Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • PISA 2012 dans l’UE : des progrès en sciences et lecture mais insuffisant en maths !

    PISA 2012 dans l’UE : des progrès en sciences et lecture mais insuffisant en maths !

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    Si l’ensemble de l’UE accuse un retard considérable en mathématiques, les résultats sont plus encourageants en sciences et en lecture, matières pour lesquelles l’Europe est en passe d’atteindre son objectif pour 2020, soit la réduction du pourcentage de personnes ayant une maîtrise insuffisante.

    «D’ici 2020, la proportion de personnes âgées de 15 ans ayant une maîtrise insuffisante de la lecture, des mathématiques et des sciences devrait descendre sous le niveau des 15 %».

    Voir les conclusions du Conseil de mai 2009 concernant un cadre stratégique pour la coopération européenne dans le domaine de l’éducation et de la formation.

    Ces conclusions ont été présentées à Bruxelles par Yves Leterme, secrétaire général adjoint de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et Jan Truszczynski, directeur général en charge de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les résultats font apparaître que depuis 2009, dans dix États membres (BG, CZ, DE, EE, IE, HR, LV, AT, PL et RO), la diminution du nombre d’étudiants ayant une maîtrise insuffisante des trois compétences de base a bien progressé. Par contre, dans cinq autre pays de l’UE (EL, HU, SK, FI, SE), ce nombre a augmenté.

    Les autres États membres affichent des résultats mitigés.

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    Source : OCDE, PISA2012 , tableau non exhaustif

    De manière générale, l’Union européenne s’en sort légèrement mieux que les États-Unis, mais le Japon reste en tête de ce trio.

    La commissaire européenne chargée de l’éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse, Mme Androulla Vassiliou, a fait la déclaration suivante:

    «Je félicite les États membres qui ont amélioré leurs résultats mais il est évident que l’UE, dans son ensemble, doit travailler davantage. Les États membres doivent soutenir leurs efforts de lutte contre la maîtrise insuffisante des compétences dans l’enseignement scolaire pour faire en sorte que les jeunes possèdent les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans le monde moderne. Ces résultats nous rappellent qu’investir dans un enseignement de qualité est fondamental pour l’avenir de l’Europe

    Cette opinion est partagée par Yves Leterme: «L’étude PISA indique quelles sont les compétences des jeunes de 15 ans et ce qu’ils peuvent faire de ces compétences. Dans une économie mondialisée, le succès ne se mesure plus seulement à l’aune des normes nationales, mais à celle des systèmes d’enseignement les plus performants. Les résultats au niveau de l’UE soulignent le besoin d’accélérer le rythme de progression si les États membres ne veulent pas se laisser distancer par d’autres économies», a ajouté l’ancien Premier ministre belge.

    L’enquête PISA est réalisée tous les trois ans depuis son lancement en 2000. L’ensemble des 34 États membres de l’OCDE ainsi que 31 pays partenaires ont participé à PISA 2012, ce qui représente plus de 80 % de l’économie mondiale. Quelque 510 000 élèves âgés de 15 ans et 3 mois à 16 ans et 2 mois ont pris part aux contrôles, qui couvraient les mathématiques, la lecture et les sciences, l’accent étant mis sur les mathématiques.

    Les données recueillies grâce à PISA permettent aux décideurs politiques et aux éducateurs de dégager les caractéristiques des systèmes éducatifs très performants et d’adapter leurs politiques.

    La Commission européenne et l’OCDE ont signé récemment un accord de coopération visant à collaborer plus étroitement dans trois domaines: les stratégies en matière de compétences, les analyses par pays et les études internationales.

    Que disent les conclusions à propos de l’UE — analyse de la Commission

    Lecture: le pourcentage d’élèves ayant une maîtrise insuffisante de la lecture est passé de 23,1 % en 2006 à 19,7 % en 2009 et 17,8 % en 2012. Si cette tendance se poursuit, le critère de référence de 15 % pourrait être atteint d’ici 2020. À ce jour, seuls sept pays de l’UE ont atteint cet objectif (EE, IE, PL, FI, NL, DE et DK). Des progrès notables ont été réalisés en CZ, DE, EE, IE, HR, LT, LU, AT, PL et RO.

