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  • #Twittconte, et si les personnages de contes étaient sur Twitter ?

    #Twittconte, et si les personnages de contes étaient sur Twitter ?

    Par Régis Forgione et Bruno Mallet
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    Comment interagissent-ils entre-eux ? Que (se) racontent-ils ?  Comment vivent-ils l’histoire “de l’intérieur” ?

    C’est à ce type de questionnement que se frottent les élèves quand ils élaborent un Twittconte. L’argument du projet tient en une phrase : et si les personnages de contes traditionnels avaient un smartphone et un compte Twitter ?

    Une histoire en temps réel et en direct sur Twitter

    Il s’agit de de faire (ré)écrire un conte en adoptant le point de vue des personnages, en se mettant littéralement dans leur peau via leur compte Twitter, et en les faisant dialoguer à plusieurs voix.  Avec une contrainte qui donne tout son sel au projet :

    l’histoire se déroule en temps réel et en direct sur Twitter, le tout concentré sur un ou deux jours.

    Les personnages étant répartis entre différentes classes, leurs réactions ne sont pas connues à l’avance. Ainsi le conte « s’élabore, se modèle et se remodèle en même temps qu’il se transmet »*.

    Le format contraint (140 caractères) et social (interactif) de Twitter est bien adapté à cette forme d’oralité-écrite du conte traditionnel.

    Même si la structure du conte original est plus ou moins respectée, répondre au commentaire imprévu d’un personnage demande une certaine dose d’adaptativité et de créativité de la part des élèves. Le résultat est d’autant plus riche et surprenant que la phase préparatoire d’écriture a été développée.

    En effet, la plupart des tweets sont écrits en amont et disposés sur une Timeline pour le jour de publication. Plus les élèves auront fait leurs gammes, plus ils seront à l’aise pour improviser sur le thème le jour J, à la manière d’une improvisation théâtrale.

    Au final, il s’écrit une oeuvre collective à plusieurs classes, qui mêle écriture réfléchie et instantanéité.  L’année dernière nos classes de @CM1_Fenez77 et @CM2_CHAPELLE ont réalisé le premier Twittconte à lire ici Le Petit Chaperon Rouge.  Et le mois dernier l’aventure a repris en réécrivant  Petit Poucet !

    Derrière le rideau

    TwittconteHP_150116La publication sur Twitter constitue le “chef d’oeuvre” des élèves mais elle n’est que la partie visible de l’iceberg. Outre les séances de travail sur l’orthographe, la grammaire et la rédaction, c’est un projet de plusieurs semaines qui demande de :

    – lire des contes (de typologies et d’origines diverses)
    – en tirer les invariants et composantes (les personnages, la quête, les adjuvants…)
    – comprendre le schéma narratif et comment il s’applique
    – s’approprier finement le conte qui sera le support du #Twittconte (en lire différentes versions, des versions détournées…)
    – apprendre à adopter le point de vue d’un personnage
    – réfléchir aux interactions (possibles ou pas) entre les personnages
    – envisager différentes pistes d’écriture (réajustements et enrichissements)
    – réfléchir et intégrer les codes d’écriture d’aujourd’hui (usage des balises Twitter ou des  émoticones par exemple…)

    À ce propos, Twittconte intègre cette année les projets Savanturiers pour se mettre en relation avec un chercheur en littéracie afin d’en élargir et renforcer les fondements didactiques.

    Twittconte comporte également un large volet arts visuels. Les élèves ont fait des sorties en forêt pour repérer des lieux et y photographier certaines scènes. D’autres, ne pouvant quitter l’école ont appris à rechercher des photos sur Internet. Ils ont également apporté des objets et arrangé des décors pour reconstituer des scènes d’intérieur, à la manière d’une pièce de théâtre.

    Vous aussi devenez Twittconteur !

    Pour faciliter l’intégration du projet #Twittconte par les collègues nous prenons en charge des aspects techniques (création des comptes Twitter des personnages, mise en relation des twittclasses, profils illustrés des personnages…). Le cadre est assez souple pour que chacun puisse s’en emparer et l’enrichir, des maternelles aux collégiens.

    Pourquoi pas un Twittconte en maternelle via dictée à l’adulte ?

