Auteur/autrice : rédaction

  • Mieux comprendre les enjeux de la Smart City avec l’EPITA

    Mieux comprendre les enjeux de la Smart City avec l’EPITA

    Le mardi 31 janvier 2017, l’EPITA organisait une grande conférence sur la thématique de la Smart City. Animée par le journaliste Cédric Ingrand elle réunissait plusieurs personnalités intéressées par ce concept de la ville nouvelle : Eric Charreyron, directeur de la prospective chez Keolis, Jérôme Coutant, responsable numérique au sein de la direction de la valorisation du patrimoine de la Société du Grand Paris, Jean-Luc Estienne, directeur de STMicroelectronics Montrouge, Carlos Moreno, scientifique humaniste, expert international sur le sujet et envoyé spécial de la Maire de Paris sur la question de la Smart City ainsi qu’Emmanuel Schneider, Country Digitization Acceleration Director à Cisco.

    En préambule à une table-ronde réalisée en compagnie des différents invités, la parole a été donnée à Carlos Moreno.

    Très heureux d’être présent à l’EPITA, école où il a pu donner des cours par le passé et recruter des collaborateurs pour son ancienne activité entrepreneuriale, ce penseur de la Smart City en a profité pour rappeler les enjeux d’un tel projet de vi(ll)e.

    « Ma vision de la problématique urbaine est simple : il n’y a pas de modèle défini. En effet, chaque ville possède son propre contexte. D’ailleurs, les villes sont vivantes : chacune se développe avec son propre métabolisme urbain. Or, on a du mal à connaître ces métabolismes. Pour les comprendre, il faut se plonger dans les villes, leur histoire, leur évolution, leurs besoins. Surtout, il faut bien avoir en tête qu’on est dans la ville pour vivre et avant tout partager. C’est l’essentiel. Améliorer une ville, en la faisant devenir intelligente, c’est donc mettre l’humain et ceux qui partagent ce territoire au centre des préoccupations. Ce sont des projets politiques, sociétaux, culturels : on façonne une ville en fonction de ce que nous voulons donner à ses habitants. »

    L’ère des mégalopoles

    Pour l’expert, le sujet de la Smart City coïncide aussi avec une prise de conscience sur l’environnement (« Ces derniers mois, nous avons tout de même vécu l’accord de la COP 21, la COP22 à Marrakech et la tenue de la conférence Sustainable Developpement Goals avec un accord mondial sur le développement durable »), mais surtout la nouvelle place occupée par les métropoles au 21e siècle.

    « Le monde a changé. En 70 ans, nous sommes passés de 2 à 6 milliards d’habitants. Des villes comme Tokyo, Mexico, Bali et Jakarta possèdent chacune environ 30 millions d’habitants. D’autres, comme Canton et Shanghai sont plus proches des 50 millions d’habitants. Désormais, une région mégalopolitaine équivaut à un pays : le PIB d’une ville pouvant même être supérieur à celui de l’État. Si le 20e siècle était le siècle des nations et qu’avant, c’était le temps des empires, le 21e siècle sera celui des villes et métropoles. Ces dernières deviennent des points de repère, des remparts, et rentrent désormais dans une course d’attractivité entre elles. »

    Évidemment, Carlos Moreno n’oublie pas non plus l’évolution technologique, avec en premier lieu l’hyper connectivité, renforcé par l’essor de l’Internet of Things, qui bouleverse les habitudes.

    « Les gens n’ont plus besoin de se déplacer pour acquérir des connaissances. Cela change la donne en matière d’innovation et de développement. »

    « Ce phénomène ubiquitaire, associé au phénomène urbain, amène une nouvelle dimension : certaines villes du Sud n’ont plus à envier d’autres villes du Nord. Cela change aussi le rapport entre gouvernants et gouvernés. Les règles du jeu de la vie urbaine ont changé. »

    Vers la Happy City

    La Smart City qui arrive devra donc savoir relever de nombreux défis, pas seulement technologique (mise en œuvre des solutions, choix des outils), écologique (augmentation des émissions de CO2 et qualité de l’air, stress hydrique…) et sanitaire (nouvelles maladies urbaines, gestion des canicules).

