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  • Le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture ?

    Le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture ?

    Interview de Jean-Michel Blanquer par Claude Tran.

    Les résultats de l’enquête internationale PIRLS, qui mesure tous les cinq ans, le niveau en compétences de l’écrit des élèves de CM1 des pays de l’OCDE qui le souhaitent, sont préoccupants pour la France d’abord parce qu’ils ne cessent de baisser mais également parce qu’ils placent notre pays à l’antépénultième place des 24 pays qui y ont participé.

    A la suite de la conférence de presse qu’il organise pour analyser les résultats et énoncer les réponses adaptées qu’il met en place Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Education Nationale répond aux questions des journalistes.
    Il répond en particulier à la question : “le numérique peut-il apporter de l’aide à l’apprentissage de la lecture“  .
  • Le portfolio numérique en arts plastiques : « le carnet de bord » virtuel

    Le portfolio numérique en arts plastiques : « le carnet de bord » virtuel

    Sylvie Costesèque et François Miquet ont témoigné au micro de ludomag de la mise en place du portfolio numérique en Arts plastiques dans leurs établissements dans l’académie de Créteil ; interview réalisée sur le salon Educatec-Educatice en novembre 2017.

    « Le portfolio numérique est un support virtuel qui nous permet de garder la trace des travaux faits en arts plastiques par nos élèves« , explique François Miquet.

    Le portfolio comme un outil d’accompagnement du parcours d’apprentissage de l’élève.

    C’est un support qui permet de garder la trace du travail effectué pendant les heures de cours mais également en dehors du cours.

    Le groupe de réflexion a tenté des expérimentations au sein de ce portfolio numérique et notamment l’utilisation des réseaux sociaux comme par exemple, le réseau social Instagram,  en mode privée.

    Au-delà de l’outil du portfolio, ce sont donc plusieurs aspects qui sont abordés comme ici, l’éducation aux médias ou comment bien utiliser un réseau social : poster des photos et des vidéos en ligne sur le compte Instagram, en rendre compte au professeur en envoyant le lien etc.

    « Il s’agissait d’utiliser le réseau social à des fins pédagogiques et didactiques, pour s’approprier ces outils« , ajoute François Miquet.

    Les élèves peuvent également être amenés à se servir de leur Smartphone en classe ; cela a fait l’objet d’un accord préalable du chef d’établissement et des parents afin que ces outils puissent être utilisés à des fins pédagogiques, sous couvert d’une charte signée par les élèves.

    François Miquet insiste sur le fait qu’ils ne sont pas dans une utilisation des outils à des fins « classiques » de simple partage d’informations sur un réseau social, mais d’une utilisation pertinente et réfléchie, notamment des Smartphones :

    que peut-on en faire, que peut-on créer, comment s’approprier un réseau social pour valoriser ses travaux élèves ?“

    Le portfolio comme outil d’une séquence pédagogique

    Sylvie Costesèque se sert du portfolio numérique à l’intérieur d’une séquence pédagogique, comme un outil qui fasse partie intégrante d’une démarche artistique. Elle a donc proposé aux élèves de créer un « Teaser » pour annoncer leur travail et le mettre en valeur. »J’ai essayé de m’ancrer dans la culture audiovisuelle des élèves pour les amener ensuite vers une culture de l’art contemporain et de les sortir de leur univers proche« , explique t-elle.

    La démarche du portfolio provient, à la base, de la discipline des arts plastiques et « c’est donc tout naturellement qu’elle y revient« . L’essentiel pour le groupe d’enseignants est bien de valoriser le travail des élèves car « c’est de cela dont ils ont besoin, d’être valorisés ».

    Les deux enseignants n’ont pas particulièrement noté de réaction négative de la part de leurs élèves face à l’engagement dans ce type de travail, au contraire ! Sylvie Costesèque précise même que des élèves, parfois peu investis, se sont davantage impliqués « devant la mise en valeur des autres. »


    Plus d’infos :
    Retrouvez les détails du projet sur le site des arts plastiques de l’académie de Créteil : arp.ac-creteil.fr
    Source images : arp.ac-creteil.fr

    Les membres du groupe de réflexion sont Sylvie Costesèque, Lisa Denizart, François Miquet, Johann Lioger, Jacques Péré – Professeur.e.s d’Arts plastiques et Brice Sicart, IA-IPR en arts plastiques dans l’académie de Créteil.