    L’idéal serait qu’au fur et à mesure se dessine un univers, que les comptes Twitter des personnages puissent servir à d’autres classes d’année en année.  On peut supposer que les psychologies des personnages soient très différentes selon le niveau de la classe qui se cache derrière…

    D’ailleurs il y a quelques jours les classes d’Aurélie Letellier et Marie-Andrée Kacimi (@cm2d_laclasse et @ADMCE2) ont écrit un nouvelle version du Chaperon Rouge bien différent de la première ! Pourquoi pas imaginer des détournements et des croisements de contes par la suite : quand le Chaperon Rouge rencontre Hansel et Gretel…

    Sans trop en dévoiler on nous chuchote à l’oreille que Yannick Choulet @quiritcurie et Sandrine Descombes @cm2clachapelle préparent un Twittconte dont les profils des personnages ont été concoctés par le dessinateur de presse et illustrateur de jeunesse Christian Creseveur, restez à l’écoute !

    Plus d’infos :
    Pour participer au projet #Twittconte faites-vous connaître via le document de participation Twittconte.
    Et n’hésitez pas à vous abonner à @Twitt_contes pour être informé des prochaines productions.

    *André Jolles, Formes simples, Seuil

     

                                

     

  • Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Yoni Dayan est membre de l’association Inversons la classe ! Il n’est pas enseignant mais entrepreneur dans l’edtech, teaching assistant pour Stanford et surtout, il expérimente sur des nouvelles manières d’apprendre adaptées au 21ème siècle.

    Il témoignait sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience et de son engouement pour la classe inversée au micro de ludomag.

    « Pour moi, la classe inversée, c’est la base, le fer de lance, le support qui permet d’accompagner plein de transformations pédagogiques ».

    Yoni a fondé trois startups ; il est spécialisé depuis 5 ans dans les nouvelles manières d’apprendre car il est convaincu que le « Learning » est au cœur de notre civilisation et reste la clé pour répondre aux challenges économiques et sociaux du 21ème siècle.

    Il a rejoint l’association car il adhère complètement à sa philosophie qui est de tester de nouvelles manières d’apprendre et s’engage depuis plus d’un an en tant que membre du Conseil d’Administration, à faciliter l’émergence de cette pédagogie.

    Il fut d’ailleurs impressionné par le nombre d’enseignants dans l’association qu’il décrit comme des « teacherpreneurs« , des entrepreneurs de l’éducation, qui prennent des initiatives, testent des choses dans leur classe.

    « Alors que les enseignants n’ont pas forcément toujours le temps matériel et cérébral de se lancer dans le processus, à adopter une nouvelle solution technique… Car c’est vrai que la classe inversée, on peut s’y mettre pas à pas, mais il faut quand même des outils ».

    Depuis un an, Yoni et les membres de l’association ont analysé qu’il y avait un réel besoin d’une solution intégrale pour les enseignants qui veulent se mettre à la classe inversée et « afin d’éviter de se disperser dans des solutions de méga corporations où on ne sait pas vraiment ce qu’ils font des données ».

    A ce titre, Yoni est membre de l’équipe CLIP, Classe Inversée La Plateforme, qui est un outil d’accompagnement et de partage pour les enseignants souhaitant se mettre à la flipped classroom. Il développe cette plateforme avec l’Ecole 42.

    Suivre Yoni Dayan sur Twitter : @yonidayan_

    Plus d’infos :
    sur l’association Inversons la classe ! : www.laclasseinversee.com

    La suivre sur Twitter : @Classe_Inversee

     

  • Ersilia, plateforme collaborative numérique d’éducation à l’image

    Ersilia, plateforme collaborative numérique d’éducation à l’image

    Valentine Guillien, responsable du projet Ersilia au sein de la Fabrique du Regard, plateforme pédagogique du BAL (lieu d’exposition, de réflexion, de production et de pédagogie à Paris), a eu l’occasion de présenter la plateforme Ersilia sur le stand du Ministère de l’Education Nationale, lors du salon Educatec-Educatice le 17 novembre dernier.

    Principe et cohérence de la plateforme Ersilia

    « Ersilia est une plateforme numérique d’éducation à l’image à destination des jeunes du second degré, des enseignants de toutes disciplines confondues et d’artistes qui peuvent mener des projets artistiques et culturels avec les enseignants dans un cadre pédagogique ».

    Le principe fondateur d’Ersilia est de penser en images, un monde d’images ; c’est aussi permettre aux jeunes de comprendre les enjeux liés aux images.

    Avec Ersilia, nous sommes au cœur de l’éducation à l’image par la recherche du regard critique pour aider les jeunes à développer une pensée citoyenne.

    Ersilia au quotidien, comme outil et ressource pour les enseignants et les élèves

    Plus concrètement, la navigation dans la plateforme s’organise autour de thématiques, comme par exemple, Images et Territoires.