    Mathématiques: le pourcentage d’élèves ayant une maîtrise insuffisante des mathématiques n’a pas diminué au niveau de l’UE depuis 2009. Quatre États membres (EE, FI, PL, NL) occupent toutefois le haut du classement mondial avec un taux d’élèves ayant une maîtrise insuffisante des mathématiques qui est inférieur au critère européen de référence de 15 %. Aucun autre État membre n’a encore atteint ce niveau. Des progrès importants (plus de 2 points de pourcentage) ont été réalisés en BG, EE, IE, HR, LV, AT, PL et RO.

    Sciences: amélioration constante des compétences scientifiques dans toute l’Union. Le pourcentage d’élèves de l’UE ayant une maîtrise insuffisante des sciences est passé de 20,3 % en 2006 à 17,8 % en 2009 pour atteindre 16,6 % en 2012. Dix États membres sont sous la barre des 15 %: CZ, DE, EE, IE, LV, NL, PL, SI, FI, UK. Des progrès constants ont été réalisés en CZ, DE, EE, IE, ES, LV, AT, PL et RO.

    L’analyse souligne que la situation socioéconomique des élèves a une incidence considérable sur les niveaux de performance, les apprenants issus de ménages à faibles revenus étant bien davantage susceptibles de présenter des lacunes en mathématiques, en sciences et en lecture. Parmi les autres facteurs significatifs, citons les conséquences essentiellement négatives de l’origine pour les personnes issues de l’immigration, l’importance de la prise en charge de l’éducation et de l’accueil des jeunes enfants et l’écart entre les garçons et les filles en lecture (les dernières ayant de bien meilleurs résultats que les premiers).

    L’analyse révèle aussi le lien entre les résultats de PISA et l’enquête publiée récemment par l’OCDE sur les compétences des adultes (IP/13/922). Elle conclut que pour être efficaces, les politiques doivent se concentrer sur l’amélioration des structures d’enseignement primaire et secondaire. Après, il est généralement trop tard pour compenser les occasions manquées à l’école.
    Pour plus d’informations :
    PISA 2012: EU performance and first inferences regarding education and training policies in Europe

    PISA 2012, analyse du cas français à lire ici

  • Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    La tablette fait la « une » et occupe toutes les conversations. Michèle Monteil, qui fut en charge du suivi des expérimentations tablettes à la DGESCO, argumente sur la question « la tablette peut-elle vraiment détrôner l’ordinateur en classe ? » et nous apporte quelques pistes de réflexion.

     

    Faciliter l’appropriation de l’outil par l’enseignant

    « Donner un outil comme celui-ci à un enseignant impacte sa vie professionnelle; cela va modifier sa manière d’enseigner. Il est donc absolument nécessaire qu’il se sente à l’aise avec l’outil qu’on lui propose ».

    « Se sentir à l’aise » avec l’outil : c’est la clé de la réussite de l’intégration du numérique en classe, d’après Michèle Monteil. En effet, un outil accepté par l’enseignant, va lui permettre d’être rapidement opérationnel, d’être efficace, créatif et donc de motiver aussi ses élèves.

    Ce qui est récurrent, c’est d’entendre des enseignants qui font le constat de la motivation des élèves au contact d’un nouvel outil numérique en classe.

    Pour Michèle Monteil c’est un « non-argument ».

    « C’est vrai que la motivation peut durer plusieurs mois parfois même 1 an mais on s’aperçoit à chaque fois qu’il y a une habitude et que la motivation n’est pas ce qui va vraiment changer les choses dans la classe. Ce qui va changer les choses, c’est la façon dont l’enseignant va susciter l’intérêt de ses élèves ».

    Après avoir visité beaucoup de classes dans lesquelles il y avait un usage pertinent de tablettes, elle constate que ce n’était pas la tablette qui était extraordinaire mais que c’était l’enseignant.

    On comprend dans la remarque de Michèle Monteil que l’outil n’est « pas pour grand chose » dans la réussite de l’introduction du numérique en classe ; tous les outils que l’on dit aujourd’hui dépassés ont été vecteurs de séquences parfois très innovantes et même modélisantes ; par contre, si la prise en main est plus ou moins facilitée, le contenu et la conception de cet outil peuvent conditionner son appropriation par l’ensemble des enseignants. Ce n’est pas l’objet technologique mais l’enseignant qui va vraiment faire la différence.

    On peut juger de l’adaptation de l’outil à sa transparence c’est-à-dire quand l’enseignant enseigne sa discipline plutôt qu’il ne « fait de l’ordinateur ou du TNI ou de la tablette ».

    Aujourd’hui, y a t-il sur le marché des produits qui répondent à ces exigences ?