  • Le projet ÉNI : quand l’industrie et l’Éducation s’associent pour enrichir les apprentissages

    Le projet ÉNI : quand l’industrie et l’Éducation s’associent pour enrichir les apprentissages

    Le projet ÉNI a pour ambition de promouvoir la culture scientifique, technique et industrielle tout en réduisant le fossé qui existe entre le monde éducatif et industriel.

    « Le point de départ, c’est cette envie de la DNE de créer un point d’entrée unique qui permette d’héberger ce type de contenu, produit avec des acteurs du monde économique et industriel« , explique Claire Lucchese référente pédagogique au sein de la Direction de la pédagogie du Réseau Canopé.

    C’est en effet le Réseau Canopé qui porte le projet ÉNI, soutenu par la Direction du Numérique pour l’Education. Les équipes sont parties du constat que les filières technologiques et industrielles souffrent d’une relative désaffection et d’une vision parfois stéréotypée ; historiquement, la Direction du Numérique pour l’Education a contribué à amorcer le développement de projets avec des partenaires industriels, notamment dans le BTP, « qui ont fait leurs preuves et qui ont permis de développer des contenus attractifs dans différentes disciplines« , ajoute Claire Lucchese.

    C’est la collaboration entre industriels et enseignants et la co-conception de ressources qui donne au projet son originalité et toute sa richesse.

    Le projet ÉNI s’inscrit dans un Programme d’Investissement d’Avenir dédié au développement de la culture scientifique, technologique et industrielle. La plateforme existante qui permet de diffuser les contenus entre aujourd’hui dans une phase de Bétatest (à laquelle les enseignants peuvent s’inscrire pour tester !) qui sera suivie d’une phase d’expérimentation et d’enrichissement de contenus pour performer sur une plateforme définitive fin 2018-début 2019.

    Plus d’infos :
    eduscol.education.fr
    Visitez le site officiel du projet : eni.crdp-paris.fr
  • Individualiser les parcours avec le numérique

    Individualiser les parcours avec le numérique

    Fanny Egger est professeure de Lettres modernes au Lycée Henri Parriat de Montceau-les-Mines. Elle témoigne au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience d’individualisation des parcours avec le numérique.

    La question de départ était « comment répondre à l’hétérogénéité dans les classes » soit :

    comment permettre à des élèves, présentant des profils d’apprenant extrêmement différents, d’accéder tous à la réussite“.

    Fanny et son équipe s’est donc tournée vers les technologies numériques pour trouver un moyen de recueillir les données sur ce qui posait problème aux élèves dans leurs parcours d’apprentissage pour pouvoir y répondre, « en amont des évaluations attendues par l’institution« .

    Il y a 4 ans, deux classes de seconde ont donc été équipées de tablettes hybrides, dotation de la région Bourgogne (qui n’était encore que Bourgogne seule à l’époque) ; hybrides donc avec la prise en compte de l’écrit par la présence du stylet, ce qui paraissait important pour Fanny dans sa discipline.

    « Les tablettes ne sont pas là pour faire joli dans la classe ; l’objectif est bien de mettre à disposition des élèves un classeur dématérialisé, qui nous permet de donner accès à de nombreuses ressources, écrites, vidéo ou sonores« .

    Fanny Egger explique que ce classeur se synchronise en temps réel avec celui de l’enseignant, le tout stocké dans un « nuage« .

    « Je peux donc suivre mes élèves au quotidien dans un continuum de temps ce qui me permet d’avoir une appréhension beaucoup plus fine de leurs savoirs entrain de se construire et donc des difficultés rencontrées dans le processus d’apprentissage« , souligne t-elle.

    Elle peut ensuite ajuster en fonction des différences entre apprenants, « créer des chemins de traverse dans un classeur commun ». C’est là que commence l’individualisation des parcours. Découvrez, dans la vidéo ci-contre, l’intégralité du retour d’expérience.

    Plus d’infos sur cette expérience : classe-numerique-parriat.fr

     

    Vous noterez quelques micro coupures dans la vidéo ci-contre. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée à l’écoute de ce témoignage réalisé dans des conditions du direct.