    Les utilisateurs, enseignants ou artistes, peuvent utiliser la plateforme de plusieurs manières :

    • pour leur formation personnelle, de manière autonome
    • en groupe ou en réseaux, grâce à différentes fonctionnalités disponibles

    « A la Fabrique du Regard, nous proposons nous-mêmes des parcours qui apparaissent sur le mur des enseignants ».

    « C’est une manière pour nous d’inciter les enseignants à créer leurs propres parcours ».

    C’est donc une des possibilités qu’offre Ersilia : créer ses propres supports pédagogiques, en conservant un parcours modèle comme base, par exemple, pour le modifier ensuite à sa guise.

    Pour vous inscrire en tant qu’enseignant, rien de plus simple : indiquez juste votre adresse électronique académique. Vous aurez ensuite la possibilité de générer des codes pour vos élèves ou d’autres enseignants (dans le cas d’une équipe pédagogique) pour qu’ils puissent participer à Ersilia.

    Ce projet a l’ambition de se développer, notamment en vue d’ouvrir à de nouveaux publics comme les lycées agricoles, les réseaux d’éducation populaire, etc.

    *Ersilia est conçu comme un outil transversal et collaboratif pour les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), les parcours d’éducation artistique et culturel (PEAC), les enseignements d’exploration, l’éducation aux médias et à l’information (EMI) ou l’enseignement moral et civique (EMC) (*source eduscol).

    Il est porté par le BAL et la Fabrique du Regard, soutenu par le MENESR et plus précisément la Direction du Numérique pour l’Education et le Ministère de la Culture.

    Le projet Ersilia est aujourd’hui lauréat d’un appel à projets présidentiel « La France s’engage ».

    Plus d’infos :
    Ersilia : www.ersilia.fr

    Ludomag en parlait déjà en septembre 2016 : revoir l’article.

     

     

  • Dyslexie et alors ? Redonner confiance avec le numérique

    Dyslexie et alors ? Redonner confiance avec le numérique

    Lors du salon Educatice de novembre dernier, Microsoft a eu l’occasion d’organiser une conférence sur le sujet de la dyslexie qui touche plus de 200 000 enfants en France. Nous avons recueilli le témoignage de deux jeunes dyslexiques à qui le numérique a souri et leur a changé la vie, si on en croit leurs déclarations.

    La parole est donnée à Antoine Masson et Antoine Lamanda, pour qui le numérique est une « béquille » vraiment efficace pour les aider à redevenir des élèves « normaux ».

    Extrait de la vidéo :

    « En fin de 5ème, j’étais en échec scolaire. Après avoir fait des recherches, ma mère a trouvé l’Ordyslexie. Je suis rentré en 4ème avec cet outil, je l’ai pris en main en une semaine et ma moyenne de français est passée de 6 à 11,5 ; et surtout, j’ai repris pleinement confiance en moi », explique Antoine Lamanda.

    Plus d’infos :

    sur l’association l’Ordyslexie : www.ordyslexie.fr

  • Avec Canoprof, produisez, partagez et collaborez autour des ressources numériques

    Avec Canoprof, produisez, partagez et collaborez autour des ressources numériques

    Le salon Educatec-Educatice à Paris Porte de Versailles du 16 au 18 novembre dernier a été l’occasion pour le réseau Canopé de présenter, en détails, le fonctionnement concret du service Canoprof. Explications avec Pierre Mathieu et des enseignants qui produisaient, en direct sur le salon, des parcours pédagogiques.

    Comme le soulignait Jean-Marc Merriaux en mai dernier lorsque nous l’avions interviewé sur le colloque écritech à Nice, « Canoprof, c’est un service numérique mais qui se pense dans la proximité pour créer une communauté ».

    En effet, « c’est bien un service et non un outil de plus », souligne Pierre Mathieu, chef de projet Canoprof, qui est porté par les 100 ateliers Canopé de France et d’Outre-Mer ; il est à disposition des enseignants pour les aider à concevoir, à publier et à partager leurs séquences pédagogiques selon leurs propres objectifs, prérequis, activités, consignes et/ou exercices.

    Retour en images sur l’architecture et les fonctionnalités de Canoprof dans la vidéo ci-contre.

  • Kosmos : de nombreuses nouveautés affichées par la société nantaise

    Kosmos : de nombreuses nouveautés affichées par la société nantaise

    Les 16, 17 et 18 Novembre 2016, Kosmos était présent sur le salon professionnel EDUCATICE à Paris. L’occasion de dévoiler la nouvelle génération de sa plateforme ENT, K-d’école.