    Les tablettes qui s’installent peu à peu dans le paysage des classes doivent être prises en main par les enseignants mais pas seulement : il faut aussi qu’elles favorisent les apprentissages dans leur discipline respective, pour que leur présence suscite un intérêt.

    En quoi la tablette favorise les apprentissages dans une discipline ?

    Tout au long de sa carrière, Michèle Monteil a tenté de convaincre les enseignants d’utiliser le numérique dans leur classe et son argument a toujours été :  « vous allez trouver un avantage considérable dans les apprentissages de votre discipline ».

    Elle donne l’exemple de sa propre expérience en tant que professeur de mathématiques où, quand elle a vu arriver les imagiciels et les logiciels de géométrie dynamique: « j’ai pu montrer à des élèves des choses qu’ils ne voyaient pas au tableau ; j’ai pu faire de la géométrie dans l’espace et accrocher toute une catégorie d’élèves pour qui il était vraiment difficile de se faire une représentation mentale de cette partie du programme ».

    Par contre, elle remarque qu’en ce qui concerne les tablettes, cet argument n’est pas aussi « vendeur » et elle avoue :

    « je n’arrive pas à dire à un collègue d’utiliser la tablette en expliquant que ça va être un plus dans les apprentissages disciplinaires ».

    Son constat est que toute activité qui est possible sur tablette peut être réalisée avec un ordinateur, du moins au collège et au lycée avec parfois beaucoup plus d’efficacité.

    Mais Il faut reconnaître qu’il y a des disciplines où les apprentissages se voient facilités par l’usage de la tablette comme par exemple en langues, la tablette pouvant s’assimiler à un système de baladodiffusion. En EPS, le fait de pouvoir déplacer la tablette du gymnase sur le terrain ; ou encore pour une sortie scolaire, la tablette s’avère beaucoup plus appropriée que l’ordinateur. Il est donc judicieux de l’utiliser quand elle est plus performante que les autres outils.

    Par contre, lorsqu’on regarde les retours d’expérimentation, on constate que ces exemples sont très limités.

    De plus,  la tablette n’est souvent pas très mobile et reste dans la classe ; peu de déplacement à l’intérieur même de l’établissement et encore moins à l’extérieur car comme le souligne Michèle Monteil, « c’est un objet qui reste coûteux et fragile et les chefs d’établissement sont prudents ».

    Alors pourquoi l’argument du « plus » qui va améliorer les apprentissages n’est-il pas utilisé par Michèle Monteil pour valoriser la tablette tactile ?

    Dans les explications qu’elle va nous apporter, c’est en partie parce que la fonctionnalité tactile d’une tablette grand public limite les usages possibles en classe et dans plusieurs disciplines.

    Limites de la tablette tactile : l’hybride, la solution mixte « multifonctions » ?

    A titre personnel et professionnel, Michèle Monteil utilise quotidiennement la tablette ; mais jusqu’à présent, elle sentait encore le besoin d’utiliser aussi son ordinateur pour « travailler », réservant sa tablette aux usages de consultation, de lecture et de visionnage vidéo.

    Elle avoue qu’avec l’arrivée de la tablette hybride sous Windows 8, elle a pu récupérer, sur celle-ci, son environnement professionnel et délaisse plus facilement son ordinateur.  Et elle peut désormais, avec ce nouvel outil, démontrer à ses collègues enseignants, que l’hybride peut être une solution pour qu’ils ne se sentent pas « perdus » ; Tous les logiciels spécialisés utilisés par les enseignants de toutes disciplines sont compatibles et peuvent être exécuter en mode tactile ou clavier selon le besoin.

    Rien qu’en prenant comme exemple l’écran d’accueil de sa tablette sous Windows 8, Michèle nous montre qu’on peut retrouver facilement le panneau de configuration comme sur un ordinateur : « ils vont s’apercevoir qu’ils ont accès à toutes les informations et à tous les menus auxquels ils accédaient avant ».

    A utiliser cet outil on se surprend à utiliser le tactile et le clavier simultanément en choisissant l’un ou l’autre en fonction de l’efficacité et de la rapidité, d’une façon assez naturelle.

    Côté élèves, elle constate que l’engouement pour la tablette est vraiment notable chez les petits ; celui-ci peut persister éventuellement jusqu’au collège mais à partir de la 5ème, les élèves sont plus adeptes du Smartphone dans leur poche que d’une tablette dans leur cartable.