    « Il faut une convergence de cohésion sociale, pour mieux vivre ensemble. Cela passe également par la réinvention des infrastructures urbaines : suppression du diesel, créations de parcs, d’espaces verts, d’espaces publics et penser les nouveaux paradigmes de la mobilité. Pour passer de la Smart City à la Happy City, il faut garantir la sécurité, la santé, l’accessibilité, la prospérité, la sociabilité connectée, une vie culturelle à la hauteur… »

    Un bon exemple selon Carlos Moreno ? Le concept de ville nouvelle imaginé par Rob Adams et Boyd Cohen (voir ci-dessous).

    Électronique et données au cœur du processus

    Organisée à la suite de l’intervention du scientifique, la table-ronde a permis d’entendre d’autres points de vue sur ces villes d’un autre genre.

    Pour Jean-Luc Estienne, l’aspect technologique de la Smart City s’associe à d’autres approches intelligentes destinées à transformer l’environnement, comme le smart driving, le smart grid ou les smart industries. Fort de l’implication de STMicroelectronics sur ces questions, l’invité a estimé que ces avancées ne pouvaient se faire sans l’apport de l’électronique et ses quatre piliers fondateurs : le calcul des données, le traitement de l’énergie, le développement des capteurs et l’inter-connectivité.

    « Pour donner lieu à la Smart City, il faut être pragmatique, rester très agile et ne pas se freiner car, en France, on est très fort pour trouver des raisons pour ne pas agir, précisait-il. Surtout, il faut qu’on applique ces solutions chez nous afin de pouvoir ensuite les proposer à l’international. Si la France les utilise elle-même, cela représente un gain de crédibilité, un gage de sérieux. »

    Selon Emmanuel Schneider, la clé réside dans la capacité à exploiter les données récoltées au sein de la métropole.
    « Pour traiter ces données, il faut aussi tout repenser. Désormais, on imagine de pouvoir les traiter de partout, directement depuis nos vélos, nos voitures… Un autre aspect important est celui de la sécurité informatique. C’est un enjeu capital. »

    Pour le représentant de Cisco, les mégalopoles ne sont pas les seules concernées par cette tendance de la cité augmentée. « Comme on commence à atteindre un niveau de maturité sur les solutions, notamment en matière de cloud, cela devient également abordable pour les villes plus petites souhaitant se lancer dans cette aventure. »

    Enfin, cette révolution ne pourra pas se faire sans l’accord et la volonté des habitants qui, faut-il le rappeler, en seront les acteurs et les premiers bénéficiaires.
    « La technologie peut aider l’aménagement urbain. Prochainement sera lancée une expérimentation sur une grande place de Paris, la place de la Nation, pour justement voir comment les habitants, riverains et travailleurs s’approprient un lieu, l’utilisent. De toute façon, nous avons besoin d’idées : nous passons d’un monde très « technopush » – on a une solution à vos problèmes – à une participation active des citoyens afin de créer de nouvelles solutions. »

    Une évolution à visage humaine

    L’intégration du riverain-utilisateur et de ses habitudes est au cœur même de la réflexion menée par la Société du Grand Paris et les services de Jérôme Coutant.
    « Le simple fait de créer un réseau de transport pour rallier une banlieue à une autre banlieue de Paris, c’est déjà une innovation qui va contre la construction radiale longtemps pratiquée en France, estimait l’intervenant. Le mot « transport » fait désormais place au mot « mobilité » : on ne prend plus un seul transport, mais plusieurs. »

