc. Le travail ne se fait pas seulement pour soi mais aussi pour les autres, cela amplifie l’apprentissage.
    • Plusieurs établissements éloignés géographiquement peuvent ainsi travailler ensemble autour de thèmes communs : collaboration, coopération entre élèves dans d’une même classe ainsi qu’entre groupes de différents établissements. La classe inversée n’a ainsi plus de frontière avec l’ouverture de l’espace classe comme terrain d’apprentissage.
    • Apprendre à construire son identité numérique sur un Mooc et avec des outils collaboratifs. En effet, les élèves seront mineurs et cela sera la première fois qu’ils vont intégrer un tel univers numérique.
    • Faire entrer une pédagogie active au lycée afin de changer l’organisation des espaces temps et scolaires grâce au numérique.
    • Apprendre à collaborer avec les autres pour réaliser des tâches complexes.
    • Utiliser de manière efficace les nouveaux systèmes de représentation et de communication du savoir correspondant à un Mooc.
    • Apprendre à acquérir des compétences nécessaires pour un épanouissement dans un environnement de plus en plus digital.
    • Devenir acteur dans son apprentissage et acteur d’internet et ne pas être simple consommateur.
    • Développement de la pédagogie classe inversée à travers une notion complexe pour les élèves que sont les commentaires argumentatifs du baccalauréat.
    • Développement de l’esprit critique participatif.
    • Accompagnement des élèves. Le professeur est un tuteur pour les apprenants.

    Mettre en place un Mooc en équipe implique aussi que toutes ces compétences soient acquises par l’équipe enseignante.

    L’équipe du mooc Bac2Sciences : Enseignants de Sciences des académies de Nancy, Versailles, Strasbourg (AEFE Vienne-Autriche) et de Paris.

    Plus d’infos sur les ateliers WORKSHOP à LUDOVIA#13

    A propos des auteurs Adeline Bossu et Géraldine Bridon

     

  • Opérations de sensibilisation et engagements humanitaires des internautes sur les réseaux sociaux

    Opérations de sensibilisation et engagements humanitaires des internautes sur les réseaux sociaux

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Au sein de cet événement le colloque scientifique vous propose une trentaine de communications que vous pouvez découvrir sur Ludomag. Mona Junger-Aghababaie vous présente « Opérations de sensibilisation et engagements humanitaires des internautes sur les réseaux sociaux. Le cas de « H2O Filter » et « Paris Africa » de l’Unicef France« .

    Présentation

    Les opérations de sensibilisation pour soutenir les causes humanitaires sur Facebook sont-elles efficaces ? Qui sont les récepteurs de ce type d’opérations en ligne ? Comment s’engagent les hommes et les femmes de différentes générations à ce genre d’action? Surtout, ces opérations enrichissent-elles les relations humaines et sociales entre les individus dans la vie réelle ?

    Pour répondre à nos interrogations, nous avons sélectionné plusieurs opérations de sensibilisation, notamment une opération nommée « Juste un peu d’eau pour faire des ricochets » (Paris Africa) de l’Unicef-France lancée au début d’octobre 2011 et une opération intitulée « H2O Filter » sur Twitter proposée par Unicef France, en mars 2016 à l’occasion de la journée mondiale de l’eau (22 mars).

    Pour l’opération « Juste un peu d’eau pour faire des ricochets », l’Unicef France a proposé aux « amis » présents sur sa page officielle Facebook de changer leur photo de profil pour une image de goutte d’eau réalisée pour cette opération et ceci pendant deux semaines. L’objectif était de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de l’eau surtout dans les pays africains et particulièrement au Sahel.

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    Figure 1: Opération « Juste un peu d’eau pour faire des ricochets » de l’Unicef-France lancée au début d’octobre 2011

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    Figure 2 : opération « H2O Filter » lancée en mars 2016

    Pour «H2O Filter », c’est à l’aide d’une application conçue pour cette opération que l’Unicef France a proposé aux internautes présents sur sa page officielle Twitter de transformer leurs tweets en eau pour l’offrir à ceux qui en manquent.

    Nous sommes partis de l’hypothèse que le but d’un organisme non lucratif est de sensibiliser, motiver et engager les non-donateurs, cela représente la génération des -40 ans, présente activement sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Partant du constat que ces opérations en ligne ont souvent pour finalité de représenter des intérêts généraux, une partie de la problématique est basée sur le rôle de ces opérations et leurs impacts réels sur les croyances, les actions et les habitudes d’action des internautes en fonction de leurs genres et de leurs générations.