    Elle donne l’exemple d’un retour d’expérimentation à Grenoble pour des élèves de Terminale. Le travail consistait à faire des interviews dans des entreprises, prendre des photos, enregistrer et faire un compte-rendu de leur expérience. En ce qui concerne les photos et les enregistrements, Michèle Monteil rapporte que les étudiants ont avoué qu’ils auraient tout aussi bien pu le faire (et peut-être même mieux !) avec un Smartphone ; quant au compte-rendu, ils ont préféré le faire sur leur ordinateur.

    Pour notre experte, la tablette classique tactile permet une fonction de recherche et de consultation mais si le travail doit donner lieu à une production, le clavier virtuel  qui prend les trois quarts de l’écran, comme c’est le cas pour la plupart des tablettes, n’est pas plébiscité.

    « Les élèves prétendent, d’après les retours d’expérimentations, qu’ils préfèrent écrire avec un clavier ». Comme elle le souligne, la frappe sur une tablette tactile n’est pas du tout la même que sur un Smartphone, à laquelle ces mêmes jeunes sont habitués.

    Les tablettes hybrides sont des solutions nouvelles qui intègrent le meilleur de la tablette et du PC, pour ne pas avoir à choisir entre les deux, car les usages de l’un ou de l’autre sont très complémentaires. Les nouvelles tablettes hybrides apportent le meilleur de la tablette : le tactile, elle démarrent instantanément, ont une batterie longue durée et tous les bénéfices de travail sur l’ordinateur pour produire du contenu, faire tourner des applications gourmandes etc.

    « Avec l’hybride, on a toutes les fonctionnalités d’une tablette classique mais aussi la possibilité de “travailler“ comme sur un ordinateur, produire du texte ou utiliser le tableur par exemple, au moyen du clavier », conclut Michèle Monteil.

    Et « c’est encore mieux quand le clavier se détache », ajoute t-elle.

     

    Une tablette hybride sous Windows 8 sur laquelle d’une part, l’enseignant pourrait facilement retrouver son environnement d’ordinateur, les logiciels spécialisés qu’il à l’habitude d’utiliser  pour qu’il ne perde pas de temps à s’approprier l’outil ou à rechercher des applis soit disant éducatives et d’autre part, l’élève pourrait à la fois utiliser le tactile mais aussi produire : la solution pour les classes ?

    D’après notre experte, c’est en tous cas une voie très intéressante à explorer.

    Et pour parfaire l’usage de l’outil en classe, elle ajouterait un élément complémentaire, qui lui semble indispensable pour faciliter le travail des enseignants  et qui leur permettraient de gérer au même instant tout le parc tablettes de la classe – car, on le sait, gérer 30 élèves avec 30 tablettes en même temps, c’est encore une nouveauté pour notre enseignant et ce n’est pas facile ! – C’est l’outil de gestion de classe.

    L’outil de gestion de classe : indispensable pour l’enseignant qui utilise des tablettes

    « On entend souvent dire : les enfants se débrouillent mieux que les adultes lorsqu’ils utilisent une tablette ». Pour Michèle Monteil, cet argument utilisé à tout-va est complétement faux.

    Oui, l’enfant va être attiré par le tactile et cliquer facilement partout mais il peut se perdre rapidement aussi si il n’est pas « coaché ».

    « Quand j’assiste à des démonstrations dans les classes, je vois des enfants qui cliquent et qui se demandent ce qui se passe parce qu’ils n’ont pas cliqué au bon endroit, ils ne savent pas revenir en arrière. Cela pose un vrai problème de l’utilisation de la tablette grand public en classe ».

    Pour les plus grands qui maîtrisent très bien l’outil il est particulièrement difficile d’empêcher ceux qui le souhaitent de s’évader sur internet.

    D’ailleurs, elle dresse le constat que, dans une classe, on voit souvent 6, 12 tablettes et rarement autant de tablettes que d’élèves. Parce qu’une classe avec 30 tablettes ce n’est pas facile d’en garder la maîtrise. Que se passera-t-il quand tous les élèves auront une tablette ?

    « C’est plus facile de contrôler sa séance quand on a un outil qui le permet »

    Pour Michèle Monteil, cet outil de gestion de classe est indispensable pour la réussite d’une intégration de tablettes dans une classe ; encore une fois, c’est un moyen pour l’enseignant de se sentir à l’aise et de maîtriser la présence de ces nouveaux objets « numériques ».