  • Quelle place pour le numérique dans les collèges ?

    Quelle place pour le numérique dans les collèges ?

    L’Assemblée des Départements de France et Klee Group, spécialiste du numérique, engagé dans la transformation digitale de l’État, ont rédigé un livre blanc « les politiques départementales sur le numérique éducatif », à destination des départements.

    Depuis près de 20 ans, les départements ont pris les devants en soutenant des expérimentations dans des collèges pionniers. Quels sont les projets numériques déjà mis en place ? Quels sont les freins et les leviers de leur déploiement ? Quels sont les retours d’expérience ? Comment mieux préparer l’avenir ?

    Ce livre blanc fait un état des lieux circonstancié et fournit des clés pour tenter de répondre à ces questions. La démarche de travail collaboratif réalisée avec huit départements, complétée par un éclairage sur les pratiques internationales, cible trois grands axes : Prospective – Stratégie et financement- Élaboration de plans d’actions opérationnels.

    Face à la diversité des situations des Départements, le déploiement du numérique dans l’éducation semble résider dans un subtil équilibre, propre à chaque territoire ou communauté éducative, entre l’État, garant de la qualité pédagogique, et le territoire, travaillant en étroite collaboration avec les établissements et les équipes enseignantes.

    Le fruit de ce travail a permis de mettre en évidence 4 axes essentiels pour lesquels des pistes d’actions ont été imaginées :

    => La gouvernance : Afin de donner une cohérence aux actions de l’Etat, des Rectorats et des Départements, il est nécessaire de mettre en place une gouvernance facilitant la coopération entre les acteurs.

    Exemple 1 : La mise en place d’une gouvernance partagée (Départements, Education Nationale et Collèges) en Meurthe-et-Moselle qui s’inscrit sur le long terme et qui fait ses preuves.
    Exemple 2 : La création d’un syndicat mixte « Fibre Numérique » par les départements du Nord et du Pas-de-Calais qui permet le déploiement de la fibre optique sur les zones non couvertes par les opérateurs privés.

    => L’infrastructure : Afin d’assurer la disponibilité des équipements et le développement des usages, l’infrastructure doit être envisagée et gérée dans sa globalité (réseau, matériel – software/hardware et maintenance de l’ensemble).Exemple : Le lancement du plan THD (Très Haut Débit) en Saône-et-Loire qui vise à équiper les collèges de la fibre optique, et la mise en place d’un centre de services informatiques externalisés en Seine-Saint-Denis qui ambitionne un équipement mobile pour les collégiens.

    => Le budget : Afin de maîtriser et d’optimiser l’allocation du budget alloué au numérique éducatif, il est nécessaire de penser les investissements à long terme, de planifier un budget récurrent et d’envisager la mutualisation inter- départementale (centrales d’achat, réseau/ressources communes…).

    Exemple : Le calcul optimisé du nombre de chariots « classe mobile » dotés de tablettes en Meurthe-et-Moselle qui répond strictement au besoin des établissements (nombre d’élèves, nombre d’espaces wifi couverts) et la centrale d’achats « Manche Numérique » qui permet aux établissements de la Manche de s’approvisionner.

    => L’expérimentation et l’évaluation : Afin d’orienter la politique départementale, il est nécessaire de pouvoir expérimenter et évaluer, sur des périmètres restreints, les usages/projets (« classe mobile » ? BYOD – Bring Your Own Device (« apportez vos appareils personnels »)? – réseau filaire ou wifi ?…). Cela est rendu possible avec une implication forte et une formation des enseignants.

    Exemple 1 : Le travail sur les nouvelles offres pédagogiques mises en place par le Territoire de Belfort et le Rectorat pour déployer des solutions d’enseignement en ligne.

    Exemple 2 : La mise en place d’une Convention avec l’Etat par la Saône-et-Loire qui permet de mettre à disposition 3 spécialistes à temps plein pour accompagner les équipes enseignantes.

    Faire connaître les impacts de la transformation digitale dans l’éducation numérique est essentiel pour l’émulation de chacun. Ce Livre Blanc permet aux Départements de prendre connaissance et de partager des constats, des expérimentations, des bonnes pratiques et des conclusions.