    Les champs théoriques

    Le comportement solidaire et engagement humanitaire a de multiples facettes comme « le militantisme en faveur d’une cause » ou les comportements altruistes que sont le don ou le bénévolat. Notre objectif est de trouver le rôle que jouent les réseaux sociaux à l’occasion de ces campagnes de sensibilisations en ligne auprès des différents genres et générations d’internautes. En effet, « les comportements correspondent à l’ensemble des faits et des actions générés par un individu au cours de ses expériences sociales »[1].

    Les méthodes :

    Dans le cadre d’une analyse expérimentale et pour avoir des résultats productifs, nous avons adopté des méthodes complémentaires :

    Ø Les observations discrètes : ce qui signifie, surveiller les commentaires, les twittes et les actions des internautes sur la page officielle de l’Unicef France sans dévoiler notre rôle de chercheur ni le cadre de notre recherche.

    Ø Les observations participantes : soit, dialoguer avec les internautes, échanger des points de vue, répondre aux commentaires, etc.

    Ø L’enquête par sondage : nous avons lancé un questionnaire auprès des participants à ces opérations de sensibilisation.

    Nos sensibilités, nos croyances, nos habitudes font que nous sommes attirés ou non par telle image, telle publicité, telle opération de sensibilisation. Or, si la question de l’engagement et de la solidarité n’appartient pas à un de nos centres d’intérêt, nous avons plus de chance de ne pas être marqués, sensibilisés par les images et les opérations portant sur ces sujets. En effet, le comportement du récepteur est, d’un côté, en lien direct avec sa personnalité et d’un autre côté, lié à son histoire et à son passé.

    En effet, nous avons constaté que les motivations et les inhibitions du récepteur des opérations de sensibilisations dans les réseaux sociaux varient selon différents facteurs : économique (classe sociale du récepteur, politique de production), sociologique (image de soi dans la société), esthétique (la qualité artistique et innovante de la publicité), personnelle (expérience vécue de chacun) et psychologique (la saturation par la publicité, le rejet). La question du genre et de la génération des internautes reste un point central dans la prise de conscience et lors de la décision finale d’un passage à l’acte en faveur d’autrui.

    [1] Robert-Demontrond, P. (2004). Méthodes d’observation d’expérimentation. Rennes : Éditions Apogée, p. 172

    Plus d’infos sur le programme du colloque scientifique sur 
    http://ludovia.org/2016/le-colloque-scientifique-de-ludovia/

    A propos de l’auteur 

  • Apprendre avec les serious games ?

    Apprendre avec les serious games ?

    Réseau Canopé, éditeur du ministère de l’Éducation nationale, publie l’ouvrage de Julian Alvarez, Damien Djaouti et Olivier Rampnoux Apprendre avec les serious games ? à destination de la communauté éducative.

    Seriousgames_ouvrageSi les serious games font l’objet de nombreuses expériences de terrain dans l’enseignement primaire et secondaire, ils restent suspects aux yeux d’une partie de la communauté éducative.

    Que penser de leur potentiel éducatif ? Qu’en dit la recherche ? Quels jeux choisir et comment les utiliser en classe pour favoriser l’apprentissage ?

    Cet ouvrage répond à ces interrogations de manière claire et synthétique.

    Il adopte un point de vue nuancé sur les serious games et donne des pistes concrètes pour en faire un usage pertinent en classe.

    Il accompagne les enseignants dans une réflexion sur l’usage des serious games et apporte des clés et des outils pratiques pour tenter des expérimentations.

    Les auteurs

    . Julian Alvarez, professeur associé à l’université Lille I et responsable recherche Serre numérique
    . Damien Djaouti, maître de conférence à l’université de Montpellier / ESPE du Languedoc-Roussillon
    . Olivier Rampnoux, enseignant à l’Institut d’administration des entreprises de l’université de Poitiers

    Cet ouvrage s’adresse particulièrement aux enseignants du primaire et du secondaire mais aussi aux chercheurs et étudiants en sciences de l’éducation, formateurs et étudiants des ESPE.