    Et comme nous l’avons vu en tout début d’argumentaire, c’est bien l’enseignant qui va, sur le long terme, instaurer la dynamique et développer une motivation dans sa classe, avec ou sans le numérique.

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  • Quark, un jeu pour apprendre l’univers tout en s’amusant

    Quark, un jeu pour apprendre l’univers tout en s’amusant

    Le gameplay de Quark – Alpha from Serge Soudoplatoff on Vimeo.

    Apprendre les sciences peut être un plaisir

    L’apprentissage des sciences n’est en rien un exercice facile, ni pour les enfants, ni pour les adultes. Il réclame de l’élève un niveau d’abstraction qui le rend ardu. Le jeu a souvent été évoqué comme une méthode d’apprentissage, mais force est de constater que soit les jeux ne sont pas assez captivants, soit ils le sont mais souvent au détriment des objectifs pédagogiques.

    Il faut construire des jeux qui sont à la fois passionnants, qui engagent le joueur, mais qui lui ouvrent l’esprit afin de faciliter l’étape de rationalisation toujours nécessaire et qui soient des ressources précieuses.

    C’est dans cet objectif que Quark a été conçu.

    C’est un jeu qui permet d’apprendre la physique de l’univers de l’infiniment petit à l’infiniment grand tout en se défoulant.

    L’application, disponible bientôt sur tablette et smartphone, permettra de comprendre les lois de l’univers tout en ayant du plaisir.

    Pour l’élève, Quark est un jeu très amusant. Pour les enseignants, c’est une manière de préparer le cerveau à l’acquisition de connaissances. Pour les parents, c’est l’assurance que le temps passé au jeu n’est pas perdu.

    Le design de Quark

    Pour que les jeux puissent aider véritablement à l’apprentissage, ils doivent être conçus pour ouvrir l’esprit, en utilisant les outils développés par les neuro-scientifiques, et faire ce qui se nomme du « brain ergonomics ». Tout comme la chaise parfaite épouse les formes de votre corps, le jeu idéal distribue la charge cognitive sur toutes les zones du cerveau.

    Scanderia est l’un des pionniers de ce nouveau domaine, et ce sont ces théories que nous mettons dans Quark. Pour les amoureux des neurosciences, nous utilisons les théories de Belchior et al. 2013, Bavelier & Davidson 2013, Bavelier et al. 2011, Dehaene & Brannon 2010, Dehaene & Changeux 2011, Dehaene 2009 et Clarke 2013. Nous utilisons également les travaux de Matthew Peterson et de Ken Robinson.

    Cet ergonomie neuronale implique aussi que Quark peut être joué sans utiliser le langage et les mots.

    Ceci a deux conséquences positives : le monde entier peut jouer Quark, et surtout le flot de connaissances entre le jeu et le cerveau est plus important, évitant le goulet d’étranglement de l’interaction par uniquement le langage.

    En conséquence, les joueurs auront le cerveau ouvert à la compréhension de l’univers, au travers d’interactions qui les amèneront à se confronter aux lois de la physique (qui seront présentes dans le gameplay) au travers de plusieurs canaux de la cognition. Il s’agit essentiellement « d’échauffement cognitif ».

    Que sera Quark ?

    Quark sera donc disponible sur iOs et Android, et sera mono joueur dans sa première version.

    Plutôt que de jeter des oiseaux sur des cochons, le joueur manipulera des quarks, jusqu’à trouver la bonne gestuelle qui lui permettra de créer des protons, et des neutrons. Puis il devra monter dans la complexité, et créer des atomes, puis des molécules.

    De mini jeux en mini jeux, il pourra créer des étoiles à partir de nuages d’hydrogène, et ultimement des galaxies à partir de nuages d’étoiles. De facto, le joueur se sera créé son propre cosmos, bien sûr à partir des lois de l’univers présentes dans le moteur du jeu et dans le gameplay.

    Quark sur kickstarter

    La première version de Quark sortira à la mi décembre, mais elle sera mono joueur. Ce n’est pas suffisant, parce qu’il est en fait bien plus amusant d’être plusieurs à créer un cosmos. Pour cette deuxième version, qui sera plus sociale, nous avons lancé une campagne kickstarter que vous retrouvez sur www.kickstarter.com.