    Quant à la place du numérique dans un projet tel que celui du Grand Paris, elle doit être pensée « dès la construction du réseau, comme avec, par exemple, l’implémentation de la fibre optique ou imaginer l’insertion de capteurs de toute sorte. Il faut rendre possible la révolution numérique, qui ne cessera pas d’accélérer, de manière collaborative avec des opérateurs télécom, des industriels, des acteurs du transport, de grands acteurs de la ville, de l’énergie, etc. »
    Enfin, pour Eric Charreyron, la construction de la Smart City ne doit pas se faire en se focalisant uniquement sur certaines pratiques.
    « Il y a le côté technique et le côté réflexion globale. Par exemple, on ne parle jamais de la marche à pied, sous-estimée, alors que c’est le moyen de déplacement le plus « démocratique », dans le sens où c’est celui du plus grand nombre. Ainsi, 40 % des déplacements sur la région parisienne se font sur moins d’1 km ! »

    Le risque principal serait surtout d’oublier plusieurs pans de la population.
    « Oui à la Happy City, doit mais pour tout le monde et pas que les habitants des grandes villes ! Aujourd’hui, on gère les villes comme des flux. Pourtant, il y a des personnes derrières ces flux et on ne les voit pas ! Il faut donner du sens aux données et éclairer les collectivités pour permettre aussi d’individualiser les raisonnements. Sans cela, impossible de renforcer l’inclusion sociale, d’intégrer les gens. Il faut enfin s’imprégner de la diversité des citoyens, des vécus. Il connaître les gens. Tous n’ont pas tous la même appétence pour la technologie. En France, 20 % de gens sont encore offline en 2017. D’autres ne possèdent pas de smartphone ou en ont un usage très limité. Il faut arriver à penser cette différence et permettre à ces gens de s’exprimer, pour répondre à des attentes très diverses. Si j’ai bien un conseil à donner aux futurs ingénieurs qui travailleront sur la Smart City, c’est celui-ci : n’oubliez pas l’invisible ! »

     

    Source : EPITA

    Légende photo :
    De gauche à droite : Emmanuel Schneider, Jean-Luc Estienne, Carlos Moreno, Jérôme Coutant et Eric Charreyron

     

  • Une Direction du Numérique pour l’AUF

    Une Direction du Numérique pour l’AUF

    L’Agence universitaire de la Francophonie déploie sa nouvelle stratégie orientée vers la construction d’un Nouvel Espace Universitaire Francophone (NEUF), avec pour objectif d’aider les établissements d’enseignement supérieur et de recherche universitaires francophones à relever les défis auxquels ils sont confrontés.

    Pour mettre en œuvre sa stratégie, l’AUF a mis en place trois nouvelles directions centrales dont une Direction du Numérique pleinement tournée vers le développement d’une nouvelle offre de services adaptée aux attentes des établissements membres de l’Agence.

    La Direction du Numérique rassemblera les nouveaux services numériques, le numérique éducatif et les systèmes d’information de l’AUF, de manière à renforcer les services internes lui permettant d’améliorer les services offerts à l’externe et à ses membres.

    Le développement de services en adéquation avec les besoins de ses membres est un élément majeur du plan d’actions de la Direction du Numérique de l’AUF, avec notamment des grands projets en lien avec les missions de l’Agence :

    Emergence d’un nouveau modèle de Campus Numérique Francophone

    Une transformation des campus numériques francophones en campus numérique du Nouvel Espace Universitaire Francophone va être opérée pour favoriser l’insertion des universités dans la sphère économique. L’objectif est de créer un nouveau modèle de tiers lieu académique et entrepreneurial, un espace hybride mixant formation, expertise, innovation et opportunités d’affaires.

    Etoffer l’offre de MOOC et de FOAD

    Une diversification et une intensification de l’offre de formation numérique (Cours en ligne Ouverts et Massifs, Formations Ouvertes à Distance, Learning Lab) sera développée notamment pour répondre à la massification de l’enseignement supérieur et ainsi améliorer la qualité de la formation.

    Création d’un observatoire numérique des métiers

    Pour favoriser l’employabilité des diplômés, un observatoire numérique des métiers sera mis en place afin de faciliter le rapprochement entre les entreprises et les diplômés en recherche d’emploi, et également de réaliser une analyse plus fine de la dynamique locale entre l’offre et la demande.

    Avec ce nouveau positionnement clé du numérique au sein de son organisation, l’AUF veut développer une nouvelle culture, celle de l’innovation, de l’industrialisation et de la création de valeur économique.

