Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le plan numérique du Président de la République François Hollande, lancé en 2015, s’est déployé en plusieurs phases avec pour objectif le développement des usages du numérique au collège. Lors de l’appel à projet 2016, avec le soutien du CD 67, le rectorat a choisi de présenter le collège d’Ingwiller dans le cadre d’une expérimentation « BYOD » (Bring Your Own Device). Ce projet, inédit sur le territoire national, a été retenu par le MENESR et intégré au plan numérique.

    « L’objectif de l’expérimentation au collège Olympe de Gouges est de développer les pédagogies par le numérique et avec le numérique, c’est à dire des pédagogies qui sont actives », souligne Mme la rectrice de l’académie de Strasbourg, Sophie Béjean.

    Le BYOD comme outil quotidien à l’enseignement

    Les enseignants du collège trouvent tout bénéfice à fonctionner avec le BYOD. Pour Bénédicte Pugin, enseignante en mathématiques, qui n’utilise plus les manuels papier, elle demande aux élèves de se connecter via l’ENT aux manuels en ligne, avec leur propre appareil ou avec une tablette dont l’établissement est doté en nombre limité.

    Le BYOD est un choix au collège Olympe de Gouges et ce choix a été fait en accord avec le conseil départemental du Bas-Rhin.

    Optimiser l’argent public

    « J’avais vu, dans d’autres départements, l’achat de tablettes et j’avais un retour mitigé », explique Frédéric Bierry, Président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Il explique notamment, parmi les retours qu’il a eus, que certains parents expliquaient que leurs enfants étaient déjà équipés ; parfois même, les familles revendaient le matériel que la collectivité avait fourni !

    « Je me suis dit : comment optimiser l’utilisation de l’argent public ? Partons déjà de la réalité des familles ».

    Les tablettes viennent donc comme un complément au matériel propre de l’enfant. C’est aussi ce qu’explique Elisabeth Gérard, enseignante en sciences physiques qui se partage, avec sa collègue de SVT, 10 tablettes, pour pallier aux problèmes tels que une application qui ne fonctionne pas sur un matériel élève, un élève qui n’a pas de Smartphone, un Smartphone qui n’a plus de batterie etc.

    « En général, 10 tablettes pour une classe, ça suffit et on arrive à travailler avec tous les élèves ».

    Pourquoi le collège Olympe de Gouges ?

    Le collège Olympe de Gouges n’a pas été tiré au sort. « On part aussi d’une vraie volonté des enseignants et du chef d’établissement, de “mouiller la chemise“ sur ces questions-là », rappelle Philippe Meyer, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Pour Anne Keller, principal du collège Olympe de Gouges, le BYOD permet de laisser la liberté aux enseignants d’être créatifs, imaginatifs ; même si elle a conscience qu’elle prend des risques, « mais je pense que c’est pour la bonne cause », souligne t-elle.

    Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Strasbourg, explique que la dynamique qui est lancée à Olympe de Gouges, préfigure les usages de demain.

    « C’est une dynamique d’équipe qui est mise en place et c’est ce que nous recherchons »

    « On a aussi la volonté de démontrer par les usages du terrain que si, pédagogiquement, le BYOD pouvait apporter une plus-value aux équipes enseignantes et aux élèves, il y a des raisons pour que le législateur s’en empare ».

    Rendez-vous dans quelques mois pour voir si le pari est gagné… En attendant, il sera difficile de modifier des pratiques déjà bien ancrées à Olympe de Gouges si l’on en juge le propos de Bénédicte Pugin :

    « Question : pourquoi le BYOD ? Aujourd’hui, la question que je me pose, en fait, c’est comment faire sans le BYOD ».

  • La carte rasberry Pi : intérêts et décryptage lors du colloque robotique INRIA Bordeaux

    La carte rasberry Pi : intérêts et décryptage lors du colloque robotique INRIA Bordeaux

    Le colloque robotique et éducation « Recherches et Usages autour des robots Poppy et Thymio » a eu lieu à l’occasion de la conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet. A cette occasion, Ludomag était présent avec son micro pour récolter quelques retours d’expérience.