    Auteurs : Serge Soudoplatoff, Idriss Aberkane – cofondateurs de Scanderia

  • BeTomorrow présente une étude sur les ENT et la Mobilité

    BeTomorrow présente une étude sur les ENT et la Mobilité

    betomorrow_021213Il s’est agi d’étudier l’existant en termes d’Espaces Numériques de Travail (ENT) et de mobilité ainsi que les implications de l’utilisation de terminaux mobiles en milieu éducatif. BeTomorrow y propose également une stratégie de déploiement des services ENT adaptée aux tablettes et smartphones.

    Cette étude a été réalisée par BeTomorrow dans le cadre du projet « ENT Libre 2.0 », sélectionné lors du premier appel à projets « Services numériques innovants pour l’e-éducation ».

    Pour accéder à l’étude, c’est ici
    En version synthétique ici

    Plus d’infos sur BeTomorrow :
    BeTomorrow poursuit ainsi son engagement dans le domaine de l’éducation numérique. Impliquée depuis 2 ans dans plusieurs projets de recherche liés à ce secteur, l’entreprise travaille à la construction d’outils pour faciliter l’usage des tablettes et des tableaux numériques en classe.
     
    BeTomorrow est par exemple à l’origine du projet Serious Games Factory soutenu par le Conseil Régional d’Aquitaine, un système collaboratif multijoueurs sur tablettes au sein de la classe, ayant pour vocation de faciliter les interactions entre enseignants et élèves.
    Du design au moteur du jeu, BeTomorrow s’emploie à créer la solution digitale la plus novatrice et la plus accessible possible, laquelle permet aux enseignants de créer facilement leurs propres contenus pour chacune des matières.
     

     Crédit visuel : Julien Elchinger

  • Appli « Rue des mystères », accompagner Monsieur le chat dans la Rue des mystères !

    Appli « Rue des mystères », accompagner Monsieur le chat dans la Rue des mystères !

    AppliMilanjeunesse_021213Vous connaissez Monsieur le chat ?

    Monsieur le chat est un petit curieux. Un chat fouineur et passionné de romans policiers qui se balade dans sa rue. Derrière chaque fenêtre, il croit apercevoir un mystère. Mais lorsqu’on ouvre le rabat et pénètre dans la maison, aucun mystère.
    La vie de chaque habitant est cependant pleine de surprises et chaque intérieur de maison est riche d’une foule de détails à découvrir !
    8 maisons à découvrir dans les pas de Monsieur le chat jusqu’au mystère que personne n’attendait !

    Plus d’infos :
    Télécharger l’application sur Itunes
    Télécharger l’application sur Google Play :
    Retrouver ici une vidéo qui présente le livre et son application

  • Déploiement des ENT, l’arrivée en force de parents convaincus

    Déploiement des ENT, l’arrivée en force de parents convaincus

    Les représentants des différents acteurs de l’écosystème ENT ont été impliqués : collectivités territoriales, académies, chefs d’établissement, intégrateurs/éditeurs de solutions d’Environnement Numérique de Travail, utilisateurs (parents d’élèves, enseignants notamment), fournisseurs de ressources, institutions en charge du cadre de référence et réglementaire.

    Une réunion d’échanges à destination des porteurs de projet ENT a eu lieu à l’occasion du salon Educatice, le 20 novembre. La table ronde organisée le matin visait à focaliser les discussions sur les parents d’élèves, témoignages à l’appui.

     

    Le dispositif national de mesure d’audience des ENT de la Caisse des Dépôts fournit plusieurs données intéressantes, dont nous vous dressons ci-dessous un bref aperçu, dont certaines sont le reflet de l’engagement de plus en plus affirmé des parents envers l’ENT, « notamment dans les collèges », comme l’a précisé Sylvie Leloup de la Caisse des Dépôts, lors de cette matinée.

    Depuis 2004, année de lancement des ENT, le nombre d’établissements déployés ne cesse de grimper, avec une forte progression notamment depuis la rentrée 2009.

    En juin 2013, c’est 1 élève du secondaire sur 3 qui dispose d’un ENT participant au dispositif de mesure d’audience.

    D’autre part, entre novembre 2008 et novembre 2012, les visites globales de l’ENT sont multipliées par 10 ; et sur la même période, les visites des parents sont multipliées par 20 !

    Selon quelle fréquence les parents se rendent-ils sur l’ENT ?