    Plus d’infos :

    Collection : Éclairer
    Éditeur : Réseau Canopé
    Date de parution : juin 2016

    Où trouver cet ouvrage ?

    Réseau des librairies Canopé
    Site de vente en ligne : www.reseau-canope.fr
    Version numérique disponible en ePub, PDF et Kindle.

     

  • Des lycéens utilisent Maple pour explorer et apprendre les mathématiques au-delà des manuels

    Des lycéens utilisent Maple pour explorer et apprendre les mathématiques au-delà des manuels

    L’Appleby College (Canada) donne à ses élèves un bon départ en mathématiques avancées en les initiant aux outils employés à l’université et dans l’industrie.

    Des enseignants du secondaire à travers le monde ont découvert qu’ils pouvaient, grâce à Maple, faire prendre à leurs élèves une longueur d’avance dans l’enseignement des mathématiques. En tant que professeur de mathématiques du secondaire, Calvin Armstrong de l’Appleby College, un lycée privé d’Oakville en Ontario (Canada), donne à ses élèves un bon départ en mathématiques avancées en les initiant aux outils employés à l’université et dans l’industrie.

    Comme professeur de mathématiques, Calvin veut que ses élèves améliorent leur compréhension des mathématiques et sa mise en œuvre dans le monde réel. Tout en incitant les élèves à dépasser les évidences, il les initie aux outils et techniques qui les aident à voir, au-delà des théories des manuels, les implications pour leurs futures études et leur vie professionnelle.

    C’est dans ce but que Calvin a initié les lycéens à Maple, le logiciel de calcul technique de Maplesoft.

    Maple est un puissant outil mathématique polyvalent, offrant aux enseignants et aux étudiants un environnement pour explorer et « faire » des maths. Utilisé de façon créative, Maple aide les étudiants à apprendre mieux et plus vite. Calvin a introduit Maple pour la première fois en classe de terminale. Les élèves se sont montrés si enthousiastes et l’écart d’apprentissage s’est avéré si important qu’il a décidé de commencer plus tôt en introduisant la puissance de Maple dès la troisième.

     

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    Voici ce que dit Calvin sur l’utilisation de Maple par ses élèves :

    « Maple permet aux élèves de repousser les limites, ce qui n’est pas possible avec d’autres outils. Il intègre tous les aspects de leur compréhension des mathématiques, de l’algèbre à la géométrie et au calcul. Il prend toutes leurs connaissances formelles issues des manuels et les replace dans un contexte algébrique ou graphique. Maple est vraiment, pour les élèves, un environnement mathématique ludique. De plus, Maple ne se limite pas aux mathématiques ; on peut aussi l’utiliser dans n’importe quels filière scientifique ou cours technique. C’est un outil avec lequel ils débuteront en troisième et qui les suivra jusqu’à l’université.

    Au départ, à Appleby, nous utilisions Maple en cours de Mathématiques de terminale, année où les élèves s’apprêtent à mettre le cap sur l’université et se familiarisent avec les mathématiques avancées. Nous nous sommes rendu compte du potentiel offert par Maple à faire démarrer les élèves plus tôt : il est simple à apprendre, mais suffisamment puissant pour permettre aux élèves de saisir le concept.

    C’est pourquoi nous avons débuté par les cours de mathématiques de troisième. Les systèmes linéaires ne sont pas uniquement à forte dominante algébrique, ils comportent aussi une composante graphique. Nous avons commencé à utiliser Maple en guidant les élèves à travers les méandres de l’algèbre. Nous avons été très surpris de constater que non seulement ils saisissaient l’idée du système 2×2, mais envisageaient aussi instinctivement la possibilité d’avoir trois variables et avaient compris comment faire un 3×3. Les élèves ont progressé dans leur propre apprentissage en se posant la question : « quelle est la suite ? ».

    Nous parlons très souvent des mathématiques comme d’une recherche de modèles. Nous voulons, en tant qu’enseignants, que les élèves comprennent comment la modification d’une variable ou d’une valeur affecte une situation donnée. Le faire à la main est extrêmement fastidieux et la recherche de modèle prend le pas sur la reconnaissance même du modèle. Les calculatrices graphiques s’avèrent trop souvent grossières et peu efficaces.