    Il devrait être le point de départ de la mise en place de nouveaux fonctionnements entre l’Etat et les Départements pour le numérique éducatif.

    La place du numérique dans les collèges est résolument majeure pour nos élèves et futurs citoyens.

    Plus d’infos :

    Vidéo réalisée par Claude Tran.

  • La classe implic@active, une expérience qui révolutionne le rapport à l’école

    La classe implic@active, une expérience qui révolutionne le rapport à l’école

    Sylvie Klaar-Lusamba est enseignante d’allemand au lycée Louis de Cormontaigne  à Metz ; elle a initié, il y a environ trois ans, la classe inversée à partir d’idées piochées sur le salon Educatice. Sa classe inversée est devenue « classe implic@active ».

    « En fait, nous cherchions des pistes pour enseigner autrement car nous étions assez insatisfaits de la manière dont se passaient nos cours, avec des élèves plutôt passifs, trop consommateurs (…) », explique Sylvie Klaar-Lusamba.

    Sylvie parle au pluriel car elle n’était pas seule dans cette démarche de changement mais au sein d’une équipe de dix enseignants, tous avec la même quête. La région Lorraine a soutenu le projet en fournissant l’équipement et pas seulement informatique ; toute l’équipe a également réfléchi à la manière dont ils pouvaient modifier l’espace classe.
    Plutôt que d’avoir des élèves qui vont de classe en classe, ce sont aujourd’hui les enseignants qui viennent dans la classe des 1ère ES (la classe choisie pour l’expérimentation).

    « Les élèves se sont vraiment appropriés cette salle ; cela a complétement changé leurs rapports entre eux et aussi le rapport à l’établissement« , souligne Sylvie Klaar-Lusamba.

    Un climat de confiance s’est instauré et une meilleure connaissance de chaque élève par les enseignants, avec l’aide des outils numériques, a permis d’individualiser les enseignements.

    L’expérimentation a été suivie par un sociologue et deux psychologues de l’université de Lorraine.

    « Le goût d’apprendre, le plaisir de venir à l’école, moins d’absentéisme et de retard« … autant de constats positifs qui ont pu être faits par l’équipe de chercheurs.

    « Ne pas sortir de leur classe aux intercours »: un vrai indicateur de changement du rapport à la classe, fait remarquer judicieusement Sylvie Klaar.

    Le rôle du numérique est indéniable dans l’expérimentation car « il facilite tellement de choses » ; le rapport au temps et à l’espace est aussi remis en cause. Et enfin, les relations sociales qui ont vu le jour font partie intégrante du processus de changement.

    « Ces trois aspects-là se sont complétés et ont créé une dynamique qui a véritablement changé les choses », conclut Sylvie Klaar-Lusamba.

    Plus d’infos : www.lycee-cormontaigne-metz.fr

     

    NB : Le titre dans la vidéo, »La classe implic@tive », est erroné ; il s’agit bien de la classe « implic@active ». Interview réalisée dans des conditions du direct avec incrustation du titre, veuillez nous excuser pour cette erreur.

     

     

  • Meeting Scientifique Ouvert au Public : les chercheurs s’ouvrent aux lycéens

    Meeting Scientifique Ouvert au Public : les chercheurs s’ouvrent aux lycéens

    Ils sont 4 ou 5 jeunes assis en cercle autour du chercheur et l’écoutent attentivement, lui posent des questions , s’informent du sujet de ses travaux mais aussi avec des questions plus prosaïques et parfois plus  personnelles du pourquoi et du comment ce métier, cette passion lui est venue.

    Et puis au bout de 12 minutes, au son d’une clochette que leur professeur fait tinter, le chercheur les quitte pour rejoindre un autre groupe aussitôt remplacé par un collègue à lui. La même permutation circulaire se poursuit au cours de ce speed meeting, de sorte qu’en une heure et demie chaque groupe s’entretient avec sept chercheurs.

    En fait par un ou une collègue car parmi les intérêts de cette démarche on mesure combien les femmes sont bien présentes dans la recherche fondamentale en France.