    Alan Mc Cullagh a présenté à cette occasion la carte Rasberry Pi. Il explique au micro de ludomag d’où vient cette carte Rasberry Pi et tout ce qu’on peut faire avec !! Et notamment en classe, à un tarif très accessible d’où le double intérêt.

    Comme il le précise, on peut l’utiliser déjà comme un outil bureautique, surfer, lire ses mails…

    En savoir plus dans la vidéo ci-contre.

  • @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik ont présenté lors de Ludovia#14, leur projet intitulé « Survive on Mars », qu’ils présentent au micro de ludomag, pour ceux qui auraient loupé Ludovia cette année… Ça risque de donner des idées à certains : de monter un projet pareil et aussi de venir à Ludovia#15 🙂

    « C’est un projet qui a plus d’un an et qui a démarré au CLIC 2016 grâce à l’inspiration de Sébastien Franc et son jeu « Flanders Lane » qui consiste à réaliser une ville virtuelle dans laquelle les élèves doivent interagir« , explique Grégory.

    Mélanie et Grégory ont donc adapté ce contexte-là avec un niveau scientifique et une action qui se déroule entièrement sur la planète Mars.

    Ces trois enseignants pratiquent la « classe inversée » et sont membres de l’association Inversons la classe !

    Découvrez cette fantastique expérience de nouvelle pédagogie en classe dans la vidéo ci-contre.

    Merci à Christophe Batier pour l’interview « punchy » de ces trois enseignants tout aussi « punchy ».

    Plus d’infos :
    la page Facebook : www.facebook.com/SurviveonMars
    Le compte Twitter : twitter.com/survive_on_mars

     

  • Écriture de récits de science-fiction au collège

    Écriture de récits de science-fiction au collège

    Interview d’Amélie Mariottat pendant l’université d’été de Ludovia à Ax-les-Thermes fin août 2017 sur le sujet de l’écriture de récits de science-fiction au collège, avec des outils appropriés ; une expérience qu’Amélie a pu mettre en place avec ses classes à Piégut-Pluviers en Dordogne.

    Interview réalisée par Christophe Batier.

    Quels matériels, quels outils utilisés  pour mettre en place ce travail ? Tablettes, casque de réalité virtuelle… Quels apports pour les élèves ?

    « C’est à la fois un déclencheur d’écriture mais aussi un support de créativité ».

     

    Explications avec Amélie dans la vidéo ci-contre.

  • Quels projets pour la Direction du Numérique pour l’Education en cette rentrée 2017 ?

    Quels projets pour la Direction du Numérique pour l’Education en cette rentrée 2017 ?

    Pour répondre à cette question, interview complète de Mathieu Jeandron, Directeur de la DNE, à Ludovia#14, qui est venu accompagné d’une équipe d’une cinquantaine de personnes pour une prérentrée dynamique et au contact du terrain.

    Les prochaines étapes sont notamment autour de la banque de ressources numériques orientée cycle 2, la rénovation du B2i (avec la plateforme PIX), poursuivre la recherche et l’expérimentation sur des sujets comme le BYOD, par exemple, réflexions sur le WIFI à l’école…

    A découvrir dans la vidéo ci-dessous.

    Interview menée par Michel Guillou.

     

    CLIN D’OEIL : Merci à Mathieu Jeandron pour ses encouragements et compliments à l’encontre de l’évènement Ludovia !

     

  • Les nouvelles compétences liées au numérique

    Les nouvelles compétences liées au numérique

    Interview de Thierry Karsenti, professeur à l’université de Montréal à la faculté des sciences de l’éducation. Il vient parler au micro de ludomag de toute une série d’articles qu’il a publiés sur les « Nouvelles compétences liées au numérique ». En d’autres termes, « que souhaite t-on que les jeunes maîtrisent au niveau du numérique »?

    « Nous avons également beaucoup travaillé sur le concept de passivité des élèves avec le numérique car c’est un véritable fléau au Canada« .