    La création d’animations avec Maple donne aux élèves des valeurs rapides, ils peuvent déplacer des valeurs sur des curseurs et réaliser ainsi une animation. Cette animation peut également être intégrée dans un document qui sera distribué à d’autres élèves ou projeté sur un tableau blanc pendant que les élèves expliquent l’animation en cours. Les documents peuvent être partagés avec d’autres élèves, étudiants et enseignants à travers le monde, augmentant par là-même les chances d’apprentissage collaboratif.

    Maple est aussi le compagnon idéal du professeur de mathématique. Il leur donne la flexibilité nécessaire pour créer des graphiques, la possibilité d’effectuer des zooms avant et arrière en modifiant des paramètres ainsi que les moyens d’élaborer toute une série de questions différentiées pour la classe.

    Les élèves se sont vite rendu compte que Maple était un outil sophistiqué doté d’une panoplie d’options à explorer. Maple contribue à améliorer les connaissances des élèves en mathématiques et à leur faire prendre conscience qu’elles ne se limitent pas à ce qu’ils apprennent maintenant. Le fait que ce logiciel permette d’explorer et de comprendre la profondeur et l’étendue des mathématiques constitue un énorme avantage. »

    Plus d’infos :

    Download Le Magazine Maplesoft : Donnez vie à vos enseignements

    Une collection de cas d’applications d’utilisateurs de toute l’Europe.

    Découvrez comment les enseignants utilisent les solutions Maplesoft pour tous les aspects de l’enseignement scientifique.

    A propos de Maplesoft et ses solutions numériques pour l’enseignement :

    Avec plus de 25 années d’expérience dans le développement de produits pour l’enseignement technique et pour la recherche, Maplesoft s’implique particulièrement dans les initiatives innovantes d’enseignement et de pédagogie numériques. Maplesoft a été un précurseur dans l’innovation pédagogique en introduisant un changement fondamental dans l’enseignement technique via son initiative « Mathématiques cliquables et interactives » dans Maple, le développement de Maple T.A. l’outil d’évaluation en ligne, le projet Möbius permettant la mise en ligne des cours de sciences et leurs contenus pédagogiques interactifs.

     

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  • Appel à projets : Améliorez la pédagogie grâce à l’évaluation numérique

    Appel à projets : Améliorez la pédagogie grâce à l’évaluation numérique

    La société française Speechi, spécialisée dans les solutions interactives, lance un appel à projets d’évaluation numérique pour les enseignants du primaire et secondaire en France, via le système de réponse et de vote en ligne « Je Lève La Main ».

    Les principes et les objectifs de l’expérimentation

    Les évaluations actuelles (de l’élaboration au dépouillement) sont coûteuses, lourdes et longues à réaliser. Cet appel à projets vise à donner des résultats en quelques semaines, quelques mois au plus tard, en utilisant des techniques d’évaluation et d’analyses. Il s’agit aussi d’aider l’Etat et les collectivités locales à guider les politiques publiques, grâce à des retours d’expérience quantitatifs et fiables.

    Et c’est d’autant plus important dans le cadre du plan numérique actuel, qui comprend notamment l’introduction des tablettes à l’école.

    Pour participer à cet appel à projets, c’est facile et gratuit.
    Remplissez simplement le formulaire à cette adresse :
    https://www.speechi.net/fr/home/ecole-numerique/appel-a-projet-evaluation/

    Partagez le lien ci-dessus
    Si ce projet vous intéresse, nous vous remercions de diffuser le lien ci-dessus par tous moyens (Facebook, site Web, Twitter) de façon à ce que nous puissions entrer en contact avec un maximum d’enseignants.

    Quelques exemples de projets possibles :

    1. Test de différentes méthodes pédagogiques. Vous êtes professeur de langues. Vous gérez 2 classes, dont l’une a accès au labo de langues et l’autre apprend à partir d’un logiciel sur tablettes. Vous comparez la progression des deux classes en fonction des deux méthodes. (Des outils statistiques puissants vous permettent de comparer les progressions, de voir quelle méthode a été la plus adaptée, de voir aussi si, au sens statistique, les résultats observés sont significatifs).
    1. Evaluation des politiques publiques.Votre académie a équipé 20% des collèges en tablettes. Vous définissez un ensemble de quiz avant / après, selon les matières, pour voir si les collèges numériques progressent plus ou moins vite que les autres. En fonction des résultats obtenus, vous décidez de poursuivre ou de stopper l’expérience
    1. Enseignement supérieur. Vous dirigez une école supérieure de commerce et les cours de finance ont lieu soit à Nantes, soit à New-York. Toujours grâce à ce système, vous observez quels cours donnent les meilleurs résultats (et l’année prochaine, vous adapterez l’enseignement en fonction de ces résultats).
    2. Prise de niveau, cartographie locale ou nationale. Le même quiz est posé par différents enseignants à différents endroits (Lille, Lyon, Marseille, Paris). Les résultats à un test donné peuvent être comparés élève par élève, classe par classe, ou cartographiés sur l’ensemble de la population.