     

    Source : AUF

    Plus d’infos :
    www.auf.org

  • Brili, une nouvelle application qui rend les routines plus amusantes et moins stressantes !

    Brili, une nouvelle application qui rend les routines plus amusantes et moins stressantes !

    Brili développe son application dans les pays francophones ! Basée à Toronto, Brili est une plateforme interactive qui facilite le succès des routines quotidiennes des enfants et de leurs parents. Déjà reconnue dans de nombreux pays, Brili cherche à traverser les océans afin d’aider le plus de familles possible.

    L’application est adaptée et utile pour chaque enfant, mais peut être particulièrement bénéfique pour les enfants ayant des besoins spécifiques.

    Comment ça marche

    Les parents créent des routines adaptées à leur(s) enfant(s) : routines du matin, du départ à l’école, du coucher, … et les enfants les mettent en application grâce à un système amusant et divertissant disponible sur leurs appareils numériques.

    • Disponible pour iOS, Android, montres Pebble et les navigateurs Web.
    • Sa minuterie adapte automatiquement la durée des activités pour faciliter les départs à l’heure
    • Les parents peuvent surveiller à distance le progrès des enfants, en temps réel
    • Plusieurs plans disponibles selon les besoins des familles.

    A propos de Brili

    Le fondateur de Brili, Pierre Séguin, est un père dont l’enfant faisait face à des défis de comportement et d’apprentissage qui rendaient stressante la réalisation des routines quotidiennes. Au travers des consultations avec des psychologues et des experts en comportement de l’enfant, Pierre a découvert l’importance et les avantages des routines et des plans visuels. En tant qu’expert en technologie, Pierre a tout de suite pensé que les nouvelles techniques numériques pourraient être mises au service des familles dans leur vie quotidienne.

    Brili collabore présentement avec IBM, l’université de Toronto et les conseils scolaires francophones de l’Ontario afin de développer une version de Brili optimisée pour les écoles.

    Plus d’infos : https://brili.com/accueil

  • Muzéo, des photographies et des oeuvres d’art « à la maison »

    Muzéo, des photographies et des oeuvres d’art « à la maison »

    Muzéo.com, artisan 2.0 propose d’accueillir chez soi de l’art contemporain. Choisissez l’œuvre à partir d’un catalogue de plus de 200.000 choix et sélectionnez le support sur lequel vous souhaitez le voir apparaître (abat-jour, un coussin, papier peint ou simple cadre).

    Hopper, Hukosai, Vermeer ou Monet, laissez vous tenter. Muzéo.com conçoit toutes les reproductions depuis ses ateliers parisiens.

    Muzéo, leader français de la reproduction d’œuvres d’art propose le TOP 5 des œuvres d’art les plus vendues et les plus déclinées par ses clients. Mélange d’art moderne, d’art abstrait, d’art nouveau ou encore du réalisme, cette sélection ouvre au plus grand nombre la possibilité d’habiller et d’apporter l’art au sein des espaces de vie et des intérieurs de chacun.

    Plus d’infos :
    Les oeuvres d’art sont disponibles sur Muzéo.com

    source : Muzéo.com

  • L’EPITA, acteur majeur contre la cybercriminalité

    L’EPITA, acteur majeur contre la cybercriminalité

    Pour cette nouvelle édition du FIC, Forum International de la Cybersécurité, les 24 et 25 janvier 2017,  le challenge organisé par l’EPITA a rencontré un franc succès. L’épreuve a rassemblé deux fois plus de candidats par rapport à l’an passé, soit plus de 30 équipes participantes comptant 150 profils étudiants ou professionnels.

    Au Forum International de la Cybersécurité, le challenge EPITA a réuni plus de 150 participants !

    Passionnés par les métiers liés au forensic (investigations numériques) et à la lutte informatique défensive, tous s’étaient donné rendez-vous pour participer au plus important challenge de France en la matière.

    Cette réussite marque non seulement le plein essor du marché de la cybersécurité mais aussi l’engagement fort de l’école dans cet univers en constante évolution, à la recherche perpétuelle de nouveaux talents qui feront de demain un monde plus sûr.