    KOSMOS lance la première offre ENT tout intégrée sur le marché.

    Kosmos a présenté la toute nouvelle version de K-d’école dont le déploiement est prévu début 2017. Il s’agit d’une offre Saas (Software as a Service) tout intégrée à destination des établissements et des collectivités. Intégrant l’ensemble des fonctionnalités nécessaires aux acteurs de l’éducation, K-d’école offre des avantages clés pour les établissements et les collectivités :

    • Simplification du système d’information des établissements
    • Économie d’échelle pour les institutions gérant des réseaux d’établissements

    Dans ce contexte, la communauté éducative peut se consacrer entièrement à leur mission.

    Pour en savoir plus, relire l’article « Intégration, conception collaborative et ergonomie : les mots d’ordre de Kosmos en 2016″

    De nouvelles références pour la société nantaise

    Le département de la Creuse a décidé de changer de solution ENT et a choisi la solution Kosmos.

    25 collectivités avec plus de 2200 établissements sont désormais équipés de la solution K-d’école.

    Dans le cadre du plan du numérique pour l’école, le Ministère de l’Éducation nationale a décidé de créer un gestionnaire d’accès aux ressources (GAR). Le Ministère de l’éducation a confié à Renater la maîtrise d’ouvrage du projet GAR. Pour la réalisation de ce marché, Renater et le Ministère de l’Éducation Nationale ont décidé d’accorder leur confiance à Kosmos agissant dans le cadre d’un groupement de partenaires.
    Kosmos intervient au niveau du développement, de la communication et de la formation et de l’assistance.

    Pour en savoir plus sur le GAR, lire aussi « Un Nouveau Projet : Le GAR, Gestionnaire d’Accès aux Ressources »

     

     

     

  • Le Cartable Fantastique : ressources et info pour faciliter l’inclusion scolaire des enfants dyspraxiques

    Le Cartable Fantastique : ressources et info pour faciliter l’inclusion scolaire des enfants dyspraxiques

    Le Cartable Fantastique propose un site d’information sur la dyspraxie et un centre de ressources pédagogiques en ligne gratuites pour faciliter l’inclusion scolaire.

    Le Cartable Fantastique, association sans but lucratif, met gratuitement à disposition des enseignants et des familles des outils de compensation du handicap, des exercices adaptés pour les élèves dyspraxiques, disponibles au téléchargement sur son site www.cartablefantastique.fr .

    La dyspraxie, aussi fréquente que la dyslexie, perturbe la coordination des gestes.

    Les enfants dyspraxiques ont une écriture manuscrite non fonctionnelle et un trouble de l’organisation du regard qui gêne l’accès au contenu des livres et des manuels scolaires.

    Pour que les enfants dyspraxiques puissent développer leur potentiel scolaire, leur déficit de l’écriture manuscrite doit être compensé et leurs livres et manuels scolaires doivent être rendus accessibles.

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    Trop souvent, l’absence d’adaptations appropriées des supports scolaires et du mode de recueil des réponses conduit ces enfants d’intelligence normale vers un échec scolaire. Cette absence s’explique par la difficulté à comprendre ce handicap invisible, et par l’expertise technique que nécessite l’adaptation des supports tels que les manuels scolaires.

    Le Cartable Fantastique, partenaire du Ministère de l’Education Nationale (adaptation des évaluations nationales, création des Fantastiques Exercices), propose des solutions qui permettent aux enfants de réussir à l’école sans être gênés par leur handicap.

    Retrouvez sur leur site un centre de ressources en ligne gratuites pour faciliter l’inclusion scolaire.

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    Ressources scolaires adaptées

    • Exercices numériques téléchargeables ou à réaliser en ligne, notamment :

    > Les Fantastiques Exercices, étude de la langue, cycles 2 et 3

    > Les manuels Sésamath adaptés, 6ème et cycle 4

    • Manuels scolaires
    • Livres de littérature jeunesse

    Outils pour compenser, utilisables à l’école comme à la maison :

    • Gabarits pour opérations, tableaux de conversion et de numération…
    • Ruban Word incluant les outils du Cartable Fantastique

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    Outils pour adapter les supports pour les élèves

    • Les Cahiers Fantastiques : plateforme en ligne de création d’exercices numériques adaptés
    • Ruban Word et barre Libre Office, pour rendre textes et exercices accessibles

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    Plus d’infos :
    www.cartablefantastique.fr

  • Chanda, une mère indienne : un film sur l’accès à l’éducation selon les réalités sociales

    Chanda, une mère indienne : un film sur l’accès à l’éducation selon les réalités sociales

    Chanda, un mère indienne, est un film indien de 1H36, réalisé par Ashwiny Iyer Tiwari qui sortira le 4 janvier en France.