    Des outils d’analyses évolués instantanément disponibles

    Speechi2_170616Des outils statistiques très évolués permettent de comparer le niveau des élèves, des établissements ainsi que (grâce à la première fonction “de progression” décrite ci-dessus) leur progression. La carte de niveau peut se faire matière par matière, ville par ville ou même enseignant par enseignant. Des outils puissants de visualisation (sous forme de cartes ou de graphes) sont disponibles. L’ensemble est aussi extrêmement simple à mettre en œuvre.

    Les applications du logiciel sont infinies : vous pouvez évaluer toute méthode pédagogique ou comparer deux enseignements différents.

    « Je Lève La Main » : la solution d’évaluation en ligne pour améliorer l’enseignement

    Le logiciel d’évaluation « Je Lève La Main » permet de créer des quiz, sondages et donc des évaluations en ligne très facilement. Il a été principalement conçu comme un “tube à essai” numérique : son objectif principal est de recueillir des données permettant d’améliorer la pédagogie.

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    Présentation du logiciel d’évaluation “Je Lève La Main” : système de vote en ligne (vidéo).

    Ces données sont obtenues en interrogeant les élèves via des quiz qui permettent aussi d’animer les cours. Elles peuvent être recueillies au niveau de chaque élève, de chaque classe, de chaque école, mais aussi de chaque région et de chaque pays. Par nature, ces données sont stockées dans le cloud et disponibles pour toute analyse, quelle que soit la taille de l’échantillon observé.

    L’interface du logiciel (API) permet de créer un environnement de test pédagogique afin d’effectuer des analyses puissantes.

    « Je Lève La Main » intègre des techniques statistiques complexes qui n’étaient accessibles,  jusqu’à présent, qu’aux statisticiens professionnels. En simplifiant drastiquement l’accès aux analyses, cet outil donne à chaque enseignant la possibilité d’évaluer ses propres pratiques et d’effectuer ses propres enquêtes, tout en laissant aux autres enseignants la possibilité de valider ou comparer les données obtenues dans leur propre pratique.

     

    En savoir plus sur la société Speechi : leader national des solutions interactives pour l’enseignement.

     

    CONTENU SPONSORISÉ

  • L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    Depuis plusieurs générations, les manuels scolaires font partie intégrante de notre univers éducatif et pédagogique. Ils sont le reflet des méthodes d’enseignements et d’apprentissages au service des enseignants et des élèves.

    Le manuel scolaire détient une fonction rassurante pour les enseignants leur servant de trame séquentielle et de guide dans les pratiques et les méthodes d’enseignements.

    En début de carrière, l’enseignant doit maîtriser sa classe (autorité à mettre en place, pédagogie avec les élèves, etc), ses contraintes personnelles telles que le stress, la fatigue, etc. Tous ces facteurs peuvent s’acquérir avec le temps et les années d’enseignements.

    Une des missions principales de l’enseignant est de s’approprier le référentiel tout en gardant une certaine liberté pédagogique.

    Les hypothèses

    Peut-on ainsi en déduire que les enseignants ayant peu d’années d’enseignements utiliseraient davantage le manuel scolaire papier dans leurs premières années d’enseignements ? Il leur permettrait en effet de se détacher de cette contrainte de planification enseignante au profit de la gestion de la classe.

    Plus un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire numérique.

    Moins un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire papier.

    Même si l’offre éditoriale ne répond pas toujours aux attentes et aux besoins, cette première hypothèse suggérerait alors que les enseignants ayant le plus d’années d’enseignements seraient alors plus enclin à utiliser le numérique dans leurs pratiques d’enseignement.