    Ce 25 janvier, les concurrents avaient pour objectif de résoudre en 4 heures un maximum d’exercices d’analyse forensic dans douze thématiques différentes (virologie, outils de production, Android, Tor, DDOS, phishing, etc.). Ces exercices ont été développés par les étudiants de la Majeure SRS de l’EPITA dans le cadre de leur projet de fin d’année.

    Chargés de concevoir, préparer des scénarios et réaliser les attaques en laboratoire, puis d’en extraire des faisceaux d’indice afin de concevoir un challenge d’analyse post-mortem, les étudiants ont pu compter sur l’accompagnement du capitaine de réserve (RC) Sébastien Bombal, responsable de la Majeure, et de Pierre-Olivier Mercier (EPITA promo 2014), ingénieur R&D à Qarnot Computing et enseignant auprès des EPITéens.

    Cette année le 1er prix a été remis à l’équipe Claranet, composée de Maxence Dunnewind, Christopher Amiaud et James Allardice. En haut du podium, elle a su résoudre un maximum des challenges d’investigations numériques lors du FIC.

  • La Grande École du Numérique accueille 70 nouvelles formations dans son réseau !

    La Grande École du Numérique accueille 70 nouvelles formations dans son réseau !

    La Grande École du Numérique élargit son réseau et accueille 70 nouvelles formations aux métiers du numérique, qui viennent de recevoir le label « Grande École du Numérique ». Près de 2,7 millions d’euros ont été accordés pour soutenir cette nouvelle vague de formations innovantes et former au total plus de 5 000 apprenants sur l’ensemble du territoire.

    D’ici fin 2017, l’objectif est de former 10 000 apprenants, notamment 50% de jeunes peu ou pas qualifiés, ni en emploi, ni en formation et 30% de femmes.

    Un réseau de formations aux métiers du numérique sur tout le territoire

    Lancée en 2015 par le président de la République, la Grande École du Numérique est un réseau de 268 formations aux métiers du numérique reconnues pour leur qualité et leur démarche innovante. La Grande École du Numérique porte une double ambition : répondre aux besoins croissants du marché de l’emploi en compétences numériques et favoriser l’insertion socio-professionnelle des publics éloignés de l’emploi et de la formation.

    Au total, 15 millions d’euros de subvention sont mobilisés pour favoriser l’émergence de formations aux métiers du numérique.

    Répondre aux besoins croissants en compétences numériques

    Les formations labellisées de la Grande École du Numérique préparent leurs apprenants aux métiers du numérique : développement web, e-commerce, webmarketing, animation de communautés en ligne, impression 3D, etc.

    Au total, 50 000 postes seraient aujourd’hui non pourvus dans le secteur du numérique et plus de 190 000 postes seraient à pourvoir d’ici à 2022 (source : DARES, 2015).

    Favoriser l’insertion socioprofessionnelle grâce au numérique

    L’ambition de la Grande École du Numérique est de favoriser la mixité des publics dans le secteur du numérique. Les formations labellisées s’adressent en priorité aux jeunes peu ou pas qualifiés et aux personnes issues des quartiers prioritaires de la politique de la ville, avec pour objectif d’accueillir au moins 30 % de femmes, les demandeurs d’emplois et les publics en reconversion professionnelle.

    Afin de toucher les publics les plus isolés, les formations en ligne assurant un accompagnement socioprofessionnel à leurs apprenants seront désormais éligibles au label.

    Il est encore temps de se porter candidat au label !

    Le réseau de la Grande École du Numérique accueillera bientôt de nouvelles formations. Le prochain relevé de candidatures aura lieu le 24 février 2017. Les porteurs de projets sont invités à retrouver l’ensemble des informations sur le site de la Grande École du Numérique.