    On note dans le dispositif de mesure d’audience que dans près de 40% des établissements « actifs* », chaque personne se rend sur l’ENT entre deux fois par semaine et 2 à 3 fois par mois ; et dans 44% des établissements actifs, les parents ont fréquenté l’ENT entre une fois par semaine et plusieurs fois par semaine, ce qui est au-dessus de la moyenne des chiffres portant sur l’ensemble des acteurs consultant l’ENT.
    On peut donc en conclure que c’est une pratique entrée dans le quotidien des familles ?

    Nous avons retenu quelques éléments des témoignages de Mohamed Bouguerra, parent d’élève à Pontault-Combault et Directeur d’école à Champigny (400 élèves), Olivier Vella professeur à l’école élémentaire Marcel Pagnol de Pontault-Combault et Dominique Maïssa, Principal du Collège Raoul Dufy à Nice (1000 élèves, 1800 parents), nous permettant d’en savoir un peu plus.

    Olivier Vella affirme pourtant qu’au début, « ce n’était pas gagné ». Beaucoup de craintes se sont vite fait sentir par rapport à la gestion de l’emploi du temps, plus compliqué, à la messagerie à gérer (modération ?),  et aux enseignants de classe de CP qui  ne voyaient pas l’intérêt… Un accueil donc mitigé, dans cette école primaire.

    Puis, au fur et à mesure, tous les acteurs ont découvert que l’ENT pouvait être un atout pour les échanges à caractère « social » : Facilité de communication avec les parents sur des conversations privées par exemple, voyage de classe en direct sur l’ENT permettant aux parents de suivre ce que font les enfants. A ce sujet d’ailleurs, Olivier Vella souligne que certains parents se sont connectés une première fois à l’ENT pendant le voyage de classe (explosion du nombre de connexions de parents), ce qui leur a permis de prendre une « habitude » de connexion sur le reste de l’année.

    Enfin, toujours sur un aspect social, Olivier Viella met en avant que l’ENT est très utilisé par les familles en grande précarité, logeant parfois dans des hôtels avec accès internet ; l’ENT leur permettant d’avoir un lien avec l’école.

    Au final, c’est une expérience concluante pour son école puisque sur 12 classes, 10 ont souhaité adhérer à l’ENT à la dernière rentrée.

    Même constat pour Mohamed Bouguerra. En tant que parent d’élève, il apprécie d’avoir accès à la vie privée scolaire de son enfant :

    « c’est plaisant et sécurisant de savoir ce que fait mon enfant en classe ».

    Et c’est de son expérience de parent d’élève qu’est partie son envie d’engager la démarche pour son école, cette fois en tant que Directeur d’école, et il tient à souligner « que la réaction des parents n’était pas euphorique au départ ».

    Dominique Maïssa vient apporter l’expérience du collège qu’il dirige et qui en est à sa 5ème année de pratique de l’ENT. Il note chaque année une fréquentation en hausse : en septembre 2013, +7% par rapport à septembre 2012.

    Myriam Bost qui l’accompagne ajoute qu’en tant que parent, elle va volontiers deux à trois fois par jour sur l’ENT pour consulter  les cours éventuellement supprimés, l’emploi du temps, les devoirs, les notes, les formations annoncées comme le secourisme par exemple, certains cours qui sont en ligne avec les corrections des exercices et des contrôles….Tout cela en plus des informations administratives.

    « C’est une mine d’informations. Et avant le conseil de classe, les parents s’envoient des mails entre eux sur le lien créé à cet effet ; ils peuvent aussi communiquer directement avec les enseignants. C’est très pratique », témoigne t-elle.

    Dominique Maïssa conclut : «  La crainte que nous avions que l’engouement pour l’ENT, passé l’effet de la nouveauté, retombe, ne s’est pas confirmée ».

     

    *Parmi les 2943 établissements déployés, 2221 comptent au moins 0,1 visite par personne dans le mois. Déployés depuis la dernière année ou depuis plusieurs années, ils constituent un corpus que l’on nommera « les actifs ».

    Chiffres et constats issus du document de la Caisse des Dépôts « l’Environnement Numérique de Travail, an X », 2003-2013, quelques observations issues du dispositif national de mesure d’audience des ENT.

     

    Plus d’infos :
    Documents de Synthèse de la consultation nationale des acteurs des ENT téléchargeable ici

     

     

  • ITOP éducation reçoit le Prix de l’Innovation du Salon des Maires et des Collectivités Locales

    ITOP éducation reçoit le Prix de l’Innovation du Salon des Maires et des Collectivités Locales

    ITOP_prix innovation_291113Yannick Joly, Directeur Associé du Groupe ITOP, recevant le Prix de l’Innovation

    C’est l’Environnement Numérique de Travail NetEcole, plateforme pédagogique en ligne, combinaison d’outils de communication entre les parents et les écoles et d’outils périscolaires pour les Mairies, qui a retenu l’attention du jury.