    Les jeunes ainsi assemblés autour d’eux sont lycéens : il s’agit d’une soixantaine d’élèves de 2nde, première et terminale plutôt scientifiques du lycée Jean AICARD d’Hyères, volontaires pour cet évènement plutôt rare qui leur fait rencontrer des équipes de recherche et toute la gamme des métiers qui s’y rattachent , du directeur de laboratoire au technicien en passant par le chargé de recherche ou l’ingénieur de recherche.

    Nous sommes dans la presqu’île de Giens et l’opportunité de cette rencontre exceptionnelle c’est le 31ème French Drosophila Meeting , une rencontre scientifique qui réunit plus de 80 chercheurs, venus ici, comme d’ailleurs c’est le cas dans tout meeting scientifique pour confronter leurs travaux et leurs résultats et faire ainsi avancer la recherche.

    Ils travaillent tous sur la Drosophila melanogaster , cette petite mouche du vinaigre qui est l’un des organismes modèles les plus étudiés en recherche biologique, en particulier en génétique et en biologie du développement, et qui valut à Thomas Hunt Morgan le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1933 « pour ses découvertes sur le rôle joué par le chromosome dans l’hérédité.

    Mais l’idée de profiter de ce moment particulier au cours duquel un grand nombre de spécialistes d’un sujet sont rassemblés au même moment, au même endroit et où ils sont plus disponibles que d’ordinaire, pour organiser et promouvoir des actions de médiation scientifique, revient au cercle FSER ( Fondation SCHLUMBERGER pour l’Education et la Recherche ) et à sa directrice Héloise DUFOUR.

    Car les chercheurs , affirme dette docteure en neuro-biologie, “doivent interagir avec le public sur leur travail pour mobiliser son soutien à la recherche.”

    En créant le label MSOP (Meeting Scientifique Ouvert au Public), le cercle FSER s’engage pour encourager les congrès scientifiques à offrir des sessions d’ouverture vers le public, pour favoriser le rapprochement de la science et de la société !

    Et on le voit , cela marche !

    Car, sans perturber aucunement le déroulement du meeting, qui y consacre deux à trois heures sur trois à quatre journées de travaux, le label MSOP crée un lien direct avec le grand public pour discuter et l’informer de l’importance de la recherche, donner plus de visibilité médiatique au meeting, et influencer certainement d’autres meetings à s’engager pour interagir avec le public.

    Le public peut être très varié mais il est plus fréquemment scolaire.

    Outre le fait que ces rencontres personnalisées participent à leur information sur l’orientation vers l’enseignement supérieur , les modalités de construction des savoirs portées par la recherche constituent également des sujets de réflexion sur la différence entre une information et une opinion, sur la méthode expérimentale qui conduit à l’élaboration d’une vérité scientifique, sur  cette posture intellectuelle nécessitant curiosité et distanciation qui, par le débat et l’argumentation permet de développer une pensée critique.

    Ce n’est pas le premier MSOP organisé par le Cercle FSER et le protocole s’adapte à chacune des situations spécifiques en particulier au nombre de chercheurs, au nombre et au type de public.

    Le public peut en effet être scolaire, ou simplement constitué d’adultes de tous âges et professions comme ce fut le cas lors du congrès « Young Researchers in Life Science », organisé par des jeunes chercheurs pour les jeunes chercheurs (étudiants, doctorants et post-doctorants), qui a eu lieu à l’institut Pasteur du 18 au 20 mai 2016,

    Il est de plus possible de proposer alternativement une session “posters” dédiée au public en parallèle au speed meeting, ce qui permet d’accueillir deux fois plus d’élèves, comme ce fut le cas à Giens.

    Partagés en deux équipes d’une trentaine de jeunes et pendant que la première participe au speed meeting décrit précédemment, la seconde équipe elle même constituée de sept groupes d’élèves circule devant les “posters” réalisés par chaque chercheur qui leur présente son objet de recherche.

    Mais que sont ces posters ?

    les drosophilistes Seuls quelques chercheurs pouvant s’exprimer en séances, dans les meetings scientifiques, ces “communications affichées” sont destinées,  lors de sessions prévues à cet effet, à la présentation par chacun d’eux, aux collègues intéressés, des méthodes de travail et des résultats obtenus.

    Ainsi , là encore ce média facilite la communication personnalisée avec chaque élève et la médiation scientifique.