    Plus d’infos :
    Site de la Grande École du Numérique

     

  • Oh ! L’application de dessin magique

    Oh ! L’application de dessin magique

    Au départ il y a 10 formes de couleurs vives qui glissent sur l’écran. Soudain quelques traits de crayon les transforment en dessins loufoques ou poétiques. Comme par magie, un arbre pousse, un chat miaule, une fillette se met à danser… Voici « Oh ! » une application de dessin ludique signée Louis Rigaud et Anouck Boisrobert. Ces deux auteurs connus pour leurs livres pop-up, ont adapté leur album « Oh ! Mon chapeau » et sa flopée de gommettes colorées.

    Le principe est simple, que voit-on dans un triangle ? Une voiture de course, le tutu d’une fillette, le manteau d’un passant ou l’aile d’un oiseau. Lançons le jeu…

    Une courte introduction nous présente les formes malicieuses qui sortent d’un chapeau et se rangent à gauche de l’écran. C’est parti ! On les déplace du bout des doigts au centre de l’écran et « ding ! » la forme prend vie et le dessin apparaît dans une animation légère. D’une tape, la forme se retourne et le losange qui était un cerf-volant devient le toit d’une maison.

    Une fine ligne d’horizon découpe l’écran en deux et donne un choix supplémentaire au joueur : au-dessus, les formes seront maisons, avions ou martiens. En dessous, elles seront personnages, véhicules ou petits chiens. De courts bruitages viennent accompagner l’animation sans être trop présent.

    Un menu propose un court didacticiel qui dévoile toutes les possibilités de création. Petit à petit, les formes s’accumulent sur notre feuille et bientôt une scène animée se dessine. Une fois le principe compris, la créativité entre en jeu. Une lune rose ou un soleil vert, des maisons aux toits bariolés ou une forêt multicolore, un drôle d’embouteillage ou un bal de personnages joyeux.

    Surprise quand on retourne la tablette, notre tableau passe en format portrait. La gauche et la droite deviennent le haut et le bas. Tout est chamboulé et une autre scène se dévoile dans une musique douce créée par la foule de dessin qui s’anime sous nos yeux.

    Une fois notre scène terminée, on peut la prendre en photo pour en garder une copie sur son appareil ou l’envoyer à un ami accompagné d’un message.

    Les auteurs ont choisi de laisser les joueurs décider du prix de l’application. Pour qu’elle soit accessible à tous, son téléchargement est gratuit, puis des achats intégrés proposent une participation. N’hésitez pas à soutenir cette création pleine de poésie et ce mode de diffusion innovant !

    Plus d’infos :
    http://ludocube.fr/oh

    Plus d’infos sur les auteurs : http://anouckboisrobert.fr & http://ludocube.fr

    Téléchargement : Télécharger sur l’Apple Store  /  Télécharger sur le Google Play  /  Jouer en ligne

  • Lancement du « TI-Innovator Hub « , un outil de classe qui initie aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception

    Lancement du « TI-Innovator Hub « , un outil de classe qui initie aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception

    Texas Instruments lance en Europe, le TI-Innovator Hub équipé du TI LaunchPad Board,   une nouvelle solution STEM (Science, Technology, Engineering, and Mathematics). Présentation d’un outil de classe qui met la puissance du codage et de l’ingénierie de la conception entre les mains des étudiants.

    Texas Instruments annonce le lancement européen de son TI-Innovator Hub équipé du TI LaunchPad Board, un outil de classe qui initie les élèves aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception pour les préparer aux emplois de demain.

    La plupart des professeurs et des experts s’accordent sur le fait que le codage est une compétence si importante que chaque apprenant a besoin d’en connaître les bases pour réussir dans un monde qui évolue rapidement. Les activités de codage en classe suscitent un intérêt croissant dans plusieurs pays européens comme la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui travaillent à les mettre en application dans leur programme scolaire.

    Le TI-Innovator Hub, un boitier qui tient dans la paume de la main et muni d’un microcontrôleur intégré, se branche à une calculatrice graphique que de nombreux élèves du secondaire possèdent déjà, comme la TI-83 Premium CE, ou la  TI-Nspire CX CAS. Il permet d’analyser et d’expliquer le monde qui les entoure.