    Le mémoire de recherche

    L’enquête que je mène sur l’usage et l’appropriation des manuels scolaires papiers et numériques des enseignants de lycée tend à démontrer la corrélation entre le nombre d’années d’enseignement et l’usage des supports scolaires.

    Je vais évoquer la notion d’expérience dans ce mémoire de recherche, à ne surtout pas confondre avec « expérimenté ». Car en effet, nous pouvons être expérimenté sans avoir de l’expérience, et vice-versa.

    Je suis Morgane MADEC, étudiante en master 2 IME – Ingénierie des Médias pour l’Éducation – à l’Université de POITIERS et je vous sollicite aujourd’hui pour répondre à ce questionnaire en ligne (maximum 15mn):

    http://enquete.univ-poitiers.fr/index.php?sid=49289&lang=fr

  • AniChim 5  & AniChim 3 : Comprendre et apprendre la chimie au collège

    AniChim 5 & AniChim 3 : Comprendre et apprendre la chimie au collège

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    Applications ludiques et simples qui permettent de :

    • connaître l’essentiel du cours et l’appliquer,
    • tester ses connaissances,
    • réviser sa leçon,
    • préparer un contrôle.

    Pour chaque activité, une fiche de travail est à disposition de l’utilisateur, qui note ses observations sur cette fiche. Il pourra ainsi répondre très facilement aux questions au moment de l’évaluation.

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    Le contenu

    AniChim 5

    Classe de 5ème

      1. L’eau dans notre environnement
      2. Où trouve-t-on de l’eau ?
      3. Mesurer des masses et des volumes
      4. Dissoudre et mélanger
      5. Décanter et filtrer
      6. Obtenir de l’eau pure
      7. Changements d’états : Solidification et fusion
      8. Changements d’états : Ebullition et pression
      9. Des substances dans les boissons
      10. La Masse volumique

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    AniChim 3

    Classe de 3ème

    1. Quelques métaux usuels
    2. Conduction électrique dans les métaux
    3. Conduction électrique dans les solutions
    4. Les atomes et les ions
    5. Reconnaissance des ions
    6. Acidité et pH
    7. Les ions responsables du pH
    8. Le fer et l’acide chlorhydrique
    9. Energie libérée par une transformation chimique
    10. La pile électrochimique

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    Pour plus de renseignements : http://physicolleg.free.fr/
    Contact : micrault@gmail.com

     

  • Inversons la classe fait partie des finalistes de “La France s’engage”

    Inversons la classe fait partie des finalistes de “La France s’engage”

    L’association Inversons La Classe! qui double de taille tous les six mois, fait partie des 30 projets innovants finalistes du dispositif “La France s’engage” : votez pour que chaque élève ait les même chances de réussir 

    Dans ce cadre, les internautes sont appelés à choisir 3 projets qui bénéficieront du label de cette initiative présidentielle. Aujourd’hui, Inversons la classe! fait partie des 10 premiers projets pour lesquels les internautes votent. Pourquoi votent-ils ? car CHAQUE élève doit posséder les même chances de réussir.

    Pour cela, l’association contribue à diffuser l’information sur la classe inversée, afin que cet outil fasse partie de la mallette pédagogique de chaque enseignant. Le vote, qui aura lieu du lundi 13 au vendredi 17 juin, est crucial pour donner les moyens à l’association de continuer son développement spectaculaire et de poursuivre sa promotion de la classe inversée.

    La classe inversée, pour passer d’une logique de face à face au côte à côte

    35ème place sur 37 : c’est la place de la France dans le rapport Unicef France paru en avril dernier. Notre pays fait partie des pays pour lesquels le fossé de la performance pour les élèves les plus faibles est le plus marqué. Depuis de nombreuses années, la France a été régulièrement distinguée négativement en termes d’inégalité scolaires.

    Inversons la classe a pour vocation de lutter contre les inégalités scolaires en sensibilisant, en moblilisant et en accompagnant sur la classe inversée. Inverser la classe, c’est inverser l’ordre de priorité des activités en classe. Cette pratique permet une véritable différenciation des apprentissages, au plus près des besoins de chaque élève.

    Ce qui permet alors, dans les classes, de passer d’une logique de face à face au côte à côte pour mieux accompagner chaque élève au plus près de ses besoins.

    Cette méthode fonctionne : 81% des professeurs en classe inversée constatent un impact positif sur les élèves en difficulté.