    « L’idée est maintenant de mettre les élèves en action ».

    Quid du « T » de « Technologie » qui aurait tendance à éloigner les enseignants de l’envie de se plonger dans les usages du numérique…
    Bilan sur l’usage des tablettes par les lycéens à Montréal…

    Interview réalisée à Ludovia#14 par Michel Guillou et Christophe Batier.

     

     

  • premières interventions confirmées !!

    premières interventions confirmées !!

    Cette année encore, le programme du CLICx à Ludovia aborde une variété de thèmes pédagogiques, à l’image de la diversité des enseignants en classe inversée. Vous trouverez ci-dessous de premières interventions confirmées ! N’hésitez pas à consulter régulièrement le site, qui est mis à jour avec les interventions.

    Les premières interventions du CLICx sont confirmées : diversité des pratiques, des niveaux d’apprentissage, et des matières !

    Après plus de 200 personnes au Clic 2015, 800 en 2016, les places seront chères ! Avertissez vos amis et courrez-vous inscrire. Que vous soyez en classe inversée ou non, vous trouverez de quoi échanger, partager et co-construire vos pratiques professionnelles de demain.

    Pour les curieux et les débutants, Olivier Quinet et Guillaume Veyret aborderont la question de débuter, expérimenter, et approfondir la Classe inversée en histoire-géographie. De même, Sébastien Franc et Soledad Garnier évoqueront la question du travail coopératif en classe !

    Les expérimentés pourront quant à eux notamment enrichir leur réflexion autour d’une mini-conférence d’Olivier Sauret sur un modèle d’évaluation de l’autonomie, de la méta-cognition, de l’estime de soi !

    Tandis que les “vétérans” se poseront des questions sur la formation en classe inversée avec Héloïse Dufour et Marie Soulié ou tenteront encore de définir les piliers de l’inversion avec Martial Gavaland.

    Les places seront limitées !

     

  • Le plan numérique pour les écoles de la ville d’Aix-en-provence

    Le plan numérique pour les écoles de la ville d’Aix-en-provence

    Hélène Deloche, directrice éducation et Jérôme Richard, DSI, à la ville d’Aix-en-provence sont venus témoigner au micro de Ludomag sur le plan numérique mis en place dans les écoles à l’occasion des Rencontres de l’Orme 2017.

    Toujours soucieux de vivre avec son temps, la ville d’Aix-en-Provence investit depuis plus de vingt ans dans le numérique pour ses écoliers.

    Aujourd’hui, elle s’intéresse au concept de Smart cities et ne s’intéresse pas au numérique que dans l’éducation…

    Plus d’infos dans la vidéo ci-contre.

  • Réalisations artistiques autour de la photographie

    Réalisations artistiques autour de la photographie

    Ghislaine Chazeau, enseignante en CP et directrice de l’école Georges Méchin à Vichy, nous a ouvert les portes de sa classe pour nous faire découvrir son projet annuel autour de la photographie et de l’image ; un projet dans lequel le numérique, autour des tablettes et du tableau numérique, a trouvé sa place et apporte un vrai « plus ».

    Reportage réalisé à l’occasion des NetJournées à Vichy du 29 au 31 mars 2017.

    Pour cette enseignante non férue d’informatique, elle a vite compris qu’avec l’arrivée des tablettes dans sa classe, des choses allaient changer.

    « Je vois bien tout l’enjeu que les tablettes peuvent offrir aux élèves« , explique t-elle.

    Elle n’a pas mis beaucoup de temps à prendre en main ce nouveau matériel et à l’introduire dans ses activités ; et notamment pour son projet annuel autour de l’exposition des « Portraits de Vichy », « qui se prêtait tout à fait à l’utilisation du numérique« , ajoute t-elle.

    Découvrez comment Ghislaine Chazeau a mis en place ce projet et tout ce qu’il comprend comme approches culturelles, artistiques et éducation aux médias, dans la vidéo ci-contre.