    Il a été créé à l’aide de la TI LaunchPad Board, la même technologie utilisée par des ingénieurs du monde entier pour concevoir des produits de pointe allant des montres intelligentes aux imprimantes 3-D.

    Par exemple, les élèves peuvent commencer par apprendre à écrire un programme pour jouer une seule note de musique, puis rassembler des sons à différentes fréquences pour jouer un morceau de musique complet.

    « Le TI-Innovator est une solution unique en son genre qui exploite la curiosité naturelle des élèves pour les aider à apprendre à utiliser les principes de codage, des mathématiques, des sciences et de la conception technique pour analyser et expliquer le monde qui les entoure », explique Alexandre Titin-Snaider, Directeur de TI Education Technology Europe.
    « Le codage est devenu l’une des compétences essentielles de l’éducation du 21ème siècle et il y a désormais une demande croissante pour enseigner aux élèves comment coder. Le TI-Innovator permet aux élèves de se familiariser avec cette technologie et ceci sans se rendre compte qu’ils apprennent des principes importants de STEM, comme le codage, qu’ils doivent maîtriser en classe aujourd’hui, au collège demain et dans leur future carrière ».

    « Le TI-Innovator Hub permet aux élèves d’acquérir de l’autonomie, des connaissances et de développer leur compétences en informatique. Ils mettent en œuvre la démarche de projet, le travail collaboratif et l’approche par essai-erreur afin de comprendre concrètement le lien entre ce qui est appris en classe et la “vie réelle”. Par exemple ils vont expérimenter et comprendre le fonctionnement d’un radar anti-recul de voiture » explique Florent Girod, enseignant de mathématiques en lycee général.

    Le TI-Innovator Hub a été spécifiquement conçu pour être utilisé dans une salle de classe, partagé entre plusieurs élèves et possède un boîtier protecteur en cas de chocs.

    Le TI-Innovator Hub sera immédiatement disponible à l’achat dans les pays suivants en Europe : France, Allemagne, Autriche, Suisse, Suède, Belgique, Pays-Bas et Portugal.

    Pour plus d’informations : www.education.ti.com

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  • L’offre « leSite.TV » désormais accessible gratuitement via le portail Eduthèque

    L’offre « leSite.TV » désormais accessible gratuitement via le portail Eduthèque

    LeSite.TV, édité par France télévisions dans le cadre du partenariat Eduthèque avec les grands établissements publics à caractère culturel et scientifique, renouvelle son offre.

    L’ensemble des enseignants du premier et du second degrés peuvent dès à présent accéder gratuitement à une sélection de plus de 1 300 ressources vidéo et audio sélectionnées selon les programmes scolaires dans le catalogue des acteurs de l’audiovisuel public : France Télévisions, Arte, Ina, RFI, TV5 monde.

    Les enseignants peuvent ainsi les télécharger pour illustrer leurs cours sur les sujets en lien avec : les programmes scolaires, l’actualité et son décryptage, l’éducation aux médias, le vivre ensemble, etc. Le catalogue est régulièrement enrichi de contenus accessibles en streaming et en téléchargement, expertisés par Canopé, séquencés et documentés de fiches pédagogiques.

    LeSite.TV, site de vidéos pédagogiques à la demande sur Internet, a été lancé en 2003. Cette offre payante souscrite par les établissements scolaires, devient à compter du 12 janvier 2017 entièrement gratuite, via un accès authentifié sur le portail Eduthèque dédié aux ressources pédagogiques des grands établissements publics nationaux à caractère culturel et scientifique.

    France Télévisions, précurseur dans le numérique éducatif, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Canopé renforcent ainsi leur mission de service public auprès de la communauté enseignante.

    Sur leSite.TV, les enseignants peuvent inscrire leur classe aux Master-classes et aux débats organisés par France Télévisions et le CLÉMI, et ainsi permettre aux élèves de rencontrer des professionnels de l’audiovisuel et de débattre sur des sujets d’actualité et de société.

    Plus d’infos :
    pour y accéder : http://www.edutheque.fr/accueil.html

    Source : ecolenumerique.education.gouv.fr