    On le voit, les élèves trouvent là sous des formes plus originales que la conférence traditionnelle, des chercheurs proches d’eux susceptibles d’échanger simplement et directement sur leurs travaux et sur leur métier.

    La recherche comme la science devient ainsi plus intelligible au public.

  • ERSILIA-ARTE : le duo gagnant sur la plateforme de ressources EDUTHÈQUE

    ERSILIA-ARTE : le duo gagnant sur la plateforme de ressources EDUTHÈQUE

    Ersilia est une plateforme numérique et collaborative d’éducation à l’image éditée par Le Bal, lieu d’exposition, de réflexion, de pédagogie et d’édition consacré à l’image contemporaine. La Fabrique du Regard, son pôle pédagogique qui existe depuis dix ans, propose aux jeunes des ateliers d’éducation à l’image. Depuis peu, Ersilia s’est associée à ARTE.

    « Fort de ces dix ans d’expérience, nous avons décidé de retranscrire la méthodologie de la Fabrique du Regard dans un outil numérique qui s’appelle Ersilia« , explique Sophie Briquet, responsable du projet Ersilia. S’associer à ARTE était presque une évidence puisqu’ils se sont rendus compte que leurs contenus étaient tout à fait complémentaires : « par exemple, Ersilia propose la présentation d’une oeuvre du photographe américain Lewis Baltz et ARTE propose le témoignage de Lewis Baltz dans son intégralité sur l’offre ARTE-Eduthèque« .

    Au-delà des ressources proposées, Ersilia propose aussi différentes manières de travailler : les enseignants ont la possibilité de choisir le mode collaboratif avec leurs élèves, « en leur demandant de faire des exercices directement sur la plateforme, de réaliser des parcours subjectifs par exemple« , précise Sophie Briquet.

    Pour cela, les élèves peuvent se connecter sur le compte classe sur Eduthèque et ils retrouveront alors toutes les ressources et parcours de leurs enseignants pour un travail soit en classe, soit chez eux.

    ERSILIA s’adresse aux enseignants, jeunes et professionnels intervenants dans un contexte pédagogique. Désormais, enseignants et élèves peuvent aussi se connecter à ERSILIA via la plateforme Eduthèque.

    Plus d’infos : Retrouvez tous nos articles et reportages à propos d’Eduthèque ici.

     

     

  • Archicl@sse : impact du numérique sur l’architecture des écoles et des établissements

    Archicl@sse : impact du numérique sur l’architecture des écoles et des établissements

    Anna Maria Casella, enseignante en italien, témoigne au micro de ludomag sur le salon Educatice, de la mise en place de l’Archicl@sse au lycée Thierry Maulnier dans l’académie de Nice.

    « Ce qui m’a poussé à trouver une solution pour changer la structure de la classe, c’est le fait que je pars du principe qu’on ne peut pas enseigner en 2017 comme il y a 100 ans, donc il faut trouver d’autres stratégies »

    Pour Anna Maria Casella, l’enseignement frontal est devenu désuet. Au début, elle déplaçait toutes les tables à chaque cours en les positionnant en rectangle où l’enseignant se retrouve à l’intérieur du rectangle avec les élèves ; la posture de l’enseignant évolue déjà. « Le rectangle me permettait de mettre en place une interactivité avec les élèves« , explique t-elle.

    Ensuite, elle demandait aux élèves de re déplacer les tables pour démarrer des ateliers. « Toute cette mise en place est bruyante et prend du temps donc à partir de là, il m’a fallu trouver un mobilier qui s’adaptait aux pédagogies que je souhaitais mettre en oeuvre« .

    Puis a démarré une nouvelle « aventure » pour Anna Maria Casella, après avoir eu la déception de ne pas être reçue à un appel à projets. C’est finalement la région PACA qui lui a permis le financement de cette nouvelle architecture scolaire…

    Je n’ai plus d’élèves au fond de la classe ; tous les élèves sont au même niveau. Vous entendez tout ce qui se passe et vous avez la possibilité de relancer l’élève.

    L’intégralité du témoignage est à retrouver dans la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos sur eduscol

    NB : Archicl@sse et non @rchiclasse comme cela apparaît dans le titre incrustée sur la vidéo, pardon pour cette erreur sur la vidéo réalisée dans des conditions du direct.