    Une association de terrain, en plein essor

    Aujourd’hui, Inversons la classe!, porte et accélère ce mouvement de terrain, c’est une association d’enseignants au service des élèves, dans un modèle de diffusion par les pairs, parce qu’on sait que les changements profonds de l’école, ceux qui fonctionnent, ce sont ceux qui viennent du terrain. La classe inversée est une révolution de l’éducation, au sens où ce sont les acteurs, dans les classes, qui s’en emparent et la partagent – sans que cela soit imposé par l’Education nationale. Par la rapidité de ce mouvement de terrain, c’est vraiment une révolution.

    L’association double de taille tous les 6 mois. Nous sommes actuellement 200 membres bénévoles dans l’association. L’essor de la classe inversée fait que nous avons besoin aujourd’hui de nouveaux moyens pour changer d’échelle et maintenir la dynamique enclenchée. Ce changement d’échelle appelle une professionnalisation de notre structure. Dans ce cadre, le label “La France s’engage” serait un facilitateur important

    En votant pour notre projet, vous contribuez à favoriser une école qui contribue à la réussite de CHAQUE élève. Chaque voix compte !

  • La classe inversée, effet de mode ou changement de l’enseignement en profondeur ? venez vous faire votre propre opinion au CLIC!

    La classe inversée, effet de mode ou changement de l’enseignement en profondeur ? venez vous faire votre propre opinion au CLIC!

    C’est quoi ça ? c’est quoi ça ? La pratique pédagogique de la classe inversée, qu’est-ce que c’est ? et comment la mettre en oeuvre de manière efficace ? : venez en discuter et échanger avec des praticiens de la classe inversée au congrès francophone classe inversée, qui se tient du 1er au 3 juillet à l’université Paris-Diderot : deux journées d’échanges pédagogiques, et une journée liée à la formation aux outils TICE.

    L’objectif du congrès, qui se place cette année sous le haut patronage de la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, et de la recherche : réunir tous ceux qui utilisent cette pratique pédagogique dans leur enseignement, du primaire au supérieur, ainsi que ceux qui s’y intéressent (enseignants, cadres de l’Education Nationale, chercheurs, parents..) ; et ce afin de permettre une mutualisation des connaissances et un échange de pratiques sur le sujet.

    Après le succès du premier congrès national (CLIC 2015) qui a accueilli 200 personnes (à guichets fermés) à l’été 2015, cette année le congrès change d’échelle et s’étend au monde francophone. 800 participants sont attendus.

    Si tout change, rien ne change ?

    Le “coeur du congrès”, ce sont :

    . La co-construction et la collaboration : ce sont les inverseurs qui font la richesse du programme, car c’est grâce à leurs contributions que le programme a été bâti, et quel programme ! + 70 intervenants, + 50 ateliers.. : diversité des niveaux (primaire, secondaire, supérieur..), diversité des matières (de l’éducation musicale à l’entreprenariat, en passant par les lettres modernes et les SVT), diversité des pratiques…

    atelier. L’apprentissage par les pairs : de nombreux temps d’échanges au sein des ateliers et en-dehors des ateliers seront laissés donc autant de manières de satisfaire sa propre curiosité pédagogique tout en apportant aux autres participants ses idées !
    Les simples curieux disposeront d’une information claire sur la classe inversée, les débutants y trouveront un kit de bonnes pratiques pour se lancer, les vétérans y découvriront d’autres idées

    Ah ouai, et je m’inscris où alors ?

    Viens nous rejoindre ! Toutes les informations sont ici : clic2016.com

     

    Le CLIC 2016 est organisé par Inversons la Classe !, association loi 1901 à but non lucratif, en partenariat avec l’Université Paris-Diderot, Le Cercle FSER, It’s Learning, Nipédu, Ludomag, Vous Nous Ils, Les Cahiers Pédagogiques, Education et Numérique, le Café Pédagogique, Apolearn, le Réseau Canopé, Microsoft, SQOOL, BrainPOP, et la CPU. D’autres partenaires ont vocation à nous rejoindre.

    Crédit photo : S. Levy / Inversons la classe !
    2ème Photo : Marie-Astrid Deweerdt et Guillaume Veyret qui animaient l’atelier retour d’expérience de classe inversée en histoire-géographie au collège lors du #CLIC2015