    77 dossiers avaient été retenus et classés en 11 catégories. Ce prix récompense les produits, matériels, systèmes, services ou techniques innovants. Développés par les fournisseurs de biens et services du secteur des collectivités locales, ces innovations apportent des réponses concrètes aux problématiques actuelles qui se posent aux décideurs locaux.

    Le jury, présidé par Jacqueline Gourault, vice-présidente de l’AMF (Association des Maires de France), sénateur-maire de La-Chaussé-Saint-Victor, s’est réuni le jeudi 31 octobre afin de délibérer.

     

    À propos d’ ITOP éducation

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement.  Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels,  www.afinef.net

    Le groupe ITOP fête ses 10 ans ! Rendez-vous sur le site dédié : http://www.itop.fr/10ans/

  • Enseignants de maths : trois attentes phares exprimées à Educatice

    Enseignants de maths : trois attentes phares exprimées à Educatice

    Des activités paramétrables

    « Puis-je  modifier les questions selon le niveau de mes élèves ? »

    « Peut-on changer la formulation de l’énoncé ? »

    « Est-il possible d’insérer les images de mon choix ? »

    Cabri Factory offre des activités prêtes à être utilisées mais elles sont très facilement adaptables aux besoins de la classe ou à certains élèves. L’enseignant dispose des outils pour éditer les textes, ajouter des figures ou des images. Il peut paramétrer en quelques minutes les activités afin de changer leur difficulté suivant l’objectif poursuivi.

    L’enseignant peut aussi changer très rapidement le barème de calcul de la note de l’élève en fonction des élèves. Cabrilog_educatice_261113

     

    Des devoirs à la maison, version TICE

     

    « Au collège, les élèves n’aiment pas bien les devoirs à la maison, j’aimerais les donner sous forme numérique, plus ludique pour les élèves, mais comment organiser la correction ? »

     

     

    Cabri Factory permet de créer des devoirs à la maison en paramétrant les activités proposées.

    Les élèves cherchent l’exercice, reçoivent une aide s’ils se trompent et ont accès à une solution s’ils ont deux essais erronés. Ils ont ainsi la correction juste après avoir cherché. Et ce n’est pas fini ! Car lire la solution, c’est bien mais pouvoir la mettre en œuvre c’est mieux. Pour obtenir une note, les élèves doivent donc résoudre l’exercice à nouveau.

    De plus l’enseignant peut voir la note et le suivi de l’élève, question par question.


    Création de vidéos d’aide et de correction par l’enseignant

    « Y a-t-il la possibilité de jouer pas à pas une construction que j’ai faite pour l’expliquer aux élèves ? »

    Oui, et en plus Cabri Factory permet à l’enseignant d’enregistrer n’importe quelle séquence d’actions et d’obtenir une vidéo intégrée dans l’exercice, jouable à volonté par les élèves. Vidéos particulièrement utiles pour créer une aide ou une correction comme pour poser un exercice sans recours à  de longues explications textuelles.

    Cabrilog_educatice2_261113

    Plus d’infos :
    Fiche de présentation, table des matières et vidéos de démonstration sur le site www.cabrifactory.com.
    A noter des tarifs de lancement particulièrement attractifs pour une solution aussi riche et complète (dès 99 € TTC / an), avec un maintien inédit du tarif de lancement pour tout réabonnement ultérieur pour les collèges acquéreurs avant le 20 décembre 2013. Les collèges ont donc tout intérêt à ne pas hésiter et à l’essayer immédiatement au moins pour une année, d’autant qu’ils profiteront également des mises à jours et enrichissements des contenus par Cabrilog !

     

    A propos de Cabrilog :
    Cabrilog est une PME grenobloise essaimée en l’an 2000 d’un laboratoire de recherche du CNRS. Elle conçoit, développe et commercialise des logiciels interactifs et ressources numériques de haute qualité didactique et pleinement interactif en 2D et 3D pour l’apprentissage des mathématiques du CP à la Terminale. Ses logiciels font référence depuis 1987 dans les communautés éducatives, ils sont traduits en plus de 20 langues et diffusés chaque année dans plus de 50 pays.