    Chanda est femme de ménage. Elle vit avec sa fille Appu derrière le magnifique Taj Mahal dans des habitations vétustes. Elle rêve que sa fille fasse des études pour avoir une vie meilleure. Mais lorsque Appu lui annonce qu’elle veut quitter l’école pour devenir aussi femme de ménage, Chanda prend la décision surprenante de retourner à l’école dans la classe de sa fille, pour la convaincre de poursuivre ses études.

    Ce premier film de la réalisatrice Ashwiny Iyer Tiwari place au centre de sa préoccupation l’accès à l’éducation des femmes et des jeunes filles en Inde.

    Comment s’élever socialement lorsque notre environnement (pauvreté, parents seuls, absence de culture) n’est pas favorable ? Comment échapper à ce déterminisme social ? Par quels moyens réussir ? Le film répond à ces questions essentielles en trouvant ses réponses dans l’ascension sociale par l’éducation.

    Chanda sait que l’école peut offrir à sa fille une vie meilleure et va se battre pour qu’Appu puisse en avoir conscience. Le ton léger du film, permet d’échapper à tout propos dramatique. La réalisatrice porte alors un regard doux et bienveillant sur le combat de cette mère et donne à ce film solaire une dimension universel.

    Le film, recommandé par la ligue de l’enseignement nationale, bénéficie de beaux partenariats, pour accompagner sa sortie en salles, avec notamment la ligue de l’enseignement Paris et Aide et Action, une ONG défendant l’accès à l’éducation dans le monde.

     

  • Village du Code : une nouveauté Educatice 2016

    Village du Code : une nouveauté Educatice 2016

    La Direction du Numérique pour l’Education et le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ont pris l’initiative sur le dernier salon Educatice de novembre 2016, de mettre à l’honneur le code et la programmation sur un espace dédié : le Village du Code, robotique et programmation au service des apprentissages.

    C’est tout naturellement que s’est mis en place cet espace, dans la continuité d’un certain nombre d’actions du Ministère sur le développement de la pensée algorithmique, comme le rappelle Josselyn Bellicaud, chef de projet à la DNE au département du développement et de la diffusion des ressources.

    « Le Village du Code a pour mission première de présenter un ensemble d’acteurs soutenus par le biais, pour certains, des programmes d’investissements d’avenir ».

    Surtout, ce sont des projets qui ont développé un certain nombre de ressources « qui permettent d’appréhender la programmation dans les apprentissages selon différents contextes ».

    En effet, comme le souligne Josselyn Bellicaud, les écoles n’ont pas les mêmes niveaux d’équipement et il est donc nécessaire de prévoir des ensembles de ressources divers.

    Des enseignants et acteurs de terrain étaient également présents sur le Village du Code, comme par exemple, l’initiative des Rob’o d’Evian, présentée par Frédérique Lazarotto, conseillère pédagogique et Marie-Christine Cosson, maître formateur et référente numérique dans la circonscription d’Evian.

    Dans cette circonscription, 17 enseignants se sont engagés dans des activités et des séquences de programmation dans les classes et ce, une année avant leur entrée dans les programmes officiels.

    Ces précurseurs utilisent toute sorte de matériel de robotique et de logiciels mais particulièrement le robot Thymio, « car il a vraiment des qualités qui permettent de l’utiliser de la maternelle jusqu’au lycée », précise Marie-Christine Cosson.

    Cette dynamique a donné lieu notamment le 29 avril dernier à un grand événement au palais des festivités de la ville d’Evian, « dans lequel 450 élèves ont pu montrer ce qu’ils avaient vécu en classe », souligne Frérique Lazarotto.

    Une initiative qui commence à essaimer dans la circonscription d’Evian et au-delà…

    Plus d’infos :

    . Le projet Rob’o d’Evian de la circonscription d’Evian dans l’académie de Grenoble.
    . Le festival à Evian le 29 avril dernier : la vidéo
    . Voir aussi la vidéo « A l’école du code »
    . La chaîne Youtube Rob’O d’Evian.

    . Sur le sujet Thymio : Langage et robotique avec le robot Thymio en éducation prioritaire